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  • La Sainte Trinité selon Benoît XVI

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    Du blog du Groupe Saint François :

    ... comment résister à en partager un passage sur ce blog? D'autant que ce professeur a réellement un charisme pour expliquer les choses complexes avec clarté!

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    extrait de son homélie:

         Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Très Sainte Trinité : Dieu Père, Fils et Esprit Saint, fête de Dieu, du cœur de notre foi. Lorsque l’on pense à la Trinité, ce qui vient d’abord à l’esprit c'est la dimension du mystère : ils sont Trois et ils sont Un, un seul Dieu en trois Personnes.

    En réalité Dieu ne peut pas être autre chose qu’un mystère pour nous dans sa grandeur, et toutefois il s’est révélé : nous pouvons le connaître dans son Fils, et ainsi aussi connaître le Père et l’Esprit Saint. La liturgie d’aujourd’hui, en revanche, attire notre attention pas tant sur le mystère, que sur la réalité d’amour qui est contenue dans ce premier et suprême mystère de notre foi. Le Père, le Fils et l’Esprit Saint sont un parce qu’ils sont amour et l’amour est la force vivifiante absolue, l’unité créée par l’amour est plus unie qu’une unité purement physique. Le Père donne tout au fils ; le Fils reçoit tout du Père avec reconnaissance ; et l’Esprit Saint est comme le fruit de cet amour réciproque du Père et du Fils. Les textes de la messe d’aujourd’hui parlent de Dieu et parlent donc d’amour ; ils ne s’arrêtent pas tant sur le mystère des trois Personnes, que sur l’amour qui en constitue la substance ainsi que l’unité et la trinité dans le même temps.

    Le premier passage que nous avons écouté est tiré du Livre de l’Exode — je me suis arrêté sur celui-ci dans une récente catéchèse du mercredi — et il est surprenant que la révélation de l’amour de Dieu advienne après un très grave péché du peuple. Le pacte d’alliance sur le mont Sinaï vient tout juste d’être conclu que déjà le peuple manque de fidélité. L’absence de Moïse se prolonge et le peuple dit : « Mais où est passé Moïse, où est son Dieu ? », et il demande à Aaron de lui faire un dieu qui soit visible, accessible, manœuvrable, à la portée de l’homme, à la place de ce Dieu mystérieux invisible, lointain. Aaron accepte et prépare un veau d’or.

    En descendant du Sinaï, Moïse voit ce qui est arrivé et il brise les tables de l’alliance, qui est déjà brisée, rompue, deux pierres sur lesquelles étaient écrites les « Dix Paroles », le contenu concret du pacte avec Dieu. Tout semble perdu, l’amitié semble immédiatement, dès le départ, déjà brisée. Et pourtant, malgré ce très grave péché du peuple, Dieu, par l’intercession de Moïse, décide de pardonner et l’invite à remonter sur le mont pour recevoir à nouveau sa loi, les dix Commandements et renouveler le pacte. Moïse demande alors à Dieu de se révéler, de lui faire voir son visage. Mais Dieu ne montre pas son visage, il révèle plutôt son être plein de bonté par ces mots : « Le Seigneur, le Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité » (Ex 34, 8). Et cela est le Visage de Dieu.

    Cette auto-définition de Dieu manifeste son amour miséricordieux : un amour qui l’emporte sur le péché, le couvre, l’élimine. Et nous pouvons être toujours sûrs de cette bonté qui ne nous abandonne pas. Il ne peut y avoir de révélation plus claire. Nous avons un Dieu qui renonce à détruire le pécheur et qui veut manifester son amour de manière encore plus profonde et surprenante devant le pécheur pour offrir toujours la possibilité de la conversion et du pardon.

    L’Evangile complète cette révélation, que nous écoutons dans la première lecture, parce qu’il indique à quel point Dieu a montré sa miséricorde. L’évangéliste Jean rapporte cette expression de Jésus : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle » (3, 16).

    Dans le monde, il y a le mal, il y a l’égoïsme, il y a la méchanceté, et Dieu pourrait venir pour juger ce monde, pour détruire le mal, pour châtier ceux qui œuvrent dans les ténèbres. En revanche, il montre qu’il aime le monde, qu’il aime l’homme, malgré son péché, et il envoie ce qu’il a de plus précieux : son Fils unique. Et non seulement il l’envoie, mais il en fait don au monde. Jésus est le Fils de Dieu qui est né pour nous, qui a vécu pour nous, qui a guéri les malades, pardonné les péchés, accueilli chacun. En répondant à l’amour qui vient du Père, le Fils a donné sa propre vie pour nous : sur la croix l’amour miséricordieux de Dieu touche son point culminant. Et c’est sur la croix que le Fils de Dieu nous obtient la participation à la vie éternelle, qui nous est communiquée par le don de l’Esprit Saint.

