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Débats - Page 709

  • Quand Vladimir Poutine est désigné à la vindicte de l'opinion publique

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    A entendre les médias, on a l'impression que Vladimir Poutine ne mérite que la réprobation générale en raison de pratiques électorales douteuses, mais pas seulement...

    Ce n'est pas notre "miniblogue" qui va prétendre pouvoir trancher dans ce vaste domaine, mais il est évident que, pas plus que pour la Hongrie ou pour la Syrie, on ne peut se contenter de ce chorus consensuel.

    Fort heureusement, notre amie de "Benoît et moi" ouvre ce dossier et se démarque de la meute hurlante : http://benoit-et-moi.fr

  • Quand la machine médiatique s'emballe...

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    Un émule de Mgr Léonard, l'évêque de Coire en fait actuellement l'expérience. Il aborde un sujet sensible et provoque une "tempête médiatique". C'est analysé et décortiqué par un spécialiste des médias, l'abbé Rimaz, sur son blog Le Suisse Rom@In-d : Polémique autour d'une lettre pastorale de Mgr Huonder

    extrait :

    "La neutralité n'existe pas

    - L'espace médiatique n'est pas neutre, il est composé d'un tissu de conflits et de thèmes pré-établis. En ce sens, l'agora ou le forum est déjà "occupé" par des différentes idées. Il suffit que des thèmes sensibles (ils le sont en fonction du terreau de l'opinion publiée et de l'opinion publique) viennent se heurter sur ces "dogmes" médiatiques pour que le conflit s'enflamme et que la machine médiatique s'emballe. Cela provoquera alors un tollé. Le contraste est le grand pourvoyeur de news.

    les thèmes conflictuels

    - Les thèmes qui fâchent sont presque prévisibles à l'avance: le célibat des prêtres, l'homosexualité, la pédophilie, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X (Ecône), le préservatif, la contraception, l'avortement, l'euthanasie, les divorcés remariés, l'islam, la Shoah, l'antisémitisme, l'Etat d'Israël ... Une lettre pastorale qui parlerait de la Vierge Marie, de la Trinité, de l'Eucharistie ou de la prière ne provoquerait aucun remous."

  • Euthanasier les malades en état végétatif par omission de principe

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    Telle est la proposition d'un médecin américain : « En l'absence d'un souhait contraire et connu du patient ou de sa famille, la décision de préserver la vie d'un patient en état d'insconcience basée sur le respect de la vie elle-même n'est pas davantage justifiée moralement que la décision de prendre cette vie ».

    Lire l'analyse de Jeanne Smits :Un médecin américain propose l'euthanasie par omission de principe sur les malades en état végétatif

  • La liberté individuelle, un absolu ?

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    C'est en tout cas la position défendue par les "Libertariens" aux Etats-Unis. Le plus connu d'entre eux est actuellement Ron Paul, candidat républicain à l'investiture pour les présidentielles de 2012. Sur le blogue "Nicomaque", Damien Theillier précise les contours de cette idéologie libertarienne qui séduit de plus en plus d'Américains.

    "Le libertarianisme est un courant qui est né dans les années 60 en opposition à la croissance ininterrompue de l’État au cours du XXe siècle. Mais il puise ses sources philosophiques dans l’histoire des États-Unis depuis ses origines. Selon le "Courrier International", « la révolution américaine a été un mouvement libertarien contre le pouvoir de la couronne britannique. La Constitution américaine est un texte libertarien qui limite le rôle de l’Etat à la couverture des besoins les plus basiques de la société en lui fournissant un corps législatif pour adopter des lois, un système judiciaire pour les interpréter et une armée pour la protéger (quoique certains des Pères fondateurs, comme Alexander Hamilton, aient voulu centraliser le pouvoir). »
     
    Toute la note est ici : Qui sont les libertariens?
     
