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BELGICATHO - Page 1999

  • Cette relation ultime et mystérieuse qui nous définit...

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    La limite comme condition nécessaire /

    source : osservatoreromano.va

    L’homme a besoin de l’infini

    Aux Etats-Unis, Peter Singer, philosophe de l’université de Princeton et influent biomoraliste (connu comme le père des droits des animaux), en vue de soutenir les thèses sur l’avortement a écrit sur « Scotsman » du 15 août que « l’appartenance à l’espèce Homo sapiens n’est pas suffisante pour conférer un droit à la vie ». Le même jour lui a fait écho, rapporté par LifeSiteNews.com, le rabbin Bonnie Margulis, un des chefs de la Religious Coalition for Reproductive Choices du Wisconsin, soutenant que supprimer le droit à l’avortement violerait « l’essence même de l'être humain ».

    En attendant, dans les laboratoires, de nouvelles lignes cellulaires obtenues avec des embryons humains, certaines desquelles destinées à des tests in vitro pour réduire l’utilisation d’animaux d'expérimentations, continuent à être crées. Un groupe d’importants financiers de la recherche biomédicale et des groupes de patients ont présenté il y a quelques mois un document conjoint pour demander au Parlement européen de continuer à financer les recherches utilisant les cellules embryonnaires humaines.

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  • Apophtegmes

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    Un apophtegme ? Kekseksa ? Wikipedia nous dit : "Un apophtegme (du grec ancien ἀπόφθεγμα / apóphthegma (« précepte, sentence »)) est un précepte, une sentence, une parole mémorable ayant valeur de maxime."

    Un prêtre a eu la gentillesse de nous contacter pour nous signaler l'existence de son blog précisément intitulé "apophtegmes". Nous vous y renvoyons bien volontiers : http://apophtegmapater.blogspot.fr/ 

    Les Pères du désert de l'antiquité chrétienne avaient recours à de telles formules lapidaires. Il est bon que, dans nos déserts d'aujourd'hui, nous puissions nous nourrir de telles pensées.

  • Pourquoi s'opposer au "mariage pour tous" ?

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    Un "Petit argumentaire sur le « mariage pour tous »"

    est proposé par Natalia Trouiller sur son blog "Nystagmus" :

    On me demande souvent pourquoi je suis opposée au « mariage gay ». Pour beaucoup, en effet, il s'agit de rétablir la justice; mais comme on va le voir, la question n'est pas si simple.Petit tour d'horizon des arguments de ses défenseurs, et de mes réticences et questionnements. Merci de le lire en entier avant de me tomber dessus;)

    Découvrir cet argumentairehttp://www.nystagmus.me/m/article-108990683.html

  • La foi dans l’espace public

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    Sur son metablog, l’abbé Guillaume de Tanouärn est revenu ce 17 août sur la prière publique pour la France  qui a été prononcée dans tous les diocèses de l’hexagone, lors de la fête de l'Assomption. Partant d’une citation de Benoît XVI tirée du motu proprio promulguant une année de la foi, il poursuit :  

    « (…)  Quel est l'objet de la foi, pris dans toute son ampleur ? Il est triple: Il y a les dogmes qu'enseigne infailliblement l'Eglise depuis toujours (je ne parle pas des blablas réactualisés en permanence et qui valent dans l'instant). Ces dogmes ce sont les balises qui nous évitent de nous perdre sur l'Océan infini de la Divinité.

    Il y a les événements de notre propre vie, la Providence de Dieu en action. La foi consiste à prendre conscience de l'action de Dieu dans notre vie et de tout faire pour la relayer. Comme le dit très bien le Père de Caussade, "l'instant est l'ambassadeur de la grâce divine".

    Il y a enfin, à l'origine de tout, l'ordre du monde, comme a essayé de le montrer Jean-François Mattei dans le livre qui porte ce titre. "L'esprit a tout ordonné" disait Anaxagore cinq siècles avant Jésus Christ. Ce n'est pas le Hasard majusculaire qui domine le monde (si c'était le cas, il y aurait lieu d'avoir peur). Dans son film Crime et délit, Woody Allen a merveilleusement mis en scène ce choix premier que nous avons à faire d'un point de vue moral entre le monde du Hasard (et de la nécessité disait très bien [Jacques] Monod) et le monde de la foi (et de la liberté ajouterais-je).

