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Eglise - Page 1563

  • Benoît XVI s'envole aujourd'hui pour son 23e voyage apostolique

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    Source : radio vatican

    Ce vendredi 23 mars, l'avion papal décollera du tarmac de l'aéroport de Rome Fiumicino à 9h30 locales, pour un vol qui durera environ 14 heures direction : le Mexique.

    Peu après le départ, Benoît XVI devrait, comme c'est une tradition au cours des voyages apostoliques, répondre aux questions des journalistes qui l'accompagnent dans l'avion.

    L'arrivée à Leon Guanajuato est prévue à 16h30 locales (23h30 romaines). Compte tenu du décalage horaire, Benoît XVI prononcera un seul discours, au cours de la cérémonie de bienvenue à l'aéroport. Le Pape rejoindra ensuite le Collège Miraflores de Leon, qui sera sa résidence pour cette étape mexicaine.

    Le lendemain, samedi 24 mars, en fin d'après midi, Benoît XVI est attendu à la "Casa del Conde Rul", siège des autorités locales de l'Etat de Guanajuato. C'est là qu'il rencontrera le président fédéral mexicain, Felipe Calderon. A l'issue de cet entretien, Benoît XVI saluera depuis le balcon les enfants réunis sur la plaza de la Paz. 

    Dimanche 25 mars sera la journée phare de l'étape mexicaine. Le Pape se rendra en hélicoptère à Leon. Avant d'atterir non loin du Parc du Bicentenaire, l'appareil effectuera un survol du sanctuaire du Christ Roi. A 10h, après un bain de foule en papamobile sur cette place emblématique de l'indépendance mexicaine, le Pape rejoindra l'autel et présidera une grande messe en présence des présidents des 22 conférences épiscopales de l'Amérique Latine et des Caraïbes. 
    En fin de journée, à 18h locales, Benoît XVI célèbrera les Vêpres avec les évêques du Mexique et de l'Amérique latine. 

    Lundi 26 mars, la suite papale rejoindra l'aéroport de Leon Guanajuato. Après une cérémonie de prise de congé, l'avion du Pape décollera à 9h30 locales direction : Santiago de Cuba.

    L'arrivée sur l'île est prévue à 14h locales. Le pape prononcera un discours à l'aéroport, après avoir été accueilli par Raul Castro, puis il prendra le chemin de l'archevêché. Après un court repos, en fin d'après midi Benoît XVI se rendra sur la Plaza Antonio Maceo, après un parcours en papamobile, il rejoindra l'autel et présidera une messe à l'occasion du 400e anniversaire de la découverte de la statuette de la Vierge de la Charité, sainte patronne de Cuba. 

    Le lendemain, mardi 27 mars, le Pape se rendra au sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre pour s'y recueillir, avant de s'envoler de nouveau vers la Havane, capitale de Cuba. 
    A 17h30, Benoît XVI se rendra au Palais de la Révolution pour rendre une visite de courtoisie au président du conseil d'Etat et du conseil des ministres, Raul Castro. 
    Dans la soirée le Pape rencontrera les évêques cubains pour le dîner à la nonciature apostolique. 

    C'est la dernière journée, le mercredi 28 mars, qui sera sans doute la plus symbolique de tout ce voyage apostolique. Benoît XVI rejoindra la place de la Révolution en papamobile, saluera les fidèles et présidera une dernière messe sur cette place emblématique.

    A 16H30 locales, le pape prendra finalement congé, après une cérémonie à l'aéroport, l'avion décollera aux alentours de 17h. Le vol durera un peu plus de dix heures. L'arrivée est prévue à 10h15 (romaines).

  • L'"anthropologie de l'ouverture", remède au drame de notre temps ?

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    Sur ZENIT.org :

    « Le Christ, destin de l’homme. Itinéraires d’anthropologie filiale » : ce livre du secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, évoqué sur ZENIT.org le 16 mars, a été présenté à Paris, au Collège des Bernardins, le mercredi 14 mars, entre autres, par le P. Olivier Bonnewijn, professeur à l’I.E.T. de Bruxelles.

    Le texte intégral de sa présentation figure sur le site de ZENIT.org : http://www.zenit.org/article-30433?l=french.

