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  • Famille Chrétienne fête son 2000ème numéro et l'offre en accès libre

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    Famille Chrétienne publie sa 2000e livraison ce samedi 14. A cette occasion elle offre l'accès libre à ce numéro (clliquer sur l'image ci-dessous) 

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  • L'Association néerlandaise de Pédiatrie envisage la possibilité du recours à l’euthanasie parmi les soins administrés aux tout jeunes enfants

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    EUTHANASIE DES JEUNES AUX PAYS-BAS : LA MORT COMME THÉRAPIE ?

    La NVK (Association néerlandaise de Pédiatrie) a publié sa position par rapport à l’euthanasie des enfants de 1 à 12 ans. Dans les soins prodigués aux jeunes enfants malades, elle propose d’inclure la possibilité de l’euthanasie « indépendamment de l’âge », « préférant se fonder sur la capacité de discernement ». Pour l’instant, la loi néerlandaise permet l’euthanasie des enfants de plus de douze ans, et des nourrissons de moins d’un an dont la « qualité de vie » n’est « pas jugée satisfaisante ». 

    Pour la NVK, il faut élargir ce cadre actuel pour permettre aux médecins de provoquer la mort de tout jeune patient gravement malade « et peut-être en fin de vie ». Il faut même en prendre la décision, avec l’accord des parents, si l’enfant concerné ne peut s’exprimer ou comprendre. L’association a donc proposé de mener une étude visant à identifier les « critères d’acceptabilité », que le Ministre de la santé Schippers a annoncé vouloir financer. Cette dernière, s’adressant au Ministre de la justice, a en outre affirmé qu’il n’y avait pas besoin d’une nouvelle loi pour autoriser un médecin à « provoquer activement la mort de l’enfant gravement malade » car celui-ci, en cas de « force majeure », peut « toujours faire appel à l’état de nécessité ».

    Pour l’instant, les déclarations d’euthanasie pour mineurs sont encore relativement peu fréquentes (sept entre 2002 et 2007). Toutefois Carine Brochier, de l'Institut Européen de Bioéthique, réagissant à l’euthanasie d’une jeune néerlandaise suite à des violences sexuelles subies plusieurs années auparavant (cf. Euthanasie : le « tourisme de la mort » dénoncé par une fondation allemande »), a mis en garde contre l’abandon du patient par le médecin, rappelant que le rôle de ce dernier était de « soutenir ces personnes plutôt que de les aider à mourir », de soigner plutôt que de « provoquer la mort d’un patient ».

    Les souffrances psychiques et physiques sont réelles, souligne-t-elle, mais « le dilemme réside dans l’objectivation de cette souffrance », car cela ne se mesure pas, «ne se diagnostique pas au microscope ». Le terme d’incurabilité, qui est une des conditions de la recevabilité de la demande d’euthanasie,  « n’est jamais acquis dans le cas de maladies psychiatriques et psychiques lorsqu’il n’y a pas de détériorations de tissus ».

    Certes, l’accompagnement peut être long, voire très long, et être source de souffrance pour le patient et son entourage, mais c’est l’enjeu de la thérapie que d’aider le patient à surmonter ses difficultés, de  retrouver la liberté qu’il n’a plus quand il est pris dans la souffrance. Il faut faire attention à cette porte ouverte à la banalisation de l’euthanasie qui fait de l’exception une norme, comme si celle-ci devait être l’apanage de l’autonomie du patient.

    Carine Brochier met également en garde contre le piège qui relève du faux chantage : le recours au suicide présenté comme alternative si l’euthanasie est refusée. Elle rappelle que « l’euthanasie n’est pas un remède au suicide », et que « provoquer la mort de quelqu’un n’est pas thérapeutique ».

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (04/05/2016); Atlantico, Thomas Sila (13/05/2016)

  • Les chrétiens, indésirables au Soudan

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    De Sylvain Dorient sur le site web « aleteia »

    soudan.jpg"Depuis le début de l’année 2016, des lieux de culte ou de réunion chrétiens ont été arbitrairement fermés par les autorités soudanaises. Deux pasteurs sont détenus depuis la fin de l’année 2015. Rien de neuf selon Tut Kony, pasteur du Presbytère de l’Église évangélique du Sud Soudan qui assure : « Pratiquement tous les pasteurs sont passés par les geôles du gouvernement soudanais ». Selon lui, les destructions d’églises à Khartoum, la capitale du pays, s’inscrivent dans la même logique : c’est leur façon d’appréhender la minorité chrétienne, conclut-il, fataliste.

