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Foi - Page 377

  • Les mélanges offerts à Mgr Léonard, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion, pour son 80ème anniversaire

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    De Jean-Jacques FLAMMANG scj sur le site des Dehoniens d'Europe franophone :

    Mélanges offerts à Mgr André Léonard à l’occasion de son 80e anniversaire

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  • Sauver le Haut-Karabagh d'un génocide culturel

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    De Jeanne der Agopian sur le site Nouvelles d'Arménie Magazine :

    20 novembre 2020

    Sauvons le Haut-Karabagh d’un génocide culturel !

    https://www.valeursactuelles.com/societe/sauvons-le-haut-karabagh-dun-genocide-culturel-125871

    Jeanne der Agopian, directrice de la communication adjointe de SOS Chrétiens d’Orient, craint que le patrimoine culturel arménien fasse, lui aussi, les frais du conflit. Tribune.

    Alors qu’une partie de l’Artsakh (nom arménien du Haut-Karabagh) est tombée entre les mains des forces turco-azerbaïdjanaises à l’issue d’un conflit inégal, le pire est à craindre pour le patrimoine religieux chrétien et pour l’ensemble du patrimoine culturel arménien, menacé d’un génocide culturel.

    Lorsque Raphael Lemkin forgea le concept de génocide, il était empreint de l’indignation née de l’acquittement de Talaat Pacha, l’un des responsables politiques turcs du génocide arménien, par une Cour de Berlin au nom du primat du droit national. Il note, dans sa conception du génocide, que celui-ci vise à la fois l’élimination physique de la présence d’un groupe, mais aussi l’élimination culturelle des preuves de la présence du groupe en question sur un territoire. Cette élimination des marqueurs culturels peut être le signe avant-coureur du génocide, ou venir après dans le but d’effacer les traces du crime. Tout porte à croire que ce qui se passe actuellement en Arménie et sur les territoires alentours entre dans un tel projet de génocide culturel.

    En effet, le génocide arménien de 1915 s’est accompagné d’un génocide culturel gommant les traces de la présence millénaire arménienne en Asie mineure. Il y avait 2 300 églises et monastères arméniens en Arménie occidentale. Il n’en reste plus que 34 dont 6 en Anatolie. Aujourd’hui encore, certains lieux sont menacés, comme l’Eglise Surp Giragos de Diyarbakir. Réouverte avec le soutien de la municipalité, elle avait permis la renaissance d’une vie arménienne à Diyarbakir. Depuis 2015, elle est propriété de l’état turc et fermée au culte. Des 150 églises et monastères qui se trouvaient autour du lac de Van, seule l’église Sainte-Croix d’Aghtamar subsiste - le monastère l’entourant ayant été détruit pendant le génocide – sauvée dans les années 1950 par l’intervention de l’écrivain, journaliste et militant Yachar Kemal. Les panturquistes ajoutant l’injure à la blessure en prétendant qu’il s’agirait d’une église turque.

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  • La constitution de Paul VI sur les indulgences (feuillet pour le temps du confinement)

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  • KTO : un film sur Saint Grégoire le Grand

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    saint grégoire.jpgGrégoire Ier, dit le Grand, est le 64e pape de l'Église catholique. Il est l'auteur d'œuvres patristiques majeures qui ont marqué et marquent toujours l'histoire de l'Église. Né vers 540, il est élu pape en 590 et décède le 12 mars 604.

    Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Ambroise, saint Augustin et saint Jérôme. Son influence durant le Moyen Âge fut considérable.

    C'est en son honneur que, deux siècles après sa mort, le chant élaboré dans les abbayes du diocèse de Metz est appelé « chant grégorien » (sans que l'on sache avec certitude son rôle dans l'évolution et la diffusion du chant liturgique).

     Au risque de blesser sa très chrétienne modestie, ce film se propose de sortir de l’ombre ce noble personnage, dont quatorze siècles n’ont pas encore altéré l’oeuvre immense. SAINT GREGOIRE LE GRAND - Une coproduction KTO/CAT Productions 2020 - Réalisée par Armand Isnard :

    JPSC

  • Suisse : plus de 30.000 catholiques ont quitté l'Eglise en 2019

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    Du site suisse "La Côte" :

    Religion: le nombre de personnes qui quittent l’Eglise catholique en Suisse augmente

    19 novembre 2020

    CATHOLICISME Selon des statistiques, l’Eglise catholique a perdu plus de 30’000 de ses membres en 2019. Un record en la matière.

    Jamais autant de personnes n’ont quitté l’Eglise catholique que l’année dernière. L’institution religieuse a perdu 31’772 de ses membres, montrent les statistiques ecclésiastiques de l’Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) de Saint-Gall.

