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Actualité - Page 546

  • "Touche pas à mon culte" : une banderole suspendue sur les échafaudages du Palais de Justice de Bruxelles

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    Lu sur le site de la Libre :

    Une banderole "Touche pas à mon culte" suspendue sur les échafaudages du Palais de justice de Bruxelles

    L'action précède de quelques heures le Comité de concertation de ce vendredi.

    Ce vendredi matin, quelques heures avant une nouveau Comité de concertation qui doit statuer sur la prolongation ou non de mesures sanitaires, une banderole "Touche pas à mon culte" a été suspendue sur les échafaudages du Palais de justice de Bruxelles.

    Pour l’instant, l’action n’a été revendiquée par aucun des groupes qui ont organisé des manifestations (autorisées celles-là) ces dernières semaines, et deux pétitions qui ont recueilli plus de 10 000 signatures.

    Ce qui indigne ces croyants est le nombre des 15 personnes maximum autorisées à se tenir dans un édifice religieux, quelle que soit sa taille ou le nombre de ses pièces. Les manifestants, comme les évêques par la voie officielle, demandent donc à ce que cette jauge soit proportionnelle à la taille des édifices religieux, comme c’est le cas pour les magasins par exemple.

    Seront-ils entendus ce vendredi ? Ce n’est pas certain. À tel point que les chefs des cultes "demandent que les mesures soient revues pour le 25 mars", soit quelques jour avant la Pâque juive et la Pâques chrétienne, pouvait-on lire ce jeudi soir sur le site Cathobel.

    Sans que l’on puisse objectivement quantifier la gronde, cette attente fâche un nombre croissant de croyants de différentes confessions. Ils sont de plus en plus nombreux à témoigner auprès de La Libre de leur incompréhension devant cette mesure qu’ils jugent illogique face aux jauges permises dans les centres commerciaux notamment ; ils se disent également déçus "du peu de considération" avec laquelle le monde politique tiendrait la dimension spirituelle de leur vie.

  • La reprise des cultes : le 25 mars ou la semaine des quatre jeudis ?

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    De

    Cultes : une demande en attente

    Crédit photo : (C) basilique de Koekelberg

    Accueillir plus de pratiquants selon la taille de l’église: un leitmotiv pour le 25 mars?

    Toutes confessions confondues, des voix se font de plus en plus entendre dans la rue, sous forme de pétitions mais aussi dans les coulisses du ministère de la Justice qui est . Ceci afin d’assouplir la  de 15 personnes dans les lieux en fonction de leur taille. Les évêques confirment avoir adressé une lettre allant dans ce sens à leur ministre de tutelle et au Premier ministre.

    ll s’agit donc d’une nouvelle lettre, adressée par les chefs des différents cultes en vue des mesures qui seront présentées par le  comité de concertation de ce vendredi 26 février.  Ils demandent une fois de plus (voir Les cultes veulent plus de dialogue  et d’adaptation) de revoir la jauge de 15 personnes en fonction de la taille des édifices. Tommy Scholtes explique qu’ils rappellent d’abord que beaucoup de personnes vivent la situation actuelle comme une difficulté. « Tant les chefs de cultes que les pratiquants ont besoin de perspective », dit-il.

    Même s’il n’y a pas eu de communiqué officiel sur le sujet, les évêques ne restent pas les bras croisés. « Il y a des rencontres par zoom avec le ministre responsable des cultes, Vincent Van Quickenborne (MR). Nous essayons que tout le monde soit aligné même si ce n’est pas facile de parler d’une seule voix. Les chefs de cultes demandent en tout cas de pouvoir faire partie du débat. En ce qui concerne l’Eglise catholique, nous assurons une présence effective auprès du ministre; côté francophone, Mgr Harpigny veille à être présent. »

