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  • La lumière du Matin de Pâques baigne désormais l'église Saint-Martin d'Arlon

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    Arlon : le vitrail du « Matin de Pâques » inauguré

     
     
  • Un jeune Pakistanais chrétien refuse d’apostasier : ses camarades l’assassinent

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    Lu sur le site aleteia.org :

    Pakistan : un adolescent chrétien refuse d’apostasier, ses camarades l’assassinent

    Sharon Masih, 15 ans, a succombé sous les coups portés par les élèves de sa classe. Depuis longtemps, il se sentait menacé en raison de sa foi chrétienne.

    Les faits remontent au 30 août dernier. Sharon Mesih assiste aux cours au lycée public de Burewala, une localité située à une cinquantaine à l’ouest de la frontière indo-pakistanaise. Une journée comme une autre, même si l’adolescent, de confession chrétienne, n’est plus aussi serein qu’avant. Depuis quelque temps en effet, ses camarades musulmans multiplient les allusions vexatoires, les moqueries voire les menaces. À telle enseigne qu’il songe à quitter l’établissement afin d’échapper à ce climat pesant.

    Mais Sharon Mesih ne mettra pas son projet à exécution. Ce jour-là, il se retrouve acculé dans un recoin du lycée par un groupe d’élèves virulents. Des insultes sont proférées, les premiers coups commencent à tomber. Le malheureux tente de résister. Les coups redoublent : c’est le lynchage. Les lycéens finissent par quitter le terrain, laissant au sol leur victime qui gît inconsciente, sanglante et tuméfiée. Les secours finissent par arriver, mais trop tard. Le décès sera constaté à l’hôpital de Burewala où il a été transporté.

    Citoyens de seconde zone

    Une enquête a été ouverte. Selon les premières informations — relayées par Fides, l’agence de presse des Œuvres Pontificales Missionnaires — les agresseurs lui avaient intimé l’ordre d’apostasier et d’embrasser l’islam, ce que le jeune homme avait refusé. C’est un avocat chrétien, Maître Mushtaq Gill, qui suit ce dossier : il espère obtenir justice pour la famille auprès des tribunaux, ce qui n’est jamais chose aisée pour la minorité chrétienne au Pakistan.

    Anjum James Paul, un enseignant chrétien, président de la Pakistan Minorities Teachers’ Association (PMTA), interrogé par Fides, rappelle que les chrétiens sont toujours considérés comme des citoyens de seconde zone : « Beaucoup reste à faire pour que le Pakistan devienne un État modéré où règne le respect des droits fondamentaux, de la dignité humaine, de la diversité, de la coexistence pacifique avec les minorités religieuses. L’État devrait agir afin de rendre les écoles publiques des lieux où est construite la coexistence pacifique aux niveaux social et religieux. Au Pakistan, les minorités religieuses, telles que les chrétiens, sont encore victimes de l’extrémisme et de la violation des droits fondamentaux ».

    Lire aussi : Père Parvez : « Au Pakistan, l’islam est hors de contrôle »

  • Plus de la moitié des Britanniques ne croient plus en Dieu

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    De Matthew Kirby (source) :

    Plus de la moitié de la population britannique ne croit plus en Dieu

    Mais qui va sauver la reine ? Une étude révèle que Dieu perd du terrain au royaume d’Elizabeth.

    Il semblerait que la société britannique soit de plus en plus laïque, avec un nombre record de citoyens qui déclarent ne pas avoir de religion. Pour la première fois dans l’histoire moderne du Royaume-Uni, les athées, qui ne croient donc ni en Jésus, ni en Allah, Yahvé, Brahman, Waheguru, Jah, etc., sont majoritaires. Selon le Centre national de recherche sociale (NatCen), un organisme indépendant, plus de 53 % des Britanniques se considèrent comme non croyants, et le fossé générationnel concernant la religion continue de se creuser.

    Cette étude sur les comportements sociaux montre que seulement 15 % de la population appartient encore à l’Église anglicane, 9 % à l’Église catholique, 17 % pour les autres courants de la chrétienté, et 6 % pour les autres religions. Depuis la première étude menée par le NatCen sur le sujet en 1983, le pourcentage d’athées, qui était alors estimé à 31 %, n’a cessé d’augmenter.

