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Actualité - Page 1214

  • Ukraine : le pape encourage les efforts sincères de toutes les parties

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    Ukraine : le pape encourage les efforts sincères de toutes les parties

    Déclaration du P. Lombardi (Rome, 10 février 2015 (Zenit.org))

    Le pape François « s'est toujours adressé à toutes les parties » impliquées dans le conflit ukrainien, « confiant dans l'effort sincère de chacune » pour appliquer les accords obtenus et « rappelant le principe de la légalité internationale ».

    Après l'appel du pape lors de l'audience de mercredi dernier, 4 février 2015, le P. Federico Lombardi publie une déclaration ce 10 février.

    Il souligne que les négociations représentent « l'unique voie possible » pour sortir de la logique « accusations-réactions ».

    Déclaration du P. Lombardi

    Le Saint-Siège suit avec attention les situations de crise dans les diverses parties du monde, en particulier dans la région orientale de l’Ukraine. Devant l’escalade du conflit qui fait de nombreuses victimes innocentes, le pape François a lancé à plusieurs occasions un appel en faveur de la paix. Tout en invitant les fidèles à prier pour les morts et les blessés à cause des violences, le pape soulignait l’urgence de reprendre les négociations, unique voie possible pour sortir de la logique de la surenchère des accusations et des réactions.

    Devant les différentes interprétations qui ont été faites des paroles du pape, en particulier de celles du mercredi 4 février dernier, je pense utile de préciser que le pape François a toujours eu l’intention de s’adresser à toutes les parties concernées, confiant que chacune fera un effort sincère pour appliquer les ententes obtenues d’un commun accord et rappelant le principe de la légalité internationale, à laquelle le Saint-Siège s’est référé plusieurs fois depuis le début de la crise. Comme le redisait souvent saint Jean-Paul II, l’humanité doit trouver le courage de remplacer le droit de la force par la force du droit.

    Le pape attend avec joie la visite ad limina des évêques ukrainiens qui aura lieu du 16 au 21 février. Ce sera une nouvelle occasion de rencontrer ces frères évêques, d’être informé directement sur la situation de ce cher pays, de réconforter cette Église et tous ceux qui souffrent, et d’examiner ensemble des chemins de réconciliation et de paix.

    Traduction de Constance Roques

  • La Manif Pour Tous se mobilise contre la GPA (RDV le 8 mars à Paris)

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    La Manif Pour Tous
    URGENCE !
    Mères porteuses, achat d'enfants :
    la CEDH et la France accélèrent la cadence ☹
    Inscrivez-vous dès maintenant pour agir avec nous :
    RDV dimanche 8 mars à 15h à la Bourse de Paris !
    (Palais Brongniart - Bourse de Paris)
    Form internationale pour l'abolition de la GPA
     
    (avec la participation de Philopolis)
    FORUM INTERNATIONAL
    POUR L'ABOLITION DE LA GPA

    Ne laissons pas les juges de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) décider à notre place !

    Paris - Palais Brongniart (Bourse de Paris)
    Dimanche 8 MARS 2015 / 15h - 18h

    Les décisions de la CEDH en faveur de la GPA se succèdent (dernier arrêt en date : 27 janvier 2015, condamnant l'Italie. Et 3 nouveaux arrêts attendus prochainement qui concernent la France !

    Agissez avec nous en vous inscrivant dès aujourd'hui au 1er Forum international pour l'abolition de la GPA !

    La Manif Pour Tous comptent sur votre participation à l'événement : RDV dimanche 8 mars 2015, de 15h à 18h, à la Bourse de Paris (Palais Brongniart).

