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Débats - Page 713

  • Pédophilie dans l’Église : c’est la faute à Jean-Paul II, est-il écrit dans « La Libre »

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    Voici les propos que l'on peut lire en "opinion" dans la « Libre », anciennement « Libre Belgique », de ce 4 janvier 2012 :

    (…) En trente ou quarante ans, des dizaines, peut-être des centaines de prêtres encore en vie aujourd’hui ont fait des centaines, peut-être des milliers de victimes en Belgique. Combien de zéros devrait-on ajouter à ces chiffres s’il fallait se placer au plan européen, voire au plan mondial ? (…)

    Les années soixante ont été marquées notamment par deux révolutions. Il y a bien sûr eu mai 68 dont certains n’hésitent pas à penser que les accents libertins ont précipité une partie de notre clergé dans la perversité. Je ne peux m’associer à ce genre de raisonnement. Au contraire, je n’ose pas imaginer à quoi ressembleraient aujourd’hui les croyants s’ils n’avaient pas étés secoués par cette révolte. Le monde d’après 68 n’est pas meilleur que celui d’avant, mais les croyants ont tiré grand bénéfice de cet extraordinaire brainstorming notamment parce qu’ils ont dû se laisser interroger par la société tout entière. Quelques années plus tôt, une autre révolution se préparait. En 1962, Jean XXIII ouvrait le Concile œcuménique Vatican II (…) qui a probablement été un des plus extraordinaires remue-méninges de l’histoire vaticane. Evidemment, les espoirs des croyants progressistes allaient bien au-delà de ceux que ce Concile pouvait concrétiser dans l’immédiat. On se doutait qu’il faudrait du temps pour que des évêques osent envisager le sacerdoce pour les femmes et pour des personnes mariées, du temps aussi pour transformer une organisation hyper centralisée et pyramidale en une vraie communauté de communautés, avec tout ce que cela implique en termes de participation, de solidarité et de respect des différences. On savait qu’il faudrait du temps pour que l’Eglise s’ouvre au monde et laisse le monde venir à elle autrement qu’en s’obstinant à vouloir convertir chaque homme et chaque femme au catholicisme. (…).

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  • Fermeture de l'église : communiqué des Amis de Sainte-Catherine

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    COMMUNIQUE DE PRESSE DU 1er JANVIER 2012

    Bruxelles, le 1er janvier 2012

    Ces 30 et 31 decembre 2011, plusieurs milliers de personnes sont encore venues visiter ou se recueillir dans l'église Sainte-Catherine dont les portes se sont fermées ce samedi soir, malgré les très nombreuses protestations et une pétition qui a rassemblé plus de 7400 signatures.

    De très nombreux témoignages attestent de l'attachement des personnes, croyantes ou non à cette église emblématique au coeur de la Ville de Bruxelles.

    L'incompréhension et la colère sont les sentiments les plus souvent exprimés.

    Les Amis de Sainte-Catherine poursuivent leur mobilisation car malgré les différentes demandes aucune réponse cohérente n'a été donnée par l'Evêque auxiliaire de Bruxelles, Jean Kockerols et le Doyen Claude Castiau.

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  • Haro sur la Hongrie

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    La campagne menée par le complexe politico-médiatique contre la Hongrie et Viktor Orban n'échappe à personne. La nouvelle constitution hongroise est dénoncée par nos faiseurs d'opinion comme étant une atteinte à la "démocratie". Evidemment, elle n'est pas en phase avec le "politiquement et culturellement correct" qui sévit chez nous lorsqu'elle fait explicitement allusion à Dieu, aux racines chrétiennes de la Hongrie, au fait qu'en embryon est un être humain et que le mariage consacre l'union entre un homme et une femme. De quoi donner de l'urticaire à tous nos journalistes et même à catho.be qui hurle avec la meute en évoquant la "dérive autoritaire en Hongrie".

    Le site ami "Benoît-et-moi" évoque cette question : http://benoit-et-moi.fr

    Le 27 janvier 2011, le président hongrois répondait ainsi aux questions de la Libre ("Ne pas oublier le christianisme") :

    Le Président souhaite qu’il en soit fait mention dans la nouvelle Constitution.

    Pourquoi adopter une nouvelle Constitution ?

    Nous avons une Constitution intérimaire, qui porte encore la date de 1949. Elle n’a été qu’amendée depuis. C’est la première fois, depuis le changement de régime, que nous avons la volonté et le mandat politique pour la changer. La Constitution doit être plus durable que le diamant, pour garantir la sécurité, la démocratie et l’exercice des droits par le peuple sur le long terme. Une commission parlementaire composée de personnes réputées et responsables en discute depuis trois mois. J’aimerais beaucoup que le texte soit rédigé dans le hongrois le plus éloquent possible.

