Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 13

  • Archie Battersbee doit mourir

    IMPRIMER

    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Maintenant, il n'y a vraiment plus d'échappatoire. Archie Battersbee doit mourir

    03-08-2022

    Rejeté jusqu'au dernier recours devant la Cour suprême britannique, qui a donné raison aux médecins qui jugeaient la mort dans son "intérêt supérieur", pour Archie Battersbee il n'y a plus d'espoir : à 11 heures (12 heures, heure italienne), il commencera le retrait du maintien en vie, malgré l'annonce d'une dernière tentative désespérée auprès de la Cour européenne des droits de l'homme. Une sentence "brutale et honteuse", telle est la réaction de Hollie Dance, la courageuse mère du garçon de 12 ans dans le coma depuis le 7 avril, qui a déclaré qu'elle se battrait encore "jusqu'à la dernière minute pour son fils".

    Ils exécutent mon fils... Je me battrai jusqu'à la dernière minute. Ce sont les premiers mots prononcés par Hollie Dance après la décision finale de la Cour suprême qui a mis fin à toute chance d'arrêter les médecins qui veulent retirer le maintien en vie de son fils Archie Battersbee. Et l'exécution a déjà été fixée à aujourd'hui, 3 août, à 11 heures. Hollie a annoncé que ses avocats feront encore une dernière tentative désespérée en faisant appel à la Cour européenne des droits de l'homme, mais l'hôpital a déjà fait savoir qu'il n'attendra pas d'autres décisions ou injonctions : à 11 heures, la procédure commencera. Les chances d'arrêter la machine de mort sont donc pratiquement nulles.

    Comme on s'en souviendra, Archie est un garçon de 12 ans qui est dans le coma, admis au Royal London Hospital avec de très graves lésions cérébrales depuis le 7 avril dernier, suite à un accident à la maison probablement causé par un défi en ligne. Le recours devant la Cour suprême - avec une demande d'arrêt des médecins en attendant que la Commission des Nations unies pour les droits des personnes handicapées examine le cas - était la dernière chance légale qui restait aux parents d'Archie pour gagner du temps. Mais les trois juges de la Cour suprême se sont rangés hier après-midi à l'avis de la Cour d'appel, qui avait déjà jugé le 1er août que l'injonction de la Commission des Nations unies de suspendre les procédures ayant conduit à la mort d'Archie n'était pas contraignante. Surtout face à ce qu'on a appelé une fois de plus le "meilleur intérêt" d'Archie, à savoir la mort.

    Lord Hodge, qui présidait hier le tribunal composé également de Lords Kitchin et Stephens, a réaffirmé, en annonçant la décision, que la question centrale du litige entre Barts Health NHS Trust - qui représente l'hôpital - et la famille d'Archie "ne concerne pas la guérison d'Archie mais le moment et la manière de sa mort". Et rappelant la décision du juge Hayden du 25 juillet, il a déclaré que "la poursuite du traitement médical ne sert qu'à prolonger sa mort". En effet, selon le même arrêt, "il n'y a aucune perspective d'amélioration significative". Même si le maintien en vie était maintenu, Archie mourrait en quelques semaines d'une défaillance des organes, puis d'une crise cardiaque". Donc nous pourrions aussi bien le faire sortir maintenant. Il n'échappera à personne que, selon la même logique, il serait permis d'éliminer toute personne en phase terminale, avec la possibilité - évidente - d'étendre à volonté les limites du concept de "phase terminale".

    Aucun droit n'est accordé à la famille ou à la volonté de la personne condamnée à mort, en dépit de ceux qui brandissent l'euthanasie comme un droit personnel à une mort digne ou invoquent un testament de vie. En fait, Lord Hodge explique à nouveau que "bien qu'il existe des preuves qu'Archie avait des croyances religieuses, qu'il était très proche de sa mère et qu'il souhaitait ne pas la laisser seule", ce ne sont là "que quelques-uns des facteurs" que la Cour doit prendre en considération. En fait, il a été témoigné qu'Archie, bien que très jeune, avait clairement exprimé le désir d'être maintenu en vie s'il se trouvait dans une situation similaire, mais dans un jugement antérieur, il a été déclaré qu'Archie "ne pouvait pas prévoir la situation dans laquelle il se trouve maintenant".

    Lire la suite

  • Août : prier pour les petits et moyens entrepreneurs

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    En août, le Pape invite à prier pour les petits et moyens entrepreneurs

    Pour ce mois d'août, l'intention de prière du Pape François est dédiée aux petits et moyens entrepreneurs du monde entier, durement touchés ces derniers mois par la crise socio-économique.

    Cette intention de prière est présentée par La Vidéo du Pape, à travers le Réseau Mondial de Prière du Pape. François invite ainsi toute l'Eglise à prier «pour que les petits et moyens entrepreneurs, durement touchés par la crise économique et sociale, puissent trouver les moyens nécessaires à la poursuite de leur activité, au service des communautés où ils vivent». Selon les données de la Banque mondiale pour 2021, une entreprise sur quatre dans le monde a perdu la moitié de son chiffre d'affaires, en raison de la pandémie.

