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Eglise - Page 678

  • Temps pascal en confinement; feuillet du mercredi (6 mai) de la 4e semaine : Laure Vicuna "une rose des Andes"

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    2020_05_06_10_39_24_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Des mesures simples et accessibles pour combiner liberté de culte et sécurité sanitaire

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    De la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site "Le petit Placide" :

    tout est dit ! archidiocèse de Milan .

    5 Mai 2020

    C'est un exemple très clair de la facilité avec laquelle il est possible de combiner liberté de culte et sécurité sanitaire.

    PROTOCOLES DE MESURES DE SÉCURITÉ POUR LA MESSE SAINTE

    1. Introduction

    Suite à l'épidémie de Coronavirus Covid-19, il a fallu préparer des mesures pour limiter le risque de propagation de l'infection.

    Les preuves scientifiques provenant des différents pays où l'épidémie est arrivée nous indiquent que les mesures les plus efficaces pour prévenir la maladie de Covid sont le nettoyage et la désinfection des environnements et la distance entre les personnes.

    Les églises constituent un environnement à très faible risque de contagion. Dans de nombreux pays, l'Église catholique et les Églises orthodoxes ont continué à célébrer les fonctions liturgiques ces derniers mois, sans que cela n'entraîne la propagation et l'augmentation des cas. En effet, certains pays, comme la Pologne ou la Bulgarie, sont parmi ceux où l'incidence des cas de maladie, d'hospitalisations et de décès est la plus faible.

    À la lumière de ces preuves épidémiologiques, on pense que les célébrations liturgiques peuvent être reprises en présence du peuple à la fois les jours de semaine et les jours fériés, dans des conditions de remodulation partielle de la façon dont les célébrations sont menées, de manière à protéger la santé des fidèles et célébrants.

    Il y a un autre élément à prendre en considération: les fidèles qui vont à l'église pour une messe ne sont pas les utilisateurs d'une entreprise: ils le font avec conscience et sens des responsabilités. Si un croyant est malade ou éprouve des symptômes suspects, il sera de son devoir de ne pas aller à l'église.

    2. Mesures de sécurité

    Les procédures suivantes visent à établir les procédures opérationnelles pour assurer la célébration régulière des fonctions liturgiques.

    Les principes fondamentaux sont ceux de l'éloignement des personnes et de l'assainissement des environnements.

    La distance entraînera un quota d'accès aux églises, et donc une diminution du nombre de fidèles présents. Cela impliquera la nécessité d'augmenter le nombre de messes célébrées le dimanche dans chaque paroisse, pour répondre aux demandes des fidèles.

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  • Les associations familiales catholiques en Europe font appel au soutien de l’Union Européenne

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    De Vatican News :

    European Union - FAFCE

    Les associations familiales catholiques en Europe appellent au soutien de l’UE

    La fédération des associations familiales catholiques en Europe salue la décision de la Banque centrale européenne de fournir plus de liquidités et de crédits aux ménages pour affronter la crise, mais demande aux États-membres de l’UE plus de propositions concrètes pour les familles.

    Avant la journée internationale de la famille, le 15 mai prochain, la fédération des associations familiales catholiques en Europe multiplie ses prises de positions.  

    «Les familles et les entreprises doivent être aidées ensemble, elles vont de pair les unes avec les autres. Chacun, dans la situation actuelle, devrait reconnaître cette évidence». C’est la réponse du président de la fédération des Associations familiales catholiques en Europe (Fafce), Vincenzo Bassi, formulée le 4 mai 2020, dans une note en écho aux propos de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.

    Les États-membres attendus sur le sujet de la famille

    Ces derniers jours en effet, la présidente de la BCE déclarait que les politiques monétaires devraient encourager les banques à continuer de prêter aux ménages et aux entreprises tout au long de la crise. «Nous nous félicitons des mesures prises par la BCE pour fournir plus de liquidités et de crédits aux ménages, mais nous devons agir plus rapidement et plus efficacement à tous les niveaux», exige Vincenzo Bassi. «Il est nécessaire que tous les États membres de l'UE fassent des propositions concrètes pour soutenir les familles, adaptées à l'urgence historique que nous connaissons», ajoute-t-il, avant la tenue le 6 mai du conseil d’administration de la Fafce, réunissant en vidéo conférence 31 représentants d'associations familiales de 18 pays européens. 

