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  • "Nos sociétés occidentales sont des sociétés de la frustration" (Mgr de Moulins-Beaufort)

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    De Vatican News :

    Messe de la Sainte-Pétronille: retrouver la joie dans une société essoufflée

    Comme c’est la tradition chaque année, une messe pour la France a été célébrée ce matin en la basilique Saint-Pierre à l’occasion de la Sainte-Pétronille, considérée comme la fille spirituelle de saint Pierre et la patronne de la France depuis le règne de Pépin Le Bref.

    Habituellement confiée à une personnalité française de la Curie romaine, la présidence de la célébration a été assurée cette fois-ci par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France. Le cardinal Dominique Mamberti, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, était également présent, ainsi que l'ambassadrice de France près le Saint-Siège, Élisabeth Beton-Delègue, et les ambassadeurs de France près l'Italie et la FAO. Quelques dizaines de personnes étaient présentes, essentiellement issues de la communauté française travaillant au Vatican, ainsi que du réseau ecclésial et diplomatique à Rome.

    Le président de la CEF a articulé son homélie autour des textes de la liturgie du jour, fête de la Visitation, et tirés du Livre du prophète Sophonie et de l’extrait de l’Évangile de saint Luc racontant la visite de Marie à Élisabeth. Il a mis en parallèle l’enthousiasme fidèle de ces figures bibliques fidèles au Seigneur, et l’impatience désenchantée qui caractérise la société française actuelle, en particulier dans les incertitudes de l’après-pandémie.

    «Notre pays, en tant que tel, ne veut plus croire à un «encore meilleur » qui viendrait d’ailleurs ou d’en haut. Il a voulu et veut s’approprier le meilleur qu’il peut se donner», a remarqué l’archevêque de Reims. Si cette idéologie a porté des fruits de progrès social et humain, elle touche aussi à ses limites en créant des frustrations pour une grande partie de la population.

    «L’élan s’est essoufflé, a regretté Mgr de Moulins-Beaufort. Nous ne sommes collectivement plus très sûrs que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, nous craignons que le temps ne soit qu’un facteur d’usure, nous redoutons que les meilleures situations d’ici-bas ne cachent des mensonges, des violences, des secrets honteux. De plus en plus, nos sociétés occidentales sont des sociétés de la frustration. Elles accumulent les droits, ce qui pourrait être réjouissant, mais sur fond de ressentiment, quand il faudrait un élan vers l’avenir, et, par conséquent du pardon, qui n’est pas amnistie.»

    Passer de la frustration pour soi à la disponibilité pour l’autre

    Le président de la conférence épiscopale a relevé ce paradoxe : «Nous avons peur de manquer alors que nous avons beaucoup, et ce qui nous manque, le peu qui nous manque parfois, nous obnubile. Comment retrouver le chemin de la joie? Est-il encore possible à un peuple d’être joyeux?»

    Les chrétiens ont la responsabilité de témoigner de leur foi pour faire germer une espérance renouvelée, au cœur d’une société qui, au fil des tourments de l’histoire, a toujours été tiraillée par des forces contradictoires. «C’est la mission de ceux et celles qui ont la foi que d’aller vers la vieille humanité, non pour l’accabler avec l’insolence de la jeunesse qui a tout, même les promesses du lendemain, mais pour la servir, avec la délicatesse de celui qui ne veut rien avoir à soi sans le partager, et qui sait qu’il ne peut être comblé que grâce à l’effort patient de celles et de ceux qui l’ont précédé.»

    Par leur vie et leur action, Marie et Élisabeth mais aussi saint Pierre et sainte Pétronille ont montré que l’histoire humaine ne se réduit pas un rapport de forces, ni à un chaos de forces qui s’entrechoquent dans une rivalité perpétuelle, mais que l’action divine peut trouver son chemin dans le cœur des personnes pour déployer la «cité éternelle», le «seul temple véritable du Dieu vivant».

    «En célébrant la messe pour notre pays, je prie pour que les chrétiens en lui sachent transformer leur espérance en une énergie au service du bien toujours plus grand de tous, et je prie pour que tous nos concitoyens puissent trouver ou retrouver la joie d’unir leurs destinées terrestres et de regarder ce qui vient avec espérance», a conclu le président de la conférence épiscopale française.