    Roger Harding, qui dirige le département des "comportements publics" au NatCen, explique que cette baisse du nombre de croyants s’inscrit dans une tendance à long terme :

    "Les différences en fonction des tranches d’âge sont flagrantes, et comme les jeunes sont nombreux à ne pas avoir de religion, il est difficile d’envisager une inversion de cette tendance dans un avenir proche. Ces chiffres devraient inciter tous les leaders religieux à prendre un moment pour réfléchir."

    Les chercheurs affirment que l’absence d’affiliation religieuse est plus importante chez les jeunes, 73 % des 18-24 ans se considérant comme athées. Ils étaient déjà 62 % à se définir comme tels en 2015. À l’inverse, seulement quatre personnes sur dix âgées entre 65 à 74 ans déclarent ne pas avoir de religion.

    Ces données, récoltées auprès de 2 942 citoyens britanniques, posent la question de la place des Églises dans les écoles publiques, ainsi celle des subventions d’État qu’elles perçoivent. Andrew Cooper, de l’association caritative Humanists UK, engagée pour la laïcité, s’interroge :

    "Comment est-il possible que 20 % des écoles appartiennent encore à l’Église anglicane alors que 97 % des jeunes ne sont pas anglicans. Comment l’Église anglicane peut-elle être encore reconnue comme une religion d’État quand elle rassemble une portion de la population aussi congrue ?"

    S’il admet que ce déclin de la foi est "perturbant pour l’Église", le révérend Stephen Cottrell, évêque de Chelmsford (comté d’Essex), précise que l’Église n’est pas une institution, mais "une communauté d’hommes et de femmes dont les vies sont centrées sur le Christ", concluant : "On s’intéresse aux chiffres, certes, mais seulement parce que l’on s’intéresse aux gens."

    Cela dit, le pays qui compte le pourcentage le plus élevé "d’athées convaincus" reste encore et toujours la Chine. Rappelons que pour les communistes, au pouvoir depuis 1949, la religion est un moyen d’oppression de la classe ouvrière.

    Traduit de l’anglais par Sophie Janinet

  • Israël chercherait à affaiblir la présence chrétienne à Jérusalem

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    Lu sur le site du quotidien "L'Orient - Le Jour" :

    Israël accusé de chercher à « affaiblir » la présence chrétienne à Jérusalem

    Les principales Églises chrétiennes de Jérusalem ont, fait rare, publié un communiqué hier dénonçant des tentatives « systématiques » d'Israël « d'affaiblir la présence chrétienne » dans la Ville sainte. Le communiqué a été rédigé par les chefs des Églises catholique, grecque-orthodoxe, arménienne et luthérienne, ainsi que des représentants d'autres communautés chrétiennes.

    Le texte vise le récent jugement d'un tribunal israélien ayant permis à un groupe, qui milite pour la colonisation de Jérusalem-Est – secteur palestinien occupé et annexé par Israël– de s'emparer de terres appartenant aux Églises dans cette partie de la ville. Il critique également un projet de loi israélien sur le statut des terres appartenant à des Églises en cours de discussion au Parlement israélien. « Nous voyons dans ces actions une tentative systématique d'affaiblir l'intégrité de la Ville sainte de Jérusalem et de la Terre sainte, et de saper la présence chrétienne », souligne le communiqué.

    Le 31 juillet, un tribunal de Jérusalem a confirmé la validité d'une vente immobilière, impliquant l'organisation ultranationaliste israélienne Ateret Cohanim et l'Église grecque-orthodoxe, portant sur l'acquisition de deux hôtels situés près de la porte de Jaffa dans la Vieille Ville. L'Église a démenti avoir vendu le terrain et affirmé que le jugement était « politiquement motivé ». Parallèlement, une proposition de loi au Parlement prévoit de transférer à l'État d'Israël tous les terrains ayant appartenu à des Églises et qui ont été vendus à des investisseurs privés en échange de compensations, ont indiqué les médias israéliens. Ce texte, s'il est adopté, pourra porter atteinte à de futures transactions portant sur des biens appartenant aux Églises.

    Dans leur communiqué, les Églises estiment que ces deux mesures menacent un accord vieux de plusieurs décennies sur la gestion des sites religieux. « Nous ne pouvons pas souligner avec assez de force l'extrême gravité de la situation (et des effets) que ces agressions récentes et systématiques ont eus sur le statu quo, l'intégrité de Jérusalem et le bien-être des communautés chrétiennes en Terre sainte », ajoute le texte. Les Églises de Terre sainte appellent en outre les chrétiens à travers le monde à les soutenir. 

     
  • Quand des catholiques chinois défendent leur église face à une pelleteuse

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Vidéo - En Chine, des catholiques défendent leur église face à une pelleteuse

    Le 29 août, des milliers de fidèles catholiques se sont réunis pour défendre leur église face à une pelleteuse venue la détruire, à Wangcun (près de Changzhi). Devant une telle mobilisation, les autorités ont dû suspendre leur projet, indiquent les agences Asianews et Aica. L’église a été bâtie il y a un siècle mais les autorités entendent la remplacer par une place « pour enrichir la vie du peuple ». Pour empêcher les manifestants de communiquer entre eux, Wechat (le Whatsapp chinois) a été bloqué, tout comme le site du diocèse. Mais les fidèles se relaient sur les lieux. 

  • La pilule : un perturbateur endocrinien

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    De Cécile Deffontaines sur le site de l'Obs :

    "La pilule est un perturbateur endocrinien"

    Dans son essai "J’arrête la pilule", la journaliste Sabrina Debusquat dresse un réquisitoire contre ce symbole de la libération sexuelle. Débat avec la gynécologue Nasrine Callet.

    1967-2017 : en France, la pilule fêtera ses 50 ans en décembre. Joyeux anniversaire ? Pas vraiment. Le petit cachet que les femmes avalent chaque jour, sûres de s’épargner les grossesses à répétition, fières de ce geste symbole de leur liberté sexuelle, n’a plus l’aura d’antan. Le scandale des pilules de troisième et quatrième génération, en 2012, l’a entachée d’une terrible réputation : mener des femmes jeunes, en pleine santé, au seuil de la mort, par AVC et embolie. Lesdites pilules ont beau avoir été mises au rancart au profit des pilules de seconde génération, le mal est fait. Les prescriptions sont en forte baisse. Selon la dernière enquête de l’Ined sur la contraception (2014), 41% des femmes prenaient la pilule en 2013, contre 50% sept ans plus tôt.

    Dans ce contexte de désamour, un essai sorti en librairie jeudi 6 septembre enfonce le clou. Dépression, libido à zéro, cancers, mais aussi pollution chimique qui pourrait nuire aux futurs bébés… N’en jetez plus ! "J’arrête la pilule" (1), de la journaliste indépendante Sabrina Debusquat, est un réquisitoire dérangeant étayé par une année d’enquête, à éplucher des centaines d’études et interviewer de nombreux experts. L’auteure, qui dit redouter un "scandale sanitaire" à venir, est allée à la rencontre, aussi, des jeunes femmes qui s’en détournent, quitte à opter pour des méthodes naturelles modernisées. Ironie de l’histoire, ces aventurières de la courbe de température sur smartphone se veulent les pionnières d’un nouveau féminisme. Désireuses d’enfin partager la "charge mentale contraceptive" avec les hommes.

    Parce que prendre la pilule est un rite de passage à l’âge adulte, parce qu’elle reste, pour les soixante-huitardes, une indiscutable évidence, parce qu’elle est toujours, dans les esprits, l’un des emblèmes de la libération sexuelle, parions que ce livre va faire polémique. "L’Obs" a confronté son auteure à Nasrine Callet (2), oncologue-gynécologue à l’Institut Curie, pour savoir si, oui ou non, il faut jeter la pilule. Le débat est lancé.