    Discriminations entre « Arabes » et « Africains »

    La République du Soudan du Sud s’est officiellement détachée de la République du Soudan le 9 juillet 2011. Elle abrite une majorité de chrétiens et d’animistes alors que le Nord du pays est surtout habité par des musulmans sunnites. Les deux groupes se sont souvent affrontés par le passé et le gouvernement du pays a progressivement laissé l’islam radical régenter la vie de toute sa population. Il a notamment donné autorité aux tribunaux islamiques soudanais, dont les méfaits ont été dénoncés internationalement avec le cas de Meriam Yahia Ibrahim Ishag. Cette jeune Soudanaise qui avait embrassé la foi de sa mère chrétienne orthodoxe plutôt que celle de son père, musulman, a épousé un chrétien. Elle a été condamnée pour « apostasie » : musulmane par son père, elle ne pouvait pas quitter cette religion, et devait être pendue. Cette peine était assortie de cent coups de fouets pour « adultère » : en tant que musulmane, elle n’avait pas le droit d’épouser un chrétien. Grâce à la mobilisation internationale, elle a finalement été libérée en 2014.

    « Ce ne sera plus le moment de parler de diversité » 

    Peu avant la partition du Soudan, le président soudanais Omar el-Béchir l’envisageait dans un discours demeuré célèbre : « Ce ne sera plus le moment de parler de diversité ». Il promettait alors d’inspirer la Constitution du Soudan de l’islam et de faire de l’arabe la langue officielle. Il prenait aussi publiquement la défense de policiers filmés sur YouTube fouettant une femme : « Si elle est fouettée conformément à la Charia, il n’y aura aucune investigation. Pourquoi y a-t-il des gens qui ont honte [de cette vidéo ndlr] ? C’est la Charia ». 

    Divisions entretenue par le gouvernement 

    Contrairement aux discriminations savamment entretenues par le gouvernement soudanais, plusieurs ethnies dans le pays comprennent des pratiquants des deux religions. Comme les Noubas, majoritairement chrétiens mais dont une partie est musulmane. Il arrive même que dans une même famille les deux religions soient représentées, un symbole de coexistence que le gouvernement soudanais s’évertue à écraser. Les chrétiens ne sont pourtant pas en mesure de constituer une menace pour la stabilité du pays si l’on en croit les statistiques officielles : ils représenteraient 3% de la population de la République du Soudan.

    Ref. Les chrétiens, indésirables au Soudan

    JPSC

  • France : grand pèlerinage de Pentecôte organisé par Notre-Dame de Chrétienté

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    Comme chaque année, Notre Dame de Chrétienté organise son pèlerinage traditionnel. Plus de 10 000 pèlerins se mettent en route pour rejoindre Chartres depuis Paris. Des centaines de bénévoles et de prêtres mais aussi une organisation logistique permettent le bon déroulement de ce qui est devenu aujourd’hui l’un des plus grands pèlerinages d’Europe.

    Bande-annonce du Pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Chrétienté des 14 - 15 - 16 mai 2016:

    JPSC

  • Des réfugiés chrétiens persécutés par des musulmans en Allemagne

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    C'est à lire ici : https://www.cath.ch/newsf/des-ong-denoncent-la-persecution-de-refugies-chretiens-par-des-musulmans-en-allemagne/

  • A propos des «diaconesses»: une mise au point utile de l’agence Zenit

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    diaconesses.jpg« Le pape François envisage une commission pour plancher sur le rôle des « diaconesses » dans l’Eglise primitive: “Oui, c’est vrai, c’est confirmé”, indique le vice-directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, alors que la nouvelle a très vite circulé sur les réseaux sociaux.

    Le pape François en a en effet dit un mot spontanément à quelque 900 religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG) qu’il a reçues en audience ce jeudi matin, 12 mai 2016, au Vatican, et les « tweets » sont partis sur les cinq continents. 