    Dans Crime et délit, on montre bien que ces deux mondes sont incompatibles. On ne peut pas professer extérieurement la divinité du Hasard et intérieurement affirmer la divinité de l'Esprit.La vie nous contraint à des choix. C'est vrai pour chacun d'entre nous, c'est vrai aussi pour la société qui ne peut pas développer en même temps une culture de vie et une culture de mort. En même temps le nihilisme dans tous ses états et la foi en l'ordre du monde.

    C'est parce qu'elle a posé ce dilemme entre culture de vie et culture de mort, entre liberté et nécessité, entre calcul et foi, que l'Eglise intervient dans le débat public. Il est de plus en plus apparent aujourd'hui que les problèmes sociétaux débouchent sur des questions morales qui n'ont de solution que spirituelles.

    Mais ce dilemme, c'est avec beaucoup de tact que l'Eglise l'a posé, en offrant à Dieu et en mettant dans les mains de tous la prière pour les familles.

    Sur Radio Courtoisie, on a demandé à ceux qui participaient à l'émission de ce soir si il n'avaient pas l'impression que cette prière est de l'eau tiède. Réponse : non. Pour quatre raisons : elle englobe immédiatement les politiques, responsables en conscience de leur vote pour une nouvelle législation ; elle intervient avant le débat et force ceux qui vont y entrer à se définir par rapport à elle ; elle est positive avant tout comme est l'Eglise dans ce débat ; enfin elle est une prière et non un simple communiqué d'agence.

    Elle s'adresse au Seigneur et elle voudrait être reçue par tous ceux qui, pour reprendre le mot testamentaire de François Mitterrand, « croient aux forces de l'Esprit ». A ce stade, ce n'est pas de l'oecuménisme inefficace, c'est une manière décomplexée d'être catholique, c'est-à-dire universel.

     Tout le texte ici : L'Eglise dans le débat public

  • Le christianisme n'est pas une idéologie

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    foto_1191102598 (1).jpgOn le sait peut-être mais il est toujours utile de le rappeler et d’y insister : le christianisme n’est pas une idéologie. Une idéologie, c’est un système où des concepts s’absolutisent, où des modèles contraignants sont imposés, où il n’y a guère de place ni pour la liberté ni pour de nouveaux jaillissements. Les idéologies privilégient une notion qui devient un absolu et qui dicte son primat au reste : la race dans le nazisme, la collectivité dans le marxisme, l’égalité dans le socialisme, la liberté (économique) dans le libéralisme, etc. La définition de l’homme qui en résulte est assez réductionniste : ainsi devient-il, selon les cas, agent économique (producteur et consommateur), prototype racial, « citoyen », etc.

    (illustration : François d'Assise par Rik Van Schil)

    Le christianisme ne propose pas de tels concepts ni de telles définitions. Il nous dit que l'horizon de l’homme "dépasse" les cadres sociaux, économiques, politiques, dans lesquels il évolue. Il est appelé à une destinée qui va bien au-delà de tout cela, invité à une rencontre d’éternité avec Celui qui lui a donné d’exister. Et cela dépasse tout ce que l’on peut imaginer et définir. Et ce qui manifeste bien que tout cela ne se joue ni dans l’abstrait ni dans l’imaginaire, c’est que Dieu a pris corps dans la personne de Jésus pour venir nous adresser personnellement son invitation et nous dire son amour jusqu’à mourir pour nous sur une croix.

    Le Christ n’est pas le fondateur d’une idéologie. Il s’adresse toujours à des personnes avec un regard qui ne les enferme jamais dans leurs limites, dans leur petitesse, dans leur péché. Un regard qui voit, au-delà des apparences, des fonctions, des titres, des sentences, la vérité profonde de l’être. Nous devrions y être plus attentifs alors que nous portons si facilement des critiques, des jugements, des condamnations, qui enferment l’autre et peuvent l’amener aussi à se radicaliser dans des positions ou des attitudes que nous dénonçons.

