Le webmestre de MetaBlog le pense :
"Benoît XVI fera tout pour que soit impossible une interprétation syncrétique d’Assise
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Le webmestre de MetaBlog le pense :
"Benoît XVI fera tout pour que soit impossible une interprétation syncrétique d’Assise
« Entre toutes les femmes » : c’est le titre du nouveau livre commis par l’abbé Gabriel Ringlet aux éditions Desclée De Brouwer. Dans l’éditorial de « Dimanche », le journal des paroisses francophones de Belgique à paraître le 9 octobre, le Père jésuite Charles Delhez qualifie cette publication d’évènement, comme chacun des livres sortis par son vieux complice.
Ne croyez pas qu’il s’agisse d’une pieuse méditation sur le mystère de la Mère de Dieu. La salutation ne s’adresse pas à l’humble Reine des Cieux : Charles Delhez nous explique qu’il s’agit d’« un échange à propos de la femme avec l’une d’entre elles, Mannick. Cette voix qui vous prend aux entrailles a enchanté – littéralement – bien des liturgies. Son “Je connais des bateaux” est le chant-culte de tant de mariages. Mais Marie-Annick Rétif, de son nom complet, est d’abord une rebelle. Féministe depuis toujours, elle a traduit sa “chance d’être femme” dans des chansons engagées. Avec l’écrivain belge, qui évoque la chance d’être prêtre – conscient de devoir résister à la tentation du cléricalisme –, la chanteuse française célèbre celle d’être femme. Dans ces pages, la “parole féminine” et la “parole sacerdotale” se rapprochent souvent de manière étonnante, toutes deux blessées par un enfantement difficile et traversées par une saine “inquiétude”.
Le Forum Catholique relaie cette information parue dans le Catholic Herald :
"En résumé pour les francophones: Mme Una Kroll a fait campagne pendant des années pour avoir des femmes "Prêtres" dans l'"Église" Anglicane du Pays de Galles (indépendante de celle d'Angleterre). Elle en est elle même devenue une en 1997 jusqu'au jour où, à la surprise de ses ouailles et de sa famille, en 2007, elle a annoncée sa décision de devenir catholique. Elle s'explique de cela aujourd'hui (dans un article appelé la perversité du pouvoir) en disant que bien qu'elle était opposée au PACS pour le clergé anglican homosexuel, elle n'est pas devenue Catholique à cause de ce désaccord avec son "Évêque", mais parce que la grâce de Dieu l'y a poussée. Avec humilité, elle revient sur son passé de militante pour les femmes "Prêtres" puis de femme "Prêtre" en y reconnaissant la tentation du pouvoir. Elle a fait tout cela par goût du pouvoir, et maintenant repentie, elle se dit heureuse de n'être qu'une laïque catholique dans sa paroisse, sans responsabilité d'aucune sorte, ni pouvoir aucun."
Le site "Benoît et moi" propose le "portrait d'une génération de clercs, désormais âgés, mais qui ont fait beaucoup de dégâts, peut-être à leur insu . Ce sont 17 prêtres "anonymes" décrits dans un livre écrit par deux sociologues espagnols."
à découvrir ici : http://benoit-et-moi.fr
Et l'auteur de l'article repris par notre consoeur de conclure :
"Ces 17 curés qui renient la confession, la récitation du rosaire ou même qui taisent le nom du Pape dans le canon, oublient dans leurs réflexions l’élément le plus notable, leurs églises et leurs paroisses sont vides, tandis que celles des jeunes curés, sans bonnes lectures et incapables de comprendre l’Évangile, sont toujours pleines et réalisent une plus grande tâche sociale en faveur des plus nécessiteux et marginalisés. C’est leur véritable drame et leur frustration..."
Christophe Geffroy, directeur de la Nef présente ainsi la livraison d'octobre
"L’introduction du gender dans les manuels de SVT en 1ère a confirmé l’importance que prenait cette théorie dans nos sociétés. Or, parce qu’elle fondamentalement fausse, induisant une détestable vision de l’homme, elle est particulièrement dangereuse : d’où la nécessité d’y réfléchir pour apporter des arguments justes. C’est ce à quoi essaye de contribuer notre dossier d’octobre.
