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Débats - Page 723

  • De Duve : de l’art d’amalgamer les choses

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    pict_367494.jpgGuy Duplat, un ex du « Soir » passé à sa consoeur « La Libre » a eu ce week-end un coup de cœur pour la pensée « humaniste » de Christian de Duve, professeur émérite (94 ans) de biochimie à l’Ucl.

    Ce dernier, ancien prix Nobel de médecine (1974), ne s’est en effet pas contenté de découvrir les structures du lysosome et du peroxysome  mais il a consacré (voici deux ans) un livre à la « génétique du péché originel » (sic) : nous y apprenons, paraît-il, que la sélection darwinienne a amené au triomphe de l’homme, par son intelligence mais aussi par sa particularité de protéger son groupe tout en étant fort agressif vis-à-vis de l’Autre. Mais cette particularité de nos gènes qui fit son succès devient sa condamnation, conduisant à une Terre surpeuplée, dévastée, annonçant des conflits dramatiques. Conclusion : « nous avons  besoin d’un urgent sursaut mondial qui passerait par des mesures antidémographiques et un message nouveau qui lutterait contre celui, agressif, de nos gènes ».

    L’éminent biochimiste propose aujourd ‘hui le remède dans un « surprenant » petit livre paru chez Odile Jacob "De Jésus à Jésus en passant par Darwin ». Attention : « Pas le Christ qui parle "en vérité", ni celui qui captive par des "miracles". Non, de Duve apprécie l’homme Jésus, le philosophe qui s’élève contre les rejets, les dogmatismes, les exclusions. Il parle aussi d’un message à dégager de toute l’interprétation qu’en a fait l’Eglise dont il dénonce aujourd’hui, à côté de prêtres remarquables, "un petit cénacle autoperpétué de vieillards célibataires et misogynes, engoncés dans leur pourpre, leurs rites, leurs certitudes et leur présomption de légitimité". La réaction, continue-t-il, ne viendra pas des Eglises, mais bien de la base, des croyants comme des libres-penseurs de toute obédience qui peuvent pousser ce message-là de Jésus. De Duve est-il croyant ? Dans un chapitre, il dit croire en la méthode scientifique et ses résultats, mais aussi dans une "ultime réalité qui nous touche par l’émotion artistique ». Le tout ici : De Duve en appelle au message de Jésus

    Prix Nobel de médecine peut-être, pas de philosophie ni de théologie. Que d’indigence et d’amalgames. Une belle application du principe de Peter.

  • Vatican II continue de susciter de vifs débats

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    C'est Sandro Magister qui en rend compte sur www.chiesa.espressonline.it

    "Le cardinal Cottier, le juriste Ceccanti, le théologien Cantoni défendent les nouveautés de Vatican II. Mais les lefebvristes ne cèdent pas et les traditionalistes accentuent leurs critiques. Les derniers développements d'une controverse enflammée. La controverse relative à l'interprétation du concile Vatican II et aux changements dans le magistère de l’Église a connu de nouveaux développements ces dernières semaines, y compris à haut niveau..."

    Découvrir la suite ici : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1349865?fr=y

  • Le latin, langue morte. Et enterrée ?

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    5248.jpgC’est le titre d’un article dans « La Libre Belgique » de ce jour qui nous explique, entre autres que « 28% des écoles proposent encore du latin. Seul un élève sur cinq en fait. Une langue ancienne qui divise et continue de susciter le débat (…). Selon un comptage annuel réalisé par le cabinet de la ministre Simonet (CDH), au 15 janvier dernier, à peine une école sur quatre (28 %) en Communauté française organise le cours de latin aux deuxième et troisième degrés de l’enseignement secondaire. Dans lesquelles à peine 20 % des élèves optent pour la langue de Cicéron comme option de base. C’est relativement peu. Quoi qu’il en soit, le latin est toujours là, il divise et continue de nourrir le débat(…).

