De sur cathobel.be :
Hocus Pocus, la magie au fil de l’eau
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
De sur cathobel.be :
Hocus Pocus, la magie au fil de l’eau
De Jean-Marie Dumont sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :
Deux mois avant le synode sur l'Amazonie
23/07/2019
Le 6 octobre s’ouvrira à Rome le synode sur l’Amazonie. Pendant trois semaines, cette « assemblée spéciale » réunira les cent deux évêques de la région amazonienne autour du thème « Nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale ». La préparation en est assurée par un « conseil pré-synodal » constitué de dix-huit personnes nommées par le pape François en mars 2018, et par le Secrétariat général du Synode des évêques. Au terme d’une phase de consultation des diocèses d’Amazonie, ceux-ci ont élaboré et rendu public le « document de travail » (instrumentum laboris) qui servira de base aux discussions.
Divisé en trois parties, celui-ci décrit la réalité de ce territoire et les conditions de vie de ses populations (I), évoque certaines grandes difficultés sociales et écologiques auxquelles elles doivent faire face (II), avant d’aborder la place de l’Église (III).
Désormais accessible en langue française (www.sinodoamazonico.va), le document a déjà fait l’objet de nombreux articles dans la presse. Secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, dans un entretien au site SettimanaNews, a salué ces réactions, tout en remarquant qu’elles se concentraient sur certains sujets sensibles internes à l’Église. Parmi eux figure l’idée, soumise à la réflexion du synode (paragraphe 129), de pouvoir conférer l’ordination sacerdotale à des personnes mariées d’âge mûr (« anciens ») pour répondre au manque de prêtres dans la région.
▶︎ À LIRE AUSSI : L’épineuse question de l'ordination d'hommes mariés
Certains commentateurs se sont livrés à une critique en règle du document, indiquant qu’il contenait des erreurs théologiques. C’est le cas notamment du cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui a présenté six pages d’« objections » centrées sur la notion de Révélation, dans un texte publié par la Catholic News Agency. (voir ICI) D’autres réactions pourraient suivre durant les prochaines semaines, contribuant à apporter un éclairage préalable aux évêques d’Amazonie qui se réuniront en octobre, mais aussi à toute l’Église.
Jean-Marie Dumont
Alliance VITA constate que le projet de loi bioéthique présenté au Conseil des ministres consacre un effondrement presque complet des digues éthiques que prétendaient poser les précédentes lois, ouvrant la voie à de nouvelles injustices.
1/ L’abandon du critère d’infertilité médicale pour accéder aux techniques de PMA fait de l’enfant une prestation de service, au prix de trois injustices qui concernent tous les citoyens.
2/ L’embryon humain perd ses dernières protections.
3/ L’être humain fait l’objet de pratiques de plus en plus eugénistes.
Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA :
« Avec ce texte, et après des Etats Généraux alibi, dont on n’a aucunement tenu compte, c’est l’ensemble du dispositif bioéthique français qui basculerait dans la dérégulation. L’encadrement de la PMA et celui de la recherche sur l’embryon posé par les précédentes lois bioéthiques volerait en éclat. Les Français doivent savoir que ce travail de démolition éthique, guidé par une idéologie libertaire et scientiste, conduit à un bouleversement qui affecte tous les Français : l’enfant devient un produit hors-sol, fabriqué selon des normes étatiques. La France a jusqu’ici résisté à la marchandisation du corps ; elle serait précipitée dans le marché mondialisé de la procréation, avec la perspective d’une importation massive de sperme pour faire face à ces nouvelles demandes et, aussi, la mainmise grandissante de la bio-médecine et de l’Etat sur le corps des femmes… Même les CECOS s’en inquiètent. Un tel détournement de la médecine et de l’argent des contribuables n’est en rien justifié. Le président de la République prend la responsabilité de générer le vaste mouvement de résistance qui s’impose pour dénoncer ces injustices et défendre la vie et la dignité des plus fragiles. Nous intensifions donc notre mobilisation à destination des parlementaires et des citoyens, et nous appelons à la manifestation unitaire qui se déroulera le dimanche 6 octobre à Paris sous le label Marchons enfants ! »
MÉFIONS-NOUS DU POLITIQUEMENT CORRECT
"Les codes de déontologie, d’éthique ou les chartes de bonnes pratiques se sont multipliés dans les entreprises pour prescrire les sujets et les attitudes acceptables."
