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Actualité - Page 550

  • Dans la pensée de Benoît XVI

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef »

    Gouyaud-2018©La-Nef-620x330.jpg

    « L’abbé Christian Gouyaud, fidèle collaborateur de La Nef bien connu de nos lecteurs, vient de publier un fort essai (1) consacré à la pensée de Benoît XVI sur le ministère pétrinien, appelé à devenir une référence en la matière. Il bénéficie d’une belle préface du cardinal Sarah:

    La Nef – Pourquoi vous êtes-vous intéressé au « ministère pétrinien » vu par le cardinal Ratzinger et le pape qu’il est devenu ?

    Abbé Christian Gouyaud – De façon générale, je suis fasciné par la pensée de J. Ratzinger qui assume le meilleur de la « nouvelle théologie », soit le contact avec les sources, sans se restreindre à la critique historique. Ratzinger n’adopte certes pas la dialectique scolastique pour laquelle j’ai le plus grand respect, mais sa compréhension de l’Écriture et sa connaissance des Pères de l’Église lui permettent de restituer ce qu’on peut appeler « l’intuition de la foi » dans toute son incandescence. En ce qui concerne le ministère pétrinien, Ratzinger l’a côtoyé pendant vingt-trois ans comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi et Benoît XVI l’a exercé pendant huit ans. Il a donc été le témoin et l’acteur privilégiés de ce service.

    Y a-t-il sur cette question un apport spécifique ou une vision particulière de J. Ratzinger-Benoît XVI ?

    Benoît XVI avait une conception tragique de la fonction papale. Pour Ratzinger, la primauté est d’abord celle du martyre. L’investiture que Pierre reçoit du Christ est fondée sur le témoignage de foi de l’Apôtre, témoignage qui sera suprême. Le siège du vicariat du Christ, c’est la Croix ! Tel a été le sentiment de Benoît XVI au moment de son élection qu’il vécut comme le couperet d’une guillotine. Telle fut sans doute aussi la raison du choix de son nom – après Benoît XV, pape incompris – et de son attachement à saint Célestin V, son prédécesseur dans la renonciation. Le philosophe Agamben a compris le renoncement à l’exercice du pouvoir pour ne plus user que de sa dimension spirituelle comme démonstration du primat de la légitimité sur la légalité dans le contexte délétère de la Curie.

    Alors que la papauté n’a cessé de prendre de l’importance au cours de l’histoire, Benoît XVI n’était pas un adepte de « l’absolutisme pontifical », écrivez-vous : pouvez-vous nous résumer la position du pape émérite sur cette question ?

    Benoît XVI avait en effet une conception modeste du primat de juridiction. Le pape doit avant tout être un rempart contre l’arbitraire pour que l’Église reste fidèle à son fondateur. Ratzinger tient que c’est le déplacement du pouvoir impérial à Byzance qui, historiquement, a permis à l’évêque de Rome de s’affranchir d’une compréhension mondaine de l’exercice de l’autorité. Évidemment, le drame de la papauté tient dans la tentation récurrente de Pierre du rétablissement de la royauté en Israël, c’est-à-dire d’une eschatologie réalisée ici-bas, tentation dont les papes, en tant que chefs aussi temporels, n’ont pas toujours été exempts.

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  • Benoît XVI : "Le dernier pape d'Occident" ?

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    De Stefano Fontana sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Seul Benoît XVI a défendu l'Occident

    02-11-2020

    La violence islamiste de ces derniers jours en France est une forte attaque contre l'Occident. L'Église catholique, qui ne mentionne même pas l'islam et l'islamisme, montre qu'elle ne veut pas défendre l'Occident. Le contraire du pontificat de Benoît XVI.

    La terrible violence islamiste qui a eu lieu en France ces derniers jours est une forte attaque contre l'Occident et l'Église catholique qui minimise ou prétend classer ces événements dans la catégorie générique du terrorisme sans adjectifs, montre qu'elle ne veut plus défendre l'Occident et qu'elle a perdu la conscience de son lien profond avec lui. Sur ce front, nous vivons des moments dramatiques. En ce moment, l'Occident est attaqué sur tous les fronts, y compris, comme toujours, le front interne de l'Occident contre l'Occident, et si l'Église l'abandonne aussi à lui-même, cela peut être sa fin. La sienne au sens de l'Occident ou aussi au sens de l'Église ?