    Voici la transcription des paroles du Saint-Père :

    À la suite de la pandémie et des guerres, le monde est confronté à une grave crise socio-économique. Mais nous ne nous en rendons pas encore parfaitement compte ! Parmi les plus durement touchés se trouvent les petits et moyens entrepreneurs. Ceux qui travaillent dans les commerces, l’artisanat, le nettoyage, les transports et tant d'autres secteurs encore. Ceux qui ne figurent pas sur les listes des plus riches et des plus puissants et qui, malgré les difficultés, créent des emplois tout en assumant leurs responsabilités sociales. Ceux qui investissent dans le bien commun au lieu de cacher leur argent dans des paradis fiscaux.

    Tous consacrent une énorme capacité créative à changer le cours des choses en partant du bas, d'où surgit toujours la meilleure créativité. Avec du courage, des efforts et des sacrifices, ils investissent dans la vie, générant du bien-être, des opportunités et du travail. Prions pour que les petits et moyens entrepreneurs, durement touchés par la crise économique et sociale, puissent trouver les moyens nécessaires à la poursuite de leur activité, au service des communautés où ils vivent.

  • Des extraits du Catéchisme de la Vie Spirituelle du Cardinal Sarah

    IMPRIMER

    (Source)

    Premier extrait : UN SACREMENT POUR LA CONVERSION (extrait du CATÉCHISME DE LA VIE SPIRITUELLE Cardinal Robert Sarah, p.147 -148)

    Mais comme Jonas encore, dans cette fuite, nous rencontrons providentiellement la tempête ; et le vaisseau dans lequel nous nous sommes embarqués et au fond duquel nous dormons épuisés par la fatigue de cette fuite intérieure, violement secoué par la furie des flots, menace de se briser et de sombrer. La voix de l'Église est comme celle du chef de l'équipage qui nous exhorte avec véhémence : « Qu'as-tu à dormir ? Lève-toi, crie vers ton Dieu ! Peut-être Dieu songera-t-il à nous et nous ne périrons pas » (Jon 1, 6).

    Pour alléger le vaisseau de notre vie, la voix du Seigneur nous invite à jeter à la mer la cargaison de nos péchés. Peut- être faudra-t-il jeter par-dessus bord les choses que nous pensions être les plus précieuses de notre existence, mais qui sont devenues trop pesantes et rendent difficile notre marche vers la sainteté : notre orgueil, notre suffisance, une vie malhonnête et corrompue, notre tiédeur et notre indifférence par rapport aux choses de Dieu, notre nonchalance à progresser dans la compréhension des mystères chrétiens. Peut-être faudra-t-il jeter à la mer une amitié ou des mauvaises fréquentations particulièrement nuisibles à nos engagements conjugaux ou religieux ? Peut-être faudra-t-il jeter à Ia mer « tout ce que produit la chair : fornication, impureté, débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, disputes, dissensions, scissions, sentiments d'envie, orgies, ripailles et choses semblables, (Ga 5, 19-21). Nous avons peur de devoir nous arracher à nos esclavages, de changer radicalement notre vie et les orientations de notre existence. Nous avons peur d'être éblouis par la Révélation de cette vérité si simple : les hommes sont faits pour aimer Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur pensée et de toute leur force, et s'aimer les uns les autres comme lui nous a aimés (cf. Mc 72, 29-31 ; Dt 6, 5). Il y a une puissance de mensonge et de haine qui travaille la pâte humaine, celle qui, dès l ‘origine, insinua au cœur de l'homme la méfiance envers son Créateur, le désir de faire sa vie sans Lui. « Le Seigneur Dieu appela l'homme et lui dit : Où es-tu ? il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, j'ai pris peur parce que je suis nu et je me suis caché » (Gn 3, 9-10). Pourtant, ce n'est qu’après avoir fait ce pas que nous serons prêts à rencontrer, dans la prière et la lecture de la Parole de vie, le Dieu de vérité et d'amour pour l'adorer et le glorifier. Car il est écrit : « C'est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c'est lui seul que tu adoreras » (Mt 4, 10).

    Dès les débuts de son ministère public, Jésus appelle à la conversion : « Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche. Convertissez-vous, et croyez à l'Évangile !» (Mc 1, 15). Cet appel est un élément essentiel de l’annonce de la Bonne Nouvelle. Il ne s'adresse pas seulement à ceux qui ne connaissent pas le Christ et son Évangile, mais il continue de retentir dans la vie des chrétiens, comme le dit une antique homélie :

    Aussi longtemps que nous vivrons sur terre, convertissons-nous. Nous sommes de l'argile dans la main de l'artisan. Le potier, s'il fait un vase qui se déforme ou qui se brise entre ses mains, le modèle de nouveau ; mais s'il l’a déjà mis au four, il ne pourra plus rien pour lui. Nous aussi, tandis que nous sommes en ce monde, convertissons-nous de tout notre cœur, en renonçant au mal que nous avons commis dans cette vie charnelle, afin d'être sauvés par le seigneur, tandis que nous avons encore le temps de nous convertir-. Car lorsque nous serons sortis de ce monde, nous ne pourrons plus, là-bas, confesser nos fautes et nous convertir(3).