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  • Rock, sexe, et révolution

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    "Le Barde" poursuit son passage au crible du phénomène "rock". C'est la huitième partie de son analyse qui paraît ici : http://www.citeetculture.com/

    En voici le fil pour ceux qui en auraient manqué l'un ou l'autre "épisode" : http://www.citeetculture.com/categorie-12048726.html

  • 2012-2013 : une année de la foi

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    Benoît XVI annonce la tenue d’une « Année de la Foi » qui débutera le 11 octobre 2012 – 50e anniversaire de l’ouverture du Concile œcuménique Vatican II – et qui se conclura le 24 novembre 2013, solennité du Christ Roi de l’Univers. (Zenit.org) Le pape venait de l'annoncer aux "nouveaux évangélisateurs" pour qui il a célébré la messe ce dimanche en la basilique Saint-Pierre, au terme de la première rencontre organisée par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle évangélisation.

    Devant ldes milliers de visiteurs rassemblés place Saint-Pierre pour la prière de l’angélus dominical, le pape a réitéré cette annonce, soulignant que « les motivations, les finalités et les lignes directrices » de cette « Année » ont été exposées une Lettre Apostolique qui sera publiée dans les prochains jours. Le pape a rappelé qu’une année semblable avait été convoquée en 1967 par le serviteur de Dieu Paul VI, à l’occasion du 19e centenaire du martyre des apôtres Pierre et Paul, et durant une période de grands changements culturels.

    « Cinquante ans après l’ouverture du Concile, liée à l’heureuse mémoire du bienheureux Jean XXIII, j’estime qu’il est opportun de rappeler la beauté et le caractère central de la foi, l’exigence de la renforcer et de l’approfondir au niveau personnel et communautaire, et de le faire dans une perspective qui ne soit pas tant de célébration mais plutôt missionnaire, dans la perspective, justement, de la mission ad gentes et de la nouvelle évangélisation », a expliqué le pape.

    Sur Metablog, l'abbé Guillaume de Tanoüarn se livre à ce commentaire au sujet de l'initiative de Benoît XVI qui a annoncé hier cette "année de la foi"

    2012 année de la foi : I've a dream !

    Ainsi en a décidé Benoît XVI. Cette année de la foi commencera en octobre 2012, pour le cinquantième anniversaire du concile Vatican II, et plus précisément pour l'anniversaire du Discours d'ouverture de Jean XXIII : Gaudet Mater Ecclesia, le 11 octobre 1962.

    Moi qui suis né le 2 novembre 1962, je suis totalement... conciliaire, avec mon demi-siècle. Je n'ai connu que le Concile ou la résistance au Concile et j'ai plus appris (j'ai vraiment beaucoup appris, au collège déjà) dans la résistance que dans le grand élan conciliaire. Ce grand élan, je l'ai vécu comme une sorte de poussée iconoclaste au sein même de l'Eglise romaine. Il y avait autour de moi, dans mon enfance et mon adolescence une hargne à briser les images, à détruire les formes. C'était déjà comme si il ne restait rien debout. Et c'était il y a longtemps. il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui, même si elle ne s'est pas encore sorti de son accès de fièvre, notre chère Eglise va plutôt mieux.

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  • Les indignés : conformistes, contradictoires et sélectifs

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    Dans "Valeurs Actuelles", le 29 septembre dernier, Chantal Delsol proposait son analyse sous le titre "Si conformes “indignés”

    "... Les “indignés” ressemblent très peu à leurs parents soixante-huitards. Ils sont souvent chômeurs ou intermittents. Leur stabilité dans la vie est aléatoire, qu’il s’agisse des sentiments ou de la profession. Ils ont peu de projets à long terme, peu d’ambition. Ils ne rêvent pas de s’enrichir, car ils ont eu dans leur enfance à peu près tout ce que l’on peut désirer...
    Les indignations des “indignés” sont à la fois contradictoires et sélectives. Où l’on peut repérer à la fois leur multiplicité et leurs tendances. Mais dans l’ensemble, ils sont terriblement les fils de leur temps, et si politiquement corrects que peu de médias les désavoueraient. Ils réclament à la fois un État très providentiel, distributeur de prestations et de nouveaux droits créances, et le retrait des avantages des fonctionnaires ; ou bien, le développement des services publics et la fin de la dette… Ils récusent les centrales nu­cléaires et la corruption politique, les désastres écologiques. Ils réclament des droits pour l’animal. Ils sont tellement comme tout le monde que, sur la place de la Bastille, ils brandissent une pancarte “L’alcool non merci”, et à Madrid finissent par se dissoudre dans les procès pour harcèlement sexuel… tout cela est si peu original, si “comilfo”, si désespérément conforme ! ..."

