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Débats - Page 724

  • La Libre Belgique a jugé Monseigneur Léonard

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    Le mensuel « Pastoralia » (revue du diocèse de Malines-Bruxelles) publie depuis le mois de mai une série d’articles de Mgr Léonard sur le sacrement du mariage. Dans le numéro d’octobre, l’archevêque aborde le problème des personnes divorcées et remariées. Il écrit notamment que ces derniers « peuvent et même doivent participer à la vie de l’Église sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés! ». Mais ajoute ensuite qu’ « Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique. »

     L’archevêque rappelle simplement ici une loi morale imprescriptible de l’Eglise de Dieu : les divorcés remariés sont en contradiction objective et publique avec le prescrit de l’évangile (cfr St Marc, ch. 10, 1-12) relatif au mariage. Lorsqu’il leur demande de s’abstenir de communier au corps du Christ dans cet état ou, sur un autre plan, d’assumer une fonction impliquant une responsabilité spécifique dans le témoignage de la Parole du Christ, le pasteur s’adresse à leur conscience de chrétiens. Ceci est particulièrement vrai pour les éducateurs en charge d’un cours de religion ou de la direction d’une école catholique.

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  • Entre catholiques et musulmans : un rapprochement dicté par la nécessité ?

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    « Bon carême » m’a dit un jour avec un grand sourire une collègue musulmane visiblement ravie de découvrir qu’un Gaulois pouvait s’astreindre lui-aussi à ce qui ressemblait pour elle à un ramadan chrétien. « Bonne Pâque » m’a dit une autre un peu après qui, à défaut d’en connaître la signification, l’avait identifié comme l’équivalent de l’Aïd el Fitr, la fête de clôture du ramadan. Et quand elles ont découvert que je faisais le pèlerinage des maris et des pères de famille, là aussi ça leur a parlé ! Ces petits signes de connivence, discrets dans un univers professionnel hostile à toute expression du fait religieux, sont révélateurs d’une recomposition des clivages au sein de notre société qui, pour être discrète n’en est pas moins irréversible. Comme la tectonique de plaques...

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  • Le printemps arabe : un cauchemar

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    imagesCA0829KU.jpgLes anciens gouvernements n’étaient certes pas des modèles de moralité. Ceux qui les remplacent font-ils mieux que donner des gages aux phénomènes d’identité meurtrière agitant le monde islamique. Démocratie ? Sanglante en tout cas.

    « (…) Les craintes sont vives, note  France Catholique, quant à l’issue du phénomène. Le dimanche 9 octobre, des milliers de coptes — les chrétiens d’Égypte — qui manifestaient une nouvelle fois au Caire, devant l’immeuble de la télévision publique, contre l’incendie par des islamistes d’une église d’Assouan le 30 septembre et pour la libération du blogueur copte Michael Nabil (condamné à trois ans de prison pour avoir osé critiquer l’armée égyptienne sur Internet), ont été, une fois de plus, pris à partie par des jeunes musulmans qui les tabassent à coups de bâton, leur tirent dessus, leur jettent des cocktails Molotov. Les chars de l’armée sont intervenus, mais plus pour réprimer les coptes que pour les protéger… Un bilan officiel évoque 24 morts et 300 blessés, et il n’est que provisoire. Le Premier ministre Essam Charaf évoque un complot pour empêcher les élections.

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  • L'école libre n'est plus catholique; Mgr Léonard ne s'en était-il pas aperçu ?

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    Monseigneur Léonard essuie un nouveau tir de barrage médiatique. En effet, les médias, les syndicats, le SEGEC... s'émeuvent de propos tenus par notre archevêque au sujet des directeurs d'écoles "catholiques" et des professeurs de religion "catholique". Le primat de Belgique aurait osé affirmer (http://www.lalibre.be/) qu'il serait souhaitable que ces fonctions ne soient pas exercées par des personnes dont la situation personnelle n'est pas en accord avec la morale catholique, par exemple des personnes divorcées et remariées. Le tollé médiatique est déjà bien parti et ce n'est sans doute que le début d'une nouvelle campagne.

