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  • L'euthanasie en Belgique : quel bilan ?

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  • Après le départ des troupes américaines, l'Afghanistan va-t-il replonger dans la guerre civile et l'instabilité ?

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    Dépêche de l'Agence Fides traduite de l'italien (les dépêches ne sont plus traduites en français sur le site de Fides depuis le 26 mars....) :

    ASIE/AFGHANISTAN - Le barnabite Scalese sur le retrait des troupes américaines : "Le risque est de replonger dans la guerre civile et l'instabilité".

    16 Avril 2021  

    Kaboul (Agence Fides) - "Le risque le plus sérieux découlant du retrait des troupes américaines d'Afghanistan est que le pays puisse retomber dans la guerre civile. Jusqu'à présent, les négociations entre le gouvernement et les talibans, prévues par les accords de Doha, n'ont jamais commencé sérieusement ou du moins n'ont abouti à aucun résultat. Le plan consistait à former un gouvernement de transition, d'unité nationale, pour ensuite en arriver à des élections libres, qui décideraient qui doit gouverner. Mais si les partis ne se parlent pas, comment former ensemble un gouvernement ? Il est beaucoup plus facile de faire parler les armes". John Scalese, prêtre Barnabite, Supérieur de la Missio sui iuris en Afghanistan, sur l'annonce du retrait des troupes américaines faite il y a deux jours par le Président des Etats-Unis Joe Biden et prévue pour le 11 septembre 2021.

    "De toute façon - poursuit Scalese dans la note envoyée à l'Agence Fides - même si les talibans devaient avoir le dessus, parce qu'ils sont mieux organisés et financés, je ne pense pas qu'ils puissent se bercer d'illusions en pensant qu'ils vont restaurer l'Émirat islamique, comme si ces vingt années n'avaient pas existé". Ils pourront bien imposer une nouvelle constitution (après tout, la constitution actuelle prévoit déjà une "république islamique"), mais ils ne pourront pas prétendre annuler les libertés ou ignorer les droits auxquels les Afghans se sont habitués ces dernières années. N'oublions pas que les jeunes n'ont pas connu l'Émirat et ont grandi dans cette nouvelle réalité. Les femmes, contrairement à ce que l'on pense, sont une présence nombreuse, qualifiée et active dans la société afghane ; il serait impensable de vouloir les enfermer à nouveau chez elles ou dans une burqa".

    Le Barnabite, qui vit à Kaboul, dans la chapelle catholique établie dans l'enceinte de l'ambassade d'Italie, note que ce choix pourrait compromettre la sécurité et l'économie du pays : "Le gouvernement afghan sera-t-il en mesure de garantir la sécurité ? Il est légitime de nourrir quelques doutes à cet égard. Tout comme il est plus que légitime d'avancer une certaine perplexité quant à la capacité réelle du gouvernement à faire fonctionner la machine étatique sans pouvoir compter sur le soutien financier des pays occidentaux. Il est vrai que tout le monde jure maintenant qu'il n'abandonnera pas l'Afghanistan et qu'il continuera à le soutenir ; mais les interventions de la Coopération sont une chose, le subventionnement régulier des institutions en est une autre. Il ne me semble pas que beaucoup ait été fait ces dernières années pour relancer l'économie afghane, en partie parce que la situation ne le permettait pas, et je ne sais donc pas comment un pays sans économie fonctionnelle pourrait aller de l'avant.

    Selon le P. Scalese, il est toutefois difficile d'exprimer un jugement sur le choix du gouvernement américain : "Mieux vaut simplement prendre acte de la décision, qui de toute façon avait déjà été prise par l'administration américaine précédente. Ceux qui pensaient qu'un changement de présidence à la Maison Blanche suffirait à provoquer une remise en question n'ont manifestement pas réalisé qu'à ce jour, l'engagement militaire américain (et celui des autres pays de l'OTAN) était devenu insoutenable et, en fait, sans perspectives. Il ne reste plus qu'à attendre et à voir comment la situation va évoluer. En tant que chrétiens, nous ne pouvons qu'espérer une évolution positive, qui redonne, après tant d'années de violence, un peu de sérénité à ce pays", conclut-il.

