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Belgique - Page 10

  • 5-6 avril : Marche des Mères (Banneux)

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    Marche des mères

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    Infos et inscriptions

    Inscription pour les deux jours

    Pour celles qui participent à tout le week-end : 05-06 avril 2025

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    Inscription pour le samedi

    Pour celles qui participent uniquement à la journée du samedi 5 avril 2025

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  • Belgique : de plus en plus de jeunes adultes demandent à être baptisés

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    Du site de la RTBF ( et ) :

    De plus en plus de jeunes adultes demandent le baptême en Belgique

    9 mars 2025

    On les appelle des catéchumènes. Ces adolescents et jeunes adultes se préparent à recevoir le baptême après plusieurs mois de réflexion et d’accompagnement. En Belgique, leur nombre est en nette augmentation. Cette année, 71 d’entre eux ont vécu l’Appel décisif à Liège, une étape clé où l’évêque reconnaît officiellement leur engagement avant les célébrations de Pâques. L’an dernier, ils étaient 49, et cette tendance à la hausse se confirme d’année en année. Pour autant, ces chiffres en hausse ne compensent pas les milliers de débaptisations annuelles.

    Un engouement en hausse

    Ce phénomène ne concerne pas que Liège. Partout en Belgique, l’Église observe une hausse des demandes de baptême chez les jeunes adultes. " Le nombre de jeunes adultes qui demandent le baptême a doublé en dix ans ", confirme Jean-Pierre Deleersnijder, directeur de la communication du diocèse de Liège.

    Les chiffres confirment cette tendance :

    • En 2014, 244 adultes ont été baptisés en Belgique.
    • En 2024, ils seront environ 500.
    • Au total, plus de 600 catéchumènes sont en préparation cette année, dont 461 en Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Cette hausse s’explique par plusieurs facteurs, notamment une quête de sens plus marquée chez les jeunes et une approche plus accessible du baptême.

    Un cheminement personnel et spirituel

    Anne-Lise, 21 ans, fait partie de ces jeunes qui ont choisi de se faire baptiser. Dans son église de village, elle suit ce parcours depuis plusieurs mois avec une conviction grandissante. "Je me suis questionnée sur à peu près tout. Sur le visible, mais aussi l’invisible", confie-t-elle. Sa décision s’est nourrie de réflexions personnelles, mais aussi d’échanges avec ses proches et de contenus découverts sur les réseaux sociaux.

    "Comme tous les jeunes de mon âge, j’ai Instagram et Facebook, mais c’est vrai que ça m’a influencée parce que j’ai découvert beaucoup de réconfort dans ce genre de choses.", explique-t-elle.

    Les réseaux sociaux, nouveaux vecteurs de foi

    Pour répondre à cet intérêt grandissant, l’Église adapte ses méthodes de communication. " On remarque que les jeunes sont en quête de sens et ils ne reçoivent plus nécessairement l’éducation chrétienne au sein de la famille ou dans les écoles. Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont pris une place importante. D’ailleurs, au sein du diocèse de Liège, on développe beaucoup l’information à travers nos pages Facebook, Instagram et YouTube. "

    Loin d’être anecdotiques, ces initiatives permettent à des jeunes comme Anne-Lise de découvrir des témoignages, de poser des questions et d’explorer la foi chrétienne à leur rythme.

    Entre baptêmes et débaptisations : une polarisation qui s’accentue

    Si de plus en plus de jeunes adultes choisissent le baptême, d’autres prennent le chemin inverse. En 2023, plus de 14.000 personnes en Belgique ont demandé à être débaptisées.

    Ce contraste illustre l’évolution des rapports à la foi : certains redécouvrent la spiritualité, d’autres marquent une rupture avec l’Église. Pourtant, le baptême des enfants reste une tradition bien ancrée, avec 34.826 célébrations recensées toujours pour l’année 2023.

  • Woluwe-Saint-Lambert, 13 mars à 20h : « Le Sacré Coeur de Jésus, plus que jamais pour aujourd’hui »

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    Du site de l'Unité pastorale de Woluwe-Saint-Lambert :

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    Le jeudi 13 mars à 20h : « Le Sacré Coeur de Jésus, plus que jamais pour aujourd’hui ».