    Benoît XVI a défendu l'Occident. Toute l'Eglise ne l'a pas suivi, en effet... mais il a défendu l'Occident. Il l'a d'abord défendu contre lui-même, contre le rien qui le dévore, contre la honte de son passé, contre la haine de sa propre identité, contre la méfiance envers la raison occidentale, contre le marécage du relativisme, contre la tendance à se vendre pour une assiette de lentilles. À Ratisbonne, il l'avait défendu d'une part contre la sécularisation d'origine protestante au sein de son histoire et d'autre part contre l'Islam : toutes deux contredisent - disait-il - la relation entre la foi et la raison qui est le plus beau fruit de la civilisation occidentale, si on la ramène à son âme. Il l'avait défendu contre le relativisme, expliquant au Parlement allemand sur quoi repose l'autorité politique et invitant l'Europe à se retrouver, chose impossible à faire si, comme le veulent Macron et Comte, les églises sont fermées. Il l'a défendu contre l'immigration généralisée, soutenant le droit primaire des personnes à ne pas émigrer, et contre l'écologisme des élites, parlant toujours d'écologie humaine et jamais seulement d'écologie environnementale.

    Benoît XVI ne défendait pas tout de l'Occident, mais il était sûr d'une chose : en Occident, il s'était passé quelque chose de providentiel et donc d'essentiel, à savoir la rencontre du christianisme avec la métaphysique grecque ; et puisque cette relation était rompue ici même en Occident, il fallait la rétablir. Il s'est passé ici quelque chose dont la foi chrétienne ne peut se passer et qu'aucune chrétienté africaine ou asiatique ne pourra remplacer si la chrétienté occidentale devait s'éteindre. Le christianisme est effectivement universel, mais en Occident, quelque chose d'universel s'est produit. Défendre l'Occident, c'est défendre non pas un espace géopolitique, mais une civilisation, y compris certains éléments sans lesquels l'Église ne peut être ce qu'elle est.

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  • Covid19 et confinement: tenir bon !

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    Message de Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, aux fidèles de son diocèse: suggestion pour un exemple à suivre...

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    JPSC

  • Le djihadisme frappe en République Démocratique du Congo; des églises chrétiennes prises pour cible

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    Lu sur le site de la RTBF :

    RDC : au moins 21 morts dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ADF

    Au moins 21 personnes ont été tuées dans un nouveau massacre des combattants du groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué samedi l'administrateur de cette région.

    Les hommes des ADF se sont d'abord attaqués à une position des Maï-Maï, milice d'autodéfense, avant de "s'en prendre aux habitants" du village de Lisasa. "Le bilan actuel, encore provisoire, est de 21 morts", a déclaré l'administrateur du territoire de Beni dans le Nord-Kivu, Donat Kibwana, à l'AFP.

    Ce bilan provisoire a été confirmé par le chef du secteur de Buliki où est situé le village de Lisasa.

    Sur les 21 personnes tuées figurent "quinze femmes", écrit dans un communiqué l'ONG Centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et le droit de l'homme (Cepadho).

    Les trois sources affirment que d'autres personnes ont été enlevées et sont portées disparues, un centre de santé pillé, des maisons incendiées et une église catholique profanée.

    Historiquement, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais installés dans l'Est de la RDC depuis 1995.

    Ils n'attaquent plus l'Ouganda voisin depuis des années, vivant de trafics dans la forêt dense autour de Beni, où ils se sont installés.

    Ils sont accusés du massacre de plus d'un millier de civils dans la région depuis octobre 2014.

    Depuis novembre 2019, les ADF ont tué des centaines de civils en représailles à une offensive de l'armée contre leurs bases et leurs leaders dans la forêt de Beni.

    Les ADF n'ont jamais revendiqué aucune action sur le sol congolais. Mais depuis avril 2019, plusieurs de leurs attaques ont été revendiquées par "l'État islamique - Afrique centrale", avec parfois des erreurs factuelles.

    Les ADF ont pris pour cible des églises chrétiennes

    Jeudi, dix-neuf civils ont été tués dans une attaque attribuée à ces ADF dans la localité de Baeti, au cours de laquelle une quarantaine de maisons et une église avait été incendiées.

    A travers son organe de propagande, le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué vendredi cette attaque, comme il l'avait fait le 21 octobre pour celle contre une prison de Beni qui a entraîné l'évasion de plusieurs centaines de détenus.

    "Au courant du mois d'octobre, les ADF ont pris pour cible des églises chrétiennes. Ce n'est pas anodin, c'est peut être une façon pour ce groupe de faire attester la thèse de l'islamisme" à leurs actes, a commenté un responsable de l'ONG Cepadho, Omar Kavota, auprès de l'AFP.

    Depuis près de trois décennies, l'est congolais est confronté à des violences.

    Plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers s'y attaquent aux civils ou s'affrontent aux forces régulières pour des raisons ethniques, foncières ou économiques.

