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conférences, spectacles, manifestations - Page 16

  • Philo à BXL / 19 décembre : « Le pilote dans le navire » Anthropologie platonicienne : force, faiblesse et héritage

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    Logo 'Philo à Bruxelles'.

    INVITATION CONFÉRENCE

    Mardi 19 décembre, à 19h30, venez philosopher sur le thème

    « Le pilote dans le navire »

    Anthropologie platonicienne : force, faiblesse et héritage.

    Adresse sur place :

    Salle - FCE
    Rue du Cornet, 51
    1040 Bruxelles

    Depuis chez vous :
    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    P.A.F. libre :

    Participez à l'enseignement de la bonne philosophie !

    Affiche de la conférence intitulée 'Anthropologie platonicienne : force, faiblesse et héritage' présentée par Stéphane Mercier. L'événement est organisé par 'Philo à Bruxelles' et se tiendra à 19h30 le mardi 21 novembre 2023. L'image montre le Mont des Arts de Bruxelles avec ses jardins au coucher du soleil.

    L’anthropologie philosophique de Platon est à coup sûr l’une des parties les plus significatives de son apport à la pensée occidentale. Sans le savoir, bien des fantasmes ou des représentations modernes de l’homme capitalisent sur l’antique théorie platonicienne de l’âme, plus ou moins déformée par le prisme des interprétations successives.

    Pourtant, en dépit de sa richesse et de son extraordinaire pouvoir de suggestion, la doctrine platonicienne de l’âme souffre de graves défaillances, qui se répercutent de façon exemplaire dans la représentation stoïcienne de l’homme.

    Nous tâcherons, dans cette troisième conférence, de cerner les apories de l’anthropologie platonicienne en lui appliquant une grille de lecture aristotélicienne, et plus exactement thomiste, qui permet de surmonter les impasses du dualisme et, par ricochet, de tous les héritiers (conscients ou non) de l’illustre philosophe athénien.

    Inscription en un clicTélécharger l’affiche de Philo-a-Bruxelles 2023-2024

    • L’accès aux conférences est ouverte à tout le monde :
       - Sur place à Bruxelles : Rue du Cornet 51.
       - ou également ici, en ligne : en diffusion vidéo sur YouTube.
      P.A.F. libre : participez à l'enseignement de la bonne philosophie !
       
    • À l'issue de la conférence, nous aurons le plaisir de partager un moment de convivialité autour d'un verre, favorisant les échanges enrichissants avec le conférencier et tous ceux qui se joindront à nous sur place.
       
    • Toutes les conférences sont disponibles ensuite sur le site www.philo.brussels. Il suffit de souscrire à un accès illimité, pour un prix très modique. Grâce à votre participation, nous avons la joie de poursuivre nos soirées de philosophie pendant de longues années…
  • Analyse du synode : de quelle Église accouche-t-il ?

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    De la Revue mensuelle « La Nef » (décembre 2023) :

    La première partie du synode sur la synodalité voulu par le pape François s’est déroulée du 4 au 29 octobre à Rome. Quel bilan tirer de ce synode ? Quelles pistes de réformes annonce-t-il ? Est-il un synode de rupture ou de continuité ? Comment a-t-il été reçu par les différentes sensibilités de l’Eglise ? Cet article vous offre une analyse et une vue de surplomb sur cet événement ecclésial.

    «Il faut que tout change pour que rien ne change ». C’est peut-être la célèbre phrase de Tancredi Falconeri dans Le Guépard de Lampedusa qui vient à l’esprit lorsqu’on se hasarde à tirer un bilan d’étape de la XVIe Assemblée générale du synode des évêques sur la synodalité, à l’issue de sa première session plénière qui s’est tenue à Rome du 4 au 29 octobre 2023.

    « Il faut que tout change… »

    En apparence, le processus décidé et mis en œuvre par le pape François depuis 2021 semble vouloir imprimer des changements majeurs à l’Église, comme en témoignent la structure adoptée pour le Synode, la forme des débats retenue et les thématiques discutées.

    Tout d’abord, s’agissant de la structure, le pape François a posé, en avril 2023, un geste spectaculaire et sans précédent. En contradiction avec le Code de Droit canonique (can. 346, § 1) ainsi qu’avec sa propre constitution apostolique Episcopalis Communio du 15 septembre 2018, qui prévoient que seuls peuvent composer une assemblée synodale les évêques ainsi qu’un petit nombre de supérieurs d’instituts religieux masculins, le Souverain Pontife n’a pas hésité à désigner, parmi les 364 membres votants, des religieuses et surtout 70 laïcs (hommes et femmes). La conséquence est qu’une proposition peut désormais être adoptée par le synode, alors même qu’elle ne réunirait pas deux tiers des voix des évêques. Cette décision papale n’a pas été sans provoquer quelques remous, puisqu’un certain nombre de canonistes sont allés jusqu’à contester la « nature épiscopale » de cette assemblée synodale ainsi composée. Et si, pour répondre à ces critiques, le pape a souligné que ce « processus synodal » récupérait une ancienne pratique chrétienne qui n’avait jamais été perdue dans l’Orient chrétien, il est à noter qu’aucun des délégués orthodoxes et catholiques de rite oriental conviés à Rome n’ont reconnu dans ledit processus ce qu’ils entendaient dans leurs Églises respectives par le terme de « synode ».

    Ensuite, concernant la forme retenue pour les débats, une innovation remarquée a également eu lieu : à la place de discours tenus par des orateurs juchés sur une estrade et s’adressant à l’assemblée, le choix a été fait – synodalité oblige – de répartir les 364 membres en 35 groupes (les « circuli minores »). Le tout conjugué avec une méthodologie très stricte gouvernant les débats, largement inspirée de la spiritualité ignacienne : chaque groupe s’est vu attribuer des questions précises à débattre et ces questions ont fait l’objet d’un triple tour de table, strictement chronométré, afin de permettre aux participants d’exprimer, en toute égalité, les « résonances ressenties ». Après ces discussions, un rapporteur désigné pour chaque groupe a été chargé d’en présenter la teneur à l’assemblée plénière, avec ses convergences, ses divergences et ses interrogations. Pour finir, le 29 octobre, un rapport de synthèse de 42 pages a été adopté, détaillant les questions à approfondir et formulant 81 propositions qui, « après des recherches canoniques, théologiques et pastorales », devront être tranchées lors de la seconde session du synode en octobre 2024.

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  • Le Mystère de Noël, du grégorien au jazz

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    https://fb.watch/oFjDRkKCS6/

    lien pour acheter les billets :

    https://rcf.be/concert-mystere-de-noel

    - Samedi 16/12 : Rhode-Saint-Genèse
    - Dimanche 17/12 : Bruxelles, église de la Viale
    - Vendredi 22/12 : Beauraing

    Achetez ou offrez des places en cliquant ici

  • En Avent à Liège : concert de Noël, Renaissance et Résonance en l’église du Saint-Sacrement Bd d’Avroy, 132

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    Bienvenue dans notre concert intitulé

    Noël, Renaissance et Résonance !

    Nous vous invitons à voyager dans le temps en explorant des Carols canadiens, anglais, des oeuvres baroques et de la Renaissance. Ces joyaux musicaux nous plongeront dans l'atmosphère festive de Noël.

    Le Choeur de chambre Praeludium, l’Ensemble renaissance Estampie, et Patrick Wilwerth à l’orgue se réuniront pour vous offrir ce concert. Leurs voix, celles de leurs instruments et les oeuvres jouées créeront une atmosphère chaleureuse, propice à la contemplation, à la réflexion et à la joie.

     Installez-vous, et laissez-vous emporter par la magie de la musique.

    Dimanche 10 décembre à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement

    Réservations : patrickwilwerth@icloud.com /0495 79 80 38

    15€ - étudiants (supérieur) -26 ans : 10€

  • Italie / Enzo Bianchi : « Le pape François est isolé. Sur les réseaux sociaux, l'aile traditionaliste de l'Église est beaucoup plus vivante"

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    Une interview (Giampiero Rossi, Corriere della Sera) d’Enzo Bianchi (fondateur agité de la communauté monastique œcuménique marginale remarquée de Bose, dans le nord de l’Italie) au « Corriere della Sera », reproduite par le site web « Sismografo »:

    Le moine et théologien : « Il y a un hiatus entre le pontife prophétique et son peuple. Je ne crois pas que nous nous dirigeons vers un schisme, mais je crains que l'Église ne glisse vers une perte dangereuse"

    « Le pape François est isolé, l'Église ne risque pas un schisme mais une perte dangereuse». Enzo Bianchi - moine de quatre-vingts ans, théologien, érudit de l'Église, fondateur de la communauté de Bose - ne cherche pas de tournures pompeuses pour dire ce qu'il pense. Il ne se réfugie pas dans les équilibristes, même lorsqu'il parle du pontife avec lequel il a eu un conflit ouvert dans un passé récent : il le critique et le défend sans réserve. Mais sa pensée principale, explique-t-il, est l’Église, son avenir dans un monde en rapide évolution.Son dernier livre, « Où va l’Église ? » est dédié à cela. (éditions San Paolo) qui sera présenté le jeudi 30 novembre à 18h au Centre Ambrosianeum (via delle Ore 3) en compagnie de Ferruccio de Bortoli et Don Antonio Rizzolo.

    Enzo Bianchi, la question est obligatoire. Où va l’Église ?

    « L'Église marche vers Jésus-Christ, vers le Royaume. Ou du moins c'est sa vocation, sa mission."

    Toutefois…?

    "Mais ces dernières décennies, elle s'est mise au centre, on parle trop de l'Église et moins de Jésus-Christ et de l'Évangile."

    Quand cette attitude a-t-elle commencé, à votre avis ?

    « Avec le Concile Vatican II, nous sommes arrivés à une réforme de l'Église pour apporter l'Évangile au monde, mais nous nous sommes ensuite fortement concentrés sur les activités mêmes de l'Église, qui s'est toujours positionnée comme maîtresse de l'histoire, estimant que tout dépendait sur elle-même, oubliant le choix de spoliation que le Christ lui-même a fait de sa condition de fils de Dieu. Ici, plutôt que d'avoir la prétention de devoir et de pouvoir tout dire sur tout et sur tout, d'être maître et guide des hommes, la L'Église devrait recommencer à se déshabiller et à marcher aux côtés des hommes, avec compassion et humilité, pour offrir à chacun le grand espoir de la résurrection. »

    Ne pensez-vous pas que depuis le pape Luciani, de nombreux gestes et pas ont été faits dans ce sens ?

    « Je les ai tous connus de près et je peux dire que oui, Jean-Paul Ier a commis des gestes de spoliation, qui étaient alors complètement absents dans le pontificat ultérieur et aussi dans celui de Ratzinger, qui n'avait pas suffisamment de force ni au sein de l'Église ni envers le peuple de Dieu, donc François a eu du courage et de la détermination, mais il faut dire une vérité que personne ne veut dire ouvertement...".

    Qui est?

    « François est isolé, mis à part ses plus proches, il n'est pas suivi par les cardinaux, les évêques, les prêtres et le peuple de Dieu lui-même semble sourd à sa proposition synodale, ils laissent tout passer presque dans l'indifférence. Et donc nous nous trouvons dans cette sorte de hiatus, entre un Pontife prophétique et son peuple, et cela m'inquiète beaucoup car dans la communication via les réseaux sociaux, l'aile traditionaliste est beaucoup plus vivante.

    Vous défendez donc la route tracée par le pape Bergoglio, même si vous avez eu des désaccords assez ouverts et durs avec lui ?

    « J'ai critiqué tout le monde, je n'ai jamais été enclin à idolâtrer un quelconque pape, mais maintenant je vois une situation très difficile. Je ne crois pas que nous nous dirigeons vers un schisme, mais je crains que l'Église ne glisse vers une perte dangereuse. »

    Mais n’existe-t-il pas déjà un conclave construit pour donner une continuité future au chemin indiqué par ce pape ?

    « Mais non, ce n'est pas du tout vrai que François a créé un conclave à son image, il a aussi nommé des cardinaux ennuyeux et traditionalistes, donc le risque pour l'avenir est justement que pour maintenir l'équilibre entre les différentes âmes, le conclave finit par choisir un père ennuyeux. On a vu d'ailleurs comment, à la même époque, il a été choisi de béatifier en même temps Jean XXII et Pie IX : un coup au cercle et un coup au tonneau."

    En parlant de cardinaux, ici à Milan, quelqu'un soulève cycliquement la question de l'échec de la nomination de l'archevêque Mario Delpini. Qu'en penses-tu?

    « Francis ne choisit pas les grandes villes, les grands personnages, mais suit plutôt une logique suburbaine. Il suffit de penser à la nomination de l'évêque de Mongolie, à l'extrême périphérie du monde et qui compte plus ou moins trois mille fidèles. Parce qu’il veut dire que même le petit, même le petit, compte. Et ce n’est pas un choix politique, mais évangélique. Autrement, il aurait fait de tout son peuple des cardinaux. » 

    Un autre sujet très sensible dans le diocèse ambrosien et dans toute l’Église est le déclin des vocations. Dans le livre, il en parle également, mais inverse le point de départ.

    «Bien sûr, car avant de s'interroger sur la crise des vocations, il faut s'interroger sur la crise de la foi. Et je reviens au point de départ : l'Église, trop concentrée sur ses propres activités - toutes belles et précieuses, toujours aussi nombreuses en deux mille ans d'histoire - a perdu de vue son message fondamental et extraordinaire : l'espérance que la mort ne soit pas le dernier mot, car avec le Christ il y a la résurrection. Revenons en arrière et disons ceci à l'humanité. »

    Bref, selon l’adage bien connu, un « pur » trouve toujours un plus pur qui l’épure…

  • 8 décembre : grande procession aux flambeaux à Ixelles pour fêter l'Immaculée

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    Le 8 décembre, fêtons en lumière l’Immaculee Conception de Marie !

    ***

    Programme de la soirée :

     Grande Procession aux Flambeaux

    Rejoignez-nous pour une procession magique qui débutera à l’Abbaye de La Cambre, illuminant le chemin jusqu’à l’église Sainte-Croix. Portez votre flambeau avec fierté et marchons ensemble dans la ferveur de cette belle tradition.

     Célébration à l’église Sainte-Croix

    À notre arrivée, une célébration spéciale à l’église Sainte-Croix nous attend. Un moment de prière, de réflexion et de communion, où nous honorerons l’Immaculée Conception de Marie.

    Bon Goûter et Camaraderie

    Après la cérémonie, nous vous invitons à vous joindre à nous pour un délicieux goûter dans l’enceinte de l’église. C’est l’occasion parfaite de se retrouver.

    ***

    Détails pratiques :

    Date : 8 décembre Heure : 17h45 – 19h00 Lieu : Départ de l’Abbaye de La Cambre, suivi de la célébration à l’église Sainte-Croix

  • Perspectives romaines : comment comprendre la crise et trouver la voie à suivre

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    Edward Pentin a pris la parole à la Catholic Identity Conference à Pittsburgh le 30 septembre dernier : 

    Perspectives romaines : Comprendre la crise et trouver la voie à suivre

    14 novembre 2023

    Introduction

    Grâce en grande partie au Covid, cela fait 6 ans que j'ai eu l'honneur de prendre la parole à la CIC et, comme nous le savons, beaucoup de choses ont changé depuis.

    Sauf une chose : le Pape François mène toujours sa révolution, et avec plus d'ardeur que jamais, ce qui entraîne des divisions de plus en plus profondes, des persécutions de l'intérieur et du sommet, une atmosphère de peur omniprésente, l'encouragement de la médiocrité et de l'hypocrisie, et la menace imminente d'un schisme formel.

    Le refrain "Jusqu'à quand, Seigneur ?" est devenu de plus en plus fréquent, alors que les fidèles pratiquants regardent, désespérés et impuissants, alors qu'ils sont exclus et marginalisés et que nous sommes plongés dans une crise qui pourrait s'avérer pire que la controverse arienne, selon certains historiens de l'Église.

    Il y a six ans, il semblait que les choses allaient se précipiter. Nous avions eu toutes les retombées des synodes sur la famille et d'Amoris Laetitia ; un groupe d'éminents universitaires et membres du clergé catholique venait d'accuser le pape François d'hérésie ; et nous venions d'apprendre que le cardinal Carlo Caffarra était décédé et que, quelques jours plus tard, le pape François avait effectivement vidé de sa substance l'Institut du pape saint Jean-Paul II pour le mariage et la famille que le cardinal avait fondé. Cette année-là, c'était aussi le 100e anniversaire des apparitions mariales de Fatima, et l'on espérait qu'une intervention divine pourrait mettre un terme à cette sombre période.

    Mais, comme nous le savons, la Vierge a demandé pénitence et réparation à Fatima et, avant cela, à Lourdes. Cela ne s'est pas produit et les bouleversements se sont poursuivis à un rythme soutenu, qu'il s'agisse de la messe traditionnelle qui a été supprimée, de la voie synodale allemande qui a été autorisée à se poursuivre sans contrôle, ou des scandales, liés au pape ou non, qui semblent ne jamais prendre fin.

    Entre-temps, ceux qui soutiennent pleinement cette révolution se réjouissent qu'elle semble être passée à la vitesse supérieure au cours des derniers mois. Bien qu'en réalité, ils n'aient pas encore atteint la plupart de leurs objectifs (un changement clair dans la gouvernance de l'Église, les femmes diacres, le clergé marié et la normalisation de l'homosexualité), avec le Synode sur la synodalité, ils sont plutôt étourdis à l'idée que ceux-ci semblent enfin être à portée de main.

    Bien sûr, il est impossible de savoir avec certitude pourquoi tout cela se produit, ou plutôt pourquoi on le laisse se produire, mais dans cet exposé, j'examinerai quelques théories tirées de sources dignes de confiance à Rome et ailleurs pour explorer ce que tout cela pourrait signifier et vers quoi nous pourrions nous diriger. J'espère qu'ainsi, je pourrai oser offrir au moins quelques lueurs d'espoir au bout de ce tunnel apparemment interminable.

    La grande révélation

    Il y a quelques mois, Joseph Bevan, un ami anglais, fervent catholique et père de dix enfants - dont deux prêtres et une religieuse - a fait un commentaire intéressant et stimulant dans un article qu'il avait écrit pour des médias catholiques.

    "La crise actuelle est absolument essentielle pour le triomphe final de l'Église catholique", a-t-il déclaré. Une partie du plan de Dieu, poursuit-il, doit être d'écraser l'hérésie moderniste au cœur de l'Église, et pour cela, il faut laisser libre cours à l'hérésie pour qu'elle puisse enfin s'éteindre d'elle-même. Ceux qui souhaitent que le pape François soit remplacé par un autre pape Benoît, a-t-il ajouté, ont fondamentalement mal compris la situation."

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  • Bruxelles, 21 novembre : "Platon, toute la philosophie occidentale" avec Stéphane Mercier

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    Logo 'Philo à Bruxelles'.

    Bienvenue à notre prochaine conférence !

    Le mardi 21 novembre, à 19h30, sur le thème

    Platon : « Toute la philosophie occidentale… »

    Adresse sur place :

    Salle - FCE
    Rue du Cornet, 51
    1040 Bruxelles

    Depuis chez vous :
    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    P.A.F. libre :

    Participez à l'enseignement de la bonne philosophie !

    Affiche de la conférence intitulée 'Platon : « Toute la philosophie occidentale… »' présentée par Stéphane Mercier. L'événement est organisé par 'Philo à Bruxelles' et se tiendra à 19h30 le mardi 21 novembre 2023. L'image montre le Mont des Arts de Bruxelles avec ses jardins au coucher du soleil.

    C’est un mot bien connu et souvent cité du philosophe anglo-saxon A.N. Whitehead que toute la philosophie occidentale se résume à des notes en bas de page à l’œuvre de Platon. Au-delà de l’hyperbole, une vérité indiscutable : Platon a toujours été considéré comme une des figures incontournables de la pensée en Occident. Les neuf tétralogies qui lui sont attribuées figurent parmi les monuments les plus fréquentés de la pensée grecque, partout où la culture grecque a rayonné.

    S’il est bien un classique parmi les classiques, c’est donc Platon, loué même par ceux qui regrettaient, fautes de textes, de ne pouvoir le fréquenter autant qu’ils l’auraient voulu. Mais comment retrouver son chemin dans l’œuvre foisonnante de Platon, qui continue d’inspirer les philosophes à vingt-cinq siècles de distance ? C’est à cette question que nous tenterons d’apporter quelques éléments de réponse dans cette deuxième conférence.

    InscriptionTélécharger l’affiche de Philo-a-Bruxelles 2023-2024

    Programme 2023-2024

    Le thème de cette nouvelle année est consacré aux « Classiques » de la Philosophie.

     

  • Stockel, 7 décembre : Les laïcs, pierres vivantes de l'Eglise; conférence de Claude Callens

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    Christine Gosselin, sur le site du diocèse de Namur, présente l'orateur :

    Claude Callens, 20 ans de recherches en morale sociale sur la toile

    Son amour des mots, prose ou poésie n’a d’égal que son éloquence… Claude Callens a effectué des recherches, choisi ses mots, soigné ses présentations orales et visuelles au service de tous depuis bientôt 60 ans. Pourtant s’il manie si bien l’art de la parole, il reste très discret sur lui-même et son travail. Nous l’avons rencontré à l’occasion de la mise en ligne de ses cours et conférences : plus de 2200 pages sur l’enseignement social chrétien. Un travail magistral mis à disposition de tous.

    C’est comme professeur à l’Athénée de Saint-Servais que Claude Callens commence sa carrière et sa réflexion en 1964. Très vite il sera également appelé à donner des cours et à animer des ateliers d’expression vocale et théâtrale dans le cadre des Cours supérieurs de pédagogie (IETC-Namur) en promotion sociale. Des sujets et publics variés qui l’amènent, dès 1968, à découvrir la philosophie politique. Effectivement, Claude est tenaillé par ce souci de trouver une cohérence « trouver ce qui peut correspondre dans l’organisation du monde avec ces théories » explique-t-il. Mais les solutions proposées par Marx et Engels, puis par le socialisme démocratique qu’il étudie consciencieusement à travers le journal Le Peuple, ou les publications de l’Institut Émile Vandervelde ne le convainquent pas. Elles risquent de mener à une société inhumaine ! Il prendra définitivement distance avec le socialisme démocratique en rédigeant un petit opuscule, Le messianisme socialiste, publié le 1er janvier 1976.

    Le déclic

    Une lecture fortuite provoquera la révélation qui allait orienter ses futures recherches : « Pour mon anniversaire, mon père m’a offert un livre qu’on lui avait conseillé en librairie. Il s’agissait de l’ouvrage Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre, dans lequel l’auteur part en guerre contre les progressistes… C’est avec cet ouvrage publié en plein concile Vatican II, que j’ai commencé à m’intéresser à la morale sociale de l’Église par le biais de notes en bas de page qui renvoyaient vers les grandes encycliques sociales. »

    « À dater de ce jour, Claude est mordu et passera de longues heures à découvrir l’enseignement social chrétien » sourit son épouse Jacqueline, venue nous rejoindre dans le salon. Durant 13 ans, il relève systématiquement les thèmes et les prises de position de l’Osservatore romano, toujours taraudé par cette question de cohérence : quelle est la compatibilité de la foi avec l’organisation de la société et ses doctrines ? Dès 1977, il annonce lors d’une conférence à Lausanne que c’est dans la doctrine sociale de l’Église et non dans le socialisme démocratique que se trouvent les réponses. Enfin ces recherches et réflexions, délivrées partiellement dans des conférences pour les Centres étudiants de formation et d’action culturelle et sociale (à Namur, Bruxelles, Louvain-la-Neuve, Mons et Liège) aboutiront en 1993 à un important ouvrage intitulé Un sens à la société, Essai de synthèse de la doctrine sociale de l’Église sous le pontificat de Jean-Paul II de 1978 à 1991.

    « J’avais trouvé ma voie : celle qui va de l’Écriture sainte à Léon XIII et de Léon XIII à François » souffle Claude Callens.

    Cette voie n’est pas restée inaperçue. Dès 1993, Claude donnera cours de morale sociale à l’École de la Foi de Namur dont il deviendra le directeur, puis au Séminaire et Studium Notre-Dame ainsi qu’à l’Institut supérieur de théologie du diocèse de Tournai jusqu’en 2019.

    Ce sont l’ensemble de ces cours, 2200 pages, plus de vingt ans de recherches, que Claude nous partage aujourd’hui dans un tout nouveau site « Évangélisation et action politique : défense et illustration de quelques thèmes de la doctrine sociale de l’Église ; 2000-2020 » à l’adresse www.moralesociale.net. Sous une forme accessible à tous, avec une structuration de la pensée claire et une grande facilité d’utilisation, le site permet de naviguer d’un chapitre à l’autre, d’effectuer des recherches par thématiques et de trouver des références solides sur la doctrine sociale de l’Église. La possibilité de télécharger ou d’imprimer les références, chapitres ou conférences est également offerte.

    « Bien d’autres thèmes pourraient être abordés [..] la doctrine sociale de l’Église est beaucoup moins déterminée et figée que nous ne sommes parfois tentés de le croire […]. Elle consiste en un « projet social » en vue d’éveiller les hommes à une prise de conscience personnelle et réfléchie de la signification de leur foi pour la vie économique et sociale » […] précise Claude en préalable à la lecture de ces notes. Il appelle à améliorer ce travail. Claude lui-même alimente toujours ces pages avec ses recherches actuelles : une publication sur la double mission du laïcat (2018), deux nouvelles publications sur Laudato Si’ et Fratelli Tutti (2021), et sur l’éthique du travail.

    Actuellement, outre le soin de sa grande famille, sept enfants et dix-neuf petits enfants, Claude s’intéresse aux rapports entre morale et esthétique dans les arts contemporains ains qu’à l’image du corps et de la sexualité dans les arts… de nouvelles thématiques qui ne manqueront pas d’enrichir cette recherche incontournable mise à notre disposition. En début de cette année 2023, il publiait encore un nouveau livre intitulé Jean Paul II et les laïcs. La double mission du laïcat, aux éditions Mame. Il y pointe l’importance du rôle des laïcs dans la vie du corps de l’Église.

  • 9 décembre : "Couples et familles chrétiennes de Belgique, créons du lien!"

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    APRÈS-MIDI DES FAMILLES CHRÉTIENNES

    Nous vous proposons une après-midi spécialement conçue et dédiée pour vous ! En effet, se retrouver entre couples et familles chrétiennes se fait criant. Beaucoup ont exprimé le besoin de se rassembler, de créer du lien pour se sentir soutenus face aux défis qui se présentent. C’est ainsi que nous est venu le désir d’organiser cet événement, qui, nous en sommes convaincus, vous plaira et pourra répondre à vos attentes.

    Concrètement, bienvenue le samedi 9 décembre dès 15 heures à l’église Saint-Marc à Uccle (facile d’accès et parking disponible).

    Au programme de cette rencontre :

    – conférence/table ronde d’intervenants issus du monde de pastorales familiales et porteurs de projets à destination des couples. Ils répondront à la question : « comment se faire aider en tant que couple et famille chrétienne en Belgique ? » ;
    – venue de Saint-Nicolas pour petits et grands ;
    – renouvellement des voeux de mariage pour ceux qui le souhaitent ;
    – verre de l’amitié et temps d’échanges avec les participants ;
    – garderie proposée pour les enfants.

    Alors, décidés à venir ? Nous vous attendons très nombreux le 9 décembre pour bâtir une nouvelle espérance familiale et catholique dans notre pays !

    Dans la joie de vous rencontrer !

    INSCRIPTION NÉCESSAIRE
    PAF: 5 €/couple /famille

  • Bruxelles, 13 novembre : Existe-t-il une GPA éthique ? Grande conférence de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Evénement : Grande conférence de l’IEB 

    Le 13 novembre à 20h

    Chers amis, nous sommes heureux de vous inviter à cette conférence sur la Gestation Par Autrui, thème brûlant d'actualité ! 

    Trois intervenantes de qualité nous partageront leur expertise : 

    Constance du Bus, Juriste

    Ana-Luana Stoicea-Deram, Sociologue

    Anne Schaub-Thomas, Psychologue

    Ne ratez pas ce rendez-vous et partagez l'invitation autour de vous !

  • Liège, 7 novembre : L'Eglise doit-elle adapter sa doctrine ? Conférence par Etienne Montero

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    « L’Eglise doit adapter sa doctrine à la société moderne, entend-on souvent aujourd’hui. Mais comment distinguer un vrai développement d’une corruption ? »

    Avec le concours d’un consortium d’associations, l’Union, Cercle Royal des Etudiants Catholiques de Liège, accueillera sur ce thème, le mardi 7 novembre prochain à l’évêché de Liège (Rue des Prémontrés, 40, auditoire Saint-Lambert à 20h00) la conférence d’un professeur de renom, Etienne Montero, citant entre autres cette réflexion conclusive de Newman:

    « Ils se trompent, pensait ce dernier, ceux qui prêchent une religion qui console d’emblée, plutôt qu’une religion qui d’abord inquiète. C’est une grande leçon du converti d’Oxford : la vraie Église est celle qui exige et produit la sainteté. Un christianisme accommodé au monde, ayant fait sa paix avec ce monde, renonçant à sa vocation d’instance critique et de « lumière » pour le monde, n’est qu’un christianisme de décadence »

    Licencié en théologie et Docteur en droit, Etienne Montero a été un Doyen remarqué de la Faculté de Droit de l’Université de Namur avant d’être ordonné, en 2017, prêtre de l’Opus Dei que le prélat, Mgr Fernando Ocáriz, nomma ensuite Vicaire Régional pour la Belgique. ».

    Lire : Pour survivre, l’Église, doit-elle s’adapter et moderniser sa doctrine ?