    Les chefs de culte demandent donc que les mesures soient revues pour le 25 mars. Leur souhait: en fonction de la taille des édifices, que les célébrations puissent accueillir jusqu’à cent personnes. La requête des évêques va donc dans le sens de la demande du mouvement « Libérez nos cultes », à savoir  « revenir à un protocole sanitaire plus juste » mais, précise Tommy Scholtes, « nous ne voulons pas apparaître comme ceux qui savent mieux que les autres. Nous voulons être solidaires et voir quels sont les assouplissements possibles. »

    Pourquoi le 25 mars? « Tout d’abord il est sans doute encore trop tôt pour envisager d’élever la jauge de 15 personnes et d’autre part c’est juste avant la Pâque juive et la fête de Pâques chrétienne ». Tommy Scholtes explique que, tant que chiffres ne sont pas franchement à la baisse, il n’est pas question de demander une exception. « Comparé aux secteurs de l’Horeca et culturel, nous avons la chance que les églises ne soient pas fermées; on peut célébrer mais avec peu de monde ».

    Les évêques et tous les chefs de culte espèrent donc être entendus et, bien sûr, que la situation sanitaire s’améliore.

  • RDC : Luca Attanasio, un martyr de plus dans une liste déjà longue au pays des grands lacs

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    fb-img-1614007109815.jpgL’histoire bégaye dans l’Est du Congo depuis les lendemains anarchiques de l’indépendance bricolée, voici soixante ans, par un gouvernement belge irresponsable.

    L’ambassadeur italien Luca Attanasio (43 ans), assassiné ce 22 février 2021 sur la route de Goma à Rutshuru (à hauteur du Nyiragongo, en plein parc des Virunga) est un martyr de plus dans la liste impressionnante jalonnant l’histoire du Congo depuis 1960. Diplomate au grand cœur, il   était aussi un chrétien ami des pauvres, en Italie et au Congo, comme le relate ici Colette Braeckman sur son blog hébergé par le journal  bruxellois « Le Soir » :

    "Luca Attanasio, l’ambassadeur d’Italie tué lundi matin au nord de Goma, dans la zone du parc des Virunga alors qu’il allait visiter un centre de distribution de vivres dans une école gérés par le Programme alimentaire mondial, était plus qu’un diplomate, qu’un politique. Il a laissé au Congo le souvenir d’un homme de cœur et les témoignages commencent à se multiplier. Depuis son arrivée au Congo voici 5 ans, d’abord attaché d’ambassade puis ambassadeur, il s’était donné une double mission : représenter son pays comme diplomate européen mais aussi se montrer attentif aux pauvres, faire pour eux ce qu’il pouvait, à titre personnel et avec son épouse mère de ses trois enfants.

    Proche des sœurs des pauvres de Bergame, il multipliait les visites auprès des plus humbles des Congolais, les malades, les vieillards, les enfants des rues. On le vit à la mission de Tumikia, à Kikoti. Son épouse et lui se rendaient régulièrement dans le home de vieillards de Masina où ils préparaient de la nourriture et partageaient le repas des personnes âgées  A Kisangani, où les religieuses manquaient de courant, ce qui mettait en danger les couveuses et la banque de sang, le diplomate trouva bien vite la solution : son épouse et lui achetèrent un groupe électrogène de 100 KVA et la livraison se fit sans caméras ni communiqué de presse.

    A Kinshasa, il organisa à l‘hôtel Pullman une collecte de fonds pour soutenir des actions de bienfaisance et sa femme ouvrit dans la capitale un centre appelé « Mama Sophia » destiné à accueillir les enfants de la rue. C’est là qu’il découvrit une fillette, presque à l’agonie et l’emmena à l’hôpital du Cinquantenaire, couvrant tous les frais d’une opération coûteuse…

    Son engagement social était bien antérieur à sa nomination au Congo : proche de la communauté Sant Egidio, il avait monté des projets pour les personnes handicapées, pour les vieillards et en Italie, il avait reçu le Prix Nassiryia, récompensant les œuvres de paix mais jamais il ne se vantait de cette distinction.

