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  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) : Fête de l’Épiphanie, le samedi 6 janvier 2024 à 17h00

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  • En hommage à Benoît XVI, docteur de la foi, pour le premier anniversaire de sa mort

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    Du Père Jean-Gabriel, ocd, prieur du couvent des Carmes de Toulouse, sur le site de la Nef :

    Benoît XVI, docteur de la foi

    Le pape Benoît XVI nous a quittés il y a un an, le 31 décembre 2022. Petit hommage pour le premier anniversaire de sa mort.

    « Dieu est le véritable Père de sa créature. Ce Dieu est la vie, et la mort est donc la contradiction totale de la réalité de Dieu. Dieu ne veut pas son contraire. […] C’est pourquoi Dieu cherche la vie de sa créature, non pas la punition, mais la vie au sens plein : la communication, l’amour, l’épanouissement de l’être, la participation à la joie de la vie et à la grâce d’exister » (Le Ressuscité, DDB, 1986, p. 50). Ces propos du Cardinal Ratzinger, tirés de la retraite de Carême qu’il avait prêchée au Vatican en 1985 devant Jean-Paul II, constituent une sorte de préambule à l’enseignement que prodigua toute sa vie durant cet éminent théologien dont nous avons fêté le 31 décembre le premier anniversaire de la mort. C’est que celui qui devint pape le 19 avril 2005 sous le nom de Benoît XVI ne cessa d’affirmer – tant dans son enseignement universitaire que dans son magistère pétrinien – le primat de l’Amour de Dieu. Un Dieu créateur et rédempteur fidèle à la promesse de son Alliance avec l’homme qu’Il n’abandonne jamais en dépit de son péché, à qui Il veut communiquer Sa Vie pour le faire participer à Sa joie. La théologie du pape Benoît XVI est donc extrêmement joyeuse parce qu’elle s’enracine dans cette vertu d’Espérance dont il fera le thème principal de son encyclique Spe Salvi, du 30 novembre 2007. Une encyclique qu’il faudrait lire avec deux autres de ses textes magistériels : Deus Caritas est, sa première encyclique, qui porte sur le thème de la Charité divine, et celle que le pape François valida après la renonciation de son prédécesseur, mais dont celui-ci est l’auteur, à l’exception du dernier chapitre : Lumen fidei, l’encyclique tant attendue de Benoît XVI sur la vertu de la Foi.

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  • Note de Mgr Marc Aillet à propos de la déclaration Fiducia supplicans

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    Du site du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron :

    Note de Mgr Marc Aillet à propos de la déclaration Fiducia supplicans

    29 décembre 2023

    « Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) vient de publier, le 18 décembre 2023, avec l’approbation du Pape François, la Déclaration Fiducia Supplicans « sur la signification pastorale des bénédictions ».

    Saluée comme une victoire par le monde laïque, et en particulier par les lobbies LGBT qui y voient enfin une reconnaissance par l’Eglise des relations homosexuelles malgré les multiples restrictions rappelées par le document romain, elle fait l’objet d’une désapprobation publique inédite de la part de conférences épiscopales entières, en particulier d’Afrique et d’Europe de l’Est, ainsi que d’évêques de tous les continents. En outre, de nombreux fidèles, y compris des recommençants, et nombre de prêtres, qui font face, dans une société en perte de repères, à des situations pastorales complexes, en faisant preuve d’autant de fidélité à l’enseignement du Magistère que de charité pastorale, expriment leur trouble et leur incompréhension.

    Interpellé par ces réactions et après avoir pris le temps de la réflexion, je souhaite adresser, comme évêque, aux prêtres et aux fidèles de mon diocèse, une note en vue des les aider à accueillir cette déclaration dans un esprit de communion avec le Saint-Siège apostolique, en donnant quelques clés de compréhension, tout en interrogeant respectueusement certains points de la déclaration susceptibles de clarification. Enfin, je voudrais inviter les prêtres de mon diocèse à la prudence, vertu par excellence du discernement. J’ai conscience que cette note est dense, mais il me semble important de traiter la question avec suffisamment de hauteur théologique et pastorale.

    Une doctrine inchangée sur le mariage

    Fiducia supplicans commence par rappeler que l’enseignement de l’Eglise sur le mariage, comme union stable, exclusive et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération de nouvelles vies, reste ferme et inchangée (n. 4). C’est la raison pour laquelle, insiste le texte, il est impossible de donner une bénédiction liturgique ou rituelle à des couples en situation irrégulière ou de même sexe, ce qui risquerait d’induire une grave confusion entre le mariage et les unions de fait (n. 5). Il est ainsi précisé que c’est la raison pour laquelle l’ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans une réponse ad dubium, le 22 février 2021, avait conclu à l’impossibilité de donner une bénédiction aux « couples » de même sexe.

