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Actualité - Page 1080

  • Face au jihad, le boboïsme ne fait pas le poids

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    L'équipe d'EEChO (Enjeux de l'Etude du Christianisme des Origines) commente les évènements de Bruxelles :

    Bruxelles, 22 mars 2016 : l’écho du jihad

    Le terrorisme jihadiste interpelle nos sociétés au plus profond. Saurons-nous l’appréhender en vérité ? La propagande radicale des islamistes exige une réponse radicale, à son niveau. Mais nos sociétés en semblent bien incapables …

    EEChO a été parmi les premiers à dénoncer le terrorisme jihadiste en Syrie, dont sont victimes les chrétiens, la population et l’Etat syrien. Nous avons annoncé que les islamo-Européens engagés dans le jihad là-bas se retourneraient bientôt contre leur(s) pays quand ils y reviendraient (bulletin de mars 2013). Le fait que certains pays d’Europe aient collaboré avec le terrorisme anti-syrien ne les arrêtera jamais ; aucune gratitude n’est à attendre de groupes terroristes, nos responsables des grands médias ou des affaires publiques feraient bien de s’en souvenir – mais font-ils autre chose que s’agiter puis se conformer aux ordres qu’ils reçoivent, tout en prétendant « lutter contre le terrorisme » ?

    Après les attentats de Paris (janvier et novembre 2015), ceux de Bruxelles, le 22 mars 2016, sont atrocement sanglants, même si il y aurait pu y avoir beaucoup plus de victimes encore, en particulier si la bombe dissimulée dans le métro avait explosé dans le tunnel plutôt qu’en arrivant à la station Maelbeek. En tout cas, cette station ne paraît pas avoir été choisie au hasard : elle se situe au cœur du quartier des institutions européennes. Autres circonstances troublantes : la deuxième cible, l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, représente elle aussi un lieu où passent de nombreux fonctionnaires internationaux, et les heures choisies pour les attentats sont celles précisément où ils arrivent à l’aéroport (8 h du matin) ou rejoignent ensuite leur bureau par le métro (une heure après).

    Les raisons des attentats ?

    On pense naturellement à une vengeance après l’arrestation, à Bruxelles le vendredi précédent, de Salah Abdeslam, impliqué dans les attentats de Paris. Possible. On y voit aussi une action de déstabilisation des dirigeants européens, qui ont déjà cédé à la Turquie islamiste du dictateur Erdogan tout ce qu’elle demandait, alors même que ce pays, avec d’autres, soutient activement les groupes terroristes, depuis 2013 selon le NY Timesvoire depuis plus longtemps encore.

    Mais on ne comprendra ces actes qu’en considérant les facteurs déterminants du terrorisme :

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  • Lettre d'un prêtre catholique aux journalistes

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    Cette lettre circule depuis quelque temps sur les réseaux sociaux mais elle n'en mérite pas moins d'être reproduite ici :

    Lettre d'un prêtre catholique aux journalistes

    Ami journaliste, ami lecteur, prenez 5 minutes pour lire cette lettre avant de la diffuser. Vous ne le regretterez pas : 

    Cher Frère Journaliste

    Je suis un simple prêtre catholique. Je me sens heureux et orgueilleux de ma vocation. Cela fait 20 ans que je vis en Angola comme missionnaire.

    Je lis dans de nombreux moyens de communication, surtout dans votre journal, l'amplification du thème des prêtres pédophiles, cela d'une manière morbide, recherchant en détail dans la vie de ces prêtres, les erreurs du passé.

    Il y en a un, dans une ville des Etats-Unis, dans les années 70, un autre, en Australie dans les années 80, et ainsi de suite, d'autres plus  récents..... Certainement tous des cas condamnables !

    Il y a des présentations journalistiques pondérées et équilibrées, d'autres amplifiées, remplies de préjudices et même de haine. Je ressens moi-même une grande douleur pour le mal immense que des personnes qui devraient être des signes de l'Amour de Dieu, soient un poignard dans la vie d'êtres innocents. Il n'y a pas de paroles pour justifier de tels actes. Il n'y a pas de doutes que l'Église ne peut être, sinon du coté des faibles, des plus démunis. Pour cette raison, toutes les mesures que l'on peut prendre pour la prévention et la protection de la dignité des enfants seront toujours une priorité absolue.

