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Un pape gay friendly ?
De Vatican News (Linda Bordoni) :
Le pape aux catholiques LGBT : Dieu est un Père qui ne renie aucun de ses enfants".
Le pape François répond à trois questions qui lui ont été posées par le père jésuite James Martin, dont le ministère pastoral concerne la communauté LGBT.
"Le style de Dieu est la proximité, la miséricorde et la tendresse", a déclaré le pape François en répondant à trois questions qui lui ont été posées par le père jésuite James Martin, dont le ministère pastoral concerne les catholiques LGBT.
Le 5 mai, le père Martin avait écrit au pape en espagnol pour lui demander de répondre à certaines questions que lui posent le plus souvent les catholiques LGBT et leurs familles.
Il a reçu une réponse manuscrite quelques jours plus tard, qui a été publiée sous la forme d'une courte interview sur le site web "Outreach" du père Martin.
"En ce qui concerne vos questions, écrit le pape, une réponse très simple me vient à l'esprit."
Outreach : Quelle est, selon vous, la chose la plus importante que les personnes LGBT doivent savoir sur Dieu ?
Pape François : Dieu est Père et il ne renie aucun de ses enfants. Et "le style" de Dieu est "proximité, miséricorde et tendresse". C'est sur ce chemin que vous trouverez Dieu.
La sensibilisation : Que voudriez-vous que les personnes LGBT sachent sur l'Eglise ?
Pape François : Je voudrais qu'ils lisent le livre des Actes des Apôtres. Ils y trouveront l'image de l'Église vivante.
Outreach : Que dites-vous à un catholique LGBT qui a été rejeté par l'Église ?
Le Pape François : Je leur ferais reconnaître qu'il ne s'agit pas du "rejet de l'Eglise", mais plutôt de "personnes dans l'Eglise". L'Eglise est une mère et appelle ensemble tous ses enfants. Prenez par exemple la parabole de ceux qui sont invités au festin : "les justes, les pécheurs, les riches et les pauvres, etc." [Matthieu 22:1-15 ; Luc 14:15-24]. Une église "sélective", une église de "sang pur", n'est pas la Sainte Mère l'Église, mais plutôt une secte.
Les paroles du pape en juillet 2021
L'année dernière, en juillet, le Pape François avait envoyé au Père Martin une lettre à l'occasion du séminaire web "Outreach 2021" dans laquelle il disait que "Dieu est proche et aime chacun de ses enfants. Son cœur est ouvert à tous. Il est le Père."
"En pensant à votre travail pastoral, écrit le pape, je vois que vous essayez continuellement d'imiter ce style de Dieu. Vous êtes un prêtre pour tous, comme Dieu est le Père de tous. Je prie pour vous afin que vous puissiez continuer dans cette voie, en étant proche, compatissant et plein de tendresse."
"Je prie pour vos fidèles, vos "paroissiens", avait conclu le Pape, pour tous ceux que le Seigneur a placés à vos côtés afin que vous puissiez prendre soin d'eux, les protéger et les faire grandir dans l'amour de notre Seigneur Jésus-Christ".
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Le site web du synode du Vatican célèbre l'homosexualité et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe
D'Emily Mangiaracina sur LifeSiteNews :
Le site web du synode du Vatican célèbre l'homosexualité et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe
Le site web du synode sur la synodalité a présenté l'un des trois récits d'adoption d'enfants par des couples homosexuels comme "une sexualité qui donne la vie".
10 mai 2022
(LifeSiteNews) - Dans un écart net et monumental de l'enseignement de l'Église catholique, le Vatican a célébré des "témoignages" d'adoption d'enfants par des couples homosexuels ainsi que l'homosexualité elle-même.
Le site Web du Synode sur la synodalité, supervisé par le Secrétariat général du Synode des évêques, a souligné vendredi comme louables trois histoires d'adoption par des homosexuels qui ont été partagées par Noelle Therese Thompson, la responsable synodale de la paroisse Immaculée Conception à Hendersonville, en Caroline du Nord.
La première, intitulée "Parker's pro-life story", raconte comment une femme qui était sur le point d'avorter a décidé de donner son enfant en adoption lorsqu'elle a vu qu'un de ses amis, qui était dans une relation homosexuelle, voulait un enfant. L'histoire attribue à la relation homosexuelle la responsabilité de sauver la vie de l'enfant, concluant : "Aujourd'hui, Parker est un garçon de huit ans avec deux parents aimants, Karl et Diego, dont la relation a sauvé cet enfant de l'avortement."