« En mars 2019, une représentation des Suppliantes, d’Eschyle, avait été annulée sous prétexte que les masques utilisés par des acteurs pouvaient être interprétés comme des grimages racistes. Avant la remise d’une Palme d’or d’honneur pour sa carrière, Alain Delon a fait l’objet d’une pétition l’admonestant pour des propos privés considérés comme incorrects. Quelques jours plus tard, une polémique est née sur le port d’un brassard évoquant la journée mondiale contre l’homophobie et qui ne fut pas affiché par quelques capitaines lors des matchs de la 37ème journée de Ligue 1 de football.
Ces exemples français montrent combien le monde des arts et du spectacle est l’objet d’une normalisation croissante des comportements considérés comme bienséants. Cette normalisation exclut les discours jugés non convenables et elle exige que l’on manifeste une adhésion aux principes éthiques définis comme corrects.
L’opinion publique est mobilisée comme juge suprême de la conformité ou de la déviance. Des combats légitimes ont permis ainsi de faire progresser la justice ou la tolérance, mais ce mouvement conduit aussi à une aseptisation de l’art et du spectacle, comme l’a montré récemment Isabelle Barbéris (L’Art du politiquement correct, PUF, 2019). Il mène à un nouvel académisme officiel, avec ses discours obligés et ses thèmes imposés et, finalement, à une homogénéisation des points de vue, fussent-ils critiques.
L’entreprise n’échappe plus à un tel phénomène, parce qu’elle est un acteur important dans le champ public, soumis au contrôle par les normes et par l’opinion. Les politiques de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) ont été l’un des moyens d’y répercuter les thèmes sociétaux du moment et de mettre en œuvre les règles pour s’y conformer. Les codes de déontologie, d’éthique ou les chartes de bonnes pratiques se sont multipliés pour prescrire les sujets et les attitudes acceptables.
On constate le même effet qu’ailleurs : des progrès évidents pour abroger des pratiques injustes mais aussi une concentration sur certains thèmes à l’exclusion d’autres et une aseptisation des discours éthiques, qui ne sont pas toujours en cohérence avec la réalité vécue dans l’entreprise. Comme dans le domaine de l’art, les éléments de langage sont automatisés et on donne des gages de vertu en cochant des cases (box ticking) correspondant aux normes socialement imposées.
Ces constats suggèrent que les exigences éthiques envers l’entreprise suivent une évolution en trois temps : un effet perturbant mais positif d’abord, lorsque l’entreprise est sommée de modifier des pratiques intolérables. C’est le temps du combat ; puis se met en place une normalisation des règles de la « bonne » conduite. C’est le temps de la conformité ; enfin, le politiquement correct étouffe l’authenticité et conduit à de nouvelles intolérances. C’est l’étape du conformisme. Les acteurs de la RSE doivent être conscients de ce cycle s’ils ne veulent pas être réduits au rôle de bureaucrates de la bonne conscience. »
Une tribune de Priscille Kulczyk sur le site du Figaro Vox :
Belgique: «La loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives»
FIGAROVOX/TRIBUNE - La CEDH a accepté de se prononcer sur la requête introduite par un homme dont la mère a été euthanasiée sans que lui, ni sa sœur, n’en soient informés. Priscille Kulczyk, chercheur au Centre européen pour le droit et la justice, s’inquiète des dérives de cette pratique en Belgique.
Priscille Kulczyk est chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) qui a été autorisé par la CEDH à déposer des observations écrites dans cette affaire.
Victime de ce qui n’est rien de moins qu’une euthanasie par privation d’eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n’avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l’euthanasie se prenaient à rêver d’une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l’euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C’est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire Mortier c. Belgique.
Il est difficile d’encadrer l’euthanasie et les abus et dérives graves qui en découlent.