    Il connaissait bien l’Est du Congo et compatissait avec les victimes de la guerre. A plusieurs reprises il avait visité l’hôpital de Panzi où il avait rencontré le Docteur Mukwege. La veille de sa mort, il se trouvait à Bukavu, et avait assisté à une messe en compagnie du père Franco, très connu dans la ville et rencontré Marie Masson, une religieuse belge qui avait longtemps dirigé le bureau des œuvres diocésaines et qui s’occupe actuellement d’une organisation qui prend soin des personnes âgées, Wawe Wetu. L’ambassadeur s’était aussi informé de la situation des ressortissants italiens vivant au Sud Kivu dont plusieurs prêtres et religieuses. Avec de tels contacts, le diplomate engagé aux côtés des pauvres et des victimes n’ignorait rien des souffrances subies depuis un quart de siècle par les populations de l’Est du Congo et c’est discrètement, trop discrètement sans doute, qu’il rendait visite aux plus démunis et en compagnie de son épouse, tentait de les aider. Lors de sa mission au Nord Kivu, il avait emprunté une route classée « jaune » et pour laquelle aucune autorisation particulière n’était nécessaire et il n’était pas homme à se faire escorter par des caméras et précéder par des jeeps chargées d’hommes armés jusqu’aux dents…

    A son retour en Italie, l’ambassadeur mort en héros des pauvres reçut un accueil ému. Quant aux Congolais, ils se souviendront d’un homme qui les aimait vraiment et qui, à force de fréquenter et d’écouter les plus humbles d’entre eux, en avait peut-être appris trop sur les secrets de la région…"

    Ref. Luca Attanasio était l’ami des pauvres, en Italie et au Congo

    JPSC

  • Cultes : les mesures sanitaires seront-elles modifiées ce vendredi ?

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre (extrait) :

    (...) Ce vendredi, les mesures sanitaires seront-elles revues en la matière (pour les cultes) ? Nul ne le sait encore. "Les chefs des cultes reconnus ont adressé une nouvelle lettre au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne" (Open VLD), précise Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique. "Nous pensons que notre proposition est raisonnable. Nous ne demandons pas un assouplissement des règles, mais le fait qu'elles soient plus cohérentes entre elles, et que nous puissions donc ouvrir nos portes en fonction de la taille des édifices, comme c'est le cas dans les grandes surfaces. Nous constatons aussi que les Belges souffrent des mesures, et nous sommes convaincus que s'ils sont soutenus, aussi spirituellement, ils pourront mieux les affronter et plus longuement les respecter."

    Lors des dernières entrevues avec les chefs des cultes reconnus, le ministre de la Justice n'a jamais donné suite à leurs demandes, "mais il a promis que dès que des mesures d'assouplissement seraient prévues, les cultes seraient parmi les premiers concernés", ajoute Tommy Scholtès. Une promesse qui ne permet pas encore de savoir quand la basilique de Koekelberg, les églises, mosquées ou synagogues du pays retrouveront plus de 15 pratiquants.

  • Belgique : les maisons de religieux exclues des priorités de vaccination contre la pandémie de coronavirus

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    Les Belges sont-ils tous égaux devant les normes sanitaires ministérielles et autres relatives à la pandémie de coronavirus ? Après le numerus clausus impraticable limitant à 15 le nombre de fidèles autorisés à prendre part ensemble à un acte du culte dans une église, quelle qu’en soit la dimension, les pouvoirs publics en Wallonie et à Bruxelles auraient, maintenant, exclu des priorités de vaccination les résidents des maisons de repos de congrégations catholiques constituées pour les religieuses et religieux âgés. Un article de Sarah Poucet publié par le site web « cathobel » ce 24 février 2021 :

    mains-agees-275x150.jpg« Les maisons de repos de congrégations catholiques, accueillant religieux et religieuses, ne sont pas comprises dans les premières phases des plans de vaccinations bruxellois et wallon, alors que les maisons de repos classiques le sont. Discrimination ? L’affaire sera bientôt discutée au Parlement wallon.