Le second, intitulé "L'histoire d'une sexualité qui donne la vie", raconte comment un couple gay "marié" a adopté des adolescents locaux souffrant de handicaps mentaux. Il est intéressant de noter, compte tenu de l'impossibilité pour une sexualité gravement perturbée de "donner la vie", que la page du site Web elle-même précise à propos de ces histoires : "Les titres sont de notre cru."
La dernière histoire raconte comment un homme qui enseigne dans une école catholique et son partenaire "marié" "décident d'accueillir, d'aimer et d'adopter de jeunes enfants à l'échelle internationale et, ce faisant, de les sortir de l'extrême pauvreté."
La plus grande tristesse de l'enseignant est qu'il doit cacher sa sexualité afin de conserver son emploi dans une institution ecclésiastique et qu'il ne se sent pas le bienvenu dans l'Église catholique, précisément à cause de sa sexualité qu'il considère comme un don de Dieu, et ce malgré sa tentative d'aimer les pauvres et les démunis à travers sa décision pro-vie d'adopter", conclut l'histoire.
La présentation des histoires d'adoption gay sous un jour positif par un porte-parole du Vatican est gravement scandaleuse, en partie parce qu'elle approuve l'un des "péchés mortels particuliers qui sont si mauvais qu'ils sont dits péchés qui crient vengeance au ciel", comme l'affirme le Catéchisme catholique - à savoir la sodomie (Gn 18:20-21, cf. CEC #867).
En approuvant l'homoparentalité, le Secrétariat général du Synode des évêques, qui est "directement soumis au Pontife romain", ajoute un scandale à un autre, un scandale qui tolère la "violence" envers les enfants, selon le propre enseignement doctrinal du Vatican.
La Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) a déclaré, selon le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la CDF, que "permettre l'adoption d'enfants par des personnes vivant dans des unions [homosexuelles] reviendrait en fait à faire violence à ces enfants" en les plaçant "dans un environnement qui n'est pas propice à leur plein développement humain".
Les chercheurs Robert Oscar Lopez et Brittany Klein, qui ont tous deux été élevés par des couples de même sexe, ont pesé sur ce qu'ils considèrent comme les effets néfastes de l'adoption par des homosexuels, qu'ils qualifient de "maltraitance systématique des enfants", note Church Militant. Ils ont publié en 2016 une étude basée sur le témoignage d'enfants adoptés par des couples de même sexe, intitulée "Les enfants de Jephthah : The Innocent Casualties of Same-Sex Parenting".
Klein, qui a été élevée par des lesbiennes, a fustigé l'homoparentalité comme une privation d'enfant. "Il ne s'agit pas de ce qui se passe entre deux adultes. Il s'agit d'un pays entier qui devient complice en faisant des femmes du bétail reproducteur pour répondre aux caprices d'un groupe d'hommes, puis en refusant aux enfants créés comme des marchandises vendables le droit fondamental à une mère et à un père", a-t-elle écrit dans l'étude.
"Un enfant mérite d'avoir une mère et un père. C'est un droit humain fondamental. La parentalité n'est pas un droit. ... Aucune homophobie au monde ne rivalise même avec cette déshumanisation des enfants acceptée par la société. "
Church Militant a également noté que le Secrétariat général du Synode des évêques semblait soutenir l'homosexualité de plusieurs autres façons via son bulletin d'information, lancé en janvier 2022.
Par exemple, un numéro du 6 mai de la lettre d'information présente la "Fondation pour l'émancipation des gays", fondée par le père Jan Veldt, et met en lumière l'une des "réactions" au synode par des "groupes de croyants - rassemblés par Veldt - qui ont exprimé l'espoir que "l'émancipation des gays dans l'Église peut peut-être être encouragée en en parlant autant que possible, dans les médias et surtout dans l'Église elle-même."
Dans une déclaration publiée sur le site Web du Synode, la Fondation a écrit qu'elle considère les "réunions de consultation préparatoires" du Synode sur la synodalité "comme une bonne occasion d'ajuster davantage la position de l'Église catholique romaine en ce qui concerne l'homosexualité."