    Le Christ n’est pas un idéologue parce que l’amour ne peut jamais se réduire à un esprit de système. La tentation, pour les chrétiens, serait « d’idéologiser » leur appartenance en s’enfermant dans des approches conceptuelles, dans des jugements tout faits, dans des langages stéréotypés, dans des attitudes rigides, où l’on se demande parfois où est l’amour. Et cela, aussi bien à gauche dans la ligne d’une certaine « théologie de la libération » qu’à droite dans une récupération politique du christianisme.

    « Fontem serva ». C’était la devise du collège de mon adolescence. Je suppose que ce l’est encore. Piètre collégien, je me suis souvent demandé comment traduire ces deux mots. « Conserve la source » ? « Sers la source » ? La vérité est sans doute qu’il faut garder la source, y être attentif, lui rester fidèle, tout en se tenant à son service. La source, c’est bien sûr le Christ, chemin, vérité et vie. La source jaillit, claire, fraîche et joyeuse. Elle devrait irriguer nos vies et nous interdire tout ce qui est susceptible d’hypothéquer l’éternelle nouveauté du christianisme, toute approche idéologisante donc. 

  • Quand la République française déportait les prêtres

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    On fête aujourd'hui les martyrs des pontons de Rochefort (1794-1795). Evangile au Quotidien leur consacre cette notice : 

            La déportation sur les pontons de Rochefort a concerné 829 prêtres, dont 547 ont péri d'avril 1794 aux premières semaines de 1795.

    La Constitution civile du clergé : 

            L'Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790. La Constitution civile du clergé transforme les ecclésiastiques en fonctionnaires élus par l'assemblée des citoyens actifs, et évince le Pape de la nomination des évêques. Ceci n'est pas acceptable par le Saint-Siège.
            Les prêtres constitutionnels, assermentés ou jureurs sont ceux qui se soumettent à cette constitution, les réfractaires ou non jureurs sont ceux qui refusent de prêter serment. Les assemblées successives condamnent à l'exil, à la réclusion puis à la déportation les prêtres réfractaires (mais aussi des assermentés !) L'Église souffrira lourdement de ces évènements : les lieux de culte sont fermés, la pratique interdite, des prêtres sont massacrés.

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  • Recourir à l'avortement pour sauver la vie de la mère ?

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    Sur le blog de Jeanne Smits : 

    L'avortement pour sauver la vie de la mère ? En Irlande, on dit non. Avec des chiffres

    Le département de la Santé au Royaume-Uni a publié des statistiques la semaine dernière indiquant que depuis la légalisation de l'avortement en 1967 en Angleterre et au Pays de Galles et jusqu'en 2011, 0,006 % des interventions ont eu pour but de « sauver la vie de la mère » ou d'empêcher qu'elle subisse un dommage grave et permanent sur le plan physique ou mental. 143, sur plus de 6 millions…

    Sur ces effarants 6 millions, 23.778 autres avortements, soit 0,37 % du total, ont été pratiqués dans ces deux pays parce que la poursuite de la grossesse comportait un plus grand « risque » pour la vie de mère que la mise en œuvre de l'avortement, selon ces chiffres publiés par Lord David Alton, ancien député travailliste qui aujourd'hui à la chambre des Lords préside un comité parlementaire pro-vie. On n'est plus là dans le cas d'un danger de mort pour la mère, mais d'une appréciation nécessairement subjective du risque.

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  • Pussy Riot : ce qu'il faut voir par-delà le chorus médiatique

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    Après la condamnation du trio punk rock, le jugement du sociologue Massimo Introvigne: « Il y a trop d'antichristianisme chez certains défenseurs des "punkettes" » (source : Vatican Insider)

    Une voix en dissonance avec le chorus médiatique, après la condamnation de Pussy Riot : celle du Turinois Massimo Introvigne, sociologue, coordinateur du Centre de la liberté religieuse, constitué par le ministère des affaires étrangères. « Certainement, les voix qui s'élèvent pour protester contre des conditions de détention trop dure et une sanction trop sévère, prenant en compte la situation personnelle des jeunes accusées, méritent d'être entendus. » « Cependant, poursuit Introvigne, nous ne pouvons pas, comme certains, aller plus loin et faire l'apologie des faits pour lesquels les Pussy ont été condamnées. J'ai l'impression que tout le monde ne connait pas exactement les faits. Les Pussy Riot ont chanté une chanson où les déclarations ne se limitent pas à des déclarations politiques mais traitent le patriarche orthodoxe de « prostituée », et dont le refrain parodiant la liturgie orthodoxe répéte « la merde, merde, merde du Seigneur ». Et elles n'ont pas chanté cela dans leurs locaux, ou sur une place, mais bien dans la cathédrale de Moscou, un des lieux plus sacrés de l'orthodoxie russe ».

    « Comme toujours, dit Introvigne, trouver l'équilibre entre la liberté d'expression et le droit des cultes à ne pas être offensés, surtout dans leurs propres lieux de culte, est délicat. Mais il n'est pas juste d'attaquer l'Église orthodoxe de Russie lorsqu'elle dénonce, non sans raison, la prétendue performance artistique des Pussy Riot comme une violation des droits des chrétiens à l'intégrité de leurs lieux de culte, lesquels ne peuvent devenir aveuglément le théâtre de manifestations politiques, même justifiée, au cours desquelles on heurte délibérément la sensibilité de la communauté chrétienne ».

    « Que certains partisans des Pussy Riot soient parfois inspirés par des sentiments antichrétiens, conclut Introvigne, est confirmé par le geste des contestataires "Femen" en topless, sur la place principale de Kiev qui ont abattu avec une tronçonneuse, ce qui n'est pas, comme on l'a écrit, une simple croix, mais bien un crucifix avec l'image du Christ, que l'on a jeté dans la poussière en hurlant des slogans antireligieux ».

  • Raideurs orthodoxes

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    Le patriarche de l'Eglise orthodoxe de Russie est actuellement en visite en Pologne où il rencontre les représentants de l'épiscopat polonais. L'évènement est salué chez nous comme un évènement historique scellant un rapprochement sinon une réconciliation entre catholiques polonais et orthodoxes russes. Mais ce n'est pas ainsi que le site "orthodoxie.com" présente les choses. Jugez-en plutôt :

    Début de la visite du Patriarche Cyrille en Pologne

    Le 16 août 2012, à l’invitation du métropolite Sabbas de Varsovie, Primat de l’Église orthodoxe polonaise, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie est arrivé en Pologne. Il est accompagné du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, de l’évêque Serge de Solnetchnogorsk, directeur du Secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou, de l’archiprêtre Nicolas Balachov et de l’higoumène Philarète (Boulekov), tous deux vice-présidents du DREE, de l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, de Vladimir Legoïda, président du Département synodal d’information, de l’archidiacre Vladimir Nazarkine, assistant du président du DREE, de M. Kouksov, directeur intérimaire du secrétariat personnel de Sa Sainteté le Patriarche. La délégation de l’Église orthodoxe russe a été accueillie à l’aéroport de Varsovie par le métropolite Sabbas de Varsovie et de toute la Pologne et l’épiscopat de l’Église orthodoxe polonaise. Des représentants de l’Église catholique de Pologne étaient également présents (c'est tout ce à quoi nous avons droit= ndB), ainsi que des représentants des autorités de la République polonaise et l’ambassadeur de la Fédération de Russie en République polonaise. La garde d’honneur des Armées polonaises et un orchestre militaire participaient à l’accueil du Primat de l’Église orthodoxe russe. S’approchant des soldats de la garde d’honneur, le Patriarche Cyrille les a salués en langue polonaise.
  • La guerre de Vendée accessible sur Gloria TV

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    Cliquer sur le lien suivant : http://es.gloria.tv/?media=322577

  • Vatileaks : voleurs minables, complot stupide et fantasmes médiatiques

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    imagesCA6S7ED5.jpgOn aura lu ici :Vatileaks : procès en vue le point actuel sur cette affaire. Notre sentiment a toujours été (voir ici : Vatican: les corbeaux volent bas)  que ce complot, certes bien désagréable pour la maison pontificale, était décidément trop bête pour dépasser de beaucoup le niveau des sacristies et d’une domesticité indélicate,  vénale  et stupide.