    La Maison Saint-Claude La Colombière, située à Bruxelles, accueille une quarantaine de jésuites âgés qui terminent leur vie dans une maison qu’ils partagent. Comme dans des maisons de repos ordinaires, les résidents bénéficient de soins infirmiers avec un personnel soignant, de cuisine et d’entretien. Pourtant, les résidents de cette maison ne sont pas encore vaccinés. Après s’être adressé à Iris Care, en charge de la vaccination à Bruxelles, les responsables de l’établissement ont reçu une réponse indiquant que le vaccin arriverait en février. Depuis, plus de nouvelles et aucun vaccin à l’horizon. Si la Colombière a décidé de ne pas s’inquiéter et d’attendre patiemment, ce n’est pas le cas de tous les lieux de séjour pour religieux et religieuses. En effet, ils sont tous écartés des premières phases des campagnes de vaccination (wallonne et bruxelloise) qui concernent les homes et les collectivités comme les maisons pour personnes handicapées.

    Le Coreb, la Conférence des Religieux et Religieuses en Belgique, a décidé de fédérer les inquiétudes des différentes congrégations. Elle a envoyé ce vendredi 19 février une lettre aux ministres de la santé, dont Franck Vandenbroucke (sp.a), demandant que ces 1750 religieux et religieuses tout comme le personnel soignant de ces établissements, soient reconnus comme personnes à risque. Elle demande de mettre fin à cette différence de traitement avec les homes traditionnels en procurant rapidement le vaccin aux médecins référents de chaque communauté.

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  • L'ouverture de l'Afrique à la liturgie traditionnelle : un témoignage passionnant venu du Kenya

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    Christus Regnat in Kenya

    Du site "Paix liturgique"

    L'AFRIQUE OUVERTE A LA LITURGIE TRADITIONNELLE

    UN TEMOIGNAGE PASSIONNANT VENU DU KENYA

    La Lettre de Paix liturgique (lettre 785 du 23 Février 2021)

    Nous avons eu l’occasion de le signaler à plusieurs reprises, et notamment dans notre Lettre 678, l’Afrique est un continent très prometteur pour le développement de la messe traditionnelle. « L’Afrique, disions-nous, est sans doute le continent le moins touché par le phénomène de la messe traditionnelle, bien que la liste des pays où elle est célébrée ne soit pas négligeable. [… Mais] les demandes, sinon importantes mais en tout cas nombreuses, laissent penser que d’ici 20 ans toute l’Afrique sera concernée par la liturgie traditionnelle. »

    Mais voici que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines le père Jean, un prêtre du Kenya qui termine sa thèse de Théologie en Europe et qui nous a étonnés par son amour et son enthousiasme envers la liturgie traditionnelle de l’Eglise latine. Nous lui avons demandé de nous parler de celle-ci qu’il a découvert il y a déjà plusieurs années et dont il a expérimenté la célébration auprès de fidèles de son pays. Il a eu plusieurs fois l’occasion de parler de celle-ci avec son évêque qui l’a encouragé à poursuivre dans cette voie tout en gardant une certaine prudence, d’où son anonymat, cette expérience n’étant pas du goût de tous parmi les prêtres du presbyterium local et au sein de la conférence épiscopale nationale

    Paix liturgique : Comment présenteriez-vous la liturgie traditionnelle ?

    Père Jean : Comme je vous l’ai dit lors de notre première rencontre elle est d’abord pour nous apaisante, presque au sens étymologique car elle génère chez nous la paix.

    L’usage du latin nous permet de repousser les permanentes rivalités linguistiques qui existent dans nos pays d’Afrique – pensez simplement que chez nous au Kenya il y a plus de 70 langues vivantes communément utilisés ! – de ce fait le choix d’une langue dans la liturgie est toujours perçu par les autres locuteurs comme une emprise des uns sur les autres et cela génère plus de conflits que vous pouvez imaginer.