    En France, une aide exceptionnelle de la Caisse des allocations familiales doit être versée le 15 mai à quatre millions de familles modestes. 

    Le porte-voix des familles

    La fédération des associations familiales catholiques en Europe se compose de 31 associations familiales nationales de 18 pays européens. Créée en 1997, elle a un statut participatif au Conseil de l’Europe, et porte auprès des institutions européennes la voix des familles, s’appuyant sur la doctrine sociale de l’Église.

    Au cours de ces dernières années, elle a attiré l’attention des dirigeants européens sur plusieurs thématiques: la valeur du travail invisible des mères, l’importance du dimanche comme jour chômé commun à tous les pays de l’UE, ou encore la nécessité de mieux lutter contre la diffusion de la pornographie. La Fafce est aussi à la source de deux initiatives citoyennes européennes, «One of Us» (devenue la plus importante fédération pro-vie d’Europe) et «Mum Dad and Kids», qui ont mobilisé les Européens sur les sujets de la vie naissante et du mariage.

  • Une mise en garde des chrétiens chinois : la persécution religieuse est bien pire que ne l'indique un nouveau rapport fédéral américain

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    De Calvin Freiburger sur LifeSiteNews :

    Les chrétiens chinois mettent en garde : la persécution religieuse est bien pire que ne l'indique un nouveau rapport fédéral américain

    Ils disent que les menaces du gouvernement incluent des violations flagrantes des droits humains qui vont au-delà de la fermeture d'églises.

    5 mai 2020

    Featured Image 
    Les autorités chinoises démolissent l'église Golden Lampstand dans la ville de Linfen mardi 9 janvier 2018.

    La Commission américaine pour la liberté de religion internationale (USCIRF) a publié son rapport annuel sur la persécution religieuse dans le monde en attirant l'attention sur les abus en cours de la part du gouvernement chinois, mais les chrétiens chinois affirment que la situation sur le terrain est encore pire.

    Le rapport recommande que le Département d'État américain continue de désigner la Chine comme «pays particulièrement préoccupant» en raison de la «détérioration» continue de la liberté religieuse dans le pays.

    "Des experts indépendants estiment qu'entre 900.000 et 1,8 million d'Ouïghours, de Kazakhs, de Kirghiz et d'autres musulmans ont été détenus dans plus de 1.300 camps de concentration au Xinjiang", où ils subissent "des tortures, des viols, la stérilisation et d'autres abus", indique le rapport. «Le gouvernement chinois a continué de poursuivre une stratégie d'assimilation forcée et de répression du bouddhisme tibétain», y compris la torture et l'emprisonnement de «moines et nonnes qui ont refusé de dénoncer le Dalaï Lama».

    "Les autorités chinoises ont attaqué ou fermé des centaines d'églises protestantes en 2019, y compris l'église Rock dans la province du Henan et l'église Shouwang à Pékin", poursuit-il. «Les autorités à travers le pays ont retiré les croix des églises, interdit aux jeunes de moins de 18 ans de participer aux services religieux et remplacé les images de Jésus-Christ ou de la Vierge Marie par des photos du président Xi Jinping.»

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  • Covid-19 : un rééquilibrage entre bien-être personnel et bien-être général ?

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    Du Frère René Stockman sur kerknet.be (un tout grand merci à MPM pour sa traduction) :

    sur le bien-être personnel et général

    5 MAI 2020

    La pandémie du coronavirus va-t-elle bientôt créer un nouvel équilibre entre le bien-être personnel et le bien-être général, s’interroge le frère René Stockman.