    Ainsi dans le mystère de la croix sont présent les trois Personnes divines : le Père qui donne son Fils unique pour le salut du monde ; le Fils qui accomplit jusqu’au bout le dessein du Père ; l’Esprit Saint — répandu par Jésus au moment de sa mort — qui vient nous faire participer à la vie divine, qui vient transformer notre existence, pour qu’elle soit animée par l’amour divin.

  • Que soit bénie la sainte et indivisible Trinité (Introit du dimanche de la Sainte Trinité)

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    IN FESTO SANCTISSIMÆ TRINITATIS

    Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6.
    Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
    Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.

    Ps. 8, 2.
    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !
    Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !

    V/. Glória Patri.

  • La Sainte Trinité

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    trinite1c3.jpgDu Père Joseph-Marie Verlinde (Famille de saint-Joseph) sur homelies.fr

    Le mystère de la Trinité est un des trois principaux mystères de la foi chrétienne - avec le mystère de l’incarnation et celui de la rédemption. C’est le mystère le plus englobant, celui qui nous révèle l’origine et la fin de toutes choses ; mais nous ne pouvons nous élever à une telle hauteur qu’en nous appuyant sur les deux autres. Car tout ce que nous affirmons de Dieu, nous l’apprenons de son Fils Jésus Christ. « Dieu » est un concept philosophique qui désigne, dans toutes les cultures, la Cause première et ultime, celle qui par définition est au-delà de tout, et demeure par conséquent inconnaissable, ineffable. Mais sorti de ces généralités sur lesquelles les avis convergent, les différences entre les conceptions du divin vont s’accumuler au point de conduire à des doctrines totalement incompatibles entre elles. Ce qui prouve bien que l’homme est incapable de remonter à la Source par ses propres efforts.

    C’est pourquoi Dieu lui-même est sorti de son silence et est venu au-devant de nos efforts pour nous révéler son identité. Dans un premier temps, par le ministère des hagiographes de la première alliance, il affirme à la fois sa transcendance et son caractère personnel. Dieu ne se confond pas avec la nature ; les puissances qui s’y manifestent ne sont pas divines : la puissance et la sagesse que l’on contemple dans ce monde témoignent de la toute-puissance et de la suprême sagesse du Créateur, qui donne à chaque instant « la vie, le mouvement et l’être » à tout ce qui existe. En outre, le Dieu transcendant n’est pas une Energie impersonnelle : il a créé l’homme afin d’engager un dialogue avec lui ; en vue de l’alliance d’amour qu’il voulait sceller avec lui, il l’avait doté d’intelligence, de volonté et de libre disposition de soi. Lorsque Dieu révèle aux hommes son Nom, ce n’est pas sa puissance qu’il met en avant, ni même sa justice, mais sa tendresse et sa miséricorde : « Le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité ».

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  • Dimanche de la Trinité

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    mail.google.com.jpgLecture du dimanche 3 juin 2012 – Solennité de la Très Sainte Trinité

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 28,16-20.
    Au temps de Pâques, les onze disciples s'en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
    Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
    Jésus s'approcha d'eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre.
    Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ;
    et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde.

    Homélie traduite de l’espagnol – Source : catholic.net

    Le mystère de la Trinité est un mystère de Dieu-Amour. A travers les lectures de la liturgie, c’est évident. Dieu-Amour intervient d’une main forte et d’un bras puissant pour sortir son peuple d'Egypte, symbole de servitude et d'oppression (première lecture). Dieu-Amour confie à ses disciples une mission merveilleuse et les assure de sa présence à travers les siècles (Évangile). Dieu-Amour fait des hommes ses fils adoptifs, afin qu'ils puissent crier à Jésus-Christ, «Abba», c’est-à-dire ; «Père».

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  • Le pape François doit-il être rejeté comme hérétique ? Débat Abbé Janvier Gbénou / Arnaud Dumouch, (121 mn) mai 2024

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    Une première fois, le 24 sept 2017, des théologiens (prêtres et professeurs) avaient posté une lettre publique portant sept questions, sept reproches présentés comme « de possibles hérésies du pape François ». Ils attendaient une réponse du Vatican qui n’est jamais venue.

    Le 1er mai 2019, leur démarche devient officielle et canonique, et est formulée comme suit : « Eminence, Béatitude, Excellence, nous vous adressons cette lettre pour deux raisons : premièrement, pour accuser le Pape François du délit canonique d'hérésie, et deuxièmement, pour vous demander de prendre les mesures nécessaires pour réagir à la situation grave d'un pape hérétique. »

    https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2019/04/universitaires-catholiques-accusent-pape-francois-heresie-texte-francais-integral.html

    Dans cette vidéo, le Père Janvier Gbénou de l'Opus Dei et Arnaud Dumouch débattent de ces points.

