Voici l'opinion d'un prêtre "traditionaliste",
"Que faire de Vatican II, concile inoubliable ? Grosse question.
On peut penser, comme je l'écrivais à l'époque que c'est un Concile caractéristique de la mauvaise conscience qui fleurit durant les 30 Glorieuses. Ce texte assez flou qu'est Gaudium et spes par exemple apparaît comme dépassé parce qu'il correspond à un univers sans crise, sans échéance, sans histoire. La post-histoire qu'aimait tant Philippe Muray, je crois vraiment que nous en sommes sortis, il y a bientôt dix ans, un certain 11 septembre.
Tout cela se défend, mais cette analyse (qui fut la mienne) ne suffit pas, étant donné la solennité de l'événement.