Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 2155

  • Des raisons historiques de croire à la Résurrection ?

    IMPRIMER

    Le site "Aleteia" pose la question : "Quelles sont les raisons historiques de croire à la Résurrection ?"

    Parce que l’annonce de la découverte du tombeau vide et des apparitions de Jésus a été faite publiquement moins de deux mois après sa mort, et que beaucoup de gens à Jérusalem auraient eu la possibilité de tout démentir. Parce qu’il est dit que les premiers témoins et les premières messagères de la Résurrection furent des femmes, alors qu’à l’époque de Jésus, le droit juif ne les considérait pas comme des témoins fiables. Et parce que seul un événement historique bouleversant peut avoir amené les apôtres, qui doutent eux-mêmes de cette annonce, à changer totalement d’attitude, jusqu’à mettre leur vie en jeu pour propager la nouvelle.

  • Gustave Thibon (1903-2001) : je suis devenu un agnostique adorateur

    IMPRIMER

    Dépouillé, vidé. Ainsi en va-t-il, un jour entre les jours, pour  « chaque homme en sa nuit » (c’est, sinon le sens, le titre d’un roman de Julien Green).

    Je me souviens d’avoir rendu visite à un vieux médecin liégeois cancéreux, très croyant et devenu silencieux à l’orée du grand passage. Seule, dans sa chambre absolument noire, brûlait une petite lumière rouge, brillant dans la nuit de sa vie comme la lampe du Saint-Sacrement. Peut-être en était-ce une d’ailleurs, je ne sais pas.  

    Tel était aussi  devenu, me semble-t-il, le philosophe Gustave Thibon dans ses vieux jours. Il l’avait d’ailleurs avoué :

    « Dieu a d'abord été pour moi puissance et lois, puis lumière et amour, et enfin absence et nuit. C’est peut-être en cela qu’Il ressemble le plus à Lui-même. Il me devient chaque jour de moins en moins étranger et de plus en plus inconnu : je suis devenu un agnostique adorateur.

    « Ce n’est pas la vertu que Dieu demande, c’est d’être trouvé pauvre. »
    « Je n’aspire pas à éclairer les hommes avec ma lanterne, dit-il, ma seule ambition est de les aider à mieux contempler le Soleil après l’avoir peut-être secrètement poursuivi de ruine en ruine, à travers les éboulements successifs des images et des idées que nous nous faisons de Lui. »

    « II faudrait montrer aux hommes le vrai Dieu — Celui qui, par pudeur et par respect, s’est dépouillé de sa puissance, le Dieu enfant et le Dieu crucifié qui, étant tout amour, s’est fait toute faiblesse, le Dieu qui nous attend en silence et dont nous sommes responsables sur la terre ».

    Je sais bien que l’Église est nécessaire, comme la coupe est nécessaire au vin; je sais bien qu’un Dieu sans Église, c’est le commencement des Églises sans Dieu. La source ne daignant pas se faire connaître elle-même, il faut bien transmettre; et transmettre c’est trahir, tradere c’est tout à la fois la tradition et la trahison.

    Religion d’aujourd’hui; elle a banni l’étroitesse, mais aux dépens de la profondeur : œcuménisme « de grande surface », charité diluée en humanitarisme, la confusion succédant à l’exclusion, un universalisme bâtard au lieu d’un particularisme qui touchait à l’universel par ses racines et qui, si mutilant qu’il fût (« si ton œil te scandalise ... »), s’apparentait plus à la voie étroite de l’Évangile qui mène au pays sans frontière — alors qu’on tourne en rond sur la voie large ouverte aujourd’hui...

    « J’aime notre époque parce qu’elle nous force à choisir entre la puissance de l’homme et la faiblesse de Dieu. Religion nue où l’attente du miracle fait place à l’adoration du mystère » ...

     Gustave Thibon "Ce n’est pas la vertu que Dieu demande, c’est d’être trouvé pauvre ». Le Forum Catholique

  • Le goulag, pour que la mémoire ne s'en perde pas

    IMPRIMER

    A visionner sur KTO, un DOCUMENTAIRE : Goulag, la mémoire enfermée

    Diffusé le 16/01/2012 / Durée 52 mn

     

    Aux confins de la Sibérie, les derniers survivants du Goulag stalinien vivent encore à deux pas des anciens camps où des centaines de milliers de leurs semblables sont morts, de faim, de froid, d'épuisement. Ces rescapés, libérés après la mort de Staline, sont restés à Magadan parce qu'ils n'avaient nulle part où aller. Nulle vie à recommencer. Anna, Olga, Bronislava et Anna racontent, enfin, l'absurdité et la violence des arrestations, les tortures, les camps de travaux forcés, l'arbitraire des gardiens, la barbarie d'un système qui a broyé tant de leurs compagnons d'infortune. Le père Michael, originaire d'Alaska, est venu prier avec elles et recueillir leur parole. Pour que l'Histoire ne se répète pas. Et que personne ne puisse les assassiner une seconde fois en les effaçant de nos mémoires.

