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Débats - Page 707

  • Grand succès pour un film pro-vie aux USA

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    6a00d83451619c69e20167645345a2970b-320wi.jpgComme le rapporte Philippe Carhon, October Baby "cartonne" aux Etats-Unis. "

    Ce film pro-vie démarre très bien aux Etats-Unis. Sorti le 23 mars, il est dans le top 10 du box-office américain du dernier week-end. 10% des bénéfices iront à des associations pro-vie.

     

    Vivement qu'il sorte en France..."

    et en Belgique!

    Voir également : ndf.fr

  • Vatican II inspirerait-il le "Comité de la jupe" ?

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    C'est ce qui apparaît d'après cette note de Maximilien Bernard :

    Le Comité de la Jupe poursuit son travail de sape

    Christine Pedotti, fondatrice du Comité de la jupe et de la Conférence des Baptisé-e-s, qui milite notamment pour l’ordination des femmes, vient de publier « La bataille du Vatican. 1959-1965« .

    Pas la peine de l’acheter, en voici un bref résumé : tout est idyllique dans l’Eglise depuis Vatican II, y compris -pour une fois- Jean-Paul II qui retrouve grâce car « il n’est pas exagéré de dire [qu'il] fut le principal pape de la réception conciliaire. » (dixit Christine le 18 février 2012). La bête noire est aujourd’hui Benoit XVI. Car c’est bien lui qui est visé lorsqu’on lit que « les évêques conciliaires [...] n’avaient sans doute pas prévu que, 50 ans plus tard, ils auraient des successeurs qui tiendraient à nouveau des discours contre lesquels ils avaient voté avec une écrasante majorité. »  (Monique Hébrard, http://www.baptises.fr/?p=4881)

    On lit encore dans les commentaire de Christine sur la même page, son attachement viscéral à « l’esprit du concile » :

    « La réception du concile n’appartient pas à l’interprétation que les papes en font, elle appartient à l’Église elle-même qui se reçoit de l’Esprit Saint, et qui [se] vit « sous l’Esprit » et « sous la Parole de Dieu ». Il n’est nullement dit qu’elle vit « sous le pape » ou sous la « Parole du pape ». Le pape appartient à l’Église, il n’est pas au-dessus d’elle. [...] Pour finir, le Concile ne « s’applique » pas. Ce n’est pas un texte de loi ou un corpus réglementaire, il suffit de lire les textes pour le constater. Le concile insuffle un sens, un élan dans la vie de l’Église. La question est: « Est-ce que l’Église vit dans le souffle du Concile ? » [...] La minorité ne s’est pas tenue pour battue à l’issue du Concile. Elle tenait la place, Rome, et avait bien l’intention de regagner lentement mais sûrement le pouvoir que le Concile lui avait momentanément fait perdre. »

    Nous sommes assez sensibles à cette distinction qui est faite entre la lettre des textes du Concile et le "souffle" qui l'anime. Cette assemblée a-t-elle enclenché une dynamique de "libération" allant toujours plus loin dans une surenchère qui éloigne l'Eglise de sa Tradition ? Comme la tenue des Etats Généraux en 1789 a été saluée comme la fin de l'Ancien Régime, Vatican II, dans la mentalité collective, apparaît effectivement comme une révolution qui a ouvert des brèches dans lesquelles se sont précipités les réformateurs de tout poil. Mais nous ne sommes que des laïcs qui ne pouvons nous prononcer sur le fond. Pourtant nous aspirons à un grand moment de restauration catholique que pourrait constituer, par exemple, un concile Vatican III.

  • Euthanasie : les mauvais arguments de la RTBF

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    Est-ce un hasard? Au moment où la Marche pour la Vie contraint les médias à rouvrir le dossier de l'avortement, le Soir, puis la RTBF, réactivent le débat sur l'euthanasie, présentant cellle-ci comme si elle constituait un droit auquel ni les médecins ni les institutions hospitalières ne pourraient s'opposer. Or, contrairement à ce que laisse entendre la RTBF, l'euthanasie n'est pas un droit. C'est la demande d'euthanasie qui en est un. La loi - même si nous ne l'approuvons pas - dépénalise l'euthanasie effectuée dans certaines conditions très strictes et sur demande expresse du patient, de telle sorte que le médecin puisse échapper aux poursuites judiciaires. 
     
