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Débats - Page 713

  • Les richesses de notre foi face aux misères du libéralisme

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    Une publication de la fraternité des chrétiens indignés, avec un magnifique texte fleuve de Anne Josnin, critique du libéralisme en forme de prose poétique, sur Liberté Politique.

    Nous entendrons, dans le texte qui suit, par libéralisme ce fond commun aux conceptions politiques et sociales modernes, d'où sont issus les partis de droite comme de gauche. Nous n'avons donc pas pour objectif de donner des éléments de discernement pour les prochaines élections. Nous cherchons ici à rendre manifestes les erreurs cachées de ce libéralisme. Ses conceptions philosophiques de la connaissance, de la nature, de l'homme, de la politique sont emprunts d'un néo-paganisme dont il est l'heure de se détacher. C'est du moins ainsi que nous comprenons l'appel de Benoît XVI à quitter la civilisation de l'avoir pour entrer dans celle de l'être. Nous sommes appelés à un travail de refondation dans notre vie personnelle, sociale et politique,   notamment  en dégageant et promouvant les vertus propres à cette nouvelle civilisation, comme celles de l'amitié ou de la sobriété. Dans cette tâche immense et enthousiasmante, notre Eglise nous invite à nous laisser enseigner aussi , sans crainte, par d'autres cultures. Il s 'agit donc bien d'un appel à refonder, ou plus précisément, christianiser intégralement les fondations  pour un nouvel art, à l'échelle mondiale, du vivre ensemble. Ensuite il sera encore temps de discuter de  ce que les penseurs de notre modernité, Hayek comme Proudhon, peuvent apporter de leurs génies propres.

    Vous trouverez ici une réflexion personnelle, non universitaire, fruit d'une méditation mûrie au fil des années, de mon expérience humaine, comme femme, comme mère et comme professeur de philosophie, fruit aussi de mes lectures passionnées, de mes réflexions partagées et de mon dialogue intérieur.

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  • La grande pitié des églises de Wallonie : la détermination de Monseigneur Jousten

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    L'Avenir consacrait, ce jeudi 29 mars, tout un dossier à la gestion des églises, censée constituer un calvaire pour les communes. L'évêque de Liège, Monseigneur Jousten, a été interviewé à cette occasion. La détermination de l'évêque nous réjouit même si nous sommes toujours en attente d'un grand projet pastoral susceptible de réformer nos diocèses et de revivifier la foi dans nos contrées. Nous observons également que lorsque quelques croyants déterminés passent aux actes, il y a moyen de sauver une église comme le prouve l'histoire de l'église du Saint-Sacrement à Liège dont le sort a été pris en main par l'asbl "Sursum corda". En revanche, certaines églises meurent lorsqu'elles sont littéralement abandonnées par les responsables pastoraux; les exemples ne manquent pas, malheureusement.

    "Mgr Jousten est ouvert à la fusion des fabriques d’églises, en douceur. Mais pas question de fermer les églises et/ou de les désacraliser.

    Mgr Jousten, vous êtes évêque de Liège et en charge des églises en Wallonie. Que comptez-vous faire ?

    Pendant longtemps en Wallonie, on n’a pas accordé d’importance à la beauté des lieux. La prise de conscience est récente. Entretenir un bâtiment, lui rendre sa beauté, c’est un acte politique. Je trouve que certains bâtiments, ne pas les restaurer, c’est un péché. Je ne parle pas que d’églises.

    L’état de certaines églises est préoccupant.

    Il y a une série d’églises dans un état déplorable, rien qu’au niveau propreté ou peinture. Dans certains endroits, la commune met le paquet. Mais l’église relève de la fabrique d’église. Il faut qu’ils assument leurs responsabilités.

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  • Grand succès pour un film pro-vie aux USA

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    6a00d83451619c69e20167645345a2970b-320wi.jpgComme le rapporte Philippe Carhon, October Baby "cartonne" aux Etats-Unis. "

    Ce film pro-vie démarre très bien aux Etats-Unis. Sorti le 23 mars, il est dans le top 10 du box-office américain du dernier week-end. 10% des bénéfices iront à des associations pro-vie.

     

    Vivement qu'il sorte en France..."

    et en Belgique!

    Voir également : ndf.fr

  • Vatican II inspirerait-il le "Comité de la jupe" ?

