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Eglise - Page 1568

  • Le déficit éthique des structures économiques, élément fondamental de la crise...

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    A New York le 27 septembre, Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, a pris la parole dans le cadre du débat général de la 66 Session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Il y a soulevé plusieurs problèmes, dont celui-ci :

    "Le troisième problème que le Saint-Siège voudrait porter à l'attention des Nations-Unies, a poursuivi le Secrétaire pour les relations avec les états, est "la prolongation de la crise économique et financière mondiale. Nous savons tous qu'un élément fondamental de cette crise est le déficit éthique des structures économiques... L'économie ne fonctionne pas seulement par une autorégulation du marché et encore moins par des accords qui se limitent à concilier les intérêts des plus puissants. Elle a besoin d'une raison d'être éthique, afin de fonctionner pour l'homme. L'idée de produire des ressources et des biens" de manière simplement stratégique et politique, sans chercher à faire le bien, "s'est révélée être une illusion ingénue ou cynique, toujours fatale. Chaque décision économique ayant une conséquence morale, l'économie a besoin de l'éthique pour fonctionner correctement,...d'une éthique centrée sur la personne et capable d'offrir des perspectives aux nouvelles générations... Le Saint-Siège a souvent souligné l'importance d'une réflexion nouvelle et approfondie sur le sens de l'économie et de ses objectifs, ainsi qu'une révision clairvoyante de l'architecture financière et commerciale globale pour en corriger les dysfonctionnements et les distorsions. Cette révision des règles économiques internationales doit s'insérer dans le cadre de l'élaboration d'un nouveau modèle global de développement". Ce modèle, a-t-il conclu, doit tenir compte du principe de Famille des Nations qui caractérise l'ONU. "Une famille est par sa nature une communauté fondée sur l'interdépendan­ce, sur la confiance mutuelle, sur l'entraide et le respect sincère. Son plein développement se base non sur la suprématie du plus fort, mais sur l'attention au plus faible et marginalisé, et sa responsabilité s'étend aux générations futures".

    La veille, Mgr.Mamberti avait reçu le doctorat honoris causa de l'Université Saint John de New York (USA)

    DELSS/ VIS 20110930 (610)

  • Une grande voix s'est éteinte il y a 120 ans, celle de Monseigneur Freppel

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    A Obernai, en Alsace, une exposition commémore le 120ème anniversaire du décès de Mgr Freppel. Un nom qui ne dit peut-être plus grand chose à la plupart des gens mais qui fut celui d'un grand évêque peu enclin à manier la langue de buis. A travers sa dénonciation de la "Révolution française", on découvre un diagnostic clair de tous les maux qui nous accablent aujourd'hui et qui mérite d'être médité.

    Dans sa "Révolution française, à propos du centenaire de 1789", il voit dans cet évènement, non une péripétie de l'histoire, mais une vraie doctrine qui ne concerne pas la seule France mais la civilisation toute entière:

    « ...la Révolution française (...) est une doctrine, ou, si l'on aime mieux, un ensemble de doctrines, en matière religieuse, philosophique, politique et sociale. Voilà ce qui lui donne sa véritable portée ; et c'est à ces divers points de vue qu'il convient de se placer, pour la juger en elle-même et dans son influence sur les destinées de la nation française, comme aussi sur la marche générale de la civilisation. » (...)

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  • Non, les évangiles ne sont pas le fruit de rédactions tardives

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    "...les Evangiles ont été écrits en hébreu, ils “collent” aux évènements, ils rapportent des paroles et des faits contrôlables directement par ces témoins encore vivants, sur les lieux même où ils se sont passés. Ce ne sont donc pas des compositions suspectes du point de vue historique, elles n'ont pas été soumises à ces longues manipulations de la communauté croyante dont parle l'exégèse aujourd'hui dominante. Il s'agit au contraire de documents historiques, presque de chroniques, de toute première main : et par conséquent leur niveau de crédibilité s'élève d'un coup, les certitudes de la foi viennent s'appuyer sur des confirmations historiques”.