  • Le Congrès Mission aura lieu les 1, 2, 3 octobre 2021 à la Basilique de Koekelberg à Bruxelles

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    Du site du Congrès Mission :
    Nous sommes un groupe de laïcs catholiques qui venons de différentes provinces du pays. Au long de notre jeunesse et aujourd’hui encore, nous avons rencontré de nombreux visages de l’Église. Toujours, nous avons été émerveillés de la multitude des initiatives qui y naissent, et c’est pour les rassembler, organiser un « grand repas de famille » que nous nous sommes réunis autour du projet d’un Congrès Mission.

    Le Congrès Mission a en effet pour objectif de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile, en donnant des clés pour permettre à tous les chrétiens de la vivre. Il réunit donc les croyants autour de moments de prières, autour de tables rondes qui abordent de nombreuses thématiques (comment partager sa foi au sein de sa famille, de son couple, de sa ville, de sa paroisse, des initiatives écologiques, du monde associatif…), à l’occasion d’ateliers qui présentent des initiatives d’évangélisations humbles et concrètes, et au sein d’un villages de stands qui donne de la visibilité à tout ce que l’Église met en place au service de la société.

    L’objectif est donc d’offrir un évènement enthousiasmant, permettant à des catholiques de tous horizons et de toutes sensibilités de se retrouver le temps d’un week-end, d’échanger de bonnes idées, de s’épauler, et de partager la joie de croire en Dieu. Chacun pourra donc y découvrir ce que les paroisses voisines ou plus lointaines organisent de beau, ce que les associations chrétiennes mettent en place de grand. Le Congrès Mission n'a donc d'autres objectifs que d'être au services des paroisses pour y partager, valoriser toutes les initiatives existantes. Il nous semble qu’un tel évènement a d’autant plus de sens après la période de confinement que nous connaissons.

    Le Congrès Mission s’adressera à tous les Belges. C’est pour cette raison qu’en accord avec Mgr Kockerols, il se tiendra à Bruxelles, capitale du pays, les premiers, deux et trois octobre prochain.

    Voici, en tant que baptisés, l’initiative que nous avons le désir de porter avec l’Église, en communion avec vous. Nous la confions à vos prières.

    Dès maintenant nous vous invitons à :

    L'équipe du Congrès Mission

    Je m'inscris au Congrès Mission

    congresmissionbruxelles@gmail.com

    https://www.congresmission.com/

  • Un film lève le voile sur la persécution de l'Eglise catholique dans les anciens pays communistes

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    De Céline Rouden sur le site du journal La Croix :

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Critique 

    Dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980, deux étudiants en théologie doivent choisir entre la soumission au régime et la fidélité à leurs convictions.

    02/06/2021

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Les séminaristes lève le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes PUNKCHART FILMS

    Les séminaristes
    d’Ivan Ostrochovsky

    Film slovaque, 1 h 18

    Juraj et Michal, qui se destinent à la prêtrise, débarquent un beau matin de leur province à la faculté théologique de Bratislava pour parfaire leur formation. Tout les impressionne : la majesté des lieux, l’atmosphère de ferveur qui y règne, la qualité de leur enseignement, la vie en collectivité dans le partage d’une même vocation. Mais nous sommes dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980 où le régime cherche à museler l’Église considérée comme un dangereux foyer de contestation.

    Émanation du gouvernement, l’organisation cléricale « Pacem in Terris » tente d’obtenir une « normalisation » de l’institution et la collaboration de sa hiérarchie, quitte à utiliser la terreur. Ceux qui ne veulent pas se soumettre et cherchent à préserver une spiritualité authentique ont créé une église clandestine. Ils se réunissent en secret pour ordonner des prêtres et partager des lectures interdites. Au séminaire, la police secrète incarnée par la figure de l’ignoble Docteur Ivan rôde pour en démasquer les meneurs. Les deux jeunes séminaristes sont rapidement confrontés à un dilemme : se soumettre et collaborer avec le régime ou rester fidèle à leurs convictions au péril de leur vie.

    Un sujet rarement évoqué au cinéma

    Avec son noir et blanc, son format en 4/3 et ses cadres très léchés, ce film du réalisateur slovaque Ivan Ostrochovsky n’est pas sans rappeler le très beau Ida du Polonais Pawel Pawlikowski, avec lequel il partage la même coscénariste, quitte à être parfois un peu prisonnier de son esthétique. Construit comme un thriller, distillant par un travail sur le son, les décors et les sensations, l’atmosphère de paranoïa qui régnait à l’époque, Les séminaristes n’en contribue pas moins à lever le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes.

  • Un Premier Ministre catholique au 10, Downing Street

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    De Jean-Baptiste Noé sur Aleteia.org :

    Boris Johnson catholique, la revanche de Jacques II ?