    Extrait :

    "(l') auteur (Mgr Laffitte) possède une vive perception du drame de notre temps : la fermeture à Dieu comme l’a spécialement analysé Gaudium et spes dans ses numéros sur l’athéisme, le rétrécissement individualiste de l’être humain et de la société. La gender theory en présente un symbole actuel particulièrement éloquent. Pourtant, « l’homme ne se limite jamais à l’horizon de ce monde. » « Il est incapable de se suffire à lui-même. (…) Il a une constitution que de nombreux auteurs (…) ont parfois qualifiée de structure dialogique. D’autres, comme Bruaire, sont allés encore plus loin en parlant de l’homme comme être-de-don. »

    D’où la question de fond qui traverse tous les chapitres : Comment échapper à cet emprisonnement ? Comment tracer des pistes - des « itinéraires » - pour parvenir à cette « anthropologie adéquate » dont parle Jean-Paul II ? Notre théologien pasteur part de très loin. Il commence par considérer l’embryon souvent prisonnier d’un regard très matérialiste et aboutit 560 pages plus loin au côté transpercé du Christ. « Il y a une contemporanéité du Cœur transpercé du Christ à l’homme de tous les temps », y compris à l’homme en son stade embryonnaire.Entre les deux, quel parcours ! La santé, le sida, la mort, le mariage, la famille, le corps, l’Eucharistie, la société, la paix entre nations, la démographie en Europe, l’objection de conscience et « la tolérance idéologique », la révolution sexuelle, l’inviolabilité de la conscience, la connaissance de Dieu et de la vérité, l’agir rationnel du croyant, le pardon. Toutes ces problématiques sont en réalité intrinsèquement reliées entre elles grâce aux rayons de cette anthropologie de l’ouverture."

  • Une belle figure d'évêque

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    Saint Turibe-Alphonse est ainsi présenté sur missel.free :

    Turibe-Alphonse, second fils du seigneur de Mongrovejo, naquit le 18 novembre 1538 à Mayorga, dans la province espagnole de Léon. Il fut porté vers la piété et l’horreur du péché dès l'enfance où il éprouvait un très vif bonheur en ornant les autels et en servant les pauvres. Fort dévôt à la Sainte Vierge dont il récitait chaque jour son office et le rosaire, il jeûnait tous les samedis. Lorsqu’il faisait ses études à Valadolid et à Salamanque, il donnait une partie de son dîner aux pauvres.

    Bien que laïc, Philippe II le nomma président du tribunal de l'Inquisition à Grenade où il resta cinq ans avant d'être nommé, contre sa volonté, archevêque de Lima, capitale du Pérou ; Philippe II pensant que Turibe-Alphonse de Mongrovejo était le seul homme capable de faire cesser les scandales des conquistadores qui empêchaient la conversion des Péruviens.

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  • Les chrétiens de Syrie seront-ils éliminés?

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    Nous faisions état, hier, de la dénonciation d'actes contre l'humanité commis par les forces de l'opposition syrienne. Catho.be, relayant des informations des agences Fides et Apic, confirme aujourd'hui ces informations inquiétantes et précise le caractère antichrétien des agissements de certains groupes d'opposants au régime. On peut craindre que les mots d'espoir formulés par le Vicaire apostolique ne soient que de pieux souhaits. Décidément, les fruits du "printemps arabe" se révèlent bien amers...

    Syrie: L’épuration ethnique des chrétiens est en marche

    Une opération de « nettoyage ethnique » à l’encontre des chrétiens est en cours dans la ville syrienne de Homs. Elle serait menée par la « Brigade Al-Farouk » de l’Armée syrienne libre (ASL), des éléments armés d’Al Qaeda et par différents groupes wahhabites. L’ASL compterait dans ses rangs des mercenaires provenant de Libye et d’Iran.

    Alors que les forces de l’opposition syrienne se sont rendues coupables de violences, d’abus et de tortures – comme l’affirme un rapport rendu public par l’ONG « Human Rights Watch », « un nettoyage ethnique à l’encontre des chrétiens » est en cours à Homs, affirme l’agence Fides. Information, envoyée à l’agence, par l’Eglise orthodoxe syrienne, qui rassemble 60% des chrétiens en Syrie.