    C'est en avril 1978 qu'un coup d'État a renversé le gouvernement de Mohammed Daud Khan, amorçant un état de guerre qui dure maintenant depuis plus de quarante ans en Afghanistan. Ce coup d'État a été suivi par l'occupation soviétique de 1979 à 1989 et, dès le début des années 90, par une guerre civile sanglante qui favorisera plus tard la montée des Talibans. L'émirat islamique d'Afghanistan qu'ils ont créé est resté en place jusqu'en 2001, lorsque Bush a attaqué le pays en réponse aux attentats du 11 septembre. (LF-PA) (Agenzia Fides 16/4/2021)

  • L’Afrique, la Russie et les États-Unis contre les diktats du genre

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    De Luca Volontè sur International Family News :

    L’Afrique, la Russie et les États-Unis contre les diktats du genre

    Pleins feux sur les bonnes choses qui se passent dans le monde

    16 avril,2021

    Sur le continent noir, les chrétiens de toutes les confessions sont fermement opposés aux tentatives de néocolonialisme idéologique.

    Au Nigeria, les évêques catholiques se plaignent du fait que le gouvernement favorise l’islamisme violent, et la même chose se produit en République Démocratique du Congo.

    En Tanzanie, les Églises évangéliques protestent contre la pénétration subtile et obstinée d’un style de vie “occidental” qui inclut l’avortement, tandis que les évêques du Kenya et de l’Éthiopie ont publié un document dénonçant le caractère envahissant de l’idéologie du genre.

    Entre-temps, la énième tentative de certaines forces politiques présentes au parlement Malawite d’ouvrir la discussion sur la libéralisation de l’avortement n’a obtenu qu’un nouveau rejet de la part de la majorité.

    La vie

    La France et la Lettonie ont, de manière différente, stoppé la discussion qui voudrait ouvrir l’introduction de l’euthanasie.

    Les évêques du Mexique ont réaffirmé avec force la primauté de la défense de la vie humaine dès la conception.

    Grande mobilisation au Canada de citoyens qui s’adressent directement aux parlementaires nationaux pour demander l’abolition de la récente loi qui élargit le champ de l’euthanasie.

    En Equateur, d’excellents candidats pro-vie et pro-famille ont obtenu des résultats électoraux.

    Lors du premier tour de l’élection présidentielle péruvienne, qui s’est tenu le 11 avril, Keiko Fujimori, qui s’oppose fermement à l’avortement et à l’idéologie LGBT+, a obtenu suffisamment de voix pour pouvoir se présenter au second tour de mai.

    LGBT

    En Suisse, après l’approbation du “mariage” homosexuel, les catholiques et les évangéliques ont recueilli des signatures sur une pétition populaire demandant l’organisation d’un référendum pour l’abroger.

    Avec la signature par le président Vladimir Poutine d’une série d’amendements constitutionnels, la Russie a formellement interdit le “mariage” entre personnes de même sexe.

    Aux États-Unis d’Amérique, au moins 30 États sont en train d’interdire les diktats du transgenderisme sous différentes formes. Au Royaume-Uni, le gouvernement a interdit le retrait des expressions jugées inappropriées de l’enseignement et des débats universitaires. En soutien à Downing Street, le primat anglican, Justin Welby, a qualifié avec audace la “culture de l’annulation” de “parasite qui érode la liberté”.

  • Célébrations : de qui se moque-t-on ?

