21 juin
BELGICATHO - Page 2034
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Euthanasie en Belgique : Carine Brochier sur KTO ("A la Source")
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Défense de la Vie, Ethique, Politique, Santé, Société 0 commentaire -
Les enjeux actuels sur ZENIT.org
Sida: le Saint-Siège réclame la gratuite des médicaments
8e conférence internationale de Sant'EgidioBrésil : Marche pour la vie le 26 juin
Par la présidente de « Brésil sans avortement »Italie: "Journée pour la charité du pape", le 24 juin
Avec Benoît XVI, au service des plus fragilesRio+20 : pas de « droit reproductifs » dans le document final
Les entités de défense de la vie se réjouissentL'Italie se dote d'un Observatoire de la liberté religieuse
Le sociologue Massimo Introvigne nommé coordinateur"La" ressource de la planète, c'est la personne humaine
L'échec des politiques néo-malthusiennes, par le card. SchererL'eugénisme, nouveau droit de l'homme ?
Table ronde au Conseil de l'EuropeLien permanent Catégories : Actualité, Bioéthique, Défense de la Vie, Eglise, Ethique, International, Politique, Santé, Société, Solidarité 0 commentaire -
Euthanasie : quand la Belgique montre ce qu'il ne faut pas faire...
Antoine Besson, sur Liberté Politique, évoque l'"exemple belge" :
Euthanasie : Au delà des revendications françaises, l’« exemple » belge !
(...) Les partisans de l’euthanasie ont pris en otage l’éthos social et condamnent quiconque se dresse en travers de leur chemin au nom d’une « dignité humaine » incompatible avec une trop grande souffrance.
Il reste cependant une manière juste et équitable de juger du bienfait pour la société d’une telle dépénalisation de l’euthanasie. Il s’agit tout naturellement d’examiner comment s’en sortent les pays qui ont mis en place une mesure similaire. A cet égard, la Belgique semble être toute désignée pour cet audit puisqu’elle à l’avantage d’être l’un de nos voisins immédiats, qu’elle partage une part importante de nos valeurs et de notre culture et qu’enfin, elle fête cette année le dixième anniversaire de la dépénalisation de l’euthanasie. Son expérience en la matière n’est donc pas à négliger.
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Pause (mise à jour, 22 juin)
Belgicatho s'accorde un temps d'évaluation et de réflexion auquel ses amis et ses visiteurs sont invités à contribuer. Merci de nous adresser vos avis, suggestions, appréciations. Nous restons en veille et nous mettrons en ligne les contenus et annonces pertinents qui nous parviendront.
Le blog reprendra son activité normale le 15 juillet.
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L'Année de la Foi
PRESENTATION DE L'ANNEE DE LA FOI
Cité du Vatican, 21 juin 2012 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, assisté du Sous Secrétaire, a présenté l'Année de la foi (11 octobre 2012 - 24 novembre 2013). Mgr.Rino Fisichella a exposé le calendrier des grands rendez-vous romains, le site internet spécifique et le logo de cette année: Dans la lettre apostolique Porta Fidei, a-t-il dit, Benoît XVI a souligné l'exigence de retrouver un chemin de foi capable de mieux éclairer la joie qu'il y a à rencontrer le Christ, puis la coïncidence de l'Année de la foi avec le cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II et le vingtième de la publication du Catéchisme de l'Eglise catholique. Cette année particulière "entend avant tout soutenir la foi des nombreux croyants qui, dans l'agitation du quotidien, ne cessent de témoigner dans leur vie du Seigneur. Si ce témoignage n'est pas pris en compte dans la société, il est précieux aux yeux de Dieu... C'est ce qui permet, aujourd'hui comme hier, à l'Eglise de se présenter au monde avec la force de la foi et l'enthousiasme des simples. Cette année prend place dans le contexte d'une crise généralisée, qui frappe aussi la foi... Cette crise de la foi exprime une crise anthropologique dans laquelle l'homme est abandonné à lui même. Il est seul et confus, objet de forces impalpables... Il faut dépasser cette pauvreté spirituelle de nombre de nos contemporains qui ne perçoivent plus la nécessité de combler l'absence de Dieu dans leur vie. L'Année de la foi doit être pour la communauté chrétienne d'offrir à qui vit dans la nostalgie de Dieu le désir de le retrouver". Pour cela il est nécessaire de "redécouvrir les contenus de la foi, professée, célébrée, vécue et priée... ce programme délicat doit s'appliquer avant tout dans la vie quotidienne des croyant, puis dans la pastorale ordinaire d'une communauté devant retrouver sa nature missionnaire en vue de la nouvelle évangélisation... Il faut donc donner une place importante à la prière et à la messe, source et accomplissement de la vie chrétienne". A cet effet, la Congrégation pour le culte divin a approuvé une messe spéciale pour la nouvelle évangélisation.
