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  • Clemente Vismara, "Patriarche de la Birmanie" bientôt "bienheureux"

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    index.jpgPiero Gheddo, sur Asianews, nous présente ce personnage. (Merci à S. Magister pour l'information)

    Dimanche 26 juin (jour de la Fête-Dieu), sur la place de la Cathédrale à Milan, le père Clemente Vismara (1897-1988), proclamé “Patriarche de la Birmanie” par la conférence des évêques en 1983 à l’occasion de ses soixante ans de mission au Myanmar, sera béatifié.

    Né à Agrate Brianza en 1897, il est fantassin dans les tranchées pendant la première guerre mondiale, qu’il termine comme sergent-major avec trois médailles “Pour la valeur militaire”. Il comprend que “la vie n’a de valeur que si on la donne aux autres” (comme il l’écrivait). Devenu prêtre et missionnaire de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères (PIME) en 1923, il part pour la Birmanie. Arrivé à Toungoo, dernière ville ayant un gouverneur britannique, il s’y arrête six mois chez l’évêque pour apprendre l’anglais, puis est affecté à Kengtung, dans un territoire de collines boisées, à peine exploré, où vivent des populations tribales soumises à un roi local (saboà) sous protectorat anglais. En quatorze jours de voyage à cheval, il arrive à Kengtung, où il s’arrête trois mois pour apprendre un peu les langues locales, puis le supérieur de la mission le conduit en six jours de trajet à cheval jusqu’à sa destination finale, Mong Lin, aux confins du Laos, de la Chine et de la Thaïlande.

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  • Retour sur la nouvelle constitution hongroise

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    Hungarian-Flag-21Dec1867-1915.gifSous le titre : "La nouvelle Constitution hongroise: une remodelage national basé sur des valeurs traditionnelles", Gregor Puppinck revient sur la nouvelle constitution hongroise en soulignant sa cohérence avec une large partie de l'héritage constitutionnel européen.

    La nouvelle Constitution, adoptée par le Parlement hongrois à une écrasante majorité et promue par le gouvernement de Viktor Orban, a été signée le 25 avril 2011 par M. Pál Schmitt, le Président de la Hongrie.

    Parce que cette nouvelle Constitution a suscité beaucoup de débats en Europe, le Centre Européen de Droit et Justice (ECLJ) a pris l'initiative de procéder à son analyse à la lumière des normes européennes. (Note en anglais disponible ICI). En particulier, le mémorandum a comparé les dispositions controversées du texte à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme et à d'autres constitutions européennes. Cette analyse suggère que la nouvelle loi fondamentale hongroise pourrait surprendre les tenants d'une vision postmoderne de l'Europe. Cependant, le contenu de la nouvelle constitution ne devrait pas être considéré comme innovant en regard de la pratique constitutionnelle européenne.

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  • L'"affaire DSK" et nous

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    Un de nos amis nous fait part de ses réflexions sur cette affaire qui a pris des proportions énormes au point d'occulter le reste de l'actualité pourtant fort déterminante en ces temps de "printemps arabes" et de surprenante fronde espagnole.

    "A propos de l'affaire DSK, il est exact qu'on assiste en partie à un lynchage politico-médiatique classique. Mais une autre partie de "l'élite" témoigne d'une complaisance fondée sur des arguments à tout le moins surprenants. On pousse la présomption d'innocence jusqu'à présumer la victime coupable d'affabulation ou de participation à un complot. Ou encore, on traite la chose avec une singulière légèreté: cfr Jack Lang: "Il n'y a pas mort d'homme"; ou Jean-François Kahn qui s'étonne que la trajectoire d'un personnage aussi considérable puisse être brisée pour une affaire de "troussage de domestique" - ils se sont excusés depuis l'un et l'autre, mais ces premiers jets sont bien révélateurs de la mentalité de la caste dominante, d'idéologie libertaire et qui se croit tout permis.

    Le comble, dont on trouvera un exemple éloquent ci-dessous, c'est d'en arriver à suggérer que punir le viol ou la tentative de viol, c'est du "puritanisme". Les solidarités d'intellectuels à l'égard de Roman Polanski, poursuivi pour détournement ou de viol de mineure, ont été de la même veine.
     