    Si on tient la datation qui jusqu'à présent est reconnue presque partout, Marc aurait été composé vers l'an 70, date cruciale parce que c'est celle de la destruction de Jérusalem par les Romains, avec en conséquence la disparition définitive de ce monde hébreu qui avait été celui de Jésus et de ses premiers disciples ; Matthieu et Luc auraient été composés entre 80 et 90 ; Jean à la fin du siècle (quelqu'un s'est avancé même jusqu'à parler de 170…).

    A travers des considérations qu'ici la place empêche d'exposer, le savant solitaire (l(abbé Carmignac) enfermé dans son ermitage parisien proposait cette datation : Marc n'a pas été écrit postérieurement à 42-45 et ce serait Saint Pierre lui-même qui l'aurait écrit, même si l'Evangile a pris le nom de son traducteur grec, peut-être par un acte d'humilité de la part du chef des Apôtres. Matthieu aurait été écrit vers l'an 50 et Luc peu après, en grec, mais en utilisant des documents écrits en hébreu.

    Voir l'intégralité de cet hommage rendu à l'abbé Carmignac, spécialiste des manuscrits de la Mer Morte, sur le site de notre amie : http://benoit-et-moi.fr/ete2011/0455009f1b06c3101/0455009f700775202.html

  • Retour sur le discours du pape au Bundestag

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    Giovanni Salmeri, ce 30/09/2011, commente le discours de Benoît XVI au Bundestag. C'est sur Oasis et c'est intitulé : "La nécessité évidente d’un droit naturel. Un commentaire du discours de Benoît XVI au Bundestag de Berlin".

    Extraits :

    Le discours de Benoît XVI au Reichstag de Berlin pourrait trouver sa place, dans une anthologie imaginaire, parmi les textes qui ont caractérisé l’orientation intellectuelle de ce pontificat, en mettant sur le tapis des problèmes cruciaux pour le rapport entre la foi chrétienne et la vie civile. (...)

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  • "Nous sommes l'Église" : le pape répond

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    jpg_1349660.jpgMais qui sont-ils ? Le mouvement "Nous sommes l’Eglise" est né en Autriche en 1995 après avoir recueilli 2,5 millions de signatures en Allemagne et dans la région italienne du Tyrol pour un renouveau de l’Eglise catholique. Fondé officiellement à Rome l’année suivante pour "la réforme de l’Eglise catholique sur la base du Concile Vatican II", il est actuellement présent dans plus d’une vingtaine de pays.

    Dans un manifeste adressé au synode des évêques à Rome, le mouvement déplore  que "la marche œcuménique ouverte par le Concile Vatican II rencontre des obstacles" dont "l’impossibilité de l’intercommunion".

    Il  réclame l’abandon de l’idée du sacrifice de la messe, précisant que "la célébration eucharistique devrait être présentée comme mémoire de la vie toute entière de Jésus". Et également "une pleine liberté d’interprétation philosophique et théologique de ce mystère".

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  • Le « printemps » arabe ? pas pour tout le monde

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    Depuis le renversement du gouvernement égyptien en mars 2011, plus de 100’000 chrétiens coptes ont quitté le pays. C’est le résultat de plusieurs enquêtes menées par l’ « Egyptian Union for Human Rights », publié le 27 septembre 2011 au Caire. Selon les estimations du directeur de l’organisation, Naguib Gabriel, le nombre des émigrés chrétiens pourrait atteindre 250’000 à la fin de cette année. Il précise que cet exode ferait diminuer la communauté copte d’Egypte d’un tiers en dix ans, alors qu’elle était un « pilier économique du pays ».

    De leur plein gré, les chrétiens coptes ne partent pas à l’étranger. L’intimidation des salafistes fondamentalistes les y a contraints, tout comme le manque de protection de la part du gouvernement. L’émigration affecte principalement la jeune élite économique copte. Elle a redouté les représailles des islamistes militants et les restrictions exercées sur leurs vies et leurs activités.

    Selon les indications de l’organisation des droits humains, la plupart des coptes ont émigré aux Etats-Unis. 16’000 environ se sont installés en Californie, 10’000 au New Jersey, 8’000 à New York et 8’000 autres dans les divers Etats américains. 14’000 coptes ont émigrés en Australie. 20’000 recherchent une nouvelle patrie en Europe, avant tout aux Pays-Bas, en Italie, en Grande-Bretagne, en Autriche, en Allemagne et en France.

    C’est sur le site de cathobel : La fuite d’Egypte… pour 100.000 coptes

  • Pierre a marché sur les eaux

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    pierre_jesus_marche_sur_eau_codex-egberti980treves.jpgTous prédisaient un voyage catastrophique du pape en Allemagne. Il allait se trouver face à une vague de contestation qui ne pouvait que le submerger. L'hostilité des uns (notamment les députés du Bundestag qui ont boycotté sa visite dans l'hémicycle), l'attitude critique des autres (gens d'Eglise prétendant dicter à l'Eglise les "incontournables adaptations" auxquelles elle devrait consentir), ou encore l'indifférence de la société allemande à l'égard de la foi catholique, auraient dû faire de cet évènement un échec retentissant, de quoi ravir les faiseurs d'opinion prêts à exploiter le moindre faux pas du successeur de Pierre.

    Mais voilà, rien ne s'est passé comme on nous l'annonçait et le pape a créé la surprise en regardant l'Eglise et la société allemandes bien en face, en leur adressant des propos directs qui ont remis en cause les postulats de leur fausse modernité, prétextes à tous les abandons. Pierre a vraiment marché sur les eaux, indiquant la seule voie possible pour un chrétien, qu'il soit d'Allemagne ou d'ailleurs, celle d'une foi authentique qui, au lieu de justifier sa tiédeur et ses faux fuyants au nom d'une critique des "structures", conduit à se remettre en cause soi-même et à choisir de faire confiance au Christ et à son Eglise.

    Nous sommes vraiment pleins d'admiration devant le courage de ce vieillard doux et tranquille qui s'entête à indiquer aux hommes d'aujourd'hui, empêtrés dans leurs attachements mondains, le seul chemin du salut qui en vaille la peine, celui qu'ont parcouru les saints et les martyrs.

  • Quand les écoles de Bruxelles manquent de professeurs de religion catholique

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    C'est "La Croix", sous la plume de Raphaëlle d'Yvoir, qui nous partage cette information :
    "Quelques semaines après la rentrée scolaire, Claude Gillard, délégué épiscopal pour l’enseignement catholique de l’archevêché de Malines-Bruxelles, s’est dit préoccupé par la pénurie de « professeurs de religion catholique » dans l’enseignement francophone bruxellois.
    Extraits :

    "...la pénurie actuelle d’enseignants concerne cependant essentiellement Bruxelles. Le diocèse a lancé un appel aux vocations soulignant que « ce métier, qui participe à la formation intellectuelle et humaine des élèves, est aussi un service d’Église qui doit être encouragé ».

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  • Ils ont vu Marie

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    show_image_in_imgtag.jpgIls ont vu Marie (Vincent Delannoy), L'Oeuvre (2010), 128 pages, ISBN : 978-2-35631-0651

    Présentation de l'éditeur : "Les apparitions de la Vierge Marie ont toujours été controversées, mais elles ont mené souvent à des phénomènes de masse planétaires. Lourdes et Fatima en sont les exemples les plus connus et les plus frappants, mais il y en a d’autres. En faisant l’inventaire des apparitions à travers les âges et les continents, l’auteur dresse une carte de la piété populaire, car le culte marial est avant tout l’affaire des « simples gens ». L’Église « officielle » s’est toujours sentie mal à l’aise avec ses manifestations inexpliquées. La petite Bernadette Soubirous, les trois pastoureaux de Fatima ont tous été d’abord soupçonnés par les instances de l’Église. L’auteur démontre à quel point le message de Vierge est dérangeant et souvent révolutionnaire."

  • JMJ de Madrid : un regard singulier

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    200909250713-1_pascal-smet-wil-dat-leerkrachten-loon-inleveren.jpgLe socialiste Pascal Smet, ministre flamand de l’éducation  a pris part aux JMJ de Madrid. A son retour, il a accordé une interview à l’hebdomadaire catholique néerlandophone Tertio.

    Extraits (traduction de Pierre Tomasset, membre du Forum laïc catholique romain)

    Comment se fait-il que, comme socialiste, vous vous soyez rendu à une manifestation catholique de masse ?

    “Le Service interdiocésain de la Jeunesse m'a invité à Madrid, et n'oubliez pas que je suis Ministre de la Jeunesse – aussi de la jeunesse croyante. Je souhaitais mieux la connaître. Pourquoi vont-ils à Madrid ? Comment se déroule une manifestation de masse de un million de jeunes dans une ville ? Comment ces jeunes se situent-ils par rapport à l'institution Église ? Les libres penseurs ont froncé les sourcils à cause de ma venue à Madrid, mais cela est contradictoire avec la tolérance que la libre pensée préconise.”

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  • Le pape commente sa récente mission en Allemagne

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    Lors de son habituelle audience du mercredi, hier 28 septembre, le pape a rappelé les points essentiels de sa récente mission en Allemagne :

    Extraits :

    Dans la capitale fédérale Berlin (…) j’ai pu proposer une brève réflexion sur le rapport réciproque entre religion et liberté, en rappelant une phrase du grand évêque et réformateur social Wilhelm von Ketteler : « De même que la religion a besoin de la liberté, de même la liberté a besoin de la religion ».(…)

    Pour la première fois un Pape a tenu un discours devant les membres du parlement allemand. A cette occasion, j’ai voulu exposer le fondement du droit et du libre Etat de droit, c’est-à-dire la mesure de tout droit, inscrit par le Créateur dans l’être même de sa création. Il est donc nécessaire d’élargir notre concept de nature, en la comprenant non seulement comme un ensemble de fonctions mais au-delà encore, comme le langage du Créateur pour nous aider à discerner le bien du mal.(…)

    La deuxième étape de ma visite a été en Thuringe. L’Allemagne, et la Thuringe de manière particulière, est la terre de la réforme protestante. Notre effort commun est nécessaire sur le chemin vers la pleine unité, mais nous sommes toujours bien conscients que nous ne pouvons pas « faire » la foi ni l’unité tant souhaitée. Une foi créée par nous-mêmes n’a aucune valeur, et la véritable unité est plutôt un don du Seigneur, qui a prié et prie toujours pour l’unité de ses disciples. Seul le Christ peut nous donner cette unité, et nous serons toujours davantage unis dans la mesure où nous revenons à Lui et nous nous laissons transformer par Lui (…)

    La dernière étape de mon voyage m’a conduit dans le sud-ouest de l’Allemagne, dans l’archidiocèse de Fribourg. Les habitants de cette belle ville, les fidèles de l’archidiocèse ainsi que les nombreux pèlerins venus de la proche France et Suisse et d’autres pays m’ont réservé un accueil particulièrement chaleureux (…). Enfin, avant mon retour, j’ai parlé à un millier de catholiques engagés dans l’Eglise et la société, en suggérant certaines réflexions sur l’action de l’Eglise dans une société sécularisée, sur l’invitation à se libérer des fardeaux matériels et politiques pour être plus transparente devant Dieu. (…). Mais mon message était adressé à tout le peuple allemand, pour inviter chacun à se tourner avec confiance vers l’avenir. C’est vrai, « là où est Dieu, là est l'avenir ».

     Tout le texte ici :Audience générale

  • De quelle communion s’agit-il ?

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    hom_100314-Le-Dieu-des-vagabonds-et-des-fetards_search.jpgSous le titre « tant que la communion est maintenue », Dimanche, l’hebdomadaire des paroisses belges francophones, qui a changé de look mais pas de ton, publie ce billet du P. Charles Delhez, s.j.  dans la foulée d’une visite de Benoît XVI, qui n’a pas fait du bruit qu’en Allemagne.

     « En marge du troisième voyage du pape dans son pays natal – voyage dont on peut louer les initiatives œcuméniques et interreligieuses et entendre certaines interpellations fortes (lire p.7) –, il faut pouvoir évoquer la douloureuse question de la “révolte des prêtres” et de leur “appel à la désobéissance”, née en Autriche (voir Dimanche n°31) et qui gagne notamment l’Église d’Allemagne. Qu’il faille parfois désobéir, c’est certain.

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