    Chaque crise apporte toujours des avantages mais aussi des fardeaux. Qu’est-ce que ce sera avec cette crise du corona ? Nous ne le voyons pas encore, nous pouvons essayer de deviner l’avenir et y réfléchir. Il est certainement arrivé quelque chose à l’homme qui pourrait être irréversible. S’agit-il d’un revirement pour le meilleur ou pour le pire?

    Il est déjà clair que la tension entre le bien-être personnel et le bien-être général n’a jamais été ressentie comme auparavant. Nous avons été et sommes confrontés à notre vrai visage, sur lequel la peur, l’auto-préservation, voire l’égoïsme sont clairement apparus, mais en même temps nous découvrons dans notre propre comportement un désir de faire le bien, d’aider les autres.  Il y a comme un élan vers plus d’humanité. En temps de crise, de nombreux masques tombent, même lorsque nous devons mettre des masques pour nous protéger et protéger les autres. Il s’agit , en effet, toujours de nous-mêmes et des autres. Qu’est-ce qui pèse le plus avec le port de ces masques : notre désir d’auto-préservation ou notre souci de ne pas mettre en danger les autres ?

    L’Individualisme contre le personnalisme

    Nous ne pouvons nier qu’au cours des dernières décennies, l’équilibre s’est de plus en plus déplacé vers le bien-être individuel - ou formulé avec plus de précision - avec une diminution de la préoccupation pour les autres êtres humains. L’individualisme , dans le sillage  de la liberté individuelle,  exigeait toujours davantage d’attention et d’espace et la société semblait s’y conformer. C’était un  processus lent  , à partir de  John Locke qui a promu cette liberté individuelle à la fin du 17esiècle. Cet individualisme s’est également vu attribuer une place pertinente dans la constitution américaine. La société doit tout faire pour protéger, promouvoir et, le cas échéant, restaurer ce droit à la liberté de l’individu. Dans la doctrine sociale de l’Église, c’est légèrement différent , partant du principe du bien commun, il faut toujours s’efforcer de promouvoir la dignité humaine. Les deux partent du général, mais le particulier ,dans le monde sécularisé,  se réduit fortement à la liberté individuelle. Bien sûr, la dignité humaine est souvent atteinte par l’imposition de restrictions à cette liberté individuelle. Nous en faisons l’expérience dans les pays aux régimes totalitaires. Mais dans la dignité de l’homme, il y a plus que sa liberté individuelle.

    En outre, si l’on veut se concentrer trop exclusivement sur la liberté individuelle, on risque de perdre l’attention et la préoccupation des autres êtres humains.

    Tout étant  axé sur son propre bien-être, on risque d’oublier l’autre . L’autre est peut-être encore là pour contribuer à notre bien-être, mais cela s’arrête là. S’ll ne peut pas y contribuer , on le repoussera très vite. On sera orienté vers son propre bien-être et  l’autre comptant encore dans la mesure où il peut apporter une contribution positive pour accroître ce propre bien-être. Ce que je peux faire pour le bien de l’autre est secondaire et après un certain temps puis complètement ignoré. Cela deviendra une mentalité chacun pour soi. Dans l’individualisme, il n’y a plus de place pour l’autre, et nous remarquons aussi une différence entre le concept de liberté personnelle et de liberté individuelle. Parce que dans le personnalisme, l’autre est une réalité pour laquelle je me sens responsable. En tant qu’individu, je m’ouvre à l’autre et à l’ensemble de la communauté. C’est ce qui résonne dans la doctrine sociale de l’Église comme essentielle et  deux autres principes sont établis comme préalable : la solidarité et la subsidiarité.

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  • Reprise des célébrations : les négociations sont en cours...

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    Négociations sur la reprise des célébrations dans les églises

    Communiqué de presse :

    Les chefs des cultes reconnus en Belgique ont été reçus par le Ministre de la Justice Koen Geens. Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, et Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers, y ont représenté le culte catholique. La réunion s’est déroulée dans un excellent esprit de travail et en bonne concertation avec l’ensemble des chefs de culte.