    Le pape François doit-il être rejeté comme hérétique ? Débat Abbé Janvier Gbénou / Arnaud Dumouch, (121 mn) 21 mai 2024 /

    https://youtu.be/ruJl5vXnUYY

    L'Abbé Janvier Gbénou est prêtre de l'Opus Dei. Il a listé une dizaine d'erreurs théologiques ou pastorales graves qu'il impute publiquement au pape François et il a lancé des campagnes sur internet pour les dénoncer. L'Opus Dei a, en conséquence, initié une démarche canonique pénale contre lui.

    Avec Arnaud Dumouch et selon la méthode donnée par le pape Benoît XVI, nous prenons ces erreurs hypothétiques une par une et Arnaud Dumouch montre qu'il faut distinguer :

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  • Deux prêtres catholiques enlevés au Nigeria en l'espace d'une semaine

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    De Ngala Killian Chimtom sur le Catholic Herald :

    Deux prêtres catholiques enlevés au Nigeria en l'espace d'une semaine

    23 mai 2024

    YAOUNDÉ, Cameroun - Deux prêtres catholiques ont été enlevés au Nigeria en l'espace d'une semaine, soulignant la persécution continue à laquelle sont confrontés les chrétiens dans la nation la plus peuplée d'Afrique.

    Le père Oliver Buba, du diocèse de Yola, est le dernier prêtre enlevé au Nigeria. Il a été enlevé le 21 mai. Dans une déclaration publiée le même jour par l'évêque Stephen Mamza de Yola, le prêtre a été enlevé dans sa résidence de l'église catholique St Rita, dans la zone de gouvernement local de Numan.

    "C'est avec tristesse que nous informons le grand public de l'enlèvement de l'un de nos prêtres, le très révérend père Oliver Buba", indique le communiqué de l'évêque.

    "Nous invitons tous les fidèles du Christ et tous les hommes et femmes de bonne volonté à prier sincèrement pour que notre prêtre soit libéré rapidement et sain et sauf", a ajouté l'évêque, avant de confier la sécurité du prêtre aux soins affectueux de la Vierge Marie.

    Le porte-parole du commandement de la police de l'État d'Adamawa, Suleiman Nguroje, a confirmé l'incident mercredi, déclarant aux médias locaux que "nos agents de l'unité anti-kidnapping sont actuellement en train de ratisser partout pour sauver l'ecclésiastique et appréhender les malfaiteurs".

    L'enlèvement de mardi est survenu sept jours à peine après qu'un autre prêtre, le père Basil Gbuzuo du diocèse d'Onitsha, a été enlevé le 15 mai.

    Le père Prudentius Aroh, chancelier de l'archidiocèse d'Onitsha, a écrit que l'archevêque Valerian Maduka Okeke d'Onitsha invitait "tous les fidèles du Christ et tous les hommes et femmes de bonne volonté à prier sincèrement pour la libération rapide et sûre du prêtre, alors que nous intensifions nos efforts pour assurer sa liberté".

    "Nous recommandons notre frère à la puissante intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère des prêtres, pour qu'il soit rapidement libéré des mains de ses ravisseurs", précise le communiqué.

    Le directeur de la Société internationale pour les libertés civiles et l'État de droit - appelée Intersociety - a déclaré que les enlèvements étaient devenus une épidémie au Nigeria.

    "C'est très, très décourageant", a déclaré Emeka Umeagbalasi.

    "Si l'on parle du nombre de prêtres catholiques, de séminaristes, de révérendes sœurs et d'autres leaders chrétiens, y compris les leaders des églises pentecôtistes, les leaders des églises africaines instituées enlevés au cours des dix dernières années, nous devrions parler de centaines de personnes", a-t-il déclaré à Crux.

    "Rien que cette année, pas moins de dix prêtres catholiques ont été enlevés", a-t-il ajouté, précisant que les enlèvements reposaient sur deux facteurs : économique et religieux.

    "Il y a ceux qui enlèvent des prêtres catholiques dans le but de promouvoir le radicalisme religieux. Les auteurs de cette catégorie sont des djihadistes, des bergers peuls et d'autres djihadistes", a déclaré M. Umeagbalasi.

    "La deuxième catégorie est celle des personnes qui enlèvent des prêtres afin d'obtenir une rançon, et cette pratique est généralement le fait d'entités criminelles violentes", a-t-il ajouté.

    En 2022, l'évêque de Sokoto, dans le nord du Nigeria, Mathew Hassan Kukah, a révélé qu'il avait dû dépenser environ 20 000 dollars pour libérer certains prêtres de son diocèse des mains de leurs ravisseurs.

