La lettre apostolique "Porta fidei" (La porte de la foi), officialisant l'année de la foi 2012-2013 cinquant ans après Vatican II suscite ce commentaire intitulé "Benoît XVI est-il trop catholique?" sous la plume de Jean-Marie Guénois. Saluons au passage l'honnêteté de ce journaliste qui constitue une heureuse exception au milieu d'un chorus médiatique désolant.
extrait :
"L'Eglise va certes fêter l'an prochain les cinquante ans de l'ouverture de ce Concile. Cette "année de la foi" s'articule d'ailleurs totalement avec cet anniversaire.
Mais quand Benoît XVI invite à se référer au Concile Vatican II il insiste une nouvelle fois sur une "juste herméneutique". C'est à dire sur une "juste" interprétation des textes. Son insistance, dans la même lettre, sur la redécouverte du catéchisme de l'Eglise catholique l'indique aussi.
Bref, le "programme" de ce Pape est plus que jamais "catholique" !
Quand il parle du Concile Vatican II ce n'est pas comme beaucoup l'entendent : selon "l'esprit du Concile" (ouverture au monde et remise en cause du catholicisme pour davantage de christianisme) mais précisément selon une vision globale du Concile Vatican II, liée à la tradition de l'Eglise bi-millénaire.
Donc une vision "très catholique". Et qui sera toujours "trop catholique" pour certains qui considèrent cette politique constante du pontificat comme un retour en arrière."
Le Pape Benoît XVI a conclu dimanche par une messe à Saint-Pierre de Rome une importante rencontre mondiale consacrée à
Guy Duplat, un ex du « Soir » passé à sa consoeur « La Libre » a eu ce week-end un coup de cœur pour la pensée « humaniste » de Christian de Duve, professeur émérite (94 ans) de biochimie à l’Ucl.
C’est le titre d’un article dans « La Libre Belgique » de ce jour qui nous explique, entre autres que « 28% des écoles proposent encore du latin. Seul un élève sur cinq en fait. Une langue ancienne qui divise et continue de susciter le débat (…). Selon un comptage annuel réalisé par le cabinet de la ministre Simonet (CDH), au 15 janvier dernier, à peine une école sur quatre (28 %) en Communauté française organise le cours de latin aux deuxième et troisième degrés de l’enseignement secondaire. Dans lesquelles à peine 20 % des élèves optent pour la langue de Cicéron comme option de base. C’est relativement peu. Quoi qu’il en soit, le latin est toujours là, il divise et continue de nourrir le débat(…).