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Débats - Page 276

  • Parlement belge: Les historiens s’interrogent sur la constitution et les amalgames de la Commission "Congo"

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    Une « carte blanche » signée dans « La Libre » de ce jour par un collectif de 60 historiens belges et congolais (voir la liste alphabétique des signataires à la fin de cet article) disqualifie l’amalgame politico-idéologique qui sous-tend cette étrange commission parlementaire :

    Congo 3700150281_banner.jpg

    « Nous nous étonnons de la façon dont la commission parlementaire sur le Congo a été constituée. La recherche historique ne peut pas être instrumentalisée par des luttes politiques ou par des groupes d’intérêt. Nous sommes pour un conseil d’experts scientifiques indépendants du débat politique.

    Il n’est pas rare que des historiens soient invités à participer à des commissions d’enquête parlementaires dans le cadre de questions relevant d’un passé suffisamment lointain pour nécessiter l’expertise de personnes habilitées par leurs compétences, leurs capacités de recherche dans les archives et leur expérience dans le travail de synthèse.

    Précédentes commissions

    En Belgique, nous pouvons citer parmi les cas les plus récents la commission parlementaire sur les circonstances exactes de l’assassinat de Patrice Lumumba et la commission d’étude sénatoriale destinée à vérifier l’éventuelle implication des autorités belges dans la persécution et la déportation de la population juive pendant l’occupation nazie de la Belgique dans les années 1940-1944.

    Ces commissions essentiellement composées d’historiens ont produit de volumineux rapports rédigés en 2001 (1) et 2007 (2). De la lecture de ces rapports, le monde politique a tiré ou non des choix politiques. Dans le second cas, les députés avaient confié la recherche historique à des spécialistes de l’institution fédérale qualifiée, en l’occurrence le Cegesoma (Centre d’études et documentation guerre et sociétés contemporaines).

    Nécessité d’une enquête préalable

    C’est en tant que membres de la communauté scientifique que nous nous étonnons aujourd’hui de la façon dont la nouvelle commission parlementaire sur le Congo a été constituée.

    La commission spéciale "Passé colonial" a l’ambition d’établir la "vérité" et de faciliter la "réconciliation" : deux mots dont la teneur morale attire toutes les adhésions, mais qui ne peuvent pas être repris tels quels dans le sens fixé par l’Afrique du Sud (Truth Reconciliation Commission) ou le Rwanda après le génocide perpétré en 1994. L’enquête préalable à toute démarche politique de réconciliation doit se pencher sur des faits pour lesquels l’absence de témoins directs pose problème et réclame donc un travail d’enquête en archives.

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  • Biden, un modéré; vraiment?

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    De Stefano Magni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    ÉLECTIONS US

    Biden vise la présidence, déguisé en modéré

    20-08-2020

    La Convention nationale démocrate se termine aujourd'hui avec la désignation officielle de Joe Biden. On le présente comme un modéré capable de ramener l'Amérique à la "normalité" et de mettre fin à la polarisation. Mais est-il vraiment un modéré ? Non, selon les commentateurs de gauche eux-mêmes. Son programme est le plus extrême depuis l'époque de Roosevelt.

    Les démocrates concluent aujourd'hui leur kermesse, la Convention nationale démocrate, avec la nomination officielle de Joe Biden à la présidence des États-Unis. Ils se préparent à gagner, selon les sondages qui leur sont favorables, non seulement pour la Maison Blanche, mais aussi pour le Congrès. Ainsi, après quatre ans de combat contre Trump, ils lancent un message aussi unificateur que possible. Trump est pointé du doigt comme étant responsable de la polarisation de la société américaine. Biden est désigné comme l'homme de la réconciliation.

    Le ton des discours, les invités bipartites et la symbolique utilisée pendant la Convention sont tous orientés vers cet objectif : le raccommodage du peuple américain. La rhétorique de Black Lives Matter a disparu, bien que les troubles continuent. Le drapeau américain orne les vidéos, bien qu'il soit risqué de le brandir lors des violentes manifestations Antifa. Dans la propagande des démocrates, Ronald Reagan est également très présent, avec sa campagne historique de 1984, "Morning America". Des républicains de longue date ont participé en tant qu'orateurs, virtuels. Parmi eux, outre Cindy McCain, la dernière femme de John McCain (candidat à la présidence en 2008), également John Kasich, ancien gouverneur de l'Ohio, l'un des États en lice, battu par Trump dans les primaires de 2016. Kasich, qui est un pro-vie convaincu, n'était pas apprécié pour cette raison par les Dems de gauche. En particulier, Alexandria Ocasio Cortez a exprimé plus d'une réserve : "Nous pouvons construire des ponts et ne pas perdre de vue nos valeurs. Il est important de rappeler que Kasich est un extrémiste anti-avortement". Biden et son vice-président, Kamala Harris, font de l'avortement un des piliers de leur politique, et Cortez peut dormir sur ses deux oreilles.

