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Eglise - Page 1046

  • La "prière des futurs parents" : un site internet pour les couples en attente d'enfants

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  • Le baptême du Christ et la grande humilité du Baptiste

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    La grande humilité du Baptiste : Baptême de Jésus / Michel-Marie Zanotti-Sorkine

     
  • Le samedi 9 janvier 2016 à 16h30 : Liège fête les Rois à l’église du Saint-Sacrement

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    Epiphanie 9-01-16.jpg

    epiphanie1.gifLe samedi 9 janvier prochain, aura lieu la Fête traditionnelle de l’Epiphanie organisée à Liège en l’église du Saint-Sacrement, boulevard d’Avroy, 132 (face à la statue équestre de Charlemagne). Il s’agit d’une fête familiale, avec la procession à la crèche avant la messe, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception ouverte à tous .

    Deux excellentes chorales polyphoniques animeront cette fête : la « Magnanarelle »  et l’Ensemble « Praeludium ».

    À 16h30, un petit prélude concertant nous permettra d’entendre les chants de la « messe du millénaireimages (1).jpg de la collégiale Saint-Barthélemy » interprétés par la Magnanarelle sous la direction du compositeur : Ghislain Zeevaert. 

    Les voix de l’Ensemble « Praeludium » (dir. P. Wilwerth) suivront avec des psalmodies hébraïques ainsi que des œuvres composées pour la liturgie slavone et, à 17h00, la messe de l’épiphanie sera célébrée (missel de 1962) avec le concours des mêmes chanteurs, tous issus de nos conservatoires ou académies de musique .


    Copie de ensemble praeludium et Patrick Wilwerth.JPGLe Kyriale de la célébration sera celui de la messe Litanies d’Oksana. Au programme également, outre le propre grégorien, des œuvres de Piotr Ilitch Tchaïkovski, Tomás-Luis de Victoria, Padre Madina, Ghislain Zeevaert  et Patrick Wilwerth. A l’orgue Thomas du Saint-Sacrement : Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Photo ci-contre.

    Cette initiative conviviale se veut aussi une contribution au développement d’une musique liturgique de qualité : la découverte mérite le détour. 

    Entrée libre. Renseignements : 04.344.10.89 -  

    E-mail :sursumcorda@skynet.be Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC 

    O Magnum Mysterium (Tomas-Luis da Victoria) 

    Divine Liturgie: Dostojno jest 

  • Le cardinal Sarah rappelle quelques vérités concernant la liturgie

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    De "Paix Liturgique" :

    LE CARDINAL SARAH PLAIDE POUR UNE ÉDUCATION LITURGIQUE SÉRIEUSE
    Dans un très intéressant entretien donné au vaticaniste allemand Armin Schwibach pour l’agence kath.net et publié début décembre 2015, le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, est revenu sur l’importance de la liturgie dans la vie chrétienne. Nous vous proposons notre traduction des passages concernés en vous invitant à lire le reste du texte (ici en allemand, ici en italien) dans lequel le cardinal s’exprime sur la menace islamiste, l’apostasie silencieuse de l’Europe, le Synode des évêques et l’indissolubilité du mariage sacramentel. (...)



    1) Redécouvrir l’inestimable valeur de notre baptême

    La liturgie est par elle-même source et sommet de la vie chrétienne et ce bien au-delà de toute catéchèse. Toutefois, il est exact qu’il y a la nécessité d’une formation liturgique ayant pour objet une plus profonde compréhension des sacrements. Il est vital et urgent pour l’homme de renouer des relations personnelles et intimes avec Dieu à travers une vraie et intense vie liturgique et sacramentelle. Aujourd’hui comme jamais le chrétien a un profond besoin de redécouvrir l’inestimable valeur de son baptême, de l’Eucharistie, de l’humble confession de ses péchés. Pour cette raison, on a besoin d’une initiation chrétienne pour aider les baptisés à faire de la beauté de leur rencontre personnelle avec Dieu dans la prière et de l’adoration le sens ultime de leur vie.