    En révélant son catholicisme, Boris Johnson n’a pas seulement fait acte de foi, il a posé un acte politique dans un pays où la fonction de Premier ministre a longtemps été interdite aux catholiques. L’événement annonce de profonds changements dans la politique intérieure anglaise.

    Ce devait être un moment people, c’est devenu un moment politique. Le Premier ministre anglais Boris Johnson s’est marié dans la stricte intimité, mais cet acte privé est devenu public et a pris une tournure politique quand les Anglais ont découvert que la cérémonie était catholique. Baptisé dans la foi catholique, Boris Johnson est ensuite devenu anglican durant ses études et c’est dans cette confession qu’il est officiellement entré à Downing Street. Mais c’est dans la foi de Rome qu’il habite désormais la maison du numéro 10. Loin d’être anecdotique, cet événement montre un profond changement dans la vie politique anglaise. Si Boris Johnson est le premier catholique chef du gouvernement, c’est parce que la tradition politique anglaise a longtemps considéré que le catholicisme était interdit pour accéder à ce poste. Tony Blair, Premier ministre de 1997 à 2007, a ainsi attendu la fin de ses fonctions pour annoncer sa conversion à l’Église de Rome. 

  • Deux cardinaux de la Curie soutiennent le projet du pape de restreindre la messe traditionnelle en latin

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    De Diane Montagna sur The Remnant :

    Deux cardinaux de la Curie soutiennent le projet du pape de restreindre la messe traditionnelle en latin

    The Remnant a confirmé de manière indépendante qu'un document du Vatican restreignant la lettre apostolique Summorum Pontificum du pape Benoît XVI est soutenu par au moins deux cardinaux du Vatican, qu'il en est à sa troisième version et qu'il menace de contrecarrer le développement de la messe traditionnelle en latin et d'autres sacrements, en particulier parmi le clergé diocésain.

    Deux hauts membres de la hiérarchie ont confirmé le 31 mai que le document, rapporté pour la première fois par Messainlatino.it le 25 mai, est actuellement en cours de révision à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF).

    De multiples sources ont également déclaré à The Remnant que le pape François souhaitait publier prochainement le document et qu'il recevrait le soutien, à des degrés divers, de deux cardinaux consultants de la Congrégation pour la doctrine de la foi : le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, et le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques.

    Les sources ont également indiqué que ces mesures restrictives seront très probablement mises en œuvre par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements et son nouveau sous-secrétaire, Mgr Aurelio García Marcías, que le pape François aurait élevé à l'épiscopat dans le but précis d'exécuter ces plans.

    Plusieurs sources haut placées au Vatican ont également confirmé que le premier projet de document a été précédé d'une lettre d'introduction du pape François qui aurait été très dure et acrimonieuse envers la messe tridentine.

    Le document en est maintenant à sa troisième version, les deux premières ayant été jugées trop sévères. S'il est finalement publié, il est probable qu'il revienne sur la libéralisation de la forme extraordinaire de la messe introduite par la lettre apostolique Summorum Pontificum de 2007 du pape Benoît XVI.

    Ce document autorisait tout groupe stable de fidèles attachés à la "tradition liturgique antérieure" à demander la messe à leur prêtre local qui "devrait accéder volontiers à leurs demandes". Le décret précisait que l'ancienne forme de la Messe n'avait "jamais été abrogée" et que les formes extraordinaire et ordinaire étaient "deux expressions" d'"un seul Rite romain."

    The Remnant a appris que le premier projet imposait des limites strictes à l'âge des célébrants et est décrit comme étant quelque peu similaire à l'indult de Paul VI, qui permettait aux prêtres âgés de continuer à offrir la messe tridentine après la promulgation du Novus Ordo Missae par Paul VI. Il a également discuté de la question de savoir s'il fallait autoriser ou interdire l'administration des autres sacrements dans la forme extraordinaire du rite romain.

    Dans sa forme actuelle, les communautés et les prêtres diocésains qui offrent déjà la messe sous la forme extraordinaire peuvent continuer à le faire, mais le clergé diocésain qui souhaite commencer à offrir la messe traditionnelle devra obtenir une autorisation. La question de savoir si les évêques locaux ou le Saint-Siège seront chargés d'accorder ces autorisations est encore en discussion.

    L'administration des autres sacrements de la forme extraordinaire, c'est-à-dire le mariage, le baptême, la confirmation, etc., serait maintenue pour ceux qui ont déjà la permission de célébrer la messe traditionnelle.