    L’étude voulue par Jean-Paul II

    Le « diaconat » féminin primitif n’était pas un ministère en vue du sacerdoce, mais un service institué, notamment, pour assister les femmes catéchumènes lors du baptême. 

    Une enquête historique a été menée en 2003, à la demande de saint Jean-Paul II, par la Commission théologique internationale, mettant en évidence la différence entre “diacre” et “diaconesse”, dans un document intitulé : « Le diaconat. Evolution et perspectives ». 

    Pour sa part le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a annoncé que le service de communication du Saint-Siège étaient en train de réécouter l’enregistrement des paroles du pape François pour pouvoir offrir un texte écrit. Il a confirmé la nouvelle concernant l’idée de la commission. 

    Radio Vatican en italien rapporte : « Le pape François a rappelé que l’ancien rôle des diaconesses n’est pas encore très clair, et il s’est dit disponible pour faire examiner la question par une commission d’étude. »

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  • Le martyrologe des chrétiens de Syrie s'écrit jour après jour

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    Lu sur le site de l'Eglise Orthodoxe Russe :

    LA LISTE DES CHRÉTIENS TUÉS À L’OUEST DE LA SYRIE A ÉTÉ PUBLIÉE

    Après la libération de la ville de Karyatein, à l’ouest de la Syrie, les noms de 21 chrétiens tués par les extrémistes ont été publiés. Les victimes avaient entre 25 et 73 ans.

    Ils faisaient partie d’un groupe de 250 chrétiens, habitants de Karyatein, enlevés par les radicaux en août 2015. Une partie d’entre eux avait été libérés dans le courant de l’année, mais le sort de plus de 150 chrétiens reste inconnu jusqu’à ce jour. Selon les témoins, les rebelles n’ont pas permis aux chrétiens de quitter la ville, se servant d’eux comme de boucliers vivants.

    Ce cas tragique est loin d’être le premier. Après la libération des villes chrétiennes par les forces armées de l’état, on découvre souvent des fosses communes contenant les corps de chrétiens. Fin 2013, par exemple, à Sadad, en Syrie, les corps de 45 chrétiens assassinés, parmi lesquels des femmes et des enfants, avaient été mis au jour. Dans les villes qu’ils abandonnent, les extrémistes laissent derrière eux des églises et des sanctuaires chrétiens profanés ou détruits.

  • Quel avenir pour les paroisses à Bruxelles ?

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    Nous avons fait écho à plusieurs reprises aux perspectives de réorganisation des Unités Pastorales bruxelloises mises en oeuvre par le Vicariat et aux inquiétudes manifestées par des paroissiens qui appréhendent de voir leurs églises fermées malgré la vitalité de certaines d'entre elles.
    Deux articles parus dans la Libre Belgique y ont également fait écho:

    Depuis, les responsables des Unités Pastorales ont été invités à se pencher sur les modalités qui devraient être adoptées pour mettre en oeuvre à plus ou moins court terme cette réorganisation et notamment à faire le choix de "lieux centraux" qui se verraient choisis comme centres de la vie pastorale et liturgique, ce qui laisse supposer que les autres "lieux" seraient condamnés à disparaître. Ainsi, des Unités Pastorales comptant quatre clochers n'en auraient plus que deux.

    On devine que de telles perspectives sont loin de faire l'unanimité et que de nombreux paroissiens se mobilisent pour défendre leurs communautés. lls soulignent notamment qu'aucune pénurie de prêtres n'est actuellement ressentie à Bruxelles et que cette politique est injustifiée, fait preuve d'autoritarisme et néglige le dialogue avec la base.

    Il serait sans doute sain et nécessaire qu'une grande concertation soit entamée avec l'ensemble des paroissiens. Il est certain que de très nombreux laïcs sont prêts à se mobiliser pour aider les autorités à maintenir actif notre patrimoine religieux et pastoral. Pourquoi l'Eglise de Bruxelles ne ferait-elle pas de cette question une occasion pour mobiliser et communiquer ? C'est une simple question de bon sens. 