    Pour notre part, tout en approuvant cette prise de position de Mgr Léonard, nous nous étonnons de cette réaction tardive et fort peu réaliste, étant donné la situation sur le terrain. Dans des écoles où l'on ne prie plus, où les enseignants ne sont guère préoccupés par l'appartenance confessionnelle de leur école, où les élèves ont été inscrits pour des raisons étrangères - la plupart du temps - à l'engagement religieux supposé de l'école, comment faire entendre et faire accepter de tels propos?

    Il est trop tard pour vouloir imposer de telles mesures à l'enseignement libre. Le choix, pour nos évêques, nous semble clair : ou bien feindre de croire que le réseau libre catholique l'est encore réellement et maintenir avec lui un lien illusoire en lui adressant de temps en temps des messages inoffensifs qui seront écoutés poliment et auxquels ne sera réservée aucune suite, ou bien - solution radicale - prendre acte du fait que ces écoles ne sont plus catholiques et, en conséquence, leur retirer les cautions et les labels correspondants pour, enfin, refonder de nouvelles écoles, entièrement libres, avec celles et ceux qui sont réellement motivés par un enseignement inspiré par la foi catholique et soucieux de mettre l'école en adéquation avec l'enseignement de l'Eglise.

    Mais il est à craindre que de ces deux options, seule la première soit retenue et que la dérive des écoles dites catholiques se poursuive inexorablement...

  • Pour nos amis français : "Les enjeux sociétaux des élections de 2012"

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    Mercredi 19 octobre 2011
    Paris, Espace Bernanos, 19h-20h30

    Table ronde

    Les enjeux sociétaux des élections de 2012
    Vie, éthique, travail...

    Le Sénat qui bascule à gauche, la primaire socialiste, le retour des grèves, la campagne des élections de 2012 est lancée. Les candidats s’affronteront dans les discours sur la gestion de la crise, mais affronteront-ils l’essentiel ? Les principes fondateurs de la société ? Le sens de la vie, de la mort, de la liberté ? Les valeurs qui créent l’unité d’un peuple ? La cohérence morale des élus ?
    Le poids pris par les enjeux sociétaux donne pourtant la clé d’une élection réussie. Quels seront ces enjeux en 2012 ? Éducation, famille, bioéthique, santé, travail, drogue, pornographie, liberté religieuse… Ce sont ces questions qui façonneront la société de demain, et qui d’une certaine manière orienteront l’économie…

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  • Le C.I.L. ou quand le "peuple de Dieu" est censé ouvrir son coeur...

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    Christian Laporte, dans la Libre d'aujourd'hui, nous expose les conclusions de l'auto-proclamé "Conseil interdiocésain des laïcs." C'est une illustration de plus des fruits pourris que porte l'arbre d'une certaine mentalité post-conciliaire.

    Tout d'abord, je ne sais qui ce Conseil prétend représenter. Père de quatre enfants (dont un religieux), responsable d'un Conseil de Fabrique d'église, co-responsable d'un centre de distribution alimentaire vincentien (600 personnes aidées chaque semaine), je n'ai jamais été en contact avec ce soviet suprême censé représenter le laïcat.

    Alors, quand on  écrit que "le “peuple de Dieu” a ouvert son coeur au Conseil interdiocésain des laïcs", cette pseudo "instance de réflexion, de concertation et de prise de parole de laïcs engagés dans l’Eglise et dans la société", cette curieuse prétention à prendre la parole en notre nom me laisse perplexe.