    2) Notre plénitude est en Dieu

    Nous avons été créés pour aimer, prier et adorer Dieu. C’est quand l’homme se met à genoux devant Dieu , qu’il atteint le plus haut degré de l’existence. La liturgie vécue avec piété et sacralité, foi et amour, nous porte à la plénitude en Dieu. Quand l’homme ne ressent plus Dieu, la vie devient vide. On peut la remplir par des richesses matérielles – argent, loisir, sexe – mais cela reste insuffisant.

    3) Respecter le silence sacré

    Comme l’affirmait le Pape émérite Benoît XVI, la racine des manquements en matière de liturgie tient à un problème de foi. Sans une claire ecclésiologie eucharistique et une christologie centrée sur la Sainte Messe, il est inutile de parler de « réforme de la réforme ». La vraie réforme se fera seulement à travers une éducation liturgique sérieuse qui aura pour objet, comme je l’ai déjà expliqué, la redécouverte de ce que le Concile nous a légué. Un exemple parmi d’autres serait le respect du « silence sacré » dans la liturgie. Il y a tant de moments de silence prévu par la liturgie pour être des moments privilégiés pour prier et faire l’expérience de la présence du Seigneur mais qui, bien des fois, faute d’en comprendre la valeur, sont délaissés au risque de nous détourner de la contemplation du ciel qui est un élément essentiel de la liturgie de l’Église.

    4) L’amour et l’unité

    En ce qui concerne les abus, les fidèles sont appelés avant tout à tenter de se confronter avec leur curé, y compris en priant pour lui. Ensuite, si celui-ci s’entête et renouvelle l’abus, les fidèles sont invités à en faire part à leur évêque. Celui-ci, une fois l’abus constaté, est tenu de corriger le prêtre mis en cause, en lui rappelant avec fermeté que « le droit de régler l’organisation de la liturgie dépend uniquement de l’autorité de l’Église ; il appartient au Siège apostolique et, selon les règles du droit, à l’évêque. […] C’est pourquoi absolument personne d’autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie. » (SC n° 22) Tout ceci, cependant, devant se faire en ayant à cœur la finalité de la liturgie et de l’Église elle-même : l’amour et l’unité.
  • A l'ULg le mercredi 13 janvier 2016 (18h00), lunch débat avec Drieu Godefridi: 'Laudato si' et les grands mythes du développement durable

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    dg1212.jpgDrieu GODEFRIDI est un manager, actuellement à la tête d'une entreprise européenne qu'il a créée il y a dix ans. Positionné comme philosophe libéral, il répondra à la question: un esprit libéral classique peut-il se retrouver dans les préconisations de l'encyclique "Laudato si' du pape François face à la crise écologique, une encyclique que d’aucuns considèrent moins en phase avec le modèle d’économie de marché défendu par Jean-Paul II (« Centesimus annus »)?

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

     

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants


    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (9 janvier 2016) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : 
    info@ethiquesociale.org
    soit sur le site internet :
    www.ethiquesociale.org

    JPSC

  • Rome : le cardinal Müller fait le point

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    CardinalMuller-255x261 (1).jpgLe site « Benoît et moi » a eu l’excellente idée de traduite la longue interview accordée  par le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à l’hebdomadaire allemand Die Zeit :

    « DIE ZEIT: Monsieur le cardinal, pouvons-nous vous demander comment vous avez fêté Noël ?
    Gerhard Ludwig Kardinal Müller: A Noël, j'étais là où je devais être : dans la basilique Saint-Pierre, aux côtés du Saint-Père. Avec les gens de ma maison, je célèbre toujours Noël avec des prières, des chants et la lecture de l'Evangile de la Nativité, d'une manière qui réjouit un cœur allemand.

    ZEIT: Une année dramatique s'achève pour les chrétiens. Qu'est ce qui fut, pour vous, le plus important en 2015 ?
    Le cardinal Müller: La chose la plus importante aux yeux de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) est toujours la même: nous avons le devoir de servir le Saint-Père dans sa fonction magistérielle et de nous préoccuper des « délits » commis contre la foi ou la sainteté des sacrements. Nous, c'est-à-dire non seulement les 45 collaborateurs de nos trois sections (doctrine de la foi, discipline et questions matrimoniales), mais aussi les quelque 25 cardinaux et évêques qui en sont membres, auxquels s'ajoutent 30 consulteurs théologiques à Rome.