    Le troisième projet déplace le bureau de recours pour les questions relatives à la messe traditionnelle en latin et la supervision des sociétés sacerdotales et des communautés religieuses qui utilisent le Missel d'avant 1970, de la quatrième section de la Congrégation pour la doctrine de la foi (anciennement la commission pontificale Ecclesia Dei) à la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

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  • Lettre des chrétiens de Vienne et de Lyon à leurs frères d'Asie et de Phrygie sur les martyrs de Lyon de 177

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  • Liège : balades muséo-musicales au Grand Curtius, le samedi 12 juin 2021 de 13h00 à 18h00

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    Du plain-chant liégeois du 13e siècle jusqu'à Astor Piazzolla, en passant par Grétry et Ysaÿe, la musique classique se glisse dans un patrimoine muséal exceptionnel. Le temps d'un week-end, le samedi 12 juin au Grand Curtius (de 13h à 18h) * des artistes s'installent au cœur des collections permanentes pour offrir aux visiteurs des concerts dans un cadre remarquable.

    Réservation obligatoire

    Les concerts se déroulant au sein des collections permanentes, afin d'y assister, il vous suffit de réserver votre billet d'entrée au musée en date du samedi 12 juin. En raison des mesures liées au Covid-19, cette réservation préalable est obligatoire via le lien suivant : Le Grand Curtius : collections permanentes (COVID19) (visitezliege.be) 

    (*) Voir aussi  le dimanche 13 juin au Musée Grétry-

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    JPSC

  • L'Eucharistie au risque de la désinvolture

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    De Pro Liturgia :

    LA COHERENCE EUCHARISTIQUE ET LA CONDAMNATION DU PECHE PAR MGR SAMUEL J. AQUILA, EVEQUE DE DENVER (USA)

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    « Pour que l’Eglise puisse vivre l’Eucharistie dans toute sa cohérence, nous devons être prêts à affronter des fidèles catholiques prisonniers de lourdes fautes.

    Lors de ma première messe en tant que prêtre, et lors de toutes les messes que j’ai célébrées depuis, j’ai toujours tenu à dire secrètement l’une des deux prières que tous les prêtres du monde prient avant de recevoir le Corps et le Sang de notre Seigneur : « Seigneur Jésus-Christ, que cette communion à ton Corps et à ton Sang n’entraîne pour moi ni jugement ni condamnation, mais qu’elle soutienne mon esprit et mon corps et me donne la guérison ».

    Cette prière reflète bien ce que Saint Paul écrivait dans sa première Lettre aux Corinthiens. Paul y exhortait l’Église naissante à vivre sa foi de façon authentique, complète et intègre. Il demandait aux Corinthiens de se souvenir que « celui qui aura mangé le Pain ou bu la Coupe du Seigneur d’une manière indigne devra répondre du Corps et du Sang du Seigneur. On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce Pain et de boire à cette Coupe. Celui qui mange et qui boit, mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur. » (1 Cor 11, 27-29).

    Ces paroles contiennent tout l’amour de l’Eglise pour ceux qui osent s’approcher de l’autel ; ce sont des paroles de réconfort et de miséricorde qui nous sont adressées par l’Esprit Saint pour nous protéger et nous sauver. Mais elles comportent aussi une sérieuse mise en garde : nous qui confessons la foi de l’Eglise, nous avons à vivre selon ce que l’Église nous commande ; car Jésus-Christ nous appelle, à travers son Église, à la conversion, au pardon et à la sainteté. S’approcher de l’Eucharistie dans un autre état d’esprit signifie attirer sur nous le jugement de Dieu.

    Si Saint Paul confirme l’immense force conférée par l’Eucharistie, il nous met aussi en garde devant le danger de la recevoir sans discernement. C’est un danger qui touche au sacré, qui va de pair avec notre liberté de mener une vie cohérente ou incohérente, une vie en accord ou non avec la vérité de Dieu et les vérités enseignées par l’Eglise. Cette vérité est certes difficile à exprimer, difficile à entendre aussi, mais c’est la vérité de l’Amour. En nous approchant de l’Eucharistie de façon légère et sans redouter la possibilité d’un jugement, voire d’une condamnation, nous mettons véritablement en danger notre salut éternel.