    Le Ministre de la Justice a exprimé sa reconnaissance aux représentants sur la manière dont ont été appliquées les règles édictées par le Conseil national de Sécurité du Gouvernement Fédéral.

    La reprise progressive des cultes publics est examinée avec le Conseil national de Sécurité, en prévoyant toutes les règles de sécurité sanitaires.

    Un message commun sera adressé par les responsables des cultes dès qu’un accord sera conclu, et ce en fonction du déconfinement progressif en cours.

    Il est rappelé que les églises restent normalement ouvertes pour la prière personnelle, dans le respect des distanciations sanitaires et que les célébrations enregistrées peuvent se dérouler avec un maximum de 10 personnes présentes en ce compris celles qui procèdent à l’enregistrement.

    Les Évêques ont toute confiance dans le travail constructif en cours et plaident pour la reprise la plus rapide des célébrations publiques.

    Les Évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, mardi 5 mai 2020

  • Temps pascal en confinement; feuillet du mardi (5 mai) de la 4e semaine : Frère Martin Luther par Bernanos

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  • Le cardinal Tagle de plus en plus incontournable ?

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    Le cardinal Tagle promu cardinal évêque. Un papabile de plus en plus incontournable ?

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le cardinal Luis Antonio Tagle promu par le pape François au sein de l’ordre des cardinaux-évêques

    05/05/2020

    Le 1er mai, le pape a annoncé la promotion du cardinal Tagle, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, au sein des cardinaux-évêques – l’un des trois ordres du Collège des cardinaux. Une décision qui vient confirmer la confiance du pape envers le cardinal philippin, contrairement à l’avis de Rodrigo Duterte qui affirmait, en février, que le cardinal Tagle avait été « retiré » de l’archidiocèse de Manille à cause de sa mobilisation politique. « Contrairement à ce que croyait le président Duterte, je pense qu’il est clair que le cardinal Chito [ainsi qu’il est surnommé] a toujours l’amitié du pape », assure Mgr Bastes, ancien président de la commission épiscopale philippine pour la mission.

    Le cardinal Luis Antonio Tagle, 62 ans, nouveau préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples a été promu par le pape François dans l’ordre des cardinaux-évêques. Ainsi, il devient le seul Asiatique à faire partie des onze cardinaux-évêques, l’un des trois ordres du Collège des cardinaux. Le cardinal Tagle a quitté son archidiocèse de Manille – dont il a été le 32e archevêque entre 2011 et 2019 – en février dernier pour assumer sa nouvelle responsabilité au Vatican. La nouvelle promotion du cardinal philippin a été annoncée par le Saint-Siège le 1er mai. Le père Ranhilio Aquino, doyen de l’École supérieure de droit San Beda de Manille, explique que les cardinaux sont divisés en trois ordres, dont les cardinaux-évêques, les cardinaux-prêtres et les cardinaux-diacres. « Les premiers sont des cardinaux titulaires d’un des sept diocèses suburbicaires situés autour de Rome », ajoute-t-il. « Les cardinaux-prêtres sont les plus nombreux au sein du Collège des cardinaux, et jusqu’à maintenant, c’était le cas de tous les cardinaux asiatiques. Ces derniers sont en général titulaires d’une paroisse romaine. C’était le cas du cardinal Tagle jusqu’à aujourd’hui », poursuit-il. « Enfin, il y a les cardinaux-diacres. Ce sont les cardinaux qui servent la curie romaine ou qui avaient déjà atteint l’âge de 80 ans quand ils ont été créés cardinaux. »