  • Mouvances, sensibilités et cetera

    IMPRIMER

    A l’occasion d’une réponse qui devrait être remise « incessamment sous peu » par la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X à Rome, on évoque beaucoup les diverses sensibilités qui traversent l’Eglise. Et cela nous paraît malsain. Comment admettre que, dans la même Eglise, on puisse observer de tels écarts, de telles contradictions. Ici, on cultive une liturgie « à la Grévin » en tenant des discours complètement décalés; là, on célèbre « inventivement », en professant un souverain mépris pour les règles édictées par l’Eglise… Ici, on se réclame de feu Monseigneur X, ou de l’abbé Y, tandis que là, on est fan de tel cardinal ou de tel auteur ecclésiastique à succès.

    Tout cela crée une confusion insupportable où l’on a beaucoup de mal à se situer. Un attelage peut-il supporter que les chevaux qui l’emportent tirent à hue et à dia dans des directions opposées au risque de le démanteler complètement ? Peut-on encore prétendre qu’il s’agit là d’un « sain pluralisme » ou « d’une féconde diversité » ? La coexistence de discours et de pratiques liturgiques manifestant de telles contradictions n’est-elle pas une des causes de la stérilité spirituelle de notre Eglise en Occident (et sans doute ailleurs) ?

    Cette situation a de multiples origines, sans doute, mais l’historien futur sera bien obligé de constater que l’explosion de l’unité de l’Eglise remonte essentiellement à Vatican II et aux interprétations diverses qui en ont été faites. Il ne nous appartient pas de nous prononcer sur le contenu de ce Concile mais on ne peut que constater la cacophonie qui en a résulté. Il serait grand temps que de nouvelles assises se consacrent à la proclamation claire et solennelle des vérités de la foi et de la morale, à l'instauration d'une discipline et d'un rituel commun sauvegardant la substance de la foi, tout en évitant de recourir aux vieilles dentelles et à un langage suranné.

    Saint Paul récusait déjà ces appartenances « partisanes » à Pierre, Jacques ou Paul ; aujourd’hui encore nous n’avons pas à nous réclamer de Marcel, d’André ou de Joseph ; nous nous réclamons du Christ et de l’Eglise et cela devrait suffire.

  • La fermeté d'un évêque

    IMPRIMER

    Dans son message pascal, Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron fait preuve d'une fermeté sans équivoque pour rappeler à ses ouailles les exigences de la foi dans le contexte électoral :

    « Frères, vous qui êtes ressuscités avec le Christ … Tendez vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre » (Co 3, 1-2) : c’est le mot d’ordre de l’apôtre Paul à la Messe du matin de Pâques. Non pas pour nous démobiliser, en cette période tendue de campagne électorale, mais bien pour prendre de la hauteur et saisir les enjeux de ces élections avec plus de profondeur. Abreuvés de messages, souvent contradictoires, et saturés de sondages, comment se faire une opinion libre et sereine ? L’inquiétude gagne le peuple français, les impasses économiques et sociales s’imposent à tous, des lobbies s’activent, des candidats s’affrontent : où trouverons-nous le recul nécessaire ?

    C’est dans la prière et l’écoute attentive de la Parole de Dieu qu’il nous faut résolument nous tenir : « C’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu » (Co 3, 2). « L’action déborde de la prière », disait Marthe Robin : à cette étape de notre histoire, comment discerner le grand dessein d’amour de Dieu sur nous et comment travailler à sa réalisation concrète dans le monde d’aujourd’hui ? C’est là la vraie question qui nous préoccupe en ces temps de réflexion et de participation par le vote à la vie politique de notre pays. Sans doute la foi est d’abord une rencontre avec le Dieu vivant, mais elle est aussi une force purificatrice pour la raison elle-même, appelée à discerner et à commander l’agir. « Bien sûr, le chrétien qui prie ne prétend pas changer les plans de Dieu ni corriger ce que Dieu a prévu. Il cherche plutôt à rencontrer le Père de Jésus Christ, lui demandant d’être présent en lui et dans son action par le secours de son Esprit » (Benoît XVI).