    Le parti au pouvoir bénéficie de plus de deux-tiers des sièges au Parlement. Cette Constitution ne risque-t-elle pas d’être en fait une “Constitution-Fidesz” plus durable que le diamant…

    Vous avez le droit de formuler votre question de la sorte. Mais je ne dirais sûrement pas qu’il s’agit d’une "Constitution-Fidesz". J’appuie certainement l’idée de la participation de l’opposition à la rédaction. Mais on ne peut pas contester la décision souveraine du peuple selon laquelle ce Parlement a cette composition - ce qui est en effet historique. La nouvelle Constitution sera celle de la République de Hongrie. Le peuple en a donné le mandat au Parlement.

    Vous êtes favorable à ce qu’une référence chrétienne s’y trouve. L’Union en avait débattu lors de l’adoption de son traité constitutionnel, sans y donner suite. Pourquoi est-ce important pour vous ?

    Nous ne devons pas oublier que le christianisme a plus de 1000 ans d’histoire en Hongrie. Notre premier Roi (Etienne, NdlR) a été intronisé avec une couronne offerte par le pape Sylvestre II, s’engageant vis-à-vis de l’Europe et du christianisme. Neuf Constitutions européennes contiennent aujourd’hui une référence concrète au christianisme. A côté de cela, nous respectons bien sûr le droit de toute personne à avoir une autre croyance ou religion. L’Union européenne est basée sur la philosophie grecque, le droit romain, ainsi que l’éthique et la morale chrétiennes. Des pays considèrent cela suffisamment important pour l’inscrire dans leur Constitution, et la Hongrie les rejoindra. Cela se trouvera dans le préambule ainsi que, espérons-le, la référence à la couronne qui est pour nous signe de notre appartenance européenne.

  • Quand Henri Tincq dénonce le confusionnisme en matière de religion...

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    Henri Tincq est un chroniqueur religieux connu dont les positions ont souvent été assez éloignées de celles que nous défendons sur ce blog. Il dénonce avec justesse la confusion entretenue dans l'opinion publique

    Extrait :

    "Raison de plus pour déplorer la confusion actuelle des esprits à propos des religions. Comme si celles-ci formaient un tout. Comme s'il ne fallait pas établir clairement des distinctions liées à leur nature, à leur histoire, à leurs dogmes. Le mot «religion» est devenu un mot passe-partout, un drapeau qui sert à couvrir toutes les marchandises, les plus belles et les plus odieuses, les plus édifiantes et les plus belliqueuses. Cette inflation de références brouille les esprits, sert à masquer soit l'ignorance, soit parfois la volonté de nuire..."

    Lire ici l'article complet : http://www.slate.fr

  • Le cardinal Barbarin s'exprime sur "Rue89"

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    "Vote catholique, homosexualité, FN, place du christianisme en France, traitement réservé aux Roms : entretien avec l'archevêque de Lyon.

    Le cardinal Philippe Barbarin, 61 ans, est depuis 2002 archevêque de Lyon et primat des Gaules, titre qui lui confère une autorité symbolique sur les catholiques français. Nommé à 51 ans par Jean-Paul II après la disparition prématurée de ses deux prédécesseurs, créé cardinal l'année suivante, il reste l'un des benjamins du collège cardinalice.

    Il a reçu Rue89 pour cet entretien le 22 décembre, dans un salon de l'archevêché."

    C'est à découvrir ici, même si cela peut surprendre : http://www.rue89.com/

  • Le fourvoiement post-conciliaire

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    Hier, nous mettions en ligne "Désir de Dieu, désir de l'homme", un billet de l'abbé de Tanoüarn. L'abbé poursuit sa réflexion et précise son diagnostic en désignant l'illusion conciliaire responsable du fourvoiement dans lequel nous sommes embarqués depuis.

    C'est à lire et à découvrir sur "Metablog" : le-mauvais-diagnostic-pastoral

  • "Désir de Dieu, désir de l'homme" par l'abbé Guillaume de Tanoüarn

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    Nous prenons la liberté de reproduire ici ce billet de l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur Metablog parce qu'il nous semble poser un diagnostic lucide sur la terrible crise religieuse que nous traversons. Faute d'une prise de conscience urgente de la part de nos pasteurs, cette crise ne peut que s'aggraver et rien ne pourra entraver le processus de désertification spirituelle de nos sociétés. (Les "gras" et les soulignés sont le fait de notre rédaction.)

    "Mgr Fisichella, ancien recteur magnifique de l'université du Latran actuellement président du Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation, répond à Eric Martin, notre confrère de Nouvelles de France, à propos des chances de la Nouvelle évangélisation : "En Occident, il y a une situation paradoxale : d’un côté on veut que Dieu soit mis de côté, on ne veut pas que les croyants aient une présence sociale mais d’un autre côté, le désir de l’homme est de connaître Dieu. Vous savez, Dieu est présent au plus profond de chaque personne. On ne peut pas éteindre le désir de Dieu et c’est pour cela que la situation est paradoxale". L'année 2012 va être déclarée Année de la nouvelle évangélisation... Nous sommes donc dans le mouvement en réfléchissant à cette question délicate : comment évangéliser l'Europe aujourd'hui ?