    "Je suis l'évêque du diocèse de Sokoto, j'ai dépensé [...] de l'argent que je n'ai pas parce que mes prêtres ont été kidnappés et que je n'ai nulle part où aller. Je n'ai pas honte de le dire parce que ce sont des réalités essentielles", avait déclaré M. Kukah à l'époque.

    Les récents enlèvements s'inscrivent dans le contexte plus large de la persécution des chrétiens au Nigeria, un pays de plus de 230 millions d'habitants, presque également divisé entre chrétiens et musulmans.

    Les chiffres d'un consortium d'organisations de la société civile connu sous le nom de Groupe d'action conjointe de la société civile révèlent que 17 469 Nigérians - pour la plupart des chrétiens - ont été enlevés depuis 2019.

    Le Nigeria se classe au sixième rang mondial sur la liste de surveillance mondiale 2024, qui identifie les pays où les chrétiens subissent une persécution sévère. Cette liste est compilée par Portes Ouvertes, une ONG qui se consacre au soutien des chrétiens dans le monde.

    L'année dernière, Intersociety a publié un rapport glaçant qui révélait qu'au moins 52 250 chrétiens avaient été tués au Nigéria depuis 2009, lorsque le groupe islamiste Boko Haram a commencé sa campagne meurtrière pour créer un califat. Ces chiffres ont considérablement augmenté depuis.

    M. Umeagbalasi a déclaré que la vague d'enlèvements et de meurtres était la preuve de l'échec systémique de l'appareil de sécurité du pays.

    "Les mécanismes d'enquête dans ce pays sont morts parmi les agences de sécurité ; les renseignements sont morts, la police préventive est morte et les agences de sécurité générale au Nigeria sont d'inspiration islamique", a-t-il déclaré à Crux.

  • D'après un éminent jésuite, la Compagnie de Jésus est en "profond déclin"

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    De Walter Sánchez Silva sur ACI Prensa via CNA :

    Un éminent jésuite : La Compagnie de Jésus est en "profond déclin".

    Père Julio Fernández TecheraPour le père Julio Fernández Techera, les dirigeants de la Compagnie de Jésus préfèrent "maintenir la fiction que les choses vont bien plutôt que de risquer de reconnaître le déclin religieux et apostolique de la Compagnie".

    24 mai 2024

    Le père Julio Fernández Techera, prêtre jésuite et recteur de l'Université catholique d'Uruguay, a écrit un essai critique sur la Compagnie de Jésus qui a été largement diffusé et qui avertit que l'ordre, fondé par Saint Ignace de Loyola en 1534, est en "profond déclin".

    L'essai de ce prêtre de 57 ans s'intitule "Ad Usum Nostrorum III" ("Pour notre usage III") et s'adresse à ses frères jésuites. Le document, qui a circulé à l'origine au sein de la Compagnie de Jésus, a été récemment publié par le journaliste espagnol Francisco José Fernández de la Cigoña sur son blog Infovaticana.

    Il s'agit du troisième document d'une série que Fernández a commencée en 2022 lorsqu'il a écrit son premier essai ("Ad Usum Nostrorum"), notant que depuis longtemps il se sentait insatisfait de la situation dans la Compagnie de Jésus, tout en précisant qu'il ne traversait pas de crise vocationnelle et qu'il n'envisageait pas de la quitter.

    Il a publié le second essai un an plus tard, en avril 2023. Dans ce texte, il exprime sa gratitude pour les nombreuses réponses qu'il a reçues, y compris de la part de jeunes jésuites, et même de certains qui n'étaient pas d'accord avec lui mais qui le remerciaient de lui avoir donné l'occasion de débattre et de proposer une révision de l'ordre.

    Le troisième essai de Fernández est daté du 22 avril. Le nouveau texte porte le sous-titre "Quelques considérations sur le 'De Statu Societatis 2023' ('Sur l'état de la Compagnie 2023')", en référence au rapport général produit par le supérieur général de la Compagnie de Jésus, en l'occurrence le prêtre vénézuélien Arturo Sosa, en collaboration avec les procurateurs (qui évaluent l'état de l'ordre), qui se sont réunis en mai de l'année dernière à Loyola, en Espagne.

    Récents scandales d'abus sexuels

    "La société connaît des situations très préoccupantes qui ne semblent pas avoir été abordées par la Congrégation des Procureurs et qui n'apparaissent pas clairement et ne sont pas reprises dans le rapport 'De Statu'. Pour donner quelques exemples, en décembre 2022, nous avons appris ce qu'un jésuite italien a appelé le 'tsunami Rupnik'", a indiqué M. Fernández dans son essai.