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  • Le voyage du pape en Colombie

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    AA-Visite-du-pape-en-Colombie-du-6-au-11-septembre-2017-Photo-Conference-episcopale-de-Colombie-2.jpgLes discours prononcés et les évènements de ce voyage sont présentés sur le site de l'Eglise de France : http://www.eglise.catholique.fr/actualites/voyage-pape-colombie/

  • Quatre chrétiens assassinés et décapités par des islamistes au Kenya

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    Kenya : quatre chrétiens assassinés et décapités par al-Shabaab (source)

    Les islamistes d’al-Shabaab viennent, de nouveau (voir notamment iciici et ), d’assassiner des chrétiens au Kenya dans le comté de Lamu. Le 5 septembre des militants de ce groupe de terroristes musulmans, dont la base est en Somalie, ont enlevé et tué Hillary Njuguna, un charpentier qui travaillait à scier du bois avec des compagnons près du village de Malamanda. Le groupe islamiste, fort d’une trentaine de militants, a le jour suivant investi deux autres villages et a massacré puis décapité trois autres chrétiens : Joseph Kinuthia, enseignant à l’école primaire de Bobo, Jared Maiko et Gushi Peter. En trois mois, les djihadistes d’al-Shabaab ont tué plus de 49 chrétiens au Kenya.

  • Soutien à Arnaud Dumouch : on ne lâche rien !

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    Du Comité de Soutien à Arnaud Dumouch (7 septembre) :

    Le scandale du renvoi sans préavis, sans indemnités, sans faute professionnelle d'un professeur de religion nommé depuis des années, père de famille, jeté à la rue, est à l'étude au Vatican.

    Ce précédent inouï, qu'on ne voit que dans l'Eglise catholique et que l'on ne pratiquait qu'au XIX° s dans la société belge, à un moment où les évêques passent leur temps à se frapper la poitrine pour les fautes de leurs prédécesseurs d'il y a 70 ans, ne peut rester sans suite.

    C'est toute la profession de professeur de religion catholique qui a été mise en danger par des inspecteurs idéologiques. Aucun professeur ne sera plus en sécurité dans son emploi.

    Dans le cas présent, les prétextes sont absurdes au point de faire rire le Président de la "chambre de recours" qui s'est réunie pour la forme, deux jours après le départ de Monseigneur Léonard et pour contourner son avis écrit. L'avocate italienne devant le Vatican parle avec raison d'"Arbitraire".

    Voici l'enregistrement du pauvre frère Jean-Pierre Berger (à partir de la minute 19) et le commentaire du Président de la chambre de recours : "Mais, avec des reproches aussi absurdes, vous allez faire renvoyer tous les professeurs !!"
    http://visitationpourlavie.free.fr/90_2_Fond_du_recours.MP3

    A quoi sert la nomination si on peut retirer d'un simple geste un Visa ecclésiastique et contourner ainsi tout bon sens et toute morale ?

    Les coupables de cette affaire (Frère Patrick Vandeputte, frère Jean-Pierre Berger des frères des écoles Chrétiennes, Michel Gomez et Jean Barbier du Pouvoir Organisateur de l'institut saint Joseph de Châtelet, l'Abbé Jacques Piton et Myriam Gesché qui sont à l'origine de cette histoire à cause de leur conflit idéologique violent avec leur collège de du Diocèse de Namur, Henri Ganty) devront rendre compte devant la justice civile.

    Le scandale de cette affaire est manifeste et, comme disait un des professeurs de l'Institut Saint Joseph, les meilleurs inspecteurs en religion restent les élèves. Voici leur appel, toujours resté sans réponse auprès de Monseigneur Harpigny. Cet évêque se frappera-t-il un jour la poitrine pour son silence ?

    http://visitationpourlavie.free.fr/PetitionCommentairesMai2016.pdf

    Comme vous pouvez le constater sur cette page la pétition lancée par ces élèves est toujours active. Nous ne lâcherons rien jusqu'à la réhabilitation du professeur Arnaud Dumouch !

  • Quand un prêtre révèle les dernières paroles du cardinal Caffarra

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    Une note d'Antonio Socci (www.antoniosocci.com) traduite sur le site "Benoît-et-moi" :

    UN PRÊTRE RÉVÈLE LES DRAMATIQUES DERNIÈRES PAROLES DU CARDINAL CAFFARRA

    De nombreux catholiques, ces dernières années, ont regardé le cardinal Carlo Caffarra comme l'une des rares lumières dans l'obscurité actuelle.