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  • « Lunch-débat » à l’Université de Liège, le mardi 27 mars à 18h00 :

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    Union_ royale_logo 2.gifDans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012 « neutralité ou pluralisme », l’Union des Etudiants catholiques de Liège (Cercle « Ethique sociale ») organise un lunch-débat  sur le thème  « Politique et Religion dans la Pensée grecque » . La parole sera donnée à un spécialiste de la philosophie morale et de la pensée religieuse de l’antiquité grecque : André Motte, professeur hre à l’Université de Liège et directeur de la revue internationale « Kernos ».

    Quelle leçon peut-on tirer aujourd’hui de l’histoire des rapports entre la religion, la philosophie et la politique dans la Grèce antique ? Jusqu’où la vie religieuse était-elle encadrée par le pouvoir politique ? L’impiété était-elle admise ? Pourquoi Socrate fut-il condamné ? Comment les Grecs ont-ils concilié l’essor de la philosophie et les mythes du polythéisme ? Celle-ci a-t-elle  transformé l’image des dieux ?  Pour les Grecs, existe-t-il une morale et un droit naturels fondés sur la raison, la nature, l’intuition, voire la providence ? La loi naturelle vient-elle des dieux ou s’impose-t-elle à eux aussi par une fatalité immuable ? L’Antigone de Sophocle est-elle l’illustration tragique de cette loi et ou du devoir d’agir selon sa conscience individuelle face aux décisions du pouvoir politique ? Ces questions ne sont pas anachroniques : elles rejoignent l’éternel débat sur les rapports entre la foi et la raison, la morale sociale, l’ordre et la liberté.

    Réponse au lunch-débat que le Professeur André Motte animera le mardi 27 mars prochain à 18 heures  à l’Université de Liège, place du XX août, 7 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 €  (à régler sur place). 

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tel. 04.344.10.89 ou en cliquant ici: info@ethiquesociale.org

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    Les rencontres suivantes sont programmées comme suit (aux mêmes lieu et heures) :

     Mercredi 25 avril 2012 :

     Neutralité ou pluralisme dans l’espace public : avec Francis Delpérée, sénateur, professeur ém. de droit constitutionnel à la Faculté de droit de l'Université Catholique de Louvain (UCL) 

     Mardi 29 mai 2012 :

     Religions et État  dans l’Islam : avec Vincent LEGRAND, professeur à  la Faculté des sciences économiques, sociales, politiques de l’Université Catholique de Louvain (UCL), ancien chargé de cours au Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité de l’ULB à Bruxelles

     Mercredi 20 juin 2012 :

     La religion en droit comparé à l'aube du XXIe siècle : avec Louis-Léon Christians, professeur de droit des religions à la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Louvain (UCL), Vice-Président de l’Institut de recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés.

     Renseignements et inscriptions : e-mail : à info@ethiquesociale.org téléphone : 04.344.10.89 ou 04.253.25.15, portable : 0475.83.61.61

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  • La "Nuit des Cathédrales" à Liège, le 12 mai

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    entete_cathedrales_gauche_2010.jpgLa Cathédrale Saint-Paul de Liège

     
    17h45 Concert de carillon par Fabrice RENARD.
    18h00 * Temps de prière.
    * Vernissage de l’exposition « Le Mystère copte » avec la collaboration de l’Œuvre d’Orient.
    * Plage d’orgue par Joëlle SAUVENIERE.
    18h30 à 19h30 Temps musical par la classe de Musique de chambre de l’Académie Grétry
    Cloître et jardin de la cathédrale.
    18h30 Visite guidée de la cathédrale et de son Trésor.
    19h30 à 20h00 Plage musicale (à préciser)
    20h00 Conférence : Les coptes d’Egypte et les chrétiens d’Orient
    par Mr Christian CANNUYER, orientaliste, professeur à l’institut Catholique de Lille, directeur de la Revue Solidarité – Orient.
    21h00 à 21h30 Plage musicale (à préciser)
    21h00 à 22h30 Adoration dans la chapelle du chapître
    22h00 Plage d’orgue
    23h00 Prière de la Nuit
    23h30 Fermeture des portes

    Organisation : Conseil « Cultures, Cité et Eglise »

  • Que penser d'un "sans C" censé être sensé ?