    Mais c'est curieux le peu de nouvelles et le manque d'intérêt pour les milliers de prêtres qui sacrifient leur vie et la consacrent pour des millions d'enfants, pour les adolescents et pour les plus défavorisés aux quatre coins du monde.

    Je pense qu'à votre journal, cela ne l'intéresse pas : 

    1) Que j'aie dû transporter beaucoup d'enfants faméliques par des chemins minés à cause de la guerre en l'année 2002 depuis Cangumbe à Lwena (Angola), car ni le gouvernement pouvait le faire ni les ONG n'y étaient autorisées ;

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  • Sur KTO : Belgique, Artisans de Paix / Edition Spéciale (24/3)

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    Le deuil national des Belges, durement éprouvés par la violence aveugle des attentats, coïncide avec les jours saints de la Passion. KTO propose une édition spéciale en direct de Bruxelles, avec une série de reportages et de témoignages. L'émission est diffusée depuis la chapelle de la Résurrection - chapelle catholique à orientation oecuménique, située au coeur du quartier européen de Bruxelles. Lieu de communion, de prière et de silence, la Chapelle, confiée aux jésuites, est aussi un lieu d'échange et de dialogue pour tous ceux qui sont engagés dans la construction européenne.

    Sur le plateau de KTO interviennent : Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, responsable du vicariat de Bruxelles, vice-Président de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne), M. Salah Echallaoui, président du Conseil Exécutif des Musulmans Belges, et M. Philippe Markiewicz, Président du Consistoire Central des Juifs de Belgique.

    A la veille du Vendredi Saint, la question se pose tout spécialement aux chrétiens de savoir comment vivre ces événements en demeurant tournés vers l'Espérance de Pâques. Participe aussi à cette émission le Père Benoît Carniaux, Abbé de l'Abbaye de Leffe.

  • Bruxelles, cathédrale Saints Michel et Gudule, 28 mars : Veillée de prière oecuménique en mémoire des victimes du 22 mars

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    Veillée de prière en mémoire des victimes du 22 mars

    « Fais de nous un instrument de ta paix » (prière attribuée à Saint François d’Assise)

    Les Eglises chrétiennes reconnues en Belgique, catholique, orthodoxe, protestante et évangélique, et anglicane, invitent leurs fidèles, et tout homme et femme de bonne volonté, à une Veillée de prière en mémoire des victimes des attentats du 22 mars, de leurs familles et de leurs proches.

    Cette Veillée aura lieu en la Cathédrale des Saints-Michel et Gudule le Lundi de Pâques, 28 mars 2016 à 18.00 heures.

    Mgr. Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles
    Mgr. Athénagoras, Métropolite de Belgique
    ds. Steven H. Fuite, président du Conseil Synodal de l’Eglise protestante Unie de Belgique
    Geert W. Lorein, président du Synode Fédéral des Eglises protestantes et évangéliques de Belgique
    Rev. Dr. Jack Macdonald, président du Comité central du Culte anglican en Belgique

  • Aujourd'hui, c'est encore et toujours le Vendredi Saint

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    et de l'Agence Fides :

    Rome – Un appel à la prière pour la paix, avec une intention particulière pour le Père Tom Uzhunnalil, prêtre salésien ...
    Kasur – Fouzia Sadiqe, chrétienne qui vivait avec ses parents jusqu’à ce qu’un musulman ne l’enlève et ne ...
    New Delhi – Les chrétiens en Inde demandent au gouvernement la protection des églises et la sécurité en vue des célébrations ...
    Kinshasa - Un prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers mineurs a été grièvement blessé dans une embuscade routière hier, Dimanche ...
  • Attentats : "la population innocente récolte ce que les cercles et les pouvoirs européens ont semé en Syrie et en Irak ces dernières années"

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    ASIE/SYRIE - Commentaires de l’Archevêque syro catholique d’Hassaké Nisibi sur les attentats de Bruxelles (fides.org)

    Hassakè – Dans le cadre des attentats terroristes de Bruxelles, après ceux de Paris, « malheureusement, la population innocente récolte également ce que les cercles et les pouvoirs européens ont semé en Syrie et en Irak ces dernières années ». Telle est l’amère réflexion que l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké Nisibi, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, livre à l’Agence Fides, après les attentats d’hier dans la capitale belge.