    ZEIT: C'est le pape Benoît XVI qui vous a appelé à la charge de préfet de la CDF. Qu'est ce qui a changé pour vous sous le pape François ?
    Le cardinal Müller: Ma mission n'a pas changé. La Congrégation est au service du magistère universel de l’Église, une charge qu'elle reçoit du pape, selon des règles et des statuts approuvés. Chaque pape est le successeur de l'apôtre Pierre. Il représente « le principe et le fondement perpétuel et visible » de l’unité de l’Église dans la foi, comme l'a spécifié le Concile Vatican II. Mais de même que Jésus appela, en Pierre, une personne humaine particulière, avec ses forces et ses faiblesses, les papes eux aussi remplissent leur mission selon leurs personnalités. Ils ne sont pas des fonctionnaires interchangeables. Les deux papes pour lesquels je coordonne le travail de la Congrégation sont des personnalités différentes. Et cela enrichit l’Église.

    ZEIT: Le pape François a entrepris de rénover son Eglise, et la Curie en particulier. Qu'est ce qui doit changer d'après vous ?
    Le cardinal Müller: Le renouvellement de l'Eglise ne peut être le programme particulier d'un seul pape. Il constitue la mission permanente de tout chrétien, qui veut être un authentique disciple du Christ, par-delà un attachement purement extérieur au christianisme. Mais il y a aussi des défis spécifiques à une époque donnée que l’Église doit sans cesse relever.

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  • Nouvel attentat meurtrier contre des chrétiens en Syrie

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    Lu sur Radio Vatican :

    Les chrétiens de Syrie visés par un attentat à Kamichli

    Les Unités de protection du peuple (YPG) se sont révélées être un allié précieux de la coalition sous commandement américain en Syrie dans le combat contre l'État islamique. En octobre, l'YPG a rejoint la nouvelle alliance soutenue par les États-Unis, les Forces démocratiques de Syrie. Cette formation a lancé en décembre une offensive contre la province d'Hassaké dans le nord-est syrien chassant les djihadistes d'une ville proche de la frontière irakienne. De l'autre côté, en territoire irakien, les forces kurdes ont repris le contrôle de Sindjar. En représailles, l'EI a mené au cours des dernières semaines une série d'opérations dans les zones tenues par les peshmergas dont une qui a fait plusieurs dizaines de morts.

    Cette fois, le 30 décembre, l'attaque a essentiellement frappé des chrétiens. Ce lundi 4 janvier, dans un communiqué diffusé depuis Paris, le directeur générale de l’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch, a déclaré que son organisation «est horrifiée par l’attentat perpétré dans la ville de Kamichli où près de vingt chrétiens ont trouvé la mort de manière ciblée et de nombreux autres blessés dans deux restaurants. Il est plus que jamais nécessaire de prendre les moyens pour arrêter les violences en Syrie et en Irak.»

    Voici par ailleurs le message du Patriarche syriaque catholique, S.B. Ignace Youssef III Younan :

    «À peine le Pape François venait de lancer son message de paix pour le Nouvel An, "Gagne sur l’indifférence et remporte la paix!", que la communauté chrétienne de Kamichli, l’une des deux villes importantes du Nord-Est de la Syrie, jusqu’ici relativement épargnée, a été le cible d’un massacre terroriste inouï. La nuit du mercredi 30 décembre, une vingtaine de personnes ont été tués et plus de quarante blessés, dont plusieurs dans un état très grave gisant toujours aux hôpitaux. La plupart des victimes étaient des jeunes voulant fêter le Nouvel An dans l’espérance et la joie. Ce fut un message très lugubre que des terroristes ont voulu adresser aux chrétiens de cette ville, en semant la mort et les larmes. Un message d’horreur à la communauté chrétienne de ce pays meurtri depuis cinq ans !