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    Un ami nous écrit, à propos de ce "C" qui fait problème, tant aux universités, qu'aux scouts ou à d'autres institutions qui faisaient jadis partie du "pilier chrétien" :

    Un nouvel épisode du feuilleton du 'C' en Belgique. Ou que faut-il penser d'un "sans C" censé être sensé ? http://www.enmarche.be/Actualite/Editos/Editos_2012/20120315_MC_est_ce_sense_ou_sans_C.htm Question : le MOC sera-t-il le dernier à maintenir son 'C', alors qu'il milite pour un droit à l'avortement inscrit dans les droits de l'homme ? De qui se 'moque'-t-on ? "

  • Le voyage du pape au Mexique

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    Pour cet évènement imminent, nous vous renvoyons au site ami, "Benoît-et-moi" qui consacre plusieurs pages à cet évènement :

    Benoît XVI au Mexique Un universitaire mexicain, Jorge E. Traslosheros, parle du voyage de Benoît XVI dans son pays... Un article paru sur le portail <paginasdigital.es> traduit par Carlota (21/3/2012)

    Pour le Pape de 85 ans, une chose très spéciale Entretien avec le Cardinal Javier Lozano Barragán, le seul cardinal mexicain qui fera partie de la suite qui accompagnera Joseph Ratzinger dans son pays natal (21/3/2011)

    Mexique: Benoît XVI et le voeu de Jean-Paul II Très belle interviewe du Cardinal Bertone (pourtant souvent brocardé) sur la visite du Saint-Père au Mexique, sur Radio Vatican en italien. Il n'y a aucune motivation politique à ce voyage. Mais le Pape se fera le défenseur de la vie - sous toutes ses formes - et de la famille. Quant au choix de ne pas se rendre à Mexico, les explications ne sont pas (ou pas seulement) sanitaires: Benoît XVI accomplit le voeu de Jean-Paul II (20/3/2012).

    Mexique: enthousiasme et affection pour le Pape A la veille du départ de Benoît XVI pour le Mexique et Cuba, le Pr Guzman Carriquiry , urugayen, secrétaire de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, répond aux questions d'Andrea Tornielli (20/3/2012)

    La trêve des narco-trafiquants, au Mexique Ils acceptent la trêve proposée, il y a trois semaines par l'Archevêque de León, à l'occasion de la visite du Pape. Des mesures de sécurité exceptionnelles - et justifiées! - prévues (20/3/2012)

    Le Pape dont a besoin l'Eglise d'aujourd'hui Sur Vatican Insider, une interviewe de don Pascual Chávez, actuel recteur majeur de la Congrégation salésienne de don Bosco. Il est né au Mexique (en 1947), et a vécu six ans à Cuba: "Pour moi, le pape Benoît XVI, c'est le Pape dont a besoin de l'Église d'aujourd'hui" (19/3/2012).

    Voir aussi, sur ZENIT.org :

  • Le "lion de Münster", un prélat face au régime nazi

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    Card.v.Galen-111x.jpgCe 22 juin, on fait aussi mémoire du bienheureux Clemens August, comte von Galen, évêque de Münster et cardinal (1878-1946). Nous empruntons à l'Evangile au Quotidien cet extrait du sermon prononcé par le cardinal José Saraiva Martins lors de la béatification de ce prélat courageux :

            S'il existe un trait dominant, dans la figure du Cardinal Clemens August von Galen, Évêque de Münster, (...) c'est précisément d'avoir pratiqué les vertus du chrétien et du pasteur, de façon éminente et héroïque, à une époque si difficile pour l'Église et la nation allemande. L'Allemagne était alors sous le joug du national-socialisme. Le diocèse de Münster peut bien s'enorgueillir d'avoir eu pour Évêque, sur la chaire de saint Ludger, un pasteur qui s'est opposé avec courage à l'idéologie qui méprisait l'humanité et à la machine de la mort de l'état national-socialiste, au point de mériter la dénomination de « Lion de Münster ».

             Clemens August von Galen naquit le 16 mars 1878 dans le château de Dinklage dans la région de l'Oldenburg, aux alentours de Münster. Il grandit dans un milieu rural, au sein d'une grande famille reflétant la vie ecclésiale et sociale de son temps. Une fois l'école et ses études terminées, il fut ordonné prêtre en 1904. Pendant deux ans, il fut aumônier et secrétaire de son oncle, l'Évêque auxiliaire Maximilian Gereon von Galen. L'un des plus grands changements de sa vie fut son transfert à Berlin. Pendant 23 ans, il dut affronter la difficile période de la Première Guerre mondiale et les désordres de la République de Weimar et leurs lourdes conséquences sociales. En 1929, il fut nommé curé de l'église paroissiale de saint Lambert à Münster. Le deuxième changement encore plus important de sa vie fut sa nomination inattendue comme Évêque de Münster, à l'automne 1933.

