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BELGICATHO - Page 2001

  • Saint Roch comme on l'invoque à Thuin

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    Le culte de saint Roch, fêté le 16 août, est très répandu. Une note approfondie lui est consacrée sur wikipedia où nous trouvons ce cantique en l'honneur du saint chanté à Thuin :

    Saint Roch ! Ô notre bon père, de ton bras nous venons implorer le secours.

    Garde-nous de la peste, entends notre prière et soutiens tes enfants toujours.

    Garde-nous de la peste, entends notre prière et soutiens tes enfants toujours.

    Il part et ne prend pour bagage que le bâton de pèlerin.

    Sa foi éclaire son visage. Son espérance rend serein.

    Tu nous montras dans la souffrance l'exemple de la charité.

    Éveille en nous la tolérance, l'esprit de solidarité.

    Ô grand saint Roch en confiance, enfants de Thuin nous t'invoquons.

    Aux jours mauvais sois la défense de ceux qui réclament ton nom.

  • La famille de l'avenir

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    La famille de l’avenir

    Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°28 - Juillet 2012 (Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron)

    La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. L’exaltation de la liberté individuelle, la priorité donnée au sentiment amoureux sur la volonté de construire ensemble, l’affectivité fragilisée par le pansexualisme ambiant, le brouillage des repères diffusé par les medias et sanctionné par les lois, l’absence d’une politique familiale cohérente : autant d’obstacles à la réussite de la famille. Nombre d’observateurs, dont de nombreux élus de proximité, s’accordent même pour voir dans les souffrances de la famille brisée l’une des principales causes de la précarisation et de la délinquance juvénile comme de l’échec scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il pas difficile, voire impossible d’envisager la faisabilité d’un tel engagement ?

    La promotion de la famille ainsi comprise, dont le projet est inscrit dans la nature de l’homme et de la femme, et dont la réalisation a assuré le renouvellement des générations et constitué le creuset de la cohésion sociale depuis des siècles, passera toujours par le témoignage plus que par les grands discours. Ce fut l’objet de « Famille en fête » que de mettre la famille à l’honneur ! Il ne s’agissait pas de réserver la fête à la famille « bien comme il faut », au risque de ne pas se sentir concerné par ce rassemblement diocésain : au contraire, tous pouvaient se reconnaître dans les témoignages bouleversants de réconciliation en famille qui nous rappelaient tout à la fois nos fragilités et les merveilles que Dieu peut y accomplir par sa grâce. Ce fut plus encore l’objet de la VIIe rencontre mondiale des familles à Milan que de donner une visibilité à la famille : malgré les nombreux obstacles et les limites de tout un chacun, la famille est possible ! C’est l’image prophétique donnée au monde par cet événement international qui a rassemblé autour du pape Benoît XVI plus d’un million de personnes : des centaines de milliers de familles unies dans la même ferveur de l’Espérance ! Oui, assurément , la famille normale n’est pas la famille du passé mais la famille de l’avenir, pourvu que l’on veuille un avenir ! Force est de constater que certains modèles familiaux, qui pourraient être légalisés aujourd’hui dans notre pays, tournent le dos à l’avenir, en privilégiant des unions de fait fermées à la vie et repliées sur des droits individuels… sans compter le coût exorbitant du non mariage, comme de nombreuses enquêtes sociologiques le démontrent. Comme l’affirmait avec force le cardinal André Vingt-Trois, au cours d’une conférence donnée à Milan aux Français venus pour cette rencontre mondiale des familles : la famille est la cellule de base de la société, car elle est le lieu de rencontre des générations, le premier lieu d’apprentissage du respect de l’autre, antidote le plus fort à la violence qui gagne le corps social.

    Profitons des vacances pour réapprendre la famille, comme lieu d’écoute et de parole, école du vivre-ensemble entre générations. Prenons surtout le temps de la prière en famille : « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (Jean Paul II).