    RESERVEZ VOTRE PLACE DES AUJOURD'HUI
    Ensemble, mettons la GPA au c½ur du débat public
    pour faire stopper au plus vite cette pratique
    qui utilise la femme et chosifie l'enfant !
    Et, dès maintenant,
    signez la pétition au Conseil de l'Europe sur :
    www.nomaternitytraffic.eu
     
    No Maternity Traffic
  • Décès de Gilberte Degeimbre, dernière voyante des apparitions de Beauraing

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    Sanctuaires de la Vierge au Cœur d’or – Beauraing

    Décès de Gilberte Degeimbre,

    dernière voyante des apparitions de Beauraing

    Les Sanctuaires de Beauraing vous informent du décès de Mme Gilberte Degeimbre, dernière des 5 voyants des apparitions de Beauraing. Née le 13 août 1923 à Vonêche, Gilberte est décédée le 10 février 2015 à l’hôpital de Mont-Godinne. Elle disait parfois devant l’aubépine, le lieu des apparitions : « Fermez les yeux, vous la verrez mieux ». C’est ce qu’elle a fait. Elle a fermé les yeux ici-bas pour revoir la Vierge dans l’au-delà. Elle laisse de nombreux témoignages vidéo de ce qu’elle a vécu, publiés notamment sur YouTube.

    Une époque se termine à Beauraing, celle du temps des voyants. Une autre époque s’ouvre, durant laquelle il s’agira de relayer le témoignage des voyants, de le communiquer autrement.

    Les funérailles auront lieu le samedi 14/02 à 10h30 aux Sanctuaires de Beauraing, dans la crypte du Rosaire.

    Interview de 47 minutes très complète où Gilberte Degeimbre, qui a vu la Vierge Marie en 1932-33 alors qu'elle avait 9 ans, livre ce qu'elle a vécu. Sous-titres en français pour les malentendants :

    Un blog est accessible à partir du site internet des Sanctuaires de Beauraing , sur lequel on peut écrire des intentions de prière et des remerciements :

    http://beauraing.catho.be/

  • L'ONU et la guerre contre la vie et la famille

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    De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana (2/9/2015) traduit sur le site "Benoît-et-moi"

    LA GUERRE CONTRE LA FAMILLE ET LA VIE COMMENCE À L'ONU

    Quand nous constatons que l'idéologie de genre entre dans la classe de notre fils, ou que l'on fait pression pour distribuer à nos filles la pilule du lendemain, ou que telle association de volontariat pour le développement s'est prononcée en faveur de l'avortement, habituellement, nous ne pensons pas que nous sommes en face de faits qui ont leur origine beaucoup plus en amont, qui ont été planifiés bien avant et pour lesquels ont été dépensées d'énormes sommes d'argent. Et pourtant, c'est le cas.

    En 2014 s'est conclu le vingtième anniversaire du programme établi au Caire en 1994 sur «les droits à la santé sexuelle et reproductive». Parmi ces droits, il y en a quelques-uns de bons, comme l'accès au traitement anti-sida ou la promotion de l'allaitement maternel, mais il y en a d'autres mauvais comme la contraception, la stérilisation, l'avortement et l'inclusion des «nouveaux droits» LGBT. 
    Selon l'ONU, les objectifs du Caire n'ont pas été entièrement satisfaits, l'Assemblée générale a donc approuvé le programme 'Cairo Beyond 2014', et les a liés aux Objectifs du Millénaire pour le développement (Millennium Development Goals) qui arrivent à échéance en 2015. Le tout est relancé jusqu'en 2030.

    Le lien entre les objectifs du Caire et les Objectifs du Millénaire pour le développement est un chef-d'œuvre stratégique des partisans des «droits à la santé sexuelle et reproductive». Pour une fille d'un pays pauvre, avoir accès à la pilule du lendemain ou à l'avortement sera considéré comme un droit au même titre que fréquenter l'école ou l'accès à l'eau potable. Les soi-disant droits sexuels et reproductifs seront assimilés aux droits de l'homme liés au développement.

    Lire la suite sur le site "Benoît-et-moi"

  • Italie : le Mouvement pour la Vie remporte une belle victoire

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Belle victoire pour la vie en Italie : suspension du décret interdisant l'objection de conscience

    Le Conseil d'Etat italien a donné partiellement raison au Movimento per la Vita et aux associations des médecins et des gynécologues  catholiques qui avaient fait appel contre un décret régional contre l'objection de conscience en matière de prescription de contraceptifs et de délivrance de certificats attestant d'une demande d'« interruption volontaire de grossesse ». Les associations pro-vie avaient mis en avant le droit des médecins du réseau public de ne pas participer, directement ou indirectement, à l'avortement : ces médecins voulaient continuer de pouvoir refuser la pilule du lendemain ou les dispositifs intra-utérins qui peuvent fonctionner comme des abortifs précoces. La suspension porte sur la signature des attestations de demande d'avortement.