    Marko Rupnik est un prêtre qui a été expulsé de la Compagnie de Jésus en 2023 - accusé depuis 2018 d'avoir commis de graves abus sexuels, spirituels et psychologiques à l'encontre d'au moins 20 femmes de la communauté Loyola qu'il a cofondée en Slovénie - et qui continue d'apparaître en tant que jésuite et consultant du Vatican dans l'annuaire pontifical de 2024.

    Fernández a ensuite évoqué le "scandale" des abus sexuels sur mineurs "commis par certains jésuites en Bolivie, et la prétendue dissimulation par plusieurs provinciaux qui ont été accusés par le bureau du procureur de ce pays. Nous avons dû tout apprendre par la presse et nous n'avons pas reçu une seule déclaration ou lettre de la Curie générale expliquant ce qui s'est passé ou demandant des prières pour la province de Bolivie".

    Le principal jésuite accusé dans cette affaire est feu Alfonso Pedrajas, connu sous le nom de "Padre Pica", qui a tenu un journal sur les abus sexuels qu'il a commis sur plus de 80 mineurs en Bolivie, au Pérou et en Équateur.

    Une société en perte de vitesse

    Dans son dernier essai, le père Fernández souligne que "d'autres questions urgentes qui n'ont pas été abordées avec clarté et force sont : la baisse du nombre d'admissions dans la société, qui s'aggrave d'année en année en Occident, ainsi que le nombre élevé de membres qui quittent l'ordre".

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  • La béatification de Don Streich, martyr tué par les communistes, vient à son heure

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    De Wlodzimierz Redzioch sur la NBQ :

    Don Streich, martyr tué par les communistes, sera béatifié

    Stanislaus Kostka Streich, prêtre diocésain tué en haine de la foi le 27 février 1938 à Luboń (Pologne), sera béatifié. Il fut victime des communistes, avant la guerre et le régime.

    25_05_2024

    Don Stanislaw Streich assassinato

    Au cours de l'audience accordée le 23 mai au Card. Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, le pape François a autorisé ce même Dicastère à promulguer une série de décrets, dont celui concernant le martyre du serviteur de Dieu Stanislas Kostka Streich, prêtre diocésain ; né le 27 août 1902 à Bydgoszcz (Pologne) et assassiné en haine de la foi le 27 février 1938 à Luboń (Pologne). Une autre victime du communisme en Pologne sera proclamée bienheureuse, mais contrairement aux prêtres martyrisés pendant la période communiste, le père Streich a été tué dans la Pologne démocratique avant la Seconde Guerre mondiale par un militant communiste. Son histoire ressemble à celle de nombreux prêtres d'Émilie-Romagne martyrisés par les communistes dans les années 1940.

    Un an avant l'assassinat du père Streich, Pie XI publiait l'encyclique Divini Redemptoris sur le "communisme bolchevique et athée, qui vise à renverser l'ordre social et à saper les bases mêmes de la civilisation chrétienne". Dans son encyclique, le pape explique notamment les causes de la violence exercée par les communistes. "Insistant sur l'aspect dialectique de leur matérialisme, les communistes prétendent que le conflit, qui conduit le monde vers la synthèse finale, peut être accéléré par les hommes. Ainsi, ils s'efforcent d'aiguiser les antagonismes qui naissent entre les différentes classes de la société ; et la lutte des classes, avec ses haines et ses destructions, prend l'allure d'une croisade pour le progrès de l'humanité. Au contraire, toutes les forces, quelles qu'elles soient, qui résistent à cette violence systématique, doivent être anéanties comme ennemies du genre humain", écrivait Pie XI. Le martyre du père Streich prouve la justesse de l'analyse du pape qui, malheureusement, est toujours d'actualité. 

    Mais qui était le père Stanisław Kostka Streich ? Il est né le 27 août 1902 à Bydgoszcz qui, à l'époque des partages de la Pologne par les puissances voisines (1795-1918), appartenait à la Prusse. Ses parents étaient Franciszek Streich, employé d'une compagnie d'assurance, et Władysława Birzyńska. En 1912, après avoir suivi les trois années de scolarité obligatoire, il fréquente le Gymnasium of Humanities pendant huit ans, jusqu'en 1920. La même année, il demande à être admis au séminaire de Poznań, ce qu'il obtient. Il étudie ensuite à Gniezno et est ordonné prêtre le 6 juin 1925. Après son ordination, il étudie la philosophie classique à l'université de Poznań entre 1925 et 1928. Au cours des années suivantes, il travaille comme vicaire dans différentes paroisses et enseigne la religion au séminaire.