    Mais cet épisode montre à quel point toute la campagne est basée sur un grand malentendu. Le Parti de l'Ane se présente comme une formation qui, en Italie, serait appelée "parti-nation", capable de réunir des consensus tant à droite qu'à gauche. Mais son véritable programme s'est radicalement déplacé vers la gauche, également pour réconcilier les hommes de Bernie Sanders, les vaincus (la tête haute) des primaires, mais toujours influents. Sans oublier que même le "clan" Clinton, avec Hillary, est allé jusqu'à l'extrême des positions libérales. Et que l'ancien président Obama, avec ses nombreuses apparitions publiques, exerce une influence croissante sur son ancien adjoint Biden et pourrait être le véritable président en coulisses, avec son intention de mener à bien la révolution verte, sanitaire et sociale.

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  • Se passer de prêtres ?

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    Du site "Pro Liturgia" (19 août 2020) :

    De Mgr Marian Eleganti, évêque de Coire, à propos de la récente Instruction de la Congrégation du Clergé. (13 Août 2020) :

    « Le prêtre agit « in persona Christi » (1) : c’est ainsi que s’exprime le concile Vatican II dans “Lumen Gentium” (LG 10) et “Presbyterorum Ordinis” (PO 2) (2). Saint Ambroise écrit de son côté : « (...) Dès qu’on en vient à produire le vénérable sacrement, le prêtre ne se sert plus de ses propres paroles, mais il se sert des paroles du Christ. C’est donc la Parole du Christ qui produit ce sacrement. » (3) La personne du prêtre est à ce moment-là prise en charge par la personne du Christ : il prend la place du Christ, il devient sa voix. Ainsi le prêtre est, à cet instant-là, l’image du Christ. « Par la vertu du sacrement de l’Ordre, [les prêtres sont consacrés] à l’image du Christ prêtre suprême » (LG 28). Le Concile parle à propos du sacerdoce ordonné d’un caractère spécial, inaliénable (PO 2) et différent dans son essence - et pas seulement par son degré - du sacerdoce commun des fidèles (LG10). « Le sacerdoce ordonné est absolument nécessaire à la communauté ecclésiale pour assurer la Présence du Christ, Chef et Pasteur, au milieu d’elle. » (4)

    Il devient clair alors que la récente Instruction de la Congrégation pour le clergé est un plaidoyer en faveur du caractère sacré de l’Église et n’a rien à voir avec un retour en arrière ou un quelconque cléricalisme. Ceux qui reprochent à l’Église une focalisation sur le ministère du prêtre passent à côté du sujet : il ne peut en effet exister de paroisse vivante sans la sainte Eucharistie, et il n’y a pas d’Eucharistie sans prêtre. Les prêtres, en exerçant leur ministère, participent à la Toute-Puissance du Christ, Chef et Pasteur. Au nom de leur évêque, ils rassemblent la famille de Dieu, laquelle, en tant que communauté de frères, a soif d’unité. Ils la conduisent au Père, par le Fils, dans l’Esprit Saint : « Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. » (2 Cor 5,20), et encore : « Que l’on nous regarde donc comme des auxiliaires du Christ et des intendants des mystères de Dieu. » (1 Cor 4, 1)

    Le pape Jean-Paul II avait précisé dans un discours à la Congrégation pour le Clergé en 2001 qu’il était de première importance pour une paroisse d’avoir un prêtre, un pasteur, bien à elle. Ce titre de “pasteur” est réservé au prêtre, car il présuppose, de façon essentielle et nécessaire, l’ordination sacerdotale. Bien sûr, des laïcs peuvent intervenir au titre de collaborateurs, mais en aucun cas ceux-ci ne pourront remplacer le prêtre dans sa fonction de pasteur : car, comme le souligne encore Jean-Paul II, ils n’ont pas été ordonnés pour cela. (5) Il s’agit ici de réaliser, d’actualiser la présence du Christ, le bon Pasteur. L’Église se construit autour de l’évêque, la paroisse autour du prêtre en une communion étroite, comme le décrivait inlassablement Ignace d’Antioche dans sa Lettre d’adieu.

    « La référence à l'Église est inscrite dans l'unique et même rapport du prêtre au Christ, en ce sens que c'est la “représentation sacramentelle” du Christ par le prêtre qui fonde et anime son rapport à l’Église. » (Pastores dabo vobis, 16).