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    C'est ce qui apparaît d'après cette note de Maximilien Bernard :

    Le Comité de la Jupe poursuit son travail de sape

    Christine Pedotti, fondatrice du Comité de la jupe et de la Conférence des Baptisé-e-s, qui milite notamment pour l’ordination des femmes, vient de publier « La bataille du Vatican. 1959-1965« .

    Pas la peine de l’acheter, en voici un bref résumé : tout est idyllique dans l’Eglise depuis Vatican II, y compris -pour une fois- Jean-Paul II qui retrouve grâce car « il n’est pas exagéré de dire [qu'il] fut le principal pape de la réception conciliaire. » (dixit Christine le 18 février 2012). La bête noire est aujourd’hui Benoit XVI. Car c’est bien lui qui est visé lorsqu’on lit que « les évêques conciliaires [...] n’avaient sans doute pas prévu que, 50 ans plus tard, ils auraient des successeurs qui tiendraient à nouveau des discours contre lesquels ils avaient voté avec une écrasante majorité. »  (Monique Hébrard, http://www.baptises.fr/?p=4881)

    On lit encore dans les commentaire de Christine sur la même page, son attachement viscéral à « l’esprit du concile » :

    « La réception du concile n’appartient pas à l’interprétation que les papes en font, elle appartient à l’Église elle-même qui se reçoit de l’Esprit Saint, et qui [se] vit « sous l’Esprit » et « sous la Parole de Dieu ». Il n’est nullement dit qu’elle vit « sous le pape » ou sous la « Parole du pape ». Le pape appartient à l’Église, il n’est pas au-dessus d’elle. [...] Pour finir, le Concile ne « s’applique » pas. Ce n’est pas un texte de loi ou un corpus réglementaire, il suffit de lire les textes pour le constater. Le concile insuffle un sens, un élan dans la vie de l’Église. La question est: « Est-ce que l’Église vit dans le souffle du Concile ? » [...] La minorité ne s’est pas tenue pour battue à l’issue du Concile. Elle tenait la place, Rome, et avait bien l’intention de regagner lentement mais sûrement le pouvoir que le Concile lui avait momentanément fait perdre. »

    Nous sommes assez sensibles à cette distinction qui est faite entre la lettre des textes du Concile et le "souffle" qui l'anime. Cette assemblée a-t-elle enclenché une dynamique de "libération" allant toujours plus loin dans une surenchère qui éloigne l'Eglise de sa Tradition ? Comme la tenue des Etats Généraux en 1789 a été saluée comme la fin de l'Ancien Régime, Vatican II, dans la mentalité collective, apparaît effectivement comme une révolution qui a ouvert des brèches dans lesquelles se sont précipités les réformateurs de tout poil. Mais nous ne sommes que des laïcs qui ne pouvons nous prononcer sur le fond. Pourtant nous aspirons à un grand moment de restauration catholique que pourrait constituer, par exemple, un concile Vatican III.

  • Euthanasie : les mauvais arguments de la RTBF

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    Est-ce un hasard? Au moment où la Marche pour la Vie contraint les médias à rouvrir le dossier de l'avortement, le Soir, puis la RTBF, réactivent le débat sur l'euthanasie, présentant cellle-ci comme si elle constituait un droit auquel ni les médecins ni les institutions hospitalières ne pourraient s'opposer. Or, contrairement à ce que laisse entendre la RTBF, l'euthanasie n'est pas un droit. C'est la demande d'euthanasie qui en est un. La loi - même si nous ne l'approuvons pas - dépénalise l'euthanasie effectuée dans certaines conditions très strictes et sur demande expresse du patient, de telle sorte que le médecin puisse échapper aux poursuites judiciaires. 
     
    Cf. www.belgium.be, santé, soins de santé, fin de vie. On y trouve notamment ceci :
    Devoir du médecin
    "La loi ouvre un droit à la demande d’euthanasie, pas à l’euthanasie : le médecin n’est donc pas obligé de pratiquer l’euthanasie.
    C’est au patient qu’il revient de trouver un médecin qui accède à sa demande
    (voir la suite sur le site www.belgium.be)

  • L'enseignement de la haine

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    Voici un article de Guy Haarscher, publié sur le site de La Libre Belgique : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/728971/toulouse-le-retour-de-l-antisemitisme-pur-et-dur.html avec un préambule qui est un véritable négationnisme historique :