    En 1933, il devint curé de la localité de Zabikowo sur le territoire de la commune de Lubon où, malheureusement, il n'y avait pas de véritable église : la chapelle du couvent des Servantes de l'Immaculée faisait office d'église. Le Père Streich organisa un comité pour la construction de l'église : en 1935, la décision fut prise de commencer la construction de l'église à Luboń et la nouvelle paroisse de St Jean Bosco fut établie, organisée autour de l'église en construction. Pendant les trois années de son travail pastoral, avant d'être assassiné, le prêtre a organisé la vie de la paroisse et de la communauté presque à partir de zéro. Son attitude bienveillante et serviable, la promotion de la vie eucharistique dans la paroisse et les activités qu'il a mises en place ont conféré à la paroisse St Jean Bosco de Lubon une qualité particulière. Le père Streich a mis sur pied un certain nombre d'organisations catholiques qui se sont merveilleusement développées. Mais ses activités intenses dans le domaine social, particulièrement importantes pour Lubon, une ville habitée principalement par des ouvriers, étaient mal vues par les communistes locaux qui voulaient instaurer le communisme.

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  • Il y a 125 ans, le 25 mai 1899, Léon XIII consacrait le genre humain au Sacré-Cœur

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    Il y a 125 ans, Léon XIII consacrait le genre humain au Sacré-Cœur

    Il y a 125 ans, le 25 mai 1899, Léon XIII (1810-1903) annonçait, dans l’encyclique Annum sacrum, la consécration du « genre humain tout entier » au Sacré-Cœur.

    24 mai 2024

    Léon XIII consacre le genre humain au Sacré-Cœur.Léon XIII consacre le genre humain au Sacré-Cœur, église Saint-Michel, Autriche.

    © Böhringer Friedrich /CC by-sa

    La demande de consécration avait déjà été faite à plusieurs reprises, vingt-cinq ans plus tôt, au bienheureux Pie IX, qui ne l’avait pas accomplie. Son successeur, Léon XIII, réalisa cette demande à l’occasion du jubilé de 1900.

    Il fut fortement influencé en cela par des lettres reçues, en 1898 et 1899, de Sœur Marie du Divin Cœur, de la congrégation du Bon Pasteur. Alors qu’elle était supérieure du monastère de Porto, elle avait reçu des révélations du Sacré-Cœur en ce sens. « Je reconnus l’ardent désir qu’il a de voir son Cœur adorable de plus en plus glorifié et connu, et de répandre ses dons et ses bénédictions sur le monde entier », écrivit-elle au pape le 8 décembre.

    Après une étude théologique sur la légitimité de cette consécration, Léon XIII fixa la consécration au 11 juin 1899, appelant, par son encyclique, tous les évêques et les catholiques du monde à s’unir à lui.

    Pourquoi une consécration au Cœur du Christ ? Comme « dans le Sacré-Cœur réside le symbole et l’image sensible de la charité infinie de Jésus-Christ, charité qui nous pousse à l’aimer en retour, il est (donc) convenable de nous consacrer à son Cœur très auguste. Agir ainsi, c’est se donner et se lier à Jésus Christ », explique le Saint-Père dans Annum sacrum.

    Le Souverain pontife souhaitait consacrer le « genre humain tout entier » afin que le « règne du Christ embrasse aussi tous les hommes privés de la foi chrétienne de sorte que l’universalité du genre humain (soit) réellement soumise au pouvoir de Jésus ».

    Pour le bien de l’homme

    Le but d’une telle consécration, pour le pape, était d’une part l’hommage rendu au Christ, mais également le bien de l’homme lui-même : « L’homme a erré, qu’il revienne dans la route droite ; les ténèbres ont envahi les âmes, que cette obscurité soit dissipée par la lumière de la vérité ; la mort s’est emparée de nous, conquérons la vie. Il nous sera enfin permis de guérir tant de blessures… »

    Trois jours avant la consécration, le 11 juin 1899, après de terribles souffrances offertes pour cette consécration, Sœur Marie du Divin Cœur mourut, le 8 juin, sa mission accomplie, au premier jour du triduum préparatoire de la consécration. Elle fut béatifiée par Paul VI en 1975. 

  • De Paray-le-Monial à Cornillon : grand entretien avec le recteur du sanctuaire de Paray

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    Du site de l'évêché de Liège :

    DE PARAY-LE-MONIAL À CORNILLON : GRAND ENTRETIEN AVEC LE PÈRE ETIENNE KERN

    22 mai 2024

    Lundi 27 mai, à 20h, au sanctuaire de Cornillon, le père Etienne Kern, recteur du sanctuaire de Paray-le-Monial, donnera une conférence dans le cadre des festivités de la Fête-Dieu à Liège. Mais quel lien peut-on établir entre Cornillon et Paray ? 