Rappelons-en les faits. Madame Godelieve De Troyer, atteinte de dépression chronique pendant plus de 20 ans, a été euthanasiée en 2012 sans que ses enfants ne soient avertis, ceux-ci ayant été informés le lendemain du décès. Son fils, Tom Mortier, se plaint devant la Cour du manquement de l’État belge à son obligation de protéger la vie de sa mère au motif que la législation belge n’aurait pas été respectée et qu’il n’y a pas eu d’enquête effective sur ces faits qu’il a pourtant dénoncés à la justice. Il dénonce notamment le manque d’indépendance de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) chargée de contrôler a posteriori la légalité des euthanasies. Il reproche en particulier le fait que le médecin qui a euthanasié sa mère est lui-même le président de cette Commission de contrôle ainsi que de l’association LevensEinde InformatieForum (LEIF) qui milite en faveur de l’euthanasie. Or, sa mère a versé 2 500 € à cette association peu de temps avant son euthanasie.
Une loi sur l’euthanasie inadaptée à la souffrance psychique
Cette affaire illustre parfaitement la difficulté d’encadrer cette pratique et les abus et dérives graves qui en découlent. Elle n’est d’ailleurs pas un cas d’école car les médias relatent régulièrement des euthanasies controversées en Belgique ou en Suisse. Et nombreux sont ceux qui dénoncent le laxisme avec lequel la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie a été mise en œuvre.
Il libère les chrétiens esclaves au Pakistan
Rédigé par Odon de Cacqueray suite à un entretien avec le père Emmanuel Parvez le
Au Pakistan, l’esclavage existe encore. De nombreux pauvres pakistanais, n’ayant pas les moyens de se loger, sont au service de propriétaires terriens qui les exploitent contre un salaire de misère et un abri. Face à cette réalité qui touche bon nombre de chrétiens, le père Parvez curé de la paroisse de Pansara, a lancé un appel à la solidarité afin de l’aider à libérer ces esclaves et leur fournir un toit. L’association Sos Chrétiens d’Orient a répondu présent et aide depuis le mois de janvier 2017. Ils ont permis la construction de deux églises, l'acquisition d'un terrain afin de réaliser un villages pour les chrétiens et les sortir d'une situation de dépendance (esclavagisme économique). Ils ont également financé 25 maisons à Karachi et Faisalabad ainsi qu'un centre éducatif pour la jeunesse. Le père Parvez étant de passage à Paris, nous avons fait un point avec lui sur la situation du Pakistan et des chrétiens sur place.
Père Parvez, vous êtes prêtre au Pakistan, vous êtes déjà venu deux ans auparavant en France. Quelle est la situation actuellement dans votre pays ?
Le Pakistan a un nouveau gouvernement qui goûte au pouvoir pour la première fois. Notre Premier ministre, Imran Khan, qui est un ancien joueur de cricket international, semble être vraiment honnête. Il veut renforcer le Pakistan, en éliminant beaucoup de problèmes comme la corruption. La corruption est ce qui a envoyé notre précédent président et son Premier ministre en prison.
Ce nouveau gouvernement essaye de créer un Pakistan maître de son territoire. Il veut faire payer l’impôt à beaucoup de ceux qui n’en ont jamais payé. À cause de cette imposition, beaucoup de Pakistanais ne l’aiment pas. L’inflation a augmenté la crise du Pakistan, la valeur de notre devise est en baisse. Tout devient très cher, spécialement le pétrole, les légumes, etc. Nous sommes dans un nouvel état d’urgence. Le Premier ministre a beau vouloir améliorer les choses, beaucoup d’obstacles l’en empêchent.
LA BELGIQUE LANCE UN TEST POUR DÉTECTER LES 1 200 MALADIES POTENTIELLES D'UN FUTUR ENFANT
synthèse de presse bioéthique de genethique.org
23 juillet 2019
C’est un premier pas vers le diagnostic préconceptionnel en Belgique. A partir d’octobre, les huit centres génétiques du pays proposeront « aux personnes désirant enfanter » de « se soumettre à un test afin d’évaluer le risque que leur futur bébé souffre d’une maladie rare ». Ce test, le diagnostic préconceptionnel, vise à détecter les risques de maladie de l’enfant à naître avant même sa conception, ce qui le distingue du diagnostic prénatal (ou DPNI) réalisé sur des fœtus.