    Cette conversion toujours à reprendre est l'œuvre incessante de toute l'Église

    (3). Homélie du IIe siècle, citée dans la Liturgie des heures, t 4, op. cit. p. 286-287.

    Lire la suite

  • Un amendement pro vie échoue lors d'un vote populaire au Kansas

    IMPRIMER

    De Katie Yoder sur le National Catholic Register :

    Vote sur l'avortement au Kansas : L'amendement pro-vie échoue, lors du premier vote post-Roe.

    L'amendement aurait permis aux législateurs des États d'adopter des lois visant à réglementer ou à restreindre l'avortement. Il ne proposait pas une interdiction totale de l'avortement.

    3 août 2022

    Les citoyens du Kansas ont rejeté un amendement pro-vie - également connu sous le nom d'amendement " Value Them Both " - lors de l'élection primaire de leur État mardi. Le référendum représentait le premier grand vote à l'échelle de l'État sur l'avortement après l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade.

    L'amendement avait besoin d'une majorité simple pour être adopté lors du vote du 2 août.

    Il aurait annulé l'arrêt rendu par la Cour suprême du Kansas en 2019, selon lequel la constitution de l'État protège le droit des femmes à l'avortement. Actuellement, les législateurs de l'État n'ont, dans la plupart des cas, pas le droit d'adopter un quelconque type de restriction à l'avortement. 

    L'amendement aurait permis aux législateurs de l'État d'adopter des lois pour réglementer ou restreindre l'avortement. Il ne proposait pas une interdiction totale de l'avortement. 

    "Parce que les Kansasiens accordent de l'importance aux femmes et aux enfants, la constitution de l'État du Kansas n'exige pas le financement de l'avortement par le gouvernement et ne crée ni ne garantit un droit à l'avortement", indique l'amendement rejeté.

    Il ajoute : "Dans la mesure permise par la constitution des États-Unis, le peuple, par l'intermédiaire de ses représentants et sénateurs élus, peut adopter des lois concernant l'avortement, y compris, mais sans s'y limiter, des lois qui tiennent compte des circonstances d'une grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste, ou des circonstances de nécessité pour sauver la vie de la mère."

    Le vote a de larges implications qui dépassent les frontières du Kansas. Il pourrait indiquer comment d'autres États voteront sur l'avortement après l'arrêt de la Cour suprême dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization - qui a annulé l'arrêt Roe et laissé la politique d'avortement à la discrétion des États - et suggérer la position des Américains sur l'avortement avant les élections de mi-mandat en novembre.

    Il permet également de savoir si le Kansas sert de plaque tournante pour les femmes des États voisins qui limitent l'avortement. 

    Selon l'Institut Guttmacher, les avortements pourraient augmenter de plus de 1 000 % au Kansas lorsque les États voisins restreignent la procédure, a précédemment rapporté le Kansas City Star.  

    Réaction des pro-vie

    SBA Pro-Life America, un groupe pro-vie national qui a envoyé des étudiants solliciteurs dans des centaines de milliers de foyers du Kansas pour informer les citoyens sur le vote, a déploré cette perte.

    "La perte de ce soir est une énorme déception pour les pro-vie du Kansas et des Américains dans tout le pays", a déclaré Mallory Carroll, porte-parole de SBA Pro-Life America, dans un communiqué. 

    Elle a pointé du doigt la désinformation qui a précédé le vote, affirmant que "le message du lobby de l'avortement aux électeurs était truffé de mensonges qui ont finalement noyé la vérité". 

    "En raison des résultats de ce soir, le Kansas pourrait bientôt devenir le foyer d'un avortement à la demande sans restriction - et même d'un avortement tardif sans limites, payé par les contribuables", a-t-elle averti. "Le peuple et ses législateurs élus n'ont maintenant aucun recours pour utiliser les outils de la démocratie afin de promulguer des lois qui reflètent le consensus."

    Pour l'avenir, Carroll a souligné l'importance des élections de mi-mandat en novembre.

    "Les enjeux pour le mouvement pro-vie dans les prochaines élections de mi-mandat ne pourraient pas être plus élevés, et il y aura beaucoup plus de facteurs en jeu", a-t-elle déclaré. "Il est essentiel que les candidats pro-vie passent à l'offensive pour exposer l'extrémisme des objectifs politiques des démocrates en faveur d'un avortement nationalisé sur demande payé par les contribuables."

    Elle a remercié la coalition Value Them Both, qui a soutenu l'amendement, et les alliés de SBA Pro-Life America au Kansas.

    "L'appel du mouvement pro-vie à la politique et aux politiques ne s'est pas terminé avec la décision Dobbs, au contraire, grâce à cette victoire, nous devons travailler de manière exponentielle pour obtenir et maintenir des protections pour les enfants à naître et leurs mères", a-t-elle déclaré.

