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Belgique - Page 9

  • Cirque liturgique autour d'une "déléguée épiscopale"

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    Voici les directives du Vicariat général du Brabant Wallon (archevêché de Malines-Bruxelles) pour introduire des modifications liturgiques en lien avec la présence d'une déléguée épiscopale :

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  • Henri Pirenne, Belge, Européen, universel

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    De Paul Vaute sur son blog "Le passé belge" :

    24 novembre 2024

    Henri Pirenne, Belge, Européen, universel

    L’auteur de la monumentale « Histoire de Belgique » en sept volumes est aussi reconnu internationalement comme un pionnier de l’histoire « totale » prônée par l’école des Annales. Hostile aux nationalismes, il leur opposa le rempart de la méthode comparative et plaida pour la création d’une revue d’histoire universelle (1886-1937)

       Considéré chez nous comme une figure de proue de l’histoire nationale, dénigré à ce titre par les tenants des nationalismes concurrents – flamand, wallon… –, Henri Pirenne (1862-1935) fut aussi un des grands rénovateurs de la science du passé au début du XXe siècle. Dans et hors de nos frontières, il demeure une référence et nul ne conteste son inscription parmi les pères de ce qui s’est appelé, selon les époques, l’école des Annales ou la « nouvelle histoire » , entendez celle qui explore et intègre pleinement les données économiques, sociales, culturelles…

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  • Bruxelles (Stockel), 23 novembre : un spectacle à ne pas manquer : Monsieur le Curé fait sa crise

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    23 novembre 2024

    Bruxelles (Stockel) - Notre Dame de Stockel

    Billets

    Heure: 20:00
    Événement: Spectacle Monsieur le Curé fait sa crise

    Synopsis : L’abbé Benjamin Bucquoy n’en peut plus : les bonnes dames de la paroisse se détestent, une pétition est lancée contre lui, son évêque ne l’écoute plus… Quand il apprend que le poste dont il rêvait est offert à un autre, il craque…et disparaît.

    C’est le début d’une aventure tendre et lumineuse où derrière le comique des situations perce un questionnement de fond : quel est le cœur de notre vocation, comment y rester fidèle malgré la lourdeur du quotidien ?

    Durée : 1h30. Tous publics.

    Mise en scène : Mehdi Djaadi

  • Baudouin et Fabiola, les roses et les épines christiques d'un couple royal (podcast)

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    De Famille Chrétienne :

    Tous saints, épisode 13 : Baudouin et Fabiola, les roses et les épines christiques d'un couple royal

    Tous saints, épisode 13 : Baudouin et Fabiola, les roses et les épines christiques d'un couple royal

    Dans cet épisode du podcast « Tous saints ! », Bénédicte Delelis vous parle du couple mythique que formaient le roi Baudoin et la reine Fabiola de Belgique. Une lumière particulière émanait d’eux, mais elle n’avait rien à voir avec les paillettes de leur royale fonction. Comment peut-on être roi et reine, et en même temps avoir un profond amour pour Jésus ? Découvrez-le dans cet épisode.

    Chers Baudouin et Fabiola, votre secret était votre cœur aimant. Demandez au Saint Esprit d’élargir les nôtres afin que nous aimions ceux qui nous sont donnés à aimer d’un plus grand amour ! Nous vous prions spécialement pour les couples qui souffrent d’une attente d’enfants douloureuse comme vous l’avez traversée. Accordez-leur de nombreuses grâces de sainteté et de joie.

    Ce podcast est réalisé par Famille Chrétienne en partenariat avec Conversio. Elaborée par une équipe de laïcs et de prêtres missionnaires de la Miséricorde divine, cette appli vous propose de vivre une conversion du coeur lors des grands temps liturgiques, grâce à des contenus spirituels édifiants, des propositions d'efforts d'ascèse et l'entraide de sa communauté de priants.

    Vous trouverez le podcast Tous saints ! sur le site Famille Chrétienne, la plateforme de retraite en ligne Hozana.org, et toutes les plateformes d’écoute (Deezer, Spotify, Apple podcast, Youtube, Google podcasts...).

  • "Enfants et jeunes, quels repères pour grandir aujourd'hui ?"; 2e colloque organisé par des auteurs de la Lettre Ouverte (EVRAS)

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    Chers Signataires de la Lettre Ouverte

    Vous qui êtes Professionnels de l'enfance et de la Santé mentale, Etudiants, Enseignants, Directions d'école, Parents, Grands-Parents,...