    Cf. www.belgium.be, santé, soins de santé, fin de vie. On y trouve notamment ceci :
    Devoir du médecin
    "La loi ouvre un droit à la demande d’euthanasie, pas à l’euthanasie : le médecin n’est donc pas obligé de pratiquer l’euthanasie.
    C’est au patient qu’il revient de trouver un médecin qui accède à sa demande
    (voir la suite sur le site www.belgium.be)

  • L'enseignement de la haine

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    Voici un article de Guy Haarscher, publié sur le site de La Libre Belgique : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/728971/toulouse-le-retour-de-l-antisemitisme-pur-et-dur.html avec un préambule qui est un véritable négationnisme historique :

    « L’enseignement de la haine. Je reprends à un mot près le titre d’un beau livre de l’historien Jules Isaac (“L’enseignement du mépris”), qui avait en son temps montré à quel point l’antijudaïsme de l’Eglise avait alimenté la haine des Juifs et ainsi contribué, fût-ce indirectement, à la solution finale, c’est-à-dire à l’extermination. »

    C'est incroyable que Guy Haarscher puisse raconter des énormités pareilles. L'antisémitisme en Europe est réellement né avec les idées de Voltaire, qui réclamait publiquement l'éradication du peuple juif de la surface de la Terre. Il reprochait à ce peuple d'avoir écrit la Bible et d'avoir donné naissance au Christ, et donc à l'Église catholique, dont il réclamait aussi la destruction.

    Le judéo christianisme est en fait une branche du judaïsme, qui s'est ouvert à tous les peuples, à tous les êtres humains, donc universelle ou catholique. Tous les catholiques apprennent et respectent l'histoire du peuple juif et l'enseignement des prophètes juifs. En attaquant le judaïsme, Voltaire s'attaquait donc en réalité aux bases mêmes de l'Église catholique, sa véritable cible. En enseignant la haine des juifs, il enseignait la haine des catholiques et il sapait les fondements de l'Église.

    Et l'on a d'ailleurs bien vu comment, dans les années 1790 en France, les disciples fanatisés de Voltaire ont mis en œuvre l'éradication brutale de l'Église, avec de véritables génocides de catholiques, qui ont 'justifié' tous les autres génocides qui ont suivi. Mais tout cela, Guy Haarscher n'aime pas l'évoquer. Il cherche à défendre les idées de Voltaire, et donc travestit la vérité.

    Pour illustrer cet « enseignement de la haine », on peut citer la façon dont le nazisme endoctrinait la jeunesse. En 1938, fut publiée une directive officielle pour la formation des jeunesses hitlériennes, en cinquante articles. Une véritable charge, d'inspiration très voltairienne (et aussi nietzschéenne) contre le christianisme, traitée de « religion pour les esclaves et les imbéciles ».

    Voici quelques articles :
    « Il n'y a pas de civilisation chrétienne »,
    « Les dix commandements sont un résumé des plus bas instincts de l'humanité »,
    « Comment mourut le Christ ? Gémissements sur la croix. Comment mourut Planetta (*) ? Heil Hitler ! Vive l'Allemagne ! »
    « Néron eut bien raison de persécuter les chrétiens. Il a extirpé l'esprit juif, c'est-à-dire le christianisme. »

    (*) Nazi autrichien, assassin du chancelier Dollfuss qui combattit le nazisme.

    M. Guy Haarscher, en reprenant à son compte les idées de Voltaire, ne fait-il pas que prolonger cet « enseignement de la haine » contre les catholiques ?