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  • L'accord de Metz

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    header.jpgCet accord marque l’un des épisodes les moins glorieux de l’Histoire récente de l’Église catholique. L’Accord de Metz a été connu trop tard, et il reste encore bien des aspects inconnus à tirer au clair. Celui-ci est intervenu le 13 août 1962. On était à deux mois de l’inauguration du Concile Vatican II, lorsqu’a été stipulé dans cette ville française un accord entre le cardinal Tisserant et l’archevêque orthodoxe, Monseigneur Nicodème. On a découvert par la suite que ce dernier était un espion à la solde des Soviétiques. L’accord, en effet, prévoyait que le Kremlin permette d’envoyer au Concile quelques représentants de l’Église orthodoxe en échange de la promesse d’un silence total sur le communisme.

    L’absence de condamnation du marxisme et des crimes perpétrés par les régimes qui lui étaient liés a entraîné des conséquences pernicieuses, tant dans l’Histoire du monde que dans l’Histoire de l’Église, contribuant à retarder la fin de la Guerre Froide, et délégitimant l’autorité du Catholicisme, car empêchant toute possibilité de condamnation de tout type d’aberration de la modernité dans les années futures.

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  • Une diatribe du Père Daniel-Ange contre l’idéologie du « gender »

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    media-118422-3.jpg"Pauvres fans du gender ! Soyez logiques, allez jusqu'au bout de vos thèses. Pendant que vous y êtes, supprimez aussi les admirables différences complémentaires des grandes races humaines. Naître Asiatique ou Africain noir : intolérable, discrimination imposée par la nature. Proposez aux petits camerounais de devenir blancs, à la petite Chinoise de devenir noire. Hormones, chirurgie faciale et ça y est. Enfin libre de choisir ma race, ma physionomie. Et si un petit anglais veut le facies slave : no problem. Tout est possible (…)

    Mais alors, soyez logiques : supprimez les odieuses différences chez animaux et végétaux, qui aussi se reproduisent par bi-polarité. Ou faut-il dire la coq et le poule ? Quelle discrimination ! Le coq qui féconde la poule : odieuse domination ! (…)

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  • Les fruits amers de l'"esprit du concile"

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    jpg_1342797.jpgLes fruits amers de l’ “esprit du concile”

    Dans un an jour pour jour, on commémorera le 40e anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II (11 septembre 1962)? Le bilan de ce “gulf stream de la grâce” (dixit feu le cardinal Suenens) ne prête cependant guère à se réjouir: il n’est plus permis de fermer les yeux sur l’effondrement du catholicisme dans les pays dont les évêques ont été à la manoeuvre de cet événement: chez eux, tous les voyants statistiques sont au rouge et le “petit troupeau” incertain qui demeure est lui-même menacé d’un double schisme: sur sa gauche comme sur sa droite.

    Comme le note “La Vie” qui trouve tout cela “émouvant”, l’actualité du jour, ce sont notamment les prêtres contestataires en Irlande et en Autriche. Des réalités bien différentes les ont amenés à s'insurger contre leurs hiérarchies respectives;

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  • Pie XII : Quelle mouche a piqué la Compagnie des Galeries ?

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    Le théâtre des Galeries (Bruxelles) a programmé pour la fin de ce mois la pièce de théâtre de Hochhuth intitulée "Le Vicaire" et qui a inspiré le film de Costa-Gravas "Amen". Le propos de Hochhuth (communiste, soupçonné d'être un agent de la Stasi) était d'accuser le pape Pie XII de complaisance à l'égard du nazisme et de ne pas avoir dénoncé le génocide juif. Or, aujourd'hui, les archives s'ouvrent et la vérité historique se fait jour, montrant que ces accusations sont infondées et que Pie XII a déployé de nombreuses initiatives pour sauver un maximum de Juifs, au point que, récemment, l'ambassadeur d'Israël déclarait : "La volonté vaticane de sauver des Juifs est un fait".

    Un site est consacré à la défense et à l'illustration du pape calomnié et outragé; il se présente ainsi :

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  • 11 octobre 1962 : ouverture de Vatican II...

