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BELGICATHO - Page 2000

  • Egypte : deux enfants coptes arrêtés pour blasphème

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    Le Caire (Agence Fides) - L'arrestation de deux enfants coptes orthodoxes accusés d'avoir uriné sur des pages du coran est seulement la dernière manifestation en date d'une « haine croissante envers les chrétiens égyptiens qui s'exprime de nombreuses manières ». C'est ce qu'explique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Botros Fahim Awad Hanna, Evêque auxiliaire d'Alexandrie des coptes catholiques.

    Le cas concernant ces deux enfants - l'un âgé de neuf et l'autre de dix ans - a eu lieu dans le village d'Ezbet Marco, dans la province de Beni Suef, dans le sud de l'Egypte. Dans ce cadre, le scheik Gamal Shamadai, connu pour ses positions extrémistes, s'est distingué par son intention de fomenter la colère collective contre les deux enfants. Il a en effet relancé les rumeurs selon lesquelles un certain nombre d'habitants du village aurait vu les deux mineurs uriner sur un certain nombre de pages du livre sacré de l'islam. Les deux enfants ont été conduits par les forces de sécurité dans une prison pour mineurs notamment pour les soustraire à la colère d'un groupe violent qui, à la nouvelle de leur arrestation, avait assiégé le commissariat de police local.

    La formulation même de la plainte qui concerne les deux enfants contient, selon Mgr Fahim, des éléments controversés : « Ici, en Egypte, l'accusation d'avoir détruit l'Evangile et d'avoir uriné sur ses pages déchirées est au centre d'une enquête concernant un scheik salafiste qui a accompli ce geste sacrilège durant les jours où la colère des musulmans a explosé à cause du fameux film offensant vis-à-vis de Mahomet produit aux Etats-Unis. Et maintenant, comme par hasard, la même accusation est formulée contre ces deux jeunes coptes. J'espère que l'enquête sera conduite de manière correcte, en évitant de prendre comme preuves les racontars mis en circulation intentionnellement et les médisances ».

    Le cas du scheik salafiste inculpé pour outrage à l'Evangile est un cas rare de procès intenté pour offenses à la foi chrétienne. « Les autorités - fait remarquer Mgr Fahim - n'ont dans ce cas pas pu fermer un oeil dans la mesure où le geste sacrilège avait provoqué plus de trente plaintes ». Des 17 cas de procédures judiciaires pour offense contre la religion intentées en Egypte depuis janvier 2011, la très grande majorité se base sur des accusations portées contre des chrétiens coptes, avec une préoccupante envolée constatée au cours de ces dernières semaines. « Souvent -raconte à Fides Mgr Fahim - pour être accusés d'offense à l'islam, il suffit de quelques critiques voilées concernant le comportement des fondamentalistes dans des messages privés de votre page Facebook. Depuis des décennies, les haut-parleurs de certaines mosquées déversent des insultes contre les chrétiens, les accusant d'être athées. Maintenant, il arrive que quelques jeunes, se faisant des illusions sur ce qui s'est dit de la « révolution » arabe, croient avoir acquis réellement toutes les libertés. Ils écrivent sans y penser leurs réflexions sur un réseau social quelconque et cela suffit pour qu'ils soient arrêtés, emprisonnés et condamnés ». (GV) (Agence Fides 04/10/2012)

  • Salzinnes, 17 octobre : un film et un débat autour de "l'affaire Michelle Martin"

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    Suite à "l'affaire Martin",

    le ciné-club de la paroisse Ste Julienne à Namur consacre
    sa séance du mercredi 17 octobre
    au thème:
    "Vengeance ou pardon?"
     
    Au programme:

    le film d'Alejandro Iñarritu, "21 grammes",
    suivi d'un échange avec le Père Xavier Dijon sj, prêtre et juriste

    (Foyer Ste Anne, entrée rue Simonis, à 20 heures précises, PAF 3,5 euros)

  • La liturgie n'est pas affaire de caprice individuel

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    Lors de l'AUDIENCE DU 3 OCTOBRE 2012, le pape a délivré un message clair concernant LA LITURGIE : "On ne peut pas prier Dieu d'une manière individualiste"

    Chers frères et sœurs,

    Dans ma catéchèse précédente, j’ai commencé à parler de l’une des sources privilégiées de la prière chrétienne : la sainte liturgie qui, comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique, est « participation à la prière du Christ, adressée au Père dans l’Esprit Saint. Dans la liturgie toute prière chrétienne trouve sa source et son terme » (n. 1073).