  • Un flash mob anti-euthanasie au Trocadero

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    700-clowns-tristes-contre-leuthanasie-24-mars-2012-6-300x199.jpgSource : alliancevita.org

    Paris, samedi 24 mars 2012 . En réponse à l’occupation du Cirque d’hiver par des partisans de l’injection létale qui font pression sur les candidats à l’élection présidentielle pour dépénaliser l’euthanasie, Alliance VITA a organisé une scénographie spectaculaire sur l’esplanade des droits de l’homme du Trocadéro.

    Fuyant le cirque d’hiver, 700 clowns tristes vêtus de blanc s’y sont réfugiés à midi pour prôner un printemps de la solidarité. Chacun des clowns portait un grand cœur coloré. Signes de vie et d’amour, les cœurs portaient deux inscriptions : « soigner n’est pas tuer » et « solidaires de plus fragiles ». Les clowns tristes ont effectué une chorégraphie tour à tour dramatique et joyeuse symbolisant leur protestation contre l’euthanasie et leur demande d’une société où toute personne soit toujours considérée comme digne, digne d’être soignée, digne d’être aimée.

    Au fond de l’esplanade, une grande banderole synthétisait les convictions des participants : Non à l’acharnement thérapeutique – Non à l’euthanasie – Oui aux soins palliatifs.

    Le docteur Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA et son délégué général, Tugdual Derville, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator, 2012), ont pris la parole devant les caméras pour expliciter le sens de cette démarche qui demande à tous les candidats de l’élection présidentielle de soutenir la loi fin de vie votée par consensus en 2005, et de refuser le basculement vers une société de l’euthanasie.

    http://www.franceinfo.fr/societe/l-euthanasie-mobilise-partisans-et-opposants-a-paris-566147-2012-03-24

  • "Avortement blabla" ou quand Eric de Beukelaer fustige la dictature de la pensée unique

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    "Après le « Burqa blabla », voici « Avortement blabla ». Ce que les opposants au droit à l’avortement défendent – c’est-à-dire qu’il ne peut s’agir d’un « droit », mais tout au plus d’une transgression dépénalisée – est trop dérangeant. L’expression de leur opinion est donc balayée d’un revers de la main, du genre : « comment peut-on encore penser comme ça en 2012 ? », plutôt qu’accueillie au sein d’un débat aussi respectueux que musclé."

    On lira avec intérêt les réflexions qu'inspirent à Eric de Beukelaer les commentaires suscités dans la presse et sur les ondes par l'organisation de la 3e Marche pour la Vie.

    C'est ici : ericdebeukelaer/avortement-blabla/

  • L’avortement divise toujours les Belges

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    De Christian Laporte dans « La Libre » de ce jour :

    "Deux manifestations l’ont montré, samedi et dimanche, au centre de Bruxelles. En Belgique, la loi ne devrait pas changer, mais c’est moins sûr ailleurs.

    Fin mars 1990, après des années de discussions souvent passionnées pour ne pas dire passionnelles, la Chambre votait la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui dépénalisait partiellement l’avortement en Belgique. L’on pensait que ce vote mettrait un terme définitif aux polémiques, mais c’était compter sans l’objection de conscience très déterminée du roi Baudouin qui estima ne pas pouvoir signer et promulguer des mesures contraires à ses convictions religieuses et aussi morales profondes. L’on sait qu’il demanda cependant au gouvernement Martens de tout mettre en œuvre pour concrétiser l’application de la législation. Et il suspendit son règne le temps que le monde politique s’accorde.

    Lire la suite

  • Les suites psychologiques de l'avortement

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    Nous avons fait écho, hier au débat sur l'avortement qui s'est déroulé dimanche dernier sur la Première (RTBF) dans le cadre de l'émission "Et Dieu dans tout ça". La question des suites psychologiques de l'avortement y a été abordée. La synthèse de presse de généthique.org vient utilement compléter la réflexion à ce sujet :