    Lire la suite ici : http://www.valeursactuelles.com/

  • Un aveu inédit de l'abbé Pierre, sur les droits de l'homme

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    abbe-pierre1.jpgDepuis mon adolescence, je n’ai pu me retenir de colère, le plus souvent, beaucoup trop souvent gardée au fond du cœur et non exprimée (à la fois sans doute par manque de courage mais aussi par timidité, par sentiment d’incompétence face à d’illustres « experts », politiques, moralistes ou juristes), je n’ai pu m’empêcher de ressentir jusqu’à la colère l’évidence de l’absurdité de prétendre espérer le respect de ces droits du seul fait de leur « proclamation », puis de leur abandon aux fragiles arbitraires et de gouvernants et d’opinions publiques incapables, pour le plus grand nombre, de dire tout simplement « pour quoi être homme »?

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  • ONU : La surprise du Columbus Day

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    Par Tom McFeely- NEW YORK, 13 octobre (C-FAM)

    Le jour où la plupart des américains commémorent le premier voyage et les découvertes de Christophe Colomb, un haut fonctionnaire de l’ONU pour le droit des femmes a exposé les grandes ligne d’un nouveau projet digne du meilleur des mondes qui pousse encore à la création d’un nouveau « droit » international à l’avortement.

    Une telle affirmation venant d’une institution telle que l’ONU – et cela malgré le fait qu’un tel droit n’a jamais fait l’objet d’un accord parmi les Etats membres de l’ONU, et n’est expressément inclus dans aucun des plus importants traités protégeant les droits de l’homme – a été faite lors d’une réunion du troisième comité de l’Assemblée Générale des Nations Unies , lundi matin, au début d’une discussion de trois jours sur le progrès dans la mise en œuvre du droit des femmes.

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  • Dupond et Dupont

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    Dupont_Dupond.jpgNous avons commenté ici La Libre Belgique a jugé Monseigneur Léonard l’article de Christian Laporte paru dans la Libre Belgique sous le titre «  divorcés : Mgr Léonard dérape ». Pour ne pas être en reste Ricardo Guttiérrez , son alter ego du Soir, y va aussi de sa petite bulle. L’expert « religieux » du quotidien vespéral de Bruxelles a noté  que «  l’Église catholique de Belgique a deux visages. D’une part, ces croyants critiques, qui acceptent leur statut de minorité et s’appuient sur un clergé vieillissant fidèle aux réformes du concile Vatican II. De l’autre, ces nouveaux croisés, plus jeunes, qui espèrent rétablir l’influence passée de l’Église, avec l’appui de Rome et des prêtres attachés aux valeurs préconciliaires » 

    C’est, parait-il, la conclusion d’une savante étude du Crisp : celle-ci a «voulu mesurer l’effet de la crise qui a traversé l’Église, suite à la nomination de l’archevêque Léonard et au scandale des abus sexuels au sein du clergé »  et, surprise, l’étude conclut au déclin catholique : « La baisse de la pratique religieuse et la pénurie des vocations sont le signe de la fin d’une forme de catholicisme sociologique. » . Selon notre « informateur » «  le Crisp constate que le déclin de l’Église se manifeste par ’ la formation d’un clivage profond mais peu apparent entre deux grandes tendances ‘, parmi les fidèles. Les premiers acceptent la modernité et la sécularisation de la société, ‘de manière positive bien que critique’. Ils sont conscients d’être une minorité, face à ‘ l’indifférence dominante vis-à-vis des questions religieuses’. Les seconds, soutenus par le Vatican, refusent la modernité et rêvent d’une restauration catholique, considérant la Belgique comme une terre de mission. C’est l’univers de l’Opus Dei et des communautés nouvelles.

    Et la flèche(tte) du Parthe est évidemment pour la fin : « Si les évêques ont gardé une position « centriste » vis-à-vis des tendances, l’archevêque Léonard, lui, a choisi son camp : celui du repli identitaire ».

    Vous êtes le sel de la terre qu’Il disait… Mais c’était  il y a deux mille ans. Qui était-ce encore ? Un fondamentaliste peut-être.

    Pour ceux qui ont des loisirs, c’est ici : L’Église catholique décline

     

  • Tunisie, Lybie, Egypte : qui va cueillir les fruits de la « révolution » ?