    Nous avons le plaisir de vous faire suivre l'invitation au 2ème colloque que certains auteurs de la Lettre Ouverte organisent:

    "Enfants et jeunes, quels repères pour grandir aujourd'hui ?"

    Que se joue-t-il dans notre société quant à la santé mentale des enfants et des adolescents ? Ce colloque aura pour but d’analyser ensemble pourquoi tant dans les causes que dans les solutions, la situation stagne voire s’alourdit, et envisager en quoi de nouveaux angles de vues sont à être explorés et exploités.

    Cet événement se tiendra le vendredi 13 décembre 2024, de 8h30 à 16h00 à l'Aula Magna et rassemblera des intervenants de divers horizons.

    Plus d'infos en cliquant ICI.

    Votre participation en tant que Signataire engagé est particulièrement précieuse pour enrichir nos échanges et contribuer à une dynamique collective. Nous serions honorés de vous accueillir parmi nous.

    Merci de bien vouloir confirmer votre présence le plus rapidement possible en vous inscrivant ICI.

    Dans l’attente de vous retrouver le 13 décembre 2024 pour une journée riche en partages et en perspectives, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

    Les auteurs de la Lettre Ouverte

    Venez nombreux !

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    Inscription

  • Saint Albert le Grand, évêque et docteur de l'Église (1193-1280)

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    Saint Albert Le Grand.jpgSur Evangelizo.org :     

           Saint Albert le Grand naquit aux environs d'Augsbourg de parents riches. Dès son enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité ; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété. À l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, il alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre la céleste Mère lui dire : « Quitte le monde et entre dans l'Ordre de Saint-Dominique. » Dès lors, Albert n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.

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  • Belgique : à quel(s) saint(s) se voue-t-on en ce 15 novembre, jour de la fête du roi ?

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    De Fabrice de Chanceuil sur aleteia.org :

    Les saints de la fête du Roi en Belgique

    16/11/20 (mise à jour le 10/11/2

    La fête du Roi, en Belgique, a beaucoup de sens, par le nombre des saints auxquels elle se rattache. Elle a lieu tous les 15 novembre.

    Le 15 novembre est la journée où, chaque année, est célébrée la fête du Roi en Belgique. Cette fête a été instituée en 1866, un an après la montée sur le trône du roi Léopold II parce que le 15 novembre est, dans le calendrier liturgique germanique, le jour de la saint Léopold, margrave d’Autriche mort en 1136 et vénéré comme un monarque juste et généreux. Trois rois des Belges ont porté ce prénom.

    Des rois et des saints

    Sous le règne du roi Albert Ier, la date de la fête du Roi a été reportée au 26 novembre, jour de la saint Albert, en l’occurrence Albert de Haigerloch, bienheureux de la famille des Hohenzollern, moine et curé en Bavière mort en 1113. Il aurait pu, somme toute, paraître plus logique de fixer alors la fête du Roi au 24 novembre puisqu’elle correspond à la fête d’Albert de Louvain, évêque de Liège mort en 1192. Ce serait oublier que la mère du roi Albert était née Marie de Hohenzollern-Sigmaringen.

    Par un curieux hasard du destin, elle mourut un 26 novembre, en 1912.Le roi, ne voulant pas associer la fête qui lui était rendue au souvenir de sa mère décédée, rétablit la date du 15 novembre pour au moins jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Finalement, la date du 15 novembre s’est imposée et le roi Baudouin l’a définitivement retenue en 1952.

    De fait, cette date a beaucoup de sens pour la dynastie belge qui, outre trois Léopold, a compté deux Albert, puisque, avant d’être la fête de saint Léopold dans le calendrier germanique, le 15 novembre est d’abord celle, dans le calendrier liturgique universel, de saint Albert de Bollstadt. Plus connu sous le nom du docteur de l’ÉgliseAlbert le Grand, il fut un éminent frère dominicain réunissant les qualités de théologien, philosophe, naturaliste et chimiste. Cet évêque de Ratisbonne, mort à Cologne en 1280, fut notamment le maître de saint Thomas d’Aquin. D’ailleurs, sous la régence du prince Charles, après la Seconde Guerre mondiale, la fête s’est appelée Fête de la Dynastie. Ce nom est encore parfois utilisé dans le langage courant, même s’il ne correspond plus à la dénomination officielle.

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  • Quand Notre-Dame de Beauraing fait des merveilles en Alaska

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    De sur le NCR :

    Le cœur d'or de Notre-Dame guérit le cœur d'un bébé

    La Mère de Dieu apporte la guérison à un enfant — et touche le cœur d’une famille.