    Dans le quotidien Libération, deux tribunes consécutives relatives au rapport du Pr  Israël Nisand sur la sexualité des mineurs ont été publiées en mars 2012. Dans une première tribune, du 1er mars 2012, deux sociologues, Mmes Bajos et Ferrand, et trois médecins, Mmes Meyer, Moreau et Warszawski, affirmaient que ce rapport est "moralisateur" quant à la question de l'IVG. Suite à celle-ci, le Pr Israël Nisand et Brigitte Letombe, gynécologues, et la psychanalyste Sophie Marinopoulos ont publié une réponse dans ce même quotidien, le 9 mars 2012 (Cf. Synthèse de presse du 09/03/12). Ils faisaient part de leurs observations, liées à leur expérience clinique, selon lesquelles des femmes restent douloureusement marquées après avoir eu recours à l'avortement.

    Le 20 mars 2012, Libération a publié de nouvelles réactions. Pour Mmes Bajos, Ferrand, Meyer, Moreau et Warszawski, "affirmer que le recours à l'avortement augmente les troubles psychiques est une assertion fausse, réfutée par les recherches scientifiques".

    Pour le collectif "Les filles des 343", composé de militantes féministes, il n'existerait pas de lien entre avortement et souffrances psychiques. Pour ce collectif, avorter est une "décision qui doit être respectée", et la pression mise sur les "épaules" et les "ventres [des femmes] contribue à les rendre [...] malheureuses". Selon un groupe de médecins, gynécologues et obstétriciens, qui publient également un article dans Libération, "Nul ne peut se prévaloir du monopole du psychisme des femmes", et c'est le "regard condescendant, culpabilisant de la société relayé par trop de médecins [...] qui produit tant de ravages". Ils affirment qu'ils continueront résolument "à oeuvrer pour que cet acte [l'IVG] soit, comme c'est souvent le cas, un acte structurant de leur vie".Suite à ces réactions,  le Pr Israël Nisand, Brigitte Letombe et Sophie Marinopoulos ont publié une tribune le 22 mars 2012 dans Libération. Selon eux, à la question de savoir si "l'IVG constitue ou non un moment bénéfique dans la vie d'une femme", la réponse est "négative". En faisant "croire que l'IVG n'aurait aucune conséquence psychique sur les femmes", l'objectif majeur est ici de "protéger le droit à l'IVG". Or, "la meilleure IVG, surtout pour une jeune femme, est celle que l'on a pu prévenir". Ils ajoutent qu'en publiant ce rapport sur la sexualité des mineurs, l'objectif est également de "trouver des solutions qui permettraient d'inverser la courbe, croissante depuis vingt-cinq ans, des 90 000 IVG par an chez les moins de 25 ans".

  • Mobilisation des catholiques américains contre la réforme de la santé publique

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    Source : Radio Vatican :

    "Les catholiques américains vont descendre dans la rue ce samedi pour protester contre un aspect de la réforme sanitaire voulue par l’administration Obama qui oblige tous les établissements, y compris catholiques, à fournir à leurs salariés une couverture sociale garantissant le remboursement de la contraception, de la stérilisation et de la pilule abortive. Pour Barak Obama, le contrôle des naissances est un problème de santé publique, pour les catholiques qui ne décolèrent pas la grossesse n’est pas une maladie. A l’appel des mouvements pour la vie, des manifestations en faveur de la liberté religieuse et de l’objection de conscience sont annoncées dans 120 villes au moins et le mouvement ne cesse de s’amplifier. Une quinzaine d’évêques se sont associés à cette initiative qui risque d’avoir un impact considérable sur la popularité de Barack Obama en pleine campagne présidentielle. Avec l’économie la religion s’est imposée dans les débats. Les 70 millions de fidèles catholiques pourraient peser lourd sur l’issue du vote en novembre prochain, d’autant que l’Eglise catholique américaine est un des principaux acteurs dans le domaine de la santé avec plus de 600 hôpitaux et un chiffre d’affaires de quelque 30 milliards de dollars."

  • L'"anthropologie de l'ouverture", remède au drame de notre temps ?