    Le nombre de personnes qui quittent l’Eglise a augmenté d’environ un quart. En 2018, 25’366 personnes avaient déjà quitté l’Eglise, représentant une augmentation d’environ un quart, indique jeudi le SPI. L’année dernière, le taux de sortie de l’Eglise s’est élevé en moyenne à 1,1% dans toute la Suisse.

    Les différences cantonales sont frappantes. Les cantons de Genève, du Valais, de Neuchâtel et de Vaud, par exemple, n’ont pratiquement pas de retraits. Cela s’explique par les différents systèmes d’imposition des Eglises, écrit le SPI. De telle sorte que dans les cantons de Suisse romande mentionnés, le motif de quitter l’Eglise pour économiser des impôts n’est plus d’actualité.

    Si l’on exclut ces cantons des statistiques, le taux moyen de sortie de l’Eglise est de 1,4%. Ce chiffre est similaire à celui des pays voisins (Allemagne : 1,2%, Autriche : 1,3%). Dans ces pays aussi, le nombre de sorties a augmenté ces dernières années.

    En Suisse, le canton de Bâle-Ville se situe au sommet de l’échelle avec un taux de retrait de 4,9%, suivi des cantons d’Argovie (2,2%) et de Soleure (2,1%). À l’autre extrémité se trouvent les cantons d’Appenzell Rhodes-Intérieures (0,5%), du Jura (0,8%) et d’Uri (0,9 %), qui sont tous des cantons catholiques.

  • Les fondements chrétiens de la dévotion mariale (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Quand Dom Chautard, face à Georges Clémenceau, défendait la vie cistercienne (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Quand le pape François rappelle la fraternité universelle qui relie tous les humains entre eux

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    Du Père Xavier Dijon s.J., en opinion, sur le site de la Libre Belgique:

    "Fratelli tutti" : Vous avez dit tous frères ?

    Au moment où l’Europe ne sait trop comment gérer l’arrivée des migrants sur son sol, faut-il dire que, à cause de la destination universelle des biens, "chaque pays est également celui de l’étranger" ?

    L’encyclique Fratelli tutti publiée par le pape François le 4 octobre dernier a pu susciter des réactions vives, comme d’ailleurs ses propos tout récemment révélés sur l’opportunité de la reconnaissance civile des unions homosexuelles. A propos de l’encyclique, on entend questionner çà et là. En des temps où les attentats islamistes provoquent l’effroi, faut-il que le Pape se réclame des encouragements d’une personnalité musulmane pour traiter le thème de la fraternité (cf. n° 5) ? Au moment où l’Europe ne sait trop comment gérer l’arrivée des migrants sur son sol, faut-il dire que, à cause de la destination universelle des biens, "chaque pays est également celui de l’étranger" (n° 124) ? Si le Pape dénonce toutes les raisons invoquées autrefois pour justifier la guerre (cf. n° 256), son propos n’insulte-t-il pas les soldats qui ont donné leur vie pour défendre leur pays face à l’horreur du nazisme ? Quant à la peine de mort, son rejet ferme (cf. n° 269) n’ouvre-t-il pas la porte au chantage des terroristes qui exigent la libération d’un des leurs, faute de quoi quantité d’otages seront exécutés ?

    Dans ces conditions, comment un chrétien pourra-t-il accueillir cette encyclique, surtout s’il exerce des responsabilités politiques ? Les positions défendues par ce texte du Magistère ne sont sans doute pas frappées du sceau de l’infaillibilité appelant un assentiment de foi, mais, selon le droit qui régit l’Eglise, "C’est] néanmoins une soumission religieuse de l'intelligence et de la volonté qu'il faut accorder à une doctrine que le Pontife Suprême ou le Collège des Évêques énonce en matière de foi ou de mœurs, même s'ils n'ont pas l'intention de la proclamer par un acte décisif" (Can. 752) ; d’où la conclusion : "les fidèles veilleront donc à éviter ce qui ne concorde pas avec cette doctrine".

    Or, pour récuser cette soumission religieuse de l’intelligence et de la volonté qui semble peu en phase avec les idéaux de la modernité, les fidèles peuvent renchérir : ce premier pape venu du tiers-monde ne connaît pas bien les façons de faire de l’Europe et – reproche suprême – il se mêle trop de politique. Mais de telles réactions ne font probablement pas assez la part des choses, de celles qu’il faut rendre à Dieu d’une part, à César d’autre part.

    L’État doit maintenir un ordre temporel juste et donc prévenir autant que possible les atteintes à la sécurité du pays, en se servant des moyens qu’il se donne : l’armée, la frontière, la répression pénale… Cet emploi de la force, caractéristique de l’activité politique, s’impose du seul fait que, même si François d’Assise, relayé par François de Rome, a dit que tous les humains sont frères (Fratelli tutti), il faut reconnaître que certains d’entre eux – ou tous ? – ne veulent pas l’être, sinon à la manière de Caïn qui tua Abel. Que faire, donc, lorsque l’autre ne veut pas – ou n’a pas voulu – être frère ? Ne faut-il pas se résoudre alors à le chasser, le combattre, le punir ? Dieu (ou le Pape) pourrait-il dire le contraire ?

