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Eglise - Page 1566

  • L'Ordre de Malte au Parlement Européen

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    Une conférence publique consacrée aux activités humanitaires de  l'Ordre Souverain de Malte, aura lieu le mardi 20 mars 2012, de 17h à 18h30, dans la salle JAN 6 Q-1 au Parlement européen (Bruxelles).

    Au cours de cette réunion, interviendra le Grand Hospitalier de l'Ordre, S.E. Albrecht von Boeselager, qui donnera un aperçu général des activités humanitaires. Des représentants de l'Ordre présenteront ensuite différentes initiatives concrètes: Bethlehem (maternité de la Sainte-Famille), Liège (accueil de personnes sans-abri), Kivu (soins aux femmes victimes d'abus sexuels), lutte contre la lèpre (par le Professeur Decazes, Paris et Lausanne)

    Si vous souhaitez assister à la conférence publique : s'inscrire à l'adresse email: tobias.teuscher@europarl.europa.eu. Si vous n'avez pas de badge donnant accès au Parlement, veuillez fournir votre nom, prénom, date de naissance, nr de carte d'identité, adresse et nationalité

    Par ailleurs, au cours de la semaine du 19 au 23 mars prochain, le Parlement européen accueille une exposition consacrée aux activités de l'Ordre Souverain de Malte. Cette exposition sous l'égide de mon collègue Charles Tannock MdEP est accessible au 3e étage du bâtiment Antonio-Spinelli.

  • Une jeune convertie chassée et frappée par des extrémistes hindous

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    Calcutta (Agence Fides) - Rekha est une jeune fille qui, voici quelques mois, a découvert le message de Jésus Christ et l'a accueilli dans sa vie. Sa conversion n'a cependant pas été acceptée par ses parents, hindous, et par d'autres membres de la communauté de son village, Nutangram, sis dans les environs de Calcutta, dans l'Etat indien du Bengale occidental. C'est ainsi, indiquent des sources locales de Fides, que le 12 mars dernier Rekha a été frappée et chassée de sa maison et de son village seulement à cause de sa foi chrétienne. Selon le récit fait à Fides, voici quelques mois, Rekha a participé à une célébration liturgique à la « Khodaejamat Church », une communauté chrétienne protestante, et son coeur a été touché par la grâce et par la foi. Depuis lors, elle fréquente régulièrement les fonctions religieuses et son amour pour Jésus s'est accru. Ce fait a été critiqué par sa famille qui l'a blâmé et malmené, sans pour autant réussir à la faire désister. Rekha a trouvé « la perle précieuse » et n'a pas voulu céder aux pressions. C'est pourquoi elle a été chassée et désormais la jeune fille est l'hôte d'une famille chrétienne.

    « Cette histoire est le symptôme de la manière dont les conversions au christianisme sont mal vues et entravées dans la société indienne » remarque une source de Fides en Inde. Des incidents qui concernent la matière sensible des conversions continuent à se vérifier : le 4 mars, au Karnataka, la police a arrêté un pasteur baptiste, K. Manohar, après qu'un certain nombre d'extrémistes hindous ait fait irruption dans une assemblée de culte, frappant les fidèles et les accusant de « conversions forcées et frauduleuses ». Le pasteur a été frappé et emmené au commissariat de police d'Ankola. Après quelques heures, il a été remis en liberté parce que reconnu innocent. (SD-PA) (Agence Fides 14/03/2012)

  • Accident en Suisse : les évêques partagent la douleur des familles

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    Source : info.catho.be

    Le drame qui s’est déroulé en Suisse, où 28 personnes ont trouvé la mort, dont 22 enfants, dans un accident de car, bouleverse tout notre pays. Alors qu’il ramenait en Belgique une cinquantaine d’enfants qui revenaient de classes de neige, pour une raison jusqu’ici inconnue, le car belge a violemment heurté la paroi du tunnel dans lequel il venait de s’engager. 

    La  porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères a confirmé que  22 enfants sont décédés, ainsi que six adultes dont les deux chauffeurs. Par ailleurs, les 24 passagers blessés ont été transférés dans des hôpitaux de la région. Il s'agissait bien d'enfants provenant de Lommel et Heverlee. Le voyage était organisé par l'enseignement catholique flamand.

    Sur les antennes de la RTBF et de RTL, l’ambassadeur de Belgique à Berne a indiqué que, selon les premières constations, le car venait de quitter une station du Val d'Anniviers, où les enfants d'une douzaine d'années avaient passé leurs classes de neige. Il venait de monter sur l'autoroute A9 quand il est entré dans le tunnel autoroutier de Sierre et pour une raison inconnue, 1,5 km plus loin, il s'est déporté sur sa droite et a heurté la bordure de la chaussée. Il a ensuite percuté de plein fouet un mur en béton situé à l'extrémité d'une place de secours. "Un choc d'une extrême violence", a-t-il indiqué. De son côté, la police helvétique a indiqué que de nombreux occupants étaient bloqués et ont dû être désincarcérer. Selon la police valaisanne, il s'agit d’un accident sans précédent, les sauveteurs pourtant aguerris à des situations dramatiques sont profondément choqués.

     

    Les évêques belges consternés

    En Belgique, les premières réactions se sont fait entendre dès le matin et les évêques belges ont été les premiers à réagir. Dans un communiqué, ils indiquent être «  consternés d’apprendre l’accident de car qui a eu lieu cette nuit à Sierre (Suisse) ». Et de poursuivre : « Ils pensent aux familles dramatiquement plongées ainsi dans le deuil.  Les évêques sont de cœur avec les familles touchées auxquels ils présentent leurs chrétiennes condoléances. Ils les assurent de leur prière et de leur soutien. Ils prient aussi pour le meilleur rétablissement des blessés. Ils appellent les catholiques de Belgique à s’unir dans le soutien, l’affection et la prière à tous ceux et celles qui sont touchés par ce tragique accident en leur souhaitant courage et force ».

    Parmi les autres réactions, figurent celle du SeGEC (Secrétariat général de l’enseignement catholique) et de Nicolas Buttet, le fondateur de la Fraternité Eucharistein, une communauté nouvelle dont une maison se trouve à Épinassey en Valais, non loin du drame.

    Le Roi rencontrera, avant leur départ, les familles des victimes qui seront amenées en Suisse par les autorités belges. Par ailleurs, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles se rend à Heverlee, en compagnie de Mgr Lemmens, évêque auxiliaire du Brabant flamand et Malines, tandis que l’évêque d’Hasselt, Mgr Hoogmartens, s’est rendu à l’école de Lommel. Quant au Premier ministre, Elio di Rupo, il part dans la journée pour la Suisse.

    Centre de crise et numéro d'appel

    Un centre de crise  a été mis en place par les Affaires étrangères, avec un nouveau numéro d'urgence à destination des familles qui souhaitent obtenir des informations concernant l'accident (02/501.40.00). http://www.infocatho.be

  • L’ordinariat britannique des anglicans convertis suivra le calendrier liturgique traditionnel

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    On a pu considérer Angliconarum Cœtibus, la constitution de Benoît XVI permettant aux anglicans d’entrer dans l’Église catholique sans abandonner leurs meilleures traditions, comme une esquisse, au mieux une loi-cadre, dont les détails méritaient d’être précisés.

    Pour l’Ordinariat personnel anglais de Our Lady of Walsingham, Rome vient d’accorder la restauration du calendrier liturgique traditionnel. Les dimanches dits « du temps ordinaire » dans le missel de Paul VI, sont abandonnés et remplacés par les « dimanches après l’Épiphanie » et les « dimanches après la Trinité » (ce temps particulier est propre aux usages liturgiques anglicans ; nous parlerions nous de « dimanches après la Pentecôte »). Les dimanches dits de la « septuagésime », de la « sexagésime » et de la « quinquagésime » sont restaurés (ils n’existent plus dans le missel de Paul VI, mais sont maintenus pour ceux qui utilisent le missel dit de saint Pie V). Les « Rogations », trois jours de prières publiques avant l’Ascension, sont restaurées à ces dates (elles sont mobiles pour le rite réformé selon les vœux propres des conférences épiscopales ; fixes pour le rite traditionnel). Les jours dits des « Quatre Temps » sont restaurés (ils ont disparu du missel de Paul VI ; maintenus pour celui de saint Pie V). L’octave de la Pentecôte est restauré (supprimé dans le missel de 1969 ; maintenu pour celui de 1962).

    En outre, et l’affaire n’est pas subalterne, l’Ordinariat Our Lady of Walsingham a déjà fait savoir que toutes les liturgies eucharistiques seraient célébrées ad orientem…Référence : Pour l’Ordinariat anglais, Rome restaure le calendrier liturgique traditionnel

  • France:un site web consacré à la doctrine sociale de l’Eglise

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    Lu sur le site de “La Vie”, sous la signature de Laurent Grzybowski:

     L'actualité de la doctrine sociale de l'Eglise sera désormais accessible sur internet grâce à un site internet lancé par les jésuites et la Conférence des évêques de France.

     « La doctrine sociale catholique ? C'est le secret le mieux gardé de l'Eglise ! », s'était un jour exclamé le père Peter J. Henriot, théologien américain, auteur d'un ouvrage de référence sur la question. Désormais, grâce au site internet créé par les jésuites du Centre de recherche et d'action sociales (Ceras), www.doctrine-sociale-catholique.fr, cette doctrine ne sera plus un secret pour personne. En quelques clics, le grand public va pouvoir découvrir textes fondateurs, analyses de théologiens et repères historiques. Mais, pour le directeur du Ceras, le père Bertrand Hériard, « plus qu'une simple ressource documentaire, ce nouveau site voudrait aussi encourager les catholiques à passer à l'action et à s'engager face à la crise ».

    « La doctrine sociale n'est ni une idéologie, ni un simple courant de pensée », a commenté le père Luc Dubrulle, de l'Institut catholique de Paris, lors d'une conférence de presse organisée le 8 mars au siège de la Conférence des évêques de France. « Elle est une manière pour les chrétiens d'être présents au monde». » Toujours en chantier, depuis le texte fondateur du pape Léon XIII, Rerum novarum (Les choses nouvelles) en 1891, qui portait sur la condition des ouvriers, cet enseignement social n'attendait plus que la Toile pour entrer dans une véritable interactivité où « pratique et réflexion pourront se nourrir l'une l'autre ». En retraçant la genèse du discours social de l'Eglise, le site aide à comprendre comment une doctrine s'est élaborée en croisant la tradition de l'Eglise, le questionnement théologique et l'apport des sciences humaines.(…)

    Ce site, qui dégage huit principes autour desquels l'institution articule sa parole sur la société (bien commun, charité, destination universelle des biens, dignité de la personne humaine, justice, option préférentielle pour les pauvres, solidarité et subsidiarité), pourra aider chacun à trouver son chemin. De nombreux articles sont déjà en lignes. Il ne manque plus que celui sur la politique, il est encore en débat... Les élections approchent, il va falloir faire vite.” Voir ici:  La doctrine sociale de l'Eglise tisse sa toile

    Une bonne valorisation de cette doctrine a aussi été faite à la lumière des enseignements de l’encyclique « Caritas in Veritate « du pape Benoît XVI  exposés à l’Université de Liège, par Herman Van Rompuy, Rocco Buttiglione et Mgr Michel Schooyans, lors d’un Symposium organisé  par l’Union des Etudiants Catholiques. Les communications peuvent être consultée ici : Devant plus de 500 personnes

    Elles ont aussi été  publiées aux éditions "Fidélité" (Rue Blondeau 7  B-5000 Namur) sous le titre : "Un développement humain intégral. La pensée sociale de Benoît XVI dans l'Encyclique Caritas in Veritate.". Pour obtenir ce document (prix: 6 euros) vous pouvez laisser un message par courriel à sursumcorda@skynet.be  ou prendre contact avec les éditions Fidélité (www.fidelite.be) 

  • Quel avenir pour la loi belge sur l’euthanasie ?

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    Raphaëlle d’Yvoire nous rappelle dans le journal « La Croix » que cette législation mortifère,  votée par la coalition laïque au pouvoir en 2002,  a aujourd’hui dix ans. Et que le cap  des mille cas annuels déclarés a été franchi en 2011. Extraits :

    Début 2002, le Parlement belge a adopté une série de « lois relatives à la fin de vie » . En plus d’une « loi sur les droits du patient » – permettant notamment de refuser l’acharnement thérapeutique – et d’une autre sur les soins palliatifs, députés et sénateurs ont voté cette année-là la loi sur l’euthanasie, en dépit de l’opposition, réitérée, de la Conférence des évêques de Belgique (…).Au terme de plusieurs années de débats, des balises avaient donc été placées : un texte n’ouvrant pas un « droit à l’euthanasie » mais « un droit à la demande d’euthanasie » et une dépénalisation concernant un geste pratiqué uniquement par un médecin, après avis d’un confrère indépendant, sur un patient majeur ou mineur émancipé, conscient, se trouvant dans une situation médicale sans issue, faite de « souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et inapaisables », ou sur un patient irréversiblement inconscient, mais ayant rédigé une « déclaration anticipée » depuis moins de cinq ans.La loi a mis également en place une commission fédérale de contrôle et d’évaluation chargée de vérifier, sur la base des déclarations obligatoires des médecins, la conformité des procédures suivies et, en cas d’irrégularité, de demander des précisions, voire de transmettre le dossier à la justice.

    80 % des cas en Flandre

    Dix ans plus tard, les statistiques concernant les déclarations qui sont parvenues à la commission font état d’une progression régulière du nombre d’actes. Le cap des 1 000 cas annuels a été franchi l’an dernier : 1 133 cas enregistrés, soit 1 % du total des décès en Belgique en 2011.

    Les déclarations, rédigées en néerlandais dans plus de 80 % des cas, montrent que l’euthanasie est surtout pratiquée en Flandre. Mais certaines zones d’ombre subsistent : en dix ans, la commission de contrôle n’a pas transmis un seul dossier au parquet et elle précise, dans ses rapports réguliers aux chambres législatives, qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées » .(…)

    Respect de la volonté des patients

    « Avec la législation actuelle, le curseur n’est plus fixé sur le respect de la vie mais sur “le respect de la volonté des patients” qui souhaitent évidemment mourir avec le moins de souffrances possible. À partir de là, chaque unité de soins palliatifs a un peu sa philosophie », explique le docteur Isabelle de Bock, un des quatre médecins de l’unité de soins palliatifs des Cliniques de l’Europe, à Bruxelles.(…) S’appuyant sur des enquêtes qui estiment que seules 50 % des demandes d’euthanasie sont accordées, certains médecins demandent désormais à aller plus loin, envisageant, par exemple, la prise en charge de patients qui ne seraient pas en phase terminale. Plusieurs propositions visant à élargir le champ d’application de la loi ont été déposées au Parlement depuis 2002. Les trois dernières datent de l’automne 2010 ; elles proposent d’étendre la loi aux mineurs et aux personnes devenues démentes ou incapables de s’exprimer.(…). L’article est ici : La loi belge sur l’euthanasie pose toujours question

    L’élargissement de cette loi n’est apparemment pas à l’ordre du jour. Ni son contraire d’ailleurs : un  plus grand respect de la vie et un renforcement des contrôles, sur lesquels il y aurait beaucoup à dire, si tant est qu’il faille « réformer » une loi intrinsèquement mauvaise.

  • Trois évêques veulent verrouiller tout débat sur les traductions liturgiques

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    C’est ce que relève  ici  notre confrère « summorum pontificum » :

    « Il y a de nombreux des prêtres qui nient une partie des dogmes de l’Eglise, d’autres qui militent pour le mariage des prêtres, il y a des associations qui militent pour l’ordination des femmes, et qui ont pignon sur rue dans les diocèses, des prêtres qui inventent des « liturgies », d’autres qui dansent dans l’église (comme ici dans le diocèse de Langres). Et aucun évêque de France -ou presque- n’y trouve rien à redire. Mais quand L’Homme nouveau publie une tribune libre d’un prêtre, l’abbé Bernard Pellabeuf, consacrée aux douteuses traductions des textes liturgiques, alors 3 évêques -ni plus ni moins- publient un « droit de réponse » :

    Mgr Robert Le Gall, président de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (qui publie un bien étrange Missel des dimanches), archevêque de Toulouse

    Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, archevêque de Tours

    Mgr Philippe Gueneley, président de l’Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (laquelle AELF ignore la forme extraordinaire), évêque de Langres

    Leur réaction est critiquable tant sur la forme que sur le fond:

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  • Un évêque traverse le rideau de fer

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    Lu sur le site « summorum pontificum » (extraits) :

    mgr_bonfis2_200.jpg(…) Hier matin, dimanche 11 mars, Mgr Bonfils, administrateur du diocèse d’Ajaccio jusqu’à la prise de possession de Mgr de Germay, s’est rendu dans l’église desservie à Ajaccio, par la FSSPX. Ce n’était pas une simple visite de courtoisie ou de pure diplomatie : Mgr Fellay ne pouvant se rendre à Ajaccio pour un assez long temps, son confrère, Mgr Bonfils, a proposé de son propre mouvement de procéder à la confirmation des 19 candidats à ce sacrement. Le représentant de la FSSPX ne pouvait refuser le sacrement proposé par l’évêque en charge du diocèse, d’autant qu’il l’a, bien entendu, conféré selon le rite traditionnel. Ensuite, Mgr Bonfils a célébré la messe de Saint-Pie-V. (…) Qu’il ait été très simplement et normalement reçu par les fidèles de la FSSPX est aussi très réjouissant (…). Source : Un geste fort : Mgr Bonfils confirme en Corse pour la FSSPX

    A relever, alors que le « rideau de fer » qui traverse l’Eglise catholique semble toujours bien en place …

  • Les scouts sans Dieu : réaction du CJC

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    On a déjà pu lire les timides réactions de Mgr Kockerols, l’évêque « référendaire  pour la  pastorale  de la jeunesse » et le théorème du P. Delhez s.j. tendant à démontrer que contrairement aux apparences le cercle est aussi un carré. Voici un autre son de cloche publié sur « Cathobel » (extraits) :

    « Le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC) a tenu a réagir aux récentes décisions de la Fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique. Julien Bunckens, le secrétaire général, prend position et revendique l’identité chrétienne, qu’il considère comme « une force face à nos missions d’éducation »

    « La place de l’Eglise institutionnelle dans la vie des Belges ou le rapport qu’ils ont à la religion ont considérablement changé au cours des décennies précédentes, tout comme les autres dimensions de la vie en société d’ailleurs. Pour autant, « l’Eglise » ou la « foi » ne sont qu’une partie d’une « identité chrétienne » qui reste largement répandue dans la société. Cette identité a marqué et marque encore le rapport des gens entre eux, dans leurs rapports individuels et institutionnels. Pour en pointer quelques éléments, relevons que cette identité passe par une attention particulière à l’autre, à l’impact des actes que nous posons sur les autres, par l’empathie et l’altérité. Elle suppose également une reconnaissance de l’unicité et de l’importance de chaque personne, quelles que soient ses caractéristiques.  Elle se caractérise par une vision de la construction de la personne qui passe par le groupe, par le fait d’intégrer l’identité de ceux avec lesquels on vit, au-delà de nos seules expériences personnelles. Elle se traduit par le choix d’une éthique solidaire, vécue en priorité avec les plus pauvres et précarisés. Elle passe par un rapport aux institutions qui vise à rapprocher le plus possible l’action publique de la réalité de vie des gens, des entités et niveaux de pouvoirs proches d’eux, ce qu’on appelle la subsidiarité. (…)

    Cette identité « chrétienne » concerne évidemment aussi, mais donc pas seulement, le rapport à la religion, à Dieu, à la spiritualité et au sens. Sur ces dimensions, le CJC et ses membres ont une position totalement libre, critique et franche. Le choix d’une approche chrétienne de ces dimensions signifie faire le choix de poser la question de Dieu à partir de l’Evangile tout en acceptant des réponses différentes à la question; le choix d’un rapport non possessif à la vérité qui permette d’être davantage chercheurs que détenteurs de celle-ci. (…)

    Le choix d’une identité chrétienne dans nos organisations de jeunesse nous pousse à aborder ces questions et à les traiter au regard de l’apport de la tradition chrétienne. Il ne s’agit pas de dire ce qui est vrai et ce qui est faux mais d’interroger, avec force et ténacité, le Bon, le Beau, le Bien, le Juste ou encore la Responsabilité. Il s’agit de chercher ce qui transcende l’homme pris individuellement pour mettre des mots sur ce qui fait la particularité de l’Homme et de sa destinée à travers les millénaires. (…) Nous sommes convaincus que la tradition chrétienne, au-delà de la question de la foi, est riche d’enseignements dans la construction de nos identités individuelles, collectives, politiques et sociales. Nous sommes également convaincus que vivre cette tradition chrétienne aujourd’hui laisse le libre choix et ouvre l’esprit. »

    http://www.cjc.be/ 

  • Troisième Marche pour la vie à Bruxelles : un appel convaincant de l’Association pour la Famille

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    Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be

    Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.

    Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.

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  • Faut-il élargir le conclave ?

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    Question de Frédéric Mounier dans le journal « La Croix » :

    « Intéressant débat lancé en Italie par le politologue Ernesto Galli della Logia. Dans le récent supplément culturel du « Corriere della Sera », cet analyste constate la faiblesse actuelle, sur le plan de l’organisation politique, du gouvernement pontifical et, partant, du pouvoir du pape : fuite de documents confidentiels et luttes internes se multiplient, mettant en jeu la crédibilité même de l’institution. Aux yeux de nombreux observateurs italiens, le pape ne semble pas à même d’y porter remède de façon opérationnelle. Le monarque absolu ne l’est pas autant qu’on le croit, ou que son image le laisse penser… D’où une proposition paradoxale, qui découle d’une réflexion sur la nature et l’exercice de la primauté pontificale. Pour renforcer le pouvoir du pape, et lui donner une réelle assise pour gouverner, il faudrait… élargir le collège des électeurs, le conclave, à l’échelle de l’Eglise universelle. Et faire voter tous les évêques ainsi que la plupart des supérieurs généraux d’ordres et de congrégations religieuses. On passerait ainsi d’un collège de 125 électeurs à… plus de 6000 ! E. della Logia explique qu’ainsi le système ne souffrirait plus des défauts d’une « oligarchie » (qualifiée par beaucoup de gérontocratique), et empêcherait par nature les luttes de clan et appétits de carrière. Les candidatures seraient recevables à partir d’un certain nombre de signatures (ce qui n’est pas sans rappeler le système français) .. mais suppose donc de véritables déclarations explicites de candidatures au siège de Pierre, aujourd’hui impossibles.

    En son temps, Paul VI avait envisagé un élargissement du conclave, mais limité aux patriarches orientaux non cardinaux et aux présidents de conférences épiscopales. La réflexion n’avait pas débouché, en partie parce qu’elle mettait en cause l’un des fondements essentiels de la primauté pontificale : le pape est pape, depuis toujours, parce qu’il est évêque de Rome, lieu du martyre de Pierre. Et les cardinaux l’élisent parce qu’ils sont, dès leur nomination, liés à une paroisse romaine. S’il s’agit d’élargir la base, alors il faudrait donner le droit de vote avant tout aux prêtres, et pourquoi pas aux fidèles, de la Ville Eternelle..