Puis Mgr.Fisichella a présenté le logo de l'Année de la foi, une barque sur les flots, dont le mat est une croix. Image de l'Eglise, elle hisse la voile sur laquelle figure le trigramme IHS. Sur le fond, un soleil eucharistique. Quant au site internet, disponible en plusieurs langues ( www.annusfidei.va), il est facilement accessibles depuis toutes les plate-formes électroniques. L'hymne spécial Credo Domine, Adauge Nobis Fidem, est une invocation au Seigneur pour qu'il accroisse notre foi, doublé d'un guide pastoral (Vivre l'Année de la foi), d'abord destiné aux paroisses. De par le monde, les fidèles participant aux cérémonies recevront une reproduction du Christ de la cathédrale de Cefalù, avec au dos la profession de foi. Les rendez-vous principaux auront lieu à Rome en présence du Pape. L'ouverture de l'année sera célébrée le 11 octobre Place St.Pierre, pour l'anniversaire de Vatican II. Cette messe sera concélébrée avec les derniers pères conciliaires, les pères synodaux et les présidents des conférences épiscopales. Le 21 octobre seront canonisés sept martyrs et confesseurs de la foi, le français Jacques Barthieu, le philippin Pedro Calugsod, l'italien Giovanni Battista Piamarta, l'espagnole María del Carmen, l'iroquoise Katheri Tekakwitha, les allemandes Marianne Cope et Anna Schäffer. La traditionnelle cérémonie oecuménique du 25 janvier 2013 à St.Paul hors les Murs aura pour thème la profession commune du Symbole dans le cheminement vers l'unité des chrétiens. Le 28 avril le Pape procédera à des confirmations et le 5 mai sera consacré à la piété populaire et aux confraternités. A la vigile de Pentecôte, le 18 mai, les mouvements ecclésiaux se réuniront Place St.Pierre. Dimanche 2 juin 2013, pour le Corpus Christi, l'adoration eucharistique aura lieu à la même heure dans toutes les cathédrales et églises du monde. Le 16 juin sera réservé au témoignage de l'Evangile de la vie, tandis que le 7 juillet s'achèvera Place St.Pierre le pèlerinage international des séminaristes et novices. Le 29 septembre, anniversaire du Catéchisme, sera consacré aux catéchistes, et le 13 octobre à la présence de Marie dans l'Eglise. L'année sera clôturée par une messe solennelle le 24 novembre. Plusieurs dicastères organiseront des évènements particuliers, et on pourra compter aussi sur des actions culturelles, telle une exposition sur saint Pierre (Castel S.Angelo février - mai 2013) ou un concert (Place St.Pierre 22 juin 2013).
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Face à l'épreuve d'une séparation conjugale
Quand le couple se sépare, Parcours de guérison, de Thierry MAUCOUR, 2012, Artège, 124 pages, 11,50 €
Présentation de l'éditeur
Confronté à l’épreuve d’une séparation conjugale, l’époux chrétien reste souvent assis sur le bord du chemin de sa vie, rongé par l’incompréhension et le rejet d’une réalité qui lui paraît insurmontable. Ce qui semble banal et si fréquent à notre époque devient pour lui tellement singulier. Qui va s’approcher de lui sans jugement ni condamnation ? Qui va l’écouter et l’accompagner? Quel parcours proposer à ce baptisé souvent éloigné de toute pratique religieuse régulière?