    Lire la suite sur Paix Liturgique

  • L'ouverture de l'Afrique à la liturgie traditionnelle : un témoignage passionnant venu du Kenya

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    Christus Regnat in Kenya

    Du site "Paix liturgique"

    L'AFRIQUE OUVERTE A LA LITURGIE TRADITIONNELLE

    UN TEMOIGNAGE PASSIONNANT VENU DU KENYA

    La Lettre de Paix liturgique (lettre 785 du 23 Février 2021)

    Nous avons eu l’occasion de le signaler à plusieurs reprises, et notamment dans notre Lettre 678, l’Afrique est un continent très prometteur pour le développement de la messe traditionnelle. « L’Afrique, disions-nous, est sans doute le continent le moins touché par le phénomène de la messe traditionnelle, bien que la liste des pays où elle est célébrée ne soit pas négligeable. [… Mais] les demandes, sinon importantes mais en tout cas nombreuses, laissent penser que d’ici 20 ans toute l’Afrique sera concernée par la liturgie traditionnelle. »

    Mais voici que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines le père Jean, un prêtre du Kenya qui termine sa thèse de Théologie en Europe et qui nous a étonnés par son amour et son enthousiasme envers la liturgie traditionnelle de l’Eglise latine. Nous lui avons demandé de nous parler de celle-ci qu’il a découvert il y a déjà plusieurs années et dont il a expérimenté la célébration auprès de fidèles de son pays. Il a eu plusieurs fois l’occasion de parler de celle-ci avec son évêque qui l’a encouragé à poursuivre dans cette voie tout en gardant une certaine prudence, d’où son anonymat, cette expérience n’étant pas du goût de tous parmi les prêtres du presbyterium local et au sein de la conférence épiscopale nationale

    Paix liturgique : Comment présenteriez-vous la liturgie traditionnelle ?

    Père Jean : Comme je vous l’ai dit lors de notre première rencontre elle est d’abord pour nous apaisante, presque au sens étymologique car elle génère chez nous la paix.

    L’usage du latin nous permet de repousser les permanentes rivalités linguistiques qui existent dans nos pays d’Afrique – pensez simplement que chez nous au Kenya il y a plus de 70 langues vivantes communément utilisés ! – de ce fait le choix d’une langue dans la liturgie est toujours perçu par les autres locuteurs comme une emprise des uns sur les autres et cela génère plus de conflits que vous pouvez imaginer.

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  • KTO La foi prise au mot : la souffrance

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    Cette année 2021, la journée des malades prend une singulière actualité. Avec la pandémie la maladie a fait irruption dans nos vies avec une cruelle acuité. N’est-ce pas le moment de prendre un peu de recul pour savoir ce que la Bible nous en dit et ce que l’Église nous invite à comprendre ? Comment trouver un sens à la maladie et la souffrance ? Comment celle-ci peut-elle nous amener à repenser notre rapport à Dieu et aux autres ? Ces questions rejoignent la problématique du mal : pourquoi est-il permis par Dieu et comment apprendre à la dépasser ?

    Xerri 41etkuKsfIL._SX323_BO1,204,203,200_.jpgDans cet épisode de La Foi prise au mot Régis Burnet reçoit la théologienne Marie-Dominique Trébuchet et le psychanalyste et essayiste Jean-Guilhem Xerri (NdB : auteur, entre autres de « Prenez soin de votre âme », petit traité d’écologie intérieure, publié aux éditions du Cerf en 2018 et prix de l’humanisme chrétien en 2014 pour son essai « A quoi sert un chrétien »)

    JPSC

  • Rome : la curie papale de plus en plus à l’image de son maître

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    Le site web « Benoit et moi » a réalisé et publié cette traduction d’un article de Nico Spunti paru dans la Nuova Bussola Quotidiana sous le titre « Via Sarah e Comastri : Curia sempre più specchio di Francesco » :

    Sarah Comastri Untitled-design-5.jpg

    « Robert Sarah n’est plus Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Huit mois après sa reconduction inattendue, à l’accomplissement de ses 75 ans, le pape François a accepté hier la démission du cardinal guinéen de son poste ainsi que celle du cardinal Angelo Comastri, 77 ans, de son rôle de vicaire général de Sa Sainteté pour la Cité du Vatican, archiprêtre de la basilique papale et président de la Fabrique de Saint-Pierre. Alors que pour ce dernier, on connaît déjà le nom de son successeur , qui sera le néo-cardinal Mauro Gambetti, le principal fauteuil du dicastère responsable de la liturgie restera vide pour le moment.