    + Mgr Marc AILLET,
    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

  • Quand on s’étonne que l’Eglise prie…

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    Source : http://www.frequenceesj.com/societe/978.html

    Abbé Grosjean : « Qu’on ne dise pas que c’est une entorse à la laïcité »

    Écrit par Tristan QUINAULT MAUPOIL le 15 août 2012.

    INTERVIEW - Père Pierre-Hervé Grosjean est secrétaire général de la commission "éthique et politique" au diocèse de Versailles et défend la place de l'Eglise dans le débat sur l'ouverture du mariage à tous les couples et l'adoption par les couples homosexuels. Pour lui, "l'Eglise ne peut pas s'en désintéresser". "Qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité", affirme-t-il et d'ajouter: "La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public".

    Fréquence ESJ: L'Eglise catholique propose une prière pour la France qui aborde l'ouverture du mariage pour les couples homosexuels. L'église est-elle dans son rôle en s'invitant dans un débat très politique ?

    Abbé Grosjean: On s'étonne que l'Eglise... prie ! On s'étonne que cette prière ne soit pas complètement désincarnée ! On nous reproche même de prier pour que des enfants puissent bénéficier de l'amour d'un père et d'une mère ! Ceux qui ont vraiment lu la prière ne peuvent que reconnaître qu'il y a là l'expression d'un simple bon sens élémentaire. Les chrétiens ne sont pas hors du monde. Leur foi les engage au coeur du monde à servir le Bien commun. Respecter la nature du mariage, vouloir préserver ce qui est le plus structurant pour un enfant, va dans le sens de ce bien commun. L'Eglise ne peut donc pas s'en désintéresser. Et qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité ! Celle-ci protège les cultes et permet justement qu'on puisse prier librement dans notre pays. La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public.

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  • Un monde qui s'éloigne de Dieu ne devient pas meilleur mais pire

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    Homélie de Benoît XVI pour l'Assomption 2012

    (Traduit de l’italien par le site benoît-et-moi.fr)

    Chers frères et sœurs,

    Le 1er Novembre 1950, le Vénérable Pape Pie XII proclamait comme dogme que la Vierge Marie «au terme de sa vie terrestre, fut élevée (« assunta ») dans la gloire céleste en corps et en âme».

    Cette vérité de la foi était connue par la Tradition, affirmée par les Pères de la Eglise, et était surtout un aspect important du culte rendu à la Mère du Christ. C’est précisément l’élément de culte qui constituait, pour ainsi dire, la force motrice qui a conduit à la formulation de ce dogme: le dogme apparaît comme un acte de louange et d’exaltation de la Vierge sainte. Cela ressort également du texte même de la Constitution apostolique, où il est dit que le dogme est proclamé «pour honorer le Fils, la glorification de la Mère et la joie de toute l’Eglise».

    Ainsi est exprimé sous forme dogmatique ce qui avait déjà été célébré dans le culte et la dévotion du peuple de Dieu, comme la glorification de Marie la plus haute et la plus stable: l’acte de la proclamation de l’Assomption se présenta presque comme une liturgie de la foi. Et dans l’Évangile que nous avons entendu aujourd’hui, Marie elle-même prononce de façon prophétique quelques mots qui orientent vers cette perspective. Elle dit: «Désormais toutes les générations me diront bienheureuse» (Lc 1,48). C’est une prophétie pour toute l’histoire de l’Eglise. Cette expression du Magnificat, rapportée par saint Luc, indique que la louange à la Très Sainte Vierge, Mère de Dieu, intimement unie au Christ son fils, concerne l’Église de tous les temps et tous les lieux. Et l’annotation de ces mots par l’évangéliste présuppose que la glorification de Marie était déjà présente au temps de Saint Luc et qu’il la considérait comme un devoir et un engagement de la communauté chrétienne pour toutes les générations. Les paroles de Marie disent que c’est un devoir pour l’Eglise de rappeler la grandeur de la Sainte Vierge pour la foi. Cette solennité est donc une invitation à louer Dieu, et à regarder la grandeur de la Sainte Vierge, parce que, qui est Dieu, nous le savons grâce au visage des siens.