    Lire la suite

  • Martin Ier, un pape martyrisé au 7e siècle

    IMPRIMER

    Fêté aujourd'hui, Martin Ier a été maltraité, outragé et martyrisé pour avoir défendu la foi de l'Eglise.

    13 avril, Saint Martin, pape et martyr (Missel.free.fr)

    Fils de Fabrice, pieux et riche patricien de Toddi (Toscane), Martin « reçut du ciel la beauté et un esprit si vif et si pénétrant, qu’il surpassa bientôt, soit dans les humanités, soit dans la rhétorique et la philosophie, les maîtres qu’on lui donnait pour l’instruire. » Diacre de l'Eglise romaine, Martin fut aprocrisiaire de la cour romaine à Constantinople.

    A cette époque, les rapports entre Rome et Constantinople étaient fortement affectées par les développements du monothélisme et l’hostilité des Eglises orientales envers le patriarcat de Constantinople, exigeaient une parfaite maîtrise des concepts et des rapports de forces en Orient. La doctrine hérétique du momothélisme prétendait qu’il n’y aurait eu dans le Christ qu’une seule volonté, la volonté divine. Mis en avant au début du VII° siècle par le patriarche Sergius de Constantinople dans l’espoir de ramener à l’unité les monophysites qui affirmait qu’il n’y aurait eu dans le Christ qu’une seule nature. En 642, le clergé romain avait élu pape Théodore, fils d’un patriarche de Jérusalem, rompu aux discussions théologiques orientales et parfaitement hellénophone qui avait une parfaite maîtrise des concepts et des rapports de forces en Orient. A cette époque, le patriarche Pyrrhus venait d'être déposé au profit de Paul, instigateur d'un édit (Typos) par lequel l'empereur Constant II interdisait toute discussion théologique afin de ne pas compromettre l'unité de l'Empire (648).

    Lire la suite

  • Rome et la FSSPX : maintenant ou jamais ?

    IMPRIMER

    Selon le journal « La Croix » :

    La réponse de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), séparée de Rome depuis 1988, serait imminente. À l’issue de deux années de dialogue théologique, le Saint-Siège avait proposé le 14 septembre, à la Fraternité, séparée de Rome depuis 1988, un Préambule doctrinal impliquant l’acceptation « des principes doctrinaux et des critères d’interprétation de la doctrine catholique nécessaires pour garantir la fidélité au Magistère de l’Église »,  en vue de son retour dans la pleine communion.

    La FSSPX a donné une première réponse, jugée par Rome insuffisante : lors d’ une rencontre au Vatican le 16 mars, le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a invité Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité, à « bien vouloir clarifier sa position ».  

    Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de Presse du Saint-Siège a alors précisé que « la  réponse de Mgr Fellay est attendue d’ici à environ un mois »,  c’est-à-dire ce 16 avril. 

    Interrogé jeudi 12 avril par La Croix,  l’abbé Alain Lorans, porte-parole de la FSSPX, a répondu que « Mgr Fellay ne communiquera pas sur ce sujet  (NDLR la lettre envoyée à Rome) avant que ne soit connue la réponse du Saint-Siège »,  laissant à Rome la responsabilité de la publication de la décision finale.

    Lire la suite

  • L’Eglise est-elle victime d’un journalisme mal intentionné ?

    IMPRIMER

    Telle est la question posée par Radio Vatican, suite à l'émission passée sur France 3, le 2 avril dernier intitulée "la guerre perdue du Vatican" à laquelle nous avons déjà consacré l'une ou l'autre note sur ce blog.

    "Le 2 avril, au début de la Semaine Sainte, France Télévisions diffusait un documentaire au titre provocateur : « La guerre perdue du Vatican », du français Patrick Benquet. Après un an et demi d’enquête sur la réception du Concile Vatican II, le réalisateur conclut que le Concile et toutes les espérances qu’il a suscitées ont abouti à un lamentable échec ; le renouveau aurait dégénéré en « guerre fratricide » entre « progressistes » et « conservateurs », et ces derniers seraient sur le point d’en sortir vainqueurs. Et de brosser le portrait d’une Eglise engoncée dans son immobilisme, incapable de se réformer, réactionnaire, percluse de scandales et de faiblesses. Bref, une Eglise au bord de l’abime. Pour Jérôme Anciberro, rédacteur en chef de Témoignage chrétien, toutefois, la France n’a pas l’exclusivité des attaques contre l’Eglise. Il est interrogé par Manuella Affejee RealAudioMP3"

    Dans une lettre ouverte, Mgr Hippolyte Simon, vice-président de la Conférence des évêques de France a dénoncé cette parfaite leçon de désinformation, un journalisme sinon mal intentionné du moins terriblement partial aboutissant à une caricature.