    Les funérailles des victimes eurent lieu dans un rite œcuménique auquel ont présidé deux archevêques de l’Église syriaque catholique, Mgr Elias Tabé et Mgr Behnan Hindo, un évêque de l’Église syriaque orthodoxe ainsi que des membres de clergé arménien catholique et orthodoxe. Un témoignage de communion que les chrétiens du Proche-Orient ne cessent de donner, en célébrant «l’œcuménisme du sang», comme l’a souvent répété le pape François.

    Opprimés avec le psalmiste, notre peuple crie vers le Seigneur Dieu, «Seigneur, pourquoi te tiens-tu éloigné ?», et appelé à revivre son espérance contre tout espoir humain, ne cesse de l’implorer : «... ne garde pas le silence... Mon Dieu lève-toi pour me rendre justice...» (Psaumes 10 et 35)»

    (CV avec Reuters et l'Œuvre d'Orient)

    Lire aussi : Chrétiens persécutés, jusqu'à quand l'Europe se contentera-t-elle de regarder ?

  • Fête du Saint Nom de Jésus

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    Dans la liturgie traditionnelle, on célèbre, ce dimanche 3 janvier, la fête du Saint Nom de Jésus dont est tirée cette hymne célèbre : "Jesu Dulcis Memoria", ici chantée par les chœurs de la chapelle sixtine en 2010… avec la « participatio actuosa » du Saint-Père Benoît XVI . Le texte de cette hymne est attribué à Saint Bernard de Claivaux (1090-1153).

    Voici les strophes habituellement chantées (mais il peut-y en avoir jusqu'à 53...)

    Iesu, dulcis memória, 
    Dans vera cordis gáudia :
     
    Sed super mel, et ómnia,
     
    Eius dulcis præséntia.

    Jésus ! Nom de douce souvenance, 
    qui donne au cœur les joies véritables ;
     
    mais plus suave que le miel et toutes les douceurs,
     
    est la présence de Celui qui le porte.

    Nil cánitur suávius, 
    Nil audítur iucúndius,
     
    Nil cogitátur dúlcius,
     
    Quam Iesus Dei Fílius.

    Nul chant plus mélodieux, 
    nulle parole plus agréable,
     
    nulle pensée plus douce,
     
    que Jésus, le Fils de Dieu.

    Iesu, spes pœniténtibus, 
    Quam pius es peténtibus !
     
    Quam bonus te quæréntibus !
     
    Sed quid inveniéntibus ?

    Jésus ! espoir des pénitents, 
    que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent !
     
    bon pour ceux qui vous cherchent !
     
    Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !

    Nec lingua valet dícere, 
    Nec líttera exprímere :
     
    Expértus potest crédere,
     
    Quid sit Iesum dilígere.

    Ni la langue ne saurait dire, 
    ni l’écriture ne saurait exprimer
     
    ce que c’est qu’aimer Jésus ;
     
    celui qui l’éprouve peut seul le croire.

    Sis, Iesu, nostrum gáudium, 
    Qui es futúrus præmium :
     
    Sit nostra in te glória,
     
    Per cuncta semper sǽcula. Amen.

    Soyez notre joie, ô Jésus, 
    vous qui serez notre récompense :
     
    que notre gloire soit en vous,
     
    durant tous les siècles, à jamais. Amen.

     JPSC

  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 97, hiver 2015

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    verité et esperance n° 97406.jpg

    Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’hiver. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).

    Au sommaire de ce numéro n° 97 (4e trimestre 2015) : 

    À la Nativité par l’Angélus

    Faut-il en finir avec le péché originel ?