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  • Le quinze août à Liège : « les chrétiens » sont aussi à la fête.

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    Dans « La Libre-Gazette de Liège » du 14 août 2012, on peut lire sous la plume d’Isabelle Lemaire (extraits) :

    « En Outremeuse, place à la procession mariale et à la messe en wallon.

    Le puits de pèket qui ne tarira pas pendant plusieurs jours lors des fêtes du 15 août en Outremeuse ne doit pas faire oublier un autre puits, spirituel, celui-là, auprès duquel des milliers de personnes viennent s’abreuver. Un puits aux multiples margelles, un puits qui comble une soif invisible, mais bien réelle."

    C’est par ces mots que Jean-Pierre Pire, le doyen de la rive droite de Liège rappelle que les festivités du 15 août, ce n’est pas seulement du folklore. A l’occasion de l’Assomption, on y célèbre Marie, la sainte patronne du quartier comme le rappellent les potales, ces petits autels placés sur les façades et disséminées aux quatre coins d’Outremeuse .(…).

     Cette année, Jean-Pierre Pire et son homologue de la rive gauche, Eric de Beukelaer, ont décidé d’encourager les paroissiens liégeois à venir en nombre à cette messe atypique. "Aucune messe de l’Assomption ne sera célébrée dans les églises du centre-ville. De cette manière, nous souhaitons amener les fidèles en Outremeuse pour suivre la messe en plein air", explique le doyen. "C’est le fait de devoir rester debout pendant la célébration qui freine certains de nos paroissiens les plus âgés. Aussi, nous avons demandé aux scouts d’Outremeuse de veiller à apporter des chaises à ceux qui voudraient s’asseoir", ajoute-t-il.(…)

    De 12 à 18h le 15 août, l’église Saint-Nicolas restera ouverte, (…). Une équipe de prêtres et de laïcs sera à disposition des fidèles et proposera à chaque heure un petit temps de prière et de chant. L’église accueillera également un stand de Caritas international qui témoigne des œuvres de l’Eglise en faveur des enfants défavorisés.

    Et enfin à 18h, toujours en l’église Saint-Nicolas, viendra le temps de la bénédiction des familles et des amoureux. "Y compris les couples homosexuels. Nous en avons eu un l’an dernier",  précise le doyen. Signe que l’église liégeoise fait preuve d’ouverture ».

    Référence : Les chrétiens sont aussi à la fête

    (Voir aussi : la reine de la republique)

    "Aucune messe de l’Assomption ne sera célébrée dans les églises du centre-ville ». Mouais ! Loin de nous l’idée de mépriser le folklore et les traditions populaires, bien au contraire. Mais il ne faut pas vouloir tout intrumentaliser. L’arbre d’Outremeuse ne doit pas cacher les clairières de la forêt. J’ai personnellement vu un autel touchant, fleuri par les chanoines du Latran, pour la messe à l’église Sainte-Catherine de la rue Neuvice. On me dit que les Bénédictines du Boulevard d’Avroy n’ont pas supprimé leur messe dominicale ouverte au public. Un peu plus loin, sur le même boulevard, près de deux cents personnes (malgré cette mauvaise publicité susmentionnée) ont pris part ce mercredi matin aux célébrations à l’église du Saint-Sacrement qui proposait deux messes en grégorien, un magnificat et des extraits de l’œuvre de Pergolèse et un grand « Salve Regina » repris  en chœur par l’assemblée à la messe de 10h : non, de cela vous n’entendrez pas parler ailleurs, j’en suis sûr… et pourtant tout cela existe. J’aime, comme disait le poète Achille Chavée, les Iroquois qui marchent tout seuls en file indienne…

  • Les fortes paroles du Cardinal Canizares

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    On les découvrira en cliquant sur les liens suivants :

  • Les miracles de Lourdes

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    Source : Dom Antoine Marie, osb, Abbaye Saint-Joseph de Clairval, lettre du 25 juillet 2012