Heureusement, l’actualité est aussi riche d’événements porteurs d’espérance, comme ce monastère bénédictin qui se construit à la Garde, dans le diocèse d’Agen (lisez l’interview du TRP Dom Louis-Marie, elle est roborative), ou le succès du difficile voyage de Benoît XVI en Allemagne où il nous a, une fois de plus, émerveillé par la profondeur de ses discours." (cliquer sur "lire la suite" pour accéder au sommaire et à certains contenus (liens)
Slate.fr se fait l'écho de cette directive de la BBC visant à bannir la référence à Jésus-Christ dans l'emploi des dates. Ainsi faudra-t-il évoquer "l'ère commune" et non plus les mentions "avant" ou "après Jésus-Christ". (Nous avions déjà évoqué le même type de dispositions en Australie : http://www.belgicatho.be.)
"Proposée au départ par des spécialistes de déontologie de la chaîne pour ne pas porter atteinte aux non-chrétiens, et par devoir d’impartialité, cette idée a été très mal reçue par des chrétiens traditionalistes et certains journalistes parmi les plus connus de la chaîne, qui ont décidé de ne pas la suivre: «Je ne vois pas de problème à l’utilisation d’“avant JC” ou “après JC”, compris de tous», explique John Humphrys, l’un des journalistes historiques de la chaîne.
«Je dis avant, après JC, parce que je comprends ces termes. En revanche, je ne sais pas ce que signifie “ère commune”. Pourquoi serions-nous dans l’ère commune en 20 après JC et pas en 20 avant JC?», explique Boris Johnson, maire de Londres qui présentait un documentaire sur l’empire romain à la BBC. Il est même allé jusqu’à qualifier l’adoption de cette nouvelle dénomination de «puérile, absurde et anti-démocratique» dans une tribune du Telegraph du 26 septembre."
Après avoir fêté l’Aïd à la fin du Ramadan et désireuses de s’associer maintenant à la commémoration du 25e anniversaire de la première rencontre interreligieuse d’Assise, les Bénédictines de Liège organisent le 27 octobre prochain à 19h une célébration animée par les chants et les danses d’un groupe d’amis bouddhistes, catholiques, dévots de Krishna, juifs, musulmans et protestants ». Nul doute que cette initiative réjouira les mânes de Voltaire, lui qui eût déjà voulu voir de son temps « qu’avec le grand mufti le pape dansât le cotillon ».
Le mot « célébration » employé dans ce contexte interreligieux prête à équivoque. S’agit-il d’une rencontre conviviale ou d’un rassemblement pour « prier » ensemble ? Mais alors qui ? Krishna, Allah, le Grand Architecte ou, pour reprendre l’expression des magistrats de l’antiquité romaine enjoignant aux chrétiens d’offrir l’encens du culte impérial, « au principe divin qui est dans l’Ether » ?
Ô Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants, Dieu de Jésus-Christ, Deus meus et Deus vester, (Jean 20,17 ) : Dieu de Pascal (Mémorial) et non de Spinoza…
L'hexagone se prépare à voter en 2012. En vue de ces élections, les évêques français sont "sur le pont" et ne craignent pas de rappeler les vraies priorités qui devraient motiver les candidats :
CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE
Élections 2012 - Éléments de discernement
De sa contemplation du Christ, l'Église tire une vision cohérente de la personne en toutes ses dimensions, inséparables les unes des autres. Cette vision peut servir de guide et de mesure aux projets qu'une société doit se donner.