    Un prêtre me confie qu'il y a quelques jours, il est allé lui dire sa douleur pour le désastre quotidien que l'on vit dans l'Église, lui rapportant plusieurs faits.

    Le cardinal a fondu en larmes et lui a dit: «Le Seigneur n'abandonnera pas son Eglise. Les Apôtres étaient douze et le Seigneur recommencera avec quelques-uns. Imaginez la souffrance de Saint Athanase, qui a été laissé seul pour défendre la vérité par amour du Christ, de l'Eglise et des hommes. Nous devons avoir la foi, l'espoir et le courage».

    Ce prêtre me confie: «le cardinal était très peiné, mais il m'a transmis beaucoup de courage et beaucoup d'amour pour l'Eglise».

    La référence de Caffara à Saint Athanase [ndt: auquel Benoît XVI consacra sa catéchèse du 20 juin 2007, dans la série dédiée au Pères de l'Eglise, cf. beatriceweb.eu] renvoie au moment le plus sombre de l'histoire de l'Eglise. Quand les hérétiques ariens au quatrième siècle prirent le contrôle de l'Église .

    Presque seule s'éleva la voix de l'évêque Athanase en défense de la vérité catholique. Il fut excommunié par le pape et subit quatre fois l'exil.

    Mais peu de temps après, l'Eglise revint à la vraie foi et, à la suite, elle canonisa Athanase, le proclamant Père et Docteur de l'Eglise.

    Le prêtre qui a parlé avec le cardinal répète qu'il était très peiné. On peut penser qu'il est mort d'avoir le cœur brisé. Certainement, dans le secret de la prière, il avait offert à Dieu sa vie pour cette pauvre chrétienté perdue.

    Il était sûr que dans le monde et dans l'Eglise, à la fin, le Seigneur allait vaincre. Ainsi, au cours des dernières années, il s'est retrouvé protagoniste d'une défense puissante de la foi catholique et des sacrements face à l'Amoris laetitia du Pape Bergoglio .

    Ce qui le réconfortait, dans ce témoignage, c'étaient les paroles prophétiques qu'il avait reçues des années plus tôt de Sœur Lucie de Fatima, dans une lettre dans laquelle elle lui avait écrit que «la bataille finale entre Dieu et Satan sera sur la famille et le mariage».

    Cette histoire - en plus de révéler à tous sa sagesse, sa foi et son courage - a mis aussi en lumière sa profonde humanité .

    J'en ai un souvenir personnel. C'était le 15 Août 2010, fête de l'Assomption. Ma fille Catherine venait de se réveiller d'un coma et avait été admise à la «Maison des réveils», sur les collines de Bologne. Ce jour-là - à notre grande surprise - nous avons vu arriver, dans la chaleur, avec sa manière réservée et simple, le cardinal Carlo Caffara archevêque de Bologne. Il était venu voir Catherine, dont il avait suivi le drame (nous étions en contact indirect) et il est resté avec nous toute la journée . Il était habillé comme un simple prêtre. Il est aussi allé saluer et bénir tous les autres, les patients et leurs familles. Un véritable homme de Dieu. Je le connaissais jusque-là comme un théologien de grande épaisseur, ami et collaborateur de Jean-Paul II et Benoît XVI, qui le respectaient beaucoup. Mais ce jour-là - dans ce lieu de souffrance et d'espoir - je l'ai découvert comme un vrai père. Son humanité et sa sagesse paternelle m'ont frappé et je les ai entièrement retrouvées dans sa dernière mission pour l'Eglise.

  • Défense de la Vie : la prise de position courageuse d'un parlementaire britannique suscite l'émoi

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    Du site de la RTBF :

    Journal du web: un parlementaire britannique, opposé à l'avortement, crée la polémique

    "Je suis opposé à l'avortement, même en cas de viol ou d'inceste" : ces propos sont ceux de Jacob Rees Mogg, un parlementaire britannique issu du Parti conservateur. Interrogé sur l'avortement et le mariage entre personnes du même sexe lors d'une apparition sur le plateau de la chaîne ITV, le député a exprimé ses convictions personnelles. Jacob Rees Mogg a déclaré notamment que la vie était sacrée et commençait dès la conception de l'enfant. Concernant le mariage homosexuel, le parlementaire a aussi exprimé son point de vue : "Je soutiens l'enseignement de l'église catholique".