    Et pourtant, en juin dernier, la confirmation de Sarah sur le dépassement de l’âge canonique de la démission a été faite selon la formule « donec aliter provideatur », c’est-à-dire jusqu’à disposition ultérieure du Pape qui implique généralement l’identification d’un remplaçant. La nouvelle d’hier, donc, plus que pour la démission elle-même, a suscité l’étonnement du fait qu’elle a eu lieu sans l’indication d’un successeur. Ainsi se termine une collaboration qui n’a certainement pas été facile entre le Pontife et le préfet qu’il a lui-même nommé le 23 novembre 2014, marquée par des malentendus et même des corrections publiques, mais toujours avec le respect et l’obéissance professés par le cardinal.

    Les premiers signes d’une entente difficile entre les deux se sont manifestés lors des changements du Jeudi Saint lorsque François, qui avait déjà l’habitude de le faire en tant qu’archevêque de Buenos Aires et qui en 2013 avait lavé les pieds d’une jeune musulmane dans une prison pour mineurs, demanda à Sarah de modifier les rubriques du Missel romain afin que pour le rite du lavement des pieds, on ne choisisse pas seulement des hommes ou des garçons. Cette ordre, daté du 20 décembre 2014, ne fut exécuté par la Congrégation qu’en janvier 2016 avec la publication du décret « In Missa in Cena Domini », accompagné de la lettre avec la demande du Saint-Père, presque comme pour souligner la paternité de cette décision peu appréciée, confirmée un mois plus tard dans une interview où le cardinal Sarah avait parlé de l’admission des femmes en termes de possibilité et non d’obligation, précisant que le prêtre « doit décider selon sa propre conscience, et selon l’objectif pour lequel le Seigneur a institué cette célébration ».

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  • Des lignées cellulaires issues de fœtus avortés utilisées dans le cadre du développement de vaccins contre la Covid-19

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    Du Salon Beige :

    Utilisation des lignées cellulaires issues de fœtus avortés dans le cadre du développement de vaccins contre la Covid-19

    Tiré de A.L., courrier des lecteurs de Science & Foi n°138, avec l’aimable autorisation de l’auteur et de la rédaction.

    Un article publié récemment par le Charlotte Lozier Institute (Prentice, 2021) fait le point sur l’utilisation de lignées cellulaires issues de fœtus avortés (Figure 1) dans le cadre de l’élaboration des vaccins contre la Covid-19.

    Figure 1 : Obtention de lignées cellulaires à partir d’un fœtus avorté. Ici il s’agit de lignées cellulaires issues du rein de ce fœtus. Reproduction d’une image publiée sur un rapport « Fact sheet : COVID vaccines and Fetal cell lines » du Charlotte Lozier Institute.

    De telles lignées cellulaires peuvent, rappelle cet article, être utilisées à trois étapes clés de l’élaboration des vaccins :

    • L’étape Design & Développement : conceptualisation, expériences préparatoires, spécification du vaccin.
    • L’étape Production : industrialisation et fabrication des vaccins.
    • L’étape Tests de confirmation du produit en laboratoire : tests d’analyse de la qualité, des acides nucléiques ou séquences protéiques, de réaction des anticorps, sur le produit fini.