    En réalité, quand le pape François rappelle la fraternité universelle qui relie tous les humains entre eux, en précisant que les chrétiens y entendent la musique de l’Évangile (n° 277), il ne prétend pas prendre la place des responsables politiques, même s’il parle – trop naïvement, ajoute-t-on – de sujets politiques tels que la guerre, la répression ou la migration. Il entend plutôt rappeler aux César de la terre qu’ils ne peuvent enclore leur regard sur la seule part de la réalité humaine qu’ils entendent ‘gérer’. Car, sur un plan plus profond que la qualification d’ennemi à vaincre, de criminel à punir ou de ‘migrant économique’ à chasser, se trouve un être humain dont la dignité mérite le respect à l’égal de tout autre être humain. C’est donc un regard qui s’engage ici, comme celui du Bon Samaritain de la parabole que le pape François met en exergue dans son texte. Alors qu’il est si tentant de passer à côté du blessé laissé à demi-mort au bord de la route, il est bon que le pasteur de l’Église universelle attire l’attention des décideurs – leur regard, précisément – sur les êtres auxquels ils ont affaire : avant de les expulser, de les condamner ou de les combattre, qu’il se rappellent qu’ils sont d’abord et avant tout leurs frères. Fratelli tutti.

  • Comment le régime turc a progressivement effacé jusqu’à la mémoire culturelle de la minorité chrétienne persécutée

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    De Joseph Jacoub sur le site du Figaro :

    Comment la Turquie a éradiqué ses minorités chrétiennes

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Les chrétiens représentaient encore 20 % de la population turque au début du XXe siècle: ils ne sont plus que 0,2 % aujourd’hui. Joseph Yacoub, spécialiste de l’histoire des chrétiens d’Orient, raconte comment le régime turc a progressivement effacé jusqu’à la mémoire culturelle de cette minorité persécutée.

    19 novembre 2020

    Joseph Yacoub est professeur honoraire de sciences politiques à l’Université catholique de Lyon, premier titulaire de la chaire UNESCO «Mémoire, cultures et interculturalité». Spécialiste des minorités dans le monde et des chrétiens d’Orient, il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels: Qui s’en souviendra? 1915: le génocide assyro-chaldéen-syriaque (Cerf, 2014) ; Oubliés de tous. Les Assyro-Chaldéens du Caucase (avec Claire Yacoub, Cerf, 2015) ; Une diversité menacée. Les Chrétiens d’Orient face au nationalisme arabe et à l’islamisme (Salvator, 2018).


    L’engagement politique et militaire de la Turquie avec l’Azerbaïdjan contre les Arméniens au Haut-Karabakh (Artsakh) est venu mettre à nu le passé et révéler la gravité du traitement des minorités chrétiennes.

    À cette occasion, comment se présente la situation des minorités chrétiennes dans ce pays, comparée à celle d’Arménie?

    Il fut un temps où il y avait des communautés chrétiennes dans ce pays. Ce temps est révolu. Depuis, l’histoire est une suite de drames, rythmés d’épisodes, dont certains ont été sciemment éclipsés par l’historiographie officielle. Jadis florissants et prospères, les chrétiens diminuèrent considérablement en nombre et en influence, alors que rien qu’à Constantinople, ils représentaient 40 % de la population au XVIe siècle. Et au tout début du XXe siècle, on les estimait encore à plus de 20 %.

    Aujourd’hui, ils ne représentent pas plus de 100 000 personnes, soit moins de 0,2 % d’une population de 84 millions d’habitants. On remarque que les écoles chrétiennes sont en nette baisse et on observe des cas d’expropriation d’églises et de répression à l’encontre de prêtres, tout cela accentué par la politique islamo-nationaliste du président turc Erdogan, qui transforma la Basilique Sainte Sophie en mosquée.

    Le XXe siècle connut des turbulences et des convulsions politiques et religieuses. Le génocide arménien et assyro-chaldéen de 1915 mit progressivement fin à la présence chrétienne.

    Voici un exemple, parmi d’autres, qui fut complètement occulté. À la veille de la Première Guerre mondiale, il y avait 100 000 chrétiens assyriens qui vivaient dans la région de Hakkari, à l’extrême sud-est de la Turquie ; aujourd’hui, il n’y a plus personne, la moitié fut exterminée et morte sur les routes, l’autre contrainte à l’exode dans de terribles conditions.

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  • Inquiétudes quant à l'avenir des églises et monastères au Nagorny- Karabakh

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    Monastère de Dadivank, Arménie © Wikimedia commons / VartanM

    EUROPE/AZERBAIDJAN - Craintes quant à l'avenir des églises et monastères au Nagorny- Karabakh malgré les proclamations du Président azerbaïdjanais

    18 novembre 2020

    Stepanakert (Agence Fides) – Après la signature, avec la médiation russe, d'un accord entre l'Arménie et l’Azerbaïdjan, mettant un terme au dernier conflit en date au Nagorny- Karabakh, se répandent maintenant des craintes quant au destin des églises et monastères arméniens disséminés dans les régions devant passer sous le contrôle direct de l’Azerbaïdjan. Les préoccupations ont augmenté après que, du siège arménien apostolique d'Echmiadzin aient été diffusées des nouvelles de profanations et d'actes de vandalisme perpétrés dans la Cathédrale arménienne de Shushi, après que les troupes azerbaïdjanaises aient pris le contrôle de la ville du Nagorny- Karabakh. Le respect des lieux de culte chrétiens et le besoin de préserver « la vie ecclésiale normale » dans les territoires devant finir sous le contrôle direct de l’Azerbaïdjan ont explicitement été demandés par le Président russe, Vladimir Poutine, au Président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, dans une conversation téléphonique. De son coté, ce dernier aurait garanti protection et libre accès à toutes les églises et à tous les monastères du Nagorny- Karabakh. Entre temps, à la demande de la population locale, les militaires russes envoyés dans le cadre du maintien de la paix dans la région ont inauguré un poste de surveillance près le célèbre monastère de Dadivank dans la zone de Kelbecer. « Le Commandement des forces de paix – a indiqué le 16 novembre le porte-parole du Ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov – est en contact avec les gouvernements locaux pour résoudre les problèmes au sein des communautés ». Les libres visites au complexe monastique pourront avoir lieu avec la collaborateur des militaires russes. (GV) (Agence Fides 18/11/2020)

  • Quand le cardinal Parolin minimise les persécutions subies par les chrétiens en Chine

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    Du National Catholic Register (Bree A. Dail) :

    D'un journaliste catholique chinois en exil : Les croyants chinois ont besoin d'aide !

    En réponse aux récents commentaires du Cardinal Parolin qui semblaient minimiser l'existence de la persécution chrétienne, Dalù déclare que la persécution est en fait un terme trop doux pour la situation actuelle désastreuse en Chine.

    Catholics gather to pray the Rosary including Bishop Ma Daquin of Shanghai.

    Les catholiques se réunissent pour prier le chapelet, y compris l'évêque Ma Daquin de Shanghai.

    Interview

    17 novembre 2020

    Un journaliste, lanceur d'alerte et réfugié politique chinois a critiqué le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, pour ce que l'exilé chinois considère comme une attitude dédaigneuse à l'égard des persécutions actuelles en Chine. Le journaliste chinois Dalù répliquait à une interview du cardinal Parolin accordée au journal italien La Stampa, réalisée quelques jours avant que le Vatican ne renouvelle son accord avec la Chine le mois dernier.

    Dalù s'est adressé au Register le 27 octobre, Journée internationale de la liberté religieuse. Dans cette interview, il a mis en avant la question posée par le journaliste de La Stampa Vatican au cardinal Parolin sur la persécution continue des chrétiens en Chine, malgré l'accord sino-Vatican signé en 2018, auquel le secrétaire d'État du Vatican a répondu : "mais les persécutions, les persécutions ... Il faut utiliser les mots correctement".

    Les paroles du cardinal ont choqué Dalù, qui a reçu le statut de réfugié politique en Italie en 2019 après avoir défié le Parti Communiste Chinois, et l'ont amené à conclure : "Les commentaires du Cardinal Parolin peuvent avoir un sens. Le terme "persécution" n'est pas assez précis ou fort pour décrire la situation actuelle. En fait, les autorités du PCC ont réalisé que la persécution des religions nécessite des méthodes nouvelles et innovantes pour éviter une forte réaction du monde extérieur".

    Originaire de Shanghai, Dalù a été l'un des journalistes les plus populaires des médias chinois avant de réaliser en 1995 un reportage visant à exposer la vérité sur le massacre de la place Tiananmen à ses auditeurs de radio, malgré la tentative du gouvernement chinois de contrôler le récit de l'événement. Dalù s'est converti au catholicisme en 2010, ce qui, selon lui, a renforcé l'hostilité du Parti communiste chinois à son égard. Puis, en 2012, après l'arrestation de l'évêque Ma Daquin du diocèse de Shanghai, Dalù a utilisé les médias sociaux pour demander avec insistance la libération de l'évêque, ce qui a finalement conduit à l'interrogatoire et à la persécution du journaliste.

    Dalù a reçu le statut légal de réfugié politique en Italie en 2019. L'interview suivante a été publiée dans un souci de clarification et d'approfondissement.

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