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  • Un prêtre, ancien franc-maçon, répond aux questions sur le Forum catholique

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    De_Luther.png"Lundi soir, l'abbé Michel Viot, auteur aux éditions de L'Homme Nouveau d'un livre de souvenirs et de réflexions intitulé De Luther à Benoît XVI, itinéraire d'un ancien franc-maçon, répondait aux questions des liseurs du Forum catholique.

    Un échange enrichissant, franc et direct, au cours duquel l'abbé Michel Viot est revenu sur son itinéraire, en évoquant aussi bien la franc-maçonnerie que le protestantisme ou son entrée dans l'Église catholique. Il a également donné son analyse sur les questions touchant la vie de l'Église aujourd'hui. On pourra retrouver cet échange sur le Forum catholique. Un grand merci aux organisateurs de cette rencontre."

    (source : hommenouveau)

  • Un débat sur notre blog

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    Ce débat oppose, courtoisement, un tenant d'une approche libre-exaministe (qui voit dans l'éducation religieuse des plus petits un conditionnement malhonnête) à des chrétiens qui pensent pouvoir démontrer que croire n'est pas absurde et que transmettre la foi ne constitue pas un manque de respect à l'égard des enfants.

    Nous accueillons cette confrontation sur ce blog parce qu'il nous semble que les croyants doivent être capables de rendre raison de leur foi comme le pape les y invite: "Le pape, la science et la foi"

    Vous pourrez découvrir cet échange sous la note suivante : "Flandre: remplacer les cours de religion par l'étude des "religions comparées"?"

    Quant à notre visiteur qui voit dans les conquêtes de la raison scientifique un antidote infaillible aux fantasmes religieux nés de l'ignorance ou du besoin d'être "sécurisés", vous pourrez découvrir ses arguments sur son blog : http://michel.thys.over-blog.org/ .

  • FEF : Les étudiants cathos s’en vont ?

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    59894_443045238306_588883306_5035179_299955_n_reasonably_small.jpgLu sur le site de l’agence Cathobel :

    « Rien ne va plus à la Fédération des étudiants francophones (FEF). La nuit du 13 au 14 décembre, l’AGL, l’organisation représentative des étudiants de l’UCL, a décidé de se désaffilier et d’opter pour l’indépendance. Son départ suit celui d’autres sections étudiantes, dont celles des FUNDP et de l’Université de Mons. Un coup dur pour la FEF qui, en quelques semaines, se voit allégée de quelque 50.000 membres.

    Depuis plusieurs mois, l’AGL s’interroge sur sa représentation au sein de la FEF. En cause: les procédures de décision au sein de cette dernière et la proximité de certains de ses dirigeants – dont Michael Verbauwhede, le président – avec l’extrême gauche. Interpellée sur ce point, la FEF a initié des réformes internes (démocratie et transparence, indépendance vis-à-vis des partis politiques, mise en place d’une direction bicéphale…), mais cela n’a visiblement pas suffi à convaincre les étudiants de l’UCL.

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  • Quinze étapes pour réfléchir aux "valeurs" proposées par Henri Hude

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    C'est à découvrir en cliquant sur les liens suivants et cela mérite le détour :

    1. Valeurs dominantes et valeurs dominées.

    2. Le sens mystique des valeurs.

    3. Les grandes Lumières.

    4. Les lumières tardives.

    5. Sur le doute philosophique et les valeurs.

    6. Le "doute" et la morale.

    7. Comment le "politiquement correct" détruit la démocratie tempérée.

    8. Avons-nous vu la fin des idéologies ?

    9. Le libéralisme soixante-huitard et le malaise dans la civilisation.

    10. Sur l'impuissance des pouvoirs en démocratie postmoderne.

    11. Libéralisme (postmoderne) et anarchie. Démocratie et état de nature.

    12. Le monopole du libéralisme comme idéologie est-il absolu et durable ?

    13. Peut-on définir la gauche et la droite en termes de valeurs ?

    14. Famille, morale et religion comme valeurs de solidarité.

    15. Le besoin d'une offre politique et culturelle nouvelle.

  • La "croisade" de Civitas analysée par Jean-Marie Guénois

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    Sur son blog, "religioblog", Jean-Marie Guénois jette un regard lucide sur Civitas qui a été le grand instigateur de la mobilisation contre des entreprises "culturelles" discutables mais qui, en même temps, en a assuré le succès. "Son audience - écrit-il - n'existe et n'existera que par rapport à l'objet de ses protestations, ces spectacles ou d'autres scandales à venir. Et non par ses propositions totalement irrecevables dans le cadre de la laïcité française et formellement rejetées par l'Eglise catholique." Et de conclure : "Ceux qui pensent avoir gagné une notoriété seraient bien inspirés de méditer sur la vanité et l'illusion de cette notion surtout quand elle s'obtient dans l'instantané d'un conflit violent et médiatique. La notoriété durable et la crédibilité obéissent à d'autres critères."

    L'entièreté de la note est à lire ici : religioblog/2011/12/la-france-serait-devenue.html