    La décision a été rendue publique par le Movimento per la Vita samedi : le Conseil d'Etat a pour partie suspendu le décret qui avait limité l'objection de conscience des médecins, le 12 mai 2014, à la grande satisfaction des pro-avortement qui se plaignent de plus en plus activement en Italie du nombre croissant de médecins objecteurs, notamment dans le Latium. Le décret portait le nom de Nicola Zingaretti, président de la région.

    Ce n'est qu'une suspension, et partielle, mais le président du Mouvement italien pour la vie souligne l'importance de cette décision qui « souligne l'importance constitutionnelle de l'objection de conscience ». Carlo Casini a noté que les juges, qui ont agi par « précaution », n'ont pas voulu se prononcer sur le caractère abortif ou non des différentes pilules du lendemain, en se contentant des données fournies par les agences européennes de contrôle des médicaments. Leur hésitation, note Casini, montre « que la documentation fournie par le Mouvement pour la vie a instillé le doute dans le Conseil d'Etat ». Si le caractère potentiellement abortif de la contraception d'urgence peut être démontré, cela ouvrira la voie à un rétablissement complet du droit à l'objection de conscience.

    Un autre recours est en attente de jugement devant le tribunal administratif : il concerne le droit des médecins exerçant dans les cliniques de planification familiale d'opposer leur objection de conscience dans les mêmes conditions.

  • La défense des chrétiens d'Orient : une question d'humanité, de justice mais aussi de stratégie

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    Lu sur le site du Monde, par Bernard Emont

    Défendre les Chrétiens d’Orient : question d’humanité, de justice et… de stratégie

    Par Bernard Emont, Professeur de l’enseignement supérieur, spécialiste des minorités linguistiques et culturelles et Jean Samat, co-fondateur de l’Association d'apprentissage la Langue Araméenne(AALA, Val d’Oise) et conseiller municipal à Gonesse.

    Ils étaient 1 400 000 sous Saddam Hussein. Ils ne sont plus que 350 000, à occuper leurs terres ancestrales, entre le Tigre et l’Euphrate (l’ancienne Mésopotamie). Plus 120 000, parqués dans le camp d’Erbil, au Kurdistan irakien, dépourvus de tout, et surtout de soutiens officiels, de quelque autorité que ce soit : hormis de la part des chefs de leur propre Eglise, en tête desquels leurs trois évêques qui ont reflué avec eux. Ce qui leur a valu quelques tentes, couvertures et caravanes…

    Leur inconfort, certes, remonte à la nuit des temps. Ils descendent de cette poignée de résistants aux invasions du sud, dont ils ont jadis été victimes, préférant souvent payer tribut que de se convertir. L’équilibre fragile dont ils ont pu bénéficier à certaines époques, - où les familles des divers groupes religieux ont su vivre, sinon en harmonie, du moins en coexistence pacifique - a été souvent balayé par les vagues fondamentalistes, ou nationalistes, qui ont ébranlé le Proche Orient : en 1915, en Turquie ; en Irak, depuis, au rythme des différentes guerres du golfe. La pression pour les forcer au départ a été particulièrement forte au début des années 1980, en 1995, en 2005...

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  • Le patrimoine religieux de Bruxelles est-il suffisamment valorisé ?

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    Lu sur lalibre.be (Ch. Laporte)

    Les églises bruxelloises, un atout touristique à valoriser

    On a beau connaître une sécularisation certaine en Belgique, a fortiori à Bruxelles, ville considérée comme traditionnellement laïque; il n’en reste pas moins que les églises, chapelles et autres lieux religieux ont la cote auprès des touristes et auprès de nos compatriotes fiers de ce patrimoine. Mais les met-on assez en valeur? C’est ce que se demande le député bruxellois Olivier de Clippele (MR) qui va interpeller le ministre-Président bruxellois sur la question.