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  • France : mobilisation de la "Manif pour Tous" les 7 et 8 juin prochains

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    Image - Nouvelle lecture du projet de loi dit de « bioéthique » : l’égalité des droits, c’est dès la naissance

    Logo de La Manif Pour Tous

    Tous nés d'un père et d'une mère

    Paris, le 31 mai 2021

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    NOUVELLE LECTURE DU PROJET DE LOI DIT DE « BIOÉTHIQUE » : L’ÉGALITÉ DES DROITS, C’EST DÈS LA NAISSANCE

    La Manif Pour Tous appelle à manifester les 7 et 8 juin aux abords de l’Assemblée nationale pour défendre l’égalité des droits pour tous les enfants, à commencer par celui d’avoir un père et une mère. Elle dénonce la tentative de passage en force du Gouvernement sur un texte qui divise profondément la société et le Parlement avec ses mesures clivantes sur la PMA sans père et la GPA.

    Plus le processus législatif avance, plus l’opposition au projet de loi bioéthique se renforce. Lors de la seconde lecture au Sénat, les sages ont réécrit le texte de fond en comble, supprimant notamment la PMA pour les femmes seules puis pour les couples de femmes. Hélas, le mépris du Gouvernement vis-à-vis de la chambre haute se confirme puisque la majorité entend profiter d’une nouvelle lecture du texte à l’Assemblée nationale pour revenir à la version d’origine du texte et effacer toutes les améliorations apportées par les sénateurs. Après un examen en commission spéciale du 1er au 3 juin, les députés examineront le texte en séance publique à partir du 7 juin. Signe de l’opposition à ce texte qui ne fait pas du tout consensus, plus d’un millier d’amendements a déjà été déposé en commission spéciale.

    À l’heure où les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire se font cruellement sentir, ce passage en force interroge et met en évidence le décalage entre les dérives idéologiques du Gouvernement et les aspirations des Français. La famille et la filiation sont des piliers de notre société. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, la famille a été un amortisseur irremplaçable depuis le début de la crise du Covid. Pourtant, le Gouvernement s’acharne à légiférer coûte que coûte sur la PMA sans père, la GPA, les embryons chimères et transgéniques, l’autoconservation des ovocytes… Ces mesures ouvrent à la marchandisation de l’Humain, synonyme d’un grave retour en arrière.

    Loin des revendications toujours plus radicales pour aller vers la GPA et le sordide business de la procréation, La Manif Pour Tous réaffirme l’importance de l’amour au cœur de la famille qui commence par le respect de l’autre. « L’égalité des droits, c’est dès la naissance » : tel est le message qui sera porté par les manifestants les 7 et 8 juin devant l’Assemblée nationale où rendez-vous est donné à 19h. « Refuser et dénoncer ce projet de loi, c’est dire oui à l’égalité des droits. Ceux qui prétendent l’inverse sont dans le mensonge et la manipulation. Il est urgent d’appliquer en France la Convention internationale des droits de l’enfant qui rappelle, tout simplement, qu’un enfant doit être élevé par ses parents, c’est-à-dire son père et sa mère. C’est ce que nous voulons continuer à expliquer aux parlementaires » résume Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.

  • Le pape François a opéré une révision du code de droit canon

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    D'I.Media via Aleteia.org :

    Le pape François réforme profondément le droit canon

    1/06/21

    Le pape François a opéré une révision du code de droit canon dans l’Église catholique par la promulgation de la Constitution apostolique "Pascite gregem Dei" – "Paissez le troupeau de Dieu" en latin – signée le 23 mai 2021 et publiée le 1er juin.

    Le Vatican a présenté ce mardi 1er juin une révision du code de droit canon dans l’Église catholique par la promulgation de la Constitution apostolique « Pascite gregem Dei » – « Paissez le troupeau de Dieu » en latin – signée le 23 mai 2021. Elle vise à adapter le droit de l’Église au monde d’aujourd’hui et à rééquilibrer le rapport entre justice et miséricorde « qui a parfois été mal interprété », entrainant un climat de « laxisme », notamment dans un certain nombre de cas d’abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs.  

    Une révision initiée dès 2007

    L’évêque de Rome a justifié la révision générale du chapitre VI portant sur les « sanctions pénales dans l’Église » par la volonté d’adapter les peines et les sanctions « aux changements sociaux et aux nouveaux besoins du peuple de Dieu ». « Il est devenu évident que la discipline pénale promulguée par saint Jean Paul II le 25 janvier 1983 dans le Code de Droit Canonique devait […] être révisée », a-t-il expliqué en introduction de sa Constitution apostolique. 