    Nous y reviendrons et nous aborderons notamment la question de ces communautés étrangères présentes à Bruxelles et qui sont demandeuses d'églises pour y célébrer; elles sont loin d'être toujours entendues et ont du mal à le comprendre.

  • "Dix fois plus de personnes meurent aux Pays-Bas par euthanasie que dans des accidents de la route"

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    EUTHANASIE : LE « TOURISME DE LA MORT » DÉNONCÉ PAR UNE FONDATION ALLEMANDE

     (genethique.org)

    Pendant que se tient un congrès mondial sur l’euthanasie à Amsterdam, la fondation allemande de défense des droits des patients dénonce l’augmentation de suicides assistés dans les pays du Benelux qui accompagne cette légalisation. Entre 2006 et 2015, le nombre d’euthanasies a augmenté de 300% aux Pays-Bas, il a quintuplé en Belgique : en 2015,  ce sont respectivement  5277 et 2021 personnes qui sont venues trouver la mort dans ces pays, quand pour l’instant, une quinzaine de personne a été euthanasiée au Luxembourg entre 2013 et 2014.

    Eugen Brysh, président de la fondation allemande souligne que « dix fois plus de personnes meurent aux Pays-Bas par euthanasie que dans des accidents de la route ».

    En effet, on pourrait citer l’exemple de la jeune femme de 20 ans « tuée en 2015 par injection létale » en raison d’une souffrance qu’elle « estimait » « incurable » et « insupportable » suite à des abus sexuels dont elle a été victime dans son enfance. Mais « un tel suicide assisté n’est pas exceptionnel en Hollande ».   

    Sources: L'Essentiel Online (12/05/2016), Closer, Coralie Vincent (11/055/2016) 
  • Bientôt des diaconesses ? François ne dit pas non...

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    Lu sur lefigaro.fr :

    Le pape François ouvre la voie à des femmes diacres dans l'Église

    Le pape François a ouvert aujourd'hui la voie à la possibilité pour des femmes de devenir diacres dans l'Eglise catholique, et pourraient ainsi remplacer un prêtre pour certains sacrements, comme le baptême, ont indiqué les agences italiennes.

    S'adressant à plusieurs centaines de religieuses, le pape a répondu par l'affirmative à l'une d'entre elles qui lui demandait s'il ne serait pas temps de créer une commission pour étudier la question, selon ces sources.

    Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, s'est refusé à confirmer cette information, dans l'attente, a-t-il précisé, du détail des déclarations du pape. "Je pense que oui, ce serait bien pour l'Eglise de clarifier ce point. Je suis d'accord. Je parlerai pour qu'on fasse quelque chose dans ce genre", a déclaré Jorge Bergoglio, interrogée par l'une de ces religieuses sur l'éventualité de créer une commission pour étudier la possibilité d'ouvrir le diaconat aux femmes, dans des propos rapportés par les agences italiennes.

    Dans l'Eglise catholique, les diacres peuvent prononcer le sermon à la messe, célébrer des baptêmes, des mariages et des funérailles. En revanche, seuls les prêtres peuvent célébrer l'eucharistie ou confesser les fidèles. Le diaconat est longtemps resté une étape vers la prêtrise, mais le concile Vatican II a rétabli le diaconat permanent, accessible à des hommes mariés, qui pallient souvent le manque de prêtres ou les assistent quand ils sont débordés.

    Le pape François a plusieurs fois évoqué sa volonté de remédier à l'inégalité flagrante existant actuellement entre hommes et femmes au sein de l'Eglise, mais il avait pris jusqu'à présent peu de mesures concrètes. Il avait d'ailleurs réaffirmé récemment qu'il n'était pas envisageable que des femmes deviennent prêtres, expliquant que ses prédécesseurs, en particulier Jean Paul II, avaient longuement examiné cette proposition avant d'y répondre par la négative.
  • L'avortement serait en recul dans les pays développés, mais...

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    Lu sur lapresse.ca :

    L'avortement recule dans les pays développés

    Les législations anti-avortement ne réduisent pas le nombre des avortements, mais incitent plutôt les femmes à recourir à des interventions dangereuses.

    Quelque 56 millions d'avortements sont pratiqués chaque année dans le monde, une intervention qui a diminué sensiblement ces dernières années dans les pays développés, alors qu'elle est restée stable dans les pays en développement, selon une étude publiée jeudi.