    Jacob Rees Mogg a précisé que la loi sur l'avortement ne changerait pas. Mais les propos ont choqué la population britannique. Sur Twitter, les positions conservatrices du parlementaire suscitent la polémique. Beaucoup d'internautes estiment que ces idées sont d'un autre temps et que les droits de la femme ne sont pas respectés. Des propos qui font débat d'autant plus que ce député eurosceptique est un politicien en vogue. Il pourrait prétendre à un poste ministériel lors du prochain remaniement.

    De son côté, le parti conservateur prend ses distances avec le discours de Jacob Rees Mogg. Un porte-parole de Theresa May a précisé que le parti n'était pas d'accord avec ces propos. Mais il souligne que l'avortement est une question de conscience et que les députés décident de manière individuelle dans ces matières.

  • A Rimini, le cardinal Parolin a justifié la "stratégie du dialogue" défendue par le pape François; mise à jour (8 septembre)

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    Mise à jour (8 septembre) : Le 28 août dernier, nous avions répercuté sur ce blog des extraits de la conférence prononcée par le Cardinal Secrétaire d'Etat Pietro Parolin lors de la clôture du meeting de Communion et Libération à Rimini. Le journal La Croix publie ce discours in extenso : on y accédera en cliquant sur ce lien : http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Saint-Siege/A-Rimini-cardinal-Parolin-invite-reprendre-routes-monde-authenticite-2017-09-07-1200874937

    Lors de la conclusion du meeting de Communion et Libération à Rimini, le 25 août, le cardinal Parolin a expliqué le "manifeste" du pape François (source):

    Le cardinal a apporté sa propre contribution sur le thème du meeting ("Ce que tu as reçu de tes pères, regagne-le pour le posséder") et a procédé à une clarification des aspects les plus importants du pontificat de François

    Dans ce sens, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, a prononcé un discours sur "l'étreinte" que l'Eglise propose à l'homme d'aujourd'hui.

    Etait présent également le président de la Communauté de 'Communion et Libération', le père Julian Carron, qui a adressé un message de salutation au cardinal: «Nous avançons désarmés pour rencontrer l'autre et pour offrir à chacun la contribution que la foi peut apporter sur le chemin de chacun».

    "Dites au pape que nous prions pour lui."

    Au terme d'une leçon dense, riche en idées culturelles et théologiques, la présidente de la séance, Emilia Guarnieri, a conclu en invitant le cardinal à faire savoir au pape François que l'assistance du meeting est prête à vivre en suivant le cap indiqué.

    Plus qu'un résumé, nous reprenons quelques passages saillants de l'intervention du cardinal Pietro Parolin.

    La question des migrants

    "Quand je pense qu'une partie non négligeable du débat civil et politique de ces derniers temps s'est concentrée sur la façon de nous défendre contre le migrant! Certes, pour le pouvoir politique, il c'est un devoir d'élaborer des schémas alternatifs à une migration massive et incontrôlée, d'établir un projet qui évite le désordre et l'infiltration d'individus violents parmi ceux que l'on accueille. Il est juste d'impliquer l'Europe et pas seulement elle. C'est de la clairvoyance que d'envisager le problème du développement structurel et des peuples dont proviennent les migrants qui, s'ils doivent s'y appliquer, auront encore besoin de décennies. Mais, tout au moins, n'oublions pas que ces femmes, ces hommes, ces enfants, en ce moment, sont nos frères ".

    "Et pourtant, nous aussi, chrétiens, nous continuons à penser selon une division anthropologique et théologique dramatique, qui passe par un "eux" comme un "non-nous" et un "nous" comme un "non-eux". Nous avons besoin de reprendre en considération, sans superficialité, le thème de la diversité, de sa richesse, dans un contexte de connaissance et de respect mutuel ".

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