    Au-delà de l’anecdote (on peut en effet débattre à l’infini des mérites de tel ou tel système électif..), cette proposition pose à nouveaux frais une question de fond : l’Eglise catholique romaine est aujourd’hui l’une des (si ce n’est l’unique) institutions mondiales à « régner » sur 1,2 milliards de fidèles à partir d’un « centre », Rome. Or, depuis deux générations, l’organisation du monde a obéi, souvent dans les douleurs de l’enfantement, à une double tendance, centrifuge et centripète : uniformisation mondiale des modes de vie, de consommation, de pensée, combinée à une autonomisation grandissante des centres de décision. Les modes de gestion des Etats, des entreprises, des associations tendent ainsi à s’uniformiser, à la lumière d’une influence grandissante du management, du marketing, de la quantification des objectifs et des performances… Pour autant, on parle beaucoup de l’écoute indispensable de la base, de la participation des acteurs sans laquelle rien ne sera possible, etc…

    Sur cette ligne de crête, où peut (et veut) se situer l’Eglise ? Référence ici : Faut-il élargir le conclave ?

    L’Eglise n’est ni un Etat, ni une démocratie, mais une Communion d’Eglises au sommet de laquelle se trouve celle de Rome dont le Chef préside aussi à la charité entre elles, selon le mandat reçu du Christ lui-même. Il n’y a donc pas de raison de vouloir à tout prix lui imposer les modes d’organisation qui prévalent dans les sociétés politiques. Le sacré collège des cardinaux  de l’Eglise de Rome a près de mille ans d’existence. Aujourd’hui ni trop grand, ni trop petit, sa composition internationale  tient  compte la mission universelle du Pontife Romain à la tête des Eglises. Transférer les pouvoirs de cette institution à un concile oecuménique (où son équivalent)  a déjà eu lieu à la fin du moyen âge, pour résorber le « grand schisme d’occident » au cours duquel pape et anti-papes se disputaient la tiare. Mais ce fut, à l’époque, au prix d’un « conciliarisme » plaçant les pouvoirs de l’assemblée au dessus de ceux du pape : tentation récurrente, jusqu’au sein des débats de Vatican II sur la  constitution dogmatique « Lumen gentium ». Un train peut toujours en cacher un autre.  

  • Annuaire pontifical 2012 : l’Europe ne cesse de se déchristianiser

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    L’Annuaire pontifical 2012 contient des informations précieuses sur la vie de l’Eglise catholique. En 2010, le monde comptait près de 1 milliard 196 millions de catholiques contre 1 milliard 181 millions en 2009. Soit une augmentation de 15 millions de fidèles (+1,3%). Le pourcentage des baptisés a oscillé autour de 17,5%, entre 2009 et 2010.

    Le nombre de catholiques a en revanche diminué en Amérique du Sud et surtout en Europe, mais il a sensiblement augmenté en Afrique et en Asie du Sud-est, rapporte "Radio Vatican".

    Plus de prêtres en Asie

    L’augmentation du nombre des prêtres s’est poursuivie en 2010. Un essor qui a débuté en l’an 2000, note "Radio Vatican". Entre 2009 et 2010, ils ont été 1.643 de plus à suivre leur vocation, essentiellement en Asie. En Europe, durant la même période, l’Eglise a perdu 905 prêtres. Le nombre de diacres permanents a cru de 3,7% en Amérique du Nord et en Europe, continents ils sont essentiellement présents. Dans le monde, les évêques sont passés de 5.065 en 2009 à 5.104 en 2010. L’augmentation est plus flagrante en Afrique, avec 16 nouveaux prélats, et en Amérique (15 nouveaux).

    En 2010, l’érosion du nombre de religieux profès a été globalement stoppée. Ils ont été plus nombreux en Asie et en Afrique, mais pas en Amérique du Sud. L’Europe, l’Amérique et l’Océanie ont enregistré une importante diminution du nombre de religieuses professes, contrairement à l’Asie et à l’Afrique.

    Bientôt en librairies

    L’Annuaire pontifical 2012 a été présenté au pape par le cardinal Secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, et par le substitut pour les Affaires générales, Mgr Angelo Becciu.

     Cette nouvelle édition a été rédigée par Mgr Vittorio Formenti, responsable du Bureau central de Statistique de l’Eglise, et par ses collaborateurs. Elle sera bientôt en vente dans les librairies. (apic/radiovatican/nd) Source ici : 15 millions de fidèles en plus