    Lettre pastorale de l’évêque de Liège pour l’année jubilaire de la miséricorde

    Famille : le synode de la confusion

    Djihad : le choc de deux sociétés en crise 

    Fabrice Hadjadj : prendre le glaive pour étendre le royaume de l’amour

    Annie Laurent : l’islam est fragile

    La Belgique, base arrière du terrorisme islamique

    Cardinal Danneels : une biographie qui fait du bruit

    Succession de Mgr Léonard : la désignation de l’évêque de Bruges, Mgr De Kesel, réjouit le landerneau médiatique

    Monseigneur Léonard : adieu, Belgique

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

  • Chrétiens d'Orient, le courage et la foi

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    1786986-gf.jpgDes chrétiens martyrs en Orient

    Essai
    Chrétiens d’Orient. Le courage et la foi
    Jean Mohsen Fahmy
    Médiaspaul
    Montréal, 2015, 196 pages

    Compte-rendu de Louis Cornellier publié sur le site de "LeDevoir.com" :

    Les médias en parlent si peu qu’on finit par l’oublier, mais le fait demeure, rappelé ici par Jean Mohsen Fahmy : « Les adeptes de la religion la plus persécutée aujourd’hui dans le monde sont les chrétiens. » On estime, en effet, que ces derniers« subissent aujourd’hui 75 % de toutes les persécutions religieuses dans le monde ». En Corée du Nord, en Chine, au Vietnam, à Cuba, au Congo, en Inde, au Pakistan et en Malaisie, être chrétien vous expose à de mauvais traitements.

    Franco-Ontarien d’origine égyptienne, diplômé en littérature de l’Université du Caire, de l’Université de Montréal et de l’Université McGill, le romancier, essayiste et professeur Jean Mohsen Fahmy, dans Chrétiens d’Orient, se penche plus spécifiquement sur la difficile situation des chrétiens de l’Égypte, de l’Irak, du Liban, de la Syrie, de la Palestine et d’Israël, victimes, écrit-il, d’un « lent génocide silencieux », résultat de vagues d’émigration et de conversion engendrées par les persécutions qu’ils subissent.

    Il y avait 1,3 million de chrétiens en Irak du temps de Saddam Hussein. Aujourd’hui, terrorisés par al-Qaïda et le groupe État islamique, ils ne sont plus que 300 000. En Terre sainte (Palestine et Israël), il y a 40 ans, les chrétiens représentaient 20 % de la population. Aujourd’hui, ils ne comptent que pour moins de 2 %. En Égypte, les Coptes restent nombreux, malgré une forte émigration, mais ils sont en proie à d’incessantes exactions.

    Cri du coeur

    Le malheur des chrétiens d’Orient, déplore toutefois Fahmy, ne fait pas souvent les manchettes en Occident. Serait-ce, comme le suggère le philosophe Régis Debray, parce qu’ils sont « trop chrétiens pour intéresser la gauche, trop étrangers pour intéresser la droite » ? Fahmy, pour sa part, invite les chrétiens occidentaux à se préoccuper du sort de leurs coreligionnaires, qui sont à l’origine de leur foi, et ajoute, dans un cri du coeur, que tous les humains de bonne volonté doivent faire de même,« car, au-delà de la dimension religieuse, le sort des chrétiens d’Orient est manifestement une question de défense des droits humains [sic] ».

    Le portrait actuel de la situation est désespérant. Voir, en début de 2015, 21 Coptes se faire décapiter sur une plage libyenne par des assassins affiliés au groupe État islamique donnait froid dans le dos. Assister au sauve-qui-peut des chrétiens arméniens de la ville syrienne d’Alep, ville qui les avait accueillis 100 ans plus tôt alors qu’ils fuyaient la tentative de génocide orchestrée par les Ottomans, afflige.

    L’histoire des chrétiens d’Orient, Fahmy le montre bien, est jalonnée de persécutions. Dans cette région, les disciples du Christ, jusqu’au début du IVe siècle, ont subi les attaques de l’Empire romain. Après l’arrivée des armées musulmanes sur le territoire, au VIIe siècle, ils ont été sans cesse ostracisés et maltraités. Les violences dont ils sont actuellement les victimes rappellent ces sombres épisodes et menacent leur existence même.