    La baisse dans les pays développés est principalement due à une forte réduction du taux d'avortement dans les pays d'Europe de l'Est, précise l'étude publiée dans la revue médicale britanniqueThe Lancet.

    Entre 1990 et 2014, le taux d'avortement dans les pays développés est ainsi passé de 46 à 27 pour 1000 femmes en âge de procréer (15 à 44 ans) grâce à une meilleure accessibilité aux moyens de contraception.

    La réduction la plus forte a été enregistrée dans les pays de l'Est, avec un taux qui est passé de 88 à 42.

    Le taux a étalement baissé en Europe méridionale (de 39 à 26), en Europe du nord (22 à 18) et en Amérique du nord (passant de 25 à 17) au cours de la même période.

    Dans les pays en développement en revanche, où les moyens de contraception ne sont pas toujours disponibles, les taux d'avortement sont restés stables.

    «Les services de planning familial ne semblent pas être en mesure de répondre au désir grandissant d'avoir des familles plus réduites», souligne Gilda Sedgh de l'Institut Guttmacher à New York qui a coordonné l'étude.

    Elle ajoute que «plus de 80% des grossesses non désirées se produisent chez des femmes qui n'ont pas accès aux méthodes modernes de contraception, et bon nombre d'entre elles se terminent par des avortements».

    Les chercheurs ont utilisé des statistiques officielles mais également des données obtenues lors d'enquêtes ou dans des études publiées ou non.

    Selon les chercheurs, en moyenne une grossesse sur quatre dans le monde débouche sur un avortement. En 2010-2014, le taux le plus élevé (32% des grossesses) était observé en Amérique latine, où plusieurs pays ont pourtant des lois très restrictives en matière d'avortement.

    Comme le montrent ces pays, les législations anti-avortement ne réduisent pas le nombre des avortements, mais incitent plutôt les femmes à recourir à des interventions dangereuses, relèvent-ils.

    Le même constat est fait par le Pr Diana Greene Foster de l'Université de Californie. «On n'empêche pas les avortements en les criminalisant, mais on conduit les femmes à recourir à des services ou à des méthodes illégales», note-t-elle dans un commentaire joint à l'étude.

  • Pas de char cdH à la Gay Pride, pardon, à la "Belgian Parade"

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    Lu sur Lalibre.be ("la Journée") :

    Il nous revenait ce mercredi que le CDH devait, pour la première fois de son histoire, être représenté de manière ostensible à la Belgian Parade (anciennement Gay Pride) qui doit animer les rues de Bruxelles le 14 mai. Des sources nous indiquaient également que les jeunes du parti réclamaient cette présence de longue date.

    "C'est factuellement faux", affirme ce jeudi un jeune CDH qui préfère garder l'anonymat car "sur cette information, les tensions internes sont assez vives". Il poursuit : "Nous devons malheureusement déplorer une tentative du président Mathieu Morelle (NdlR : le président des Jeunes CDH) de passer en force sur ce dossier. À aucun moment le Conseil d'Administration n'a été informé de la participation programmée du mouvement à la Pride, de même que l'AG. La décision a été prise par le comité exécutif en secret avec le but évident de mettre le CA et l'AG devant le fait accompli. Mais le point n'a tout simplement jamais été mis à l'ordre du jour ni même débattu. C'est donc tout autant au sein des Jeunes CDH que du CDH que la décision a été bloquée en fin de compte."

    Le CDH est la seule formation politique à ne pas faire rouler de char à l’occasion de ce défilé festif et militant, dédié aux droits des homosexuels. 

    Le CDH avait été invité sur le char du CD&V, qui défile depuis plusieurs années sur la Pride. Les jeunes CDH avaient sauté sur l’occasion. Mais l’initiative, soutenue par le CDH de la Ville de Bruxelles, avait provoqué des grincements de dent en interne. Elle a finalement capoté. Les jeunes CDH ont dû renoncer à se joindre au défilé sous la bannière CDH. "Mais chacun pourra y aller en son nom personnel", souligne Mathieu Morelle, le président des jeunes pousses du CDH.