    "La page d’accueil du site Be.Brussels reprend une vue de l’abbaye de la Cambre pour introduire le chapitre ‘culture, tourisme & loisirs’, ce qui indique l’importance du site pour l’image de Bruxelles", constate l’élu ixellois. "Toutefois, le site parle peu de l’abbaye et de manière générale, il n’y est guère question du patrimoine culturel de notre région représenté par les lieux spirituels. C’est au travers de promenades thématiques que ces monuments sont généralement mentionnés mais on n’invite pas le touriste à les visiter comme c’est le cas pour les parcs, musées, cafés ou théâtres."

    Cela interpelle d’autant plus M. de Clippele que Bruxelles compte près de 100 monuments classés à caractère spirituel sur son territoire. "Le site le plus visité de Bruxelles, après la Grand-Place, est la cathédrale des Sts-Michel-et-Gudule. Il m’a semblé intéressant d’essayer d’en savoir da vantage sur le nombre de visiteurs des églises sises à proximité immédiate des sites fréquentés par les touristes, comme St-Nicolas, Notre-Dame du Sablon, Notre-Dame de la Chapelle, la Madeleine, Notre-Dame du Finistère, Notre-Dame de Bon Secours, St-Boniface, Notre-Dame de la Cambre, St-Jacques sur Coudenberg, Royale Ste-Marie, Notre-Dame aux Riches Claires, St-Jean-Baptiste au Béguinage et Ste-Catherine". A propos de cette dernière, Olivier de Clippele s’étonne que le site mentionne encore celle-ci comme "désacralisée".

    Ste-Catherine n’est plus désacralisée!

    Car l’activité cultuelle y a repris depuis le 20 septembre et le nombre de visiteurs selon divers comptages dépasserait déjà les 200 000 par an au grand plaisir des cafés, restaurants et commerces des environs... Olivier de Clippele demandera aussi à Rudi Vervoort si son administration "a la capacité d’avoir une approche la plus objective possible au sujet de la plus-value qu’apporte ce patrimoine vivant". Le député lui demandera également "s’il est possible de valoriser l’impact touristique des églises et monuments religieux de Bruxelles sans pour autant se positionner dans un combat idéologique."

  • Malala appelle à la mobilisation pour libérer les lycéennes enlevées il y a 300 jours par Boko Haram

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    Lu ICI :

    LE CRI D’URGENCE DE MALALA POUR LIBÉRER LES LYCÉENNES NIGÉRIANES ENLEVÉES PAR BOKO HARAM

    Trois cents jours de détention. Trois cents jours que les familles sont sans nouvelles. Pour que les 276 adolescentes nigérianes enlevées par la secte islamiste Boko Haram ne soient pas oubliées, Malala Yousafzai a appelé les dirigeants de la communauté internationale à agir rapidement pour demander leur libération.

    La jeune Pakistanaise, prix Nobel de la paix, s’est exprimée dans un communiqué publié sur son site : « Les dirigeants nigérians et la communauté internationale peuvent et doivent faire beaucoup plus pour résoudre cette crise. Si ces filles avaient été les enfants de parents puissants, politiquement ou économiquement, on aurait fait beaucoup plus pour les libérer. »

    L’essoufflement de la mobilisation ?

    Malala appelle les candidats à l'élection présidentielle nigériane à « prendre leurs responsabilités face à cette tragédie ». D'après elle, « les leaders nigérians devraient s’engager à travailler ensemble et faire du cas des filles de Chibok une priorité au cours des cent premiers jours de leur mandat ». Les élections présidentielles et parlementaires qui devaient se tenir le samedi 14 février ont été repoussées au 28 mars, « en raison de risques d'attentats orchestrés par Boko Haram devant les bureaux de vote », a annoncé la commission électorale nigériane le 7 février.

    La jeune femme de 17 ans exprime également sa déception suite à l’emballement médiatique qui avait suivi l’enlèvement des lycéennes de Chibok, retombé depuis. Début mai 2014, soit une quinzaine de jours après le rapt par Boko Haram, le mouvement #BringBackOurGirls avait envahi les réseaux sociaux pour mobiliser l'opinion publique sur le sort des adolescentes. Fortement relayé par les médias du monde entier, l'opération avait notamment été soutenue par Michelle Obama, et en France, par Valérie Trierweiler et Carla Bruni. Les gouvernements américains et français avaient quant à eux envoyé des équipes spécialisées au Nigeria pour aider à la recherche et à la libération des jeunes filles.