    C'est intéressant parce que cela révèle l'ambiguïté de tout un courant conservateur américain qui suscite des sympathies auprès d'une certaine droite européenne, y compris dans certains milieux catholiques. Mais il ne suffit pas, comme Ron Paul, de dénoncer l'avortement pour entraîner notre adhésion. Cette idéologie ultra-libérale semble en effet faire bon marché d'une éthique sociale soucieuse des plus faibles. Entre le faible et le fort, selon le mot de Lacordaire, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère...

     

  • Deux rendez-vous pour ce week-end

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    C'est ici :

  • à BXL, le 13 mars, "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

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    Cycle de soirées de l''Institut Sophia"


    Mardi 13 mars 2012, à 20h00

    "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

    Ouvert à tous - PAF : 3 €

    à l'Institut d’Etudes Théologiques (auditoire 2e étage)
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    Inscription souhaitée : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/04.23.67

    L’origine de l’univers, l’apparition du cosmos et de la vie, l’évolution de l’humanité : vous n’avez peut-être pas d’avis sur la question ou, au contraire, vous avez vos idées, vos théories.

    Mais qu’en est-il réellement ? Et surtout : comment faire tenir les (hypo)thèses scientifiques avec les éléments de la foi ? La science et la foi sont-elles vraiment incompatibles ?

    Pour répondre à ces questions, Dominique Lambert, Docteur en Sciences physiques et en Philosophie, nous fait voyager dans l’univers et dans le temps à la suite de scientifiques, dont Darwin, et d’hommes de foi qui ont tenté d’expliquer, chacun à leur façon, l’origine et l’évolution du monde et de l’humanité.

  • Marcher pour la Vie, un acte d'inhumanité ?

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    Belgicatho mobilise le plus possible pour "la Marche pour la Vie" du 25 mars prochain. Il nous semble grave, en effet, que des mesures contraires au respect de la vie humaine soient inscrites dans nos dispositifs légaux. Bien sûr, il ne s'agit pas de jeter la pierre à des malheureuses qui, dans des circonstances éprouvantes, ont cru voir, dans le recours à l'avortement, une issue à leur détresse; nous savons que la miséricorde l'emporte sur la justice.

    Voici la réponse à notre invitation, formulée par un responsable politique (CPAS), réponse qui nous interpelle :

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  • La campagne de Gleeden et la position du Jury d'Ethique Publicitaire

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    La campagne du site Gleeden incitant les gens à l'infidélité a déclenché de nombreuses réactions. Certains se sont tournés vers le Jury d'Ethique Publicitaire en se demandant si cette campagne en faveur de l'adultère n'était pas en contradiction avec la loi belge et si le slogan affirmant que "l'amant coûte moins cher à la société qu'un anti-dépresseur" ne constituait pas une publicité mensongère.

    Dans sa réponse, le J.E.P. fait observer que l'adultère est dépénalisé en Belgique et que faire de la publicité en sa faveur ne constitue donc pas un délit; quant à la référence à l'adultère, elle présenterait un caractère de second degré manifeste qui pousse le JEP à estimer que "personne ne verra ça comme une alternative à l'anti-dépresseur".

    Il est bien clair que cette position offusque notre sens de la moralité publique et du respect de liens aussi sacrés que ceux qui lient les époux l'un à l'autre. Mais il faut bien constater que nos convictions sont en porte à faux par rapport à celles de la société libérale dans laquelle nous vivons. Celle-ci fonde sa législation sur le vote majoritaire dans les assemblées parlementaires et ne se réfère aucunement à une loi naturelle dont l'existence est d'ailleurs récusée par les théoriciens de la démocratie moderne, de Jean-Jacques Rousseau à... Laurette Onkelinx. Pour ceux-ci, la majorité exprime la volonté générale des citoyens et contester ses décisions revient à commettre un délit de lèse démocratie...

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  • France : un bébé nommé désir

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    Source : revue de presse de genethique.org d'après Famille Chrétienne

    "Un bébé nommé désir"

    Voilà le titre du documentaire sur France 2, le 22 février dernier, proposant une réflexion sur les "bébés éprouvettes", les "bébés médicaments", les embryons congelés, ou encore les dons de gamètes.

    "Un bébé quand je veux, si je veux, comme je veux", résume le journaliste. Dans ces techniques de procréation artificielle, le statut de l’embryon reste la grande question.

    Au cours de l’émission, une psychologue exprime l’incertitude française : "L’embryon, dans les hôpitaux, on ne sait pas très bien ce que c’est : tantôt une cellule, tantôt une potentialité d’enfant".

    Le professeur Israël Nisand, gynécologue à Strasbourg, reconnait que l’embryon est un être humain, "mais pas encore une personne […] il a sa dignité [mais] il va acquérir ses droits petit à petit". 

    Aude Mirkovic, professeur de droit à l’université d’Evry, s’insurge : "voilà un concentré [d’] inepties […] Si certains êtres humains ne sont plus des personnes, ou à moitié, on change de civilisation ! C’est le retour à l’époque romaine, quand l’embryon n’était que la pars viscerum matris, un morceau des entrailles de la mère. Un gigantesque retour en arrière !". Elle explique que la France est en pleine incohérence, mais que même si la question du statut de l’embryon est une question philosophique, le droit, dans le doute, ne peut que s’abstenir et est obligé de traiter l’embryon comme une personne.

    Il y a ensuite les conséquences psychologiques que l'assistance médicale à la procréation engendrent. Passées sous silence dans le documentaire, Benoît Bayle, psychiatre et docteur en philosophie, entend les dénoncer. En parlant des embryons crées in vitro, il explique : "Nous avons affaire à une population d’individus qui doit sa vie à la société, à la médecine, un peu à l’État, note Benoît Bayle. Cette intrusion dans une histoire intime n’est pas sans conséquence pour la structuration de l’identité de la personne". Il constate ensuite le "phénomène de survivance" chez l’enfant né, seul survivant parmi les autres embryons conçus in vitro qui sont supprimés par le tri opéré avant implantation ou par la réduction embryonnaire (NDLR : avortement d'un ou plusieurs embryons déjà implantés). Enfin, note Benoit Bayle, les parents de ces enfants auront tendance à développer un "mode d’éducation mégalomaniaque", ou bien emprunt d’une "culpabilité inconsciente".

    Soutenons la Fondation Jerôme Lejeune

  • La culture des mantras

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    Citant la traduction anglaise d’ un  article du magazine allemand Der Spiegel sur les musulmans allemands de 2° et 3° génération, séduits par la prédication de jeunes imams salafistes, le chanoine Eric de Beukelaer écrit :

    « Alors que les mosquées « ordinaires » rencontrent en Allemagne une désaffection de la part de la jeunesse assez similaire à celle que connaissent les églises catholiques et protestantes, de jeunes imams charismatiques apparaissent et touchent les générations montantes. Ils ne prêchent pas un islam violent, mais n’en propagent pas moins une critique radicale de la culture occidentale et de son hédonisme individualiste. Ils lui opposent la stricte obéissance à la volonté divine. « Même si Allah te dit de passer toute ta vie avec une jambe contre un mur, tu le feras – car il est ton Dieu », enseigne un de ces imams. Pareil message plaît à nombre de jeunes, car il est clair et simple – ce qui est confortable. Obtenir des réponses toutes-faites, afin de ne plus devoir se poser de questions – telle est une des tentations récurrentes de l’esprit humain.  Cela explique le succès des sectes – parfois même auprès des élites intellectuelles – mais aussi l’attrait pour le fondamentalisme. On retrouve cela dans les milices de jeunes fanatisés par les régimes totalitaires, comme chez les intégristes de tous poils. Notons que le phénomène se rencontre également parmi nombre d’occidentaux qui se disent « libérés », mais vivent engoncés dans une moite paresse intellectuelle. Combien de fois n’ai-je pas eu comme réponse « mantra », alors que j’expliquais la vision catholique sur l’avortement : « Ce que tu dis ne tient pas la route : on vit tout de même au XXIe siècle ! » Cela signifiait pour eux : échec et mat, fin de discussion. Eh bien, non. Une discussion ne se termine pas ainsi. Oui, on vit au XXIe siècle, mais cela n’empêche pas de se poser des questions et d’être critique. Cela n’interdit pas de remettre en cause l’économie-casino, la surconsommation, ainsi que plusieurs enjeux bioéthiques. Bref, cela n’empêche pas de se creuser les méninges et d’ouvrir un débat. »Voir ici :Démocratie et usage de la raison…

  • Mgr Léonard : Il y a des questions que l'on ne peut taire

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    Dans le Katholiek Nieuwsblad, Mgr Léonard affirme qu'il existe des questions qui doivent être conservées vivantes dans notre société. L'archevêque dénonce le caractère artificiel de toute l'agitation dont l'édition néerlandaise de son dernier livre a fait l'objet. La version française, en septembre, n'a soulevé aucune polémique ni aucun tollé. « L'Eglise (…) ne doit pas interférer dans le débat politique, mais tous les citoyens, y compris un évêque, ont le droit de se prononcer sur ce qui est en jeu dans la politique. » Mgr Léonard continue de s'opposer à l'arrogance d'une démocratie qui serait convaincue qu'une fois votée, une loi deviendrait une vérité absolue. Comment les citoyens pourraient-ils jamais protester contre une loi s'il est établi qu'elle constituerait pour toujours un acquis juridique à l'abri de toute critique ? Mgr Léonard pointe tout particulièrement l'idéologie selon laquelle « nous pouvons produire des dispositifs juridiques nouveaux en contradiction effective avec la loi naturelle ».

    Interrogé sur la raison de sa critique au sujet de la Charte des Nations Unies sur la Terre, l'archevêque de Malines-Bruxelles a répondu que ce texte voit l'homme seulement comme une partie du cosmos et non comme "le berger du Cosmos". L'homme est perçu comme un danger, comme un prédateur dans le monde. Il n'y a plus aucune place pour une écologie humaine.

    Dans l'interview, Mgr Léonard laisse également percevoir sa motivation pour s'exprimer sur divers sujets malgré toutes les critiques que cela pourrait susciter: « nous avons besoin de personnes pour attirer l'attention sur les sources d'inspiration se référant à une dimension transcendante afin qu'elles ne disparaissent pas de notre culture. C'est pourquoi je pense que le débat est très important. Il existe des questions qui doivent être conservées vivantes dans la société. »

  • A Liège, le 28 février, un débat sur la laïcité dans le cadre des institutions européennes

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    « La laïcité dans le cadre des institutions de l’Union européenne  »


    Un débat à l’université de Liège, le 28 février 2012 à 18h00  

     avec Mgr Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la COMECE

    Dans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012 « neutralité ou pluralisme », l’Union des Etudiants catholiques de Liège (Cercle « Ethique sociale ») organise un lunch-débat  sur le thème « La laïcité dans le cadre des institutions de l’Union européenne ».

    Qu’est-ce que la laïcité ?En quel sens les institutions publiques peuvent-elles ou doivent-elles être laïques ? A l'heure du pluralisme et du sécularisme, l'Eglise n'a-t-elle plus rien à leur dire, ni à la société civile? Ces pouvoirs sont-ils à ce point séparés?Qu’en est-il de la laïcité dans le droit positif et la pratique de l’Union européenne et de ses Etats membres ?

    C’est Monseigneur Piotr Mazurkiewicz,Secrétaire général de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) qui a été invité à débattre de ces questions avec le public. Mgr Mazurkiewicz est aussi professeur ordinaire d’Ethique politique à la faculté  des Sciences politiques de l’Université de Varsovie. La rencontre aura lieu le mardi 28 février 2012 à 18h00, au bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er étage: salle des professeurs (accès par la grande entrée de l'immeuble) . Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel 04.344.10.89 ouinfo@ethiquesociale.org

     Quelques informations sur le cycle :

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