    « L’enseignement de la haine. Je reprends à un mot près le titre d’un beau livre de l’historien Jules Isaac (“L’enseignement du mépris”), qui avait en son temps montré à quel point l’antijudaïsme de l’Eglise avait alimenté la haine des Juifs et ainsi contribué, fût-ce indirectement, à la solution finale, c’est-à-dire à l’extermination. »

    C'est incroyable que Guy Haarscher puisse raconter des énormités pareilles. L'antisémitisme en Europe est réellement né avec les idées de Voltaire, qui réclamait publiquement l'éradication du peuple juif de la surface de la Terre. Il reprochait à ce peuple d'avoir écrit la Bible et d'avoir donné naissance au Christ, et donc à l'Église catholique, dont il réclamait aussi la destruction.

    Le judéo christianisme est en fait une branche du judaïsme, qui s'est ouvert à tous les peuples, à tous les êtres humains, donc universelle ou catholique. Tous les catholiques apprennent et respectent l'histoire du peuple juif et l'enseignement des prophètes juifs. En attaquant le judaïsme, Voltaire s'attaquait donc en réalité aux bases mêmes de l'Église catholique, sa véritable cible. En enseignant la haine des juifs, il enseignait la haine des catholiques et il sapait les fondements de l'Église.

    Et l'on a d'ailleurs bien vu comment, dans les années 1790 en France, les disciples fanatisés de Voltaire ont mis en œuvre l'éradication brutale de l'Église, avec de véritables génocides de catholiques, qui ont 'justifié' tous les autres génocides qui ont suivi. Mais tout cela, Guy Haarscher n'aime pas l'évoquer. Il cherche à défendre les idées de Voltaire, et donc travestit la vérité.

    Pour illustrer cet « enseignement de la haine », on peut citer la façon dont le nazisme endoctrinait la jeunesse. En 1938, fut publiée une directive officielle pour la formation des jeunesses hitlériennes, en cinquante articles. Une véritable charge, d'inspiration très voltairienne (et aussi nietzschéenne) contre le christianisme, traitée de « religion pour les esclaves et les imbéciles ».

    Voici quelques articles :
    « Il n'y a pas de civilisation chrétienne »,
    « Les dix commandements sont un résumé des plus bas instincts de l'humanité »,
    « Comment mourut le Christ ? Gémissements sur la croix. Comment mourut Planetta (*) ? Heil Hitler ! Vive l'Allemagne ! »
    « Néron eut bien raison de persécuter les chrétiens. Il a extirpé l'esprit juif, c'est-à-dire le christianisme. »

    (*) Nazi autrichien, assassin du chancelier Dollfuss qui combattit le nazisme.

    M. Guy Haarscher, en reprenant à son compte les idées de Voltaire, ne fait-il pas que prolonger cet « enseignement de la haine » contre les catholiques ?

  • Un flash mob anti-euthanasie au Trocadero

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    700-clowns-tristes-contre-leuthanasie-24-mars-2012-6-300x199.jpgSource : alliancevita.org

    Paris, samedi 24 mars 2012 . En réponse à l’occupation du Cirque d’hiver par des partisans de l’injection létale qui font pression sur les candidats à l’élection présidentielle pour dépénaliser l’euthanasie, Alliance VITA a organisé une scénographie spectaculaire sur l’esplanade des droits de l’homme du Trocadéro.

    Fuyant le cirque d’hiver, 700 clowns tristes vêtus de blanc s’y sont réfugiés à midi pour prôner un printemps de la solidarité. Chacun des clowns portait un grand cœur coloré. Signes de vie et d’amour, les cœurs portaient deux inscriptions : « soigner n’est pas tuer » et « solidaires de plus fragiles ». Les clowns tristes ont effectué une chorégraphie tour à tour dramatique et joyeuse symbolisant leur protestation contre l’euthanasie et leur demande d’une société où toute personne soit toujours considérée comme digne, digne d’être soignée, digne d’être aimée.

    Au fond de l’esplanade, une grande banderole synthétisait les convictions des participants : Non à l’acharnement thérapeutique – Non à l’euthanasie – Oui aux soins palliatifs.

