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Foi - Page 351

  • Pandémie : "De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?"

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Covid-19 : "De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?"

    Covid-19 : ''De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?''

    En complément du dossier "Crise sanitaire ou crise de la foi" de l'HN n°1730, Anne Bernet présente deux ouvrages à propos de l'Église en temps de pandémie. L'un avec une approche d'abord historique, l'autre plus théologique, ils proposent tous deux des éléments de réflexion pour prendre du recul la façon dont l'Église s'est organisée pour affronter la crise et analyser notre façon de gérer nos peurs et supporter la souffrance.

    Penser … C’est peut-être ce qui aura le plus manqué ces derniers mois à une société saisie de panique collective, absorbant comme une éponge les informations aussi anxiogènes que contradictoires débitées nuit et jour par les chaînes de télévision et des médecins qui prenaient trop manifestement goût à leur soudaine importance et à leur médiatisation. L’on aura tout dit, tout entendu, tout cru, concernant ce « mal qui répand la terreur », tout accepté, surtout, pour le contrer, comme si la peste noire, la variole ou le choléra nous avaient soudain fondu dessus et voués collectivement dans d’atroces souffrances à la mort à brève échéance. Le pire, dans cette séquence de démence généralisée, aura été, hélas, l’attitude d’hommes de Dieu qui, trop souvent, l’auront bien peu été.

    Il faudra du temps pour que l’Église porte un jugement critique sur son attitude et ses choix et cela ne se fera sans doute qu’après en avoir constaté dans leur tragique ampleur toutes les conséquences spirituelles, mais aussi économiques, politiques et sociales. Très vite, certains, cependant, se sont penchés sur l’événement, et ont tenté de l’analyser ; les livres vont probablement se multiplier dans les prochains mois mais en voici deux, parmi les tout premiers parus, qui proposent des analyses assez opposées.

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  • 2 mars: Conférence sur le SAINT SUAIRE par Pierre de Riedmatten

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    2 MARS | CONFÉRENCE SUR « LE SAINT SUAIRE » PAR PIERRE DE RIEDMATTEN

    Le Saint-Suaire est le linge qui recouvrit le visage de Jésus de Nazareth ou bien le linceul qui servit à envelopper son corps après la mort – conformément au mode de sépulture en usage chez les Juifs – avant de le déposer au tombeau selon le Nouveau Testament.

    Le Saint Suaire ne cesse d’interpeller aujourd’hui. Il est une véritable question scientifique.

    Jean-Michel Forestier, vice-président de l’association MNTV qui a pour but la connaissance et la contemplation du Linceul de Turin, l’étudie depuis des années. L’orateur fera ressortir la beauté du mystère qui habite le linceul de Turin.

    LES PÉPITES DU MERCREDI
    « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. »
    Mt 13,44

    L’équipe des Pépites du mercredi vous propose d’aller à la recherche de ces trésors peu connus et de vous enrichir de Dieu.

    QU’EST CE QUE C’EST?
    Un parcours de formation chrétienne composé de deux cycles au choix.
    1 cycle= 1 conférence + 5 mercredis
    Ces rencontres se déclineront sous le mode interactif.
    Au programme : prière, lecture, partage de réflexion, exposé, débat.
    Prêt pour un « Update catho » ?

    Vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien.

    Pour avoir plus d’infos:
    pepitesdumercredi@gmail.com

    PAF pour un module:
    30€ (50€ solidarité)
    Ceci ne doit pas constituer un empêchement


    Date / Heure
    Date(s) - 02 mars 2021
    20h30 - 22h00

  • RDC : Luca Attanasio, un martyr de plus dans une liste déjà longue au pays des grands lacs

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    fb-img-1614007109815.jpgL’histoire bégaye dans l’Est du Congo depuis les lendemains anarchiques de l’indépendance bricolée, voici soixante ans, par un gouvernement belge irresponsable.

    L’ambassadeur italien Luca Attanasio (43 ans), assassiné ce 22 février 2021 sur la route de Goma à Rutshuru (à hauteur du Nyiragongo, en plein parc des Virunga) est un martyr de plus dans la liste impressionnante jalonnant l’histoire du Congo depuis 1960. Diplomate au grand cœur, il   était aussi un chrétien ami des pauvres, en Italie et au Congo, comme le relate ici Colette Braeckman sur son blog hébergé par le journal  bruxellois « Le Soir » :

    "Luca Attanasio, l’ambassadeur d’Italie tué lundi matin au nord de Goma, dans la zone du parc des Virunga alors qu’il allait visiter un centre de distribution de vivres dans une école gérés par le Programme alimentaire mondial, était plus qu’un diplomate, qu’un politique. Il a laissé au Congo le souvenir d’un homme de cœur et les témoignages commencent à se multiplier. Depuis son arrivée au Congo voici 5 ans, d’abord attaché d’ambassade puis ambassadeur, il s’était donné une double mission : représenter son pays comme diplomate européen mais aussi se montrer attentif aux pauvres, faire pour eux ce qu’il pouvait, à titre personnel et avec son épouse mère de ses trois enfants.

    Proche des sœurs des pauvres de Bergame, il multipliait les visites auprès des plus humbles des Congolais, les malades, les vieillards, les enfants des rues. On le vit à la mission de Tumikia, à Kikoti. Son épouse et lui se rendaient régulièrement dans le home de vieillards de Masina où ils préparaient de la nourriture et partageaient le repas des personnes âgées  A Kisangani, où les religieuses manquaient de courant, ce qui mettait en danger les couveuses et la banque de sang, le diplomate trouva bien vite la solution : son épouse et lui achetèrent un groupe électrogène de 100 KVA et la livraison se fit sans caméras ni communiqué de presse.

    A Kinshasa, il organisa à l‘hôtel Pullman une collecte de fonds pour soutenir des actions de bienfaisance et sa femme ouvrit dans la capitale un centre appelé « Mama Sophia » destiné à accueillir les enfants de la rue. C’est là qu’il découvrit une fillette, presque à l’agonie et l’emmena à l’hôpital du Cinquantenaire, couvrant tous les frais d’une opération coûteuse…

    Son engagement social était bien antérieur à sa nomination au Congo : proche de la communauté Sant Egidio, il avait monté des projets pour les personnes handicapées, pour les vieillards et en Italie, il avait reçu le Prix Nassiryia, récompensant les œuvres de paix mais jamais il ne se vantait de cette distinction.

    Il connaissait bien l’Est du Congo et compatissait avec les victimes de la guerre. A plusieurs reprises il avait visité l’hôpital de Panzi où il avait rencontré le Docteur Mukwege. La veille de sa mort, il se trouvait à Bukavu, et avait assisté à une messe en compagnie du père Franco, très connu dans la ville et rencontré Marie Masson, une religieuse belge qui avait longtemps dirigé le bureau des œuvres diocésaines et qui s’occupe actuellement d’une organisation qui prend soin des personnes âgées, Wawe Wetu. L’ambassadeur s’était aussi informé de la situation des ressortissants italiens vivant au Sud Kivu dont plusieurs prêtres et religieuses. Avec de tels contacts, le diplomate engagé aux côtés des pauvres et des victimes n’ignorait rien des souffrances subies depuis un quart de siècle par les populations de l’Est du Congo et c’est discrètement, trop discrètement sans doute, qu’il rendait visite aux plus démunis et en compagnie de son épouse, tentait de les aider. Lors de sa mission au Nord Kivu, il avait emprunté une route classée « jaune » et pour laquelle aucune autorisation particulière n’était nécessaire et il n’était pas homme à se faire escorter par des caméras et précéder par des jeeps chargées d’hommes armés jusqu’aux dents…

    A son retour en Italie, l’ambassadeur mort en héros des pauvres reçut un accueil ému. Quant aux Congolais, ils se souviendront d’un homme qui les aimait vraiment et qui, à force de fréquenter et d’écouter les plus humbles d’entre eux, en avait peut-être appris trop sur les secrets de la région…"

    Ref. Luca Attanasio était l’ami des pauvres, en Italie et au Congo

    JPSC

  • Demandez, on vous donnera

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    Évangile du jour (Mt 7, 7-12) (source)

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »

    Méditation

    Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus nous enseigne un élément fondamental de notre foi, qui est l’un des objectifs du carême : la prière. Le Seigneur nous invite à poser un acte de foi difficile, parfois crucifiant. Il nous demande en effet de croire en l’efficacité de la prière. La prière engage tout notre être et s’alimente de toutes nos attentes. Elle n’est pas une méditation solitaire, une discipline oisive de l’ego perdu dans son vide intérieur, non, la prière est une relation personnelle et communautaire avec Dieu. Comme dans toute relation profonde, on y exprime sobrement son amour, sa gratitude, ses joies, ses regrets, ses peines, ses doutes, sa colère, ses demandes, ses désirs : la prière se tisse avec l’ensemble des fibres de notre cœur, c’est le langage des vivants, l’air pur de la vraie vie ! Pourquoi ne nous répond-il pas systématiquement selon notre mode humain ? Dieu est bon et sage… -Dieu est Dieu. Aussi agit-il de la manière la plus divine : il exauce toujours les prières de ses enfants, de manière mystérieuse, inattendue… sommes-nous bien disposés à écouter ses réponses ? Demain, dans la gloire du Royaume céleste nous comprendrons. Aujourd’hui, dans la lumière de la foi et animés par l’espérance, demandons, cherchons, frappons  !

  • Témoignage : comment Marie s'est relevée d'un avortement

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    Du site de La Nef (mis en ligne le 18 février 2021):

    Avortement : comment je me suis relevée !

    J’ai fait tuer mon premier enfant. Voilà comment, quatorze années après cet avortement qui a bouleversé ma vie, je résume froidement la situation.

    Je m’appelle Marie, j’ai maintenant 34 ans et rares sont les jours qui passent sans que je ne revive cet horrible moment.

    J’avais vingt ans, j’étais étudiante et amoureuse de mon compagnon depuis 6 mois. Je suis tombée enceinte car ce désir était enfoui en moi. Mais je n’ai pas accepté la réalité. Sur mes carnets, j’écrivais : « il n’y a pas de vie en moi, seulement un amas de cellules. » Aujourd’hui, je ne comprends toujours pas comment j’ai pu penser et écrire une telle absurdité.

    Les formalités administratives se sont enchaînées très vite. À l’époque, quelques jours de réflexion m’ont été laissés, mais mon immaturité, mon ignorance des conséquences que cet avortement allait entraîner et le fait que je n’avais pas réussi à en parler à mes parents, n’ont fait que me précipiter vers cet acte irréversible.

    Toutes mes cellules se souviennent du comprimé à avaler avant l’opération. Mon corps n’oublie pas l’intrusion violente d’un outil, l’aspiration absurde de ce que j’avais de plus cher. Mon cœur s’est emballé si vite que j’ai poussé un cri strident : la peur de mourir me tenaillait. Mais ce n’est pas moi qui mourais.

    À la sortie de l’hôpital, des larmes coulèrent et un soulagement m’envahit. Je me disais que la tempête était passée. Mais c’était sans compter sur la mémoire de mon corps, et sur mon esprit qui chercherait le pardon, avec rage, pendant des années.

    Par la suite, cinq années s’écoulèrent dans l’insouciance de la jeunesse. Puis vient le jour où je tombais de nouveau enceinte, grossesse « socialement » désirée cette fois. J’avais 25 ans et j’étais toujours avec le même homme. La joie m’envahit quelques secondes puis elle laissa place à la peur. Une peur stressante, qui m’oppressait, serrait mon estomac. La nuit je cauchemardais en poursuivant quelqu’un avec un couteau que je finissais par tuer. Je me réveillai en sursaut, trempée de culpabilité. J’avais peur de cette vie qui grandissait en moi. Neuf semaines plus tard, emportée par une douloureuse couleur rouge, je perdais cette minuscule promesse : c’était comme si mon corps se souvenait. Mais de quoi ? Je ne comprenais pas. Pourquoi cette fausse couche ? Ma conscience fermait encore les yeux pour me préserver de la folie qui pourrait me submerger. Mais mon inconscient, lui, se souvenait.

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  • L'ouverture de l'Afrique à la liturgie traditionnelle : un témoignage passionnant venu du Kenya

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    Christus Regnat in Kenya

    Du site "Paix liturgique"

    L'AFRIQUE OUVERTE A LA LITURGIE TRADITIONNELLE

    UN TEMOIGNAGE PASSIONNANT VENU DU KENYA

    La Lettre de Paix liturgique (lettre 785 du 23 Février 2021)

    Nous avons eu l’occasion de le signaler à plusieurs reprises, et notamment dans notre Lettre 678, l’Afrique est un continent très prometteur pour le développement de la messe traditionnelle. « L’Afrique, disions-nous, est sans doute le continent le moins touché par le phénomène de la messe traditionnelle, bien que la liste des pays où elle est célébrée ne soit pas négligeable. [… Mais] les demandes, sinon importantes mais en tout cas nombreuses, laissent penser que d’ici 20 ans toute l’Afrique sera concernée par la liturgie traditionnelle. »

    Mais voici que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines le père Jean, un prêtre du Kenya qui termine sa thèse de Théologie en Europe et qui nous a étonnés par son amour et son enthousiasme envers la liturgie traditionnelle de l’Eglise latine. Nous lui avons demandé de nous parler de celle-ci qu’il a découvert il y a déjà plusieurs années et dont il a expérimenté la célébration auprès de fidèles de son pays. Il a eu plusieurs fois l’occasion de parler de celle-ci avec son évêque qui l’a encouragé à poursuivre dans cette voie tout en gardant une certaine prudence, d’où son anonymat, cette expérience n’étant pas du goût de tous parmi les prêtres du presbyterium local et au sein de la conférence épiscopale nationale

    Paix liturgique : Comment présenteriez-vous la liturgie traditionnelle ?

    Père Jean : Comme je vous l’ai dit lors de notre première rencontre elle est d’abord pour nous apaisante, presque au sens étymologique car elle génère chez nous la paix.

    L’usage du latin nous permet de repousser les permanentes rivalités linguistiques qui existent dans nos pays d’Afrique – pensez simplement que chez nous au Kenya il y a plus de 70 langues vivantes communément utilisés ! – de ce fait le choix d’une langue dans la liturgie est toujours perçu par les autres locuteurs comme une emprise des uns sur les autres et cela génère plus de conflits que vous pouvez imaginer.

    Lire la suite sur Paix Liturgique

  • L'ouverture de l'Afrique à la liturgie traditionnelle : un témoignage passionnant venu du Kenya

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    Christus Regnat in Kenya

    Du site "Paix liturgique"

    L'AFRIQUE OUVERTE A LA LITURGIE TRADITIONNELLE

    UN TEMOIGNAGE PASSIONNANT VENU DU KENYA

    La Lettre de Paix liturgique (lettre 785 du 23 Février 2021)

    Nous avons eu l’occasion de le signaler à plusieurs reprises, et notamment dans notre Lettre 678, l’Afrique est un continent très prometteur pour le développement de la messe traditionnelle. « L’Afrique, disions-nous, est sans doute le continent le moins touché par le phénomène de la messe traditionnelle, bien que la liste des pays où elle est célébrée ne soit pas négligeable. [… Mais] les demandes, sinon importantes mais en tout cas nombreuses, laissent penser que d’ici 20 ans toute l’Afrique sera concernée par la liturgie traditionnelle. »

    Mais voici que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines le père Jean, un prêtre du Kenya qui termine sa thèse de Théologie en Europe et qui nous a étonnés par son amour et son enthousiasme envers la liturgie traditionnelle de l’Eglise latine. Nous lui avons demandé de nous parler de celle-ci qu’il a découvert il y a déjà plusieurs années et dont il a expérimenté la célébration auprès de fidèles de son pays. Il a eu plusieurs fois l’occasion de parler de celle-ci avec son évêque qui l’a encouragé à poursuivre dans cette voie tout en gardant une certaine prudence, d’où son anonymat, cette expérience n’étant pas du goût de tous parmi les prêtres du presbyterium local et au sein de la conférence épiscopale nationale

    Paix liturgique : Comment présenteriez-vous la liturgie traditionnelle ?

    Père Jean : Comme je vous l’ai dit lors de notre première rencontre elle est d’abord pour nous apaisante, presque au sens étymologique car elle génère chez nous la paix.

    L’usage du latin nous permet de repousser les permanentes rivalités linguistiques qui existent dans nos pays d’Afrique – pensez simplement que chez nous au Kenya il y a plus de 70 langues vivantes communément utilisés ! – de ce fait le choix d’une langue dans la liturgie est toujours perçu par les autres locuteurs comme une emprise des uns sur les autres et cela génère plus de conflits que vous pouvez imaginer.

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  • Les générations se suivent et se ressemblent...

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    L'Evangile du jour :

    Quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »

    Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas.

    Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits ; de même, le Fils de l'homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits.

    Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

    Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.

    Matthieu 12,38-42; EAQ; évangile du jour

  • KTO La foi prise au mot : la souffrance

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    Cette année 2021, la journée des malades prend une singulière actualité. Avec la pandémie la maladie a fait irruption dans nos vies avec une cruelle acuité. N’est-ce pas le moment de prendre un peu de recul pour savoir ce que la Bible nous en dit et ce que l’Église nous invite à comprendre ? Comment trouver un sens à la maladie et la souffrance ? Comment celle-ci peut-elle nous amener à repenser notre rapport à Dieu et aux autres ? Ces questions rejoignent la problématique du mal : pourquoi est-il permis par Dieu et comment apprendre à la dépasser ?

    Xerri 41etkuKsfIL._SX323_BO1,204,203,200_.jpgDans cet épisode de La Foi prise au mot Régis Burnet reçoit la théologienne Marie-Dominique Trébuchet et le psychanalyste et essayiste Jean-Guilhem Xerri (NdB : auteur, entre autres de « Prenez soin de votre âme », petit traité d’écologie intérieure, publié aux éditions du Cerf en 2018 et prix de l’humanisme chrétien en 2014 pour son essai « A quoi sert un chrétien »)

    JPSC

  • Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens...

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    L'Evangile du jour (source) :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6, 7-15 :

    En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
    Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
    Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
    Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
    Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

  • La disparition d'un grand spécialiste du chant grégorien

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    Décès de M. Francis Pierrard (source)

    February 21, 2021

    Francis Pierrard est décédé. Comme le dit un de ses proches : « Nous devons à cet ami très cher une immense gratitude, car il nous a fait bénéficier de son abondante science du chant grégorien, de son talent de dirigeant, de son amour des arts inspirés de la foi catholique. C’est au cours de vingt-trois sessions estivales de chant grégorien, de cours et répétitions innombrables, de l’enregistrement de deux disques, de Semaines-Saintes très complètes et de fêtes grandioses qu’il nous a transmis la piété liturgique dont il était imprégné, et pour laquelle il suscitait l’enthousiasme."

  • "Pas de dialogue possible avec le Diable" (Pape François)

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    De Vatican News :

    Angélus: le Pape François appelle à suivre Jésus en résistant au Tentateur

    En ce premier dimanche du Carême, le Pape François est revenu sur le sens des 40 jours au désert vécus par Jésus, en invitant les chrétiens à résister, eux aussi, face à l’emprise de Satan.

    «Mercredi dernier, avec le rite pénitentiel des Cendres, nous avons commencé le voyage du Carême», a expliqué le Pape François au début de sa méditation. En ce premier dimanche de ce temps liturgique, «la Parole de Dieu nous montre la manière de vivre fructueusement les quarante jours qui précèdent la célébration annuelle de Pâques». Il s’agit de se mettre dans les pas de Jésus, qui s’est retiré 40 jours dans le désert, où il a affronté le Tentateur.

    Le Pape François s’est arrêté sur la signification du désert, un environnement à la fois «naturel et symbolique» qui est souvent évoqué dans la Bible. Le désert est le lieu de la solitude, qui permet une disponibilité à la Parole de Dieu, a expliqué François. «Mais c'est aussi le lieu de l'épreuve et de la tentation, où le Tentateur, profitant de la fragilité et des besoins humains, insinue sa voix mensongère, une alternative à celle de Dieu».

    La défaite apparente de Jésus est en réalité le prélude à sa victoire

    «Pendant les quarante jours vécus par Jésus dans le désert, commence le "duel" entre Jésus et le diable, qui se terminera par la Passion et la Croix», a expliqué l’évêque de Rome. «Tout le ministère du Christ est une lutte contre le Malin dans ses nombreuses manifestations: guérisons de maladies, exorcismes sur les possédés, pardon des péchés.»

    Le Pape a alors relevé ce paradoxe fondamental de la foi chrétienne: «Après la première phase au cours de laquelle Jésus démontre qu'il parle et agit avec la puissance de Dieu, il semble que le Diable ait le dessus, lorsque le Fils de Dieu est rejeté, abandonné et finalement capturé et condamné à mort. C’est comme si le Diable avait gagné. En réalité, la mort a été le tout dernier "désert" à traverser pour vaincre définitivement Satan et nous libérer tous de son pouvoir. Jésus a vaincu le désert de la mort, avec sa Résurrection.»

    Ne jamais dialoguer avec le Diable

    Tout comme la vie de Jésus, la vie du chrétien est «une lutte contre l'esprit du mal». Le Tentateur est toujours présent, prêt à nous séduire et à nous piéger. «Nous devons être conscients de la présence de cet ennemi rusé, intéressé par notre condamnation éternelle, par notre échec, et nous préparer à nous défendre contre lui et à le combattre. La grâce de Dieu nous assure, par la foi, la prière et la pénitence, la victoire sur l'ennemi», a expliqué le Pape, tout en rappelant que dans les tentations, «Jésus ne dialogue jamais avec le Diable: il le chasse. S’il répond au Diable, c’est toujours avec des Paroles de Dieu, des passages des Écritures. Il ne faut jamais chercher à dialoguer avec le Diable. Il n’y a pas de dialogue possible», avec nos propres mots, sinon nous serons vaincus, a averti François, en sortant de son texte. «Seulement la Parole de Dieu», a-t-il redit avec fermeté.

    Pendant le Carême, l'Esprit Saint nous pousse aussi, comme Jésus, à entrer dans le désert, non pas comme un lieu physique mais comme une «dimension existentielle dans laquelle nous pouvons nous taire, écouter la parole de Dieu, afin que s'accomplisse en nous la véritable conversion». C’est donc cela, le vrai chemin du Carême: «marcher dans les voies de Dieu, en renouvelant les promesses de notre Baptême: renoncer à Satan, à toutes ses œuvres et à toutes ses séductions», a conclu François, avant de confier les fidèles à l’intercession de la Vierge Marie.

    Le salut aux fidèles polonais: écouter le message de la Divine Miséricorde

    En saluant les fidèles après la prière de l'Angélus, le Pape a adressé un salut particulier aux Polonais. «Aujourd'hui, mes pensées vont au sanctuaire de Płock, en Pologne, où il y a 90 ans le Seigneur Jésus s'est manifesté à sainte Faustine Kowalska, en lui confiant un message spécial de la Divine Miséricorde. Avec saint Jean-Paul II, ce message est parvenu au monde entier, et ce n'est pas autre chose que l'Évangile de Jésus-Christ, mort et ressuscité, qui nous donne la miséricorde du Père. Ouvrons-lui le cœur, en disant avec foi: "Jésus, j'ai confiance en Toi".»