    Le Tableau 1 est un résumé du tableau publié par le Charlotte Lozier Institute (Prentice, 2021), concernant l’utilisation de ce type de lignées cellulaires dans les différentes étapes d’élaboration des 6 vaccins commandés par l’Union Européenne (European Commission Decision, 15/12/2020). Le vaccin Spoutnik 5 du Gamaleya Research Institute a été ajouté également à cette liste. Le signe « x » indique l’utilisation de lignées cellulaires issues de fœtus avortés à l’étape désignée (pour les tests de confirmation en laboratoires sur produits finis, cela implique qu’au moins certains tests ont été menés sur de telles lignées cellulaires). Le signe « v » indique qu’il n’y a pas eu utilisation de lignées cellulaires de fœtus avortés. Le signe « ? » indique une absence de données fiables ou publiées sur la question. Lorsque cela était possible, les sources bibliographiques ont été indiquées. Les sources de certaines données publiées par le Charlotte Lozier Institute n’ont pas été retrouvées.

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    Tableau 1 : Utilisation de lignées cellulaires issues de fœtus avortés lors de l’élaboration des 6 vaccins commandés par L’Union Européenne. Données issues de l’étude de Prentice (2021).

    Il est donc clair, d’après ce tableau, que sur les six vaccins commandés par l’Union Européenne, quatre d’entre eux utilisent des lignées cellulaires issues de fœtus avortés dans au moins une des phases de l’élaboration du vaccin. C’est également le cas du vaccin russe Spoutnik 5. Pour le vaccin Sanofi/GSK, certaines données sont manquantes et il n’est donc pas possible de conclure ou non sur l’utilisation de telles lignées cellulaires. Le vaccin CureVac n’utilise à aucune étape des lignées cellulaires issues de fœtus avortés. Il utilise en revanche des lignées cellulaires développées à partir d’un prélèvement de métastase d’une patiente adulte atteinte d’un cancer du col de l’utérus. Tout comme les vaccins Moderna et Pfizer, le vaccin CureVac est un vaccin à ARN. Cette nouvelle technologie est utilisée pour la première fois chez l’homme.

    Bibliographie

    A.L., Courrier des lecteurs paru dans Science & Foi, n°138, Janvier 2021.

    Charlotte Lozier Institute, « Fact Sheet: COVID Vaccines & Fetal Cell Lines », téléchargé 24/01/2021.

    Corbett et al., « SARS-CoV-2 mRNA vaccine design enabled by prototype pathogen preparedness », Nature, Volume 586, Pages 567–571, 05/08/2020.

    European Commission, « COMMISSION DECISION of 15.12.2020 on implementing Advance Purchase Agreements on COVID-19 vaccines », Brussels, C(2020) 9309 final, 15/12/2020.

    Mercado et al., « Single-shot Ad26 vaccine protects against SARS-CoV-2 in rhesus macaques », Nature, Volume 586, Pages 583–588, 2020.

    Prentice, D., « Update: COVID-19 Vaccine Candidates and Abortion-Derived Cell Lines », updated 04/01/2021.

    Prentice, D., Sander Lee, T., « A Visual Aid to Viral Infection and Vaccine Production », Charlotte Lozier Institute, 15/06/2020.

    Rauch et al., « mRNA based SARS-CoV-2 vaccine candidate CVnCoV induces high levels of virus neutralizing antibodies and mediates protection in rodents », bioRχiv, 23/10/2020.

    Tostanoski et al., « Ad26 vaccine protects against SARS-CoV-2 severe clinical disease in hamsters », Nature Medicine, Volume 26, Pages 1694–1700, 2020.

    Van Doremalen et al., « ChAdOx1 nCoV-19 vaccine prevents SARS-CoV-2 pneumonia in rhesus macaques », Nature, Volume 586, Pages 578–582, 30/07/2020.

    Vogel et al., « A prefusion SARS-CoV-2 spike RNA vaccine is highly immunogenic and 2 prevents lung infection in non-human primates », bioRχiv, 08/09/2020.

  • Le cardinal Müller répond à la question : avons-nous deux papes ?