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    Célébrations religieuses publiques pour 50 personnes maximum à partir du 8 mai : en plein air et sous certaines conditions

    Le Comité de concertation du Gouvernement a décidé le 14 avril 2021, qu’à partir du samedi 8 mai, les célébrations religieuses pourront avoir lieu avec un maximum de 50 personnes. Cette décision est assortie de conditions spécifiques : les célébrations doivent avoir lieu à l’extérieur, il faut également qu’à cette date, 70 pourcents au moins des plus de 65 ans de notre pays aient été vaccinés et que la situation des soins intensifs soit durablement améliorée.

    Une nouvelle communication des Évêques est prévue lorsque la décision d’entrée en vigueur à la date du 8 mai sera confirmée.

    Actuellement, les célébrations peuvent se poursuivre dans les églises en présence de 15 personnes maximum, sauf pour les funérailles où la participation de 50 personnes est admise.

    SIPI – Le service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    Bruxelles – jeudi 15 avril 2021

    A ce sujet : Entre "l'essentiel" et le "non-essentiel", les cultes ne semblent "pas du tout essentiels" au monde politique

  • Six religieux massacrés par les soldats de la Révolution vont être béatifiés

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Béatification de moines martyrs de la Révolution à l’abbaye cistercienne de Casamari

    En janvier 1799, Naples est occupée par les Français, en avril de la même année, l’armée révolutionnaire subit plusieurs défaites contre l’Autriche et cette circonstance conduit les troupes françaises à se diriger vers le nord. Dans la retraite, les Français ont commis toutes sortes de ravages et de meurtres, s’en prenant particulièrement aux églises et aux monastères. Les soldats français étaient imprégnés d’idées révolutionnaires, contraires à l’Église et à la foi chrétienne. Le 13 mai 1799, après avoir saccagé l’abbaye de Montecassino, vingt soldats sont entrés dans l’abbaye de Casamari à la recherche d’objets précieux à piller.

    Les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l’Eucharistie, les vases sacrés et les vêtements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.

    • Siméon Cardon est né à Cambrai, il a fait sa profession religieuse le 4 août 1782, au monastère bénédictin de la Congrégation de San Mauro à Saint-Faron de Meaux. Pendant la Révolution française, il s’oppose publiquement à la Constitution civile du clergé et, en 1795, il doit fuir la France, se réfugiant à l’abbaye de Casamari. En 1798, Après avoir été trésorier, il est devenu prieur de l’abbaye. Il s’est distingué pour sa sainteté de vie et surtout pour sa charité envers les malades. Il mourut le 14 mai 1799, après avoir été abattu par des soldats français.
    • Domenico Maria Zawrel, né en 1725 à Cadovio (aujourd’hui République tchèque), est d’abord devenu religieux dominicain. Se sentant attiré par la vie monastique, en 1776, il demanda à entrer à l’abbaye de Casamari, faisant sa profession religieuse le 6 juin 1777. Il était apprécié pour sa vie de prière et pour sa sagesse. Il a été tué dans la nuit du 13 mai 1799.
    • Albertino Maria Maisonade, né à Bordeaux. En 1792, il entra à l’abbaye de Casamari, où il fit sa simple profession le 20 novembre 1793, comme moine choriste. Le 13 mai 1799, il fut tué de deux coups de pistolet, alors qu’il priait avec Domenico Zawrel.
    • Zosimo Maria Brambat, né à Milan, entra à l’abbaye de Casamari en 1792. Il fut admis au noviciat en 1794 et, le 20 novembre 1795, fit sa simple profession. Après avoir été attaqué et mortellement blessé le 13 mai 1799, il mourut trois jours plus tard, le 16 mai 1799, alors qu’il se rendait à Boville Ernica (Frosinone, Italie), souhaitant recevoir les derniers sacrements.
    • Modeste Maria Burgen, originaire de Bourgogne, avait été trappiste à l’abbaye des Sept-Fonti, qu’il a dû abandonner après le début de la Révolution française. Entré dans l’abbaye de Casamari en janvier 1796 en tant que novice, il prononce de simples vœux monastiques le 9 janvier 1797. Le 13 mai 1799, il est tué par des soldats français.
    • Mathurin Marie Pitri, né à Fontainebleau, est arrivé en Italie enrôlé, contre son gré, dans l’armée française. À Veroli, il a été hospitalisé pour une maladie grave et là, il dit à Simeone Cardon sa volonté de devenir moine cistercien s’il était guéri. Après la maladie, caché dans la maison du curé de l’hôpital de Veroli qui l’a accompagné à l’abbaye de Casamari, il a été accueilli en janvier 1799. Il a été abattu le 13 mai 1799.

    Alors que la plupart des moines essayaient de se sauver, les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l’Eucharistie, les vases sacrés et les ornements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.

  • Que devient le cardinal Sarah ?

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    Depuis qu’il a quitté la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 20 février, le cardinal guinéen multiplie les prises de position publiques.

    Il n’a plus aucune fonction officielle, mais il demeure très actif. Si le cardinal Robert Sarah n’est plus à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 20 février (son successeur n’a pas encore été nommé), il n’a pas pour autant quitté Rome.

    À 75 ans, le cardinal guinéen, ancien archevêque de Conakry de 1979 à 2001, a même multiplié, ces dernières semaines, les prises de position publiques sur les sujets des plus sensibles. Premier d’entre eux : les restrictions imposées pour la célébration des messes à Saint-Pierre de Rome, où les prêtres ne peuvent plus, depuis le 22 mars, présider seuls des messes sans fidèles.

    « Diminution du don de la grâce »

    « Je supplie humblement le Saint-Père de décider du retrait des récentes normes décrétées par la Secrétairerie d’État, qui manquent autant de justice que d’amour, qui ne correspondent pas à la vérité ni au droit », écrit ainsi le cardinal Sarah, dans une longue lettre transmise au vaticaniste Sandro Magister, traduite et publiée en quatre langues.

    Dans cette même missive, le cardinal apporte ainsi son soutien aux cardinaux Burke, Müller et Brandmüller, qui s’étaient tous trois déjà opposés aux nouvelles règles en la matière. « La beauté de la célébration ne s’obtient donc pas automatiquement en interdisant purement et simplement la célébration individuelle de la Messe ni en imposant la concélébration », écrit le cardinal, qui craint qu’en « contraignant les prêtres à concélébrer et donc en réduisant le nombre de Messes célébrées, on obtienne une diminution du don de la grâce fait à l’Église et au monde ».

    Quelques jours plus tard, le cardinal a également salué, dans une lettre rendue publique par le site français « Renaissance catholique », la publication d’un livre critiquant la distribution de la communion dans la main. « Cet ouvrage constituera un élément important de la réflexion que je souhaite sur ce sujet en vue d’un retour à la pratique traditionnelle de la communion sur les lèvres », écrit-il.

    Un compte suivi par 80 000 personnes

    Plus récemment encore un autre sujet a suscité une réaction de l’ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin : l’arrestation de deux prêtres de l’église parisienne Saint-Eugène Sainte-Cécile, à qui il est reproché d’avoir célébré la veillée pascale sans respecter les normes sanitaires en vigueur.

    Dans ce message, lu en chaire dans l’église dimanche 11 avril, il assure notamment les prêtres de son « soutien » et de sa « compassion »« “Je frapperai le pasteur et les brebis du troupeau seront dispersées”, dit Jésus le soir du Jeudi Saint », écrit encore le cardinal, affirmant que « cette phrase de l’Écriture Sainte (lui) est venue spontanément à l’esprit » lorsqu’il a pris connaissance des articles sur la veillée pascale célébrée à Saint-Eugène Sainte-Cécile.

    Toujours membre des congrégations des causes des saints, et de l’évangélisation des peuples, le cardinal Sarah alimente également quasiment chaque jour son compte Twitter, suivi par plus de 83 000 abonnés, notamment avec des citations issues de ses livres. Comme tous les cardinaux, il est encore électeur jusqu’à l’âge de 80 ans.

  • "Jésus, splendeur de Dieu et salut du monde" : quand Mgr Léonard nous offre une synthèse lumineuse de la Révélation chrétienne

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    Jésus, splendeur de Dieu et salut du monde
     
    Mgr André Léonard nous offre une synthèse lumineuse et accessible de la Révélation chrétienne, de la création jusqu'à la Parousie et à ce que l'on peut esquisser des fins dernières, remarquablement bien expliquées ici.

    S'appuyant sur les catégories classiques du beau, du bien et du vrai, il nous montre comment Jésus les transfigure dans sa Gloire, son Drame et sa Vérité. En 222 courts paragraphes, nourris de citations bibliques et de la grande « Trilogie » de Hans Urs von Balthasar, il nous donne à contempler Jésus manifestant Dieu et sa Gloire, bataillant pour nous et nous enrôlant par l'Esprit contre le mal, révélant ainsi le vrai projet et la logique divine : apporter le salut à notre monde parce qu'il l'aime.

    L'Esprit Saint nous conduit au Fils qui nous révèle la grâce et la bonté d'un Père qui n'est qu'amour.

    L'auteur : Né en 1940, Mgr André Léonard est archevêque émérite de Malines-Bruxelles. Il a publié de nombreux ouvrages de théologie ou de philosophie, qu'il a enseignée à l'université de Louvain. Il est une des voix les plus marquantes de l'Église catholique contemporaine.

    https://www.librairietequi.com/A-69803-jesus-splendeur-de-dieu-et-salut-du-monde.aspx

  • Les 94 ans de Benoît XVI

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Joyeux anniversaire Benoît XVI !

    BENEDICTUS XVI

    Mazur-catholicnews.org.uk-(CC BY-NC-SA 2.0)

    15/04/21

    Le pape émérite Benoît XVI fête ce vendredi 16 avril son 94e anniversaire. Une année éprouvante en raison de la pandémie, bien sûr, mais aussi de la perte de son frère, le père Gerog Ratzinger, dont il était proche.

    Une voix qui faiblit mais une lumière qui demeure. Benoît XVI fête ce vendredi 16 avril ses 94 ans. Une nouvelle année que le pape émérite a vécu depuis le monastère Mater Ecclesiae, au cœur du Vatican, où il réside depuis sa renonciation en 2013. Une année de prière, de contemplation mais aussi douloureuse, notamment avec la perte de son frère, le père Georg Ratzinger.

    Son déplacement en Allemagne, dans la ville de Ratisbonne, le 18 janvier 2020 afin de se rendre au chevet de son frère Georg, 96 ans, gravement malade, aura d’ailleurs surpris tout le monde. Trop affaibli, le pape émérite ne se rend pas à l’enterrement mais suit la messe via internet. Il demande par ailleurs à son secrétaire particulier de le représenter et de lire la lettre d’adieu à son frère lors de la célébration. « Béni sois-tu, cher Georg, pour tout ce que tu as fait, souffert et m’as donné ! », lit alors Mgr Gänswein.

    Par-delà les épreuves et les difficultés Benoît XVI, même au soir de sa vie, ne cesse d’offrir un bouleversant témoignage de foi. Lors de leur visite au pape émérite samedi 28 novembre au monastère Mater Ecclesiae, là où vit Benoît XVI, onze des treize nouveaux cardinaux présents ont été touchés par sa lumière et sa douceur. « Voir ce pasteur, cet homme, sur qui les années pèsent lourdement, mais en même temps lucide et souriant et avec le désir de communiquer l’expérience qu’il fait de l’Esprit, nous a beaucoup encouragés », a indiqué le cardinal maltais Mario Grech, présent lors de la visite, dans un entretien à Vatican News. « Il a essayé de nous encourager à aller de l’avant dans l’aventure avec le Seigneur ».

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  • Un symposium sur le sacerdoce revisité à la sauce synodale

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Le cardinal Marc Ouellet prépare un symposium sur le sacerdoce revisité à la sauce synodale

    Synodalité, nouvelle approche des vocations au sein du « peuple de Dieu », réflexion sur le rôle des femmes dans l’Eglise et sur le célibat sacerdotal : lors d’un symposium sur le sacerdoce et les vocations à venir en février prochain au Vatican, aucun débat ne sera exclu. Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle, car ce que l’on sait de cet événement organisé par le cardinal Marc Ouellet, l’actuel préfet de la Congrégation pour les évêques, c’est qu’il entend revisiter la théologie du sacerdoce à l’aune de Vatican II, non sans s’appesantir sur le fameux « sacerdoce des baptisés » et la complémentarité des vocations dont le mariage ferait partie. Le tout en présence de plusieurs cardinaux et culminant dans un « envoi en mission » assuré par le pape François lui-même.
     
    Le cardinal Marc Ouellet, qui semble devoir être remplacé à la tête de la Congrégation pour les évêques d’ici au mois de juin, n’en est pas moins très proche du pape, et il restera, on le comprend, à un poste clef du dispositif actuellement déployé à Rome en vue d’un renouveau généralisé, et qui pourrait bien culminer à l’automne 2022 avec le synode des évêques sur la synodalité. Ces réformes que tout annonce (en particulier le synode pour les jeunes qui avait pour leitmotiv incongru cette même « synodalité », et le synode pan-amazonien) font l’objet de travaux convergents.
     
    Le Symposium pour une théologie fondamentale du sacerdoce a été présenté lundi à la Salle de Presse du Vatican par le cardinal Ouellet et il vise notamment à examiner la relation entre le sacerdoce ordonné et le sacerdoce des fidèles, comme l’indique Michael Haynes dans un article de LifeSiteNews dont je vais m’inspirer assez largement en traduisant librement plusieurs passages de ses propos.
     
  • France : la cour de Cassation a tranché en faveur du cardinal Barbarin

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    Par  et  sur le site du Figaro :

    Affaire Barbarin : la Cour de Cassation rejette le pourvoi des victimes

    Huit victimes de l'ancien prêtre Bernard Preynat s'étaient pourvues contre l'arrêt de la cour d'appel de Lyon ayant relaxé le cardinal Barbarin pour non-dénonciation d'agressions sexuelles.

    Pour sa part François Devaux, ancien président de l'association des victimes du Père Preynat - aujourd'hui dissoute - «La Parole Libérée», à l'origine de toute cette affaire, précise au Figaro : «Cette décision a le poids d'un choix de société. En tant que victimes, nous voulions que la République s'affirme et arrête de faire semblant devant toutes ces agressions sexuelles sur mineurs. Malheureusement, la République n'aide pas beaucoup et fait encore obstacle.

    Il poursuit : «J'ai honte, la justice n'est pas cohérente : on ne cesse, d'une part, d'allonger le délai de prescription pour les agressions sur mineurs , on vient de le rallonger de dix ans. Mais, d'autre part, tout changerait pour les victimes une fois qu'elles seraient devenues majeures. Sait-on le poids qui pèse sur les épaules toujours fragiles d'une victime ? Comment laisser l'appréciation de sa vulnérabilité à cette victime qui, précisément, n'arrive pas à dénoncer ! Cette décision est une faillite sociétale encore fondée sur le déni des abus sexuels sur mineurs. Ce combat là n'est donc pas terminé».

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  • Ramadan : la marque Evian cède au chantage à l’islamophobie; un fait symptomatique

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    De Mathieu Slama sur le Figaro Vox :

    Ramadan: «Quand la marque Evian cède au chantage à l’islamophobie»

    14 avril 2021

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La marque Evian a suscité une levée de boucliers en partageant un message sur les réseaux sociaux incitant à boire de l’eau. Publié le premier jour de Ramadan, il a été jugé islamophobe. La marque s’en est excusée. Pour Mathieu Slama, cette polémique est symptomatique du renoncement face au nouvel intégrisme qui menace nos sociétés.