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  • Québec : les autorités publiques imposent aux écoles un cours « interconvictionnel » de morale et de culture religieuse

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    Au Québec, des parents catholiques réclamant pour leurs enfants l’exemption d’un « Cours d'éthique et culture religieuse » ont été déboutés. C’est l’occasion de découvrir les enjeux d’une telle demande et de la réponse de la cour. L’association des parents catholiques du Québec (APCQ) présente ces enjeux, et l’enjeu principal : la liberté religieuse. Extraits de l’interview de Mme Morse-Chevrier par Anita Bourdin :

     « Zenit – Madame Jean Morse-Chevrier, vous êtes présidente provinciale de l'Association des parents catholiques du Québec: quels sont ses objectifs ?

    Mme Jean Morse-Chevrier - (…) promouvoir un système scolaire axé sur le primat de la personne humaine et sur son épanouissement dans toutes ses dimensions :  physique et intellectuelle, morale et religieuse, professionnelle, civique et culturelle. Mais aussi promouvoir l’éducation et la culture chrétiennes dans tous les milieux de vie de l’enfant et de la jeunesse, propager et appliquer les principes du droit naturel et de la doctrine de l’Église en matière d’éducation et de culture (…).Enfin, nous voudrions aider à former de véritables familles chrétiennes(…).

    Le combat pour la vraie liberté d'enseignement semble se faire plus difficile depuis quelques années au Canada? Pourquoi?

    En ce qui concerne le Québec, il y a eu,  depuis 50 ans, des manifestations nombreuses politiques de volonté de déconfessionnaliser le système scolaire (…).

    En février, des parents de Drummondville qui réclamaient une exemption pour ses enfants du Cours d'éthique et culture religieuse (ECR) a exprimé sa déception après avoir été débouté par la Cour suprême. Qu’est-ce que les parents objectent au cours d’ECR?

    Nous avons formulé dix objections principales. Primo, ce cours banalise la religion en plaçant toutes les religions, spiritualités, mouvements religieux et visions du monde sur un pied d’égalité.

    Plus encore, il représente faussement la religion, en la présentant sans sa dimension transcendante. Par exemple dans les noms du divin on ne trouve pas le nom de Jésus.

    Le cours ne permet pas non plus de comprendre chacune des religions, car aucune d’elle n’est présentée dans son entièreté. Chacune est présentée de façon partielle à travers un ensemble de thèmes où les contenus d’une religion sont juxtaposés aux contenus des autres religions. Par ex. on parle des célébrations et on met côte à côte, Noël, Sukkoth, Wesak, Divali, la Fête des mères etc. À la fin de ce cours,  on peut prévoir que l’enfant ne connaîtra ni sa propre religion ni celle des autres et qu’il aura une très grande difficulté à démêler l’une de l’autre.

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  • Pays-Bas : de l’esprit du concile à l’apostasie

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    kard_simonis.jpgLe cardinal Adrianus Johannes Simonis (photo), archevêque émérite d'Utrecht depuis 2007, a participé à l’inauguration de la maison du pape Adrien VI restaurée : il a  répondu aux questions de  Zenit à cette occasion. La maison est ouverte aux visiteurs depuis le samedi 10 mars.

    C’est en effet à Utrecht que se trouve la « maison du pape », la « Paushuize », maison de l’unique pape néerlandais de l’histoire, Adrien VI, né Adriaan Floriszoon (ou Florenszoon) Boeyens (1459-1523).

    C’est alors qu’il était évêque de Tortosa, en Espagne, qu’il avait fait construire cette maison, pensant qu’il aurait pu retourner dans sa ville à la fin de son mandat. Mais créé cardinal en 1517, il sera élu pape  cinq and plus tard. Adrien VI décèdera à Rome l’année suivante sans avoir jamais habité la « Paushuize ».

    Extraits :

    Zenit - Eminence vous avez participé au concile Vatican II ?