    Je voudrais aujourd’hui que nous nous demandions : dans ma vie, est-ce que je réserve un espace suffisant à la prière et, surtout, quelle place a, dans mon rapport avec Dieu, la prière liturgique, spécialement la sainte messe, en tant que participation à la prière commune du Corps du Christ qui est l’Eglise ?

    Pour répondre à cette question, nous devons rappeler avant tout que la prière est la relation vivante des enfants de Dieu avec leur Père infiniment bon, avec son Fils Jésus-Christ et avec son Esprit Saint (cf. ibid., 2565). Ainsi, la vie de prière consiste habituellement dans le fait d’être en présence de Dieu et d’en avoir conscience, de vivre en relation avec Dieu, comme l’on vit habituellement les rapports de notre vie, avec nos parents les plus chers, avec les vrais amis ; plus encore, c’est la relation avec le Seigneur qui apporte la lumière à toutes nos autres relations. Cette communion de vie avec Dieu, Un et Trine, est possible parce que par le baptême nous avons été insérés dans le Christ, nous avons commencé à être une seule chose avec Lui (cf. Rm 6, 5).

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  • Rémy Brague salue la pensée de Benoît XVI

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    De ZENIT.ORG (Propos recueillis par Anne Kurian, avec A. Bourdin)

    Benoît XVI possède « une vraie pensée, bien charpentée, informée par une vaste culture, servie par une réflexion solide, et exprimée clairement, souvent de manière imagée », déclare Rémi Brague.

    Mais surtout, « son style de pensée » est libéré de ce qui favorise les extrémismes de la pensée : un « débordement de l’affectif qui empêche de raisonner la tête froide », estime le philosophe.

    Le philosophe français Rémi Brague, lauréat du « Prix Ratzinger 2012 » (cf. Zenit du 28 septembre 2012), a accordé cet entretien à Zenit.

    Zenit - En vous présentant au Vatican, le cardinal Ruini a parlé d'« un vrai philosophe » et d’un « grand historien de la pensée et de la culture » : en quoi est-ce que philosophie et histoire s'enrichissent mutuellement dans votre expérience ?

    Rémi Brague - Je laisse au cardinal Ruini, qui a, je crois, beaucoup fait pour que je sois désigné pour ce prix, la responsabilité de ses éloges, qui me flattent extrêmement. Le mot « philosophe » est démonétisé en France. Il y désigne avant tout un type de beau gosse capable de prendre un air pénétré pour asséner des banalités à la télévision. Je rêve d’un équivalent de l’Ordre des médecins qui surveillerait la profession de philosophe. Il existe bien un délit d’exercice illégal de la médecine… Mais quand il s’agit de l’esprit des gens, on laisse n’importe qui l’empoisonner.

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  • L'Eglise doit relancer le dialogue avec l'homme moderne

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    L’hebdomadaire « Le Vif » du 3 octobre écrit, sous ce titre : « Début octobre, on célèbre les 50 ans du deuxième concile œcuménique du Vatican, mieux connu sous le terme de Vatican 2. Un demi-siècle plus tard, le théologien Jürgen Mettepenningen, ancien porte-parole de Monseigneur Léonard, trouve qu’il est grand temps de lancer un nouveau concile. « Pour sauver l’église »  

    Et voici ce que déclare au magazine l’ancien et éphémère oracle des évêques belges :

     « Est-ce qu’un nouveau concile pourrait sauver l’église ? », c’est la question centrale du nouvel essai de Jürgen Mettepenningen, théologien et essayiste. Connu pour avoir démissionné il y a deux ans de son poste de porte-parole de Monseigneur Léonard. Une démarche en accord avec le personnage puisque, en tant que catholique croyant, il estime de son devoir de faire un état des lieux de situation. Pour lui, point de place au doute : l’Église catholique qui lui tient tant à cœur ne va pas bien du tout.