    De gauche à droite : Eric et Andrea Paul et leur fils Bruce, qui ont été bénis par la dévotion mariale ; statue de Notre-Dame de Beauraing sur le terrain de l'église catholique Saint-Bernard à Talkeetna, en Alaska
    De gauche à droite : Eric et Andrea Paul et leur fils Bruce, qui ont été bénis par la dévotion mariale ; la statue de Notre-Dame de Beauraing sur le terrain de l'église catholique Saint-Bernard à Talkeetna, en Alaska (photo : avec l'aimable autorisation de l'église catholique Saint-Bernard à Talkeetna ; et la famille Paul)

    Lorsqu'Eric et Andrea Paul ont emmené leur nouveau-né Bruce, né en septembre 2022, pour ses premiers examens, le pédiatre a constaté un souffle cardiaque persistant. Une échocardiographie a révélé que le bébé avait un gros trou dans son cœur qui nécessitait une intervention chirurgicale.

    « J'avais la foi que Dieu voulait que cela arrive pour une raison », a déclaré Andrea au Register. « Sans l'opération, il n'aurait pas survécu. Il aurait fini par mourir d'une insuffisance cardiaque congestive. »

    Depuis leur domicile dans le sud-ouest de l'Alaska, Andrea s'est envolée pour l'hôpital pour enfants CS Mott dans le Michigan pour l'opération à cœur ouvert du bébé en février 2023. Eric, qui était dans l'armée de l'air, a dû rester en poste en Alaska.

    Bruce n'avait pas encore 6 mois. Au cours de l'opération, les médecins ont découvert un deuxième trou. Ils ont également découvert que la valve mitrale du bébé « n'était pas correctement positionnée, car son cœur était trop étiré pour que la valve puisse se réparer elle-même », a expliqué Eric. Bruce aurait besoin d'une autre opération à cœur ouvert lorsqu'il aurait 6 ou 7 ans, sinon il mourrait d'une insuffisance cardiaque congestive.

    Un an plus tard, son état ne s’est pas amélioré.

    « À cette époque, je commençais ma marche avec l’Église catholique », a déclaré Eric. Il avait été élevé dans la religion protestante et avait appris à se méfier des catholiques. « Dans cette marche, j’ai reconnu le pouvoir que le Christ a donné aux reliques des saints. » Dans le cadre de ses études personnelles, Eric est tombé sur le podcast The Exorcist Files , avec le père Carlos Martins, responsable des Trésors de l’Église, et l’a entendu parler de « pourquoi les reliques sont une théologie bibliquement solide et pourquoi elles fonctionnent, essentiellement pour amener les gens au Christ. Il a parlé du bras de saint Jude voyageant à travers les États-Unis. »

    Eric voulait qu'Andrea prenne l'avion pour l'Oklahoma, qu'elle reste avec ses parents et qu'elle attende le bras de St. Jude à Oklahoma City. Cette solution s'est avérée impossible pour un nourrisson qui avait subi une opération à cœur ouvert. « De toute évidence, Dieu n'avait pas prévu que nous allions à Jude », a déclaré Eric. Mais il avait un « sentiment persistant », a-t-il dit, « comme si j'étais appelé à faire quelque chose ; pas de mots, pas de visions, rien de spectaculaire, juste une insistance persistante. »

    C'est alors que Natalie Neff, la sœur d'Andrea, qui vit avec son mari Dalton et leurs enfants près des Paul, est tombée sur un article du journal diocésain, North Star Catholic , au sujet d'une statue de Notre-Dame de Beauraing à seulement une heure de route au nord. Natalie, qui était également la marraine de Bruce, a raconté à Eric « les apparitions mariales à Beauraing, en Belgique, comment Notre-Dame a touché un arbre d'aubépine à cet endroit, comment un soldat de la Seconde Guerre mondiale a ramené à la maison un morceau de cet arbre et comment son fils gravement malade a été miraculeusement guéri ».

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  • Simon Leys mort il y a dix ans : un maître de lucidité face aux idéologies

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    Entretien 

    En 2014, s’éteignait Simon Leys, ce sinologue belge qui fut le premier à déboulonner la statue du grand Timonier, et à révéler les sombres ressorts de la Révolution culturelle. Pour Jérôme Michel, auteur d’un essai sur Simone Leys (1), le penseur demeure essentiel pour penser les idéologies de tous bords.