    Parmi les cardinaux-évêques, outre le cardinal Tagle, on compte notamment le cardinal Pietro Parolin (Secrétaire d’État du Saint-Siège), le cardinal Leonardo Sandri (préfet de la Congrégation pour les Églises orientales), le cardinal Marc Ouellet (préfet de la Congrégation pour les évêques) et le cardinal Fernando Filoni (prédécesseur du cardinal Tagle au sein de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples). En mars, le président philippin Rodrigo Duterte avait prétendu que le cardinal Tagle avait été retiré de l’archidiocèse de Manille parce que le pape François était « en colère » contre lui à cause de sa mobilisation politique. Mgr Pablo Virigilo David, vice-président de la Conférence des évêques philippins, avait dénoncé les commentaires du président Duterte comme « parfaitement ridicules », en estimant que Rodrigo Duterte devait « cesser de perdre son temps en faisant des remarques sans fondement » et se préoccuper plutôt « des vrais questions urgentes ». De son côté, Mgr Arturo M. Bastes, ancien président de la Commission pour la mission au sein de la Conférence épiscopale philippine, estime que la nouvelle promotion du cardinal Tagle prouve qu’il a gagné la confiance du pape. Avec ce nouveau titre, bien que symbolique, le cardinal philippin se voit confier une place prééminente au sein du Collège des cardinaux. « Contrairement à ce que croyait le président Duterte, je pense qu’il est clair que le cardinal Chito [ndlr : ainsi qu’il est surnommé familièrement] a toujours la confiance et l’amitié du pape », assure Mgr Bastes.

    (Avec Ucanews, Manille)

  • Les douze centres psychiatriques des Frères de la Charité en Belgique ne sont plus considérés comme «catholiques»

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    Lu sur De Morgen de ce 5 mai, p. 11:

    Les Frères de la Charité exclus

    Le cardinal Luis F. Ladaria a signé une lettre le 30 mars 2020 dans laquelle il décide que les douze centres psychiatriques des Frères de la Charité en Belgique ne sont plus considérés comme «catholiques». La raison en est les nombreuses années de querelles entre les la branche belge de l'organisation et les échelons supérieurs de Rome, qui trouvent inacceptable que les Frères aient décidé en 2017 que l'euthanasie dans les centres psychiatriques devrait être possible dans certaines circonstances. "Le Vatican et le conseil général des Frères de la Charité ne se sont jamais mis d'accord avec cette ouverture vers l'euthanasie, car elle est contraire à la doctrine de l'Eglise", explique Emmanuel Van Lierde, rédacteur en chef de l'hebdomadaire d'opinion chrétien Tertio, qui a rendu compte de l'affaire mercredi." L'organisation belge a été invitée à plusieurs reprises à ajuster sa vision, mais ni les uns ni les autres n'ont voulu plier. » A présent, la congrégation veut rompre les liens. Il est difficile de mesurer l'ampleur de l'impact. L'instance dirigeante de la congrégation déclare que les bâtiments des centres psychiatriques sont sa propriété. Les Frères devront-ils payer un loyer? Et les Frères de la Charité? Les Frères de la Charité emploient des milliers de personnes dans notre pays. Non seulement dans les centres psychiatriques, mais aussi dans l'éducation. "Nous regrettons et contestons cette décision", a déclaré le président Raf De Rycke. "Il est regrettable qu'un sujet sensible et complexe tel que l'euthanasie soit exploité dans un conflit plus large et plus ancien entre le gouvernement général (de la congrégation) et notre région."

  • Les évangéliques seraient-ils les derniers boucs émissaires de la longue histoire des épidémies ?

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    Lu sur LeTelegramme.fr :

    À Mulhouse, l’église évangélique vit dans la peur

    Fin février, l’église La Porte ouverte chrétienne, à Mulhouse, avait accueilli 2 000 fidèles pour un rassemblement évangélique.

    Fin février, l’église La Porte ouverte chrétienne, à Mulhouse, avait accueilli 2 000 fidèles pour un rassemblement évangélique. (Photo EPA)

    Avant le coronavirus, l’église évangélique La Porte ouverte chrétienne était bien intégrée à Mulhouse. Désignée comme responsable de la propagation du virus en France, elle vit aujourd’hui « dans la peur et dans la haine ».