    Le docteur Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA et son délégué général, Tugdual Derville, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator, 2012), ont pris la parole devant les caméras pour expliciter le sens de cette démarche qui demande à tous les candidats de l’élection présidentielle de soutenir la loi fin de vie votée par consensus en 2005, et de refuser le basculement vers une société de l’euthanasie.

    http://www.franceinfo.fr/societe/l-euthanasie-mobilise-partisans-et-opposants-a-paris-566147-2012-03-24

  • "Avortement blabla" ou quand Eric de Beukelaer fustige la dictature de la pensée unique

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    "Après le « Burqa blabla », voici « Avortement blabla ». Ce que les opposants au droit à l’avortement défendent – c’est-à-dire qu’il ne peut s’agir d’un « droit », mais tout au plus d’une transgression dépénalisée – est trop dérangeant. L’expression de leur opinion est donc balayée d’un revers de la main, du genre : « comment peut-on encore penser comme ça en 2012 ? », plutôt qu’accueillie au sein d’un débat aussi respectueux que musclé."

    On lira avec intérêt les réflexions qu'inspirent à Eric de Beukelaer les commentaires suscités dans la presse et sur les ondes par l'organisation de la 3e Marche pour la Vie.

    C'est ici : ericdebeukelaer/avortement-blabla/

  • L’avortement divise toujours les Belges

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    De Christian Laporte dans « La Libre » de ce jour :

    "Deux manifestations l’ont montré, samedi et dimanche, au centre de Bruxelles. En Belgique, la loi ne devrait pas changer, mais c’est moins sûr ailleurs.

    Fin mars 1990, après des années de discussions souvent passionnées pour ne pas dire passionnelles, la Chambre votait la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui dépénalisait partiellement l’avortement en Belgique. L’on pensait que ce vote mettrait un terme définitif aux polémiques, mais c’était compter sans l’objection de conscience très déterminée du roi Baudouin qui estima ne pas pouvoir signer et promulguer des mesures contraires à ses convictions religieuses et aussi morales profondes. L’on sait qu’il demanda cependant au gouvernement Martens de tout mettre en œuvre pour concrétiser l’application de la législation. Et il suspendit son règne le temps que le monde politique s’accorde.

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  • Les suites psychologiques de l'avortement

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    Nous avons fait écho, hier au débat sur l'avortement qui s'est déroulé dimanche dernier sur la Première (RTBF) dans le cadre de l'émission "Et Dieu dans tout ça". La question des suites psychologiques de l'avortement y a été abordée. La synthèse de presse de généthique.org vient utilement compléter la réflexion à ce sujet :

    Dans le quotidien Libération, deux tribunes consécutives relatives au rapport du Pr  Israël Nisand sur la sexualité des mineurs ont été publiées en mars 2012. Dans une première tribune, du 1er mars 2012, deux sociologues, Mmes Bajos et Ferrand, et trois médecins, Mmes Meyer, Moreau et Warszawski, affirmaient que ce rapport est "moralisateur" quant à la question de l'IVG. Suite à celle-ci, le Pr Israël Nisand et Brigitte Letombe, gynécologues, et la psychanalyste Sophie Marinopoulos ont publié une réponse dans ce même quotidien, le 9 mars 2012 (Cf. Synthèse de presse du 09/03/12). Ils faisaient part de leurs observations, liées à leur expérience clinique, selon lesquelles des femmes restent douloureusement marquées après avoir eu recours à l'avortement.

    Le 20 mars 2012, Libération a publié de nouvelles réactions. Pour Mmes Bajos, Ferrand, Meyer, Moreau et Warszawski, "affirmer que le recours à l'avortement augmente les troubles psychiques est une assertion fausse, réfutée par les recherches scientifiques".

    Pour le collectif "Les filles des 343", composé de militantes féministes, il n'existerait pas de lien entre avortement et souffrances psychiques. Pour ce collectif, avorter est une "décision qui doit être respectée", et la pression mise sur les "épaules" et les "ventres [des femmes] contribue à les rendre [...] malheureuses". Selon un groupe de médecins, gynécologues et obstétriciens, qui publient également un article dans Libération, "Nul ne peut se prévaloir du monopole du psychisme des femmes", et c'est le "regard condescendant, culpabilisant de la société relayé par trop de médecins [...] qui produit tant de ravages". Ils affirment qu'ils continueront résolument "à oeuvrer pour que cet acte [l'IVG] soit, comme c'est souvent le cas, un acte structurant de leur vie".Suite à ces réactions,  le Pr Israël Nisand, Brigitte Letombe et Sophie Marinopoulos ont publié une tribune le 22 mars 2012 dans Libération. Selon eux, à la question de savoir si "l'IVG constitue ou non un moment bénéfique dans la vie d'une femme", la réponse est "négative". En faisant "croire que l'IVG n'aurait aucune conséquence psychique sur les femmes", l'objectif majeur est ici de "protéger le droit à l'IVG". Or, "la meilleure IVG, surtout pour une jeune femme, est celle que l'on a pu prévenir". Ils ajoutent qu'en publiant ce rapport sur la sexualité des mineurs, l'objectif est également de "trouver des solutions qui permettraient d'inverser la courbe, croissante depuis vingt-cinq ans, des 90 000 IVG par an chez les moins de 25 ans".