  • Haut-Karabakh : la situation est critique et devrait nous alarmer

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    De Rémy Ourdan sur le site du Monde :

    Au cœur du Haut-Karabakh, l’ennemi est arrivé aux portes de Chouchi et menace le « corridor de Latchin »

    2 novembre 2020

    La montagne brûle à Karin Tak. Les combats sont intenses depuis quelques jours au sud de Chouchi, la cité historique perchée dans les montagnes du Haut-Karabakh. Des colonnes de fumée s’élèvent des forêts. Des missiles et des roquettes s’abattent dans la vallée. L’écho de tirs de mitrailleuses est le signe de combats rapprochés.

    Les forces armées azerbaïdjanaises ont réussi ces derniers jours des percées significatives sur le front Sud de leur guerre pour la reconquête du Haut-Karabakh (appelée la « République d’Artsakh » par les indépendantistes arméniens qui contrôlent la région depuis leur victoire contre l’Azerbaïdjan en 1994). La « capitale » Stepanakert, bombardée depuis cinq semaines par des missiles et des drones, est désormais menacée d’être coupée du monde.

    A Chouchi comme à Stepanakert, les mines sont tristes. L’inquiétude est manifeste, et ce n’est pas seulement à cause des missiles qui s’abattent sporadiquement sur les deux villes. Dans ces cités-fantômes, ceux qui ne sont partis ni au front ni vers l’Arménie voisine se sont déjà presque habitués, depuis que la guerre a éclaté le 27 septembre, aux sirènes d’alerte et aux explosions. Ils savent que ces bruits de guerre, qui les terrorisaient il y a encore quelque temps, ne sont rien en comparaison du roulement des terribles bombardements à l’œuvre dans les montagnes. Ils savent que là-bas, leurs combattants vivent l’enfer. Ils ont compris que l’ennemi se rapproche.

    Lire aussi, sur la Libre :

    Des heures cruciales au Karabakh: "Si l’Europe ne fait rien, une force négative va s’étendre des Balkans à la muraille de Chine"

    et l'éditorial N'oublions pas l'Arménie dont la conclusion de Christophe Lamfalussy est très claire :

    Le Karabakh est une terre arménienne depuis deux millénaires. S’il se trouve en droit international dans le territoire azerbaïdjanais, c’est à cause d’une décision prise par des dirigeants soviétiques en 1921 et appuyée par Staline, le dictateur qui déporta et affama des populations entières.

    Aujourd’hui, il y a un vrai risque d’épuration ethnique au Karabakh. Pourtant, hormis la France, les pays européens semblent tétanisés par les ambitions de la Turquie. Ils ne se rendent pas compte qu’en fermant - lâchement - les yeux sur la stratégie d’Erdogan dans le Caucase du sud, ils donnent au sultan d’Istanbul une deuxième arme pour soumettre l’Europe à ses ambitions. Car si le Karabakh tombe, la Turquie obtient la maîtrise de l’approvisionnement en gaz et en pétrole en provenance de la mer Caspienne. Et, après avoir joué la carte des 4 millions de réfugiés syriens, Erdogan pourra jouer celle de l’énergie.

  • Charleroi : la religion islamique est la plus enseignée dans les écoles communales

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    De sudinfo.be :

    Écoles communales à Charleroi: la religion islamique est la plus enseignée

    Pour rappel, suite à plusieurs modifications survenues ces dernières années, dans les écoles de l’enseignement officiel, tout le monde reçoit une heure de cours de philosophie et de citoyenneté par semaine. Pour la deuxième heure hebdomadaire, le choix est laissé libre entre les différentes confessions, la morale ou à nouveau de la citoyenneté (même si cette dernière option est reprise officiellement sous l’appellation dispense).

    Pour être complet, contrairement à ce qu’on pourrait penser naturellement, l’éducation à la philosophie et la citoyenneté, d’un côté, et la morale, de l’autre, font bien l’objet de cours différents, avec des programmes et des référentiels qui le sont tout autant. Par exemple, ceux de philosophie et citoyenneté ont l’obligation d’aborder de manière neutre la problématique du dialogue interconvictionnel.

    Comme déjà évoqué, ce n’est pas le nombre d’élèves dans les cours de religion islamique qui augmente, mais celui suivant le cursus catholique qui diminue.