    Samuel Peterschmitt, pasteur principal de l’église évangélique La Porte ouverte, est un homme charismatique et spontané, connu par ses « cultes » (messes) qui mettent Jésus Christ et la Bible en avant. Il est sorti considérablement affaibli par sa contamination au Covid-19. Pour évoquer la crise, entre deux quintes de toux , il en réfère à la souffrance biblique du prophète Job : « Sa situation a été bouleversée quand Dieu a décidé de lui faire subir des épreuves, il a alors tout perdu ». Sa voix se teinte d’émotion. Le pasteur précise que « tout allait bien auparavant pour l’église, mais soudain, l’image a changé. On nous accuse d’être responsables d’un virus pour lequel personne ne nous avait avertis ».

    Située dans le quartier de Bourtzwiller, qui fut souvent le théâtre de violences et de trafic de drogues, l’église évangélique La Porte ouverte mérite bien son nom. Si des décennies de désindustrialisation et de chômage ont laissé des traces dans la population, l’église a toujours su porter un message d’espoir à toutes les personnes dans le besoin.

    Affaiblis par cinq jours de jeûne

    En février, le destin de l’église a basculé. En cette semaine de carême, 2 000 fidèles sont venus de la région Grand-Est et des pays voisins, comme l’Allemagne, la Belgique et la Suisse, et se sont joints aux membres habituels de La Porte ouverte. « Ils finissaient cinq jours de jeûne et de prières, ils étaient très vulnérables », précise la Suisse Eliette Goetschmann, fervente évangélique. C’est au cours de ce rassemblement que nombre d’entre eux ont été contaminés et qu’on a assisté à la diffusion virale à travers le pays et même à l’étranger.

    Deux mois après, le pasteur Samuel Peterschmitt revient sur le lourd bilan : «70 personnes ont été hospitalisées et une trentaine est décédée », parmi les membres de l’église.

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  • La nouvelle biographie de Benoît XVI par Peter seewald ne sera sans doute pas un best-seller

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    De nieuwe pausbiografie van Peter Seewald ©  Peter Seewald/Uitgeverij Droemer

    De Philippe Keulemans sur Kerknet.be :

    Benoît XVI sur sa démission et son rôle de pape émérite

    4 MAI 2020

    Aujourd'hui, la biographie tant attendue du pape émérite Benoît XVI par le journaliste allemand Peter Seewald a été publiée en plusieurs langues.

    À compter d'aujourd'hui, lundi 4 mai 2020, la nouvelle biographie du pape de Peter Seewald est en librairie en Allemagne et dans d'autres pays. Dans ce document, le pape émérite Benoît XVI s'exprime, entre autres, contre le mariage homosexuel et l'avortement et ce qu'il appelle le succès croissant d'une croyance antichrétienne qui est en hausse dans le monde entier et qui est la véritable menace pour l'Église catholique romaine. Quiconque ose s'opposer à cette dictature mondiale d'idéologies apparemment humanistes est, selon lui, socialement excommunié: il y a cent ans, tout le monde aurait pensé qu'il était absurde de parler de mariage homosexuel. Aujourd'hui, ceux qui s'y opposent sont socialement excommuniés. Il en va de même pour l'avortement et pour la production d'êtres humains en laboratoire. La crainte de ce pouvoir spirituel de l'anti-christ vient dès lors naturellement, dit le pape émérite dans la biographie de 1 184 pages.

    La retraite papale a été soigneusement préparée

    L'auteur Peter Seewald dit qu'il se rend compte que sa biographie très longue et complète ne deviendra pas un best-seller, contrairement à ses précédentes biographies du pape. Dans son nouveau livre, il décrit la vie du cardinal Jozeph Ratzinger, âgé de 93 ans, avec empathie et le protège également des critiques. Le passage avec des arguments anciens et nouveaux à propos de sa retraite anticipée en 2013 et de la façon dont il essaie de remplir le rôle spirituel du pape émérite est passionnant. Parfois, les déclarations du chef de l'Église, que certains ont déjà qualifié de docteur de l'Église, résonnent avec amertume sur la façon dont ses déclarations ont été reçues à l'époque. Seewald décrit comment le pape allemand et son entourage ont méticuleusement préparé l'étape de sa démission - pour la première fois en plus de 600 ans - et comment ils ont réussi à garder cette décision révolutionnaire secrète pendant des mois. Pas une tâche facile au Vatican.