     

    Simon Leys a été le premier à dénoncer les méfaits du maoïsme. Qu’est-ce qui lui a permis de voir, là où l’Occident se laissait aveugler ?

    Jérôme Michel : Simon Leys n’a jamais été le partisan d’une quelconque idéologie, que ce soit de droite ou de gauche. Il se présentait avant tout comme un catholique. En réalité, il refusait de mettre de l’absolu dans la politique. Et quand il est confronté en 1966-1967 à la réalité de la Révolution culturelle, il ne l’aborde absolument pas d’un point de vue politique. Ce qui l’intéresse, ce sont les faits. Il parle et lit le chinois. Et c’est en dépouillant la presse communiste chinoise, à la demande du consulat de Belgique à Hong Kong où il occupa un poste de chercheur en littérature chinoise et d’enseignant en histoire de l’art au sein du New Asia College, qu’il va tout simplement rendre compte de ce qu’il lit et voit.

    Il assiste à l’assassinat d’un journaliste qui meurt quasiment sur le pas de sa porte. Il voit également de nombreux cadavres dériver des rivières de Chine jusqu’aux plages de la colonie. Il interviewe des réfugiés qui ont fui le régime. Il prend la mesure de la catastrophe en cours. Et c’est ce qui le conduit, à l’instigation pressante du sinologue René Viénet, à en faire un livre, Les habits neufs du président Mao. Le livre qui l’a révélé et a dévoilé la réalité du maoïsme à une époque où celle-ci était occultée par le dithyrambe de la gauche mais aussi de la droite gaulliste incarnée notamment par Alain Peyreffite. Un livre qui est à la fois une chronique factuelle et une interprétation des événements : « Cette révolution n’a de révolutionnaire que le nom et de culturel que le prétexte », elle cache en réalité, et c’est sa thèse centrale, une lutte féroce pour le pouvoir au sein du parti communiste. Une lutte menée par un despote qui veut revenir sur le devant de la scène après l’échec du Grand bond en avant.

    Il y avait pourtant d’autres sinologues… Qu’est-ce qui fait que lui, a vu ? Quelles sont les clés, au fond, pour voir quand tout le monde pense autrement ?

    J. M. : D’abord, Leys est sur place. Il enseigne à Hong Kong, et est initié par des jésuites aux arcanes de la politique chinoise et de l’histoire contemporaine de la Chine… Son premier voyage en Chine, avec des étudiants belges, en 1955, a été comme une sorte de choc amoureux, et son premier souci, dès son retour, a été d’apprendre la langue, de s’immerger dans la réalité chinoise, ce qui l’a conduit à partir à Singapour, puis à Taïwan où il a rencontré sa femme, une journaliste chinoise, et à Hong Kong.

    Autre point important : s’il éprouve à l’époque une vague sympathie pour le régime communiste, parce que celui-ci a sorti la Chine d’une ère de malheur et redistribué les terres, il n’est en rien un orphelin de Staline, comme tant d’intellectuels par ailleurs. Il n’arrive pas à Hong Kong avec une conviction politique. En revanche, il est convaincu de la beauté de la poésie, de la culture classique chinoises. Il est d’ailleurs l’un des grands spécialistes de la peinture chinoise. Et c’est précisément parce que son regard n’est pas politisé qu’il va être aussi perméable à la réalité des faits. Rien ne le dérange en tant que tel. Il se donne le devoir de tout consigner. Mais de ces faits va se dégager une vérité qui n’est pas bonne à dire, à une époque où les spécialistes de la Chine la considèrent comme le nouvel Eldorado d’espérance révolutionnaire après la faillite de Staline et du système soviétique.

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  • 7 novembre : saint Willibrord, l'apôtre du BENELUX

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    Un site est consacré à ce grand évangélisateur de nos régions et ami de saint Lambert. On y trouve la biographie reproduite ci-dessous : http://www.willibrord.lu/

    "Saint Willibrord naquit en Northumbrie en 658 de parents récemment convertis au christianisme. Son père Wilgils remit le jeune enfant comme oblat au monastère de Ripon et se retira comme ermite sur le promontoire du fleuve Humber. Willibrord grandit sous l’influence de St Wilfrid, évêque d’York, qui avait réussi à imposer le respect des traditions romaines vis-à-vis du particularisme insulaire. A l’âge de 20 ans, Willibrord passa à Rathmelsigi en Irlande, «l’île des saints», pour s’astreindre, sous l’autorité de son maître Egbert, à une dure ascèse avant de recevoir l’ordination sacerdotale en 688. Imprégné du goût de la «peregrinatio», cette mystique qui préconisait le renoncement à la patrie terrestre pour aller prêcher l’Évangile aux populations païennes, Willibrord partit en 690 sur le continent avec 11 compagnons pour évangéliser les Frisons, peuple assez rebelle jusque là à toute conversion.