Contre la somme de 1.000 euros, 1.200 affections pourront être détectées. Conformément aux souhaits émis par le Conseil supérieur de la santé (cf. La Belgique en flagrant délit d’eugénisme), ce test est lancé dans le cadre d’un « projet pilote » à petite échelle. Pour l’instant, il ne sera pas remboursé.
Elfride De Baere, qui est à la tête de la clinique d’un centre génétique, explique que, par ce moyen, « les futurs parents pourront mieux estimer les risques que leur enfant souffre d’une maladie grave ». Elle souligne que ce test n’offre aucune garantie que l’enfant soit en bonne santé.
La ministre de la Santé publique, Maggie De Block, ainsi que les généticiens, appellent le gouvernement à mener un débat à ce sujet.
Pour aller plus loin :
De Jean-Pierre Snyers :
Lu ce 24 juillet sur le site web de « La Libre Afrique » :
« L’épiscopat congolais a obtenu mardi du président ougandais Yoweri Museveni sa collaboration au démantèlement des groupes armées actifs depuis plus de deux décennies dans l’est de la République démocratique du Congo particulièrement les milices de Forces démocratiques alliées (ADF), selon un communiqué. Le président de l’épiscopat congolais, Mgr Marcel Utembi (photo), et sa délégation qui participaient à une assemblée plénière des évêques d’Afrique et Madagascar tenue à Kampala, ont été invités à une audience auprès du président Museveni, à sa demande.
« Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a saisi cette occasion pour transmettre au président de l’Ouganda la préoccupation de l’épiscopat congolais sur la présence des rebelles étrangers », dont des milices du groupe armé ougandais musulman Forces démocratiques alliées, selon le communiqué.
En réaction, « le président Museveni a affirmé sa détermination à collaborer avec les autorités de la RDC pour le démantèlement de ces groupes armés qui sont aussi un danger pour son pays », peut-on lire dans ce communiqué, soulignant « l’importance de l’implication de la population concernée dans cette lutte ».
« Mgr Marcel Utembi a réitéré la disponibilité de l’épiscopat congolais à accompagner, comme autorités morale, avec les Eglises soeurs, les États concernés dans la lutte contre l’insécurité dans la région des Grands Lacs africains, pour l’édification de la paix », poursuit le communiqué.
Opposés au président Museveni, ces miliciens musulmans ougandais présents dans l’est de la RDC depuis 1995 ne s’attaquent pas à l’Ouganda, mais commettent des exactions sur des populations congolaises.
Ils sont accusés par le gouvernement congolais et la mission de l’ONU, la Monusco, d’être responsables de massacres des civils dans la région de Beni ayant fait plus de mille morts depuis octobre 2014.
Selon un rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, les ADF portent effectivement une part très importante de responsabilité dans ces tueries, mais au côté d’autres éléments armés, parmi lesquels des soldats de l’armée régulière.
Densément peuplé et riche en ressources, l’est de la RDC subit guerres, violences des groupes armés, enlèvements, exactions, viols, actes de banditisme… depuis la fin du génocide des Tutsis au Rwanda voisin en 1994 et le renversement du maréchal Mobutu en 1997. »
Ref. RDC: l’épiscopat sollicite Museveni pour le démantèlement des groupes armés dans l’est
Voir aussi : Malédiction sur l’Est du Congo
JPSC
Du site du Figaro :
En Israël, des archéologues pensent avoir trouvé le lieu où est né saint Pierre
ARCHÉOLOGIE - Une église byzantine retrouvée à El Araj correspondrait à l’antique Bethsaïda, un village de pêcheurs où les apôtres André et son frère sont nés.
A-t-on enfin trouvé l’antique Bethsaïda, berceau du christianisme? Des archéologues israéliens ont assuré vendredi avoir découvert une église dans la région de la Galilée, qui aurait selon eux été érigée sur le lieu de l’ancienne maison des apôtres Pierre et André. Cette église byzantine a été retrouvée à El Araj, entre les lieux bibliques Capharnaüm et Kursi, a annoncé Mordechaï Aviam, qui dirige les fouilles archéologiques.
Selon lui, il s’agirait de Bethsaïda, un village de pêcheurs où Pierre et son frère André sont nés, selon l’Évangile de Jean. Saint-Pierre, ancien pêcheur, est considéré par la religion chrétienne comme l’un des premiers disciples de Jésus. Pour l’Église catholique, il est le premier pape. L’église découverte correspond à la description qu’en fait l’archevêque bavarois Willibald, lors de son voyage à Bethsaïda en 725: il avait alors indiqué qu’une église avait été construite sur le lieu où avaient vécu Pierre et André.
«Entre Capharnaüm et Kursi, il n’y a qu’un seul endroit que ce visiteur du VIIIe siècle décrit comme église», souligne M. Aviam. «Et nous avons découvert» cette église. «Nous n’avons mis au jour qu’un tiers de l’église, voire un peu moins, mais il s’agit bien d’une église, nous en sommes sûrs. La structure est celle d’une église, les dates (de construction, ndlr) sont de l’époque byzantine, les mosaïques au sol sont typiques» de la période.
» LIRE AUSSI - Le reliquaire des apôtres André, Philippe et Pierre aurait été retrouvé à Bethsaïde
Des recherches encore nécessaires
Les fouilles, qui ont commencé il y a deux ans, ont permis de découvrir un village romain, avec de «la poterie, des pièces de monnaie, de la vaisselle en pierre dure caractéristique des foyers juifs au Ier siècle», ajoute Mordechaï Aviam.
D’autres sites pourraient toutefois être identifiés comme le lieu de naissance de Saint-Pierre. À deux kilomètres d’El Araj, le site d’e-Tell fait ainsi l’objet de fouilles depuis 1987, ce qui a permis de découvrir les ruines d’un ancien temple romain. Pour le professeur américain R. Steven Notley, associé aux fouilles à El Araj, il faut continuer les recherches avant d’établir avec certitude qu’El Araj est bien Bethsaïda. «Trouver une inscription (...) décrivant en mémoire de qui (l’église) a été construite» serait une bonne façon de s’en assurer, a-t-il déclaré au journal israélien Haaretz.
Les archéologues qui travaillent sur le chantier d’El Araj tiennent un journal de bord sur Facebook, qui rend compte de leurs découvertes au jour le jour.
De Jeanne Smits sur son blog :
Viviane Lambert a reçu un appel téléphonique du pape François : entretien
Viviane Lambert m'a accordé jeudi un entretien pour LifeSiteNews , le plus important site anglophone d'informations pro-vie, où elle a notamment révélé pour la première fois qu'elle avait reçu, sous forme de message, un appel téléphonique du pape François pour la soutenir dans l'épreuve des derniers jours de vie de Vincent.
Interpellé par Vatican News qui a certainement trouvé l'information sur LifeSiteNews, la Salle de Presse du Vatican a officiellement confirmé hier cette information.
Voici la retranscription de mon entretien avec Viviane Lambert dont les réponses sont touchantes à la fois par leur douleur, leur courage et leur grande élévation. Il en ressort un message : il ne faut pas que Vincent Lambert soit mort en vain. Mais notre foi nous dit d'ores et déjà que quoi qu'il advienne dans cette vallée de larmes, il n'en sera pas ainsi.
*
Viviane Lambert, vous avez vécu plus qu'une tragédie, vous avez vécu quelque chose d'inouï : que vous en reste-t-il actuellement, qui vous donne espoir pour vivre ?
Ces derniers jours qui se sont succédé dans la tristesse et dans notre impuissance, puisque nous avons dû assister au crime commis sur Vincent. J'ose dire le « crime sur Vincent », qui s'est déroulé sous nos yeux impuissants. Cela a été épouvantable pour nous. Nous en sommes ulcérés – moi je suis ulcérée. Je garde heureusement ceci : j'ai la foi, sinon ce n'est même pas que nous serions abattus, nous serions désespérés. Mais je garde l'espérance parce que maintenant Vincent n'appartient plus à ses bourreaux : il échappe à ses bourreaux par sa mort, par son départ vers Dieu, et maintenant son âme n'appartient plus qu'à Dieu. Et cela, personne ne peut l'enlever. C'est mon espérance, ma seule espérance.
Vous avez parlé du docteur Sanchez qui a mené cette sale besogne et je vous ai entendu dire qu'il fallait prier pour lui. Que voulez-vous dire par là ?
Oui. Cela ne fait pas très longtemps, j'essayais encore de lui faire comprendre que sa conscience va certainement ensuite être différente – et je l'espère pour lui. Je lui ai dit que le seul malheur que je pouvais lui souhaiter, c'était que Vincent le réveille toutes les nuits. Qu'il ait des cauchemars pour qu'enfin il regrette ce qu'il a fait. J'ose encore espérer qu'il le regrette un jour. Il m'a même répondu alors : « Soyez chrétienne, Madame. » Je lui ai dit: « Docteur, je prie pour vous tous les jours. » Et je pense que cela, il ne faut pas l'oublier. Ce sont des êtres humains, ils vont être égarés, ou alors ils vont continuer… c'est cruel. Qu'est-ce qu'ils vont devenir après leur mort ? Il faut prier pour eux ! Moi j'essaie de recommencer à prier pour eux. J'ai eu un moment de battement, j'étais un peu révoltée, mais je me suis reprise. Il faut prier pour eux, vraiment.
Oui, c'est un très grand malheur qui est arrivé, pas seulement pour Vincent et pour vous…
Pour la société ! Oui, c'est cruel mais il y a des conversions. J’espère ceci : qu'ils pourront véritablement se poser les bonnes questions.
Vous avez parlé du fait que Vincent s'était accroché pour vivre. Est-ce un sentiment que vous avez vu pendant plusieurs jours alors que vous étiez à son chevet ?
Oui. La veille du jour où ils ont arrêté l'alimentation et l'hydratation ils ont soi-disant préparé son corps pour qu'il ne le ressente pas. Ils craignaient quand même l'entourage. J'ai vu Vincent complètement avachi, il ne faisait que dormir mais d'un sommeil qui n'était pas son sommeil. Je lui parlais encore, je le rassurais, je lui disais : « On est là, Vincent. » Il ouvrait ses paupières, il nous regardait. Et de nouveau il sombrait. Il s'est accroché pendant plusieurs jours. Il n'y a eu que les derniers jours ou réellement, j'espère qu'il n'a pas souffert. Je ne l'ai pas vu partir…
On peut espérer que maintenant il est vraiment dans la gloire de Dieu, il est parti en martyr.
Oui, pour moi il est un martyr de la société. Maintenant, le bon Dieu fera ce qu'il veut faire de lui mais j'ai une très grande confiance. Ce sera mon ange gardien. Peut-être aussi celui de la France. Il y a un Vincent avant, mais il y aura un Vincent, après. Cela ne peut pas être autrement. De toute façon je me battrai jusqu'au bout. Je n'ai pas terminé. Je vais me reposer. Mais je me battrai contre cette loi criminelle. Il faut se battre pour la France : notre France ne mérite pas ça, non. Je continuerai à me battre.
Est-il exact que vous avez eu un coup de téléphone du pape François ?
Oui, j'ai eu un coup de téléphone du pape, c'est le cardinal Barbarin qui me l'a signalé. Je ne le savais pas. Le cardinal Barbarin m'a appelée plusieurs fois, bon père, très paternel, et il m'a dit: « J'ai vu le pape, je lui ai dit : “Il faut appeler Mme Lambert.” Il m'a dit que je devais regarder mes messages récents – je ne les avais pas tous vus – et il y avait en effet un message en italien qui a été traduit en français pour moi. Un message touchant, très personnel.
Vos avocats ont porté plainte pour tentative de meurtre sur personne vulnérable. Comptez vous continuez de vous battre sur ce front ?
Je leur ai dit que j'ai l'impression dans ma tête de tout vouloir abandonner mais nous irons jusqu'au bout de ce qu'ils ont fait. Une de ces affaires passera devant le tribunal le 26 novembre.
Vous estimez donc qu'il est important d'obtenir justice ?
Bien sûr. C'est injuste, ce qui s'est passé devant les tribunaux. C'est un complot politique. Il faut rétablir la justice. Nous continuons de faire confiance à nos avocats. Je ne sais pas jusqu'où cela va aller maintenant. S'il est possible de faire quelque chose, ce sera pour au moins réveiller les esprits des juges. Car où va-t-on, sinon? Aujourd'hui c'est Vincent. Mais les autres ? Les 1.700 autres handicapés comme Vincent, et après, les maladies d'Alzheimer ?
En définitive, Vincent a été utilisé.
Oui. On a manipulé notre famille. Ils se sont laissé manipuler. Je pense que certains croient en ce qu'ils ont fait. Mais il y a quelqu'un comme François Lambert qui ne va plus rien avoir à se mettre sous la dent. Il va se retrouver bien seul. Il a manipulé tout le monde et ils se sont laissé manipuler. Notre famille ne sera plus jamais comme avant, hélas. Il va falloir laisser le temps au temps mais nous ne sommes pas jeunes… A la grâce de Dieu.
Une grande messe de requiem (sera) célébrée à Reims ce vendredi [vendredi 19 juillet]. Et après ?
Oui, réellement cela est très beau et consolant. Nous repartirons ensuite très vite parce que je ne supporte plus Reims. Je me suis rendue compte qu'il faut partir très vite pour se reposer, quitter cette ville où nous sommes si proches de l'hôpital. Nous avons le regard des uns et des autres : je passe au-dessus de cela mais c'est malsain, cela réveille des choses. Nous reviendrons simplement pour notre déménagement définitif parce que nous étions en location: elle a duré six ans, c'était du provisoire, mais il y a une fin à tout. Nous sommes arrivés à la fin de ce feuilleton bien dramatique, mais nous allons en commencer un autre qui sera plus élevé, je pense.
*
Une messe sera célébrée pour Vincent dans une grande église de Reims, à la mi-septembre, probablement le 14, pour permettre au plus grand nombre de venir prier pour le repos de son âme et d'entourer tous ceux qui se sont battus pour sa vie, si rudement éprouvés.
La cathédrale d'Eichstätt en Allemagne
De Vatican News :
200 000 catholiques allemands ont quitté l’Église en 2018
Avec plus de 23 millions de membres, l’Église catholique en Allemagne rassemble 27,7 % de la population du pays. Les statistiques publiées le 19 juillet dernier par la Conférence épiscopale allemande donnent de nombreuses données sur les 27 diocèses et archidiocèses du pays, où se répartissent un peu plus de 10 000 paroisses. On peut en retenir les 168 000 baptêmes – environ -, ou une légère augmentation du nombre de mariages entre 2017 et 2018, mais c’est surtout le nombre de personnes ayant décidé de quitter l’Église qui se détache: elles étaient 216 000 en 2018, contre 167 500 l’année précédente. Ces chiffres sont «préoccupants» d'après le père Hans Langendörfer, secrétaire de la Conférence épiscopale allemande.
Cette tendance à la baisse, qui dure depuis plusieurs années, ne se limite pas à l’Église catholique: les Églises protestantes traversent une situation similaire, avec 220 000 départs en 2018, selon les chiffres publiés le même jour par l’Église Évangélique en Allemagne (EKD). «Chaque départ fait mal», a déclaré Heinrich Bedford-Strohm, président de l'EKD. «Puisqu’aujourd’hui, contrairement au passé, les gens décident en toute liberté d'appartenir ou non à l'Église, il est important pour nous aujourd'hui d'expliquer encore plus clairement pourquoi le message chrétien est une base si solide pour la vie», analyse-t-il.
Une étude publiée par l'Université de Fribourg en mai dernier a conclu que le nombre de personnes appartenant aux deux principales Églises allemandes diminuera de moitié d'ici 2060. Les adultes qui quittent l'Église, la diminution du nombre de baptêmes et le vieillissement de la population sont les principaux facteurs de cette baisse, selon les chercheurs.
L'étude prévoit que le nombre total des membres des Églises catholique et protestante passera d'environ 45 millions actuellement à 34,8 millions en 2035, puis à 22,7 millions en 2060.
Bien qu'il n'existe pas de statistiques sur les raisons de ces départs, des enquêtes menées ces derniers mois suggèrent un lien avec les scandales d'abus sexuels qui ont rencontré un fort retentissement médiatique.
(Avec Fides et Deustche Welle)