Peu d’ouvrages s’attachent à la traversée du désert affectif et spirituel qu’entraîne la rupture de la vie conjugale. Ce livre veut entourer les époux séparés ou divorcés et les aider à cheminer vers une sérénité intérieure nécessaire à toute reconstruction personnelle. Alors, nourris de paix et d’espérance, ils seront à nouveau capables de mieux découvrir combien reste actuelle la grâce du sacrement du mariage qui continue à les unir au conjoint dont ils sont séparés.
L'auteur :
Thierry Maucour, divorcé en 1991 après vingt-et-un ans de mariage, père de 4 enfants, est l’auteur de J’ai choisi de lui rester fidèle. Il a été pendant 5 ans modérateur de la Communion Notre-Dame de l’Alliance, lieu de fraternité et de soutien pour les personnes qui choisissent de rester fidèles au sacrement du mariage.Lien permanent Catégories : Eglise, Famille, Livres - Publications, Société, Témoignages 0 commentaire -
Elargir l'euthanasie ? Pour aider à la réflexion
Dossier d'information et de réflexion - basé sur une sélection d'extraits d'articles de presse de référence - sur l'euthanasie et le suicide assisté, qui sont l'opposé du vrai droit à mourir dans la dignité : le respect et l'accompagnement du malade en fin de vie, sans décès provoqué ni acharnement thérapeutique:
- la vraie question de la souffrance en fin de vie, souvent mal formulée
- les progrès du développement des soins palliatifs depuis la loi Léonetti de 2005
- l'accompagnement de la fin de vie, une priorité à développer
- le principe de précaution, par ailleurs si souvent invoqué dans notre société contemporaine
- les arguments des partisans de l'euthanasie : se donner bonne conscience à moindre coût
- les dérives inquiétantes à l'étranger dans les pays ayant légalisé l'euthanasie et le suicide assisté
- les modalités nécessaires à un débat serein et objectif : éviter les méthodes douteuses des lobbies sur l'opinion publique et médiatique visant à court-circuiter et manipuler le débat parlementaire
- l'exploitation médiatique à des fins partisanes d'affaires parfois indéfendables (Vincent Humbert, Dr Bonnemaison, ...)
- Vidéos - reportages sur des sujets liés à la fin de la vie et à l'euthanasie
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Rio +20 : notre responsabilité commune
Une Déclaration du Président de la COMECE à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD) Rio +20
Notre responsabilité commune pour le monde de demain
Vingt ans après le premier « Sommet de la Terre » qui s’est tenu à Rio de Janeiro en 1992, les Chefs d’Etat et de Gouvernement se rencontrent à nouveau en juin 2012 à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD). D’innombrables personnes attendent que des mesures concrètes soient adoptées lors de cette conférence, afin d’avancer vers un modèle de développement plus équitable et durable. Dans un monde où des millions de personnes n’ont pas un accès à une nourriture suffisante, à l’eau potable, l’énergie, les services de santé et d’éducation et qui est de plus menacé par le changement climatique engendré par le réchauffement global, ces mesures concrètes sont plus urgentes et nécessaires que jamais.
Durabilité | Lors de la conférence de Rio en 1992, le concept de "durabilité" avait été central. Dans une perspective chrétienne, la reconnaissance de la dignité de l’homme est à la base de tout développement durable. La Conférence de Rio en 1992 avait par ailleurs déjà énoncé comme principe de base que l’homme devait être au cœur des réflexions sur le développement durable. Celui-ci a droit à une vie saine, menée en harmonie avec la nature. Considérer la durabilité comme un principe du développement humain intégral vise à parvenir à un équilibre entres les besoins sociaux, économiques et environnementaux tout en prenant en compte les besoins essentiels de la génération actuelle sans pour autant compromettre la vie des générations futures. La durabilité est ainsi appliquée à une solidarité au delà de l’espace et du temps. Les efforts pour mettre en place un cadre pour « une économie verte dans le contexte du développement durable (GESDPE) » et les politiques correspondantes sur lesquels travaille la Conférence actuelle, doivent être jugés à l’aune de leur capacité à répondre aux besoins essentiels de tous les hommes, et particulièrement des pauvres, des marginalisés ainsi que des générations futures.
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Pressant appel pour aider les chrétiens de Syrie
Nous répercutons l'appel de Marc Fromager (président d'Aide à l'Eglise en Détresse - France) :
Chers amis,
C’est aujourd’hui la Journée mondiale du réfugié, évoquée par le Saint-Père lors de l’Angélus de dimanche dernier. Il déplore comme nous la situation de « tant de personnes, spécialement des familles, contraintes à fuir leurs propres terres, menacées par des conflits armés et par de graves formes de violence ».