    "Il aime le sexe et alors? ": la veuve de Moravia prend la défense de DSK (Belga) "Il aime le sexe et alors? ": Carmen Llera Moravia, veuve de l'écrivain italien Alberto Moravia et amie de Dominique Strauss-Kahn, a pris vendredi la défense de l'ex-patron du FMI, victime selon elle d'un "certain puritanisme américain, anti-européen et anti-français". "Ce n'est pas un homme cruel primitif ou sadique, la violence ne fait pas partie de sa culture, il aime le sexe, +so what+ (en anglais dans le texte)? Ca ne me semble pas un délit, parfois les corps expriment plus que les mots", affirme l'écrivaine dans une lettre ouverte au Corriere della Sera. "Je ne voudrais pas que Dominique Strauss-Kahn devienne le +bouc-émissaire+ d'un certain puritanisme américain, anti-européen et anti-français". Carmen Llera Moravia, née à Pampelune il y a 58 ans et veuve d'Alberto Moravia qu'elle avait épousé en 1986, a publié en 2005 un livre qui évoque le sort d'une femme en proie à un amour impossible. L'ouvrage, où alternent des vers en italien et en français, est intitulé "Gaston", qui se trouve être le deuxième prénom de Dominique Strauss-Kahn. Certains y ont vu une allusion à sa relation avec DSK, ce à quoi elle répond: "c'est une erreur d'utiliser mon livre, pure fiction littéraire, pour illustrer un fait réel, Gaston n'a rien à voir avec Dominique Strauss-Kahn que je connais et fréquente depuis des années. "Je n'ai jamais été sa victime comme certains l'ont écrit". Dominique Strauss-Kahn, formellement accusé de crimes sexuels, doit sortir de prison vendredi sous caution, mais sera assigné à résidence à New-York. (http://www.lesoir.be/dossiers_speciaux/special5/2011-05-20/)
  • Zapatero désavoué par l'électorat espagnol

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    ... aux élections municipales. Et cela nous réjouit parce que les socialistes espagnols mènent une politique laïcarde franchement hostile à l'Eglise et aux valeurs fondamentales de respect de la vie et de la famille. Il reste à espérer que les prochaines élections législatives de mars 2012 confirmeront cette tendance.

    "Les socialistes au pouvoir en Espagne ont subi dimanche une très lourde défaite aux élections municipales, sanctionnés pour leur politique d’austérité contre la crise et un chômage record, qui ont déclenché une rébellion sociale inédite à travers le pays. Le Parti socialiste, avec 27,81 % des voix, arrive très loin derrière les conservateurs du Parti populaire (37,58 %), selon des résultats quasi-définitifs."

    "Les socialistes ont perdu Barcelone, la deuxième ville du pays qu’ils contrôlaient depuis 1979 et les premières élections de l’après-franquisme, où ils sont devancés par la coalition nationaliste conservatrice CiU. Ils sont également battus à Séville, la quatrième ville espagnole. Parmi les régions, les socialistes ont perdu l’un de leurs fiefs historiques, la Castille-la-Manche.

    Après ces élections, ils ne pourraient plus gouverner seuls que dans une seule des 17 régions d’Espagne, l’Andalousie. La droite conserve sans surprise Madrid et Valence, la troisième ville du pays."

    (http://www.lesoir.be/)

  • "Le gamin au vélo", grand prix au Festival de Cannes

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    Un grand coup de chapeau à nos frères Dardenne pour ce beau message d'humanité!

    C'est dans le Soir, et c'est "l'avis de la rédaction" :

    "...ce conte de notre temps, la nouvelle histoire des Dardenne a les vertus d'une caresse. Car il est grand temps d'apaiser les colères et trouver sa grâce intime parce que quelqu'un vous regarde, vous écoute, vous serre contre son coeur. Plus sereins les gars de Seraing ? Totalement même si leur film inscrit dans ici et maintenant contient toujours les fondamentaux d'un cinéma dur et frontal et poursuit sans esbroufe le constat violent du monde dans lequel on vit. Mais on peut parler de changement dans la continuité. Avec du soleil dans tous les plans, une actrice connue en guise de bonne fée et de la musique ici et là. Le tout d'une maîtrise sans faille. Enfourchez votre vélo et osez ce film qui trouve sa paix intérieure de façon bouleversante avec une rare intensité. Vous verrez à quel point les clichés de l'ennui qui collent au ciné des Dardenne volent en éclats au profit d'une oeuvre lumineuse et apaisante. Ça fait un bien fou !"

    Luc Dardenne répondait à un journaliste du Soir : "La violence du gamin n'est pas rare. C'est présent partout. La seule manière d'apaiser ça, c'est l'amour. Je ne parle pas des colères politiques comme dans les pays arabes actuellement. Mais d'une violence existentielle – se sentir mal aimé, ne pas être respecté, ne pas pouvoir être éduqué. D'être seul, je pense que c'est insupportable et à l'origine de beaucoup de violence dans la société. Pour ce gamin qui souffre, c'est important de pouvoir se dire qu'il y a quelqu'un qui l'aime sans compter, qui peut s'oublier, mourir pour lui. Cet enfant a une blessure énorme, il a besoin de sentir qu'on peut le faire passer au premier rang."

  • Echos de la Journée Internationale de la Famille (15 mai)

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    img-start.jpgSur le site de la FAFCE (Fédération des Assosiations Familiales Catholiques en Europe) :

    Berlin, le 15 mai 2009

    A l’occasion de la journée internationale de la famille, la présidente de la Fédération Européenne des Associations Familiales Catholiques (FAFCE), Elisabeth Bussmann, a, dans une déclaration relative à la politique européenne, rappelé que l’Europe doit encore être mieux acceptée par les familles. Elle pourra l’être en affermissant son unité et en devenant plus concrète.

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  • Entendra-t-on ce discours à Louvain-la-Neuve ?

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    Benoît XVI a rappelé l’importance de l’union de la foi et de la culture dans les universités, sans laquelle « l’humanité tend à se replier et à se renfermer sur ses capacités créatives ». Le pape a rappelé combien la foi avait toujours été « ferment de culture et de lumière pour l’intelligence ».