    Islam moderne

    Le fatalisme, pourtant, ne doit pas s’imposer. La guerre civile n’est pas inscrite dans l’ADN de ces régions. « Partout en Orient, rappelle Fahmy, musulmans et chrétiens, pendant les soixante premières années du XXe siècle, s’allièrent pour construire ensemble une société moderne et pour dépasser les clivages d’antan. » L’affirmation, évidemment, doit être nuancée, quand on tient compte du génocide arménien en 1915-1916.

    Il reste, écrit Fahmy, que cette époque fut, en Égypte, « le véritable âge d’or de la coexistence des musulmans et des Coptes ». Cette détente est attribuable à la présence d’un courant moderniste dans l’islam, qui conteste l’interprétation littérale des textes sacrés et prône une alliance nationale entre musulmans et chrétiens contre l’occupant anglais. La Confrérie des Frères musulmans, fondée en 1928, s’opposera violemment à cette bonne entente, au nom d’un islam radical.

    La coexistence pacifique dans cette région n’aura pas duré longtemps, mais le fait qu’elle a déjà existé montre qu’elle n’est pas impossible, à condition que l’interprétation rétrograde de l’islam soit remplacée par une version moderne de cette religion. On veut croire Fahmy quand il écrit que « cette évolution est souhaitée par la grande majorité des gens d’Orient, chrétiens et musulmans confondus », et qu’elle« dépendra, dans une large mesure, d’un débat qui a cours au sein des populations musulmanes ». En attendant, nous avons, en Occident, le devoir moral de nous informer de la situation, d’aider matériellement ces chrétiens persécutés et de veiller à ce que nos gouvernants ne les abandonnent pas.

    Excellent résumé de la riche histoire des chrétiens d’Orient et plaidoyer très senti pour leur survie sur la terre d’origine du christianisme, l’essai de Jean Mohsen Fahmy, dont le seul petit défaut est de ne pas citer suffisamment ses sources, est un retentissant coup de semonce visant à briser notre indifférence envers des alliés en danger de mort.

  • 2015 : une recrudescence inouïe des opérateurs pastoraux tués à travers le monde

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    VATICAN - Les Operateurs Pastoraux tués durant l’année 2015

    Cité du Vatican (Agence Fides) – La traînée des opérateurs pastoraux tués révèle, en cette époque historique de l’humanité, une recrudescence inouïe. Elle semble ne pas avoir d’égale dans l’histoire, parce qu’est en cours une persécution au niveau mondial. En effet, les chrétiens tués au cours de cette année, que notre Agence enregistre ponctuellement, appartiennent à quatre des cinq continents. L’Amérique, depuis sept ans déjà, jouit du triste primat avec huit opérateurs pastoraux tués. Elle est suivie par l’Asie avec sept, l’Afrique avec cinq et enfin l’Europe, avec deux prêtres tués en Espagne.

    Ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg de la persécution diffuse à l’encontre des chrétiens, comme on peut le lire déjà dans la Lettre à Diognète : ils aiment tout un chacun et sont persécutés par tous. Le prétendu « Etat islamique », Boko Haram, la discrimination dans différents pays où la religion constitue une affaire d’Etat, rendent difficile et héroïque le fait d’être chrétiens, objets d’attentats et de massacres. Il est nécessaire que le Christ soit en agonie jusqu’à la fin de ce monde, lorsque viendra Son Royaume de justice et de paix.

    Au travers de ce dossier et des informations ponctuelles relatives à cette persécution, notre Agence veut mettre en lumière ces drames de l’humanité, afin de réveiller la conscience de tous les hommes de Bonne Volonté en vue de la construction d’une société plus juste et plus solidaire. (p.Vito Del Prete, PIME)

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2015, 22 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde. Pour la septième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. De 2000 à 2015, ce sont 396 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 5 Evêques.

    En 2015, sont morts de manière violente 13 prêtres, 4 religieuses et 5 laïcs. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 8 opérateurs pastoraux – 7 prêtres et 1 religieuse ; en Afrique, ont été tués 5 opérateurs pastoraux – 3 prêtres, 1 religieuse et une laïque ; en Asie, ce sont 7 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre, 2 religieuses et 4 laïcs alors qu’en Europe, ont été tués deux prêtres.

    Comme cela est le cas depuis ces dernières années, la majeure partie des opérateurs pastoraux tués a trouvé la mort suite à des vols ou à des cambriolages, perpétrés par ailleurs avec férocité, dans des contextes marqués par la dégradation morale, la pauvreté économique et culturelle, l'intolérance, la violence comme règle de comportement, le manque de respect pour la vie, dans lesquels vivent de nombreuses populations. Dans ces contextes, similaires à toutes les latitudes, les prêtres, religieuses et laïcs tués vivaient leur témoignage dans la normalité quotidienne, en administrant les sacrements, en aidant les pauvres et les plus humbles, en s’occupant des orphelins et des toxicomanes, en suivant des projets de développement ou simplement en conservant leur porte ouverte à quiconque. Et certains ont été tués par les personnes mêmes qu'ils aidaient. « Hier comme aujourd’hui, apparaissent les ténèbres du refus de la vie, mais brille encore plus forte la lumière de l’amour, qui l’emporte sur la haine et inaugure un monde nouveau » (S.S. François, Angelus du 26 décembre 2015).

    La liste annuelle établie par Fides, sans doute incomplète, ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente. Nous n’utilisons pas de fait le terme « martyre », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, mais aussi à cause de la pauvreté des informations que, dans la majorité des cas, il est possible de recueillir sur leur vie et sur les circonstances mêmes de leur mort.

    Aux listes provisoires établies annuellement par l'Agence Fides, doit toujours s'ajouter la longue liste de ceux dont nous n'aurons jamais connaissance ou dont on ne connaîtra pas même le nom qui, dans tous les coins du monde, souffrent et paient de leur vie leur foi en Jésus Christ. (SL) (Agence Fides 30/12/2015)

     
  • Les 30 raisons pour lesquelles, chez aleteia.org, on aime le pape François...

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    Lu sur aleteia.org :

    30 raisons pour lesquelles nous aimons le pape François 

    • Il se rend chez son opticien de quartier pour refaire ses lunettes
    • Ses chaussures sont un peu usées, comme les nôtres
    • Il est bon envers sa mère, commence et termine chacun de ses voyages par une visite à la Basilique Sainte-Marie-Majeure et offre des prières.
    • Il lui apporte quelques fois des présents, comme des fleurs ou une balle de football!
    • Il a toujours un rosaire en poche.
    • Il signe en toute simplicité “François”.
    • Il voyage souvent en “Fiat” 500, une légende roulante!
    • Il se régale de parts de pizza, tel un authentique habitant de Rome ou Brooklyn.
    • Les nonnes se pâment devant lui, comme Elvis.
    • Il boit du maté comme un chef.
    • Il aime le tango.
    • Il n’a qu’un rein mais semble inépuisable.
    • Il embrasse et enlace les gens que nous avons du mal à aimer, voire même à regarder
    • Ses actions font ressortir la valeur et la dignité en chaque être humain
    • Il adore son prédécesseur, le pape Émérite, et le cite plus souvent encore qu’il ne lui rend visite.
    • Il vous emmène pour un tour de Papa-mobile
    • Il a donné son cœur à une jolie fille, pour ensuite “découvrir sa vocation religieuse”
    • Il lit Tolkien.
    • Il ouvre les portes saintes tel un super héros.
    • Celui qui n’est que miséricorde travailla jadis comme videur pour payer ses études
    • Il change régulièrement de bonnet
    • Il est toujours partant pour un selfie
    • Son tableau préféré est la « Crucifixion blanche » de Chagall.
    • Il nous encourage toujours à prier.
    • Il a béni des milliers de motards lors du 110e anniversaire de Harley-Davidson à Saint Pierre de Rome
    • Il n’hésite pas à nous passer un coup de fil si l’envie lui prend
    • Il a appris à se servir d’un écran tactile avec un élève de cours élémentaire
    • Il trouve les Popemojis plus beaux que nature !
    • Il nous enseigne la miséricorde
    • Il adore les bébés! N’hésitez pas à les lui amener !