    Card. Simonis - Non, hélas non. Je n’ai pas participé au Concile mais à ce moment-là je me trouvais à Rome, comme étudiant de 1959 à 1966.(…)

    L’Eglise néerlandaise n’a pas vécu sereinement la période postconciliaire : il y a eu des polémiques sur le catéchisme et d’autres controverses. 50 ans après, quelle est la situation?

    La situation de l’Eglise Néerlandaise après le concile est très difficile à décrire. A l’époque nous avons eu une polarisation en deux factions. Nous vivions pratiquement avec deux Eglises en une. Avec une faction qui était très radicale et voulait tout changer, mais où la foi avait beaucoup diminué. Maintenant cette polarisation est plus ou moins finie mais, comme conséquence, beaucoup ont perdu la foi et ont quitté l’Eglise. En général on peut dire qu’aux Pays-Bas règne l’ « indifférentisme ». Le Saint-Père, il y  a quelques semaines, a dit une chose très juste : chaque homme a un sens religieux, une tendance à rechercher Dieu, au transcendant ; mais chez beaucoup de personnes ce sens du religieux s’est perdu, est entré dans le coma et cela vaut particulièrement pour notre nation.

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  • Saint Zacharie, un pape du VIIIe siècle

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    Missel.free nous présente cette belle figure de la chrétienté à l'époque carolingienne :

    Le saint pape Zacharie, d'origine grecque, naquit en Calabre où il fut élevé dans la piété et les sciences. Traducteur grec érudit des Dialogues de saint Grégoire le Grand et prédicateur éloquent, il fut admis dans le clergé de Rome sous le pape Grégoire III auquel il succéda alors que le roi des Lombards, Luitprand (712-744), menaçait de s’emparer de Rome (741). Ses familiers aimèrent sa douceur et sa compassion, admirèrent son pouvoir de persuasion et eurent confiance à sa grande habileté politique.

    Alors qu’on venait d’apprendre la mort de Charles Martel (22 octobre 741) dont Grégoire III espérait du secours contre les Lombards, Zacharie fut élu pape le 3 décembre 741 et sacré le 10 décembre 741. Zacharie abandonna le duc de Spolète, allié inefficace du Saint-Siège, pour traiter avec Luitprand et s'entendit si bien avec lui (traité de Terni, août 742) qu'un semblant de paix régna en Italie surtout après le traite de Pavie où le Lombard s'engageait à ne pas attaquer l'exarchat de Ravenne (29 juin 743). Luitprand étant mort au mois de janvier suivant, son neveu et successeur, Hildebrand, se montra plus belliqueux mais il était un si mauvais prince que ses sujets le chassèrent sept mois plus tard au profit du duc de Frioul, Rachis, qui confirma traité pour vingt ans. Rachis rompit le traité en assiégeant Pérouse (749), mais Zacharie, venu sur place, lui fit lever le siège et se montra si édifiant que le Roi changea de vie au point que, quelques mois plus tard, il se rendit à Rome et abdiqua pour entrer à l'abbaye du Mont-Cassin tandis que sa femme et sa fille devenaient religieuses (juin 749). Astolphe, le frère et successeur de Rachis, confirma le traité pour vingt ans mais s'empara tout de même de Ravenne (751) et mit fin à l’exarchat byzantin. Encore que Constantinople était acquise à l’iconoclasme, Zacharie tenta avec succès d’avoir de bonnes relations avec Constantin V. Grâce à saint Boniface, son légat, qui lui rendait exactement compte de toutes ses actions, Zacharie eu d’excellentes relations avec les Francs, gouvernés par les fils de Charles Martel, qui veillaient à la réforme ecclésiastique. Après que Carloman se fut fait moine au Mont Cassin (747), le pape Zacharie, en faveur de Pépin le Bref qui voulait ceindre la couronne royale, décréta qu'il était logique que celui qui détenait effectivement la puissance fût roi (750) ; ainsi après la déposition de Childéric III, Pépin fut élu roi et sacré par saint Boniface, commençant le règne de la dynastie carolingienne (751). Désormais, contre les Lombards qui redevenaient menaçants, le Saint-Siège avait un allié indéfectible. On a longtemps cru que Zacharie mourut le 14 mars 752 et l'on célébrait sa fête le 15 mars, mais le martyrologe de 1922 a estimé que sa mort n'était survenue que le 22 mars.