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conférences, spectacles, manifestations - Page 15

  • RDC : Le message du pape a rendu courage au peuple congolais

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    Jean-Claude Mputu images.jpgSelon la Libre Afrique le pouvoir qui espérait capitaliser sur ce voyage en vue des prochaines élections a été secoué par les discours de François. C’est du moins le point de vue du politologue Jean-Claude Mputu (issu de l’Université de Liège, nde Belgicatho) :

    « Ce jeudi, à l’occasion de la rencontre avec la jeunesse congolaise au stade des Martyrs de Kinshasa, à portée de voix du parlement, des milliers de jeunes ont scandé “Fatshi oyebela Mandat esili” (“Fatshi, sache-le, ton mandat est fini”).

    Le pouvoir de Félix Tshisekedi, qui espérait transformer cet accueil du pape François en terres congolaises en une démonstration de force de sa “diplomatie galopante”, en est pour ses frais. Le message du pape a revigoré une Église catholique qui semblait à bout de souffle ces derniers mois. “Nous espérons des mots justes pour nous redonner confiance”, nous expliquait dimanche soir, à la veille de l’arrivée du Saint-père à Kinshasa, un évêque congolais, qui avouait : “on est un peu fatigué. On a lutté au côté du peuple pour la démocratie en prenant des risques sous Kabila. On a lutté pour la vérité des urnes et on se retrouve avec un régime qui est entre les mains d’un ancien opposant devenu peut-être pire que son prédécesseur. C’est terriblement usant”.

    Quelques heures plus tard, après le premier discours “percutant” du pape face aux autorités et au peuple de Kinshasa, le ton a changé : “François a tout dit… dans les formules de la diplomatie vaticane”. “Il y aura bien un avant et un après voyage du pape au Congo”, explique un prélat.

    ”Le message du pape démontre que la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a fait un bon travail en amont, explique Jean-Claude Mputu, politologue et chercheur congolais. François a bien été briefé. Son discours transpire de cette connaissance. Ses mots sont justes et il n’épargne personne. La communauté internationale en prend pour son grade sur l’exploitation des richesses du pays. Le pouvoir, corrompu, affairiste et tribaliste, n’est vraiment pas épargné. Le seul gagnant, c’est le peuple”, poursuit-il, jugeant : “il est réconforté, il retrouve de l’énergie pour se battre. La machine est relancée”.

    La société civile au centre du combat

    Cela signifie-t-il que la Cenco se retrouvera au centre du combat comme en 2016 face au président Joseph Kabila ? “Pas forcément, poursuit Jean-Claude Mputu pour qui ce rôle moteur pourrait revenir “aux laïcs catholiques et protestants associés aux mouvements citoyens.”

    Mais les témoins de ces derniers jours à Kinshasa témoignent tous du changement de ton “à différents niveaux de la société”. L’Église catholique, jugée moribonde, a prouvé qu’elle était toujours une des forces essentielles de ce pays. “C’est une institution millénaire, continue M. Mputu. L’Église a son temps. Personne n’a oublié les injures qu’elle a reçues suite à sa position face à la désignation par le pouvoir du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) Denis Kadima. Personne ne peut oublier que la résidence du cardinal a été caillassée par les supporters du pouvoir, c’est unique, c’est gravissime. Aujourd’hui, elle a remis les choses au point”.

    Le cardinal sort renforcé

    ambongo téléchargement.jpgCe voyage papal permet aussi au cardinal Ambongo, le successeur de Laurent Monsengwo, de reprendre sa position centrale sur l’échiquier national. L’homme, originaire de l’Équateur, s’est souvent montré très critique face au pouvoir tout en étant moqué par celui-ci et pointé du doigt par les diplomates en poste à Kinshasa pour qui il était mal venu de critiquer le patron de la Ceni. “Pour nombre de diplomates, l’essentiel est d’organiser les élections dans le respect du calendrier. La qualité importe peu”, explique un expert électoral qui avoue “son plaisir d’entendre les mots du pape. Il va obliger tout le monde à se remettre sur de bons rails. On ne peut pas faire n’importe quoi au nom d’un statu quo qui arrangerait tout le monde sur le dos du peuple. C’est insupportable. Oui, il faut avoir un regard critique sur l’organisation de ce scrutin. Oui, il faut oser dire qu’on va droit dans le mur.”

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  • Philo à Bruxelles, 7 février : "À l’ombre du Portique ? L’héritage stoïcien en régime chrétien"

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    Philosophie à Bruxelles à la Grand-Place

    Retrouvons-nous le mardi
    7 février, à 19 h 30, pour la

    Conférence de Stéphane Mercier sur le thème

    À l’ombre du Portique ?
    L’héritage stoïcien en régime chrétien.

    Adresse sur place :

    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

    Je m’inscris

    ­Depuis chez vous :
    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    L’héritage stoïcien en régime chrétien

    Nous retournerons plus tard au carrefour évoqué précédemment, mais poursuivons d’abord, avec la cinquième conférence, dans la voie que nous aura pavé cet exposé consacré aux Apologistes. Pour permettre à l’intelligence du mystère révélé d’être, comme je le suggérais, le levain de Dieu dans la pâte du siècle, et soulever les ressources de la nature à l’ordre surnaturel, il importe de voir comment le christianisme peut se nourrir de la culture antique pour la digérer. Oui, digérer. Un mot fascinant, quand on le prend à la racine plutôt qu’on ne le réduit aux suites d’un repas.

    Qu’est-ce en effet, exactement, que la digestion ? La répartition, le classement. De là l’emploi du terme « Digeste » pour désigner le grand œuvre de la législation impériale à la fin de l’Antiquité : je doute que le droit soit une matière aisément digeste au sens ordinaire du mot, mais un digeste est ici un ensemble organique, classé, où les éléments se répondent au sein d’une structure d’ensemble. Digérer, ce n’est donc pas entasser, c’est classer, trier, répartir, et, pour un vivant, procéder à la répartition qui rend possible l’assimilation : digérer, c’est intégrer à sa propre substance.

    C’est bien là ce que va faire la pensée chrétienne, à l’instar des abeilles de Sénèque qui butinent pour former le bouquet de saveurs caractérisant le miel qu’elles produisent en propre. Et justement, parmi les œuvres de la philosophie antique, celles de stoïciens se révèlent largement compatibles avec l’éthique promue par le christianisme : cette cinquième conférence nous donnera ainsi occasion de suivre la trame stoïcienne cultivée par la tradition chrétienne depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne.

  • Liège, le jeudi 2 février 2023: célébration festive de la Chandeleur en l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132)

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  • Liège (basilique Saint-Martin), 29 janvier : Concert des Petits Chanteurs de Belgique au profit de KTO Belgique

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    Chers amis de KTO Belgique,

    Nous vous rappelons notre grand concert des Petits Chanteurs de Belgique ce dimanche 29 janvier à 15h30 à la basilique saint-Martin de Liège au profit de KTO. Les plus beaux chants sacrés : Mozart, Fauré, Verdi, Berthier ainsi que des chansons enfantines et un medley de Noël.

    Une table ronde suivra à propos de KTO, en présence de Mgr J-P Delville et de représentants de la chaine. Venez rencontrer et soutenir KTO à Liège.

    Billets en vente

    - à la librairie Siloë Liège
    - en ligne via https://www.billetweb.fr/concert-petits-chanteurs-kto-belgique-liege

    Voici la bande annonce pour vous donner un avant-goût de ce concert.
    Cliquez sur l’image pour démarrer la vidéo.

    Lien direct vers la vidéo : https://fb.watch/ihmWebBZfi/

    Pour toutes les informations :
    https://www.ktotv.com/page/concert-belgique

  • Le militantisme progressiste à l'Opéra : trop c'est trop !

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    D'Hélène de Lauzun sur l'Incorrect :

    MILITANTISME PROGRESSISTE À L’OPÉRA : TROP, C’EST TROP !

    Ce n’est pas encore tout à fait un chœur, mais ce n’est déjà plus un solo : plusieurs artistes lyriques font entendre leur voix pour dénoncer leur ras-le-bol des mises en scène progressistes qui dénaturent les grandes œuvres du répertoire.

    16 janvier 2023

    Au mois de mai 2022, le ténor français Roberto Alagna, et son épouse et partenaire, la polonaise Aleksandra Kurzak, tiraient leur révérence et renonçaient à jouer dans la mise en scène de Tosca programmée au Liceu, l’opéra de Barcelone, pour le mois de janvier 2023. En cause, les choix esthétiques du metteur en scène espagnol Rafael R. Villalobos, jugés trop transgressifs et de « mauvais goût ».

    Du 4 au 21 janvier, l’opéra de Barcelone devait en effet accueillir les amours de Tosca (Kurzak) et de son amant Cavaradossi (Alagna) dans le chef-d’œuvre de Puccini, une co-production portée par le Théâtre Royal de la Monnaie (Belgique), le” Gran Teatre del Liceu (Espagne), le Teatro de la Maestranza de Séville (Espagne) et de l’Opéra Orchestre National de Montpellier. La mise en scène a été jouée pour la première fois en juin 2021 à Bruxelles et coche en effet toutes les cases de la transgression selon les termes du catéchisme progressiste.

    Le metteur en scène Villalobos s’est saisi d’un prétexte – la présence, en arrière-plan de l’intrigue, des institutions romaines de l’Église catholique, puisque l’histoire se passe à Rome, à deux pas du Vatican – pour construire son interprétation personnelle de l’œuvre, entièrement concentrée sur l’Église vue comme outil de domination politique et d’oppression morale. Quelle audace, quelle originalité, quelle inventivité ! Pour appuyer son propos, Villalobos multiplie tout au long de l’opéra des allusions à Pasolini, et à son film le plus sulfureux, Salò ou les 120 Journées de Sodome, qui dépeint les derniers jours du régime fasciste sombrant dans l’abjection et le sadisme. Villalobos se croit novateur, mais il ne fait qu’user des vieux procédés soixante-huitards qui n’en finissent pas de ressasser leur aigreur contre la beauté du vieux monde.

    Dans une interview accordée au site italien Connessiallopera, Roberto Alagna explique avoir initialement donné son accord avec son épouse pour la reprise d’une ancienne production de Tosca, sans plus de détails. Au moment de la présentation de la saison, tous deux ont découvert qu’il s’agirait de la version de Rafael R. Villalobos. Après l’avoir visionnée, ils ont renoncé à y participer. « Avec Aleksandra on ne voulait pas être les otages d’un projet où l’on a affaire à de la violence, du sadomasochisme, de la pédophilie, de la nudité. Des situations totalement incohérentes par rapport à la Tosca de Puccini », a indiqué le ténor français, qui estime que le travail de Villalobos est le comble du « mauvais goût. » Dans la presse polonaise Alexandra Kurzak a été encore plus explicite. « C’est dégoûtant et grotesque. J’ai cru que j’allais mourir de rire quand j’ai vu Scarpia porter un collier de sex-shop autour du cou », a déclaré la soprano polonaise.

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  • Déjà 400 000 inscriptions pour les JMJ 2023 à Lisbonne

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    De kerknet.be :

    Déjà 400 000 inscriptions pour les JMJ 2023 à Lisbonne

    23 janvier 2023

    Les organisateurs des Journées mondiales de la jeunesse, qui débuteront en août 2023 à Lisbonne, visent un demi-million de participants.

    Six mois avant le début, quelque 400 000 jeunes se sont déjà inscrits aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) catholiques de 2023, qui se tiendront dans la capitale portugaise, Lisbonne. Dans un message vidéo adressé aux groupes de jeunes qui se préparent à participer, le pape François s'est dit ravi des nombreuses inscriptions. Il appelle les jeunes à toujours regarder au loin dans leur vie et à ne pas construire de murs. Ouvrez votre cœur à d'autres cultures, à d'autres jeunes qui sont également présents à ces Journées mondiales de la jeunesse. 

    La 37e édition des JMJ aura lieu à Lisbonne du 1er au 6 août 2023. En raison de la pandémie de corona, cet événement majeur avait été reporté de 2022 à 2023. Le pape François a déjà participé à trois éditions de la JMJ : Rio de Janeiro au Brésil en 2013, Cracovie en Pologne en 2016 et Panama en 2019. 

    Lisez tout et inscrivez-vous aux JMJ Lisbonne 2023 : https://www.cathobel.be/2023/01/envie-de-partir-aux-jmj-2023-a-lisbonne-rejoignez-la-route-church4you/

    Source : kro-ncrv.nl/katholiek

  • Des milliers de personnes ont manifesté pour la vie à Paris

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    D'Agnès Leclair sur le site du Figaro :

    À Paris, la marche pour la vie défile contre l'euthanasie

    REPORTAGE - Lancé cet automne par Emmanuel Macron, le débat sur la fin de vie était au cœur des préoccupations des quelques milliers de manifestants, lors de cette marche annuelle contre l'avortement organisée à Paris.

    « C'est quoi l'avenir d'une société qui tue les siens ? L'euthanasie, c'est la décadence. » Cécile, 57 ans, anti-IVG, est une habituée de la Marche pour la vie. Mais en ce dimanche glacial de janvier, c'est aussi le débat sur la fin de vie, lancé cet automne par le président de la République, qui a motivé cette assistante dentaire à participer à la marche annuelle contre l'avortement organisée à Paris. Un événement qui a attiré quelques milliers de manifestants - 20.000 selon les organisateurs - près de la gare Montparnasse.

    «Je ne comprends pas cet acharnement à vouloir tuer les gens. Est-ce pour éviter de payer trop de retraites?», ironise-t-elle. À ses côtés, Marie-Alix, 65 ans. «Je suis chrétienne. “Tu ne tueras pas” : ça a un sens pour moi », commente-t-elle entre quelques drapeaux à fleur de lys ou frappés du Sacré-Cœur brandis par des traditionalistes. Pascale Morinière, à la tête des Associations familiales catholiques (AFC), espère cependant que le message ne touche pas que les croyants. «Le serment d'Hippocrate - “Je ne provoquerai jamais la mort délibérément” est un message humaniste qui va bien au-delà des religions», relève-t-elle.

    À proximité d'une enceinte qui fait retentir la Macarena, Lorie, une vendeuse de 26 ans, est venue pour «alerter la classe dirigeante contre ces dérives mortifères». C'est la première fois qu'elle participe à la Marche pour la vie. À l'inverse de François-Xavier et Marie-Alix, qui ont fait le déplacement de Nantes avec leurs enfants. Eux se sont rencontrés en 2013, à la Manif pour tous. À l'époque, la foule était plus nombreuse.

    «Arrêtez d'emmerder les embryons»

    Des Femens, seins nus, arborant le slogan «IVG, c'est sacré» sur le torse, ont fait une apparition face au cortège avant d'être interpellées. D'autres slogans émaillent les pancartes roses et jaunes distribuées par les organisateurs de la marche comme «Euthanasie serment d'hypocrite» ou «Arrêtez d'emmerder les embryons». Les organisateurs du défilé n'ont voulu faire l'impasse sur la constitutionnalisation de la loi Veil, prochainement examinée au Sénat. «La vie doit être respectée de la conception à la mort naturelle», estime Nicolas Tardy-Joubert, président du rassemblement. Il insiste cependant sur les 70 % de Français éligibles aux soins palliatifs qui n'y ont pas accès. «Là est la vraie priorité politique. Le vrai scandale», pointe-t-il. Sur le podium, le professeur de médecine Timothy Devos, auteur d'Euthanasie, l'envers du décor, est venu «mettre en garde» les Français sur l'évolution de la loi en Belgique. «20 ans après la dépénalisation de l'euthanasie, on peut voir que ce n'est pas un modèle à suivre. Une euthanasie sur trois n'est pas déclarée, critique-t-il. Une part croissante de personnes âgées et vulnérables la demandent. Ils ne sont pas en fin de vie mais craignent d'être une charge pour leur famille».

  • Une scientifique de Harvard : les merveilles de l'univers pointent vers un Créateur

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    De Jonah McKeown sur Catholic News Agency :

    Une scientifique de Harvard : les merveilles de l'univers pointent vers un Créateur

    21 janvier 2023

    Les merveilles que nous voyons dans l'univers "devraient nous faire sortir de nous-mêmes", a déclaré la semaine dernière une scientifique de l'Ivy League, "en regardant non seulement vers les merveilles elles-mêmes et vers les vérités qu'elles révèlent, mais aussi vers la source de toutes les vérités et le Créateur ultime de toutes choses."

    Karin Öberg, professeur d'astronomie et directrice des études de premier cycle à l'université de Harvard, a déclaré que son travail de scientifique l'a aidée à apprécier le fait que nous vivons dans un univers qui "a un début, un milieu et une fin qui se déroule dans le temps."

    Elle a également déclaré que la croyance en Dieu, loin d'être un obstacle à la recherche scientifique, peut en fait être utile aux scientifiques en raison de la "base sûre" que fournit la croyance en un Créateur. Mme Öberg s'est elle-même convertie de l'athéisme.

    "Je pense que nous devrions être convaincus que le fait d'avoir une vraie philosophie et une vraie religion devrait faciliter les découvertes scientifiques, et non l'inverse", a déclaré Mme Öberg dans un discours prononcé le 13 janvier.

    Karin Öberg delivers a keynote address at the Wonder Conference on Jan. 13, 2023. Credit: Word on Fire/Screenshot
    Karin Öberg prononce un discours lors de la Wonder Conference, le 13 janvier 2023. Crédit : Word on Fire/Screenshot

    Karin Öberg a prononcé le deuxième discours principal le 13 janvier à la Wonder Conference, organisée par l'apostolat catholique des médias Word on Fire, qui s'est tenue à Grapevine, au Texas, et a attiré environ 1 000 participants.

    Mme Öberg, un scientifique d'origine suédoise qui siège au conseil d'administration de la Société internationale des scientifiques catholiques, étudie principalement la formation des étoiles et des planètes. L'espace "vide" entre les étoiles, appelé "milieu interstellaire", n'est en réalité pas vide du tout, mais contient de grandes quantités de gaz et de poussière. Au fil des millions d'années, les nuages interstellaires peuvent commencer à s'effondrer sur eux-mêmes, et c'est ainsi que se forment les étoiles, a expliqué Mme Öberg.

    De nombreux scientifiques, aujourd'hui et dans le passé, ont été guidés dans leur recherche scientifique par leur foi, a déclaré Öberg. L'abbé Georges Lemaître, qui a été le premier à proposer la théorie connue aujourd'hui sous le nom de Big Bang, a contribué à répandre l'idée que l'univers avait un commencement et qu'il avait donc besoin d'un Créateur.

    "Je ne peux m'empêcher de me demander si la raison pour laquelle il a eu cette idée, contrairement à certains autres brillants scientifiques dont il était entouré, n'avait pas quelque chose à voir avec sa foi catholique. Je veux dire qu'il savait déjà, par la foi, que l'univers avait un commencement dans le temps", a déclaré Mme Öberg, faisant référence à la croyance catholique en la création telle qu'elle est décrite dans le livre de la Genèse.

    "Et je ne peux m'empêcher de me demander si cela lui a facilité l'acceptation de cette idée... [et] c'est une raison, je pense, pour laquelle de nombreux athées étaient très préoccupés par la théorie du Big Bang telle qu'elle était présentée."

    Mme Öberg a déclaré que, malgré le respect de la science et de la méthode scientifique chez nombre de ses collègues, il est important de noter que la méthode scientifique a des limites.

    "Il y a beaucoup de questions sur l'univers que nous pouvons poser qui ne sont pas scientifiques... des choses comme : Qu'apprend-on d'un art magnifique ? Qu'est-ce qui rend l'art beau ?" a-t-elle poursuivi.

    Il existe une idée commune, dit-elle, selon laquelle "on ne peut savoir si quelque chose est vrai que si on peut le démontrer scientifiquement." En réalité, il existe de nombreux moyens de parvenir à la vérité, "la science étant l'un d'entre eux", mais pas la seule méthode. Il y a des questions - comme celles de la moralité - qui sont réservées aux domaines religieux et philosophiques. Et la plupart des scientifiques peuvent en avoir l'intuition, a-t-elle dit.

    "Si vous parlez à un scientifique [et lui demandez] pourquoi il a une idée ou une hypothèse particulière, il répond souvent des choses comme : 'C'était une inspiration'. Alors qu'au fond, [la méthode scientifique] est censée être un processus hyper-rationnel", a déclaré Mme Öberg. Au lieu de cela, "vous faites essentiellement appel au Saint-Esprit", a-t-elle ajouté en riant.

    La rationalité et l'ordre que les scientifiques observent dans l'univers - et qui rendent possibles toutes sortes de recherches scientifiques - indiquent un Créateur qui est la source de toute pensée rationnelle, a-t-elle poursuivi.

    "Le projet scientifique repose sur l'existence d'un ordre et d'une intelligibilité dans l'univers, ce que la science ne peut pas prouver. C'est quelque chose qu'elle suppose exister", a déclaré Mme Öberg.

    De plus, a-t-elle ajouté, "si nous ne sommes que des animaux qui ont évolué pour survivre et procréer, il n'y a aucune raison pour que cela s'accompagne d'une raison finement accordée à la recherche de la vérité". Le fait que les humains soient rationnels et recherchent une puissance élevée montre que nos âmes sont "calquées sur Dieu lui-même".

    L'intelligibilité de l'univers, que les scientifiques continuent de découvrir, "montre l'incroyable générosité du Créateur qui partage à nouveau ses pouvoirs causaux avec la création d'une manière qui, je pense, aurait été impossible à imaginer dans le monde pré-scientifique".

    La première Wonder Conference, qui s'est déroulée au Gaylord Texan Resort & Convention Center dans la région de Dallas-Fort Worth, a été présentée comme une "occasion de dialoguer avec des théologiens et d'autres experts sur des questions importantes à l'intersection de la foi catholique et de la culture séculière". La conférence, qui a été financée en partie par une subvention de la Fondation Templeton, a donné lieu à des interventions d'érudits religieux et de scientifiques, ainsi que de l'évêque Robert Barron de Winona-Rochester, Minnesota, fondateur et visage de Word on Fire.

    "La perception d'une incompatibilité entre la foi et la science a conduit à une augmentation du nombre de personnes qui se déclarent non affiliées sur le plan religieux. Cette perception va à l'encontre de l'expérience de la tradition catholique, qui transmet la belle harmonie entre la foi et la science", peut-on lire sur le site Web de la conférence.

    Jonah McKeown est rédacteur et producteur de podcasts pour la Catholic News Agency. Il est titulaire d'une maîtrise de l'école de journalisme de l'université du Missouri et a travaillé comme rédacteur, comme producteur pour la radio publique et comme vidéaste. Il est basé à St. Louis.

  • Bruxelles, 13 février : Bioéthique en Belgique; état des lieux et perspectives pour 2023 (une conférence de l'IEB)

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    L'Institut Européen de Bioéthique (IEB) vous propose une soirée inédite sur l’actualité belge et européenne des grands sujets de bioéthique, les propositions de loi en cours et les perspectives bioéthiques pour 2023. 

    Venez découvrir les nouveautés pour se former, les ressources de l'IEB pour vous informer et bien sûr, des initiatives inspirantes et de bonnes nouvelles !

    Intervenants :

    • Dr Léopold Vanbellingen, chargé de recherche (IEB)
    • Odile Maisonneuve, assistante de recherche (IEB)
    • Constance du Bus, juriste et chargée d'étude (IEB)

    Ouvert à tous, sur inscription.

    Lundi 13 février 2023

    20h-21h30

    Hôtel Chambord – Rue de Namur 82, 1000 Bruxelles

    Metro : Porte de Namur

    GRATUIT – Inscription obligatoire avant le 8 février

  • Lavaux Ste-Anne, 18 février : Journée Laudato Si

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    Bonjour à tous,

    Le samedi 18 février dès 9h15 et jusqu’à 17h, nous aurons la joie de nous retrouver à la Fraternité de Tibériade qui nous accueillera à Lavaux Ste-Anne, pour une nouvelle Journée Laudato Si.

    L’invité « phare » de cette rencontre sera Martin STEFFENS, philosophe et enseignant à Metz. Auteur de nombreux livres, il énonce clairement les défis du monde actuel et nous appelle à nous (r)éveiller. Son intervention aura comme titre :

    « Préparer aujourd’hui pour réparer demain ».

    Réflexions libres et philosophiques pour nous conscientiser à l’enjeu des crises.

    Le mot “réparer” est à la mode. On parle de réparer le monde, la nature, l’océan, le travail… Tout est-il donc cassé ? En panne ? Certaines choses le sont en effet, et il est bon de comprendre ce qui suscite aujourd’hui tant de peur et de souffrance.

    Mais redémarrer l’avenir ne se peut sans s’émerveiller et puiser la force dans des liens déjà existants - à commencer par ceux qui nous réuniront ce jour !

    L’intervention de Martin Steffens sera suivie du témoignage de David, qui avec sa femme Hélène et leurs 3 enfants, a fait le choix d’une vie simple mais remplie de l’essentiel. Engagés 7 ans dans les prisons pour mineurs à Madagascar, il nous témoignera du travail de « Grandir Dignement » l’ONG qu’ils ont fondée.

    Après le repas (auberge espagnole), vous pourrez choisir 1 atelier parmi les 5 qui vous sont proposés :

    1. Comment utiliser les Huiles essentielles dans la pharmacopée familiale ? Avec Jean-Philippe Vandenschrick
    Inscriptions par ici.

    2. Découverte de quelques plantes sauvages comestibles avec Etienne Marchot
    Promenade-cueillette avec passage sur/sous clôtures de prairies - prendre ses bottes et un sac en papier pour les plantes. Inscriptions par ici.

    3. Principes clés qui permettent de s’organiser au mieux pour devenir acteurs d’un nouvel avenir : comment créer des communautés [de laïcs] pour contribuer à la transition ? animé par Jean-François Berleur. Inscriptions par ici.

    4. Choix éthique dans les moyens de communications, se libérer de la surveillance numérique et des GAFAM ? Eric Feillet et Erick Mascart. Inscriptions par ici.

    5. Économie et Finance : la fin d’un système ? Découverte du concept de la Monnaie Libre, Carine Brochier. Ouverture d’un compte membre et processus de certification, Anne Snyers. Inscriptions par ici.

    La journée se clôturera vers 16h45, et pour ceux qui le souhaitent, par la célébration de l'Eucharistie avec la Communauté à 17h.

    Intéressé par cette journée ? Que vous reste-t-il à faire ?

    1. Cliquez sur le lien de l’atelier auquel vous souhaitez participer. (1 formulaire par participant). Le nombre de participants par atelier étant limité pour permettre à chacun d’en retirer un maximum, ne tardez donc pas à vous inscrire…
    2. Bloquez la date dans votre agenda.
    3. Partager cette invitation à vos amis et connaissances. Le changement se joue aussi avec les autres !

    En route vers un « nouveau monde »,

    Paix et Joie,

    A bientôt !

    Eric et Violaine, Nicolas et Agneszka, Fr. Cyrille, François et Carine.

    P.S. 1. D’autres précisions pratiques pour la journée seront envoyées à chaque participant, quelques jours avant la rencontre.

    P.S. 2. Et si vous le voulez, il y a aussi le lendemain, le dimanche, une occasion de prolonger nos rencontres et partages car la Fraternité de Tibériade organise son « Dimanche autrement » à la suite de la journée Laudato Si. (pas d’inscriptions pour le Dimanche voir site pour repas)

  • Vatican II : L'usage du chant et de la musique au service de la liturgie (liturgie 32 par Denis Crouan)

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    Liturgie 32 : Vatican II : L'usage du chant et de la musique au service de la liturgie (20 mn) 

    https://youtu.be/yGGQDvfZvw4 

    Le docteur Denis Crouan montre que dans l’Exhortation post-synodale « Sacramentum caritatis » (février 2007), le Pape Benoît XVI consacre plusieurs lignes à l’art en général et au chant liturgique en particulier. Son enseignement permet de saisir le rôle important de l’art dans la liturgie. L’Histoire nous montre que lorsque la liturgie se décompose, l’art libéré de l’Église se met peu à peu au service du mondain pour n’être plus que « religieux » au sens le plus large et imprécis du terme. Il cesse alors d’être liturgique.  

    Les critères qui permettent à un chant d’avoir sa place dans la liturgie sont : 

    1° Des mélodies directement enracinées dans les paroles de l'Ecriture.

    2° Des paroles peu nombreuses.  

    3° Le chant véritablement liturgique qui met toujours le Seigneur au premier plan et entraîne au silence de méditation  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2023.

  • Philo à Bruxelles, 17 janvier : le christianisme comme philosophie par excellence chez les Pères apologistes

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    Philosophie à Bruxelles à la Grand-Place

    Retrouvons-nous le mardi
    17 janvier, à 19 h 30, pour la

    Conférence de Stéphane Mercier sur le thème

    Le christianisme comme philosophie par excellence chez les Pères apologistes.

    Adresse sur place :
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

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    Petite histoire des vertus cardinales, de Platon à saint Thomas

    Cette troisième conférence nous conduit à un carrefour ouvrant sur plusieurs voies. Une voie consiste à inscrire la démarche chrétienne au sein de la culture grecque du monde méditerranéen. En effet, si le christianisme naît de la Révélation et est ainsi directement l’œuvre de Dieu, cette œuvre surnaturelle, sans être du monde, trouve progressivement sa voie dans le monde. La surnature, nous l’avons déjà vu à plusieurs reprises dans les cycles de conférences précédents, n’oblitère pas la nature ni se substitue à elle, mais elle la perfectionne.

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