  • Mobilisation des catholiques américains contre la réforme de la santé publique

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    Source : Radio Vatican :

    "Les catholiques américains vont descendre dans la rue ce samedi pour protester contre un aspect de la réforme sanitaire voulue par l’administration Obama qui oblige tous les établissements, y compris catholiques, à fournir à leurs salariés une couverture sociale garantissant le remboursement de la contraception, de la stérilisation et de la pilule abortive. Pour Barak Obama, le contrôle des naissances est un problème de santé publique, pour les catholiques qui ne décolèrent pas la grossesse n’est pas une maladie. A l’appel des mouvements pour la vie, des manifestations en faveur de la liberté religieuse et de l’objection de conscience sont annoncées dans 120 villes au moins et le mouvement ne cesse de s’amplifier. Une quinzaine d’évêques se sont associés à cette initiative qui risque d’avoir un impact considérable sur la popularité de Barack Obama en pleine campagne présidentielle. Avec l’économie la religion s’est imposée dans les débats. Les 70 millions de fidèles catholiques pourraient peser lourd sur l’issue du vote en novembre prochain, d’autant que l’Eglise catholique américaine est un des principaux acteurs dans le domaine de la santé avec plus de 600 hôpitaux et un chiffre d’affaires de quelque 30 milliards de dollars."

  • L'"anthropologie de l'ouverture", remède au drame de notre temps ?

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    Sur ZENIT.org :

    « Le Christ, destin de l’homme. Itinéraires d’anthropologie filiale » : ce livre du secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, évoqué sur ZENIT.org le 16 mars, a été présenté à Paris, au Collège des Bernardins, le mercredi 14 mars, entre autres, par le P. Olivier Bonnewijn, professeur à l’I.E.T. de Bruxelles.

    Le texte intégral de sa présentation figure sur le site de ZENIT.org : http://www.zenit.org/article-30433?l=french.

    Extrait :

    "(l') auteur (Mgr Laffitte) possède une vive perception du drame de notre temps : la fermeture à Dieu comme l’a spécialement analysé Gaudium et spes dans ses numéros sur l’athéisme, le rétrécissement individualiste de l’être humain et de la société. La gender theory en présente un symbole actuel particulièrement éloquent. Pourtant, « l’homme ne se limite jamais à l’horizon de ce monde. » « Il est incapable de se suffire à lui-même. (…) Il a une constitution que de nombreux auteurs (…) ont parfois qualifiée de structure dialogique. D’autres, comme Bruaire, sont allés encore plus loin en parlant de l’homme comme être-de-don. »

    D’où la question de fond qui traverse tous les chapitres : Comment échapper à cet emprisonnement ? Comment tracer des pistes - des « itinéraires » - pour parvenir à cette « anthropologie adéquate » dont parle Jean-Paul II ? Notre théologien pasteur part de très loin. Il commence par considérer l’embryon souvent prisonnier d’un regard très matérialiste et aboutit 560 pages plus loin au côté transpercé du Christ. « Il y a une contemporanéité du Cœur transpercé du Christ à l’homme de tous les temps », y compris à l’homme en son stade embryonnaire.Entre les deux, quel parcours ! La santé, le sida, la mort, le mariage, la famille, le corps, l’Eucharistie, la société, la paix entre nations, la démographie en Europe, l’objection de conscience et « la tolérance idéologique », la révolution sexuelle, l’inviolabilité de la conscience, la connaissance de Dieu et de la vérité, l’agir rationnel du croyant, le pardon. Toutes ces problématiques sont en réalité intrinsèquement reliées entre elles grâce aux rayons de cette anthropologie de l’ouverture."