    « Je sais bien que dans certains milieux, la pensée même du miracle paraît démodée et impensable, écrivait le docteur Oliviéri, président du Bureau médical de Lourdes de 1959 à 1971… Aussi, lorsqu’on parle devant ces personnes de guérisons miraculeuses, elles ont toujours une réponse toute prête : ces faits, disent-elles, ou bien n’ont pas été étudiés, ou bien s’expliquent par toutes sortes de causes naturelles… ou bien seront explicables plus tard… Finalement, ce qui est commun à toutes ces explications, c’est cette raison fondamentale a priori que ‘le miracle, cela n’existe pas’. A cela, je puis répondre : ‘Le miracle, cela existe’ ».

    Les médecins, croyants ou non-croyants qui se trouvent au Bureau médical de Lourdes, vérifient la réalité de chaque guérison alléguée par les malades, puis étudient de près ces guérisons pour voir si elles présentent un caractère extraordinaire que la science médicale ne puisse expliquer. A l’issue des examens pratiqués par la Bureau médical, si au moins les deux tiers des médecins estiment qu’une guérison survenue est certaine, durable et médicalement inexplicable, le dossier est transmis à l’instance médicale supérieure, le Comité médical international de Lourdes, créé en 1947.

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  • Pas de quoi fouetter un chat...

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    Une prière proposée par le cardinal archevêque de Paris pour le 15 août fait le buzz dans l'Hexagone parce qu'elle constituerait une insupportable ingérence de l'Eglise dans le débat politique et une agression intolérable contre la "communauté gay". Ainsi vont nos sociétés occidentales où toute forme de mise en cause de la liberté de faire n'importe quoi est dénoncée illico et ses auteurs mis au ban. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté." Mgr Léonard en a déjà fait les frais en Belgique; aujourd'hui, c'est le tour de Mgr Vingt-Trois. Pourtant, les termes de cette fameuse prière du quinze août, rédigés d'une plume extrêmement prudente dans une encre largement délayée, méritent-ils la publicité qu'on en fait? A vous de juger :

    Frères et Sœurs,

    En ce jour où nous célébrons l'Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l'intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

    1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l'avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu'il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

    2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l'emporte sur les requêtes particulières et qu'ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

    3. Pour les familles ; que leur attente légitime d'un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l'engagement des époux l'un envers l'autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l'amour.

    4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu'ils cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère. Seigneur notre Dieu, nous te confions l'avenir de notre pays. Par l'intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l'épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

  • La Syrie par delà les clichés de la bien-pensance

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    Lu sur Liberté Politique :

    Lors d’une conférence de l'Association Régionale Nice Côte d'Azur de l'IHEDN (AR29), le 27 juin 2012, Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, a livré aux auditeurs son sentiment sur les événements qui se déroulent actuellement dans le monde arabe. Liberté Politique reproduit ici l’intégralité de sa conférence. Après une présentation saisissante de ce qu’il nomme l’hiver islamiste et une mise au point historique sur la Syrie, ce spécialiste reconnu du monde arabo-musulman, dénonce la désinformation et la "bien-pensance" largement relayés par les médias.

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 1/3

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 2/3

    La Syrie dans la tourmente des « printemps arabes » 3/3

  • L'Assomption dans le diocèse de Tournai

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    Tournai

    Cathédrale de Tournai le 15 août à 10h, Eucharistie de la Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, en la Cathédrale, présidée par Monseigneur Harpigny.

    Charleroi

    Eglise Saint-Antoine de Charleroi Ville-Basse le 14 août de 18h à 18h45, veillée de prière préparatoire à la fête de l’Assomption.

    Croix-lez-Rouveroy

    Ducasse du 15 août. Messe de l’Assomption à 10h30, présidée par l’abbé Daniel Louchart, ancien professeur à l’école des Arts et Métiers d’Erquelinnes, et Procession eucharistique en l’honneur de Notre-Dame dans les rues du village. www.rouveroy.be - www.croixlezrouveroy.be

    Bonne-Espérance

    Le 15 août à 17h,  messe de l’Assomption, animée par la chorale paroissiale de Jumet-Gohyssart.