    Cette révision d’envergure n’est pas le fruit de la seule volonté du pape François. C’est Benoît XVI qui l’avait initiée en 2007. Le projet a fait l’objet d’une grande consultation collégiale entre experts et pasteurs, à Rome et dans les conférences épiscopales. Elle a abouti à une vaste transformation de ce chapitre VI : sur les 89 canons qui composent ce Livre VI, 63 ont été modifiés, soit 71%, 9 autres canons ont été déplacés (10%) et seulement 17 restent inchangés (19%).

    Plus de fermeté concernant les abus sur mineurs

    Les plus importantes modifications concernent la question des abus sur mineurs. Jusqu’alors considérés uniquement comme des délits contre « les obligations spéciales » (Titre V) propres au sacerdoce au même titre que la rupture du vœu de chasteté, ils sont aussi considérés comme des délits contre la vie, mais aussi « la dignité » – terme ajouté dans la révision – et la liberté humaine (Titre VI).

    Sont concernés les abus sexuels commis par des clercs sur des mineurs mais aussi sur des personnes affectées par une quelconque fragilité. Le texte inclut aussi le détournement de mineur, la possession ou l’exhibition d’images pédopornographiques (Can. 1398).

    Les laïcs dans l’exercice de leur mission ecclésiale sont eux aussi concernés par cette même modification. La prescription pour ces derniers passe à 7 ans, contre 5 ans auparavant. Pour les clercs, elle atteint désormais 20 ans (Can. 1362).

    La révision du droit canonique prend aussi quelques précautions pour s’assurer de la bonne application des peines, que ce soit concernant la personne condamnée mais aussi pour les autorités épiscopales, insérant une notion de « vigilance » à plusieurs reprises. On observe aussi un élargissement et une rationalisation de l’échelle des peines. Est notamment ajouté le paiement d’une somme d’argent pour les fins de l’Église en fonction des règles mises en place par la conférence épiscopale (Can. 1336) – une mesure déjà en pratique dans les cas d’abus.

    En matière économique et en cas de corruption

    Le texte législatif comporte également de nouvelles normes en matière d’économie de manière à répondre aux récents litiges qui ont secoué le Saint-Siège. Ainsi désormais, « le clerc ou le religieux qui, outre les cas déjà prévus par le droit, commet un délit en matière économique » (Can. 1293) sera puni de peines expiatoires (Can. 1336) avec l’obligation de réparer le dommage commis.

    Est stipulée l’interdiction de donner ou promettre quoi que ce soit afin que quelqu’un exerçant un office ou une charge dans l’Église « omette » d’agir illégitimement (Can. 1377). De même, celui qui accepte ces dons ou promesses sera puni selon la gravité du délit, jusqu’à la privation de l’office. De nouvelles normes qui pourraient être utiles pour prévenir tout risque de corruption.

    Le même article défend quiconque exerçant une charge de demander « une offrande qui dépasse ce qui est établi ou des sommes supplémentaires » sous peine d’une amende pécuniaire appropriée ou d’autres peines, y compris la privation de l’office.

    Présomption d’innocence renforcée

    Le nouveau livre prévoit par ailleurs de nouvelles dispositions en matière de présomption d’innocence (Can. 1321) : désormais, « quiconque est retenu innocent jusqu’à ce que le contraire ne soit prouvé ».

    Enfin, sera punie toute personne qui empêche le libre exercice d’un ministère ou du pouvoir ecclésiastique ou bien l’usage des biens sacrés (Can. 1272), ou encore violentent un ecclésiastique exerçant un pouvoir. Autre nouveauté : ceux qui empêchent la tenue libre d’une élection ou violentent un électeur ou un élu seront sanctionnés. Une règle qui pourrait s’appliquer lors d’un conclave, d’un synode, ou lors d’élections au sein des conférences épiscopales.

  • Chine : les persécutions continuent malgré l’accord provisoire de 2018, signé entre le Saint-Siège et Pékin

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Xinxiang : après l’arrestation de Mgr Zhang et de membres du clergé local, plusieurs organisations préoccupées

    02/06/2021

    Une dizaine de jours après l’arrestation de Mgr Zhang, évêque de Xinxiang (Henan), et de plusieurs prêtres et séminaristes de son diocèse, plusieurs organisations chrétiennes et ONG mettent en cause les nouvelles règles sur les Affaires religieuses entrées en vigueur en mai 2021. « Ces arrestations semblent confirmer les craintes sur les restrictions religieuses. Nous encourageons la communauté internationale à élever la voix contre tous les cas de détention arbitraire des responsables religieux », a souligné Mervyn Thomas, de l’organisation CSW (Christian Solidarity Worldwide).