    Les apparitions de Paray-le-Monial à sainte Marguerite-Marie Alacoque (entre décembre 1673 et juin 1674) vont faire sortir la dévotion au Sacré Coeur de Jésus des monastères et la rendre accessible au peuple chrétien. Le sanctuaire de Paray-le-Monial sont un lieu source pour la dévotion au Sacré Coeur qui existait bien avant le 17e siècle, notamment sous la plume de Saint Jean, des pères de l’Eglise et de certains mystiques. Paray-le-Monial fait en quelque sorte la synthèse et permet sa popularisation auprès du plus grand nombre. Le Sacré Coeur de Jésus serait même l’une des clés de compréhension du pontificat de François…

    Pour le père Etienne Kern, actuel recteur du sanctuaire, Paray est avant tout un lieu d’expérience vivante et transformante, un lieu qui brûle … depuis 350 ans ! Il nous a accordé un grand entretien au cours duquel nous avons abordé l’histoire de Paray, le lien entre le Sacré Coeur de Jésus et la Fête-Dieu mais aussi la question des abus dans l’Eglise et du partenariat indispensable entre paroisses et sanctuaires. 

    Quelle est la nature du message délivré à Paray à sainte Marguerite-Marie ? 

    Le message lui a été délivré en trois temps : tout d’abord, Jésus proclame son amour (“Dieu a tant aimé le monde; voici le coeur qui a tant aimé le monde”) à une époque où la France est marquée par le jansénisme qui prône une vision morale et austère, très intellectuelle de la foi, avec un Dieu distant. A Paray, Dieu lance une invitation à ne pas avoir peur de Lui mais aussi à ne pas se montrer indifférent face à ce cœur qui n’a rien économisé en se consumant d’amour pour l’homme.

    Ensuite, Jésus exprime une plainte (“Il a aimé et il n’est pas aimé”) surtout envers ceux qui devraient l’aimer le plus. Il pointe nos ingratitudes et notre indifférence, notamment envers l’eucharistie. Il souffre de cette absence de réponse à son amour. A cette époque, ce n’est pas un problème de pratique, les fidèles vont à la messe, mais un problème d’amour intérieur qui s’est éteint.

    Enfin, Il demande que nous rendions amour pour amour et donc de nous engager. Il s’adresse à Marguerite-Marie: “Veux-tu m’aimer et réparer?” Et cela ne signifie pas seulement, déjà à l’époque, de faire pénitence mais de revenir à la prière et à des considérations d’ordre plus spirituel. Car oui, on peut réparer par l’adoration, la louange et en manifestant du souci envers les plus petits.  

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  • Cardinal Fernández : L'Eglise catholique est d'accord avec la déclaration des orthodoxes coptes condamnant l'activité homosexuelle

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    De Catholic Culture :

    Cardinal Fernández : L'Eglise catholique est d'accord avec la déclaration des orthodoxes coptes condamnant l'activité homosexuelle

    24 mai 2024

    Deux mois après que l'Église copte orthodoxe a suspendu le dialogue théologique avec l'Église catholique au sujet de Fiducia Supplicans, le cardinal Víctor Manuel Fernández s'est rendu en Égypte pour expliquer la déclaration sur le sens pastoral des bénédictions au chef de l'Église, le pape Tawadros II d'Alexandrie.

    Le préfet du dicastère pour la doctrine de la foi a expliqué lors de sa rencontre du 22 mai avec le pape copte que "ces bénédictions ne sont pas accordées à l'union entre des individus", selon Vatican News. "Si deux personnes se présentent ensemble, elles peuvent être bénies en faisant le signe de croix sur chacune d'elles et en ajoutant une courte prière. Mais cela doit se faire brièvement, spontanément, sans rite, sans vêtements liturgiques et sans aucune manifestation extérieure qui pourrait confondre cette bénédiction avec un mariage".

    Le cardinal Fernández a déclaré au pape copte que "l'Église catholique partage les enseignements" de la déclaration du 7 mars de l'Église copte orthodoxe sur l'homosexualité, selon Vatican News.

    Dans "La croyance de l'Église copte orthodoxe sur la question de l'homosexualité", le Saint Synode de l'Église a déclaré que "la Bible, dans les deux Testaments, condamne, met en garde et interdit les pratiques sexuelles entre deux personnes du même sexe". Le synode a cité Lévitique 18:22 et 20:13, Romains 1:26-28 et 1 Corinthiens 6:9-10.

    "En conséquence, l'Église copte orthodoxe rejette ce que l'on appelle la perversion sexuelle dans son acception générale et globale, ainsi que tous les types de pratiques sexuelles en dehors du cadre sacré du mariage", poursuit la déclaration.