  • Vous avez dit : "droit au blasphème"?

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    Du Père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la congrégation de Saint-Jean et éducateur au Cameroun depuis 1990, sur Boulevard Voltaire

    Droit au blasphème. Vraiment ?

    Si nous voulons légitimement critiquer l’islam, nous devons le faire avec autant de bonnes raisons (qui abondent) que de fermeté, mais aussi avec un minimum de respect envers les musulmans.

    Apparemment presque tous les défenseurs de la liberté d’expression, dont la plupart de nos Charlie, revendiquent le droit au blasphème. Dans l’absolu, personne ne peut vous empêcher de blasphémer ou d’insulter. Par exemple, si vous êtes en guerre contre quelqu’un, fût-ce Dieu lui-même. Vous me direz peut-être que, pour vous, Dieu ou la religion n’existent pas. Mais cela existe bel et bien pour l’autre. Or, il s’agit ici du droit social ou de la vie en société. D’où notre question : y a-t-il vraiment un droit au blasphème, donc à l’insulte ? Concrètement, cela revient à se demander si, dans la vie en société, blasphémer est un acte acceptable et légitime.

    Certes, la liberté fait bien partie des droits de l’homme. Mais à condition qu’elle respecte un minimum autrui ; justement pour le « vivre ensemble ». L’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (voir aussi art. 29 §2).

    Dans ce cas, si vous insultez la religion d’autrui, il y a un réel problème pour le vivre ensemble. Ne me dites pas qu’en blasphémant Dieu ou une religion, vous n’insultez pas des personnes. Désolé, mais si vous insultez une religion, c’est comme se moquer d’une mère ou d’un pays, par exemple. Vous blessez, en conséquence, les personnes dans leur identité religieuse, familiale ou nationale. Vous les considérez comme débiles. Sur ce point, le pape François s’est exprimé dans sa franchise habituelle : « Si mon assistant insulte ma mère, il aura mon poing dans la figure. »

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  • Quand l'aide médicale à mourir met en évidence la déchristianisation de nos sociétés et la désacralisation de la vie qui l'accompagne

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    Lu sur FigaroVox, cette chronique de Mathieu Bock-Côté :

    Euthanasie au Canada : la destruction de l'interdit moral

    Le 6 février, la Cour suprême du Canada a autorisé «l'aide médicale à mourir». Pour Mathieu Bock-Côté, cette décision est un pas de plus vers la déconstruction d'un tabou civilisationnel liée à la la déchristianisation des sociétés occidentales et à la désacralisation de la vie qui l'accompagne.

    Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).

    Il y a quelques mois déjà, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la loi sur les soins en fin de vie, qui légalisait l'euthanasie transfigurée en droit de mourir dans la dignité. Pilotée depuis plusieurs années, la loi a reçu un appui massif des élites politiques et médiatiques, témoignant pour une fois d'un vrai consensus moral autour de cette question qui, ailleurs, fâche quand même un peu. C'est désormais par un autre chemin que le Canada prend le relais et pousse plus loin la déconstruction de l'interdit moral et légal autour de l'euthanasie. La Cour suprême, vendredi le 6 février, par un jugement unanime, décriminalisait «l'aide médicale à mourir».

    Ce débat dure depuis des années et a été caractérisé par la progressive marginalisation des opposants à l'euthanasie, qui furent médiatiquement présentés comme des fondamentalistes religieux prêts à imposer leur foi à tout prix dans l'espace public. On les traita avec un mélange de respect de façade et de condescendance profonde. Le respect était nécessaire pour donner l'impression d'une proposition modérée mais consensuelle, attentive aux arguments de chacun pour éviter une brusque rupture morale. Mais la condescendance prenait vite le dessus: ceux qui sont dans le sens de l'histoire n'ont aucune envie de s'encombrer avec les retardataires qui traînent la patte.