    Jürgen Mettepenningen : Lorsque je compare Jean XXIII et Benoît XVI, je ne peux avoir qu’un respect immense pour la vision affutée et les intuitions du premier. Jean XXIII avait intuitivement compris que l’église s’érodait de l’intérieur : son message sonnait creux et une crise latente en résultait. L’église était tout simplement en train de passer à côté des évolutions de notre société. C'est pour cette raison- et à la surprise générale - qu'il a réuni un concile pour discuter des problèmes fondamentaux et pour trouver une manière de les aborder. Et ce, alors que l’église trouvait qu’il n’y avait pas de problèmes, ou si peu. C’est étrange. À l’époque il y avait peu de demandes du monde catholique envers un concile et pourtant Rome en a organisé un et maintenant qu’il y a un large consensus au sein du monde catholique pour en organiser un, Rome n’en veut plus.

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  • Vatican II a-t-il escamoté la doctrine catholique du péché originel ?

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    Sandro Magister, au vu de déclarations récentes, se penche sur le sujet :

    L’imminence du cinquantième anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II a relancé le débat sur la bonne interprétation de cette assemblée.

    Est-ce celle "de la réforme, du renouveau dans la continuité de l'unique sujet Église", souhaitée par le magistère pontifical et expliquée de manière simple et nette par Benoît XVI dans son discours bien connu de Noël 2005 ?

    Ou bien celle "de la discontinuité et de la rupture", soutenue à la fois par les lefebvristes et, pour des raisons opposées, par le progressisme catholique et en particulier par l’histoire du concile en cinq volumes publiée en plusieurs langues par ce que l’on appelle "l’école de Bologne" ?

    La doctrine du péché originel constitue un exemple de la manière dont le catholicisme progressiste interprète Vatican II comme un temps de rupture y compris au point de vue dogmatique.

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  • Le testament de saint François

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    Testament de saint François (1226) (fêté ce jour)


    source : http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Fdassise/testament.html

    1 Voici comment le Seigneur me donna, à moi frère François, la grâce de commencer à faire pénitence. Au temps où j'étais encore dans les péchés, la vue des lépreux m'était insupportable.

    2 Mais le Seigneur lui-même me conduisit parmi eux; je les soignai de tout mon coeur;

    3 et au retour, ce qui m'avait semblé si amer s'était changé pour moi en douceur pour l'esprit et pour le corps. Ensuite j'attendis peu, et je dis adieu au monde.

    4 Et le Seigneur me donna une grande foi aux églises, foi que j'exprimais par la formule de prière toute simple:

    5 Nous t'adorons, Seigneur Jésus-Christ, dans toutes tes églises du monde entier, et nous te bénissons d'avoir racheté le monde par ta sainte Croix.

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  • L'intolérance de l'islamisme : une défaite de la pensée

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    Tribune de Tahar Ben Jelloun, écrivain, auteur de "L'Etincelle. Révoltes dans les pays arabes" dans le journal Le Monde du 21 septembre 2012 (via chrétiens de la Méditerranée)

    L'islam serait-il si vulnérable, si fragile, menacé un peu partout dans son existence ? Une fiction, une caricature, un très mauvais film peuvent-ils saper ses valeurs et ses fondements ? En principe non. Mais de quel islam s'agit-il ? On se pose la question au vu des tensions et manifestations de violence dans certains pays arabes et musulmans.

    Des morts, des blessés, des incendies, des cris de haine, de l'incompréhension, bref, un besoin de vengeance qui ne surprend que ceux qui refusent de reconnaître que certains Etats musulmans, à défaut d'entrer dans la modernité et de cultiver la démocratie, encouragent cette passion qui occupe les populations. Elle leur fait oublier l'essentiel : instaurer un Etat de droit et de justice qui favoriserait l'émergence de l'individu. Or, l'individu reconnu, c'est la rupture avec le clan, c'est le droit à la liberté, le droit de conscience, la porte ouverte à la réflexion critique. Ce que les Etats islamiques ne peuvent tolérer.