C’est justement pour aider des familles réfugiées que je vous écris aujourd’hui dans l’urgence. Nous venons de recevoir un appel pressant de l’Église en Syrie, afin de secourir plusieurs centaines de familles de Homs, qui ont dû tout quitter.
La Syrie est plongée dans la violence et le chaos. Et dans ce conflit qui paralyse le pays, ce sont les plus faibles qui souffrent le plus. Embargo économique, inflation, dévaluation abyssale de la monnaie, chômage galopant, destruction, déplacement de population et victimes par milliers… Leur souffrance s’intensifie avec la haine et la misère qui prennent de l’ampleur en l’absence de secours humanitaires.
Les Syriens sont sous le choc : ils ont peur. L’Église de Syrie nous lance un appel. Un appel pour aider 500 familles de réfugiés chrétiens qui ont fui les combats de Homs, et ont trouvé refuge à Marmarita, non loin de la frontière libanaise. L’évêque fait son possible pour mettre des produits alimentaires, logements provisoires et assistance médicale à leur disposition, mais les besoins sont énormes.
Or, tandis que les réfugiés musulmans sont soutenus par des États arabes comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, l’Église représente le seul espoir des réfugiés chrétiens. Au total, environ mille familles attendent une aide extérieure. L’AED s’est engagée à verser 80 000 €. Cette somme peut subvenir aux besoins vitaux de 500 familles pendant six mois.
Dans ce contexte exceptionnel, je vous invite à :- PRIER le Seigneur pour que ce pays déchiré finisse par trouver une issue pacifique, dans le respect de la foi chrétienne,
- FAIRE UN DON qui permettra la survie immédiate de 500 familles chrétiennes réfugiées, et répondre ainsi à l’appel de l’Église de Syrie,
- FAIRE CÉLÉBRER DES MESSES par les prêtres restés à Homs, et les aider à survivre comme nous l’a demandé l’évêque syro-catholique de Homs, Mgr Kassab.
Au nom de ces 500 familles chrétiennes et des prêtres de Homs, je vous remercie de tout cœur, chers amis, de participer, dans la mesure de vos possibilités, à cette œuvre de soutien.
Fraternellement en Christ,
Marc Fromager
Directeur national de l'AEDPS : Pour plus de détails au sujet de ce projet d'urgence d'aide aux 500 familles réfugiés, rendez-vous sur le site de l'AED en cliquant ici
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L'instrument de travail pour le prochain synode sur la nouvelle évangélisation
L'INSTRUMENTUM LABORIS pour le SYNODE DES ÉVÊQUES (XIIIème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE) consacré à LA NOUVELLE ÉVANGÉLISATION POUR LA TRANSMISSION DE LA FOI CHRÉTIENNE a été présenté ce mardi 19 juin.
Ce texte de l’Instrumentum laboris a été inséré sur le site Internet du Vatican et est consultable en cliquant sur le lien suivant: http://www.vatican.va/roman_curia/synod/documents/rc_synod_doc_20120619_instrumentum-xiii_fr.pdf
Voir également, sur Zenit.org : La nouvelle évangélisation, un appel à la joie chrétienne : http://www.zenit.org/article-31186?l=french
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Sur "Benoît et moi"
Nous sommes "en pause" mais nous vous recommandons le site "Benoît et moi" où notre amie veille :
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Message de Benoît XVI au 50e congrès eucharistique international : la messe est le mémorial du Sacrifice de la Croix
Ce dimanche 17 juin, 80.000 personnes ont assisté à la messe de clôture du 50e congrès eucharistique international qui se déroulait à Dublin, dans une Irlande encore fragilisée par la crise des prêtres pédophiles. Le légat pontifical à ce vaste symposium était le Cardinal Ouellet, Préfet de la congrégation romaine des évêques.
Extrait du message de Benoît XVI au Congrès :
(…) Le Congrès se déroule à un moment où l’Église à travers le monde se prépare à célébrer l’Année de la Foi pour marquer le 15èmeanniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement qui lança le plus vaste renouveau du rite romain jamais vu. Se fondant sur une profonde évaluation des sources de la liturgie, le Concile a encouragé la participation pleine et active des fidèles au sacrifice eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul du temps, face aux désirs exprimés par les Pères du Concile au sujet du renouveau liturgique et, à la lumière de l’expérience de l’Église universelle au cours de la période écoulée, il est clair qu’une grande transformation a été opérée, mais aussi que de nombreuses incompréhensions et irrégularités se sont vérifiées. Le renouvellement des formes extérieures, souhaité par les Pères conciliaires, avait pour but de faciliter une pénétration dans la profondeur du mystère. Son véritable objectif était de guider les personnes vers une rencontre personnelle avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie, et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au contact de l’amour du Christ, leur amour des frères et sœurs les uns pour les autres devait aussi grandir. Néanmoins, il n’est pas rare que la révision des formes liturgiques en soit demeurée à un niveau extérieur, et que la « participation active » ait été confondue avec une activité extérieure. C’est pourquoi, il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’un véritable renouveau liturgique. Dans un monde transformé, de plus en plus attaché aux choses matérielles, nous devons apprendre à reconnaître de nouveau la mystérieuse présence du Seigneur ressuscité qui, seul, peut donner largeur et profondeur à notre vie.
L’Eucharistie est le culte de toute l’Église, mais elle requiert aussi le plein engagement de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Elle renferme un appel à être le peuple saint de Dieu, mais également un autre appel à la sainteté personnelle. Elle existe pour être célébrée avec beaucoup de joie et de simplicité, mais aussi avec toute la dignité et la révérence possible. Elle nous invite à nous repentir de nos péchés, mais aussi à pardonner à nos frères et sœurs. Elle nous unit en même temps dans l’Esprit, mais elle nous prescrit aussi, dans le même Esprit, d’annoncer la bonne nouvelle du salut aux autres.
En outre, l’Eucharistie est le mémorial du sacrifice du Christ sur la Croix, son corps et son sang donnés dans la nouvelle et éternelle alliance pour le pardon de nos péchés et la transformation du monde. L’Irlande a été façonnée par la Messe de manière très profonde pendant des siècles et, par sa force et par sa grâce, des générations de moines, de martyrs et de missionnaires ont vécu héroïquement leur foi sur son sol et ont répandu la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu et du pardon bien au-delà de ses rivages. Vous êtes les héritiers d’une Église qui a été un moteur puissant du bien dans le monde, et qui a donné un amour profond et constant du Christ et de sa Bienheureuse Mère à de très nombreuses autres personnes. Vos ancêtres dans l’Église en Irlande savaient comment tendre à la sainteté et à la fidélité dans leurs vies personnelles, comment prêcher la joie qui vient de l’Évangile, comment promouvoir l’importance d’appartenir à l’Église universelle en communion avec le Siège de Pierre, et comment transmettre l’amour de la foi et des vertus chrétiennes aux autres générations. Notre foi catholique, imprégnée d’un sens radical de la présence de Dieu, ravie par la beauté de sa création tout autour de nous, et purifiée par le repentir personnel et par la conscience du pardon de Dieu, est un héritage qui est certainement perfectionné et alimenté lorsqu’il est déposé régulièrement sur l’autel du Seigneur lors du sacrifice de la messe.
La reconnaissance et la joie pour une aussi grande histoire de foi et d’amour ont été récemment ébranlées de façon épouvantable par la révélation des péchés que des prêtres et des personnes consacrées ont commis au détriment de personnes confiées à leurs soins. Au lieu de leur montrer le chemin vers le Christ, vers Dieu, au lieu de leur apporter le témoignage de sa bonté, ils ont abusé de ces personnes et miner la crédibilité du message de l’Église. Comment pouvons-nous expliquer que des personnes qui reçoivent régulièrement le Corps du Christ et confessent leurs péchés dans le Sacrement de la Pénitence aient offensé de cette manière ? Cela reste un mystère. Néanmoins, de toute évidence, leur christianisme n’était plus alimenté de la joyeuse rencontre avec Jésus-Christ : il était devenu simplement une question d’habitude.…
Message à la fin du 50ème Congrès Eucharistique International