    L’église catholique de Jingzhou South Gate (province de Hubei, dans l’est de la Chine).

    L’arrestation récente d’un évêque chinois (approuvé par le Saint-Siège) et de plusieurs prêtres et séminaristes de la province du Henan (dans le centre du pays) a choqué voire surpris de nombreux catholiques, alors que les persécutions religieuses semblent continuer de s’intensifier sous l’égide du président Xi Jinping. Mgr Joseph Zhang Weizhu, évêque de Xinxiang (Henan) a été arrêté le 21 mai, un jour après l’arrestation de sept prêtres et de plusieurs séminaristes par la police locale. Ils sont accusés d’avoir violé les nouvelles règles sur les Affaires religieuses, entrées en vigueur ce mois-ci. L’évêque et les prêtres de Xinxiang auraient provoqué la répression des autorités pour avoir utilisé une usine abandonnée comme séminaire pour la formation des futurs prêtres. Selon les nouvelles règles sur les Affaires religieuses, le clergé doit être enregistré officiellement auprès de l’État. Par ailleurs, il est demandé aux catholiques d’élire leurs évêques démocratiquement. Il est également illégal d’organiser toute activité religieuse dans des lieux non enregistrés ou contrôlés par l’État.

    Les arrestations survenues les 20 et 21 mai ont suscité la condamnation et l’indignation de nombreux groupes chrétiens et organisations humanitaires. Mervyn Thomas, fondateur et président de l’organisation CSW (Christian Solidarity Worldwide), a déclaré que les nouvelles règles sur les Affaires religieuses sont un nouvel outil servant à renforcer l’oppression sur les communautés religieuses, en particulier contre les chrétiens. « Ces arrestations, qui surviennent peu après l’application des nouvelles règles sur le personnel religieux, semblent confirmer les craintes sur les restrictions religieuses. Nous appelons à la libération immédiate et inconditionnelle de ces chrétiens et de tous ceux qui sont détenus à travers la Chine à cause de leur religion ou de leurs croyances. Nous encourageons également la communauté internationale à élever la voix contre cette nouvelle affaire et contre tous les cas de détention arbitraire et de harcèlement des responsables religieux », a souligné Mervyn Thomas.

    « Nous appelons à la libération immédiate de ces chrétiens »

    Le CSW a également noté que d’autres responsables chrétiens comme Zhang Chunlei, de la Love (Ren’ai) Reformed Church, et le pasteur Yang Hua, de l’Église Pierres Vivantes (une Église protestante évangélique), ont été harcelés et attaqués avant d’être arrêtés. Les autorités locales ont également suspendu ces deux Églises chrétiennes après les avoir accusées de fraude et de gestion illégale d’organisations non autorisées. Le pasteur Yang a été battu par un responsable local du Parti communiste chinois dans un commissariat de Guiyang (province du Guizhou), à tel point qu’il a dû être admis aux urgences dans un hôpital de la ville. Il a également été arrêté en 2016 quand son église a été fermée, et il a ensuite passé deux ans et demi en prison sous de fausses accusations de « divulgation délibérée de secrets d’État ». Après sa libération en 2018, le pasteur Yang a dit aux membres de son Église de « persévérer dans la foi », selon le groupe China Aid (basé aux États-Unis).

    De son côté, Mgr Zhang est surveillé par les autorités depuis plusieurs décennies. Mgr Zhang est sous pression des autorités depuis des années, principalement à cause de son refus d’adhérer à l’Association patriotique des catholiques chinois. Mgr Zhang, ordonné évêque en secret en 1991, n’a donc jamais été autorisé à diriger son diocèse, et ce dernier s’est vu imposer un administrateur nommé par le gouvernement depuis 2010. L’évêque a également été arrêté à plusieurs reprises avant d’être relâché. Depuis les dernières arrestations survenues fin mai, le sort réservé à Mgr Zhang, aux prêtres et aux séminaristes détenus reste inconnu ; certains médias affirment qu’ils ont été placés en confinement solitaire et qu’ils subissent des « leçons politiques ».

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  • Canada : tristesse et consternation

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    On ne peut faire l'impasse sur ces faits terribles et accablants même s'ils contredisent une vision idéalisée de l'histoire de l'Eglise antérieure à Vatican II....

    De François Gloutnay sur le site presence-info.ca

    Restes d'enfants autochtones: des leaders catholiques «bouleversés»

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. On vient d'y retrouver les restes de 215 enfants autochtones.