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  • Un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Reig Pla présente un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage

    L’évêque d’Alcala de Henares, Mgr Juan Antonio Reig Pla, a présidé à la présentation du livre Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du P. José Granados Garcia, consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la Foi et vice-président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. La cérémonie s’est déroulée en l’université Francisco de Vitoria. Voilà une importante réflexion à verser au débat que certains voudraient voir ouvert sur une nouvelle « pastorale » du mariage – et des divorcés “remariés”. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’allocution de Mgr Reig Pla. –J.S.

    Le livre que nous présentons, Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du Pr José Granados Garcia, publié par la BAC (Biblioteca de Autores Cristianos 2015), est une œuvre de maturité, fruit de nombreuses années d’études sur le mariage et la famille. L’auteur a pour propos d’approfondir les questions débattues lors du synode extraordinaire sur la famille (2014) de telle sorte que la prochaine assemblée synodale puisse être « providentielle, pour recréer de l’espérance sur le chemin des familles ».

    Prenant comme point de départ le débat suscité autour de la « possibilité de voir les divorcés remariés accéder de nouveau aux sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie » (Relatio synodi, 52), le professeur Granados nous invite à analyser les principes de base sans lesquels il est impossible d'envisager avec lucidité une pastorale familiale en accord avec l'Evangile du mariage et de la famille. A partir de la lecture de ce travail qui a pour fil conducteur le lien inséparable entre la doctrine chrétienne et la pastorale, je voudrais m’attarder sur quelques questions que je considère d’un grand intérêt.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • 8 février : Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains

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    Lutter contre la traite des êtres humains (source : VIS)

    Le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, a présenté la première Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains. Fixée au 8 février, fête de sainte Joséphine Bakhita, elle organisée avec le concours de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Conseil pontifical pour la pastorale des migrations et les Unions des supérieurs et supérieures. Y ont assisté le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vide consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrations, Soeur Carmen Sammut, MSOLA, Président de l'Union internationale des supérieures générales, Soeur Gabriella Bottani, SMC, Coordinatrice de Talitha Kum, le réseau international de la vie consacrée contre la traite des êtres humains, et Soeur Imelda Poole, IBVM, Coordinatrice europénne de Talitha Kum.

    Le Cardinal Turkson a rappelé que des millions de personnes de par le monde, de tout âge, sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage. Pour ces hommes et ces femmes sainte Joséphine Bakhita est un modèle d'espérance. Il a encouragé les fidèles à suivre les pas de cette sainte, de s'en inspirer et à demander son intercession. Le Pape, a souligné le Cardinal, désire que les fidèles prennent conscience d'un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il est besoin d'une véritable mobilisation contre ce fléau: Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences: De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l'action, afin que la traite et les nouvelles formes d'esclavage disparaissent.

    En vue de cette première journée, les diocèses et les paroisses, les associations et les familles sont invités à réfléchir et prier, individuellement comme en groupe communauté sur ce crime contre l'humanité. Les réunions et veillées de prière du 8 février auront pour point d'orgue l'angélus dominical du Saint-Père.

    Voici la prière proposée à l'occasion de cette journée:

    "Quand nous entendons parler d’enfants, hommes et femmes trompés et emmenés en des lieux inconnus dans le but d’exploitation sexuelle, de travail forcé et de vente d’organes, nos cœurs s’indignent et notre esprit est affligé car leur dignité et leurs droits sont piétinés par les menaces, les mensonges et la violence.

    Dieu, aide-nous à contrecarrer par notre vie toute forme d’esclavage. Nous te prions, avec sainte Joséphine Bakhita afin que la traite des personnes cesse. Donne-nous sagesse et courage pour nous rendre proches de tous ceux et celles qui ont été blessé/ées dans le corps, le cœur et l’esprit, afin qu’ensemble nous puissions réaliser ta promesse de vie et d’amour tendre et infini pour nos frères et sœurs exploité/ées.

    Touche le cœur de celles et ceux qui sont responsables de ce crime horrible et soutiens notre engagement pour la liberté, ton don pour tous tes fils et filles. Amen".