    Le signal avait été donné par l'ayatollah Khomeyni en 1989 avec la fatwa lancée contre Salman Rushdie, qui avait publié un ouvrage de fiction, Les Versets sataniques. On se souvient des manifestations au Pakistan qui avaient provoqué plusieurs morts. Alors qu'on pensait que cette fatwa était plus ou moins abandonnée par l'Iran, voilà que la récompense pour tuer Salman Rushdie vient d'être augmentée jusqu'à atteindre 3,3 millions de dollars.

    Des livres critiques sur l'islam existent. L'essai de Maxime Rodinson Mahomet (Seuil, 1961) est une analyse rationaliste et sans concession de la vie du Prophète. Ce livre n'a pas fait scandale. Pourtant il pose des questions que nombre de croyants musulmans n'aiment pas trop aborder.

    Avec Les Versets sataniques, ce qui avait choqué les dirigeants iraniens, c'était qu'un musulman ait osé évoquer des versets qu'il fallait à tout prix ignorer. Un musulman appartient d'abord à la nation (la " oumma "), au clan, à la famille. Il n'a pas le droit d'en sortir ni surtout d'émettre la moindre critique à propos du dogme et du livre sacré. Salman Rushdie est musulman de naissance ; il est donc perçu comme un traître qu'il faut punir pour avoir " ouvert la voix au blasphème ".

    Cette notion d'appartenance absolue à la communauté fait que la laïcité est confondue avec l'athéisme et l'apostasie. Quiconque touche au dogme rend son sang " licite ". Que ce soit un caricaturiste libre ou un fou furieux obsédé par sa haine de l'islam, que ce soit un journal ou un film, même absurde et abject, le musulman fondamentaliste se sent le devoir de réagir et de faire savoir par tous les moyens sa colère. Ajouter à ce réflexe les obscures manipulations de certains Etats ou services, et vous avez le spectacle hideux d'un fanatisme exacerbé et meurtrier.

    Depuis que le fameux " printemps arabe " a glissé vers l'islamisme, les espoirs sont déçus, les révolutions ont avorté. D'autres acteurs sont entrés en scène et nous promettent une longue période d'instabilité. Du fait que l'islamisme traditionnel se voit doubler sur sa droite par des mouvements plus radicaux (les salafistes), on se surprend à trouver des excuses aux Frères musulmans égyptiens et aux adhérents d'Ennahda en Tunisie. D'autres regrettent l'ancien régime et disent qu'il vaut mieux un dictateur corrompu qu'un régime islamiste qui démontre son incapacité à gouverner, incapable par exemple d'empêcher des nervis salafistes de s'attaquer aux femmes et aux artistes. En Egypte, c'est plus compliqué, dans la mesure où le parti salafiste Nour a remporté 24,4 % des suffrages aux législatives. Les Frères musulmans doivent en tenir compte.

    Le salafisme est une théologie littéraliste qui refuse toute lecture rationaliste des textes sacrés. En 1744, ils firent alliance avec le mouvement wahhabite, du nom d'un théologien saoudien, Mohamed Abdel Wahhab, qui prônait une radicalité absolue de la foi musulmane : rejet du soufisme et du chiisme ; interdiction du culte des saints et du recueillement dans les cimetières. Ces dernières décennies, de nombreux mausolées abritant des saints ont été détruits en Algérie et au Mali, sans parler des bouddhas explosés en mars 2001 en Afghanistan. C'est ce courant extrémiste, soutenu par l'Arabie saoudite, qui tente de s'implanter dans les pays musulmans. C'est ce même courant qui refuse la démocratie et tout projet de Constitution, car seul le principe divin est législateur.

    Les réactions très vives qui secouent plusieurs pays en ce moment ont pour effet de retarder et compliquer la fin de Bachar Al-Assad, champion du meurtre de masse et du bombardement des populations civiles. S'il se maintient, ce n'est pas parce que la Russie le soutient. Cela compte, mais ce qui intervient aussi dans son maintien, c'est l'analyse faite aussi bien par les Américains que par la plupart des Etats européens. La menace islamiste sur l'avenir de la Syrie est avancée comme argument majeur. On sait que des brigades comme Ahrar Al-Sham qui ont rejoint les insurgés ne cachent pas leur appartenance au mouvement salafiste. Même si tout le monde déplore la barbarie du clan Assad, certains murmurent que, s'il s'en allait, la minorité chrétienne serait en danger. Une fois le clan Assad mis hors d'état de nuire, la Syrie choisira son destin. Il ne sert à rien de noircir le tableau et d'invoquer l'horreur islamiste comme alternative obligatoire.

    Ce qui est vulnérable dans l'islam, ce ne sont ni son esprit ni ses valeurs, ce sont des populations maintenues dans l'ignorance et manipulées dans leur croyance. Tous ceux qui ont essayé de lire le Coran avec le coeur de la raison ont échoué, et c'est l'irrationalisme, l'absurde et le fanatisme qui gagnent du terrain.

    Cette confusion sied bien à toutes les provocations : les salafistes français qui ont manifesté sur les Champs-Elysées ont été confortés et consolidés dans leurs préjugés. Ce ne sont pas les pages que publie Charlie Hebdo qui vont calmer ces manifestants toujours prêts à réagir. C'est une provocation de trop. Cela, qu'on le veuille ou non, participe de l'islamophobie qui gagne du terrain. Je sais que ce journal satirique n'a jamais ménagé le pape ni les prêtres. Les catholiques n'ont pas crié au scandale. Ce journal est dans son rôle. Nous sommes dans une démocratie où la liberté d'expression est sacrée. Si ces nouvelles caricatures ont blessé des croyants, il faut s'adresser à la justice et tourner le dos à cette agitation. La France est un pays laïque. On rit de tout, même de la religion.

    Le Prophète n'est pas dans ces caricatures ; c'est un esprit, une transcendance, échappant à toute représentation physique. Rappelons enfin que l'islam est " soumission à la paix ", à une forme supérieure de patience et de tolérance - du moins c'est ce qu'on m'a appris.

    Tahar Ben Jelloun 

    Ecrivain, auteur de " L'Etincelle. Révoltes dans les pays arabes " (Gallimard, 2011)

  • Tournai, 6 octobre : un colloque "Science et Foi"

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    Colloque Science et Foi le 6 octobre 2012  

    " D'où venons-nous, où allons-nous ? ". Avec la participation de Dominique Lambert, philosophe (FUNDP), René Rezsohazy, biologiste (UCL) et Paul Jorge Dos Santos Rodrigues, théologien (UCL).

    PAF : 7 €. Entrée, collation et boissons. Parking : entrée rue du Claquedent.

     
      Le 06/10/2012 de 9:00 à 13:00  (Salle du Forum - Collège Notre-Dame de Tournai)
    Personne de contact Région pastorale Tournai
    Téléphone de contact 069 23 56 71
    E-mail de contact

    regionpastoraletournai@gmail.com

    source : http://www.tournai.catho.be

  • Battice, 15 octobre : Frigide Barjot aux grandes conférences du lundi au Pays de Herve

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    Saison 2012-2013 des grandes conférences du lundi au pays de Herve

    LUNDI 15 OCTOBRE 2012, 20H00 : Frigide BARJOT

    « De Saint-Tropez au Saint-Esprit, de Laurent Ruquier à Jésus-Christ » 

    Ancienne gloire de l’actualité « people », habituée des émissions « chaudes » sur les télévisions françaises, Frigide Barjot est devenue aujourd’hui une véritable militante de la foi chrétienne. Avec son dynamisme et sa jovialité, elle nous partagera son étonnant parcours de vie et nous invitera à la suivre sur les chemins de Jésus-Christ.

    Au Cercle Saint-Vincent (rue du Centre, 30 à 4651 Battice).

    Participation aux frais : 5 euros (gratuit pour les jeunes); pas de réservation. C’est une organisation du Doyenné de Herve, avec le soutien de « Médias Catholiques ». Renseignements : 0477/345431.

  • Oser parier sur l'avenir de la Belgique

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    Le Vif titre : "La Belgique a de beaux jours devant elle". Il s'agit d'une recension d'un livre intitulé "Singulière Belgique", "qui sort aujourd’hui chez Fayard, et rame à contre-courant du climat actuel, qui annonce comme inexorable la fin à plus ou moins long terme de la Belgique." Sans avoir eu le loisir de le lire, nous prenons le risque d'attirer votre attention sur cette publication qui va, semble-t-il, dans la bonne direction, à contre-sens des pronostics habituels, et ose affirmer qu'il y a un avenir pour la Belgique. 

    "...Un ouvrage, rédigé par 22 experts belges – francophones, néerlandophones, germanophones  – et dirigé par Astrid von Busekist, professeure de sciences politiques à Paris, destiné à des lecteurs non belges mais qui en apprendra beaucoup à un large public noir-jaune-rouge, intervient 230 pages plus loin, en guise de conclusion : « Vers 1918, la Tchécoslovaquie naissante inspirait à Franz Kafka un Procès d’intention permanent, un Château de toutes les conspirations et une Métamorphose dégradante et apparemment involontaire. De nos jours, ces symboles s’appliquent à merveille à un autre Etat antinomique qui, en voie de dédoublement et rendant kafkaïenne jusqu’à sa loi fondamentale, a de plus en plus prise sur l’individu, notamment sur sa langue, donc sur sa pensée. De ce fait, cet Etat a finalement encore un bel avenir devant lui. » "

    Lire la suite mais retenons cette conclusion :
    "Bref, comme indiqué en préambule, « aucun des contributeurs à cet ouvrage, malgré la critique quelquefois rude adressée à leurs compatriotes, n’envisage la scission du royaume. On pourrait y voir une simple position de raison (que faire de Bruxelles ? comment assurer l’indépendance économique des parties ?), mais l’attachement semble plus profond et l’optimisme plus raisonné. » 

    Un livre qui tranche, dans l’atmosphère mortifère quasiment généralisée, volontiers relayée et entretenue, selon Singulière Belgique, par les dirigeants politiques et les médias. Un livre qui affirme, en somme, que face aux innombrables forces centrifuges qui l’éliment, la Belgique résistera en tant qu’Etat en s’appuyant ses gènes centripèdes." 

    Singulière Belgique, sous la direction d’Astrid von Busekist, Editions Fayard, 292 pages, 22, 50 euros
  • La guerre déclarée à la dévotion populaire

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    Sur le site ami "Benoît-et-moi", à propos du prochain pèlerinage de Benoît XVI à Notre-Dame de Lorette, notre amie, sous le titre "Le piège d'une religion pure", met en ligne un large extrait d'une conférence faite le 20 septembre dernier, devant le Réseau marial européen, par le cardinal Antonio Maria Veglio à propos de la dévotion populaire et de ce qu'il en advint après le concile-dont-on-fête-cette-année-le-cinquantième-anniversaire; nous prenons la liberté de le reproduire ici :

    "Dans l'évaluation négative de la religiosité populaire, on voit l'influence à la fois de causes internes et externes à la communauté ecclésiale.
    Parmi les premières ressortent l'existence de lectures partielle et sélectives des textes conciliaires au cours de la période post-conciliaire, ainsi qu'une interprétation partiale et intéressée de sa doctrine.
    Parmi les secondes, on doit recenser l'influence considérable qu'exercèrent les théories de la sécularisation. L'accueil (l'acceptation) que de nombreux cercles ecclésiaux réservèrent à la théologie de la sécularisation comportait le mépris d'un christianisme manifesté dans les formes extérieures, dont l'exemple le plus évident est, bien sûr, la religiosité populaire.

    Celle-ci fut considérée comme un catholicisme superficiel, séparé de la vie et des engagements historiques.

    L'un des résultats du Concile fut la définition de l'Église comme Peuple de Dieu, chose qui encouragea les associations laïques. Dans ce contexte, apparurent de petits groupes qui se considéraient comme plus engagés. Ces «catholique d'engagement» ou «catholiques progressistes» adoptèrent une attitude d'opposition aux chrétiens qui participaient aux manifestations de la piété populaire, les considérant comme simples, ritualistes, incapables de s'adapter aux temps nouveaux et appelées à se purifier.

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