La Fondation a en outre célébré le soutien du pape François aux unions civiles entre personnes de même sexe, notant que dans le documentaire Francesco, "le pape a déclaré qu'il croyait que les couples homosexuels devraient être autorisés à conclure un partenariat enregistré."
Le soutien de François aux unions civiles homosexuelles, qui contredit l'enseignement de l'Église catholique interdisant explicitement de telles unions, a été peu après utilisé pour justifier l'homoparentalité.
CBS Boston a rapporté qu'une femme dans un "mariage" homosexuel "considérait ce soutien comme un message à ses enfants : leur famille est la bienvenue, et la foi catholique est un cadeau qu'ils peuvent partager ensemble".
Alors que le Secrétariat général du Synode des évêques a présenté de manière positive des relations homosexuelles gravement pécheresses comme "vivifiantes" et précieuses, le site Web comprend un avertissement notable : "La publication de toute contribution ne doit pas être comprise comme une approbation de son contenu ; et personne ne doit interpréter une telle publication comme un acte de reconnaissance officielle par le Secrétariat général du Synode des évêques du groupe ou de la communauté qui soumet la contribution."
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Participation réussie à la grande Convention européenne de "One of Us” sur l'avenir de l'Europe
Participation réussie à la grande Convention européenne de "One of Us” sur l'avenir de l'Europe : Des centaines de personnes se mobilisent en faveur de la vie.
Bruxelles 9 mai 2022. - One of Us, Convention européenne sur l'avenir de l'Europe
Ce samedi 7 mai 2022, la Convention sur l'avenir de l'Europe, organisée par la Fédération européenne One of Us, s'est tenue à Bruxelles. Une centaine d'organisations de la société civile était présente, représentées par plus de 200 personnes et 300 participants en ligne.
Cette Convention souhaite porter sa voix auprès des institutions européennes avant les Conclusions de la Conférence sur l’avenir de l’Europe (COFUE) afin de montrer combien la société civile est mobilisée dans le domaine de la défense de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, chaque fois que les institutions européennes ouvrent un mécanisme de participation démocratique aux citoyens européens.
Durant cette convention, l’engagement de la Fédération One of Us en faveur de la vie humaine depuis dix ans a été confirmé. Sa force démocratique et sa légitimité sont garanties depuis 2013 par la collecte de plus de 1,7 million de signatures, devenant ainsi l'initiative citoyenne européenne la plus importante.
On voit aujourd'hui, avec l'exemple des États-Unis, que les questions liées à l'avortement ne sont pas résolues. Or il existe un consensus scientifique sur le début de la vie humaine, puisque chaque être humain issu de la fécondation est L'UN DE NOUS.
Jeunes engagés dans des mouvements et associations ou personnes ayant occupé des responsabilités dans les institutions européennes, nous nous mobilisons dans la construction d'une Europe respectueuse de la vie, en particulier celle des plus fragiles.Grâce au succès de l'initiative One of Us, nous avons décidé dès 2021 de participer à la Conférence sur l'avenir de l'Europe organisée par la Commission européenne, pour continuer à défendre la vie, convaincus que la participation démocratique des citoyens ne peut être annulée ou ignoré.
Comment les institutions européennes peuvent-elles considérer la consultation de la COFUE comme légitime et démocratique si elles n'écoutent pas le message des citoyens qui ont mené à bien la plus grande initiative citoyenne européenne ?
Lors de notre Convention, des Européens des 27 pays de l'UE de toutes les générations se sont exprimés pour demander que l'Union européenne les écoute et considère sérieusement leur demande d'une Europe fidèle à la dignité humaine, à ses racines et à l'héritage des pères fondateurs.
Les différentes interventions ont centré leurs messages sur la défense de la vie humaine, en considérant toute vie digne depuis son début jusqu'à sa mort naturelle. Nous ne pouvons pas construire une société basée sur le rejet de nos enfants ou de nos aînés. Une société construite sur la culture de la mort serait vouée à l'échec et transformerait l'UE en un tombeau des droits de l'homme. Une Europe qui pourtant est née précisément comme leur berceau.