    Comme le montre cette interview dans "Il Sussidiario" (15/8/2012), traduite et publié par notre consoeur sur son site « Benoît et moi », Massimo Introvigne, un « vaticaniste » sérieux,  partage maintenant cet  avis :

    « VATILEAKS / Introvigne: mais quels secrets, c'est juste une opération commerciale.

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  • La rencontre entre le patriarche de Russie et l'archevêque de Varsovie

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    «Dieu donne force à chaque baptisé, catholique ou orthodoxe"

    Le discours de Mgr Józef Michalik, président de la Conférence épiscopale polonaise, lors de la première rencontre avec Kirill Ier, Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies

    Don Mariusz Frukacz sur ZENIT.org (italien)

    «Les Eglises et les nations ont besoin d'« enseignants » qui prêchent et vivent selon la vérité, sans coloration idéologique. Elles ont besoin de la vérité de l'Evangile prêché dans l'amour. Le premier enseignant de l'Eglise, c'est Jésus-Christ, qui n'a pas manqué de poser des questions difficiles. Les temps présents exigent de courageux témoins et des prophètes qui voient les menaces et apportent au monde la puissance de Dieu, en montrant que la conversion au Christ, seul Sauveur de l'humanité, apporte le salut. "

    Ce fut le cœur du discours de Mgr Josef Michalik, archevêque et président de la Conférence épiscopale polonaise, tel qu'il l'a adressé au patriarche de Moscou et de Toutes les Russies, Kirill Ier, lors de la réunion de la hiérarchie de l'Eglise catholique en Pologne et de l'Église orthodoxe, réunion qui s'est tenue hier, jeudi 16 août, au siège du Secrétariat de l'épiscopat catholique à Varsovie.

    «Si aujourd'hui - a ajouté l'archevêque - le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe  la grande église de millénaire, des grands saints et martyrs, veut, avec l'Eglise catholique en Pologne, adresser un message pastoral aux fidèles des deux églises et à tous les hommes de bonne volonté, cette étape devient un grand témoignage de la foi. "

    «Ce n'est pas seulement un geste, dit l'archevêque, mais une préoccupation commune pour le monde dans lequel nous vivons, pour manifester la volonté de rester fidèles à l'Evangile et à l'éthique, cela signifie à la vie dans la foi sous la loi du Christ."

    Le Président de la Conférence épiscopale polonaise a fait remarquer que l'Eglise orthodoxe en Russie est «fidèle à sa prédication de l'Evangile du Christ, aime son peuple et le défend courageusement contre le danger de la modernité mal comprise et des dérives libérales» et de toutes les situations " où manque une sensibilité attentive à la présence de Dieu. "

    Mgr Michalik a voulu rappeler, également, que «les évêques de l'Eglise catholique en Pologne s'emploient honnêtement à essayer de discerner les signes des temps, et, avec tout le dévouement requis, s'effoprcent de répondre aux recommandations du Magistère pontifical, qui se concrétisent dans le souci actuel de nouvelle évangélisation ".

    Il a précisé: «Aimant notre Église, nous aimons aussi la relation existentielle avec la nation, avec le pays et avec l'Europe. Et, dans un esprit de responsabilité à l'égard de l'âme de la nation, nous donnons naissance à une nouvelle ère qui offre la possibilité de trouver, aujourd'hui, une nouvelle motivation pour réaffirmer nos racines chrétiennes et confirmer que la source de notre dignité s'alimente dans la puissance de Dieu, qui nous a donné son Fils et Sauveur, et réconforte tous les baptisés, catholiques et orthodoxes, par le don de l'Esprit Saint. "

    "Quelle joie - s'écria, en conclusion l'évêque - de pouvoir prier ensemble Jésus-Christ, qui nous assure de sa présence, là où deux ou trois sont réunis en son nom» (cf. Mt 18, 20) Et de souhaitert en final : "Puissions-nous faire monter cette prière pour toute l'humanité avec Marie, Mère de Dieu, et que cette union avec le Christ dans la prière soit une source d'espoir pour accomplir nos tâches."