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  • Liège : le samedi 30 novembre à 16h00, en Avent vers Noël à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Concert le 30/11/2024 à l'église du Saint-Sacrement. Un bain de musique sacrée et profane célébrant la solennité de la fête dans le cadre magnifique de l'église. Musique du XVIII° à nos jours: Telemann - Bach - Rameau - Händel - Jenkins...

    Le Choeur de Chambre Praeludium est un ensemble vocal dont les membres sont issus en majorité des classes de chant des académies. Il se produit régulièrement à Liège et dans le reste de la Belgique. Son répertoire est varié, allant de la musique ancienne à la musique contemporaine. Le choeur est dirigé par Patrick Wilwerth et se produit plusieurs fois par an. Il est connu pour sa convivialité, son sérieux et son travail, ainsi que pour sa recherche d'authenticité. Il collabore avec d'autres artistes pour offrir des concerts aux thématiques variées. Il est accompagné cette fois de Jean-Bernard Barnabé à la flûte, Armand Rahier au hautbois et bien sûr Patrick Wilwerth à l'orgue.

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  • Le cardinal De Kesel, chantre de la culture séculière

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    De Stefano Fontana sur la NBQ :

    De Kesel à Bologne se fait le chantre d'un monde qui « convertit » l'Église

    La modernité nous a enfin fait comprendre l'Évangile : la « culture séculière » est une tournure positive pour le cardinal belge, qui oublie qu'une société sécularisée n'est pas neutre par rapport à Dieu, mais qu'elle est sans Dieu. C'est aussi cela la mondanité.

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    Le 30 octobre, l'inauguration de l'année académique de la Faculté de théologie d'Émilie-Romagne a eu lieu à Bologne, en présence du Chancelier, le cardinal Matteo Zuppi. La Prolusion a été lue par le cardinal Jozef de Kesel, archevêque émérite de Malines-Bruxelles. Sa Lectio avait pour titre : « Believers in a world that is no longer Christian » (Croyants dans un monde qui n'est plus chrétien), qui rappelle le titre d'un de ses livres récemment publié par la Libreria Editrice Vaticana, Christians in a world that is no longer Christian (Chrétiens dans un monde qui n'est plus chrétien). Il s'agit d'une intervention très claire qui présente les raisons du « changement d'époque » évoqué par François, un changement d'époque de l'Église ou, si l'on veut, une nouvelle Église. Le ton humblement feutré sur lequel elle a été prononcée n'a pas atténué, voire accentué la radicalité de la proposition du cardinal, que nous pourrions résumer ainsi : la sécularisation exige une Église présente sous forme d'absence, une Église utile précisément dans son inutilité, une Église qui rencontre l'autre uniquement pour le rencontrer, sans lui demander de changer quoi que ce soit.

    De Kesel affirme que la « religion culturelle » propre au christianisme a été remplacée par une culture séculière à l'ère moderne. Si, dans la version prémoderne, la religion imprégnait toute la culture, le pluralisme religieux et la tolérance propres à la modernité rendent cette situation providentiellement impossible dans les faits et injuste en droit, car elle ne respecte pas la liberté et la diversité. La culture laïque rejette la religion culturelle mais n'est pas sans religion, elle n'empêche pas d'être chrétien, elle est seulement pluraliste et respectueuse de la liberté.

    Ce changement d'époque ou « révolution copernicienne », selon de Kesel, est bon pour l'Eglise, qui n'est pas elle-même appelée à donner naissance à une religion culturelle. Pour lui, les religions culturelles, ou les cultures religieuses, sont dangereuses parce qu'elles n'admettent pas les minorités. Certes, la culture laïque se transforme parfois en laïcité et œuvre alors à la disparition des religions, mais la laïcité est une chose différente de la sécularisation. La transition de l'époque a fait prendre conscience à l'Église qu'elle n'est pas appelée à vivre dans « son » monde, dans un monde chrétien, mais dans le monde, comme peuple de Dieu parmi les nations. Vatican II ne parle plus d'Église et de monde, mais d'Église dans le monde. Le monde séculier n'est pas sans Dieu, il a été créé par Lui et aimé par Lui au point de donner son Fils unique. L'Église ne doit pas « conquérir » mais seulement être présente, elle tend la main à tous mais ne veut pas être tout, elle rencontre l'autre mais pas pour le faire changer d'avis mais seulement pour le rencontrer sans arrière-pensée, l'Église partage. Le salut est l'œuvre de Dieu et non de l'Église. Grâce à la modernité, l'Eglise a ouvert les yeux et compris l'Evangile. Une Église « cléricale », au-dessus du monde, qui n'écoute pas parce qu'elle sait déjà tout, n'a pas besoin de se convertir, c'est-à-dire de comprendre qu'elle est un « signe » qui, en tant que tel, n'a pas besoin de faire du chiffre.