  • L’épuration liturgique continue aux U.S.A. : L'évêque d'Arlington supprime les messes latines traditionnelles

    IMPRIMER

    Lu sur le site « catholic news agency » :

    « Salle de presse de Washington, DC, 30 juillet 2022 / 12 h 53

    Treize paroisses du diocèse d'Arlington, en Virginie, doivent cesser d'offrir des messes latines traditionnelles le 8 septembre en vertu des nouvelles règles publiées vendredi par l'évêque Michael J. Burbidge pour se conformer aux directives liturgiques du pape François.

    Selon les règles, huit autres paroisses peuvent continuer à offrir des messes dans ce qu'on appelle la forme extraordinaire, mais cinq d'entre elles ne peuvent le faire que dans d'autres endroits que leurs églises, y compris des bâtiments scolaires et une ancienne église.

    De plus, aucune des huit paroisses ne peut publier les horaires de ses messes en latin dans ses bulletins, sites Web paroissiaux ou canaux de médias sociaux, conformément aux exigences du Vatican.

    Trois paroisses du diocèse de 70 paroisses peuvent continuer à accueillir des messes latines dans leurs églises. Il s'agit de la mission St. Anthony à King George, de l'église St. Rita à Alexandria et de St. John the Beloved à McLean.

    Dans un document de cinq pages décrivant la politique, Burbidge dit que les règles sont destinées à «renforcer la communion ecclésiale» au sein du diocèse et à se conformer aux mandats que le pape François a publiés il y a un peu plus d'un an dans son motu proprio Traditionis custodes , ainsi que plus spécifiques restrictions émises par le Vatican en décembre.

    "L'expression unique de la liturgie sacrée se trouve dans les livres liturgiques réformés selon les désirs du Concile Vatican II et promulgués par le pape saint Paul VI et le pape saint Jean-Paul", dit Burbidge dans le document.

    La nouvelle politique ne fait aucune mention explicite d'une interdiction des messes dites ad orientem , ou tournées vers l'extérieur de la congrégation, sous la nouvelle ou l'ancienne forme, comme c'est actuellement le cas dans l'archidiocèse voisin de Washington.

    La politique du diocèse d'Arlington entre en vigueur le 8 septembre, fête de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie […]

    Ref. L’épuration liturgique continue aux U.S.A. : L'évêque d'Arlington supprime les messes latines traditionnelles

  • Persécution liturgique romaine : le rite syro-malabar aussi

    IMPRIMER

    Lu sur le site web « Riposte Catholique » :

    « MAXIMILIEN BERNARD - 2 AOÛT 2022

    mar-antony-kariyil.jpgLe nonce apostolique en Inde a demandé la démission de Mgr Antony Kariyil, qui a remis sa charge. Ce dernier refusait de célébrer la messe selon la liturgie romaine, imposée par le Vatican à l’Église syro-malabare depuis l’automne 2021.

    Mgr Antony Kariyil, numéro deux de l’archidiocèse Ernakulam-Angamaly, dans l’État du Kerala, dans le sud de l’Inde, refusait de célébrer la messe face à l’assemblée, alors que le rite oriental syro-malabar se célèbre orienté. La situation de Mgr Kariyil était rendue compliquée en raison de la position de son archevêque, le cardinal George Alencherry, favorable au nouveau rite.

    L’uniformisation du rite en Inde ne fait pas l’unanimité. Née au premier siècle dans le Kerala, cette Église avait déjà subi une latinisation forcée à la fin du XVIe siècle. Un bouleversement qui alimente encore aujourd’hui des dissensions entre partisans de traditions syriaques orientales et fidèles d’un rite « latinisé ». En janvier dernier, deux prêtres et deux laïcs du diocèse d’Ernakulam-Angamaly avaient entamé une grève de la faim en protestation à la décision d’uniformiser la liturgie, soutenus par leur évêque.

    La demande de démission de Mgr Kariyil a suscité l’opposition de près de 200 prêtres, réunis en conseil, qui ont voté une résolution en faveur du maintien de l’évêque.

    «Nous nous opposons à l’émissaire du Vatican qui exige avec force la démission de Mgr Antony Kariyil. Il est un prélat entièrement engagé envers Jésus, la parole de Dieu et le pontife romain. Il ne viole jamais de loi canonique ni civile ». « Toute tentative de mettre en péril son épiscopat se fera au détriment de la communion catholique et de l’harmonie ».

    L’Église syro-malabare, qui compte 35 diocèses, cohabite avec deux autres rites : le rite romain et le rite syro-malankar. »

    Ref.  : le rite syro-malabar aussi

  • Prouver l'existence de Dieu par la raison naturelle grâce à la philosophie

    IMPRIMER

    De Charles-Henri d'Andigné sur le site de Famille Chrétienne :

    « L’existence de Dieu peut être prouvée par la raison naturelle grâce à la philosophie »

    L’ouvrage s’adresse à trois types de personnes. Aux chrétiens engagés qui cherchent à mieux comprendre leur foi et qui veulent répondre aux objections diverses du scepticisme contemporain. Aux chrétiens « de culture », qui ont reçu une éducation vaguement religieuse, mais qui ont fini par abandonner la foi. Enfin, aux sceptiques ouverts d’esprit et intéressés par toute démarche rationnelle touchant à l’existence de Dieu, voire à la possibilité d’une « vérité religieuse ».

    Qu’est-ce que l’apologétique ?

    L’apologétique, du grec apologia (ce qui signifie « défense »), est une branche de la théologie chrétienne qui cherche à donner des justifications rationnelles à l’ensemble de la foi chrétienne (en tant que doctrine). Cette science des raisons de croire a surtout pour objet de montrer aux incroyants la vérité de la Révélation chrétienne par le biais d’arguments purement rationnels et de donner aux croyants les ressources pour consolider leur foi, les aidant à sortir des périodes de doute.

    Vous évoquez le commencement et le « réglage fin » de l’univers… Sont-ce véritablement des preuves de l’existence de Dieu ou des arguments qui vont dans ce sens ?

    Tout dépend de ce qu’on entend par le mot « preuve ». Prise dans son sens large, une preuve désigne un « raisonnement propre à établir solidement la vérité », c’est-à-dire un raisonnement qui permet d’accréditer une thèse et d’infirmer son contraire. Les preuves en mathématiques sont d’une certitude absolue ; les preuves en matière scientifique ou historique sont d’une certitude relative. En philosophie, on parle de preuve lorsqu’il y a un argument logiquement valide et qu’il comporte de vraies prémisses (1). L’Eglise enseigne que l’existence de Dieu peut être prouvée par la raison naturelle grâce à la philosophie. En revanche, rien n’empêche que la science puisse confirmer certaines prémisses dans les arguments philosophiques. En ce qui concerne le commencement de l’univers, je pense que la science vient confirmer ce que la philosophie est capable de démontrer.

    lire la suite sur le site de Famille Chrétienne

  • Saint Pierre Favre, premier prêtre jésuite (2 août)

    IMPRIMER

    Saint Pierre Favre sj (site des jésuites d'Europe occidentale francophone)

    saint pierre favre

    Ignace de Loyola disait de Pierre Favre qu’il était celui qui donnait le mieux les Exercices spirituels. C’était un homme de Dieu, passionné de la conversation pour “aider les âmes” et favoriser la conversion des cœurs. Pierre Favre est le patron de la Province d’Europe Occidentale Francophone.

    Pierre Favre naît en Savoie en 1506, au village du Villaret ; c’est là qu’il grandit gardant les troupeaux de ses parents. A partir de 1525, il vient étudier à Paris où il a comme compagnons de chambre François-Xavier et Ignace de Loyola ; celui-ci se l’adjoint comme le premier de tous ses compagnons.

    Ordonné prêtre en 1534, il est le premier prêtre de la Compagnie et est l’un des théologiens envoyés par Ignace au Concile de Trente. Sur l’ordre du Souverain Pontife, il parcourt à pieds la France, l’Italie et l’Allemagne, et travaille efficacement à la restauration catholique.

    Il meurt épuisé à Rome le 1er août 1546 et est béatifié par Pie IX en 1872. Il est canonisé en décembre 2013 par le pape François.

    saint pierre favre
    saint pierre favre
    pierre favre
  • R.D.C : l’anarchie à son comble dans la Région des Grands Lacs

    IMPRIMER

    Monusco Goma 80427e0_1658907174731-000-32fh962.jpg

    « Une violente manifestation contre la mission de l’O.N.U. au Congo s’est transformée en saccage et pillage dans ses installations à Goma, ce lundi : une colère que comprend le mouvement citoyen Lucha qui plaide pour un départ immédiat d’une Monusco inefficace qui déresponsabilise l’Etat congolais » : "mais de quoi sinon de sa propre inefficacité ? Qui fait quoi dans ce « boulou boulou » qui ne date pas d’hier (litote) JPSC.  Lu sur le site web Afrikarabia " :

    « Le sentiment de défiance contre la mission des casques bleus au Congo a connu un nouvel excès de violence ce lundi dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. A l’appel d’organisations de la société civile et de l’UDPS, le parti du président Félix Tshisekedi, des centaines de personnes ont manifesté pour demander le départ de la Monusco, et dénoncé son inefficacité malgré sa présence en RDC depuis plus de 20 ans. Le siège de la Monusco, ainsi qu’une base logistique ont été pris d’assaut, alors qu’une partie des personnels de l’ONU a été évacuée par hélicoptère. Des bureaux et un entrepôt de nourriture ont également été vandalisés et pillés.

    « Des incidents contreproductifs »

    Le gouvernement congolais a dénoncé les violences et promis de poursuivre et de sanctionner les responsables des saccages et des vols. Pour la Monusco, « les incidents de Goma sont non seulement inacceptables, mais totalement contreproductifs. La mission est mandatée pour protéger les civils (…). Ce n’est pas dans le chaos et la confusion que nous ferons des avancées dans la stabilisation et la paix ». Le problème, c’est que la population congolaise reproche justement aux casques bleus de ne pas protéger les civils contre les nombreux groupes armés qui sévissent dans la région. 22 ans après l’arrivée de la mission onusienne au Congo, il y existe encore plus d’une centaine de milices en Ituri, au Nord et au Sud-Kivu.

    Lire la suite

  • J. K. Rowling dans le collimateur des tenants de la "cancel culture"

    IMPRIMER

    De Charlotte d'Ornellas sur le site de Valeurs Actuelles :

    J. K. Rowling victime de la « cancel culture »

    Adulée après avoir créé le sorcier le plus connu de l'époque, la romancière est devenue la cible emblématique de la cancel culture. Il lui a suffi pour cela de rappeler la réalité des sexes biologiques…

    29 juillet 2022

    Depuis le 19 juillet, il faut parler de “quadball”. Avant, ce sport dévoilé dans les pages de la saga Harry Pot ter s’appelait le “quid-ditch”. Né dans l’imagination de la romancière J. K. Rowling, le “sport préféré des sorciers” avait trouvé preneurs dans la réalité. Pourquoi ce changement de nom ? Parce que des joueurs ont décidé, à leur tour, de se désolidariser de l’auteur de la saga, objet d’une haine tenace pour des propos jugés “transphobes”. Dans son communiqué, l’Association internationale de quid-ditch (IQA) développe : « Des groupes de défense des droits LGBTQ+ comme Glaad et Human Rights Campaign ainsi que les trois acteurs principaux de la série de films Harry Potter » ont critiqué les positions de J. K. Rowling. On garde son idée, en la gommant du paysage. Certains prétendent encore que la culture de l’annulation, en anglais la cancel culture , n’existe pas…

    A LIRE : Propagande woke sur les plates-formes : le ras-le-bol des abonnés

    La biologie n’existe plus, chacun est son propre démiurge

    J. K. Rowling est devenue l’exemple le plus prestigieux des personnes “annulées” pour avoir déplu aux militants les plus progressistes de l’époque. Les totalitarismes n’ont jamais caché leur attirance pour la méthode : plutôt que de composer avec la réalité, on change les mots, les concepts, les créations pour qu’elle n’apparaisse plus nulle part.

    Quelques jours plus tôt, c’était en effet l’actrice Emma Watson – qui a connu la gloire en incarnant la petite sorcière Hermione Granger dans la série de films – qui annonçait qu’elle était prête à jouer à nouveau son rôle à une condition peu banale : que J. K. Rowling soit écartée du projet. C’est-à-dire que l’auteur du roman, scénariste des films, disparaisse de sa propre œuvre. Ce n’était pas la première condamnation de la part de l’actrice, rejointe dans ses attaques par les deux autres héros de la filmographie ensorcelée, Rupert Grint et Daniel Radcliffe. Leur carrière née dans les pages de la saga n’a laissé aucune place à la plus élémentaire gratitude, la haine est totale.

    Mais il y a sans doute pire. En novembre dernier, la plate-forme HBO Max annonçait la réunion du casting pour les 20 ans du premier Harry Potter … sans sa créatrice. Dans le même temps, cette dernière s’inquiétait d’avoir « reçu tellement de menaces de mort [qu’elle] pourrai [t] en tapisser la maison » sans attirer la moindre compassion.

    On pourrait croire à une malédiction. Ses détracteurs rationalisent pourtant la guerre qu’ils mènent. Tout avait commencé en 2018, lorsque J. K. Rowling avait apporté son soutien à Maya Fors-tater, une chercheuse britannique licenciée après avoir contesté les théories des adeptes du genre – contre la réalité du sexe. À l’époque, la critique était déjà vive. Mais le gros de l’affaire débute réellement le 6 juin 2020. Ce jour-là, la romancière partage sur Twitter un article dont le titre évoque les « personnes qui ont leurs règles » (un subterfuge utilisé par des militants de la cause trans pour éviter d’utiliser le mot femme, qui désignerait contre leur gré les femmes devenues hommes en ayant conservé leurs organes féminins – il faut suivre). Au-dessus de cet article, Rowling livre un commentaire ironiquement exaspéré : « “Les personnes qui ont leurs règles. ” Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Quelqu’un pour m’aider ? Fimmes ? Fammes ? Fommes ? »

    Le jour même, elle devenait l’ennemie des pourfendeurs du vieux monde. Il fallait pourtant beaucoup d’imagination pour transformer cette discrète militante de gauche, anti-Brexit et féministe engagée, en modèle de conservatisme… Mais le militant woke a le bannissement généreux. Pire encore, l’accusée s’était alors fendue d’un communiqué dans lequel elle expliquait avoir été victime de violences conjugales et prendre très au sérieux la défense des femmes pour cette raison précise. Trop tard pour susciter l’empathie des militants de l’inclusion tolérante…

    En Grande-Bretagne, le débat fait rage depuis 2016. À l’époque, la commission femmes et égalités du pays avait prôné le changement dans la reconnaissance juridique du genre, en passant de l’avis d’experts médicaux au choix individuel. Theresa May avait porté la proposition, avant que Boris Johnson ne l’abandonne. Le débat, lui, n’a pas cessé.

    La définition même de la personne “transgenre” a évolué au fil des années : avant, c’était une personne qui avait subi une opération pour adopter les atouts du sexe opposé. Désormais, c’est déclaratif, les militants ayant jugé que l’intervention chirurgicale relevait de la “stérilisation forcée”.