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    Voici comment Wikipedia présente cet évènement :

    "Le IIe concile œcuménique du Vatican, plus couramment appelé Vatican II, est le XXIe concile œcuménique de l'Église catholique romaine. Il a été ouvert par le pape Jean XXIII en 1962 et clos sous le pontificat de Paul VI en 1965.

    On le considère généralement comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXe siècle, symbolisant son ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine faite de progrès technologiques considérables, d'émancipation des peuples et de sécularisation croissante. Des réponses aux questions modernes furent cherchées dans un retour aux racines du christianisme : la Bible (sur la base de nouvelles recherches bibliques) et la grande Tradition.

    Le déroulement inattendu du concile s'explique par les différences importantes entre la première et la deuxième session. Un programme préétabli par des cardinaux de curie (avec des textes quasi prêts à être votés) fut rejeté. Les pères conciliaires prirent alors leur agenda en main. Les cardinaux Léon-Joseph Suenens, Giacomo Lercaro, et Julius Döpfner, trois des quatre modérateurs, semblent avoir été à l'origine de cette « révolte ». Le changement de procédure fut immédiatement accepté par Jean XXIII. Tout fut alors très différent, et les discussions plus libres.

    On y a débattu notamment des célébrations liturgiques, du rapport que devait entretenir l'Église catholique avec les autres confessions chrétiennes, avec les autres religions, et la société en général, mais aussi de problèmes plus spécifiquement théologiques, comme la liberté religieuse et la Révélation."

    On connaît la suite. 50 ans plus tard, on peut se demander ce qui compte le plus : l'"en soi" de la chose ou l'exploitation qui en a été faite. Un peu comme si le Concile avait été l'équivalent d'une assemblée constituante produisant des textes qui n'auraient pas été le terme répondant aux attentes mais dont le mérite, aux yeux des réformateurs de tout poil, est d'avoir mis fin à une période de l'histoire de l'Eglise pour en ouvrir une autre où toutes les remises en cause seraient autorisées.

    Il y a quelques semaines, dans le cadre du processus de main tendue par le Vatican à la Fraternité Saint Pie X, on a découvert avec surprise (et bonheur en ce qui nous concerne) que le Saint-Siège s'est dit prêt à accepter de discuter de certaines formulations du concile Vatican II.

    Cela irrite les "intégristes" de Vatican II pour lesquels ce Concile compte plus que tout et qui n'imaginent pas que l'on puisse en remettre en question le moindre iota! Pourquoi cette "fétichisation" d'un concile alors que les mêmes ne seraient nullement heurtés par une remise en cause d'un des conciles antérieurs (Latran, Trente, ou encore de Vatican I)?

    Quant à nous, nous nous réjouirions de voir ouverts des débats sur certains points cruciaux de Vatican II qui ne semblent pas s'inscrire dans la continuité de la Tradition de l'Eglise et qui ont été exploités depuis lors dans une perspective de rupture qui a produit les fruits que l'on sait.

  • La fin du capitalisme ?

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    C'est en ligne sur le site du Vif (les entretiens du Vif) :

    "Paul Jorion : "Sans révolution, ce sera la chute de l'Empire romain"

    Considéré comme un gourou de l'économie sur Internet, il avait prédit, dès 2004, avec une précision étonnante, la crise des subprimes. Ce fils d'un haut fonctionnaire belge socialiste (tendance chrétienne) a été trader dans une banque française, avant de s'installer aux Etats-Unis, en 1998, où il est devenu expert dans la validation des modèles financiers. Ayant quitté le monde bancaire, il vit aujourd'hui en Bretagne. Ami de Jacques Attali, il est également reçu à l'Elysée. Depuis quatre ans, son blog fait mouche et connaît un succès retentissant : cet anthropologue parvient même à en vivre grâce aux contributions des internautes. Dans son dernier ouvrage, il prédit la fin du capitalisme, remettant en question des dogmes qui perdurent depuis plus d'un siècle. Forcément et nécessairement dérangeant...."

    Découvrir ici la suite de cet article interpellant : http://www.levif.be