    Bienvenue à chacun à l’église St Lambert pour écouter l’abbé Edouard Marot et Mme Alicia Beauvisage nous parler du Sacré Coeur de Jésus. Notre église se trouve place du Sacré Coeur à Woluwé St Lambert et dispose d’une très belle statue du Sacré Coeur à l’intérieur de l’église mais aussi sur la place à l’extérieur.

    L’abbé Edouard Marot, administrateur paroissial de Notre-Dame-de-Stockel, a reçu comme seconde mission de diffuser l’Amour du Sacré-Coeur de Jésus dans le monde entier. Une semaine par mois, il quitte la paroisse pour rendre témoignage des grâces que le Cœur de Jésus répand dans les âmes avec Alicia Beauvisage. Née au Salvador, elle habite en France avec sa famille depuis quarante ans ; ayant trouvé, au lendemain de la mort du pape Jean-Paul II, dans une brocante, un petit reliquaire de sainte Marguerite-Marie, elle est devenue l’apôtre infatigable du Cœur de Jésus.

  • 15 mars 2025, de Bruxelles à Leuven : pèlerinage en l’honneur de saint Joseph (pour les hommes)

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    La Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » vous invite au Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph :
    Samedi 15 mars 2025, de Bruxelles à Leuven
    Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph pour les hommes (à partir 18 ans).
    Le thème de cet année est : « Notre espérance dans le Dieu vivant (1Tm 4, 10) ».
     
    Au programme :
    - Messe à 8h à l'église des Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes (62 rue des Minimes, 1000 Bruxelles).
    - Puis rendez-vous à la gare de Bruxelles-Central pour prendre le train jusque Zaventem. De là, marche jusque Leuven (+- 20km), avec chapelets, chants, enseignements, confessions. Retour en train jusque Bruxelles.
     
    Inscription obligatoire par mail à fsspbru@gmail.com
  • Euthanasies en hausse, augmentation des « polypathologies » : la Commission de contrôle belge rend son rapport bisannuel

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Euthanasies en hausse, augmentation des « polypathologies » : la Commission de contrôle belge rend son rapport bisannuel

    25 février 2025

    Le 22 janvier dernier, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a publié son rapport bisannuel. Une obligation qui lui est faite par la loi belge du 28 mai 2002. La Commission est en effet chargée de « vérifier, sur la base de documents d’enregistrement qui doivent lui être transmis, si l’euthanasie a été pratiquée conformément aux conditions et à la procédure prévus par la loi ». Ce onzième rapport traite des années 2022 et 2023.

    Les euthanasies toujours en hausse

    Les chiffres officiels recensent 33 615 euthanasies depuis 2002. Avec 3423 euthanasies pratiquées, l’année 2023 a enregistré une hausse de 15% par rapport à 2022.

    La Commission précise toutefois qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées ». Un rappel qu’elle effectue dans tous ses rapports.

    L’augmentation des « polypathologies »

    Bien qu’une mineure ait été euthanasiée, 70,3% des personnes l’ayant été sur la période étaient âgés de plus de 70 ans. Plus de la moitié étaient atteintes de cancer. A la deuxième place viennent les polypathologies, « une combinaison de maladies évolutives, non améliorables et de plus en plus handicapantes ».

    Parmi ces 1375 personnes, 45% ont indiqué souffrir d’affection du système musculosquelettique, avec troubles articulaires, 27% de « troubles croissants de la vue ». Ainsi, la moitié des patients décédés après une euthanasie alors que leur mort n’était pas « attendue à brève échéance » souffrait de polypathologies (soit 611 personnes).

    En effet, comme le relève la Commission, « la polypathologie est associée au processus de vieillissement que subissent les patients ». Ce qui « revient à pathologiser la vieillesse pour justifier d’y mettre un terme prématurément via l’euthanasie », souligne l’Institut européen de bioéthique.

    Depuis la dépénalisation de l’euthanasie, la proportion des patients atteints de polypathologies est en « hausse constante ». Elle a atteint 23% en 2023.

    Des euthanasies de personnes autistes ou anorexiques

    Les troubles cognitifs [1] ont concerné 83 personnes euthanasiées en 2022-2023, les affections psychiatriques 74. Plus précisément, 36 personnes souffraient de troubles de l’humeur (dépression, bipolarité, …), 10 personnes de troubles de la personnalité et du comportement, 9 personnes de trouble de stress post-traumatique, de trouble dissociatif et de trouble anxieux, 6 personnes de schizophrénie et troubles schizo-affectif et de troubles délirants, 3 personnes de troubles mentaux organiques comme l’autisme, 3 personnes de syndromes comportementaux comme l’anorexie.

    En outre, 38 personnes ont été euthanasiées sur la base d’une déclaration anticipée. Des personnes dans un « état de coma jugé irréversible » au moment où le médecin a mis fin à leur vie. Actuellement, une proposition de loi visant à autoriser l’euthanasie de personnes incapables d’exprimer leur volonté au moment de l’acte, comme des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, est en cours d’examen à la Chambre (cf. « Aide médicale à mourir » : le Québec autorise les demandes « anticipées »).

    Des décès précipités

    Dans 19% des cas répertoriés, le décès des patients n’était pas « attendu à brève échéance ». Un chiffre en augmentation. Pour la Commission, les euthanasies pratiquées sur la base d’une déclaration anticipée ne relèvent pas de cette catégorie. Une « interprétation unilatérale » de l’instance qui associe ainsi le fait d’être « irréversiblement inconscient » à un décès attendu à brève échéance.

    Des médecins militants ?

    La procédure prévoit que le médecin qui reçoit la demande doive consulter un autre médecin. Seuls 3% des médecins consultés étaient formés aux soins palliatifs. En tout état de cause, « un patient, en vertu de la loi sur les droits du patient, a la faculté de refuser un traitement palliatif ou un soin palliatif qui allègerait sa souffrance ».

    Un tiers des médecins « indépendants » consultés avaient à l’inverse suivi une formation dispensée en collaboration avec l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité [2]. Dans 1.9% des cas, les praticiens avaient reçu les deux formations.

    Des euthanasies pour donner ses organes ?

    Les médecins ne sont pas tenus de mentionner le don d’organes dans la déclaration qu’ils effectuent mais cela a été fait pour 12 patients. Pour 9 d’entre eux, le décès n’était pas attendu à brève échéance (cf. Belgique : les euthanasies en hausse, les prélèvements d’organes aussi).

    « La vérification de la qualité des organes implique en amont des analyses médicales sur le patient, ce qui tend à fragiliser son consentement libre à être euthanasié », pointe l’Institut européen de bioéthique. En outre, « la possibilité de donner ses organes après une euthanasie permettrait, chez certains patients, de donner du sens à la mort ». Une adolescente de 16 ans atteinte d’une tumeur au cerveau a choisi de le faire en 2023 (cf. Eva, 16 ans : une euthanasie et 5 organes prélevés).

    Un contrôle de façade ?

    La Commission « s’en tient aux déclarations qui lui sont remises par le médecin et n’a donc aucun moyen de vérifier la véracité de ces déclarations », rappelle l’Institut européen de bioéthique.

    Dans son rapport l’instance se plaint de son manque de moyens, financiers comme humains, « risquant à terme de fragiliser son fonctionnement ». (cf. Belgique : la Commission de contrôle de l’euthanasie est débordée). Elle appelle ainsi à « la création d’un département dédié à l’euthanasie, qui regrouperait l’ensemble des compétences administratives, scientifiques et communicationnelles nécessaires à une gestion modernisée ».

    Dans 24.8% des dossiers, la Commission a demandé de lever l’anonymat de la déclaration afin d’obtenir un « complément d’information » auprès du médecin déclarant. Il s’agissait d’« imperfections dans les réponses, d’erreurs d’interprétation concernant les procédures suivies, de plusieurs points insuffisamment/mal complétés ou non complétés, de points de procédure qui n’ont pas été suivis correctement, etc. ».

    La Commission veut toutefois rassurer sur le fait que « ces déclarations ne remettaient pas en cause les conditions légales ». Ce qu’interroge l’Institut européen de bioéthique. Selon lui, au fil des rapports bisannuels, la Commission fédérale « interprète très librement le texte de la loi jusqu’à réduire à néant le contrôle qu’elle doit exercer sur un certain nombre de conditions légales [3] ».

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    [1] démence

    [2] médecins LEIF/EOL (LevensEindeInformatieForum / Forum EndOfLife)

    [3] « subjectivité du caractère insupportable de la souffrance, gravité de l’état de santé du patient du fait d’une combinaison de pathologies qui ne sont pas graves en elles-mêmes, interprétation large du critère de décès prévu à brève échéance, distinction entre les conditions substantielles et non  substantielles, ces dernières ne justifiant pas un renvoi au procureur du Roi, … »

    Source : Institut européen de bioéthique, Analyse du onzième Rapport de la Commission Fédérale belge de Contrôle et d’Évaluation de l’Euthanasie aux Chambres Législatives (14/02/2025)

  • Mai et août 2025 : retraites de Saint Ignace en Belgique (FSSP)

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    Retraites de Saint Ignace en Belgique (FSSP)
     
    « Les Exercices [spirituels] sont un don que l’Esprit du Seigneur a fait à l’Église tout entière : (…) instrument précieux et efficace pour la croissance spirituelle des âmes, pour leur initiation à la prière, à la méditation, dans ce monde sécularisé où Dieu semble absent. À une époque comme celle d’aujourd’hui, où la confusion et la multiplicité des messages, la rapidité des changements et des situations rendent particulièrement difficiles, à nos contemporains, de mettre de l’ordre dans leur vie et de répondre avec décision et joie à l’appel que le Seigneur adresse à chacun de nous, les Exercices Spirituels représentent une voie et une méthode particulièrement précieuses pour chercher et trouver Dieu, en nous, autour de nous et en chaque chose, pour connaître sa volonté et la mettre en pratique. »
    - Benoît XVI
     
    L’Œuvre des Retraites du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre organise cette année en Belgique et à proximité de la Belgique deux retraites selon les Exercices spirituels de Saint Ignace :
     
    Une pour femmes (du lundi 26 au samedi 31 mai), à The-le-Château (BE)
     
    Une pour hommes (du lundi 18 au samedi 23 août), à l’abbaye de Wisques (FR, environ 2h30 de route depuis Bruxelles)

  • Mars 2025 : Université de la Vie en Belgique "Être humain et le rester demain"

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    Université de la vie en Belgique, mars 2025

    Université de la vie en Belgique, mars 2025

    Cette année, le cycle de formation bioéthique proposé par Alliance VITA et organisé en Belgique par l'Institut Européen de Bioéthique, explorera une question qui taraude nos sociétés post-modernes : Être humain et le rester demain.

    Au programme, des enseignements, des témoignages, des exercices pour examiner l’essence de notre humanité et son devenir :

    Comment les liens qui nous unissent nous font prendre conscience du caractère unique et irremplaçable de l’être humain ?

    En quoi se reconnaître vulnérable nous humanise et fait progresser la société ?

    Experts et témoins croiseront leurs regards et leurs analyses pour donner à chacun des participants des clés pour comprendre et agir dans la société. Aux côtés de Blanche Streb, Caroline Roux, Jeanne Bertin-Hugault, Jean André et Tugdual Derville, interviendront :

    • Nicole Quinsat, Présidente de « ETRE LA » Puy de Dôme, accompagnatrice en soins palliatifs ;
    • Sabine Blanchard, mère de deux enfants adoptés ;
    • Cécile Gandon, auteur de « Corps fragile, cœur vivant » (Emmanuel, 2022) ;
    • Blandine Humbert, philosophe et directrice de l’Ecole de Santé de l’ICP ;
    • Corine Rondel, cadre de santé dans un établissement public de santé mentale, formatrice Premiers secours en santé mentale et prévention du suicide ;
    • Florian Dosne, auteur de « Ma vie aux deux extrêmes » (Mame, 2022) ;
    • Christophe Bichet, conférencier.

    Inscrivez-vous dans l'une des sept villes belges :

    (clic sur la ville souhaitée)

    • TOURNAI : Lundis 10, 17, 24 mars
    • MONS : Lundis 10, 17, 24 mars
    • BRUXELLES : Lundis 10, 17, 24 mars
    • NAMUR : 10, 17, 24 mars
    • HANNUT : Dimanches 16, 23, 30 mars 
    • LIEGE : Lundis 10, 17, 24 mars (A Liège, la formation a lieu au Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, 2 rue de Robermont.)
    • LOUVAIN-LA-NEUVE : Lundis 10, 17, 24 mars

  • 180,24 euros : c'est la rémunération d'un médecin pour une euthanasie

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Belgique : les médecins désormais rémunérés 180,24 euros par euthanasie

    10 février 2025

    Lundi 3 février, le Comité de l’assurance de l’Institut national d’assurance maladie invalidité (INAMI) a approuvé « l’instauration d’un code de nomenclature pour la réalisation d’une euthanasie ». Par conséquent, les praticiens seront rémunérés 180,24 euros pour la pratique de cet acte. Au-delà de l’acte lui-même, ces indemnités couvriront « les frais de matériel (hors médicaments) », la constatation du décès et l’établissement de l’acte de décès et « la rédaction du document d’enregistrement, comme prévu par l’article 5 de la loi sur l’euthanasie ».

    Tiers payant obligatoire

    En effet, « jusqu’à présent, l’assurance maladie obligatoire ne prévoyait pas d’indemnité pour le médecin pratiquant l’euthanasie ». Et l’INAMI ne dispose « d’aucune analyse sur la façon dont ces frais sont actuellement facturés ».

    Les médecins ont indiqué regretter que « les médicaments ne soient pas inclus dans le forfait de l’acte, obligeant le praticien à les acheter lui-même auprès du pharmacien et rendant leur facturation au patient ou à la famille difficile ». L’Institut national d’assurance maladie a précisé qu’il examinerait une « solution alternative ».

    Les médecins pourront en outre « cumuler ces nouveaux codes de nomenclature avec d’autres prestations, telles que les consultations, visites à domicile, avis médicaux ou psychothérapies ». Mais ils sont tenus « d’appliquer le régime du tiers payant ».

    Un « budget annuel » de 627 055 euros

    Pour évaluer le « budget annuel » dédié à cette nouvelle nomenclature, l’INAMI a « anticipé » une hausse de 5% des euthanasies, ce qui conduirait à un montant de 627.055 euros versés aux médecins pratiquant cet acte. En 2022, 2966 euthanasies avaient été recensées. Un chiffre qui s’est élevé à 3423 en 2023, selon le dernier rapport de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation (cf. Belgique : la Commission de contrôle de l’euthanasie est débordée).

    L’entrée en vigueur de cette « nouvelle rémunération » requiert encore la publication d’un arrêté royal. « Ce n’est qu’après cette publication que la rémunération des médecins pour l’euthanasie pourra être officiellement appliquée. »

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    Source : Le Spécialiste (07/02/2025)

  • Tenneville, 12 février : le Collège Notre-Dame au Coeur d'Or ouvre ses portes

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    Nous sommes heureux de vous accueillir le mercredi 12 février de 14h à 19h pour notre journée Portes Ouvertes. Venez découvrir le collège ! Prévoyez une à deux heures de visite.

    Au programme :
    •⁠ ⁠Rencontre avec la direction, les professeurs, les élèves qui se feront un plaisir de répondre à toutes vos questions.
    •⁠ ⁠Visite guidée des locaux : salles de classe, internat, lieux de vie.
    •⁠ ⁠Présentation de nos enseignements et des piliers éducatifs du collège.
    •⁠ ⁠Animations assurées par les élèves et leurs professeurs.

    N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez prendre rendez-vous à une autre date.

    Explorer le site du Collège : https://www.collegecoeurdor.be/

  • GPA, fin de vie : le nouveau gouvernement belge toujours plus libéral, sauf en matière d’IVG

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    GPA, fin de vie : le nouveau gouvernement belge toujours plus libéral, sauf en matière d’IVG

    5 février 2025

    Vendredi dernier, les parties sont parvenues à un accord pour le nouveau gouvernement fédéral de Belgique. Il compte différentes mesures en matière de bioéthique.

    Vers un « cadre légal » pour la GPA

    Actuellement, il n’existe pas de législation belge relative à la gestation par autrui (GPA). La nouvelle coalition compte instaurer un « accord préalable » entre les « parents d’intention » et la mère porteuse, devant être ratifié par le tribunal de la famille. Les commanditaires se verraient ainsi dotés de « tous les droits parentaux » dès la naissance de l’enfant. « Toute forme de commercialisation de la GPA » sera en revanche interdite (cf. « Il n’y a pas de GPA éthique, c’est un terme marketing »).

    Par ailleurs, l’anonymat des donneurs de sperme et d’ovocytes sera supprimé.

    Des déclarations « anticipées » pour les personnes démentes

    En matière d’euthanasie, l’accord gouvernemental prévoit d’« élargir la déclaration anticipée aux personnes devenues incapables de donner leur consentement en raison d’une démence » (cf. Québec : les demandes « anticipées » d’euthanasie bientôt autorisées). Une question « sur la table depuis plusieurs législatures » qui n’a pas abouti jusqu’à présent.

    Pas d’accord en matière d’IVG

    En ce qui concerne la question de l’avortement, la coalition indique vouloir « poursuivre le débat sociétal ». Différents partis ont essayé d’augmenter le délai autorisé pour avorter mais le CD&V [1] s’y est toujours opposé. Sammy Mahdi, le président de ce parti, a déclaré que tout allongement au-delà de 14 semaines était « non discutable » (cf. Luxembourg : le gouvernement s’oppose à l’allongement du délai légal pour avorter). Or seul un consensus au sein des partis de la majorité pourrait aboutir à une modification de la loi.

    Enfin, l’accord prévoit la création d’un dispositif d’« accouchement discret ». Les données des mères y ayant recours seront conservées par un organisme indépendant et transmises plus tard à l’enfant s’il le souhaite.

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    [1] Chrétiens-démocrates et Flamands

    Source : RTL Info (01/02/2025)

    Lire également : Fin du 15 août, élargissement de l’euthanasie, GPA… le programme du nouveau gouvernement belge

  • Quand les talibans sévissent à Bruxelles

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    L' "Opinion" de Jean de Codt, magistrat, publiée dans la Libre de ce 4 février 2024 : 

    Les talibans sont-ils parmi nous ?

    La relégation de la sculpture de Victor Rousseau n'est pas un fait isolé. Un messianisme terrestre veut réaliser, de force si nécessaire, un paradis, celui d'une société bienveillante et égalitaire, vivant sur une terre immaculée. Mais qui est le juge de ce qui est pur ?

    Voici un quart de siècle, la communauté internationale apprenait avec effarement la destruction, à la dynamite et à la pelleteuse, de trois statues géantes, datées du VIe siècle de notre ère, situées à Bamyan en Afghanistan. Représentant le prince Siddharta Gautama, dit "l'Éveillé" ou "Bouddha", ces œuvres monumentales, héritées de la période préislamique, n'étaient plus en phase avec la société théocratique recherchée par les "talibans", ou étudiants en théologie, qui avaient pris le pouvoir à Kaboul.

    Depuis l'antique Égypte

    C'est une expérience humaine éternelle : l'heure est rarement à la transmission. La tentation est plutôt d'affirmer notre supériorité en effaçant des héritages jugés encombrants. Un autre exemple peut être trouvé dans la haute Antiquité égyptienne : d'un règne à l'autre, les autorités ordonnaient le martèlement des cartouches contenant le nom des pharaons dont la présence dans l'espace public était devenue inopportune.

    Rien de nouveau sous le soleil. Il y a quelques jours, la presse nous apprenait, sur un ton dont la neutralité cachait mal la stupéfaction, la décision du gouvernement bruxellois, pourtant en affaires courantes, de ranger au magasin des accessoires l'œuvre monumentale du sculpteur belge Victor Rousseau, intitulée 'La maturité', qui embellit depuis cent ans un square du centre de Bruxelles. Le reproche adressé par ces sévères censeurs aux six personnages sculptés dans le marbre de Carrare, est également de n'être plus en phase avec la société actuelle. Du moins est-ce la justification avancée par l'exécutif bruxellois qui, quoique sortant et bientôt sorti, se sent habité par l'urgence de prendre position sur ce que doit être notre "vivre-ensemble". Il définit celui-ci comme étant fondé sur le rejet de toute vision patriarcale des rapports sociaux et familiaux.

    Assurément, comparaison n'est pas raison. Le chef-dœuvre de Victor Rousseau, grand prix de Rome en 1911, ne sera pas mis en pièces, mais seulement déplacé au square Gutenberg, à proximité du quartier européen. Il faut croire que l'air qu'on y respire est différent, moins intolérant à l'obsolescence des œuvres d'art. La statue ne quittera donc pas, si on comprend bien, l'espace public. On nous le promet du moins, et on assure même que ce sera pour son bien, car elle sera restaurée.

    Valeurs désuètes

    Ce qui inquiète, c'est l'affirmation de l'exécutif affirmant qu'il y va d'une œuvre dont l'iconographie et les valeurs sont "désuètes ". On pourrait se demander d'abord, de quel droit et avec quelle légitimité une autorité politique ou administrative pourrait déclasser une œuvre d'art au nom de sa prétendue désuétude. Sommes-nous obligés de partager ce verdict ?

    Aurions-nous perdu le droit de penser ? Le droit d'aimer ? Est-il criminel de considérer que la famille traditionnelle n'est pas une structure frappée de caducité, même si ceux qui la rejettent font plus de bruit que ceux, nombreux encore, qui s'y tiennent ?

    On aimerait bien, ensuite, savoir jusquoù ira la condamnation de l'art en tant que témoin et interprète de l'époque où il a surgi. Victor Rousseau est issu dune humble lignée de tailleurs de pierre. Repéré par Joseph Poelaert, il a travaillé sous sa direction au chantier du palais de justice de Bruxelles. Voilà bien un monument qui "n'est plus en phase" avec la justice actuelle. Son architecture et sa décoration sculptée renvoient à d'anciens héritages gréco-romains, imbibés de stéréotypes figés sur la famille et le pouvoir masculin. Va-t-on, pour autant, vouer aux gémonies la phénoménale colonnade de la place Poelaert ? Il est vrai que l'énormité de la bâtisse oppose, aux velléités de la déplacer, une pesanteur insurmontable.

    "Le sculpteur de l'âme"

    On a dit de Victor Rousseau qu'il était "le sculpteur de l'âme". Il faisait plus qu'habiller les formes. Il donnait un souffle de vie à la matière. Sa sculpture est marquée par le rythme et le mouvement. Elle puise son inspiration dans la représentation du corps féminin dont l'artiste dévoile la sensualité avec retenue. Est-il possible que cette grâce ne soit plus en phase avec notre temps ? Je ne peux y croire.

    Peut-être y a-t-il une autre explication. Notre temps semble traversé par une sorte de messianisme terrestre. Il s'agit de réaliser, de force si nécessaire, un paradis, celui d'une société bienveillante et égalitaire, vivant sur une terre immaculée. Pour y arriver, ce courant de pensée met en place une police de la pensée, une inquisition qui cherche à purger notre passé historique et culturel de ses impuretés. Mais qui est le juge de ce qui est pur ?

    La relégation de la sculpture de Victor Rousseau n'est pas un fait divers, isolé, et insignifiant. Elle s'inscrit dans un mouvement profond de déconstruction du passé et de rétrécissement de l'avenir. On déboulonne les statues. Godefroid de Bouillon est toujours là, place Royale, mais il ne perd rien pour attendre.

    À la tête de mon lit

    Lorsque j'étais enfant, mon père avait accroché à la tête de mon lit un petit cadre contenant une phrase calligraphiée. Je l'ai lue si souvent quelle s'est gravée dans ma mémoire : "Garder sa raison au milieu des fous, sa foi au milieu des superstitions, sa dignité au milieu des caractères amoindris et son indépendance parmi les moutons de Panurge, c'est, de tous les miracles, le plus rare, le plus beau et aussi le plus difficile à accomplir."

    Si l'on veut que la liberté fleurisse encore sur notre terre, il est temps de se retrousser les manches et de prendre quelques bonnes résolutions. En voici trois : arrêtons de penser comme tout le monde c'est-à-dire de penser comme ceux qui ne pensent pas ; retrouvons la fierté de ce que nous sommes et de ce que notre civilisation a apporté au monde ; créons enfin un syndicat de la liberté d'expression afin de voler au secours de tous ceux que la culture de l'annulation s''emploie à culpabiliser et à réduire au silence.

  • Saint Mutien-Marie (30 janvier)

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    DuoMutien.gifFêté aujourd'hui : saint Mutien Marie Wiaux, F.E.C. (1841-1917) (source)

    Le Frère MUTIEN MARIE (Louis JOSEPH WIAUX) que l'Eglise a élevé au rang des Saints, naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons, particulièrement par sa dévotion à la Vierge.

    Après ses études primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.

    A quinze ans, le 7 avril 1856, il entre au noviciat des Frères des Ecoles Chrétiennes. Le jour de la fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de Frère Mutien Marie.

    Le champ de son premier apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay. Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au Collège de Malonne: il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.

    Ayant trouvé des difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes: surveillances, leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué pour ces deux disciplines.

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