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  • Jusqu'où l'État peut-il intervenir dans les affaires de l'Église ?

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    Mgr Dominique Lebrun : jusqu'où l'État peut-il intervenir dans les affaires de l'Église ?

    Mgr Dominique Lebrun : jusqu'où l'État peut-il intervenir <br>dans les affaires de l'Église ?

    Les fidèles catholiques devront-ils vraiment attendre le 2 juin pour accéder aux sacrements ? N'est-il pas possible de mettre en place des mesures sanitaires ? L'État est-il légitime lorsqu'il interdit l'exercice du culte ? De nombreuses questions se posent en cette période exceptionnelle mais les mesures adoptées par le gouvernement à cause du Coronavirus mettent en lumière des questions plus profondes, justement sur l'articulation des autorités politique et religieuse comme par exemple la difficulté que pose l'obligation du mariage civil avant le mariage religieux. 

    Entretien avec Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen
    Propos recueillis par Odon de Cacqueray

    Lors d’échanges préalables aux annonces du Premier Ministre, Mgr Éric de Moulins-Beaufort a transmis les propositions de la Conférence des évêques de France. Avez-vous l’impression qu’elles ont été prises en compte ? 

    Au moment où le Premier Ministre a parlé, il n’a pas évoqué ces échanges préalables. D’où une grande surprise de notre côté, plutôt désagréable, qui explique que plusieurs d’entre nous ont réagi avec une certaine vivacité. La liberté de culte ne peut pas être considérée comme la dernière roue du carrosse de la nation française. Depuis, nous avons eu un nouveau contact et l’assurance que le dialogue repartirait à partir des propositions faites par la Conférence des évêques de France pour que nous puissions assister à la messe dans le respect de la santé publique. Notre travail conjoint avec le gouvernement avait été réalisé à son initiative. Il nous avait été demandé comment nous envisagions la reprise du culte en fonction des orientations de l’époque : le taux de remplissage des églises et l’empêchement de passer d’une région à une autre. 

    Nous avons appris qu’il n’y aurait sûrement pas de reprise du culte avant le 2 juin. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de recours juridique pour faire respecter cette liberté de culte ? 

    Si vous m’interrogez en ce qui concerne la Conférence des évêques, je ne sais pas à ce stade. Pour ce qui est de ma responsabilité, au niveau de mon diocèse, il me semble que nous sommes dans une situation exceptionnelle : le dialogue n’est pas rompu. J’ai d’ailleurs une bonne communication avec le préfet de ma région. Il faut donc continuer le dialogue sans exclure les moyens juridiques. Un sujet important est levé, sur lequel il faudra se pencher : comment se combine cette liberté de culte avec des mesures sanitaires dont tout le monde s’accorde à dire qu’elles peuvent et doivent être prises, en s’imposant à tous. Il y a là une question difficile et délicate : jusqu’où peut entrer l’autorité étatique dans le déroulement même de nos célébrations ? L’État est légitime pour annoncer : « il y a un danger sanitaire à se réunir ou à se déplacer à plus de 100 mètres de son domicile, etc. » Ces règles s’imposent. Mais la façon dont ces mesures se répercutent sur le déroulement liturgique et rituel nous incombe. Je pense que lors des dernières discussions, il y avait un accord de principe sur ces aspects. Les mesures annoncées concernent la limitation des déplacements inter-régionaux et des contacts, le respect des distances physiques et des gestes barrières. D’une manière assez légitime, notre culte étant public, l’État nous demande comment nous allons faire respecter ces mesures. Nous devons continuer à dialoguer pour trouver un accord. 

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau