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Eglise - Page 678

  • Triste Noël pour le cardinal Pell

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    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site Benoït-et-moi :

    _________________

    NDT

    [1] Réseau social en ligne sur internet qui a été fondé en 1998 dans le but d’aider les militants du monde entier à communiquer plus facilement.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Care2)

    Lire également : Une Eglise assiégée

  • Quelle place pour les femmes dans l'Eglise? ("Les Hommes en Noir")

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Quelle place pour les femmes dans l'Église ?
    Le Club des Hommes en Noir

    Quelle place pour les femmes dans l'Église ? <br>Le Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir revient pour une deuxième saison et un nouveau format. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Désormais les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, Le Club se penche sur la place des femmes dans l'Église. L'institution est-elle misogyne ? L'absence de femmes ordonnées est-elle la preuve d'une haine de la conditio. féminine? Pour y répondre, Philippe Maxence recevait Daniel Hamiche, l'abbé Barthe et l'abbé Celier.

     

  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre), 20 décembre : Concert de Noël avec les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre

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    20 DÉCEMBRE | CONCERT DE NOËL À L’ABBAYE DE LA CAMBRE

    ©Photo tous droits réservés

    (Source) Venez vivre la magie de Noël le vendredi 20 décembre 2019 dans le cadre prestigieux et enchanteur de l‘Abbaye de la Cambre ! Une formule inédite cette année : le répertoire des Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre s’enrichira d’une magnifique touche gospel, fruit d’une nouvelle collaboration avec Ange Nawasadio et quatre solistes de sa formation (Les Anges Cie). Le tout sera rehaussé par l’accompagnement des solistes de l’Ensemble Orchestral de Bruxelles.

    Véritable institution musicale, les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre sont applaudis, félicités et produits en Belgique et à l’étranger, tant par les mélomanes que par les amoureux du beau. Ange Nawasadio est auteur-compositeur et artiste de scène formé aux écoles de Maurice Béjart (MUDRA à Bruxelles) et au Ballet de Harlem (New York). C’est d’ailleurs à New-York qu’il se forme au gospel. De retour à Bruxelles, il fonde L. A. Cie (Les Anges) qui développe depuis plus de 15 ans un projet artistique basé sur l’héritage musical afro-américain.

    Accéder au site de l’Abbaye

    Accéder au site des Petits Chanteurs 

  • Bruxelles (Sainte-Famille), 20 décembre : Concert de Noël "Paix sur la Terre" avec la Communauté Syriaque Catholique de Belgique

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    (Source) La communauté syriaque catholique de Belgique vous invite à un concert de chants de Noël en araméen avec la chanteuse libanaise Ghada Shbeir le vendredi 20 décembre à 20h00 dans l’église de la Sainte-Famille. 

    Ghada Shbeir est docteure en musicologie et en musique orientale et elle est professeure à la Faculté de musique à l’Université Saint-Esprit de Kaslik au Liban (USEK). Sa thèse est portée sur les techniques de chant oriental et les rapports entre la tradition musicale syro-araméenne et l’intonation islamique du Coran. Elle est aussi chargée du département de musique sacrée syriaque au Conservatoire national libanais de Beyrouth. En 2007, elle a reçu le prix  « BBC-Radio World Award » pour son CD de chants andalous « Al-muwashahât ». Combinant ses connaissances académiques et sa voix exceptionnelle, elle atteint un très haut degré de perfection musicale.

    PAF : 5€

    Contact : parsyrchath.be@gmail.com 

    Ce concert sera au profit des communautés chrétiennes du Moyen-Orient.

  • "Populiste", le pape ?

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    De  sur le site de l'Incorrect :

    JEAN-BAPTISTE NOÉ : « POUR FRANÇOIS, L’EUROPE EST RICHE PARCE QU’ELLE A PRIS AUX AUTRES ».

    14 DÉCEMBRE 2019

    Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire et écrivain. Dans son dernier essai François le diplomate publié chez Salvator, il expose les grandes lignes de la diplomatie du pape François, en valorisant les points forts mais en soulignant également les interrogations qu’elle suscite tant vis-à-vis de Europe que de la Chine. Prudent, l’auteur esquisse tout de même quelques pistes de réflexion pour comprendre la diplomatie d’un pape qui était, avant son élection, dépourvu de toute expérience dans ce domaine.

    Vous qualifiez le pape François de populiste, au sens péroniste du terme. Que signifiez-vous par-là exactement dans la mesure où le pape s’oppose souvent à ceux que l’Occident nomme les populistes ? Est-ce le bon terme ? S’agit-il d’un style, d’un parler-franc ou faut-il y voir autre chose ?

    René Girard a démontré que la rivalité se fait souvent à l’encontre des personnes qui nous sont le plus proche, car il y a rivalité mimétique entre les deux. Mais le terme « populiste » est en effet employé de façon trop floue et systématique. Il devient le nouveau terme à la mode, trop employé et donc sans objet. Dans le cadre du pape François, cela correspond à quelque chose de précis. À la suite de nombreux théologiens et prêtres d’Amérique latine, Bergoglio a développé une « théologie du peuple » dans laquelle le peuple n’est pas vu comme une catégorie sociale (comme dans la théologie de la libération), mais comme une catégorie mystique. La théologie du peuple reprend certains éléments de la théologie de la libération, mais elle n’est pas matérialiste.

    À la suite de nombreux théologiens et prêtres d’Amérique latine, Bergoglio a développé une « théologie du peuple » dans laquelle le peuple n’est pas vu comme une catégorie sociale (comme dans la théologie de la libération), mais comme une catégorie mystique.

    Cette pensée, fabriquée par des Occidentaux et plaquée sur les réalités complexes de l’Amérique latine, voit le peuple comme menacé et opprimé. C’est l’indigène privé de ses terres, ce sont les communautés populaires dont l’organisation est supposée meilleure que les autres formes d’organisations politiques. Réactivation du mythe du bon sauvage d’un côté, actualisation de la pensée marxiste de l’autre, continuation du paganisme primitif à travers le culte de la Pachamama enfin, la théologie du peuple, dans ses variantes, agrège toutes ces formes de pensée. Le problème, c’est que ces idées correspondent rarement à la réalité. Au Brésil par exemple, la plupart des indigènes vivent en ville, comme les autres Brésiliens, et n’ont aucune envie de vivre en Amazonie, qui est un véritable enfer, avec des conditions climatiques et humaines difficiles. Ces théologiens sont restés dans des formats de pensée hérités des années 1970, qui ne correspondent plus à l’attente des populations. Raison pour laquelle le catholicisme est en perte de vitesse, au profit des mouvements évangéliques.

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  • Une joie qui se conquiert par la foi, l’espérance et la charité

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    Le prix de la joie

    homélie du 3e dimanche de l’Avent A, 15 décembre 2019

    Cathédrale Notre-Dame de Bonsecours, Alep, Syrie

    En Syrie, on vient de restaurer et reconsacrer la cathédrale arménienne catholique d’Alep, qui comme les églises d’autres confessions chrétiennes avait été endommagée par différents attentats et échanges de tir d’artillerie. Il n’y a plus que 5000 fidèles de cette Église sur les 18000 que comptait la ville, et ceux qui sont restés doivent vivre cette réouverture avec la même allégresse que celle à laquelle invite le prophète Isaïe : « le pays aride, qu’il exulte et crie de joie !… On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu ! » (Is 35, 2-4) Pour ceux qui sont partis d’Alep, c’est sans doute émouvant aussi, mais c’est loin maintenant. Pour d’autres encore, c’est anecdotique ou insignifiant. Vous ne l’avez sans doute pas su.

    Il en va de même pour notre joie de la venue du Seigneur et de son action aujourd’hui dans notre vie. Le Christ qui est venu il y a un bon 2020 ans a promis qu’il reviendrait. Il a agi sous les yeux des disciples de Jean et il agit encore aujourd’hui. Si on regarde sa présence et son action comme un événement du monde, une loi de la nature ou de l’économie, c’est anecdotique, quelque chose que personne ne remarque au milieu des puissances qui gouvernent les idées et les choses, qui font tourner l’opinion ou le commerce.

    Quand on regarde la présence et l’action du Christ avec un peu de foi mais en restant en périphérie, on se dit : j’aimerais bien en bénéficier, ça serait bien, je me souviens que Dieu m’a aidé, mais maintenant je ne vois rien de clair ni de décisif.

    Enfin, pour les pauvres de cœur, pour ceux qui n’ont pas grand-chose comme richesse qui les distrait de Dieu, l’allégresse est forte. Pour celui qui ne craint pas d’attendre l’accomplissement de la promesse de Dieu, pour celui qui possède d’autant mieux Dieu que son cœur n’est pas possédé par autre chose, la joie est possible même sans rien voir encore.

    Cette joie que le Christ propose est une joie qui se conquiert par la foi, l’espérance et la charité. Elle ne vient pas de nos réussites ni de ce qu’on peut humainement espérer comme satisfaction ou comme soulagement. Elle vient directement de Dieu, parce qu’on s’attache à lui envers et contre tout. Je pense à cette condition, « envers et contre tout », à cause de la situation déglinguée de notre culture, et surtout à cause de ce que dit Jésus aux envoyés de Jean qui veulent savoir si ça vaut la peine d’espérer en lui : « heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute… » (Mt 11,6)

    La joie qui vient de Dieu est une joie qui se conquiert contre toutes les puissances de découragement, de cynisme, d’« à quoi bon ». Et comme saint Jacques y invitait les chrétiens il y a 2000 ans, il est bon de prendre pour modèle d’endurance et de patience les prophètes (Jc 5,10), les saints, les témoins qui nous entourent. J’ai beaucoup de consolation à considérer comment les premiers chrétiens ont été conquis par l’évidence de la foi au point de livrer leur vie pour le Christ dans toutes sortes de persécutions. Ou de regarder comment de brillants esprits ont soumis leur intelligence au Christ et ont brillé ou brillent encore dans les ténèbres. Je pense à saint Augustin, à saint Thomas, à Jean-Paul II ou à ce médecin pionnier de la greffe du visage, Benoît Lengelé, qui a fait une si belle déclaration de foi dans La Libre Belgique il y a 3 semaines1. Il nous faut choisir ce que nous écoutons, ce que nous laissons entrer dans notre intelligence et dans notre cœur. La joie est à ce prix. Seigneur, fais-nous marcher dans la foi !

    ____________

    1« Ce n’est pas le progrès de la science qui est important, c’est le progrès humain… Je crois en Dieu, mais ma foi ne fait pas l’économie du doute. Ma foi est celle qui a porté durant des siècles, les valeurs de l’Occident chrétien. Elle a puisé ses racines dans la prière du chapelet auquel m’a initié ma grand-mère et plus encore ensuite dans le mystère de la rencontre de l’Autre, fragile et souffrant, croisé au chevet de mes malades. Elle relève d’une évidence qui m’habite silencieusement et qui, au contraire de la science, n’a pas besoin de la preuve pour s’assurer durablement de sa légitimité. Elle est un chemin de l’âme, qui dépasse la pensée. Elle est une exigence qui m’oblige à faire ce qui est juste et bon, à concevoir et créer ce qui tend le plus vers l’essence éphémère du beau, et à ne jamais rechercher que ce qui est sincère, sensible et vrai. »

  • Mgr Aillet, évêque de Bayonne : l’importance de l’adoration eucharistique dans l’Eglise

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    JPSC

  • Chrétiens d'Orient: tout le monde s'en fiche

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    De sur le site du Figaro Vox :

    Qui s’intéresse encore aux chrétiens d’Orient?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Les images des chrétiens d’Orient fuyant la barbarie de Daech en 2014 avaient fait le tour du monde. Aujourd’hui, leur sort n’est guère meilleur, mais peu d’Occidentaux s’en émeuvent. Dans un livre très documenté, le journaliste Tigrane Yégavian offre un état des lieux précis de leur situation.

    13 décembre

    Tigrane Yégavian est journaliste et arabisant. Il collabore pour plusieurs revues internationales et est membre de la rédaction de Conflits. Il vient de publier Minorités d’Orient. Les oubliés de l’Histoire (éd. du Rocher, 2019).


    FIGAROVOX.- En 2017, l’exposition «Chrétiens d’Orient. Deux mille ans d’histoire» à l’Institut du Monde arabe a connu un grand succès et a permis de mettre en lumière les chrétiens d’Orient... une communauté jusque-là trop méconnue?

    Tigrane YÉGAVIAN.- À l’aune de la déchristianisation de la société française, on a pu constater une certaine indifférence à l’égard de ces communautés: le sort des chrétiens orientaux n’intéressait qu’un public averti, composé essentiellement d’ecclésiastes, de chercheurs ou d’érudits. La parution en 1994 de la somme de Jean Pierre Valognes Vie et Mort des Chrétiens d’Orient a toutefois suscité un vif intérêt, alors qu’auparavant la plupart des ouvrages sur le sujet étaient jusqu’alors davantage confidentiels.

    Aujourd’hui, les chrétiens orientaux se sentent trahis par une France qui prétend les protéger depuis les capitulations de François Ier. Lors du déclenchement des soulèvements arabes, le gouvernement français, tout comme les médias généralistes, ont ignoré les messages alarmés des patriarches orientaux. Le Patriarche de l’Église maronite Mgr Raï, qui avait rencontré Nicolas Sarkozy pour le mettre en garde sur les risques d’instabilité dont étaient porteurs ces mouvements, s’était heurté à un mur d’incompréhension.

    Ces Églises qui ont pratiquement l’âge du Christ ont maintenu leurs rites ancestraux.

    Le moment charnière intervient à l’été 2014 lorsque les sicaires de Daech investissent le Massif du Sinjar et la Plaine de Ninive dans le nord de l’Irak. Les images des chrétiens et des Yézidis fuyant leur avancée font le tour du monde et émeuvent l’opinion occidentale. Ce que l’on peut craindre de l’élan de sympathie et de compassion dont ces minorités font l’objet, est le risque d’une muséification involontaire, voire inconsciente. Ces Églises qui ont pratiquement l’âge du Christ ont maintenu leurs rites ancestraux ; elles exercent une certaine fascination qui peut ressembler à du folklore ou une sorte de retour fantasmé aux sources de la chrétienté. L’autre danger est la récupération politique dont peuvent faire l’objet ces communautés, par des nostalgiques des croisades, ou des personnalités en mal de visibilité.

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  • "Marie ne s'est jamais présentée comme corédemptrice"; l'éclairage théologique d'Arnaud Dumouch

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    Lors d'une messe célébrée pour la fête Notre Dame de Guadalupe, le pape François a tenu les propos suivant : "«Marie est femme. Elle ne s’est jamais présentée comme “co-rédemptrice”, mais simplement comme disciple de son Fils, «l’unique Rédempteur»."

    Commentaire théologique d'Arnaud Dumouch :

    Marie se dit moins que disciple. Elle se dit "servante" (Luc 3). Le pape ne va pas assez loin pour décrire son attitude humble.

    Mais ce n'est pas Marie qui s'établit Reine des anges, corédemptrice à la croix  et médiatrice de toutes les grâces.

    C'est Jésus.

    Il est vrai que le titre de corédemptrice, Marie ne l'a jamais demandée durant sa vie. C'est le Christ qui le lui a donné. En effet, le Christ, seul Rédempteur, a voulu que la rédemption soit une ALLIANCE.

    Ainsi, comme dans un mariage, il y a le "oui" du Christ et, en réponse à notre place; le "oui" de Marie (c'est-à-dire de l'Eglise). Ainsi donc, comme il l'a demandé à l'apparition de ND de tous les peuples, ce dogme viendra un jour.

    Voici une vidéo bilingue Français/flamand sur ce grand mystère et ce cinquième dogme marial demandé par Jésus lors des apparitions d'Amsterdam (reconnues par l'Eglise) : 

    L’apparition de Notre Dame à Amsterdam 2/2 : Notre Dame, la corédemptrice (52 mn). https://youtu.be/Tlc31Bd3_JQ

    Les 27 dernières apparitions : Quand Notre Dame demande un dogme de sa corédemption, de sa médiation universelle, de son rôle d’avocate. Comment comprendre ce dogme à l'intérieur de la foi catholique ?

    De verschijning van Onze Lieve Vrouw te Amsterdam 2/2: Onze Lieve Vrouw als medeverlosseres

    De laatste 27 verschijningen: Onze Lieve Vrouw vraagt het dogma van haar mede-verlossing, van haar bemiddeling en rol als voorspreekster.

  • Bolland (Herve), 22 décembre : concert de Noël avec Tatiana Mamonov et le Quattro Lamiere

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    INVITATION AU CONCERT DE NOËL À BOLLAND

    ÉGLISE SAINT-APOLLINAIRE DIMANCHE 22 DÉCEMBRE, 15 h

    Avec la participation de…

    TATIANA MAMONOV, alto de l’Opéra Royal de Wallonie

    QUATTRO LAMIERE, quatuor de cuivres (région germanophone)

    BOLLANDINI CANTORES ET CHORALE SAINT-APOLLINAIRE

    A. F. 10 € (8 en prévente)

    087/67 55 73 ou 0497/28 57 30 ou gilbert_lesoinne@yahoo.fr

    Paiement par compte : BE59 7320 0564 2926

    Réception après le concert. Vin chaud à la sortie

    Qu’on se le chante !

  • Marie "corédemptrice" ?

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    Le pape a affirmé jeudi soir que "Marie ne s'était jamais présentée comme corédemptrice". Mais qu'en est-il vraiment ? Voici un article publié dans Famille Chrétienne en juin 2015 sous la plume du Père Nicolas Buttet qui aborde cette question :

    Peut-on dire que Marie est corédemptrice de l’humanité ?

    CHRONIQUE | Une foi, mille questions | 17/06/2015 | Numéro 1953 | Par Père Nicolas Buttet

    Les titres donnés à Marie, tant par la théologie que par la piété populaire, sont nombreux. L’Église a défini quatre dogmes mariaux : la maternité divine de Marie (en 431, à Éphèse) ; sa virginité perpétuelle (en 649) ; l’Immaculée Conception (1854) et l’Assomption (1950).

    Le titre de Marie corédemptrice fait partie des nombreux vocables sous lesquels Marie est priée et aimée, en lien avec sa mission particulière dans l’Église et dans le monde. Ce titre n’est pas utilisé comme tel dans les documents du concile Vatican II, bien qu’une discussion assez intense ait eu lieu à ce sujet. Le Concile précise : « La bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, auxiliatrice, secourable, médiatrice, tout cela cependant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle addition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ ». Le Concile tenait en effet à replacer la dévotion mariale dans le mystère de l’Église et à présenter clairement le Christ comme unique Sauveur du genre humain. Les Pères du Concile ont donc rappelé que Marie est elle aussi rachetée de façon radicale par son Fils.

    Il ne fait cependant aucun doute que Marie participe de manière suréminente à l’œuvre de la Rédemption de son Fils Jésus. Tous les théologiens ne franchissent néanmoins pas le pas d’attribuer à Marie le titre de « corédemptrice ». Parmi ceux-ci, le cardinal Ratzinger : « Le concept de corédemptrice s’écarte aussi bien de l’Écriture que des écrits patristiques. Tout vient [du Christ], comme le soulignent les épîtres aux Éphésiens et aux Colossiens. Marie aussi est tout ce qu’elle est par Lui. Le terme de corédemptrice obscurcirait cette donnée originelle. Une bonne intention s’exprime dans un mauvais vocable. Dans le domaine de la foi, la continuité avec la langue de l’Écriture et des Pères est essentielle ».

    Le cardinal Journet reconnaît pour sa part qu’il y a une « participation corédemptrice » de chaque baptisé à l’œuvre de l’unique Rédempteur Jésus, selon la parole de saint Paul : « Ce qui manque aux souffrances du Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église » (Col 1, 24).

    En Marie, l’Église devient corédemptrice de tout ce dont le Christ est l’unique rédempteur. 

    Cette participation à l’œuvre du Salut ne concerne pas, répétons-le, l’acquisition de la grâce, mais la diffusion de celle-ci dans l’Église et dans le monde. Le cardinal Journet ajoute : « La médiation corédemptrice personnelle de la Vierge est plus haute que celle de l’Église entière. Elle s’étend à tous les hommes de tous les temps ; elle est antérieure et enveloppante par rapport à toute médiation corédemptrice, fût-ce celle même de l’Église. En Marie, l’Église devient corédemptrice de tout ce dont le Christ est l’unique rédempteur, à savoir de tous les hommes, qu’ils le sachent ou qu’ils l’ignorent ».

    On le voit, la question est encore « ouverte » quant au vocable « corédemptrice ». ll est donc possible d’appeler Marie « corédemptrice » dans la mesure où l’on confesse fermement l’unique Rédempteur qui est son Fils Jésus. Laissons, pour finir, la parole à saint Jean-Paul II : « Marie, qui a été conçue et est née sans péché, a pris part de façon éminente aux souffrances de son Divin Fils pour être ainsi Corédemptrice de toute l’humanité » (8 septembre 1982). 

    Père Nicolas Buttet

    Ajoutons que, dans une prière adressée à Notre-Dame de Lourdes, le pape Pie XII s'est adressé à Marie en la désignant comme "notre Corédemptrice"...

    Mais... : https://archives.leforumcatholique.org/consulte/message.php?arch=2&num=451640

  • La messe traditionnelle gagne du terrain

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    Résultat de recherche d'images pour "messe pie V"
    De François Hoffman dans le numero 978 de Monde & Vie du 14 novembre 2019 reproduit sur le site de Paix Liturgique :

    L'INEXORABLE PROGRESSION DE LA MESSE TRADITIONNELLE

    DU 25 AU 7 OCTOBRE DERNIER, SUMMORUM PONTIFICUM ORGANISAIT SON TRADITIONNEL PELERINAGE A ROME. UNE MEMORABLE CONFERENCE A PERMIS DE FAIRE LE POINT SUR LA SITUATION DE LA FORME EXTRAORDINAIRE DU RITE ROMAIN. L’OCCASION DE RAPPELER QUE LE DEVELOPPEMENT DE LA MESSE TRADITIONNELLE TRADUIT UNE DYNAMIQUE DE FOND DANS L’EGLISE DE FRANCOIS

    C’est un aspect dont on parle assez peu en ces temps de grisaille ecclésiale et de calamiteux synode amazonien, mais la messe traditionnelle continue à progresser. La dynamique enclenchée en 1988 se poursuit. Pourquoi retenir l'année 1988 ? Parce que cette année-Ia, les sacres de Mgr Lefebvre, suivis du Motu proprio Ecclesia Dei de saint Jean-Paul II, donnèrent une assise solide à ce qui a permis la propagation du rit traditionnel. Expliquons-nous : du côté de la FSSPX, les sacres ont doté le rit tridentin d’une garantie de survie grâce à la possibilité d’ordonner des prêtres dédiés à sa célébration. Une sorte assurance épiscopale contre l’extinction de la messe traditionnelle. Quant au Motu proprio de saint Jean-Paul II du 2 juillet 1988, il a traduit en exigence romaine la célébration de ce même rit. Ainsi, la progression du rit tridentin doit à la « coconstruction » paradoxale de deux prélats apparemment opposés, mais dont l’action a été complémentaire.

    Si on se situe dans une perspective globale, cette progression est un phénomène structurel dans I’Eglise contemporaine. Depuis l’année climatérique de 1988, le rit tridentin n’a cessé de s’étendre à de nouveaux pays, tout en diversifiant ses publics. A la fin de l’année 2019, la messe traditionnelle était célébrée dans 87 pays (80 à la fin de l'année 2018). C'est le bilan général. Mais dans le détail, il est aussi encourageant. II y a bien sûr de nouveaux pays, comme la Serbie, la Géorgie, le Salvador, le Burkina-Faso et la Namibie, dont certains ne sont nullement de tradition catholique. Les Emirats arabes unis sont peut-être l'exemple le plus significatif du développement de I’usus antiquior dans un pays étranger à tout univers tridentin, voire chrétien ! Inversement, le rite traditionnel reste absent de ces deux pays à majorité catholique que sont la République démocratique du Congo (RDC) et le Venezuela. On peut supposer que cette absence sera tôt ou tard réparée. Ensuite, le rit traditionnel se consolide dans des pays où il est déjà présent comme aux Etats-Unis ou en Pologne (seul un diocèse serait réfractaire à sa célébration). Enfin, l'Afrique fait figure de continent prometteur. A la différence de l’Occident fatigué, il y a des vocations nombreuses et des laïcs encore fervents, comme en témoignent les nombreuses demandes de fidèles. Des ingrédients idéaux pour encourager le développement de la messe traditionnelle. Une nouvelle cartographie du rit traditionnel se dessine donc dans I‘Eglise. Elle est bien différente de celle qui avait cours pendant les années 1990 et 2000. L'Europe et même I’Occident au sens large y ont une part moins importante.

    Un changement de climat significatif

    La progression ne consiste pas seulement dans le nombre de messes célébrées selon le rit traditionnel. Tout d’abord, le clergé célébrant ce rit s'est diversifié. II ne s’agit plus seulement des instituts traditionnels comme les fraternités sacerdotales Saint-Pie X ou Saint-Pierre – c’était encore le cas dans les années 1990 —, mais aussi du clergé diocésain, voire de religieux de congrégations classiques. La propagation du rite s‘est aussi faite par des prêtres incardinés dans des diocèses. On notera à cet égard un phénomène d’« entrepreneur de la Tradition » encore peu étudié par les spécialistes des mouvements religieux : des prêtres érudits, maitrisant internet, défendant le rite traditionnel et contribuant à son extension par une implication active. Quant à la hiérarchie épiscopale, il faut noter que la « bergoglisation » d’une partie de l’épiscopat n'a pas été synonyme d’une fermeture diocésaine au rit traditionnel. Tel jésuite en civil se dit même prêt à célébrer cette messe. On pourrait multiplier les témoignages. Quant au public, il se diversifie : on peut le voir dans ces nouvelles générations, totalement perméables aux réseaux sociaux, mais qui usent justement de ces deniers pour militer en faveur de la messe traditionnelle. Mais la propagation se fait aussi dans les différentes institutions chrétiennes. Dans telle université pontificale, la messe traditionnelle est dite régulièrement. Non seulement le rit tridentin est redécouvert, mais ce sont aussi ses « petits frères », victimes de la réforme de 1969, qui retrouvent droit de cité dans l'Eglise. A ce titre, on peut souligner la diffusion du rit dominicain traditionnel. II est célébré par certains dominicains qui usent pourtant du Novus Ordo Missae. A l’instar de telle vénérable maison où sa célébration se fait en alternance avec celle du nouveau rit et celle du rit romain traditionnel. Ce mouvement inexorable de retour aux formes traditionnelles de la liturgie, tel évêque africain n’a pas hésité à le qualifier de « mouvement du Saint-Esprit ».