    Le sacerdoce est nécessaire à la communauté paroissiale pour que subsiste en elle la présence du Christ Grand-Prêtre, Chef, Pasteur et Époux. Sans la présence du Christ, rendue effective par le prêtre dans sa personne et par la célébration de l’Eucharistie, la paroisse ne serait pas pleinement communauté ecclésiale. Cette référence fondamentale au Christ vécue par le prêtre, parce qu’elle est une « représentation sacramentelle », est ce qui caractérise l’être et le profil du prêtre. Son sacerdoce se démarque donc ontologiquement - et pas seulement pour une question de degré - du sacerdoce commun des fidèles. Il ne doit, en conséquence, pas être perçu comme une simple fonction (une fonction peut être déléguée ou transmise à autrui, pas le sacerdoce). Le sacerdoce est un sacrement : à la fois symbole et réalité.

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  • Le pape encourage l'apostolat de la "soeur des trans"

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    De Doug Mainwaring sur LifeSitenews :

    NEUQUÉN, Argentine, 18 août 2020 (LifeSiteNews)

    Après qu'une religieuse controversée ait ouvert en Argentine une résidence pour les "femmes trans" - des hommes qui choisissent de s'identifier en tant que femmes - le pape François a fait l'éloge de son travail, qualifiant les hommes de "filles".

    Sœur Mónica Astorga Cremona, 53 ans, connue localement en Argentine comme la "Sœur des Trans", a coupé le ruban du nouveau complexe de douze petits appartements dédiés uniquement à l'hébergement d'hommes se réclamant comme femmes et de leurs partenaires.

    En apprenant la nouvelle, le Pape a répondu dans une communication, selon la religieuse : "Chère Monica, Dieu qui n'est pas allé au séminaire ou n'a pas étudié la théologie te le rendra bien. Je prie pour toi et tes filles". Le Souverain Pontife, selon la religieuse, a qualifié de "filles" les hommes qui auraient entre 40 et 70 ans. "N'oubliez pas de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse (sic) et que la Sainte Vierge prenne soin de vous", a-t-il ajouté, selon un rapport de Newsflare.

    L'année dernière, le cardinal Raymond Burke et l'évêque Athanasius Schneider, rejoints par d'autres prélats, ont publié une déclaration publique de vérités de la foi où ils ont qualifié de rébellion et de "péché grave" le fait pour un homme de "tenter de devenir une femme".

    "Les sexes masculin et féminin, homme et femme, sont des réalités biologiques créées par la sage volonté de Dieu (voir Gen. 1 : 27 ; Catéchisme de l'Église catholique, 369). C'est donc une rébellion contre la loi naturelle et divine et un péché grave qu'un homme puisse tenter de devenir une femme en se mutilant, ou même en se déclarant simplement comme tel, ou qu'une femme puisse de la même manière tenter de devenir un homme, ou de considérer que l'autorité civile a le devoir ou le droit d'agir comme si de telles choses étaient ou pouvaient être possibles et légitimes (voir Catéchisme de l'Église catholique, 2297)", indique le document.

    Le père James Martin, prêtre jésuite pro-LGBT, s'est réjoui des paroles de félicitations du Pape à Sœur Monica Cremona, dans un Tweet : "Wow. Le Pape François envoie son soutien à une soeur catholique en Argentine qui s'occupe de femmes transsexuelles."

    Sœur Monica affirme depuis 2015 que le Pape François connaît son travail et qu'il le soutient. Sa relation personnelle avec le pontife remonte à bien avant cela, "avant qu'il ne soit évêque", selon un rapport du Crux de 2017. La carmélite déchaussée a expliqué dans un rapport de "Queering the Church" de l'époque que le pape lui avait déclaré dans un courriel : "Au temps de Jésus, les lépreux étaient rejetés comme ça". Elles [les femmes trans] sont les lépreuses de notre époque. Ne laissez pas ce travail à la frontière qui est la vôtre".

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  • Le médecin qui a euthanasié Tine Nys jugé à nouveau ?

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    De gènéthique.org :

    Un nouveau procès pour le médecin qui a euthanasié Tine Nys ?

    17 août 2020

    Dans le procès qui opposait trois médecins à la famille de Tine Nys, euthanasiée en 2010, la cour d’assise de Gand n’a pas retenu de charge ; les trois médecins ont été acquittés. Cependant, « celui qui a administré l’injection mortelle, pourrait bien devoir comparaître à nouveau devant la justice ». En effet, selon l’avocat-général Bart De Smet, l’arrêt fait état d’un doute raisonnable mais sans suffisamment le justifié, ni le motiver. L’avocat-général a donc requis un nouveau procès.

    Si l’homme ne risque plus de peine de prison, le parquet n’ayant pas interjeté appel, si un nouveau procès venait à conclure à une erreur, le médecin « pourrait être condamné à verser des dommages et intérêts à la famille de Tine Nys ».

    La Cour de Cassation rendra sa décision le 15 septembre.

  • 89,1 % des professionnels de la santé néonatale en Flandre seraient prêts pour un "avortement postnatal"

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    De Petra Lorleberg sur KathNet :

    Choc : 89,1 % des professionnels de la santé néonatale en Belgique sont prêts pour un "avortement postnatal"

    Enquête en Belgique : Lorsqu'ils traitent des nouveau-nés atteints de maladies graves non mortelles, la plupart des médecins préfèrent l'administration d'un médicament mortel plutôt que des soins palliatifs. 

    Bruxelles (kath.net/pl) La volonté de pratiquer l'avortement tardif et, en plus, de tuer directement les nouveau-nés gravement malades, est alarmante chez les professionnels de la santé belges. C'est le résultat d'une enquête accompagnée scientifiquement par la "Research Foundation Flanders" et le "Special research fund of Ghent University" sous la direction de Kim Beernaert, Postdoctoral Fellow à la "Research Foundation Flanders". Pour l'enquête, des questionnaires ont été envoyés par courrier électronique aux huit unités de soins intensifs néonatals de Flandre, en Belgique. 79 % des personnes interrogées ont répondu, et les répondants étaient soit des spécialistes, soit des infirmières.

    Il est apparu que dans le cas de situations de santé susceptibles d'entraîner la mort d'un enfant à naître déjà viable en fin de grossesse, la volonté de tuer directement n'était absolument pas remise en question par le personnel spécialisé à 100 %. Même dans le cas de découvertes non mortelles mais sérieuses, la volonté était encore alarmante, à 95 %. Ce n'est que dans le cas d'un enfant à naître en bonne santé, qui devait être retiré par l'avortement tardif en raison de problèmes psychologiques de la mère, que des réticences apparaissent parmi le personnel médical ; ici, seulement 19,8 % des personnes interrogées sont prêtes à pratiquer l'avortement. La volonté de pratiquer l'avortement pour des raisons "socio-économiques" est encore inférieure, avec seulement 13,2 % des personnes interrogées qui sont toujours disposées à le faire.

    Pour le traitement des nouveau-nés atteints de maladies graves non mortelles, de nombreux médecins (68,1 %) préfèrent l'administration d'un médicament mortel aux soins palliatifs, mais il est intéressant de noter que "seulement" 53,2 % des infirmières sont prêtes à le faire.

    Même la mise à mort active d'un nouveau-né gravement malade ne semble pas effrayer les professionnels belges : près de neuf personnes interrogées sur dix (89,1 %) ont convenu que dans le cas d'une maladie grave mais non mortelle du nouveau-né, l'administration de médicaments avec l'intention expresse de mettre fin à la vie du nouveau-né est acceptable.

    Contexte linguistique : Le terme technique "féticide" est utilisé dans le résumé anglais. Le lexique Internet "dict" traduit (encore) correctement ce terme sur le plan linguistique par "meurtre de fœtus". En fait, nous rencontrons ici le même mot constitué qu'avec "insecticide" ou "pesticide" - tuer la vie qui devient ennuyeuse ou nuisible de quelque façon que ce soit. Si l'on remplace la racine du mot "foetus" par la racine du mot "humain", vous obtenez le mot "homicide" en anglais : "murder". Dans le cas d'un enfant déjà né, cependant, le terme "fœtus" est déjà incorrect, car selon la définition biologique, le développement prénatal de tous les vertébrés se termine par la naissance ou l'éclosion de l'œuf. Quiconque parle encore de "féticide" en parlant de la possibilité d'administrer une drogue mortelle à un nouveau-né commet déjà un changement de discours délibéré.

    Lien vers l'article original : "Attitude des professionnels de la santé à l'égard de l'interruption de grossesse au stade viable".

  • La santé justifie-t-elle tous les sacrifices consentis en son nom ?

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    De Joseph Junker en opinion sur le site de La Libre :

    La santé, ce n’est pas (le plus) important

    Opinions

    Contribution externe

    A quoi sert donc la santé si la vie est mise sous cloche ? La vie humaine réduite à la simple survie biologique en bonne santé n’est-elle pas une valeur limitée, profondément matérialiste et elle-même individualiste ? Pire, n’avons-nous pas commis un nombre incalculable de crimes cyniques au nom de la "santé", en lui sacrifiant ce que nous n’aurions jamais dû lui sacrifier ?

    Une opinion de Joseph Junker, ingénieur civil et père de famille.

    En 2020, critiquer des règles Covid parfois liberticides et souvent ridicules semble s'apparenter à de l'égoïsme et de l'obscurantisme. Ne vous avisez pas d’adopter d'autres principes "absolus" que la santé et l'économie. Vous serez damnés sans rémission, "inconscients", "narcissiques", "immoraux" et "individualistes" que vous êtes !

    Il est tentant pourtant de renvoyer tous ces juges d’opérettes à leurs propres valeurs. A quoi sert donc la santé si la vie est mise sous cloche ? La vie humaine réduite à la simple survie biologique en bonne santé n’est-elle pas une valeur limitée, profondément matérialiste et elle-même individualiste ? Pire, n’avons-nous pas commis un nombre incalculable de crimes cyniques au nom de la "santé", en lui sacrifiant ce que nous n’aurions jamais dû lui sacrifier ?

    Nos malades

    Visiter les malades, pour commencer. Pas seulement les malades du Covid-19, TOUS les malades. N’est-il pas révoltant d’observer le sort réservé à nos grands-parents Alzheimer par exemple ? Séparés et cloîtrés dans leur chambre de maison de repos avec pour seule occupation la télé et son cortège de nouvelles angoissantes, détournant en permanence leurs pensées défaillantes sur le virus tueur qui les menace. Quand on y pense bien, une peine peut-être bien plus atroce que la mort.

    Comme si ça ne suffisait pas, nous avons laissé ces malades agoniser tout seuls jusqu’au dernier jour (puisque les directives n’accordaient le droit de visite qu’aux dernière extrémités), mais aussi sans soins adéquats. Parce qu’un monde matérialiste qui glorifie la vie biologique ne peut déboucher que sur l’utilitarisme, pour lequel la vie biologique d’un jeune vaut plus que la vie biologique d’un vieux.

    Pour couronner le tout, nous les avons enterrés en catimini, sans le respect dû aux morts. Les victimes du Covid n’ont même pas pu être vus par leurs proches, les autres à peine, et tous ont dû être inhumés dans un quasi-anonymat en comité réduit.

    L'altruisme, ce n'est pas se taire

    Notre société valide ce choix éthique. Ainsi les médias bataves ont-ils glorifié "l’altruisme" du Premier néerlandais Mark Rutte, qui s’en est tenu aux règles en omettant de visiter sa mère mourante pendant des mois. L’opinion britannique quant à elle, vilipende le ministre britannique Dominic Cummings, qui n’a pas fait de même.

    Peut-être êtes-vous de ceux qui ont dû subir une de ces injustices, et qui avez été priés de ne point vous plaindre. Tout cela a nous en effet été imposé au nom de "l’altruisme", de la "santé" et même du "bien commun" (un comble !). Comme j’admire votre calme, votre patience et votre résilience face à l’iniquité dont vous avez été victimes ! Si ma mère se retrouvait mourante ou gravement malade, j’aurais beaucoup de mal à faire de même, et ce n’est pas une leçon de morale (ou une loi) à la noix qu’il faudrait pour m’empêcher de lui rendre visite… mais une autopompe. (#Antigone)

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  • Le Vatican poursuit une politique de soumission au gouvernement communiste chinois

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    De LifeSiteNews :

    Cardinal Zen : Le Vatican poursuit une politique de soumission au gouvernement communiste chinois

    Nous sommes à la merci de cette nouvelle commission", a déclaré Zen. Nous n'avons pas de liberté religieuse parce que nous n'avons pas de liberté".

    13 août 2020

    Le cardinal Zen, l'évêque émérite de Hong Kong, a déclaré dans une interview que la "loi dite de sécurité nationale" récemment promulguée par le gouvernement de la Chine continentale permet au Parti communiste chinois de punir plus facilement les manifestants de la ville et réduit l'autonomie de la ville-État autrefois indépendante.

    La nouvelle loi, qui a été gardée secrète avant d'être adoptée le 30 juin par l'assemblée législative de la Chine continentale - une mesure qui a contourné et annulé la loi établie de Hong Kong - criminalise tout acte considéré comme une subversion, un acte de terrorisme ou une collusion avec des forces étrangères ou extérieures.

    La nouvelle loi donne au Parti communiste chinois (PCC) de nouveaux pouvoirs pour étouffer la résistance à la mainmise toujours plus forte de la Chine continentale sur ce centre économique compact et prospère. "Elle prive effectivement les habitants de Hong Kong de la liberté d'expression et de protestation", a observé Raymond Arroyo lors d'un entretien avec le cardinal Zen. "Nous sommes à la merci de cette nouvelle commission", a déclaré Zen. "Nous n'avons pas de liberté religieuse parce que nous n'avons pas de liberté." "J'ai parcouru l'ensemble du texte de loi", a déclaré Zen, qui a résumé l'impact de la nouvelle loi sur les catholiques de Hong Kong. Il est facile de vous dire en une seule phrase : "Maintenant, ils peuvent tout faire", a-t-il déclaré, en faisant référence au PCC.

    Zen a suggéré que le Vatican accorde trop de crédit au gouvernement chinois - dirigé par le PCC. "Le Vatican poursuit constamment une politique de soumission au gouvernement chinois." "J'espère que le monde entier peut maintenant être réveillé", a déclaré le prélat. "Nous pouvons maintenant voir le vrai visage du Parti communiste chinois et c'est maintenant une guerre spirituelle entre le mensonge et la vérité, entre le désir égoïste de pouvoir de domination et le souci des autres". "C'est une guerre entre le bien et le mal, j'espère donc que le monde entier devrait se lever", a ajouté le cardinal à la retraite.

    Zen a déclaré à l'ANC qu'il n'avait "aucune confiance" dans le fait que la nouvelle loi sur la sécurité nationale respecterait la liberté religieuse des catholiques et que si beaucoup trouveraient "décevant" le soutien officiel des diocèses pour la mise en œuvre de la loi, "d'un autre côté, il y aura beaucoup de problèmes si nous ne soutenons pas le gouvernement. Nous ne savons jamais ce qu'ils feront à notre Église".

    Les écoles diocésaines de Hong Kong sont mises en demeure d'endoctriner les étudiants catholiques concernant la nouvelle loi sur la sécurité nationale

    Des lettres ont été adressées aux près de 200 écoles catholiques de Hong Kong avant la nouvelle année scolaire, pour promouvoir la nouvelle loi de sécurité nationale et à étouffer les troubles politiques parmi les enseignants et les élèves, souligne Zen avec préoccupation.

    Le délégué épiscopal à l'éducation, Peter Lau Chiu-yin, a envoyé une lettre demandant instamment aux écoles diocésaines de Hong Kong "d'aider les élèves à comprendre la loi sur la sécurité nationale, à respecter le drapeau national et l'hymne national, ainsi qu'à promouvoir les valeurs correctes de leur identité nationale", selon un rapport d'Asia News. Lau a déclaré que chaque école "devrait avoir un "mécanisme" pour contrôler "le matériel pédagogique, les devoirs, les examens et les livres" utilisés en classe.

    Une deuxième lettre, d'Ingrid Yeung, secrétaire permanente à l'éducation de Hong Kong, a déclaré que les écoles doivent respecter les "valeurs nationales" et mettre fin aux activités politiques des élèves. Les enseignants accusés d'"émeute" ou d'"incendie criminel" devraient être suspendus immédiatement, selon le même rapport d'Asia News.

    Il n'est pas étonnant que le PCC utilise la nouvelle loi sur la sécurité nationale pour faire pression sur les écoles de Hong Kong. C'est ce qu'explique Asia News : "Parmi les plus de 9 000 personnes arrêtées (en juin 2020) depuis le début du mouvement de protestation, environ 3 725 sont des étudiants, dont 45 % sont des lycéens".

  • Situation sanitaire : le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Mesures sanitaires : « Le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique »

    12/08/2020

    « On peut aussi mourir de solitude. (…) Une vie heureuse n'est pas qu'une question de santé physique, cela dépend aussi de relations sociales satisfaisantes et du sens donné à la vie », déclare Manu Keirse dans une opinion publiée par De Standaard le 22 juillet dernier. Ce professeur émérite de médecine à la KU Leuven constate, comme bien d'autres, les ravages opérés par les mesures de confinement à l'égard des personnes vivant en maison de repos. « Ce n'est toujours pas clair si la surmortalité en maisons de repos est due à l'infection du coronavirus ou aux mesures prises à son encontre », ajoute-t-il.

    Dans le même sens, l'association Médecins sans Frontières a réalisé une enquête centrée sur la santé psychique des personnes âgées durant la crise sanitaire (Overgelaten aan hun lot ), auprès de 983 maisons de repos du Royaume. Les résultats montrent que dans 9 maisons sur 10, les plaintes ‘psychologiques' des résidents étaient plus nombreuses qu'auparavant, et témoignaient en particulier d'un état de tristesse, de dépression et d'un recul des capacités cognitives. 10% des établissements ont même remarqué une augmentation des pensées suicidaires chez leurs résidents. Selon Sanne Kaelen, psychologue pour Médecins sans Frontières, « ces plaintes ont surtout été provoquées par l'isolement, et non par la peur du virus. Les résidents ne mangeaient plus, étaient apathiques et ne s'intéressaient plus à rien. »

    Le vécu de ces personnes s'est-il amélioré depuis le déconfinement ? Il y a fort à craindre que, le climat de peur et les restrictions sociales se prolongeant, la situation de ces personnes ne continue de s'aggraver face au manque de perspectives meilleures. Interrogé hier par l'Institut Européen de Bioéthique, Eric Vermeer, infirmier, psychothérapeute et membre du comité d'éthique d'un hôpital psychiatrique témoignait de l'augmentation croissante du nombre de suicidesd'hospitalisations pour décompensation psychique ou encore de demandes d'euthanasie depuis la crise sanitaire. Wim Distelmans, président de la Commission d'évaluation de l'euthanasie, confie lui aussi que certaines personnes demandent à présent l'euthanasie de peur de devoir vivre en maison de repos.

    « Le débat de société ne doit pas se limiter à la santé physique », insiste le Professeur Keirse. La crise sanitaire a révélé de lourds dysfonctionnements dans la prise en charge de nos aînés ainsi que des patients psychiatriques. On peut espérer que cette crise soit l'occasion d'un rebondissement pour d'une part investir sérieusement dans les soins de santé psychique, enfant pauvre de la médecine, et d'autre part pour réagir contre l'isolement social des personnes âgées. Il s'agit, selon le professeur Keirse, de repenser l'habitat et la prise en charge de nos aînés sous forme de maisonnées à taille plus humaine, à l'exemple, mentionne-t-il, du réseau de soins Dijleland (réseau de maisonnées de huit aînés).

    Voyez par ailleurs le communiqué de presse de la Fédération flamande Soins Palliatifs, qui demande que « des soins palliatifs de qualité soient garantis pour tous les patients, même en temps d'épidémie ». La Fédération a jugé nécessaire d'alerter sur le manque de soutien social, psychologique et spirituel des patients palliatifs, dans un contexte où « toute l'attention se concentre sur le traitement médico-technique » de la COVID-19.

    Source : De Standaard (22/7/2020); HLN (15/7/2020); De Morgen (15/7/2020)

  • Monseigneur Léonard, de Jambes à Savines-le-Lac

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    Un article de Christian Laporte paru sur le site de la Libre le 17 juillet dernier :

    Mgr Léonard, à contre-courant jusqu’à la fin des temps

    Une biographie illustrée est publiée à l’occasion de ses 80 ans.

    Virus ou pas, André Léonard - André comme prof’ à l’UCL, puis André-Mutien, évêque de Namur et, enfin, André-Joseph comme archevêque de Malines-Bruxelles n’entendait pas "buzzer" pour souffler ses 80 bougies le 6 mai dernier. Depuis sa retraite à Savines-le Lac près de Gap, il voulut se rappeler modestement à notre (bon) souvenir.

    Sa retraite - www.joeldevillet.be

    C’est réussi ! Dans la foulée de son "Journal d’un évêque de campagne" paru l’an dernier chez Luc Pire qui permit de saisir ses raisons de croire et d’agir, le prélat pensionné réconverti en heureux chapelain auxiliaire au sanctuaire de Notre-Dame du Laus et vicaire dominical a rejoué le jeu. Mieux : il a porté sur les fonts baptismaux, une nouvelle collection, la bien nommée « Traces » initiée par Jacques Toussaint, le fondateur de l’Art Institute, un cabinet d’expertises indépendant en matière d’art et de patrimoine européens – du Moyen Âge à l’époque contemporaine – installé dans la capitale wallonne ! Ce dernier avait comme beaucoup, un regard préconçu sur le prélat présenté comme très rigoriste mais aussi prêt à rejoindre les Indignés face aux trop nombreuses inégalités contemporaines. Il a donc voulu aller plus loin avec l’archevêque retraité.

    Celui qui ne laissa personne indifférent

    Pas question de faire un remake du livre de l’an dernier mais plutôt de le compléter par une iconographie inédite souvent aux antipodes des clichés officiels. Le facétieux évêque s’est prêté au jeu puisqu’on le découvre tout au long de ses 80 printemps sous des angles bien surprenants. Pourquoi, bon Dieu, le voit-on à deux ans avec une clé en mains ? Était déjà celle de Saint-Pierre ? La suite vaut le détour car à chaque moment-phare de sa vie correspondent d’étonnantes photos.

    Mais aussi des commentaires toujours to the point sur sa vision de l’épiscopat marquée par une volonté récurrente d’aller vers ses ouailles. Au point de faire trois fois le tour de tous les doyennés de Namur-Luxembourg avant de s’attaquer à ceux de l’archidiocèse, en français et in ‘t Nederlands

    Sans se ménager, ajouterons-nous pour avoir croisé sa route notamment à Hal et à Céroux tout en ayant aussi l’occasion un jour de rejoindre sa "cène" quotidienne avec à la manœuvre la fameuse Sœur Monique, super-gouvernante jusqu’à unir un bon plat à un Bordeaux qui ne le fut pas moins…

    Au passage, André Léonard n’oublie pas ses proches, sa famille avec une maman dont les enfants ont tous embrassé le sacerdoce (!) tout comme son équipe d’assistance matérielle et spirituelle. Il veillat aussi à ne pas revenir sur certaines tensions qui firent la joie des médias, trop heureux d’accabler cet évêque trop classique...

    Avec quand même une petite piqûre de rappel : s’il fut successivement évêque de Namur et archevêque, Mgr Léonard rappelle que ce fut un double choix papal, de Jean-Paul II puis de Benoît XVI "car les originaux sont rarement plébiscités par l’Establishment comme le prétendent les crapuleux de ma strotje" - une référence à une réplique-culte ( !) de Mme Chapeau dans "Bossemans et Coppenolle"…

    Mgr Léonard nous invite également dans son nouvel environnement, loin de la Belgique, ce qui lui permet de ne pas – plus – devoir juger les faits et gestes de l’Eglise locale. Tout en rendant toujours d’éminents services à son institution.

    Enfin, André Léonard nous révèle sa facette d’amoureux du beau et parle de ses armoiries et de ses attributs épiscopaux réalisés par des artistes de chez nous. Sans négliger l’environnement ecclésial qui l’accompagna de sa formation louvaniste à son installation dans le Midi. Bref, par l’image et le texte, on découvre encore un peu mieux un évêque qui ne laisse pas indifférent ce dont témoignent les préfaces de Francis Delpérée et d’Hervé Hasquin et les postfaces du chanoine Eric de Beukelaer et d’Evelyne Barry, vierge consacrée namuroise…

    Monseigneur Léonard de Jambes à Savines-le-Lac. Art Institute. 29 € (+ 8 € de frais de port et d’emballage pour la Belgique). Commande à adresser à Art Research Institute : jacques.toussaint@artinstitute.be (Rens. : 0495/50 43 62).

  • La Marche pour la Vie interdite à Zürich

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    kath.net

    De KathNet.news :

    Zürich devient la ville anti-vie de la Suisse

    11 août 2020

    L'administration municipale a interdit la marche pour la vie dans la ville suisse pour 2020 sans donner de raisons

    Zürich (kath.net)

    La Marche suisse pour la vie ("Marsch fürs Läbe") doit être annulée cette année car la ville de Zürich l'a interdite sans donner de raison. Les organisateurs ont annoncé qu'un recours serait déposé immédiatement auprès du Conseil municipal de Zürich, mais qu'il fallait supposer que le Conseil municipal maintiendrait l'interdiction de manifester et la maintiendrait jusqu'au Tribunal fédéral. "La proclamation publique et démonstrative des valeurs conservatrices et chrétiennes devrait également être possible en Suisse à l'avenir ! Nous espérons et prions pour que le Tribunal fédéral oblige finalement la ville de Zürich à nous accorder un permis de marche. Il serait extrêmement regrettable que les plus petits groupes violents autonomes de gauche et un gouvernement municipal rouge-vert parviennent à interdire les défilés autorisés à des fins caritatives par le biais d'une interdiction imposée par la plus haute instance judiciaire", est-il déclaré dans un communiqué.

    En attendant, la prochaine marche pour la vie a déjà été annoncée pour le 18 septembre 2021. Au lieu du "11 mars pour la vie" prévu à Zurich, une manifestation interne se tiendra désormais à Winterthur.

  • Commission « Congo » du Parlement belge : vers la palabre sans fin ?

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    Selon les pages quotidiennes du site web africain de « Libre Belgique »  la commission sur le passé colonial, dite « Commission Congo », mise sur pied par le parlement national en Belgique, rencontre des difficultés pour démarrer ses travaux. Une cinquantaine de parlementaires ont reçu lundi une lettre d’un des experts choisis pour y participer, l’historien belgo-congolais Mathieu Zana Etambala, qui lance un cri d’alarme sur les difficultés qui se profilent déjà et invite les élus à modifier la composition du groupe d’experts. Il est à noter que ses préoccupations rejoignent celles exprimées par d’autres historiens en privé. 

    Voici, à titre documentaire pour remettre les pendules à l’heure et corser la palabre qui se profile,  les témoignages vidéos que l’ancien sénateur Léon Engulu propose à la réflexion des procureurs en herbe appelés à la barre de la question coloniale en débat.  

    Il les a confiés, avec beaucoup de verve et de sagacité, au site web de l’association « Mémoire du Congo,  du Rwanda et du  Burundi » qui les présente en ces termes :

    " Il  s’agit des regards d’un Congolais qui a débuté sa vie professionnelle à l’époque coloniale, attaché à la Territoriale, qui fut un combattant engagé aux côtés de Lumumba dans la lutte pour l’Indépendance immédiate du Congo dès 1958, qui fut Gouverneur de Province ainsi que plusieurs fois Ministre sous Mobutu. Avec toute la sagesse et l’expérience du Sénateur qu’il est depuis l’avènement de la IIIème République, il nous livre ses réflexions sur 65 années de vie politique et engagée au service de son pays."

     Dans une première capsule, il évoque son parcours scolaire et son début dans la vie professionnelle dans l’administration de territoire.  Regards d’un congolais sur les colonisateurs entre 1934 et 1958

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