  • Messes interdites pour cause de santé publique : «Les restrictions à la liberté de culte reposent sur une appréciation éminemment subjective »

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    Décryptage de Jean-Baptiste Chevalier sur le site web d’ « Aleteia »

    mass-italy-covid-illustration.jpg« Dans son décret du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures requises pour faire face à l’épidémie de covid-19, le gouvernement [français] a décidé de limiter l’exercice du culte. L’article 47 prévoit l’autorisation de l’ouverture des églises, mais l’interdiction de « tout rassemblement ou réunion à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de trente personnes ». La proportionnalité de ces restrictions fait l’objet de critiques qui ont déjà donné lieu à plusieurs référés-liberté. Alors que les présidents de groupes parlementaires de l’opposition demandent au président de la République d’accepter un exercice du culte sécurisé et contrôlé, Maître Jean-Baptiste Chevalier, avocat au barreau de Rennes, répond aux questions d’Aleteia sur la cohérence juridique des mesures décidées.

    Aleteia : Mgr Dominique Rey a écrit à propos du reconfinement adopté dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire que « la liberté de culte n’est pas négociable ». La formule est forte : sur quels arguments juridiques s’appuie-t-il ?

    Me Jean-Baptiste Chevalier : Mgr Rey a raison dans la mesure où la liberté de culte est une liberté fondamentale, protégée par la Convention européenne des droits de l’homme et par la Constitution française. C’est une liberté qui, aux côtés de la liberté de conscience ou de la liberté d’expression, fait partie des « assises de nos sociétés démocratiques », selon les termes de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Elle n’est pas négociable parce qu’elle fait partie de ces libertés qui sont une frontière entre les sociétés démocratiques et les sociétés totalitaires, qui la bafouent. C’est ce qui distingue les cultes des activités sportives ou des activités de loisir. 

    La liberté de culte peut-elle néanmoins faire l’objet de restrictions pendant cet état d’urgence sanitaire ?

    La liberté de culte, comme les autres libertés, peut être limitée, mais à la condition que ces limitations soient justifiées par des raisons impérieuses d’intérêt général, qu’elles soient nécessaires et proportionnées. En cette période de crise sanitaire, la justice administrative admet ainsi que ces libertés puissent faire l’objet de restrictions, justifiées par la « sauvegarde de la santé publique » et par le « droit au respect de la vie ».

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  • Eglise de Belgique : plus mou que ça...

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    Du site de la RTBF :

    31 octobre 2020

    Coronavirus : l'Eglise attristée mais compréhensive quant à la suspension des célébrations religieuses

    L'Eglise de Belgique se montrait samedi à la fois attristée et compréhensive de la décision du comité de concertation de suspendre dès lundi, et à travers tout le pays, l'exercice collectif du culte afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. S'il est prématuré de déjà s'avancer, elle se veut "remplie d'espérance" quant à la période de Noël et à la possibilité de tenir symboliquement des messes en petit comité, selon les mots de Tommy Scholtès, porte-parole francophone de la conférence épiscopale.

    Le week-end de la Toussaint est marqué par un système hybride, avec des célébrations déjà interdites en Région bruxelloise mais toujours autorisées, moyennant le respect des protocoles sanitaires stricts, en Flandre et en Wallonie.

    Seulement les funérailles peuvent avoir lieu

    Dès lundi, plus aucune cérémonie religieuse ne pourra avoir lieu à travers tout le pays, à l'exception des funérailles, avec maximum 15 personnes, et de l'enregistrement et la diffusion d'une messe par internet, avec la seule présence des personnes nécessaires d'un point de vue technique.

    "On pouvait s'attendre à cette décision, qui nous attriste", commente Tommy Scholtès. "Car nous ne pourrons pas accompagner spirituellement les fidèles en cette période de Toussaint ni les familles des défunts." Il accepte toutefois la mesure car il s'agit de résister "ensemble", dans un esprit de "solidarité", au virus, souligne-t-il.

    Les églises restent tout de même ouvertes

    Les églises restent ouvertes pour y prier, s'y recueillir ou y allumer une bougie, insiste toutefois le porte-parole de la conférence épiscopale. "Elles doivent rester ouvertes et vivantes et montrer que l'Eglise est là. Mais nous allons devoir contrôler la présence des fidèles afin qu'ils n'y soient pas en trop grand nombre en même temps, en particulier dans les églises de ville", prévient-il.

    à comparer avec le tweet de Mgr Rey :

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  • Cet éclair rouge qui zèbre le ciel polonais

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    Du site "Benoît et moi" :

    L’éclair rouge, et la Pologne dans le chaos

    La décision récente de la Cour Constitutionnelle polonaise d’abolir l’avortement eugénique (cf. D’où vient la haine?) a littéralement déchaîné les feux de l’enfer. Préfiguration de ce qui attend les Etats-Unis en cas de victoire de Trump?
    Des manifestations se déroulent un peu partout avec églises profanées, fidèles menacés et rues prises d’assaut. La cible (comme à Nice!), ce sont les catholiques. Et l’épiscopat lance un appel. Comme c’est presque toujours le cas, il n’y a pas grand-chose de spontané dans ces protestations, et l’on fait plus que deviner derrière la longue main de Soros, qui du reste ne s’en cache même pas. Explications de la NBQ.