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    Du cardinal Gerhard Ludwig Müller en traduction française sur le site de l'Homme Nouveau :

    Avons-nous deux papes ? La réponse du cardinal Müller

    22 février 2021

    Avons-nous deux papes ? La réponse du cardinal Müller

    Nous livrons à nos lecteurs un article de réflexion théologique du cardinal Gerhard Ludwig Müller. Un texte qui peut demander un certain effort de lecture, mais qui a pour mérite, à travers la question qu’il aborde, de raviver notre attachement théologal à la fonction pétrinienne au moment où l’Église et le monde traversent une période difficile, et, en plusieurs points, inédite de l’histoire.

    Théologien, ancien professeur de théologie dogmatique à l’université Louis-et-Maximilien de Munich, Gerhard Müller a été nommé évêque de Ratisbonne par le pape Jean-Paul II en 2002. Il prit alors comme devise épiscopale « Dominus Jesus ». En 2012, il devient préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, fonction importante qu’il occupera jusqu’en 2017 avant d’être remplacé par le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer. Entre-temps, Mgr Müller fut élevé au titre de cardinal par François, en 2014. Ami personnel de Benoît XVI, dont il est chargé de publier les Opera omnia (les œuvres complètes), le cardinal Müller l’est aussi du père de la théologie de la libération, Gustavo Gutiérrez Merino.

    C’est en théologien et non en polémiste, en disciple de Jésus-Christ et de la sainte Église catholique que le cardinal Müller a choisi d’aborder la question de la présence inédite de deux papes au sein de l’Église. Nous le remercions de sa confiance et de l’honneur qu’il nous a fait en nous livrant cette réflexion ancrée dans la fidélité au trésor catholique.

    Tous les propos ont été entendus au sujet du pape émérite et du pape François. Y a-t-il deux papes en exercice ? Qu’en est-il de la fonction pétrinienne ? Réponse du cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et responsable de l’édition des œuvres complètes de Joseph?Ratzinger/Benoît XVI.

      La renonciation du pape Benoît?XVI à l’exercice de la fonction pétrinienne, le 23 février 2013, et l’élection de François au pontificat le 13 mars de la même année ont entraîné une situation entièrement nouvelle à la fois inconnue, voire impensable dans l’histoire de la papauté et de l’Église. Il nous manque jusqu’à présent un discours et une réflexion dogmatique adéquats qui font face aux deux idées suivantes : la première, hérétique, dit défendre la présence d’une double tête pour l’Église (c’est le discours dit « des deux papes ») ; la seconde dit que la présence nouvelle d’un évêque « émérite » – pour utiliser le qualificatif en usage aujourd’hui – et pape de Rome, correspond à une juste représentation de la situation actuelle, lequel personnage, cependant, ne détient plus la fonction pétrinienne au sein de l’Église. Si l’on se place sous l’angle de la vérité de la foi, le problème réside en ce que l’évêque de Rome est, en qualité de successeur de Pierre, le principe même de l’unité de l’Église, lequel principe s’accomplit au travers d’une seule personne. Du fait que l’exercice des pleins pouvoirs en qualité de pape dépend du siège qu’il investit à cette fin rend superflue la distinction qu’il y aurait à faire entre la renonciation à cette charge et l’exercice de celle-ci. Puisqu’il ne saurait y avoir de fait qu’un seul pape, procéder à une distinction terminologique entre un pape « en exercice » et un pape « émérite » ou bien, entre le détenteur actif du primat romain et un associé passif à ce détenteur et primat, n’est par conséquent d’aucun secours.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • La disparition d'un grand spécialiste du chant grégorien

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    Décès de M. Francis Pierrard (source)

    February 21, 2021

    Francis Pierrard est décédé. Comme le dit un de ses proches : « Nous devons à cet ami très cher une immense gratitude, car il nous a fait bénéficier de son abondante science du chant grégorien, de son talent de dirigeant, de son amour des arts inspirés de la foi catholique. C’est au cours de vingt-trois sessions estivales de chant grégorien, de cours et répétitions innombrables, de l’enregistrement de deux disques, de Semaines-Saintes très complètes et de fêtes grandioses qu’il nous a transmis la piété liturgique dont il était imprégné, et pour laquelle il suscitait l’enthousiasme."