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    Sur ZENIT.org :

    « Le Christ, destin de l’homme. Itinéraires d’anthropologie filiale » : ce livre du secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, évoqué sur ZENIT.org le 16 mars, a été présenté à Paris, au Collège des Bernardins, le mercredi 14 mars, entre autres, par le P. Olivier Bonnewijn, professeur à l’I.E.T. de Bruxelles.

    Le texte intégral de sa présentation figure sur le site de ZENIT.org : http://www.zenit.org/article-30433?l=french.

    Extrait :

    "(l') auteur (Mgr Laffitte) possède une vive perception du drame de notre temps : la fermeture à Dieu comme l’a spécialement analysé Gaudium et spes dans ses numéros sur l’athéisme, le rétrécissement individualiste de l’être humain et de la société. La gender theory en présente un symbole actuel particulièrement éloquent. Pourtant, « l’homme ne se limite jamais à l’horizon de ce monde. » « Il est incapable de se suffire à lui-même. (…) Il a une constitution que de nombreux auteurs (…) ont parfois qualifiée de structure dialogique. D’autres, comme Bruaire, sont allés encore plus loin en parlant de l’homme comme être-de-don. »

    D’où la question de fond qui traverse tous les chapitres : Comment échapper à cet emprisonnement ? Comment tracer des pistes - des « itinéraires » - pour parvenir à cette « anthropologie adéquate » dont parle Jean-Paul II ? Notre théologien pasteur part de très loin. Il commence par considérer l’embryon souvent prisonnier d’un regard très matérialiste et aboutit 560 pages plus loin au côté transpercé du Christ. « Il y a une contemporanéité du Cœur transpercé du Christ à l’homme de tous les temps », y compris à l’homme en son stade embryonnaire.Entre les deux, quel parcours ! La santé, le sida, la mort, le mariage, la famille, le corps, l’Eucharistie, la société, la paix entre nations, la démographie en Europe, l’objection de conscience et « la tolérance idéologique », la révolution sexuelle, l’inviolabilité de la conscience, la connaissance de Dieu et de la vérité, l’agir rationnel du croyant, le pardon. Toutes ces problématiques sont en réalité intrinsèquement reliées entre elles grâce aux rayons de cette anthropologie de l’ouverture."

  • « Lunch-débat » à l’Université de Liège, le mardi 27 mars à 18h00 :

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    Union_ royale_logo 2.gifDans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012 « neutralité ou pluralisme », l’Union des Etudiants catholiques de Liège (Cercle « Ethique sociale ») organise un lunch-débat  sur le thème  « Politique et Religion dans la Pensée grecque » . La parole sera donnée à un spécialiste de la philosophie morale et de la pensée religieuse de l’antiquité grecque : André Motte, professeur hre à l’Université de Liège et directeur de la revue internationale « Kernos ».

    Quelle leçon peut-on tirer aujourd’hui de l’histoire des rapports entre la religion, la philosophie et la politique dans la Grèce antique ? Jusqu’où la vie religieuse était-elle encadrée par le pouvoir politique ? L’impiété était-elle admise ? Pourquoi Socrate fut-il condamné ? Comment les Grecs ont-ils concilié l’essor de la philosophie et les mythes du polythéisme ? Celle-ci a-t-elle  transformé l’image des dieux ?  Pour les Grecs, existe-t-il une morale et un droit naturels fondés sur la raison, la nature, l’intuition, voire la providence ? La loi naturelle vient-elle des dieux ou s’impose-t-elle à eux aussi par une fatalité immuable ? L’Antigone de Sophocle est-elle l’illustration tragique de cette loi et ou du devoir d’agir selon sa conscience individuelle face aux décisions du pouvoir politique ? Ces questions ne sont pas anachroniques : elles rejoignent l’éternel débat sur les rapports entre la foi et la raison, la morale sociale, l’ordre et la liberté.

    Réponse au lunch-débat que le Professeur André Motte animera le mardi 27 mars prochain à 18 heures  à l’Université de Liège, place du XX août, 7 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 €  (à régler sur place). 