    éclair-rouge.jpgl’éclair rouge, « logo » de la protestation

    La Pologne dans le chaos, la régie occulte et l’argent de Soros

    Roberto Marchesini
    La NBQ
    30 octobre 2020
    traduction de Benoît et moi

    Après la décision de la Cour suprême d’interdire l’avortement eugénique, les Polonais assistent depuis plusieurs jours à de violentes manifestations : églises profanées et rues prises d’assaut. Un véritable chaos, alimenté par une régie occulte qui a organisé la manifestation par SMS et à grâce aux inévitables financement explicites de Soros.

    Nous l’avons écrit il y a quelques jours : la Pologne n’a plus de loi autorisant l’avortement. La loi de 1993 a été déclarée inconstitutionnelle par la Cour constitutionnelle. Certainement par la faute du rédacteur de l’article, mais je crois qu’en Italie [et en France!] nous n’avons pas saisi la portée énorme de l’information. Par contre, ce qu’on a perçu, c’est cela: la réaction a été violente et massive.

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  • Newsletter du directeur du service de presse du diocèse de Liège : Un nouveau grand carême…

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    Schmeder 10374843423_97719e28a5_z.jpg« Sans mauvais jeu de mot, on peut dire que cette newsletter du mois de novembre tombe « à pic », au lendemain des nouvelles mesures gouvernementales pour combattre la pandémie du coronavirus. Dès ce lundi, les cultes, dont l’Eglise catholique, retombent dans le régime du confinement du printemps, avec la suppression de (presque) toutes les célébrations en présentiel (voir communiqué de notre vicaire général).

    Vu l’accroissement démesuré des infections ces dernières semaines, ces mesures étaient prévisibles et probables. Et pourtant, je dois vous avouer que mon cœur de prêtre et de chrétien est plutôt divisé. D’un côté, il me semble normal que les catholiques, dont le souci des autres fait partie des valeurs principales, acceptent aussi leur sacrifice pour endiguer la propagation du virus. N’oublions pas que la majorité de nos pratiquants font partie des groupes à risque.

    D’un autre côté, en pensant au protocole des Eglises mis en place avant les vacances et renforcé encore entre-temps (p.ex. garder le masque pendant toute la célébration), je me permets de poser la question si effectivement, beaucoup de personnes ont été contaminées par l’assistance à un office religieux. Le soutien spirituel dont beaucoup de nos paroissiens ont bénéficié pendant les eucharisties ne valait-il pas la peine de courir ce petit risque pour aider à « garder le moral des troupes » ?

    Ce qui m’a attristé aussi en suivant la conférence de presse et les commentaires dans les différents médias depuis hier soir, c’est que, une fois de plus, les décisions au sujet des cultes n’ont presque pas été signalées. C’est comme si la santé d’une société dépendait uniquement du fonctionnement de ses infrastructures médicales, de l’enseignement et de l’économie… On peut se féliciter du fait que, cette fois-ci, on a veillé à ne plus isoler totalement les personnes les plus fragilisées, âgées et malades. C’est un progrès humaniste par rapport au printemps ; néanmoins, les besoins spirituels des personnes ne semblent pas faire le poids dans la balance de lutte contre le virus.

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  • Belgique : les messes suspendues du 2 novembre au 13 décembre

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    Messes catholiques publiques en Belgique suspendues jusqu’au 13 décembre 2020

    ➡️ Les lieux de prière restent ouverts mais aucun service religieux. Rassemblements de maximum quatre personnes dans le bâtiment, moyennant port du masque et respect des distances.
    ➡️ Funérailles avec maximum 15 personnes présentes, interdiction d’organiser un repas ou une réception après la cérémonie.
    ➡️ Les mariages n’ont lieu qu’en présence des époux, des témoins et des officiers de l’état civil.
    Via info églises
    L’image contient peut-être : texte qui dit ’Suspension des messes présentielles du lundi 2 novembre au dim 13 décembre partout en Belgique. Horaires messes média et internet sur: Egliseinfo.be Hrine h RIE Taa LEIeD inasaphnn’
    Messes #Toussaint 1 novembre permises puis ⚠️ #suspension jusqu’au 13 décembre.
    ⏰ Horaires des messes média et internet sur www.egliseinfo.be