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    3026945574_1_4_fpI1yxuU.jpgFrédéric Pons pose la question dans « Valeurs actuelles » :

    « (…) La Tunisie s’apprête à élire, ce 23 octobre, une assemblée constituante, premier scrutin libre depuis la révolution de janvier. Tout indique que les islamistes “modérés” d’Ennahda (“Renaissance”) arriveront en tête.

    En Libye, la prise de contrôle militaire de Tripoli par une katiba d’insurgés barbus aux ordres d’Abdelhakim Belhaj (photo), 45 ans, illustre cette pression islamiste sur le nouveau régime. Dans ce pays déstructuré, le pouvoir et les richesses sont à prendre. Ceux qui ont l’organisation et les armes peuvent en profiter. Ancien émir du Groupe islamique combattant libyen, passé par les maquis d’Afghanistan, où il fut blessé, Belhaj a les deux. Sa culture est connue : haine de la démocratie, pratique suprématiste de l’islam radical. On dit cet homme fin politique, méfiant à l’égard de la mouvance Al-Qaïda. Ce n’est pas le cas de ses troupes. En échange de quoi lâchera-t-il son nouveau pouvoir à Tripoli ?

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  • Ontario : les parents réagissent contre la dérive activiste anti-homophobe dans les écoles

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    La théorie du gender et la campagne pour battre en brèche les conceptions "traditionnelles" reposant sur la différence sexuelle sont omniprésentes. Extrait d'un article de Susan Martinuk sur la dérive activiste « anti-homophobe » dans les écoles torontoises (http://www.xn--pourunecolelibre-hqb.com/) :

    « La philosophie enseignée en classe à une génération sera la philosophie du gouvernement de la suivante. » 
    Abraham Lincoln

    Le Conseil scolaire de Toronto est visiblement d’accord avec Abraham Lincoln. C'est pourquoi le Conseil — qui n'a jamais été timide quand il s’agit de militer pour les changements idéologiques qu'il juge nécessaires pour la société — impose désormais aux étudiants un programme «  androgyne »  qui remet en cause les identités sexuelles traditionnelles qui doit être intégré dans tous les domaines de la maternelle à la 12e année.

    Le programme « Combattre l'homophobie et l'hétérosexisme » vise à fournir « des stratégies d'enseignement, des liens entre les diverses matières, des programmes, une liste de conférenciers, de spectacles, les coordonnées des organismes communautaires [LGBTQ],  les noms de livres, de vidéo, de sites Web destinés aux enseignants, aux administrateurs et aux communautés scolaires de la maternelle à la 12e année sur tout le territoire du Conseil scolaire de Toronto ».

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  • Le pape ira-t-il à Assise le 26 octobre ?

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    Yves Daoudal note sur son blog : « A propos de la réunion d’Assise, le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, déclare que « cette fois l’accent est mis sur le pèlerinage, et non sur la prière ».

    Confirmant qu’il n’y aura pas de prière interreligieuse, il souligne qu’il y aura en revanche, la veille au soir, une veillée de prière spécifiquement catholique à Saint-Pierre de Rome. « Ainsi la prière n’aura-t-elle pas lieu à Assise, mais elle aura lieu à Rome, et ce sera par le pape au milieu de son peuple, des catholiques. »

    Il ajoute que le programme n’est pas encore complètement établi et qu’il donnera les détails dans une conférence de presse mardi prochain.

    Il est curieux de constater que sur l’agenda du pape il y a bien la veillée de prière à Saint-Pierre de Rome le 26, mais qu’il n’y a rien de prévu le 27, ce qui a suffi à engendrer la rumeur que le pape n’irait pas à Assise… »

    Pas de prière interreligieuse à Assise lors de la commémoration du 25e anniversaire de la rencontre organisée par Jean-Paul II. Est-ce un scoop ? C’est le contraire, tout de même, qui eut été étonnant. Reste à savoir si les bouddhistes, hindouistes, chamanistes et autres animistes vont une fois encore squatter les églises de la ville de saint François pour célébrer leurs rites, même si le Cardinal Turckson annonce que « l’accent » sera mis cette fois « sur le pèlerinage et non sur la prière ». Qu’est-ce qu’un pèlerinage sans prière ? Il faut attendre mardi prochain pour disposer (peut-être) d’une clarification.