Le « prêtre, journaliste, écrivain, théologien et vice-recteur émérite de l'UCL Gabriel Ringlet » se confie dans le Vif.be ce lundi 3 octobre. Les colonnes des médias sont largement ouvertes à cet ecclésiastique dont les positions ouvertement en porte-à-faux par rapport à celles de l’Eglise sont d'autant plus appréciées. Il est intéressant de comparer ce traitement avec celui qui est réservé par ces mêmes médias à Mgr Léonard ou à toute autre personne en communion avec Rome. Gabriel Ringlet est évidemment plus proche de Frédéric Lenoir (qui n’est pas catholique) que de Benoît XVI. La tactique du vice-recteur est sempiternellement la même : il incarne la compréhension, l’esprit de dialogue, l’empathie, l’humanité face à une hiérarchie butée, bloquée, sourde, incapable de rencontrer et de secourir l’homme d’aujourd’hui. Quelle prétention ! Heureusement que les députés anglais, et même allemands, qui ont réservé au pape une « standing ovation » de plusieurs minutes ne l’on pas entendu de cette oreille, ni les intellectuels réunis aux Bernardins, ni la foule immense rassemblée devant les Invalides, ni les deux millions de jeunes présents à Madrid. Mais les discours doucereux de l’abbé Ringlet sont hélas en phase avec certains milieux catholiques belges dont l’apostasie rampante est manifeste.
C’est le point de vue d’un article paru dans la Libre Belgique ici Benoît XVI : bilan en demi-teintes sous la signature de l’incontournable Christian Laporte. Nous y avons-nous-mêmes fait écho sous le titre: Benoit XVI en Allemagne : un voyage en demi-teintes ?
Un lecteur attentif de notre site, M. Mutien-Omer Houziaux, ancien maître de conférence à l’Université de Liège, nous propose aujourd’hui une réaction sur le mode de fonctionnement de ce chroniqueur « religieux ».
« Dans les colonnes de La Libre Belgique, M. Christian Laporte vient de consacrer deux comptes rendus à la récente visite du Pape en Allemagne. Le 24 septembre, il note – avec une satisfaction que je partage – : « Benoît XVI rend hommage à Luther et prône des retrouvailles dans la prière ». Son analyse le conduit même à écrire que les éloges décernés aux « recherches théologiques » et au « combat intérieur » de l’ex-prêtre fondateur du protestantisme situaient le discours du Pape « aux antipodes de ‘Dominus Jesus’ » – et là, nous divergeons. Pour comprendre ces « antipodes », il faut savoir que, document donné à Rome le 6 août 2000 et signé Joseph Card. Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, « Dominus Jesus » porte un sous-titre très explicite : “sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Église”. Selon M. Laporte, Benoît XVI aurait donc fait volte-face sur Joseph Ratzinger : absurde...
Nous mettons en ligne un article de Daniel Pipes au sujet de l'évolution inquiétante de la Turquie. On souligne, sur Wikipédia, l'appartenance de ce journaliste à la mouvance "néo-conservatrice" américaine, mais cela permet-il de contester les faits auxquels se réfère l'auteur dans son analyse? Ne nous sommes-nous pas laissés aveugler par la propagande qui vise à faire croire que la Turquie pourrait être intégrée à l'Europe alors que son histoire, sa culture, son territoire (en-dehors de quelques km2) lui sont totalement étrangers? La parenthèse ouverte par Ataturk s'est bel et bien refermée et le caractère islamique de la Turquie s'affirme de plus en plus. Aujourd'hui, la Turquie remet en cause son attitude conciliante à l'égard d'Israël et adopte la posture d'une locomotive du renouveau islamique. Elle renoue ainsi avec son passé d'empire ottoman dont le leadership s'exerçait sur le Moyen et le Proche Orient, sur l'Afrique du Nord et menaçait l'Europe en Méditerranée et jusque sous les murs de Vienne.
Sur le site de l’agence Cathobel on trouve cette dépêche datée du 30 septembre :
« La prochaine rencontre interreligieuse d’Assise, le 27 octobre, sera également ouverte à des personnalités athées. Celles-ci se rencontreront notamment lors d’une table ronde prévue mercredi 26 octobre, à l’Université Roma Tre.
Animée par le philosophe italien Giacomo Marramao, membre du Collège international de philosophie de Paris, cette table ronde accueillera notamment la psychanalyste française Julia Kristeva (épouse de l’écrivain Philippe Sollers), le philosophe italien Remo Bodei (professeur à l’Université de Californie à Los Angeles), le philosophe britannique Anthony Clifford Grayling, le philosophe mexicain Guillermo Hurtado (de l’Université nationale autonome du Mexique), et le penseur autrichien Walter Baier. C’est ici : Des athées participeront à la rencontre d’Assise »