    Mais alors comment l’Église peut-elle répondre de manière juste à tout cela ?
    Manuella Affejee a interrogé l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles responsable des questions politiques, de bioéthique et d'éthique sociale RealAudioMP3"

  • Des nouvelles alarmantes du Mali, du Soudan et du Nigeria

    IMPRIMER

    ...à consulter sur le site de l'Agence Fides :

    ... et sur "Portes ouvertes" :

  • Grand concert du Choeur universitaire de Liège

    IMPRIMER

    logoweb.jpgEglise Saint-Jacques, Liège

    samedi 28 avril 2012 à 20 h

    Grand Concert du Choeur Universitaire de Liège 

     "COURONNEMENTS" 

    La Messe du Couronnement de WA Mozart,

    3 Coronation Anthems de G.F. Handel 

    «Un concert original et jubilatoire, où chœur, musiciens, solistes et Grandes Orgues rencontrent dans un dialogue surprenant un saxophone aux couleurs sonores chaleureuses et, fait exceptionnel, Handel et Mozart en personne. “Quand Handel rencontre Mozart » ou quand le jeu des voix et de la musique suscite les propos insolites de deux Grands Maîtres.  

    avec Céline Vieslet, soprano - Laura Balidemaj, alto - Steve Laird, ténor - Pierre Luc Tremblay, basse - l’Ensemble Tempus Musicale 

    Joelle Sauvenière aux Grandes-Orgues 

    Rhonny Ventat, saxophone 

    Richard Faymonville, Jean-Philippe Renaud, récitants 

    sous la direction de Patrick Wilwerth 

    réservations : 17 et 22€

    choeur@ulg.ac.be

    0498/42.34.17

     

    Vendredi 20 avril 2012 - 20h 

    Salle Académique de l’Université de Liège, place du 20 Aout. 

    CONFERENCE

    par Jean-Marc ONKELINX, musicologue

    La Messe du Couronnement” de Mozart

    “Hymnes du Couronnement” de Handel. 

    PAF : 5 € - pas de réservation

  • Jamel Debbouze: entre deux religions et deux cultures

    IMPRIMER

    Lu sur le site de “La Vie” ( extraits):

    Le comédien, à l’affiche du film Sur la piste du Marsupilami d’Alain Chabat, se livre sans tabous après les événements de Toulouse et revient sur son parcours.

    Il arrive vêtu avec une élégance toute classique, veste bleu marine, chemise bleu ciel. S’excuse de son – léger – retard et de ses lunettes de soleil. Mais il est "en quatre épi­sodes". Comprenez, lui qui ne boit jamais d’alcool, peine à émerger après le verre de gin tonic pris la veille pour célébrer l’avant-première du film Sur la piste du Marsupilami, comédie signée de son ami Alain Chabat, où il tient la vedette. Mais c’est – quelques jours après le drame de Toulouse – un Jamel grave qui se confie à La Vie. 

    Lire la suite

  • 312-313 : une bataille et un édit décisifs pour la Chrétienté

    IMPRIMER

    Le Comité Pontifical des Sciences historiques

    organise actuellement en collaboration avec la Bibliothèque Apostolique Vaticane, le Conseil national des recherches italien (CNR), l’Institut Patristique Augustinianum de Rome, la Commission Pontificale d’Archéologie Sacrée, la Bibliothèque Ambrosienne de Milan, l’Université Catholique du Sacré-Coeur de Milan et l’Université publique de Milan – des activités et manifestations culturelles à l’occasion des 1700 ans de la Bataille du Pont Milvius (312-2012) et de l’Edit de Milan (313-2013) :

    • 1. à Rome, du 18 au 21 avril 2012, un Congrès historique international.
    • 2. à Milan, en 2013, un Congrès historique international et manifestations oecuméniques.
    • 3. des conférences magistrales et séminaires d’approfondissement à Rome et à Milan.

    Le Comité Scientifique : Rme P. Prof. Bernard Ardura. O. Praem, Prof. Don Cosimo Semeraro, Mgr Cesare Pasini, Mgr Franco Buzzi, R.P. Prof. Norman Tanner SJ, S. E. Mgr. Enrico dal Covolo SDB, R.P. Prof. Angelo Di Berardino OSA, M. le Chanoine Don Federico Gallo, Mgr Prof. Francesco Braschi, Prof. Roberto de Mattei, Prof. Giorgio Bonamente, Prof. Luigi Pizzolato, Prof. Giuseppe Visonà, Prof. Isabella Gualandri, Prof. Pierangelo Catalano, Prof. Fabrizio Bisconti.

    Les conférences : ici