    Selon Vatican News, le cardinal Fernández a également déclaré au pape copte que l'Église catholique "voyait d'un bon œil" l'"approche pastorale" de la déclaration du 7 mars.

    Dans son approche pastorale, le Saint-Synode a appelé les personnes tentées par l'activité homosexuelle à s'engager dans "des guerres de la pensée, de la vue et de l'attirance, tout comme les hétérosexuels".

    "Quiconque souffre de tendances homosexuelles et se contrôle par rapport aux comportements sexuels, ce contrôle lui est attribué comme une lutte", note la déclaration.

    Le synode poursuit :

    Quant à ceux qui tombent dans des comportements homosexuels, ils sont comme les hétérosexuels qui tombent dans le péché d'adultère/fornication, ayant besoin d'une véritable repentance. Tous deux ont besoin d'un suivi spirituel et psychologique continu. Ces suivis se sont avérés efficaces pour les tendances homosexuelles non désirées.

    Quant à ceux qui choisissent de se réconcilier avec leurs tendances homosexuelles, en se laissant aller à des actes homosexuels, en rejetant les traitements spirituels et psychologiques, et en choisissant de leur propre gré d'enfreindre le commandement de Dieu, leur condition devient pire que celle de celui qui vit dans [la lutte contre] l'adultère/la fornication. Par conséquent, ils doivent être avertis et exclus de la communion jusqu'à ce qu'ils se repentent.

    Lire aussi : Fiducia supplicans: le cardinal Fernández rencontre le patriarche Tawadros

  • 12 raisons de croire aux apparitions de Beauraing

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    De Jean-Pierre Snyers :

    12 raisons de croire aux apparitions de Beauraing
     
    Le sanctuaire de Beauraing fête en cette année 2024 le 75è anniversaire de la reconnaissance des 33 apparitions de la Vierge Marie en ce lieu. Ces apparitions sont-elles crédibles? Voici 12 raisons de croire en celles-ci, tout en sachant d'avance que si elles sont vraies, c'est tout le christianisme qui s'en trouve authentifié...
     
    -Dès que la Vierge apparaissait, les 5 visionnaires tombaient simultanément et brutalement à genoux sur les pavés et cela, sans aucune douleur. "C'est comme si ces pavés étaient des coussins", disaient-ils.
     
    -Interrogés séparément de très nombreuses fois par des spécialistes qui essayaient par tous les moyens de les piéger, jamais les 5 enfants n'ont pu être confondus.
     
    -Durant les apparitions, des médecins se sont livrés à des tests (tels que pincements, piqûres, brûlures...) sur les voyants. Résultat? Aucune réaction.
     
    -Si un objet (un chapeau par exemple) était placé devant leurs yeux pendant qu'ils voyaient, immédiatement ils l'écartaient car cela les empêchaient de voir. Ce fait indique clairement qu'il s'agit d'une vision extérieure et non simplement intérieure.
     
    -Si ces apparitions ne sont que des hallucinations, comment soutenir que 5 cerveaux d'enfants se soient "détraqués" au même instant à 33 reprises, tout en percevant la même "hallucination"? Aucun psychiatre ne soutiendra pareille absurdité.
     
    -Appelés à choisir entre 44 teintes de bleus, la couleur la plus proche d'un reflet sur la robe de Marie, les 5 enfants choisirent la même teinte sans avoir pu se concerter.
     
    -Le mercredi 28 décembre, la Vierge annonce que ce sera bientôt sa dernière apparition. Bientôt? En effet, ce mot prend tout son sens. A cette date, 27 apparitions se seront déjà déroulées et il n'en restera plus que 6 par la suite. Prophétie annoncée, prophétie réalisée.
     
    -Le 2 janvier 1933, Marie affirme qu'elle dira le lendemain quelque chose de particulier à chacun des enfants. A nouveau, prophétie réalisée. Je jour suivant, trois de ceux-ci reçoivent un secret et les deux autres un message particulier.
     
    -Pour décourager la foule, les Soeurs du pensionnat avaient lâché deux chiens agressifs qui aboyaient abondamment sur celle-ci. Mais dès que la Vierge apparaissait, ils se taisaient et se couchaient, devenant quelque part ainsi les premiers qui ont cru les 5 enfants.
     
    -Deux guérisons furent reconnue miraculeuse par l'Eglise
     
    -Tous les cinq enfants ont été toute leur vie d'une fidélité totale à ce qu'ils avaient vécu.  Ayant connu 3 de ceux-ci, j'ai toujours été impressionné par leur certitude absolue quant au fait que la Mère du Christ leur est apparue.
     
    -Beaucoup de bons fruits ont été constaté à Beauraing. On n'y compte plus le nombre de conversions, de grâces et de guérisons. Tant de personnes peuvent en témoigner.