    Benoît XVI a reçu en audience, le 21 mai, les dirigeants, professeurs et étudiants de l’Université catholique du Sacré-Cœur, à l’occasion du 90e anniversaire de sa fondation.

    Dans son discours, le pape a évoqué notre époque comme « temps de transformations grandes et rapides », qui se répercutent aussi sur la vie universitaire : « la culture humaniste semble touchée par une usure progressive, alors que l’accent est mis sur des disciplines dites ‘productives’ dans le domaine technologique et économique », a-t-il expliqué. « On relève une tendance à réduire l’horizon humain au niveau de ce qui est mesurable, à éliminer du savoir systématique et critique la question fondamentale du sens ».

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  • Le pape fait le ménage...

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    Dans la Stampa, Andrea Tornielli commente les dernières décisions prises par le pape, notamment la décision de mettre fin à l'existence de la communauté monastique de Santa Croce in Gerusalemme dont les excentricités avaient dépassé le cap du tolérable :

    La décision, sensationnelle, d'éliminer la présence des moines de la basilique de Santa Croce in Gerusalemme, où ils étaient installés depuis cinq siècles, est un autre signe de la façon dont le "gouvernement bienveillant" de Benoît XVI sait être radical quand il s'agit de décisions pour éliminer la «saleté» dans l'Église, que le Cardinal Ratzinger avait dénoncée au cours de la Via Crucis, il y a six ans. Le décret de la Congrégation pour les Religieux a décidé la suppression de l'abbaye deux ans après l'expulsion de l'abbé, discrédité par sa gestion peu limpide de l'abbaye et par ses amitiés.

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  • Le halal, oui; Jésus, non !

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    Un texte décapant à découvrir sur "causeur.fr" met en évidence le caractère antichrétien de l'ultragauche :

    Extrait :

    "La nature de l’ultragauche n’est aucunement anticléricale : c’est juste qu’elle ne veut pas entendre parler du Christ. Elle s’accommode sans aucun problème du halal et des mosquées, s’abandonne dans la contemplation des spiritualités exotiques, respecte profondément les croyances animistes, sympathise de bon cœur avec le culte rastafari. Mais le christianisme, lui, rencontre une hostilité sans limite. J’ai cru, de bonne foi, que « Ni dieu ni maître » était réellement le credo de l’ultragauche. La vérité, c’est que n’importe quel Dieu fait l’affaire, pourvu qu’il ne s’agisse pas de Jésus et de ses copains. L’anticléricalisme n’est que la vitrine politique du véritable combat anti-pape, anti-Église, et in fine anti-Christ. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ; tenez, pour preuve supplémentaire, je suis allé rendre visite à un petit meeting anarchiste il y a quelques jours. Au menu du plat unique destiné à financer l’association, le chili con carne arborait en grosses lettres la mention « halal ».

    Ni dieu ni maître ? Vraiment ? Vraiment-vraiment ?"

    A découvrir ICI

  • L'engagement de l'Eglise dans la lutte contre le SIDA

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    « Dans de nombreuses régions d’Afrique subsaharienne, en particulier dans les zones les plus reculées et où le revenu moyen est particulièrement bas, les seuls à fournir les thérapies antirétrovirales et à intervenir en faveur des victimes indirectes sont les dispensaires et les stations médicales appartenant à des congrégations, à des ordres et à des instituts religieux ainsi qu’à un certain nombre d’ONG d’origine chrétienne ». C’est ce que souligne S.Exc. Mgr José L. Redrado Marchite, O.H, Secrétaire du Conseil pontifical pour les Services de Santé, rappelant l’engagement pastoral du Conseil pontifical en question en matière de lutte contre le SIDA, d’assistance et de soutien aux victimes, en particulier aux veuves et aux orphelins et ce depuis sa création.

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  • Quand un univers culturel cède la place à un autre...

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    couv9113g_200.jpgEn février dernier, Chantal DELSOL a publié "L'âge du renoncement". Observant l'effacement du christianisme et de la culture qui lui était associée, elle y voit la fin d'une longue période (2500 ans) marquée par la recherche de la vérité et par la foi qui préluderait à un retour à une vision païenne des choses. Son analyse est interpellante :

    "La religion, qui a irrigué la culture occidentale pendant deux mille ans, perd son influence sur tous les plans. La chrétienté ne se retire pas seule, mais avec elle ses fruits sécularisés, qui constituaient une architecture signifiante. Quel est le destin de notre représentation du monde à l'orée de cet effacement ? Certains désignent le relativisme, voire le nihilisme, qui s'instaurent dans l'oubli des référents fondateurs.

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  • Le pape et l'astronaute : émouvant !

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    2607875163.jpgC'est sur le blog du "Swiss Romain" que l'on découvre cette belle histoire de proximité du pape avec un des astronautes qui a perdu sa maman alors qu'il était en mission spatiale.

    A lire ici : http://lesuisseromain.hautetfort.com

    Découvrir également les notes et la video consacrées à cet évènement sur Benoit-et-moi : http://benoit-et-moi.fr/2011-II