Dans les conclusions de cette Convention, le philosophe et professeur Rémi Brague a précisé que « nous ne défendons les intérêts de personne en particulier, et encore moins les nôtres » :
« Contrairement aux idées reçues, nous ne voyageons pas seuls. Nous cherchons plutôt à étendre la protection à ceux qui ne peuvent toujours pas, ou ne voudront jamais, ou ne peuvent plus faire valoir leurs droits pour eux-mêmes. À ceux qui s'opposent à nous, nous disons : “Nous ne vous forçons à rien. Pourquoi voulez-vous nous empêcher de faire ce que nous voulons ? Si nous avions pensé ainsi dans les années 1940, y aurait-il eu beaucoup de Justes parmi les nations ? On pourrait, à la limite, admettre une telle attitude si d'autres pouvaient se défendre. Mais est-ce le cas ? Comment les fœtus, les handicapés ou les comateux pourraient-ils faire valoir leur droit à la vie ? Quelqu'un doit parler pour eux.
« Aujourd'hui, une nouvelle façon de mentir règne dans une grande partie de l'espace public. Il est vrai qu'elle n'est plus, ou pas encore, imposée par une police politique. Nos sociétés préfèrent l'incitatif discret que nous avons commencé à appeler par son nom anglais de nudge. Le langage du mensonge commence à s'inscrire dans les textes de lois. Refuser d'en parler conduit déjà à l'ostracisme médiatique et risque de conduire demain à l'ostracisme social.
Rémi Brague conclut :
« Serons-nous entendus ? Ce n'est pas notre faute si notre faible voix se heurte au concert. C'est un concert silencieux. C'est le silence assourdissant de tous ceux qui sentent vaguement qu'ils doivent parler. Mais, comme ils se croient seuls à voir ce qu'ils voient et à penser ce qu'ils pensent, ils se laissent intimider et préfèrent laisser le micro aux dormeurs et aux menteurs. Pourquoi parle-t-on ? Nous n'avons pas choisi de nous sentir responsables, aussi nombreux soient-ils, de ce qui concerne tous les hommes. Nous ne choisissons pas de nous sentir obligés de parler. Nous n'avons qu'une seule crainte, et c'est que les générations futures, s'il y en a, nous accusent de ne pas avoir aidé une civilisation en voie de disparition. Malheur à nous si nous restons silencieux ! »
L'intervention de Rémi Brague est reproduite in extenso sur le site de gènéthique.org
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A Liège, le dimanche 15 mai 2022 à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132): "Foliamusica" entre musiciens ukrainiens et musiciens du monde
Le dimanche 15 mai 2022 à 16h00, en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) : la musique d’Ukraine et du monde fait la force
Programme
Chant, clarinette, accordéon, piano, flûte, violon et alto
Liège
Katia Novikova : Volodymyr Vermenych words by Mykola Singaivsky- Chornobryvtsi
Conservatoire Royal de Mons, les chanteurs de la classe de Thierry Migliorini :
Gong Li Peng : A.Scarlatti - Le Violette/ Forlanne
Clarisse Magalhães : WA Mozart-Un moto di gioia ./ J.Turina - Nunca Olvida
Coune Raphaël : Gluck - O del moi dolce ardor/John Dowland - Come again
Yanting Zhou : A.Scarlatti - Gia il sole sel Gange. / Jin Se Shang Yin Li
Conservatoire Royaux de Gand et de Liège
Duo de clarinettes Daryna Bachynska & Ostap Bachynska :
1 Duo Macolm Arnold – Fantasy & 2 Muczynski Robert – Duo n°2
Actuellement à l’IMEP
Matvii Merimerin violon : Bach – Adagio et fugue sol mineur
Mykhailo Bozhenko alto : Bach - Prélude suite n°2
Matvii Merimerin violon : Wieniawski - Caprice « la vélocité »
Oleksandr Kushnarev violon : Skorik - Caprice
Conservatoire Royal de Mons
Aurélien Mangwa : W.A.Mozart - Haï Gia vin to la causa ./ Mariu - Parla mi d’amore
Violette Schloessing : J.S.Bach - Buse und Reu/ R.Schumann - Abschied von Frankreich
Haendel - Extrait du Messiah O thou that tell est good tidings to Zion
Li Yong Peng : J’ai perdu mon Eurydice.Gluck/ Ch.Gounod - Le Soir
Mozart – La flûte enchantée Duo Papageno/Papagena
Actuellement à l’IMEP
Oleksandr Kushnarev- Violon solo - Bach - Siciliana et Presto
Duo : Oleksandr Kushnarev- Violon & Mykhailo Bozhenko – Alto
Haendel - Halvorsen - Passacaglia pour violon et alto
Conservatoire Royal de Mons
Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel
Rondo Capriccioso – Zolotarev
PAUSE
Conservatoire Royal de Mons
Tang Yongqi : Haendel (Berenice) Si tra I Ceppi /
W.A.Mozart - Der vogelfanger bon ich Ja/ Donne mie la fate à tanti.