    La principale caractéristique de cette Lectio magistralis d'un cardinal d'une Église qui ne veut plus dominer, cette élaboration culturelle pour dire que l'Église ne devrait pas avoir de culture, est d'exposer sans tentative de médiation l'une des deux visions théologiques rivales d'aujourd'hui. En ce moment, c'est peut-être celle qui domine : encore une bizarrerie pour une Église qui ne veut plus dominer. En prenant cette position, le cardinal a condamné les principes de l'autre vision : ce n'est pas rien pour une Église qui ne veut plus condamner. Dans l'Église de la rencontre, l'autre vision ne se rencontre pas.

    Le cardinal expose une conception déformée du christianisme et de la modernité. Dans la première, l'Église envahirait tous les aspects de la culture en imposant une culture religieuse totalitaire qu'il assimile imprudemment à l'islam. En réalité, dans la chrétienté, il y avait une distinction des pouvoirs et l'influence de la religion sur la politique et tous les aspects de la culture n'était pas étouffante mais purificatrice. La surnature n'enlève rien à la nature mais la perfectionne. La philosophie de saint Thomas n'a pas supprimé celle d'Aristote, mais l'a purifiée. Regarder toute réalité à la lumière de l'Évangile, ce n'est pas l'étouffer, c'est le contraire. On ne peut penser le contraire qu'en croyant que, dans le christianisme, la révélation et la vie de la grâce ont écrasé ce que la nature aurait pu faire par ses propres forces dans le domaine culturel. Mais pour adopter cette position, il faut aussi penser que la nature est capable de grâce par elle-même. Cette thèse est largement partagée par la théologie d'aujourd'hui et, nous le comprenons, également par De Kesel, mais elle est certainement contestable.

    Le concept de modernité exposé dans la Lectio n'est pas non plus convaincant. En effet, les principes philosophiques de la modernité qui empêchent structurellement de penser à Dieu ne sont pas saisis, à savoir la naissance dans la modernité d'une culture essentiellement irréligieuse et athée. C'est pourquoi la distinction entre sécularisation et laïcité proposée par le cardinal est fictive. Il n'y a pas de sécularisation qui ne dégage, sous une forme ou une autre, un laïcisme, c'est-à-dire un rejet de la surnature. La laïcité n'est pas une situation neutre par rapport à Dieu, un monde sans Dieu n'est pas un monde neutre, c'est un monde sans Dieu. Toute forme de naturalisme, à laquelle s'assimile aussi la vision cardinalice de la laïcité, est un refus de la surnature parce qu'elle identifie la nature et la grâce. Ce que, somme toute, le cardinal de Kesel fait également lorsqu'il affirme que l'Église est seulement présente dans le monde, donc absente et inutile en tant qu'Église. Il n'a parlé qu'une seule fois du salut du monde comme tâche de l'Église, pour le nier sous la forme indiquée par la tradition.

    La conception du « monde » utilisée par le cardinal belge souffre d'un défaut continuellement présent dans ce courant théologique, malgré l'autorité de ceux qui ont souligné son incohérence. Des trois significations bibliques du mot monde - comme la création que Dieu a vue comme bonne, comme la dimension de la responsabilité confiée à l'homme et comme le royaume du mal pour lequel Jésus refuse de prier - seule la première est utilisée. Un réductionnisme évidemment dangereux qu’il serait temps d’abandonner.

    Devant le rapport que nous commentons, on est saisi par la question de la part de protestantisme qu'il contient. Luther a séparé la nature et la grâce, et donc l'histoire et la métaphysique, dissociant l'existence terrestre de toute relation avec Dieu, il a lui aussi affirmé que ce n'est pas l'Église qui donne le salut mais Dieu seul, et il a abandonné la culture et la connaissance à elles-mêmes, qui n'ont plus besoin d'être « sauvées ».