    Distinction entre les bénédictions liturgiques et les bénédictions pastorales

    Il est proposé ensuite tout un parcours biblique pour fonder la distinction entre les bénédictions liturgiques (n. 10) et les bénédictions que l’on qualifiera de pastorales, en vue d’éclairer la possibilité d’une bénédiction accordée à une personne qui, quelle que soit sa condition de pécheur, peut la demander à un prêtre, hors contexte liturgique ou rituel, pour manifester sa confiance en Dieu et sa demande d’aide afin de « mieux vivre » et de mieux ajuster sa vie à la volonté de Dieu (n. 20). Cela fait d’ailleurs partie d’une pratique pastorale élémentaire et bimillénaire de l’Eglise, en particulier dans le cadre de la dévotion populaire (n. 23-24), où il ne s’agit jamais d’exercer un contrôle sur l’amour inconditionnel de Dieu envers tous ni d’exiger un certificat de moralité, étant entendu qu’il s’agit ici d’un sacramental, qui n’agit pas comme un sacrement ex opere operato, mais dont l’efficacité de grâce dépend des bonnes dispositions de celui qui la demande et la reçoit. Jusqu’ici, le texte n’apporte rien de nouveau à l’enseignement ordinaire de l’Eglise, en ces matières.

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  • Sans prendre de gants, comment François efface l'héritage théologique de Benoît XVI

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    De sur le site du Figaro :

    Comment François efface l’héritage théologique de Benoît XVI depuis son décès

    30 décembre 2023

    ENQUÊTE - Depuis la mort du pape émérite il y a un an, son successeur impose sa vision de l’Église, sans prendre de gants.

    Le 13 mars 2013, jour de l’élection de François, la succession de Benoît XVI était actée. Le 31 décembre 2022, jour de la mort du pape émérite, sa succession était totalement accomplie. Non que l’épanouissement du pontificat de François ait été empêché par la cohabitation entre les «deux papes» mais une série de décisions drastiques prises par François depuis l’enterrement de son prédécesseur, donnent l’impression que le pontife argentin, aujourd’hui âgé de 87 ans, presse le pas pour imprimer encore plus profondément sa marque.

    Comme si la mort de Benoît XVI avait libéré son successeur d’un poids qui l’empêchait d’aller jusqu’au bout de ses réformes dont la plus durable serait une nouvelle approche de la doctrine catholique.

    «Un docteur au sein de l’Eglise»

    Dieu sait que le pontificat de Benoît XVI (2005-2013) fut précisément caractérisé par la clarté de la doctrine. Dans le quotidien Il Giornale de ce vendredi, un important cardinal italien, ancien numéro trois du pape allemand, souhaite à ce titre que ce théologien devienne…

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  • La Sainte Famille du Seigneur, modèle de toutes les familles

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    Du Frère Jean-Régis Domini sur le site de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

    Sainte Famille du Seigneur, modèle de toutes les familles

     

    Cette fête de la Sainte Famille, modèle de toutes les familles, est l’occasion de réaffirmer la vérité sur la beauté et la grandeur du plan divin sur la famille. 

    Nous ne pouvons pas ignorer les difficultés que bien des familles et des couples rencontrent en ce moment. Tant de divorces ne seraient-ils pas la conséquence du rejet de Dieu dans nos sociétés occidentales et le fruit de l’exaltation de l’impureté et de l’égoïsme dans nos sociétés postmodernes ?

    Face au nombre croissant de familles divisées et dites recomposées, certains poussent à faire admettre, même au sein de l’Eglise, qu’il n’y a pas qu’un seul modèle de famille mais qu’il existe plusieurs modèles de familles. Le mariage ne serait vu que comme un idéal presque impossible à atteindre. Cependant, le plan de Dieu sur la famille ne peut changer car c’est un plan divin et éternel.

    Il est important de rappeler qu’il n’existe pas plusieurs modèles de familles, mais un seul modèle : la famille, née du mariage entre un homme et une femme en vue de la procréation des enfants, appelés à devenir les enfants de Dieu et à faire partie de la Famille de Dieu. Les lois du mariage données à la création valent pour les familles d’aujourd’hui et vaudront pour les familles de demain. Dieu veut la famille comme intime communauté de vie et d’amour. Le lien, qui par le mariage unit l’époux et l’épouse, est un lien indestructible. Aucune autorité ne peut dissoudre ce lien, car ce que Dieu a uni dans le mariage l’homme ne peut pas le désunir. Les époux sont appelés à devenir les collaborateurs de Dieu dans le don de la vie, ils sont procréateurs. Leur famille est sanctuaire de la vie et ce sanctuaire est sacré. La famille a mission d’accueillir, d’aimer, de protéger toute vie de sa conception à son terme naturel. La famille est aussi une petite église domestique, qui éduque les enfants à la Foi. Elle est la première école de la sainteté et, pourrions-nous dire, le premier séminaire des vocations sacerdotales et religieuses. Voila ce qui était important de rappeler en ce jour. (...)