Florence Susan : J.S.Bach - zerfliesse mein herz & J.Jongen - Bal de Fleur
Strozzi Amante lucuoce.
Liège
Anna Vahylevych clarinette :1 Poulenc Francis - Sonata & 2 Olenchik – Caprice
Conservatoire Royal de Mons
Duo accordéons : Vladimir Avdeychev et Stefan Fangurel
Rondo Capriccioso -- Zolotarev
1 J'entends pas le bruit de la ville - Shalaev
2 Airs espiègles - Viktor Gridin
Conservatoire Royal de Liège et Gand
Daryna Bachynska flûte solo : Poulenc Francis – Joueur de flûte & Berce les ruines -
Duo flûte clarinette Daryna Bachynska & Ostap Bachynska
Villa Lobos Heitor – Choros n°2
Liège
Katia Novikova : Deux chansons ukrainiennes (Himn Ukrayiny)
Conservatoire Royal de Mons
Rosenbaha Baiba : Bellini - Norma - Sgombra e la sacra selva/
W.A.Mozart - Clemens do Titus - Parto Parto
C Saint Saëns – Amour, viens aider ma faiblesse.
Pianiste accompagnatrice et répétitrice de l’ORW : Hilary Caine.
P.A.F. libre
La recette sera offerte intégralement après le concert aux musiciens ukrainiens réfugiés.
Merci à tous les participants, les professeurs et la pianiste pour leur dévouement. En partenariat avec les conservatoires royaux de Mons, Gand, IMEP et Liège, l’asbl Sursum Corda de l’église du Saint Sacrement et Michel Coes - consul de France (rendez-vous suivant à la Villa Gallery, parc de la Boverie, le dimanche 29 mai à 17h)
Cécile Leleux, directrice artistique de Foliamusica France Belgique
Rens. 0499259930 ou 04 2531262
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Dimanche 15 mai 2022, 10 nouveaux saints pour l'Église !
Ce dimanche 15 mai, dix bienheureux seront canonisés à Rome. Ils arrivent après deux ans d'arrêt des grands événements au Vatican à cause de la pandémie. Ces personnalités, par leur charisme, leur dévouement au Christ, leur vocation fondatrice, leur vertu heroïque ou même leur martyre, sont invitées à nous inspirer encore aujourd'hui. Parmi eux, Charles de Foucauld :
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L'Eglise et l'esclavage (KTO)
La video de l'émission est ici : https://www.youtube.com/watch?v=Ks8_p0ofb98
L’Eglise et l’esclavage
05/05/2022
Dans l’histoire du christianisme, la question de l’esclavage occupe une place toute particulière. D’un côté, on peut se demander pourquoi les Églises et les chrétiens ont-ils tant tardé à se mobiliser en faveur de l’abolition de l’esclavage ? Comment faire face à cette contradiction d’une religion prônant l’amour de son prochain avec les pratiques esclavagistes ? Au contraire, d’un autre côté, une autre perception consisterait à dire que l’histoire du Christianisme reflète une longue maturation vers l’abolition d’une pratique. Au risque de l’Histoire vous propose de démêler l’écheveau complexe des liens entre christianisme et esclavage. Comment à travers l’antiquité, le Moyen Age et la modernité l’esclavage se recompose-t-il ? Comment, face à cette réalité, le christianisme se recompose lui-même sans cesse ? Christophe Dickès reçoit Olivier Grenouilleau et Charlotte de Castlenau.
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La foi, ce n’est pas pour les timorés, mais pour les audacieux (4ème dimanche de Pâques)
Homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 4ème dimanche de Pâques (source) :
l’aventure de la foi et ses défis
archive 2019 - homélie du 4e dimanche de Pâques année C
L’aventure de la foi est à la fois extraordinaire et pleine de combats. Elle est merveilleuse car elle nous fait savoir qu’il y a un Dieu, qui nous regarde avec amour, chacun personnellement. Nous comptons pour Dieu, et ça serait bien que ce soir chacun, seul au milieu de son lit, se dise : je suis là et je compte pour Dieu. La foi nous apprend aussi que nous pouvons revenir au Seigneur si nous nous sommes égarés : il a tout fait pour nous rejoindre quelle que soit notre vie. Enfin, la foi nous présente un Dieu si beau, si désirable que tous nos désirs terrestres ne sont que de pâles reflets de notre désir de Lui quand nous le verrons tel qu’il est.
D’ailleurs, tandis que le Christ ressuscité affirme souvent qu’il va nous donner la vie éternelle (Jn 10,28 ce dimanche par exemple), il faudrait que nous nous demandions quelle place Dieu tient-il dans notre vision de la vie éternelle ? Souvent c’est seulement la place d’un pourvoyeur de service ou de garant de la réussite. Le paradis ressemble à un voyage dans un pays fabuleux, que nous offrirait un richissime émir inconnu ou pire encore, une loterie anonyme. Dieu, dans le paradis de notre imaginaire, c’est un accessoire, une colonne pour tenir le plafond ou l’habitant de quelque temple facultatif. Or la beauté de la vie éternelle, c’est Dieu lui-même. C’est lui qui est le sujet d’intérêt central. Ce qui y est merveilleux et qui vaut tous les efforts, c’est le cœur du Seigneur, c’est le connaître et le posséder. Voilà pourquoi le Christ affirme que c’est en le côtoyant et en le connaissant qu’on se prépare à la vie éternelle. Non pas pour obtenir une monnaie d’échange, une espèce de permis de vie éternelle, mais pour devenir capables de ce grand amour qui nous fera vivre de manière splendide. Seigneur, réveille nos cœurs et rends-les fervents à mesure que s’avance ce temps pascal !
L’aventure de la foi, qui nous propose tout cela avec le label de qualité d’une foi éprouvée par des générations, nous met également devant un combat. C’est la fameuse « grande épreuve » du livre de l’apocalypse. On reconnaît ce combat dans le parcours de l’apôtre Paul, aujourd’hui contredit, injurié, chassé, demain battu et lapidé, après-demain décapité à cause de cette foi qu’il annonce. Ce combat, il est dans nos vies, d’abord par le doute que nous inspire la société et notre propre esprit : tout cela est-il bien raisonnable ? Ne ferions-nous pas mieux de nous contenter de ce que nous pouvons toucher, acheter, conquérir, vivre par nous-mêmes ? Ce combat surgit aussi lors des épreuves de la vie, quand tout nous ferait penser que Dieu est loin et ne s’intéresse pas vraiment à nous. Et enfin il y a ce combat propre à notre temps, quand tant de choses attrayantes nous distraient de l’essentiel et accaparent toute notre énergie et qu’il n’en reste plus pour chercher le Seigneur.
Dans ces conditions difficiles, la foi ce n’est pas pour les timorés, mais pour les audacieux. Relevons le défi de la foi, menons courageusement le combat de la foi ! Mais sans raideur, pour que notre cœur ne se durcisse pas dans l’amertume. Ce combat se mène avec amour et pour l’amour, pour la joie de connaître et de posséder le Seigneur de l’univers.
Merci mon Dieu, car déjà nous te connaissons. Nous ne sommes pas réduits à croire que tu es une vague divinité transcendante et impersonnelle. Tu es un Père, qui nous aime tendrement, qui nous donne son Fils comme berger pour nous conduire par le cœur. Que nous nous laissions conduire ainsi !
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Le cardinal Sarah publie un "Catéchisme de la vie spirituelle"
« Qui es-tu Seigneur ? » et « Que veux-tu que je fasse ? » sont les deux questions qui rythment les Evangiles et la vie spirituelle du chrétien, résume le cardinal Sarah. Pour nous aider à les poser, le livre retrace le parcours initiatique que vivent les croyants à travers les sacrements successifs, en nous montrant combien ils font écho à la liturgie et à la vie de Jésus. A notre tour, avec nos faiblesses et nos péchés, nous sommes invités à imiter le parcours du Christ dans notre comportement et dans notre vie intérieure. Avons-nous bien en tête ce à quoi nous engage de communier au corps du Christ ? Qu’attendons-nous véritablement du sacrement de la confirmation, qui nous fait recevoir l’Esprit-Saint ? Les écrits des saints et des docteurs de l’Eglise réunis dans le livre permettent d’agrémenter les Evangiles, dans lesquels toute la vérité de la vie du chrétien est déjà contenue. Ainsi, chaque chapitre permet de redécouvrir le sens parfois occulté des sacrements, et de leur redonner toute leur signification à la lumière des Ecritures.
Le résultat obtenu est un riche manuel de prière adapté à une époque où la vie intérieure est mise à mal par une société trop bruyante et parfois frénétique. Pour autant, le cardinal Sarah ne se limite pas à la question de la vie intérieure et profite de ce travail pour effectuer plusieurs rappels salutaires sur la place de l’Eglise dans le monde. Pour lui, l’épouse du Christ ne doit pas se complaire dans un rôle d’institution philanthropique et « mondialiste », mais garder à l’œil sa mission première : l’annonce du Christ à chacun, en témoignant de la lumière au milieu des ténèbres.
Catéchisme de la vie spirituelle, cardinal Robert Sarah, Fayard, 333 pages, 22,90 euros
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Le message du pape pour la 59ème journée mondiale de prière pour les vocations
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA 59éme JOURNÉE MONDIALE
DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONSAppelés à construire la famille humaine
Chers frères et sœurs !
Alors que les vents glacés de la guerre et de l’oppression soufflent encore en ces temps et que nous assistons souvent à des phénomènes de polarisation, nous avons en Église initié un processus synodal : nous ressentons l’urgence de marcher ensemble, en cultivant l’écoute, la participation et le partage. Avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, nous voulons contribuer à édifier la famille humaine, à panser ses blessures et à la projeter vers un avenir meilleur. Dans cette perspective, pour la 59ème Journée mondiale de prière pour les vocations, je voudrais réfléchir avec vous sur le sens large de la « vocation », dans le contexte d’une Église synodale qui se met à l’écoute de Dieu et du monde.
Appelés à être tous protagonistes de la mission
La synodalité, le fait de marcher ensemble est une vocation fondamentale pour l’Église, et c’est seulement dans cet horizon qu’il est possible de découvrir et de valoriser les différentes vocations, charismes et ministères. En même temps, nous savons que l’Église existe pour évangéliser, en sortant d’elle-même et en semant les graines de l’Évangile dans l’histoire. Une telle mission est donc possible précisément en mettant en synergie tous les domaines de la vie pastorale et, avant cela, en impliquant tous les disciples du Seigneur. En effet, « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, n. 120). Nous devons nous méfier de la mentalité qui sépare prêtres et laïcs, considérant les premiers comme des protagonistes et les seconds comme des exécutants, et mener à bien la mission chrétienne en tant qu’unique Peuple de Dieu, laïcs et pasteurs ensemble. Toute l’Église est une communauté évangélisatrice
Appelés à être les gardiens les uns des autres et de la création
Le mot « vocation » ne doit pas être compris dans un sens restrictif, se référant uniquement à ceux qui suivent le Seigneur sur le chemin d’une consécration particulière. Nous sommes tous appelés à participer à la mission du Christ, qui consiste à réunir l’humanité dispersée et à la réconcilier avec Dieu. Plus généralement, toute personne humaine, avant même de faire l’expérience de la rencontre avec le Christ et d’embrasser la foi chrétienne, reçoit par le don de la vie un appel fondamental : chacun de nous est une créature voulue et aimée par Dieu, pour laquelle il a eu une pensée unique et spéciale, et cette étincelle divine, qui habite le cœur de chaque homme et de chaque femme, nous sommes appelés à la développer au cours de notre vie, en contribuant à la croissance d’une humanité animée par l’amour et l’acceptation mutuelle. Nous sommes appelés à être les gardiens les uns des autres, à construire des liens de concorde et de partage, à guérir les blessures de la création afin que sa beauté ne soit pas détruite. En bref, devenir une seule famille dans la merveilleuse maison commune de la création, dans l’harmonieuse variété de ses éléments. Dans ce sens large, non seulement les individus, mais aussi les peuples, les communautés et les agrégations de toutes sortes ont une « vocation ».
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Liturgie : nouvelle attaque du pape François contre le missel de saint Jean XXIII
Lu sur le site web « riposte catholique » :
Sitôt les mères de prêtres de La Voix romaine saluées, c’est un discours bien plus idéologique qui a été tenu par le Pape ce 7 mai 2022 devant l’Institut Saint-Anselme qu’il a au passage salué. Le Pape a fustigé «la tentation du formalisme liturgique», mettant en cause ceux qui seraient en train de «rechercher les formes, les formalités plutôt que la réalité, comme nous le voyons aujourd’hui dans ces mouvements qui tentent de revenir en arrière et de nier le Concile Vatican II». Les liturgies où il y a «quelque chose sans vie, sans joie» sont bien les “liturgies préconciliaires”, selon Vatican News. On est averti: à peine un coup à droite avec la dispense accordée à la Fraternité Saint-Pierre et la bienveillance envers les mères de prêtres, le Pape s’est senti obligé de sortir une pique supplémentaire contre la messe traditionnelle et contre ceux qui veulent renouer avec un certain “ordre” liturgique… Ce qui ne manque pas de piquant quand on dénonce la volonté d’ériger la liturgie en “champ de bataille”…
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La fureur abortiste s'empare des Etats-Unis; les églises et les juges pro-vie dans le collimateur
De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :
USA, furie de l'avortement. Les églises et les juges pro-vie dans le collimateur
7-05-2022
La violence éclate aux États-Unis après le vol et la publication du projet de décision de la Cour suprême visant à annuler les arrêts Roe vs Wade et Casey vs Planned Parenthood sur l'avortement. Des manifestations dans plusieurs villes, de Los Angeles à New York. Ils ont détruit un centre d'aide à la vie à Portland, vandalisé une église dans le Colorado. Publication des adresses des juges qui ont rejoint le projet anti-avortement. Le réseau RiseUp4AbortionRights appelle à des manifestations dans les églises le 8 mai et devant les domiciles des juges le 11 mai.
La fureur de l'avortement fait rage aux États-Unis, avec les juges conservateurs et l'Église dans le collimateur. Dans les quelques jours qui ont suivi la publication du projet de décision de la Cour suprême qui pourrait démanteler le droit fédéral à l'avortement et laisser aux différents États le soin de décider en la matière, après les premières réactions que nous avons mentionnées dans le Compas, une dangereuse chasse a commencé pour les juges de la Cour suprême (Clarence Thomas, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh, Amy Coney Barrett) qui ont partagé l'écrit de leur collègue Samuel Alito, ainsi que pour les centres d'aide à la vie, les Églises catholiques et leurs fidèles.
Dans le collimateur des patrouilles d'avorteurs se trouvent tous ceux qui croient en la dignité de la vie humaine dès la conception et considèrent l'avortement comme un "meurtre avec tueur", comme l'a répété le pape François en octobre dernier. Bien sûr, les "catholiques fervents" comme Nancy Pelosi et Joe Biden n'ont rien à craindre, surtout après les propos honteux du président américain qui a déclaré soutenir le droit à l'avortement comme un droit découlant du fait d'être des personnes "à l'image de Dieu".
Eh bien, les nouvelles hordes barbares ont jusqu'à présent eu précisément deux cibles : les juges de la Cour suprême et les églises catholiques (mais des attaques contre les bâtiments sacrés d'autres confessions chrétiennes ne sont pas à exclure). Dans ces actions, les Antifa et les groupes pro-avortement sont soutenus par les groupes multinationaux les plus importants et les milliardaires les plus célèbres de la planète, qui craignent que la prochaine décision de la Cour suprême contre Roe (la sentence qui, en 1973, a imposé l'avortement dans tous les États-Unis) ne déclenche un effet en chaîne mondial. Dans les heures qui ont suivi la publication du projet Alito, les violents manifestants pour l'avortement ont non seulement encerclé le bâtiment de la Cour suprême et détruit des voitures de police, mais ont également annoncé la publication des adresses des domiciles privés et des familles des juges de la Cour suprême qui avaient signé le projet. Il s'agit d'une menace illibérale et indécente, contraire à l'État de droit, à la séparation des pouvoirs et à l'indépendance des juges, qui s'est concrétisée ces derniers jours par des manifestations contre l'avortement devant le domicile des juges suprêmes.
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