    31 mai 2021

    Au lendemain de la découverte des restes de 215 enfants sur le site d'un ancien pensionnat autochtone de la Colombie-Britannique, le premier ministre Justin Trudeau a ordonné la mise en berne du drapeau canadien «jusqu'à nouvel ordre» sur tout les édifices et établissements du gouvernement.

    Sous la responsabilité des Oblats de Marie-Immaculée, le pensionnat de Kamloops (Kamloops Indian Residential School) a ouvert ses portes en 1890. En 1969, le gouvernement fédéral a transformé ce pensionnat, le plus grand au Canada, en une école.

    «À notre connaissance, ces enfants disparus sont des décès non documentés», a déclaré Rosanne Casimir, la chef de la Première Nation Tk'emlups te Secwépemc, en annonçant la découverte de ce lieu de sépulture jusqu'alors inconnu. «Certains de ces enfants n'avaient pas plus de 3 ans», a-t-elle déploré. mai 

    «Je me joins humblement à tous ceux qui ont le coeur brisé et qui sont horrifiés par cette nouvelle», a déclaré l'évêque catholique de Kamloops, Mgr Joseph Nguyen. «J'exprime ma plus profonde sympathie à la chef Rosanne Casimir de la Première Nation Tk'emlups te Secwépem et à tous ceux qui pleurent cette tragédie et cette perte indicible.»

    «Aucun mot de tristesse ne peut décrire adéquatement cette horrible découverte», a dit Mgr Nguyen.

    «La nouvelle de la découverte récente est tout à fait bouleversante. Elle fait ressurgir des traumatismes dans de nombreuses communautés à travers ce pays», a déclaré Mgr Richard Gagnon, l'archevêque de Winnipeg et le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, le lundi 31 mai.

    «Honorer la dignité de ces petits qui ont perdu leurs vies exige que la vérité soit mise en lumière», a-t-il ajouté. «Alors que ces événements ravivent la souffrance d’un passé douloureux, les évêques du Canada s’engagent à poursuivre leur marche côte à côte avec les Peuples autochtones dans le présent, à la recherche d’une plus grande guérison et réconciliation pour l’avenir.»

    En 2015, la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), chargée d'enquêter sur les pensionnats autochtones, avait révélé qu'il «n’était pas pratique courante de remettre la dépouille des élèves décédés dans les pensionnats aux communautés d’origine» et qu'au moins 3200 enfants étaient décédés dans ces établissements à la suite de mauvais traitements. Elle déplorait aussi que la plupart des cimetières connus de ces anciens pensionnats étaient aujourd'hui «abandonnés, désaffectés et risquaient d’être profanés accidentellement».

    Dans un de ses appels à l'action (no 73), la CVR demandait au gouvernement fédéral d'oeuvrer de concert avec les Églises et les communautés autochtones afin «d’établir et de tenir à jour un registre en ligne des cimetières de ces pensionnats, et, dans la mesure du possible, de tracer des cartes montrant l’emplacement où reposent les élèves décédés». La déclaration de la CECC ne mentionne pas cette demande de la CVR ni les autres appels à l'action qui concernaient l'Église catholique.

    «Il reste encore beaucoup de travail à faire alors que nous marchons collectivement sur la voie de la réconciliation», a pour sa part reconnu Carolyn Bennett, ministre des Relations Couronne-Autochtones. Le gouvernement reste «déterminé à mettre en œuvre les appels à l'action de la CVR et à travailler avec les peuples et les communautés autochtones pour aller de l'avant», a-t-elle déclaré le mardi 31 mai.

    Les missionnaires oblats ont été les administrateurs de ce pensionnat durant 80 années. Des frères et des pères des Oblats de Marie-Immaculé ont aussi enseigné aux jeunes Autochtones qui y ont séjourné, souvent contre le gré et au mépris de leur culture.

    «Grâce à notre propre réflexion et au travail de la Commission de vérité et réconciliation, nous prenons de plus en plus conscience des dommages causés par les pensionnats aux peuples autochtones, des dommages durables causés par la colonisation et du rôle que notre ordre religieux y a joué par le biais du système des pensionnats», a reconnu le père Ken Thorson, le provincial de la région oblate Lacombe.

    «Cette prise de conscience croissante nous conduit à un désir accru d'écouter profondément et d'apprendre des communautés autochtones où les Oblats continuent à vivre et à exercer leur ministère. Les Oblats restent engagés à participer, avec humilité, aux efforts en cours pour la réconciliation et la guérison concernant notre rôle dans cette portion douloureuse de notre histoire commune.»