    Selon l’analyse de Mgr Hindo, qui gouverne l’Archiéparchie syro-catholique d’Hassaké Nisibi, les graves responsabilités des responsables européens et occidentaux, conditionnées souvent par des intérêts égoïstes et à courte vue, se manifestent de manière évidente et en différents points.« Différents responsables européens avaient – remarque l’Archevêque – jusqu’à peu de temps en arrière comme principal objectif géopolitique la chute du gouvernement de Bachar al-Assad et visaient à accréditer les milices djihadistes d’al-Nusra elles-mêmes comme des « islamiques modérés », attaquant la Russie pour avoir frappé les places fortes des milices en question en affirmant que les initiatives russes devaient se limiter à frapper le seul prétendu « Etat islamique ». En outre, selon Mgr Hindo, de nombreux gouvernements occidentaux continuent encore aujourd’hui à ne pas mettre en cause les rapports privilégiés qu’ils entretiennent avec les nations et les groupes de pouvoir financier desquels proviennent les flux de ressources et les idéologies qui alimentent le réseau de la terreur. « Les responsables européens et tout l’Occident – rappelle l’Archevêque – entretiennent depuis des décennies l’axe préférentiel avec l’Arabie Saoudite et les autres émirats de la péninsule arabique. Au cours de ces dernières décennies, ils ont garanti à ces pays la possibilité de financer dans l’ensemble de l’Europe, et également en Belgique, la naissance d’un réseau de mosquées dans lesquelles est prêché le wahhabisme, l’idéologie qui envenime l’islam et sert de base idéologique à tous les groupes djihadistes et tout cela est arrivé parce que par-dessus tout prévalaient les logiques économiques et les contrats milliardaires avec les patrons du pétrole : des flux financiers et des ressources qui alimentent également les centrales de la terreur ». La réponse européenne face à l’urgence constituée par les flux de migrants représente également, selon l’Archevêque, un symptôme de la faiblesse et de la confusion dans lesquelles se trouvent les responsables européens : « L’Europe- fait remarquer Mgr Hindo – sur la question des réfugiés, a choisi de se transformer en otage de la Turquie. Je comprends les difficultés européennes mais je fais remarquer que les évacués accueillis en Europe en 2015 ne dépassent pas 0,2% de la population alors que dans un petit pays comme le Liban, leur part correspond désormais à la moitié de la population locale. Je comprends les larmes du Commissaire européen chargé de la politique étrangère. Mais je rappelle que, depuis 5 ans, des milliers de syriens musulmans et chrétiens, femmes, hommes et enfants, sont tués et qu’il n’y a pas de larmes pour eux »

  • Une Europe cosmopolite ?

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    Bruxelles, capitale de l’Europe, quel sens cela peut avoir dans la tête des djihadistes, qui y ont semé la désolation et la mort ? Le symbole d’une civilisation exécrée qu’il s’agit de détruire de fond en comble ? Mais en vis-à-vis, comment la même Europe se considère-t-elle ? A-t-elle des raisons de vivre suffisantes pour se défendre ? De Gérard Leclerc sur le site « France catholique » et « Radio Notre-Dame » :

    "Bruxelles prise pour cible, ce n’est pas seulement la capitale de la Belgique qui est visée, c’est aussi le siège des institutions européennes. L’Europe, donc. Mais que signifie l’Europe dans la tête des djihadistes ? Sans doute, pour reprendre un vocabulaire déjà employé, « le lieu des abominations et de la perversion » C’étaient les mots utilisés pour qualifier Paris à propos des massacres du 13 novembre dernier. Il est vrai que le texte de revendication ajoutait, à propos de notre capitale :« celle qui porte la bannière de la croix en Europe ». Ce type de rhétorique a de quoi nous surprendre et même nous confondre. S’en prendre d’un même élan à la perversion et au christianisme, c’est désigner l’ennemi sans trop de raffinement. L’Europe perverse demeure celle des Croisés. Et qu’importe qu’elle ne se reconnaisse nullement dans cette appréciation ! L’essentiel est de fourbir les armes du verbe, qui soient les mieux accordées aux armes des massacreurs.

    Mais, l’Europe elle-même, comment se comprend-elle, face à l’ennemi ? Comment s’identifie-t-elle ? L’éditorialiste du Monde parlait hier de Bruxelles comme d’une ville cosmopolite, pour mieux la louer. Cosmopolite, cela veut tout dire, tout et son contraire. Dans le cas précis le cosmopolitisme pourrait ne pas apparaître comme une vraie réussite. Lorsqu’on pense à un quartier comme Molenbeek, vivier du djihadisme terroriste, avec ses trafics de drogue faisant bon ménage avec le salafisme. Et si Bruxelles est visée comme capitale de l’Europe, quel idéal représente-t-elle ? Le cosmopolitisme encore, admettons qu’il y a quelque chose d’intéressant dans la vision d’un monde réconcilié ou globalisé…

    cosmopolitisme (1).jpgMais l’Europe ainsi évoquée n’échappe pas au malaise de l’à peu près et du n’importe quoi. Pure construction juridique, elle manque singulièrement de substance et d’âme vivante. À force de n’avoir aucun contenu discernable, elle apparaît comme un projet non politique, hors histoire, hors héritage, hors culture. Mais l’ennemi se charge de nous rappeler à la réalité. Non, nous n’avons pas quitté l’histoire et son tragique. Par ailleurs, il ne faudrait pas confondre l’universalisme et l’indistinction. Sinon, pourquoi nous défendre ?"

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 24 mars 2016.

    Ref. Une Europe cosmopolite ?

    L’Islam est fragile et réactif: peu soluble dans l’esprit des « Lumières » sous le couvert duquel l'’Europe pousse cependant au compromis entre les sociétés d’accueil et les populations immigrantes: une démarche d’ « intégration mutuelle » qu’elle promeut comme une grande accolade entre les religions, malgré les échecs cuisants que l’on constate aujourd’hui...   

     JPSC

  • Ce soir, à 21H00, une émission spéciale de KTO depuis Bruxelles : "Belgique, artisans de paix"

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    "Belgique, Artisans de Paix" - Edition spéciale 

    KTO, à 21h en direct de Bruxelles

    Le deuil national des belges, durement éprouvés par la violence aveugle des attentats, coïncide avec les jours saints de la Passion.

    KTO propose ce soir une édition spéciale en direct de Bruxelles, avec une série de reportages et de témoignages.

    L’émission sera diffusée depuis la chapelle de la Résurrection – chapelle catholique à orientation œcuménique, située au cœur du quartier européen de Bruxelles. Lieu de communion, de prière et de silence, la Chapelle, confiée aux jésuites, est aussi un lieu d’échange et de dialogue pour tous ceux qui sont engagés dans la construction européenne.

    Il s’agira naturellement de permettre l’expression des réactions aux tragiques événements, en particulier celles des responsables religieux, réunis dans le deuil et appelés à récuser ensemble de manière forte l’instrumentalisation du nom de Dieu, dans un contexte où les religions sont régulièrement soupçonnées de favoriser la haine et la violence. Il s’agira aussi de tenter de comprendre en vérité la situation à laquelle nous sommes confrontés, d’imaginer comment y faire face sans céder à la haine. Quel peut être le rôle de l’éducation ? Quels problèmes spécifiques l’Islam affronte-t-il aujourd’hui ? Les états modernes doivent-ils rechercher davantage ou moins de transcendance ? Comment les croyants peuvent-ils et doivent-ils être instruments de paix dans une société laïque ?
    Sur le plateau de KTO interviendront:

    - Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles responsable du vicariat de Bruxelles, vice-Président de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne).
    - M Salah Achallaoui, président du Conseil Exécutif des Musulmans Belges
    - M Philippe Markiewicz, Président du Consistoire Central des Juifs de Belgique.

    A la veille du Vendredi Saint, la question se pose tout spécialement aux chrétiens de savoir comment vivre ces événements en demeurant tournés vers l’espérance de Pâques. Participeront aussi à cette émission:
    - le père Abbé de l’abbaye de Leffe, Benoît Carniaux
    - Christophe Herinckx, Directeur de la Fondation St-Paul et journaliste

    Edition Spéciale : « Belgique, Artisans de Paix », à 21h en direct sur KTO

    Accessible en Belgique que wwww.ktotv.com, Proximus TV canal 299 ou sur la silver box de Numericable/SFR.

  • Un rapprochement imminent entre Rome et les "lefebvristes" ?

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    Lu sur le site de La Vie :

    Mgr Fellay : « Le pape François veut nous laisser vivre et survivre »

    Depuis quelques semaines, des membres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) ont annoncé un rapprochement « imminent » des Lefebvriste avec Rome. Dans un long entretien paru le 22 mars sur le site d’information de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, qui avait opposé un démenti à ces annonces, estime que les discussions doctrinale « avancent » en effet, même s’il fait part de ses réserves à l’égard du pape François et de la nature réelle des pourparlers.

    « Est-ce que l’on avance vraiment ? Je pense que oui, mais c’est très certainement lent », explique Mgr Fellay, chef de file des traditionalistes, qui juge positivement les discussions actuelles avec le Saint-Siège. Celles-ci ont repris après le coup d’arrêt de février 2012, lorsque Mgr Fellay avait refusé de signer le préambule doctrinal proposé par Rome pour sceller la réconciliation, après des discussions doctrinales plus intenses, favorisées par la levée des excommunications de évêques ordonnés par Mgr Lefebvre. Ces pourparlers ont adopté une forme plus souple, donc « pas tout à fait officielle, mais plus qu’officieuse puisque ce sont des évêques qui ont été envoyés par Rome ». « J’estime que cela en vaut la peine », relève l’évêque lefebvriste.

    Éviter toute « compromission » reste la priorité de Bernard Fellay. « Evidemment cela nous rend rigides, (…) ce qui rend la chose plus difficile, mais il n’y a pas pour nous de solution facile. » Pour le Supérieur de la FSSPX, la question de fond est désormais la suivante « quelle amplitude, quelle liberté, nous seraient données (…), dans le cas d’une régularisation ? (…) à savoir précisément que nous soyons acceptés tels que nous sommes. »

    Pour le supérieur de la FSSPX, la bienveillance des papes Benoît XVI et François a quelque chose de paradoxal. « Le paradoxe d’une volonté d’avancer vers on peut presque dire « Vatican III », dans le pire sens qu’on puisse donner à cette expression, et d’autre part la volonté de dire à la Fraternité : vous êtes les bienvenus. C’est vraiment un paradoxe, presque une volonté d’associer les contraires. »

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  • 17.760 signatures pour soutenir la distribution de KTO en Belgique

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    En moins d'une semaine, 17.760 personnes ont signé la pétition en faveur de KTO. Et vous ? L'avez-vous signée et relayée auprès de vos amis ?

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  • Quand le Seigneur "exagère" dans sa miséricorde... (homélie du pape lors de la messe chrismale)

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    «Dieu exagère dans une miséricorde toujours plus grande», messe chrismale

    Homélie du pape François (texte complet) 

    « Dieu exagère dans une miséricorde toujours plus grande », dans « le pardon lui-même », explique le pape François qui  explique la « dynamique » de la miséricorde dans l’histoire de l’humanité.

    Le pape a présidé la messe chrismale en la basilique Saint-Pierre ce jeudi 24 mars, Jeudi Saint, entouré des prêtres et des évêques de son diocèse et de la curie romaine. Une messe au cours de laquelle l’évêque de chaque diocèse consacre les huiles et le saint-chrême qui servent ensuite pour les sacrements de l’Eglise et les prêtres y renouvellent leurs promesses sacerdotales.

    Le pape a rappelé la mission des prêtres d’être « témoins et ministres de la miséricorde toujours plus grande de notre Père ; nous avons la douce et réconfortante tâche de l’incarner, comme a fait Jésus, qui, «là où il passait, faisait le bien ».

    Il invite les prêtres à « exagérer » à l’imitation de Dieu lui-même: « Puisque c’est lui qui nous donne l’exemple, nous ne devons pas avoir peur d’exagérer nous aussi », car « le Seigneur exagère dans sa miséricorde ».

    Voici le texte de cette longue homélie.

    A.B.

    Homélie de la messe chrismale

    Après la lecture du passage d’Isaïe, entendant des lèvres de Jésus, les paroles : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » (Lc 4, 21), des applaudissements auraient bien pu éclater dans la synagogue de Nazareth. Et ensuite, ils auraient pu pleurer doucement, d’une joie profonde, comme pleurait le peuple quand Néhémie et le prêtre Esdras lisaient le livre de la Loi qu’ils avaient retrouvé en reconstruisant les murailles.

    Mais les Évangiles nous disent que des sentiments opposés surgirent chez les compatriotes de Jésus : ils l’éloignèrent et lui fermèrent leur cœur. Au début « tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Lc 4, 22) ; mais ensuite, une question insidieuse fit son chemin : « N’est-ce pas là le fils de Joseph, [le charpentier] », et finalement « ils devinrent furieux » (Lc 4, 28). Ils voulaient le précipiter en bas du rocher… S’accomplissait ainsi ce que le vieux Siméon avait prophétisé à la Vierge : il sera « un signe de contradiction » (Lc 2, 34). Jésus, par ses paroles et ses gestes, fait en sorte que se révèle ce que tout homme et toute femme porte en son cœur. Et là où le Seigneur annonce l’Évangile de la miséricorde sans condition du Père envers les plus pauvres, les plus éloignés et opprimés, c’est justement là que nous sommes appelés à choisir, à « mener le bon combat, celui de la foi » (1Tm 6, 12).

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  • L'heure des cruelles désillusions

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    De Béatrice Delvaux, Rédactrice en Chef du Soir, ces excuses présentées à son fils, à sa fille, dont on retiendra de beaux éclairs de lucidité mais qui témoignent malheureusement de cette obstination à soutenir la dérive de l'Occident sur des chemins qui ne conduisent nulle part (avortement, euthanasie, mariage homosexuel...):

    «Mes excuses»: lettre à mon fils, à ma fille

    Après la colère et la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. Cela fait 20 ans que je te mens. 

    Cher toi,

    Ce matin, j’ai hurlé, en traversant notre ville du nord au sud. Je ne pouvais arrêter mes larmes. Je voulais me boucher les oreilles, je n’en pouvais plus d’entendre les sirènes.

    Mais après la colère et la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. De te demander pardon.

    Cela fait 20 ans que je te mens. Je n’ai qu’une excuse : cela fait 20 ans que je crois mon mensonge. Je t’ai vendu ce monde comme celui des possibles, du grand voyage, de ces espaces que tu allais, toi, pouvoir arpenter, de ces peuples que tu allais, toi, rencontrer. Moi qui avais pris l’avion pour la première fois à 15 ans, moi qui avais vu l’Amérique à 22 ans, moi qui avais appris l’anglais en cours de route et le néerlandais quand il fallait.

    Moi qui étais certaine que nous t’avions épargné la guerre, en la rangeant dans les livres d’histoire ou dans les anecdotes que ta grand-mère ou ton grand-père te racontait depuis leur village natal. Nous étions tellement certains de les avoir enterrés, les démons qui avaient fait les camps de concentration, les génocides, le napalm, le goulag. Goulag ? Tu as même cru que je parlais d’un plat hongrois. On en a tant ri, tu te souviens ?

    Pourquoi aurions-nous eu peur? Nos parents l’avaient faite, eux, la guerre, mais ils avaient aussi, dans la foulée, fait la paix. Elle avait même pris la forme de cette Europe qui devait être le garde-fou en béton de nos folies, de nos dérives. Ce monde que nous t’avons promis, nous y croyions vraiment, pour la bonne raison que nous l’avions vu advenir. 

    Nous avons vu tomber les murs, les idéologies, les barrières et pas que commerciales. Moi, ta mère, j’ai profité de l’égalité croissante avec les hommes, de ces droits conquis et transcrits en lois. Moi, ton père, je n’ai pas dû faire mon service militaire dont j’ai vécu les derniers spasmes. Car l’heure n’était plus aux armées, mais aux consciences. L’heure n’était plus à envahir le voisin pour le soumettre, mais à y séjourner, à y séduire, à apprendre la langue de l’autre, en tente, en caravane ou en camping-car d’abord, sac à dos façon Routard ensuite et puis sous le couvert de cet Erasmus que tu devrais – devais ? – enfourcher dans quelques mois.

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