    La sainte Famille est tout d’abord modèle de prière et de recueillement, foyer d’amour silencieux et priant qui conduit à une union intime, intense et étroite avec Dieu. La Sainte Famille à Bethleem puis à Nazareth est le foyer où grandit le Fils du Dieu vivant dans le recueillement, l’affection, la tendresse, affection et tendresse animées par l’énergie du bel amour qu’est la vertu de chasteté et de pureté. C’est donc un amour parfait, pur et sincère qui les unit. Entre la Vierge Marie, l’Immaculée, et saint Joseph, son époux très chaste, il n’y a pas d’amour plus véritable, tout entier à Dieu, tout donnés l’un à l’autre. Chacun sert l’autre avec amour, un seul cœur les anime et les unit. Cette unité tiendra toujours même dans l’exil et dans l’épreuve : unis dans les joies et les douleurs de la simple vie quotidienne. Pensons à la pauvreté de la crèche en plein hiver. La sainte Famille a connu aussi la terrible épreuve de l’exil dans un pays étranger et païen, sans connaissance ni famille, sans lieu de culte pour se réunir et prier ensemble. A Nazareth, la maison, où ils vivent discrètement, est pauvre et simple. Soulignons qu’elle est pauvre mais pas misérable. Jésus, la Vierge Marie et le bon saint Joseph nous donnent le modèle d’une vie donnée dans la charité, exemple de don désintéressé. Méditons sur les trente ans de la vie cachée de Jésus : quel exemple d’effacement, de détachement et d’humilité dans l’amour et la simplicité. Entre Jésus, le Fils de Dieu, et le bon saint Joseph, son saint protecteur, en leur cœur unis, il n’y a pas de plus grande confiance. Que la contemplation de la sainte Famille nous donne force et courage en ce temps de déconstruction de la famille. N’oublions pas la prophétie de Saint Jean-Paul II, le pape de la Famille : le troisième millénaire serait le millénaire des Familles. Sainte Famille de Nazareth, miroir sans ombre de la Trinité Sainte, modèle très pur de toutes les familles, bénissez et protégez toutes nos familles. Ô sainte Famille de Nazareth, que brûlent nos foyers au feu de votre amour !

  • Prière à la Sainte Famille

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    O Jésus très aimant, qui,
    par vos ineffables vertus 
    et exemples de vie domestique, 
    avez consacré la Famille choisie 
    pour vous sur la terre, 
    jetez un regard de miséricorde 
    sur notre famille, qui, 
    prosternée à vox pieds, 
    vous supplie de lui être propice.

    Souvenez-vous que cette maison 
    vous appartient, comme 
    s'étant vouée et consacrée à vous 
    pour vous honorer d'un culte particulier. 
    Protégez-la dans votre bonté, 
    délivrez-la des périls, 
    venez à son aide dans les nécessités, 
    accordez-lui la force de persévérer 
    toujours dans l'imitation de votre sainte Famille, 
    afin que, fidèlement attachée à votre amour 
    tout le temps de sa vie mortelle, 
    elle puisse enfin chanter 
    vos éternelles louanges dans les cieux.

    O Marie, très douce Mère, 
    nous implorons votre protection, 
    bien persuadés que votre divin 
    et unique Fils exaucera vos prières.

    Et vous aussi, 
    très glorieux Patriarche saint Joseph, 
    accordez-nous l'appui de votre puissant patronage, 
    et remettez nos voeux entre les mains de Marie, 
    afin qu'elle les présente à Jésus-Christ.

    Jésus, Marie, Joseph, 
    éclairez-nous, 
    secourez-nous, 
    sauvez-nous.

    Amen.

     

    http://www.prier.be/textes/PR0277.HTM

  • La Sainte Famille

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    Sainte-Famille-02.jpgHomélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    « Beaucoup de personnes se demandent : pourquoi la famille est-elle aussi importante ? Pourquoi l'Église insiste-t-elle tant sur le thème du mariage et de la famille ? La raison est simple, même si tous ne parviennent pas à le comprendre : de la famille dépend le destin de l'homme, son bonheur, la capacité de donner un sens à son existence. Le destin de l'homme dépend de celui de la famille et c'est pour cette raison que je ne me lasse jamais d'affirmer que l'avenir de l'humanité est étroitement lié à celui de la famille » (Jean-Paul II). 

    Depuis ses origines, l'histoire de l'homme est substantiellement une histoire d'amour ; car « Dieu a créé l’homme à son image » (Gn 1, 27), et malgré les défigurations que le péché lui a fait subir, cette image demeure toujours vivante au fond de chacun de nous. Or la famille est le premier lieu où se vit l’amour, où il manifeste sa mystérieuse fécondité, où il se transmet et s’apprend. 

    Le Fils de Dieu lui-même a voulu initier sa course au sein d’une famille. La Providence aurait pu choisir d’autres circonstances pour accomplir le mystère de la Rédemption ; mais elle a voulu honorer en tout premier lieu la famille domestique de sa visite, pour signifier à toutes les générations sa suréminente dignité, comme fondement de la « famille de Dieu » (Ep 2, 19) et de toute société humaine.

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  • Dimanche de la Sainte-Famille : prier pour toutes les familles du monde

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    Épinglé sur False icons, truly cacodox, heterodox, heretical, blasphemous  and ugly vistas

    FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE

    BENOÎT XVI lors de l'ANGÉLUS, Place Saint-Pierre, dimanche 30 décembre 2012 

    Chers frères et sœurs,

    C’est aujourd’hui la fête de la Sainte Famille de Nazareth. Dans la liturgie, le passage de l’Évangile de Luc nous présente la Vierge Marie et saint Joseph qui, fidèles à la tradition, montent à Jérusalem pour la Pâque accompagnés de Jésus âgé de douze ans. La première fois que Jésus était entré dans le Temple du Seigneur avait été quarante jours après sa naissance, quand ses parents avaient offert pour lui « un couple de tourterelles ou deux petites colombes » (Lc 2, 24), c’est-à-dire le sacrifice des pauvres. « Luc, dont l’Évangile tout entier est empreint d’une théologie des pauvres et de la pauvreté, nous fait comprendre... que la famille de Jésus était comptée parmi les pauvres d’Israël ; il nous fait entendre que c’était justement parmi eux que pouvait mûrir l’accomplissement de la promesse » (L’enfance de Jésus, p. 117). Aujourd’hui, Jésus est de nouveau dans le Temple, mais cette fois il joue un rôle différent, qui le concerne en première personne. Il accomplit, avec Marie et Joseph, le pèlerinage à Jérusalem selon ce que prescrit la Loi (cf. Ex 23, 17 ; 34, 23sq.), même s’il n’avait pas encore atteint l’âge de treize ans : un signe de la profonde religiosité de la Sainte Famille. Mais quand ses parents repartent pour Nazareth, il se passe quelque chose d’inattendu : sans rien dire, Il reste dans la ville. Pendant trois jours Marie et Joseph le cherchent et le retrouvent dans le Temple, s’entretenant avec les maîtres de la Loi (cf. Lc 2, 46-47) ; et quand ils lui demandent des explications, Jésus répond qu’ils ne doivent pas s’étonner, car sa place est là, sa maison est là, auprès du Père, qui est Dieu (cf. L’enfance de Jésus). « Il professe — écrit Origène — qu’il est dans le Temple de son Père, ce Père qu’il nous a révélé et dont il a dit être le Fils » (Homélie sur l’Évangile de Luc, 18, 5).

    La préoccupation de Marie et de Joseph pour Jésus est la même que celle de chaque parent qui éduque un enfant, qui l’introduit dans la vie et dans la compréhension de la réalité. Aujourd’hui, il est donc de notre devoir d’élever une prière spéciale au Seigneur pour toutes les familles du monde. En imitant la Sainte Famille de Nazareth, que les parents se préoccupent sérieusement de la croissance et de l’éducation de leurs enfants, afin qu’ils mûrissent comme des hommes responsables et d’honnêtes citoyens, sans jamais oublier que la foi est un don précieux qu’il faut alimenter chez ses propres enfants, également à travers l’exemple personnel. Dans le même temps, prions pour que chaque enfant soit accueilli comme don de Dieu, soit soutenu par l’amour de son père et de sa mère, pour pouvoir grandir comme le Seigneur Jésus « en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes » (Lc 2, 52). Que l’amour, la fidélité et le dévouement de Marie et Joseph soient un exemple pour tous les époux chrétiens, qui ne sont pas les amis ou les maîtres de la vie de leurs enfants, mais les gardiens de ce don incomparable de Dieu.

    Que le silence de Joseph, homme juste (cf. Mt 1, 19), et l’exemple de Marie, qui gardait chaque chose dans son cœur (cf. Lc 2, 51), nous fassent entrer dans le mystère plein de foi et d’humanité de la Sainte Famille. Je souhaite à toutes les familles chrétiennes de vivre en présence de Dieu avec le même amour et avec la même joie que la famille de Jésus, Marie et Joseph.

  • 4 prêtres enlevés en deux jours par la dictature au Nicaragua

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    D'Andrés Henríquez sur aciprensa :

    4 prêtres enlevés en deux jours par la dictature au Nicaragua

    29 décembre 2023

    Quatre prêtres ont été enlevés en seulement deux jours au Nicaragua. Entre le 28 et le 29 décembre, le régime sandiniste, dirigé par Daniel Ortega, a enlevé les prêtres, dont on ne sait toujours pas où ils se trouvent.

    Le 28 décembre, l'évêque auxiliaire de Managua, Mgr Silvio José Báez, a dénoncé sur le réseau social X (anciennement Twitter) l'enlèvement de trois de ces prêtres.

    Il s'agit du père Carlos Avilés, vicaire général de l'archidiocèse de Managua, du père Héctor Treminio, curé de l'église Santo Cristo de Esquipulas, dans le même archidiocèse, et du père Fernando Calero, curé de Nuestra Señora de Fátima Rancho Grande, dans le diocèse de Matagalpa.

    Mgr Báez, qui est en exil aux États-Unis en raison des persécutions de la dictature Ortega, a déclaré : "Je suis scandalisé par l'enlèvement injuste de trois prêtres bien-aimés de Managua par la dictature sandiniste criminelle".

    Le 29 décembre, la presse nicaraguayenne et l'avocate Martha Patricia Molina ont dénoncé l'enlèvement d'un autre prêtre, le père Marcos Diaz Prado, vicaire de l'église Santo Tomás Apóstol del Puerto de Corinto, dans le diocèse de León.

    Isidoro del Carmen Mora Ortega, évêque du diocèse de Siuna, a également été enlevé et emprisonné à la mi-décembre. En outre, deux séminaristes ont été enlevés en même temps que l'évêque Mora, et aucune autre information n'est disponible à leur sujet. Oscar Escoto, vicaire général du diocèse de Matagalpa, a également été enlevé pendant quelques heures.

    Un autre prêtre, le père Jader Guido, a été enlevé le 24 décembre, puis relâché.

    La persécution de l'Église catholique par le régime de Daniel Ortega et de son épouse et vice-présidente, Rosario Murillo, s'est intensifiée au cours des derniers mois. Le cas le plus emblématique est celui de Mgr Rolando Álvarez, évêque du diocèse de Matagalpa, enlevé et emprisonné en août 2022 et condamné en février de cette année à plus de 26 ans de prison pour "trahison".

    2023 : L'année des "nouvelles attaques" contre l'Église catholique au Nicaragua

    Le 28 décembre, M. Molina, également auteur de l'étude "Nicaragua : une Église persécutée", a déclaré à ACI Prensa que les personnes enlevées "sont des prêtres qui ont une longue vie pastorale et qui sont très aimés par les laïcs". Il a également déclaré que la dictature sandiniste les avait enlevés "sans raison, sans mandat d'arrêt et dans des véhicules privés appartenant à des paramilitaires".

    Outre les cas de disparitions forcées, 177 religieux ont été directement empêchés d'exercer leur ministère pastoral, ce qui les a contraints à l'exil.

    Molina a rappelé que le pape François s'est exprimé à plusieurs reprises sur la grave crise que traverse l'Église catholique au Nicaragua depuis avril 2018. Cette année, le Saint-Père a comparé le régime sandiniste aux dictatures "grossières" du début du XXe siècle. Il a également qualifié Daniel Ortega de personne souffrant d'un "déséquilibre".

    Le chercheur nicaraguayen a assuré que "le Saint-Siège poursuit ses négociations avec la dictature, mais ce qui se passe, c'est que la famille Ortega-Murillo veut avoir un contrôle absolu sur la nomination des évêques ou des cardinaux".

    Andrés Henríquez est un écrivain vénézuélien spécialisé dans la religion et la politique. Plus de 5 ans d'expérience dans les médias bilingues. Membre de la Fédération Regnum Christi.

  • Bénédiction des couples homosexuels : pourquoi des évêques africains contestent-ils la décision du pape ?

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    TV5 Monde : LE 28 DÉC. 2023 À 10H58 (TU)  Par Juliette Ossola :

    Depuis l'autorisation de la bénédiction des couples de même sexe par le Vatican, de vives réactions se sont faites entendre sur le continent. Plusieurs évêques africains ont contesté cette déclaration, et certains refusent de bénir ces couples. Ces réactions s'expliquent à la fois par le contenu du texte, dans un continent dans lequel l'homosexualité reste encore majoritairement pénalisée ou mal perçue, mais aussi par la manière dont le Vatican a pris cette décision. Analyse : "Il n’y a aucune possibilité dans l’Église de bénir les unions et activités homosexuelles. Cela irait à l’encontre de la loi de Dieu, de l’enseignement de l’Église, des lois de notre nation et des sensibilités culturelles de notre peuple". Le ton du communiqué du 20 décembre de la Conférence épiscopale du Nigeria est direct. Du Nigeria à Kinshasa, nombreux sont les prélats africains qui refusent de suivre le pape dans sa décision.

    Or, le 18 décembre dernier, le dicastère pour la Doctrine de la foi, autorisait la bénédiction aux "couples irréguliers" (couples de divorcés ou de même sexe) dans une déclaration approuvée par le pape François, sans que ce pape ne remette en cause la doctrine de l'Église selon laquelle le mariage est un sacrement entre une femme et un homme.

    (Re)lire : Bénédiction des couples homosexuels : des archevêques africains contestent la décision du pape

    32 pays africains répriment l'homosexualité :

    "L’Église catholique en Afrique est extrêmement conservatrice sur le plan des mœurs". Jean-Pierre Dozon, anthropologue et spécialiste de l'Afrique : Ces réactions hostiles à la décision du pape s'inscrivent dans un continent où l'homosexualité est souvent réprimé. Sur 69 pays dans le monde réprimant l’homosexualité, 32 sont situés en Afrique, selon l'observatoire des inégalités.

    "L’Église catholique en Afrique est extrêmement conservatrice sur le plan de mœurs" constate Jean-Pierre Dozon, anthropologue et spécialiste de l'Afrique. Selon lui, cette "hostilité de certains prélats africains à la bénédiction de couples homosexuels n'est donc pas surprenante"

    "Les premières législations contre les homosexuels ont été mises en place par les pays colonisateurs. Il y a un ensemble de raisons politiques, culturelles et religieuses et il faut replacer cela dans son contexte. Les Églises locales sont placées dans des contextes nationaux divers et variés et il est intéressant de voir si elles sont sous influence de la politique locale dans leurs prises de positions, ou si elles se positionnent en fonction de leur compréhension du dogme et de la doctrine catholique", détaille François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique des Religions au sein de l'IRIS. 

    "Plusieurs questions se posent: quelles seraient les incidences pour eux (les prêtres qui béniraient les couples homosexuels) du point de vue de leurs États s’ils faisaient autrement ? Est-ce que les forces de police pourraient arriver au cours de la bénédiction pour arrêter les homosexuels, vu qu’ils seraient au courant de leur homosexualité ?" ajoute une source bonne connaisseuse du Vatican. 

    Au Nigéria par exemple, la loi prévoit une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation.

    Une prise de position du pape 

    (Re)lire : Bénédiction des couples homosexuels : le pape change la pratique de l’Église mais pas sa doctrine

    De plus, un synode sur l'avenir de l'Église, une grande assemblée d'ecclésiastiques rassemblant des représentants de l'Église catholique issus de tous les continents, évêques, religieux mais aussi des fidèles laïcs, s'est tenu à Rome du 4 au 29 octobre 2023. Durant cette assemblée, a été évoqué la question de la bénédiction des couples homosexuels, donnant lieu, selon cette même source, à "des confrontations de points de vue particulièrement vigoureuses".

    C’est une pratique un peu solitaire du pouvoir du pape de prendre position par la publication de ce texte" commente François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique des Religions au sein de l'IRIS

    À l’issue de ce synode, aucune déclaration en faveur de la bénédiction des couples homosexuels n'avait été retenue. François Mabille y voit "une sorte de contradiction dans la gouvernance du pape actuel : il organise un synode qui dresse des perspectives de collaboration dans la réflexion sur l’Église, sa gouvernance et les prises de positions doctrinale. Alors que sur un sujet sur lequel le synode n’a pas pu se prononcer, le pape publie ce texte. C’est une pratique un peu solitaire du pouvoir, le pape prend position par la publication de ce texte". 

    Déclin de l'Église catholique en Occident 

    Or, si le catholicisme a tendance à décliner en Europe et en Amérique du Nord, ce n'est pas le cas dans les pays du Sud et la part de l'Église africaine dans le monde est aujourd'hui très importante. "L’Europe a colonisé et évangélisé l’Afrique. Le catholicisme a été approprié et est devenu une affaire africaine" explique Jean-Pierre Dozon.

    Selon François Mabille, "ce qui est de plus en plus sensible c’est la position à la fois minoritaire et à la fois une sorte de mise à distance des Églises catholiques en Europe de la part des Églises catholiques en Asie et en Afrique." Des prêtres dans l'Église catholique flamande ou en Allemagne ont en effet béni des couples de même sexe.

    "On peut dire que le Sud global a ce regard des anciens colonisés sur le catholicisme européen, qui est jugé comme à la fois déclinant, ce qu’il est, et avec l’idée que les Églises catholiques en Europe ne sont pas en mesure de conforter la doctrine et de faire passer des lois dans les pays européens", ajoute François Mabille

    L'avenir de l'Église catholique

    Au vu de ces divisons, la question de l'avenir de l'Église catholique se pose. "Le risque est de voir apparaitre une fracture dans l’Église catholique d’une manière très forte" précise François Mabille. Selon l'expert, "d’une certaine manière, par la méthode et par le contenu il y a un risque que cela cristallise l’opposition à la fois au pape, et aux ouvertures pastorales de l’Église catholique. Ça pourrait devenir l'un des enjeux dans l’élection du successeur du pape".

    C'est aussi ce risque de fracture que souligne Jean-Pierre Dozon : "il y aura un retour de bâton après lui (le pape François), à la curie romaine, comme les prélats africains sont nombreux et importants, il y aura un retour à quelque chose de beaucoup plus traditionaliste". 

    L'anthropologue évoque la possibilité de l'élection d'un prochain pape africain,: "à ce moment-là, ça serait un pape qui serait évidemment très conservateur", ajoute-t-il. » …

     

  • Quand la société occidentale se suicide en dansant

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    D'Alexandre Devecchio repris par Memorabilia :

    Patrick Buisson: «La société occidentale se suicide en dansant»

    Publié  le 06/04/2023 mis à jour  le 26/12/2023 (reprise)

    JEAN LUC BERTINI pour le Figaro Magazine

    L’essayiste, figure intellectuelle et politique de la droite conservatrice, est mort à l’âge de 74 ans. Dans Décadanse, son dernier livre, il s’attaquait à la libération des mœurs des années 1970 aboutissant, selon lui, au triomphe d’une société individualiste et marchande.

    Le Figaro Magazine a publié en avril 2023 de larges extraits de cette œuvre aussi puissante que dérangeante. Nous vous proposons de les redécouvrir ici.

    Décadanse, de Patrick Buisson, Albin Michel, 528 p., 24,90 €.  Albin Michel


    L’effort théorique du féminisme radical pour faire apparaître toutes les femmes comme partie prenante d’une seule et même classe universellement exploitée dans le cadre de la famille patriarcale se heurte, néanmoins, à l’infinie diversité des situations et à la difficulté de discerner entre exploitation et domination. De façon presque unanime, la tradition socialiste, à l’image d’un Paul Lafargue, s’était toujours attachée à réfuter l’idée d’une exploitation des bourgeoises par leur mari.

    Oisive et « parasite », selon le qualificatif d’Engels, la femme bourgeoise était considérée comme une sorte de « prostituée » d’un genre spécial dont la particularité était de partager une vie de couple où l’exploité n’était plus la femme mais son conjoint. Se démarquant de l’analyse marxiste, les premières militantes féministes, toutes issues de la bourgeoisie et même parfois de la grande bourgeoisie, ne pouvaient épouser un tel point de vue. Renvoyer les femmes à leur classe revenait à nier leur oppression en tant que sexe. De n’être pas une « femme bonniche » ne devait pas priver pour autant la « femme potiche », toute privilégiée qu’elle fût sur le plan financier, du statut de victime auquel la condamnait un oppresseur commun. Pour n’être pas soumise à une exploitation d’ordre économique, elle n’en subissait pas moins cette autre forme d’aliénation qu’était la domination du pouvoir mâle.

    Le regard que portent les féministes sur la femme du peuple est encore plus ambigu. Forteresse de la mère au foyer, la famille ouvrière est un isolat réfractaire. Difficile de mettre en cause l’impérialisme masculin quand une tradition solidement établie, depuis la fin du XIXe, veut que l’homme remette intégralement sa paie à la femme, instituant par là même une sorte de « matriarcat budgétaire » qui perdure bien au-delà des années 1960. Nul n’est plus opposé au travail salarié de la femme que les ouvriers qui ont vu leur mère trimer comme un forçat et le plus souvent mourir à la tâche. Un tel point de vue constitue l’angle mort d’une pensée féministe fortement marquée par ses origines sociales.

    Le choc de ces deux mondes donne parfois lieu à des scènes cocasses comme celle que rapporte l’actrice Bernadette Lafont après avoir assisté avec Marie-Jeanne, une amie taxi, à une réunion du MLF dans un appartement grand standing de La Muette : « Marie-Sophie pérorait depuis un bon quart d’heure en revendiquant le droit au travail pour toutes les femmes. Marie-Jeanne qui, jusque-là, se contentait de lutter contre le sommeil se leva d’un bond : “Qu’est-ce que tu connais à tout ça, toi qui es née le cul dans la dentelle ? Crois-tu que ma mère, ma grand-mère, mes tantes se sont battues pour bosser en usine ? À la place d’un boulot aussi con, elles auraient sûrement préféré rester à la maison si elles avaient eu les moyens. »

    Aux origines du basculement démographique

    Bien que le mot n’ait pas encore été inventé, l’un des faits les plus marquants du débat parlementaire sur la loi Veil est incontestablement l’apparition, à la faveur de l’intervention de nombreux députés du groupe gaulliste, d’un discours préfigurant la thèse de Renaud Camus sur « le grand remplacement ». Fil rouge de ces orateurs qui évoquent les uns après les autres les retombées à moyen terme de la loi, la question d’un transfert de la fécondité de la population autochtone vers les populations immigrées résonne comme l’écho à peine assourdi de la sombre fiction de l’écrivain Jean Raspail qui, dans Le Camp des saints – l’un des best-sellers de l’année 1973 –, décrit comme d’une imminente actualité la submersion non pacifique de la France par une flotte de bateaux chargés de migrants originaires du tiers-monde.

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  • Le pape a accordé une audience au cardinal Burke

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    De Nico Spuntoni sur la Bussola :

    Face à face entre Burke et le Pape

    La rencontre a duré une demi-heure entre Bergoglio et le cardinal américain qui n'a pas voulu faire de commentaires - et qui n'apprécie pas d'être présenté comme l'"ennemi" du souverain pontife.

    30_12_2023

    Un face à face, pas une épreuve de force. Ce qui s'est passé hier dans la bibliothèque privée du Palais apostolique n'était pas un affrontement entre deux adversaires, mais plutôt l'occasion de montrer qu'ils ne le sont pas.

    Le pape a reçu en audience le cardinal Raymond Leo Burke, plus de sept ans après la dernière fois. Un geste de détente de la part de François qui intervient un mois après la confirmation de la décision d'arrêter le versement de l'assiette du cardinal et de supprimer les aides à la santé et au loyer du cardinal américain.

    Une main tendue de Santa Marta qui a dû plaire à Burke, qui depuis des années conteste l'étiquette d'ennemi personnel du pape que beaucoup - au Vatican et dans les médias - tentent de lui coller. Le préfet émérite de la Signature apostolique a répété à plusieurs reprises au cours de ces onze années qu'il n'est pas disposé à passer pour quelqu'un qui "rame contre" François, parce que son souci est uniquement de défendre l'enseignement de l'Église et d'exercer cette fonction de principal collaborateur du Souverain Pontife dans le gouvernement de l'Église universelle, inhérente à la dignité de cardinal.

    Le contenu de la conversation d'hier matin reste top secret, comme il se doit. Le cardinal a décliné toute demande de commentaire de la part des journalistes. Nous apprenons de sources proches de la Troisième Loge que l'audience a duré environ une demi-heure, pas plus. 

    Un essai de dégel après la participation du cardinal américain à la messe de la nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre. Avant le 24 décembre, il s'agissait des funérailles du cardinal George Pell, la dernière fois que les deux s'étaient retrouvés au même endroit, il y a près d'un an. Il n'est pas certain que le dossier de la maison se trouvait sur le bureau de la bibliothèque privée, comme beaucoup s'y attendaient. Les communications officielles pour une telle affaire ne partent certainement pas de l'appartement papal et ce seront très probablement les organes économiques compétents qui géreront une situation qui n'a pas fait bonne figure pour le Saint-Siège.

    Surtout, le message d'une riposte du pape contre un prélat qui lui est hostile est passé dans les médias. François n'a pas dû être content si, avec une certaine énergie, il s'est empressé de nier avoir traité Burke d'ennemi. Cependant, il ne faut pas oublier l'existence du Rescrit de février dernier qui déclarait la fin de la saison des loyers avantageux pour les cardinaux, les chefs de dicastères, etc. dans les propriétés du Saint-Siège. Une mesure liée à la logique de marché chère à ceux qui sont appelés à gérer les comptes et qui, au Vatican, n'a certainement pas été appréciée par les prélats, indépendamment des seules sensibilités ecclésiales. François l'a atténuée en ajoutant une clause discrétionnaire.

    En tout état de cause, la rencontre d'hier marque un pas favorable dans le sens de la restauration d'une relation humaine entre le Pape et Burke qui ne nuise ni à l'un ni à l'autre et encore moins à l'Eglise.