    Havré

    Chapelle N.D. de Bon-Vouloir à Havré le 15 août à 10h, Messe de la solennité de l'Assomption chantée intégralement en grégorien. Après la messe, arrivée à la chapelle de la traditionnelle procession mariale et salut au St-Sacrement. La célébration sera suivie d'une apéritif et d'une "table ouverte" sous forme de buffet champêtre : chacun est le bienvenu et est prié d'apporter dans ce cas un met(s) et/ou boissons à partager en toute convivialité. Infos : 0474 21 74 71

    Thoricourt

    Le 15 août à 15h30 : Chapelet. A 16h : Messe solennelle. A 17h : Procession et salut du Saint-Sacrement. Infos : 067 45 85 57

    Gerpinnes

    Eglise Saint Michel de Gerpinnes, le 14 août à 17h30 : Office des premières vêpres de l'Assomption de Notre-Dame, célébré intégralement en chant grégorien. L'assemblée disposera d'un livret avec les traductions afin de pouvoir participer pleinement à l'office.

  • 15 août : Marie enlevée au Ciel

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    vecelliotiziano_assumptionofthevirgin-detail.jpgL'Assomption (détail) par Le Titien

    Nous lisons ICI :

    Alors que la culture religieuse s'amenuise année après année dans nos pays de vieille chrétienté, il devient difficile de saisir la portée des grands fêtes liturgiques. La fête de l'Assomption est logée à la même enseigne que les autres. Qui aujourd'hui peut dire en quelques mots la portée de cette fête célébrée le 15 août ?

    Parmi les fêtes mariales apparaît, dès le Ve siècle, l’Annonciation au 25 mars. La fête de la Dormition ou de l’Assomption de la Vierge remonte au VIe siècle, témoin irrécusable de la croyance de l’Église sur ce point. Enfin, la Nativité de la Vierge, au 8 septembre, universellement célébrée en Orient dès le VIIe siècle, ne le fut que depuis le XIe en Occident.

    La fête de l’Assomption célèbre tout à la fois la mort, la résurrection glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie. On dit assomption (d’un mot latin qui signifie enlever) et non ascension (monter) pour marquer que Marie fut enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Cette fête fut célébrée à partir du Concile d’Éphèse (431) qui avait proclamé Marie Mère de Dieu. Fixée au 15 août, au commencement du VIe siècle, elle s’enrichit d’une vigile dès le début du VIIIe siècle. Elle a donc toujours été un jour de fête dans l’Église, surtout en France, à partir du voeu de Louis XIII, puis dans l’Église universelle, à partir de 1950, année de la proclamation du dogme de l’Assomption par le Pape Pie XII. Comme pour toutes les fêtes chrétiennes, il faut en chercher l'origine dans la vie du Christ. Si Marie est aujourd'hui honorée d'une façon toute particulière, c'est parce qu'elle a accepté d'être la Mère du Sauveur. L'humble fille de Nazareth à qui l'ange Gabriel a annoncé qu'elle serait la mère du Christ a répondu " Oui ". Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est l'origine de toute vie. Les Évangiles sont d'une discrétion étonnante sur Marie. Il faut beaucoup d'attention pour apercevoir sa figure, car le cœur du message des Évangiles, c'est la Révélation d'un Dieu Père par son Fils Jésus. Si les Évangiles ne s'attardent pas sur Marie, celle-ci n'en est pas moins présente auprès de son Fils, comme à Cana ou bien encore au pied de la Croix. Marie est " la servante du Seigneur " comme le dit le Magnificat. Marie accompagne la vie de Jésus car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.

    Quand Jésus ressuscite, c'est le triomphe de la vie qui est manifesté au grand jour. La mort n'a pas pu retenir captif le Maître de la vie. Jésus n'a pas connu la corruption du tombeau. C'est notre salut, notre bonheur qui est ainsi annoncé. La mort n'a pas le dernier mot. Avec la Résurrection de Jésus, c'est l'annonce de notre propre résurrection personnelle qui est dévoilée. " Je crois en la résurrection de la chair ". L'affirmation du Credo est constitutive de notre foi chrétienne. Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c'est croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.

    Marie est désignée comme la première des croyantes parce qu'elle a cru en la venue du Christ. La fête de l'Assomption est issue de cette " logique " de foi. Si Marie est la première de ceux qui ont placé leur foi en Jésus, il est naturel qu'en elle soit manifestée avant tout autre ce en quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie de sa foi. L'Assomption est la célébration de l'accueil en Marie de la vie éternelle jusque dans sa chair.

  • Belgique : encore l’Affaire Vangheluwe

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    Lu ce jour sur le site du quotidien bruxellois «Le Soir », à propos de l’ancien évêque de Bruges :imagesCAVJXR2A.jpg

    « Suite à une nouvelle plainte pour abus sexuel posée contre Roger Vangheluwe, le sénateur CD&V Rik Torfs appelle le Pape à prendre une initiative. Il évoque la loi canonique qui a récemment prolongé la prescription.

    ©Belga

    Rik Torfs, sénateur CD&V et professeur de droit canon à la KUL a répondu à nos questions concernant la nouvelle plainte posée contre Roger Vangheluwe.

    Vous avez annoncé ce matin à la VRT que le Pape devait prendre une décision, concernant la nouvelle affaire Vangheluwe ?

    J’ai dit que la loi canonique a récemment été changée. Depuis 2010, elle prolonge la prescription jusqu’à 20 ans après l’âge de la majorité de la victime, donc jusqu’à l’âge de 38 ans, en principe. C’est une nouveauté, c’est plus long que dans le système civil. C’est pour cela que je propose que le Pape prenne une initiative, parce que Vangheluwe était évêque à l’époque des faits, il l’est toujours, et selon la loi canonique, seul le Pape juge les évêques.

    Quelle place a la justice belge par rapport à celle du Vatican ?

    Ce sont deux voies bien séparées. En premier lieu, il est évident que la justice belge doit faire son enquête. Mais même si selon la justice belge, les faits sont prescrits, ce n’est pas sûr qu’il en soit de même selon la nouvelle loi canonique. Mais il est normal d’attendre d’abord que l’enquête en Belgique arrive à son terme, le Vatican ne disposant pas des moyens d’enquête de la justice belge.

    Vous ne demandez donc pas au Vatican de faire pression sur la Belgique…

    Ah non, pas du tout. C’est même le contraire. Je dis simplement que le Pape est lui aussi obligé de prendre des initiatives. Il s’agit de deux voies distinctes. Il faut d’abord voir si les faits sont prouvés, ensuite si il y a prescription. Et en dehors de ça, il y a le Pape qui peut s’imprégner de l’enquête belge pour prendre, lui aussi, des initiatives »

    Le point de vue de M. Torfs est étonnant  (car ce sénateur n’est pas seulement un politicien mais un juriste, et même un docteur en droit canon). La loi canonique qu’il invoque a peut-être changé, mais demeure le principe fondamental de toute législation pénale, fut-elle canonique j’imagine : celui de la non-rétroactivité  qui  interdit à une loi pénale nouvelle de régir les faits délictueux commis sous l'empire de la loi ancienne, et non encore définitivement jugés au jour de sa promulgation. Pour mémoire,  ce principe était déjà exprimé par les articles 5 et 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789[3]  et on le retrouve  à l'article 7 de la Convention européenne des droits de l'homme [5]. Que l’on sache, depuis Vatican II en tout cas, l’Eglise manifeste beaucoup de révérence pour les droits de l’homme…

     Référence:

    Affaire Vangheluwe : « Le Pape doit prendre une initiative »