    Les polémiques sur les réseaux sociaux se succèdent, se ressemblent, mais il y en a qui méritent qu’on s’y attarde tant elles sont révélatrices de l’état d’esprit d’une époque.

    La marque Evian a publié mardi matin le tweet suivant: «RT (retweetez) si vous avez déjà bu 1L aujourd’hui». Un tweet a priori anodin, mais c’était sans compter certains utilisateurs du réseau social qui se sont offusqués du manque de sensibilité du tweet qui serait provocant à l’égard des musulmans pratiquants, dans le contexte particulier du premier jour du Ramadan. «Mauvais timing», «ce tweet est islamophobe», «honte au community manager d’Evian»: voilà en substance certaines réactions qu’on pouvait lire sous le tweet d’Evian.

    On aurait pu penser que l’histoire s’arrêterait là, mais non: sous la pression, Evian publie un nouveau tweet quelques heures plus tard, s’excusant de la «maladresse» du tweet initial: «Bonsoir, ici la team Evian, désolée pour la maladresse de ce tweet qui n’appelle à aucune provocation!»

    Cette polémique - et la manière dont Evian a réagi - dit plusieurs choses de l’état de notre débat public et de notre faillite collective face au retour du religieux et à l’entrisme de la religion musulmane.

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  • Le racialisme : une révolution

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    Mathieu Bock-Côté : « Le racialisme est un totalitarisme »

    Du site de l'hebdomadaire Le Point (entretien réalisé par Laetitia Strauch-Bonart) via "Pour une école libre au Québec" (également via Memorabilia):

    14 Avr 2021

    « Privilège blanc », « blanchité », « racisme systémique »… Pour l’auteur de « La Révolution racialiste » (Presses de la Cité), un nouveau régime rééducateur se profile et doit être ardemment combattu.

    À ceux qui prendraient les injonctions « diversitaires » du moment pour une vague révolte, le sociologue et essayiste québécois Mathieu Bock-Côté répond sans ambages : « Non, Sire, c’est une révolution. » Après ses explorations sans concession du multiculturalisme et du politiquement correct, le chroniqueur au Figaro complète, dans La Révolution racialiste, un essai dense et incisif, sa trinité anti-woke par le passage au crible de cette tendance croissante qu’ont nos sociétés à caractériser les individus par leur couleur de peau. « Liberté, égalité, racisé. e. s » pourrait être la devise de ces nouveaux sans-culottes, qui invitent l’Occident à expier son « péché blanc ». Bock-Côté, fièrement indépendantiste, est bien placé pour observer (et craindre) un mouvement tout droit venu des États-Unis, inoculé au Québec et qui tente de s’introduire en France. « En temps de révolution, qui est neutre est impuissant », écrivait Victor Hugo. C’est aussi le message de notre auteur — et il est urgent de l’entendre.

    Le Point — Qu’est-ce que le « racialisme » ?

    Mathieu Bock-Côté — Il s’agit d’une idéologie qui fait de la race le concept fondamental autour duquel construire notre représentation du monde. Il clive les sociétés occidentales entre Blancs et racisés — notre société serait un système producteur de différences raciales dissimulant la suprématie blanche derrière la fiction de l’universalité et racisant les populations minoritaires en les refoulant à la périphérie de la l’ordre social dans une situation de subordination perpétuelle.

    Chacun est assigné à sa race : le Blanc doit y consentir pour renoncer à son privilège blanc, le racisé est appelé à en faire un principe de revendication pour inverser le stigmate qui l’a marqué. En fonction de sa position sur le spectre racial, on est soit appelé à l’autocritique pénitentielle, soit transformé en figure messianique. Le racialisme opère un renversement orwellien de notre définition du racisme.

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