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel. 04.344.10.89 ou en cliquant ici: info@ethiquesociale.org

    batiment XX août.jpg

    Les rencontres suivantes sont programmées comme suit (aux mêmes lieu et heures) :

     Mercredi 25 avril 2012 :

     Neutralité ou pluralisme dans l’espace public : avec Francis Delpérée, sénateur, professeur ém. de droit constitutionnel à la Faculté de droit de l'Université Catholique de Louvain (UCL) 

     Mardi 29 mai 2012 :

     Religions et État  dans l’Islam : avec Vincent LEGRAND, professeur à  la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques de l’Université Catholique de Louvain (UCL), ancien chargé de cours au Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité de l’ULB à Bruxelles

     Mercredi 20 juin 2012 :

     La religion en droit comparé à l'aube du XXIe siècle : avec Louis-Léon Christians, professeur de droit des religions à la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Louvain (UCL), Vice-Président de l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés.

     Renseignements et inscriptions : e-mail : à info@ethiquesociale.org téléphone : 04.344.10.89 ou 04.253.25.15, portable : 0475.83.61.61

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  • Le tueur de Toulouse : Ivan Rioufol pointe "ces moralistes qui ont couvé un monstre"

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    Sur son Figaro-blog, Ivan Rioufol s'en prenait hier à "ces moralistes qui ont couvé un monstre" :

    "Qui a couvé ce monstre ? A l'heure où j'écris ces lignes, mercredi matin, l'assassin des trois enfants juifs, d'un jeune rabbin et de trois parachutistes d'origine musulmane (rajout: dont un de religion catholique) ayant combattu en Afghanistan est toujours retranché dans un appartement à Toulouse, encerclé par le RAID. Ceux qui, dès lundi, ont accusé tout à la fois Marine Le Pen (Dominique Sopo, de SOS Racisme), les "pyromanes de l'identité française" (Bernard Henri-Lévy), "un climat de haine" (Corinne Lepage) ou "l'intolérance" menée par "ceux qui montrent du doigt en fonction des origines" (François Bayrou) se retrouvent confrontés à leur aveuglement et à leur lâcheté sur la montée en puissance de l'islam radical en France, si souvent dénoncé ici-même. Car le barbare, Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne, soutenu semble-t-il par un réseau familial, se réclame d'Al Qaïda, du jihad et de sa guerre menée contre l'Occident et les mécréants. Il est le prototype du nazislamiste qui avait fait se rapprocher naturellement, durant la dernière guerre mondiale, le grand mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini et Adolf Hitler (voir De l'urgence d'être réactionnaire, page 137). Ceux qui mettent en garde, en vain, contre les germes d'une guerre civile en France seront-ils enfin entendus ?

    Les accusateurs qui voulaient que la France silencieuse le redevienne vont devoir rendre des comptes. Ils sont les premiers responsables de cette tragédie qui était à redouter face à l'ampleur prise dans certaines cités par le repliement salafiste. Ce qui me rend furieux  est de voir les conséquences tragiques de la constante mauvaise foi de ceux qui, au nom d'une morale de pacotille,  ont toujours refusé de se confronter, comme Bayrou par exemple, à la crise de la cohésion nationale née d'une immigration impensée, d'un code de la nationalité angélique, de la survenue d'une idéologie totalitaire. Celle-ci trouve ses protections aussi bien chez les antiracistes au nom de la lutte contre l'islamophobie que chez Tariq Ramadan et ses alliés d'extrême-gauche au nom de la réislamisation des musulmans, de leur "visibilité" et d'un antisionisme suintant la haine du juif. Le livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous !, exclusivement consacré à la mise en accusation d'Israël, est de ces conditionnements qui ne peuvent qu'exciter des esprits fanatisés par le mythe du juif tueur d'enfants, tel que l'affaire Al-Dura (l'armée israélienne accusée sans preuve d'avoir tué un enfant palestinien en 2000 sous la caméra de France 2) l'a propagé dans les médias. Aujourd'hui, les masques tombent enfin. A la campagne présidentielle de s'emparer sereinement du sujet."