    La biologie n’existe plus, chacun est son propre démiurge. Et si une femme décide de devenir un homme, il lui suffit de le dire. C’est ainsi que naît l’époque des “hommes enceints”. Dans cette logique, des hommes peuvent donc avoir leurs règles. Par conséquent, parler de “femmes” au lieu de “personnes qui ont leurs règles” est une insupportable offense pour ces femmes devenues hommes par la volonté, malgré la biologie.

    Alors le débat s’est tendu, notamment avec certaines féministes qui refusent que la cause trans provoque l’invisibilisation… des femmes. Loin de la théorie, les problèmes sont bien concrets : comment prendre en compte la différence de force physique dans le sport ? Quelles garanties de sécurité dans les espaces réservés aux femmes ? Tout homme peut-il être une femme comme les autres ? Certaines féministes répondent non. Parmi elles, on trouve justement J. K. Rowling. Et c’est ce qui lui vaut d’être la cible de choix des nouveaux “éveillés”.

  • Communion interdite sur la langue : des fidèles bruxellois s'adressent à Mgr Kockerols

    IMPRIMER

    Monseigneur,

    Nous, fidèles de communautés et de paroisses bruxelloises différentes, encouragés par nos prêtres, venons respectueusement vous inviter à reconsidérer vos directives quant à la réception de la communion eucharistique, interdite (par vous) sur la langue, pour des raisons sanitaires. Nous sommes d’abord surpris de constater que votre position n’est pas en accord avec celle de la Conférence Episcopale Belge (qui ne l’interdit pas) dont vous êtes pourtant également membre. Ces contradictions confirment à nos yeux la fragilité des arguments respectifs sur le sujet. Pourquoi devrions-nous donc obéir à ceux qui craignent davantage de contamination virale lorsque le corps eucharistique du Christ est déposé directement sur la langue que s’il est d’abord déposé sur la main du communiant qui la prend d’une autre main pour la déposer dans sa bouche ? Aucune étude scientifique ne vient en effet confirmer cette hypothèse.

    Permettez-nous au préalable de confesser qu’il nous est difficile d’imaginer que la mort pourrait être introduite dans nos corps en recevant avec foi, d’une manière ou d’une autre, Celui qui est la Vie par excellence et la donne en surabondance.

    Pour ceux que la crainte de la contamination et de la mort hante, il est utile de rappeler qu’il n’y a actuellement aucune indication permettant d’affirmer la transmision du covid 19 en lien avec la nourriture. (https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/faq.html#How-COVID-19-Spreads). D’autre part, il est avéré que le covid 19 se transmet par voie aérienne et non par la salive (qui contient par ailleurs un antiseptique naturel, le lysozyme qui est employé comme médicament dans la lutte contre le covid 19).

    Par ailleurs, en partant du constat que les mains sont la partie du corps la plus exposée au virus, d’après le Prof. Filippo Maria Boscia, président national des médecins catholiques d’Italie, la distribution de la communion dans la main est moins sûre sur le plan hygiénique que de déposer l’hostie sur la langue (https://www.lafedequotidiana.it/boscia-medici-cattolici-comunione-sulla-mano-piu-contagiosa-di-quella-sulla-lingua/ . Même si les fidèles se désinfectent les mains en entrant dans l’égise, celles-ci peuvent recueillir, entre ce geste et la réception de la communion, bon nombre de virus par leur contact avec le visage, les vêtements, le mobilier, les feuilles de chants…et les mains fraternellement tendues au ‘baiser de paix’ par nos voisins qui auront recueilli d’autres virus de leur côté ! C’est donc dans cette main ‘hydro gelée’, ayant recueilli bien des bactéries et virus au passage, à commencer par tous ceux qui sont « retenus » derrière nos masques, que sera recueilli en toute sécurité et dignité le saint Corps du Christ ? Autre témoignage : la Conférence épiscopale des Etats-Unis avait commandé une étude scientifique indépendante dont il est ressorti qu’il n’était pas démontré que la communion sur la langue présenterait plus de risques que la réception du Corps du Christ dans la main.

    S’il est vrai que la communion dans la bouche comporte un risque lié au contact, toujours possible, avec la langue ou les lèvres du fidèle, cette manière de distribuer la communion évite par contre les risques liés au contact avec les mains des fidèles bien plus « accueillantes » aux virus que la langue pour les raisons dites plus haut. Il est donc très probable que la communion sur la langue soit plus sûre sur le plan sanitaire que la communion qui passe par un dépôt sur une main puis la prise et mise en bouche par l’autre main.

    N’est-il pas l’occasion pour nos évêques de rappeler que la communion sur la langue est la manière habituelle de communier préconisée par l’Eglise même si Paul VI a concédé aux Conférences Episcopales de tolérer la communion dans la main ?

    Et que dire devant la tristesse de ces visages éteints qui s’avancaient masqués et à distance pour recevoir, mains tendues, le Corps eucharistique du Ressuscité, Le recueillir (parfois bien maladroitement, comme pour les personnes avec handicap ou âgées ou atteintes de la maladie de Parkinson) dans la main et l’introduire dans leur bouche en soulevant un masque… chargé de virus (si l’on admet que le masque retient les virus).

    Rien ne garantit donc que vos directives en termes de communion eucharistique soient plus sûres du point de vue sanitaire. Que du contraire. Elles amènent et troublent les fidèles pour qui recevoir le Corps eucharistique du Christ directement sur la langue est la manière qui s’accorde le mieux à cet acte sacré. Elles amènent en outre des divisions et des tensions non seulement entre paroissiens mais chez les prêtres : certains refusent de manière autoritaire de déposer la sainte Hostie sur la langue de qui se présente ainsi, allant jusqu’à forcer de la recueillir dans la main. D’autres ne la refusent nullement à qui le souhaite ainsi. D’autres la donnent « en privé » devant le tabernacle, après la messe. Tous sont tenaillés ou tiraillés par leur vœu d’obéissance. Certains dénoncent un abus de pouvoir de votre part, car vous n’êtes pas institué comme agent sanitaire. Des prêtres rappellent qu’ils ne sont nullement tenus par leur voeux d’obéissance sur ce plan, n’ayant pas fait vœux d’obéir à des agents sanitaires mais à des évêques qui les envoyaient proclamer l’Evangile. Vos pressions pour les contraindre et nous contraindre à poser un « acte de charité » (selon les termes du pape François) et de solidarité en se (nous) laissant injecter un produit expérimental -aux composantes inconnues- les (nous) ont profondément heurtés. Combien regrettent d’avoir obéi aveuglement à vos appels, après avoir enterré de jeunes paroissiens à peine vaccinés, ou ayant souffert eux-mêmes des effets secondaires de ce qui était sensé leur éviter la contamination redoutée, ou constatant leur santé fragilisée depuis lors.

    Pour ces raisons sanitaires et plus spirituelles, et pour permettre aux fidèles de communier librement, de la manière qui leur semble la plus respectueuse de leur foi, pouvons-nous vous inviter à reconsidérer rapidement votre position sur ce sujet délicat ?

    Monseigneur, pouvons-nous vous inviter à déployer vos efforts pour le soin de nos âmes, mais à ne plus vous soucier de notre ‘santé mentale’ comme vous l’évoquez dans les protocoles sanitaires imposés dans nos églises par temps de covid mais à laisser les fidèles prendre soin de leur corps (et de leur santé mentale), comme ils l’entendent et avec les professionnels ad hoc (que ne sont pas plus les politiciens).

    Cet appel se veut d’autant plus déterminé que la crise sanitaire s’annonce sans fin même si les experts les plus angoissés reconnaissent qu’elle est actuellement sans graves conséquences. En ces temps où la santé des corps est devenue un dogme qui supplante celle des âmes et où les profits financiers poussent à des politiques sanitaires insensées, retrouverons-nous un jour la liberté d’exercer librement notre culte spirituel jusque dans la manière dont nous souhaitons communier intimement avec notre Seigneur ? N’est-il pas là, le temps favorable, pour « remettre nos églises au milieu de nos villages » et le Christ au cœur de ce monde angoissé ?

    Concrètement, nous espérons que la messe – et la communion sur la langue- ne sera plus jamais interdite, que nos églises ne se fermeront plus jamais en temps d’épidémie, que leurs portes seront plus largement ouvertes pour appeler le secours, la protection et la miséricorde de Celui qui seul tient la clé de nos vies entre ses mains : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Mtt 6,27.

    Que Dieu vous éclaire afin que chacune de vos décisions servent le bien des âmes.

    Nous vous confions à sa bienveillance.

    Cette lettre ouverte est le fruit d’échanges de paroissiens (et de prêtres) de divers clochers bruxellois. Ils souhaitent ne pas s’identifier car il sera vite fait de les stigmatiser (« ce sont des tradis », des «  chrétiens de droite », etc) et dans l’Eglise actuelle de la synodalité, on sait le sort qui leur est réservé…

  • Liturgie 14 : L’histoire du rite de l’élévation de l’hostie et du calice dans la liturgie (XIII° s)

    IMPRIMER

    Liturgie 14 : L’histoire du rite de l’élévation de l’hostie et du calice dans la liturgie (XIII° s) (40 mn) 

    https://youtu.be/juDWXJGj4fs  

    Pendant près de douze siècles, dans la liturgie romaine, aucun geste spécifique n’accompagne les formules de la consécration. C’est Eudes de Sully, évêque de Paris (1197-1208), qui le premier ordonne qu’une élévation de l’Hostie soit faite immédiatement après la consécration. Cette pratique sera adoptée à Rome où elle deviendra courante la fin du XIIIe siècle. 

    Ces pratiques ne manqueront pas de servir d’arguments aux réformateurs des XVe et XVIe siècles : il leur sera si facile de critiquer les « superstitions » que fait naître la messe catholique ! 

    Apparaît aussi, chez les catholiques, une dévotion qui donnera naissance à une pratique qui perdurera jusqu’au XXe siècle : en signe de respect pour le Corps du Christ, il faut tenir la tête baissée et surtout... ne pas regarder l’Hostie au moment où elle est précisément élevée pour être vue. 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

    Pour accéder à la totalité du cours : 
    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI