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Foi - Page 881

  • Un chrétien arménien martyrisé en Syrie

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    ASIE/SYRIE - Chrétien arménien martyrisé alors que les violences et les enlèvements se poursuivent

    Alep (Agence Fides) – Un fidèle de la communauté arménienne apostolique a été tué à bout portant par des terroristes en proie à la fureur religieuse. Yohannes A. (l’Agence Fides préfère ne pas diffuser le nom de la victime pour préserver la sécurité de sa famille NDR), selon la communauté arménienne locale, est « un martyr du conflit syrien en ce que tué in odium fidei ». L’homme se trouvait dans un convoi se dirigeant vers Alep. Le minibus à bord duquel il se trouvait a été arrêté sur le parcours par un groupe de miliciens islamistes qui a demandé leur carte d’identité aux voyageurs. Ayant remarqué que le nom de Yohannes s’achevait en « ian », ils l’ont identifié comme arménien. Il l’ont donc arrêté et fouillé, découvrant qu’il portait une grande croix autour du cou. A ce moment-là, l’un des terroristes a ouvert le feu sur la croix, déchiquetant la poitrine de l’homme. Selon une source de Fides au sein de la communauté arménienne, « les terroristes étaient exaltés, hors d’eux-mêmes, comme s’ils avaient fait usage de drogue ».
    Les modalités mises en œuvres dans le cadre de ces barrages routiers disséminés sur les routes de Syrie sont communes aux différentes bandes. Les autobus sont arrêtés aux barrages et les voyageurs dérobés ou sélectionnés en vue d’enlèvements ciblés, comme cela a été le cas des deux prêtres Michel Kayyal (arménien catholique) et Maher Mahfouz (grec orthodoxe) enlevés le 9 février et se trouvant encore entre les mains de leurs ravisseurs.
    Un autre épisode signalé à Fides concerne un groupe de chrétiens qui se rendait de Qamishli à Beyrouth afin de fuir la dramatique situation locale. Le bus sur lequel ils voyageaient a été frappé de plein fouet par une roquette qui a tué deux personnes : un homme dénommé Boutros et une femmes de 22 ans dénommée Naraya, qui aurait dû se marier prochainement. Les bandits ont tout volé. Le groupe a préféré revenir sur ses pas, à Qamishli, plutôt que d’affronter un voyage présentant un risque mortel. (PA) (Agence Fides 20/02/2013)

  • Pakistan : un islamiste abat un chrétien de sang froid

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    ASIE/PAKISTAN - Un chrétien tué de sang froid par un musulman suite à une discussion sur des thèmes religieux

    Lahore (Agence Fides) – Roshan Masih, un chrétien de 45 ans, a été tué à coups de fusil par un musulman à Lahore, chef-lieu de la province du Punjab, après une discussion portant sur des questions religieuses. Comme cela a été indiqué à l’Agence Fides, l’épisode a eu lieu le 16 février dernier et a provoqué trouble et amertume au sein de la communauté chrétienne locale. Il s’agit d’un homicide de sang froid lié très probablement au fait que Roshan Masih a été considéré comme « blasphémateur » à cause des arguments qu’il a déployé pour défendre la foi chrétienne.
    Roshan Masih était un chrétien converti de l’hindouisme. Il avait établi sa résidence à Lahore voici quelques 20 ans après être devenu chrétien. Quelques jours avant d’être assassiné, il avait eu une discussion sur des thèmes religieux avec le musulman Sohail Akhtar. Ce dernier a attendu le moment propice et, le 16 février, armé d’un fusil, voyant Roshan assis devant le magasin d’un autre chrétien, Sadiq Masih, il a ouvert le feu à l’improviste, le tuant sur le coup.
    Ce cas a été signalé par l’ONG Legal Evangelical Association Development (LEAD) qui a porté plainte (First Information Report), accusant Sohail Akhtar de meurtre avec préméditation. Le meurtrier a été arrêté et se trouve en garde à vue, la police devant mener l’enquête avant de transmettre éventuellement le cas à l’autorité judiciaire.
    « Il s’agit véritablement d’une tragédie. Un innocent a été tué pour avoir défendu sa foi, après un litige banal. Cet épisode est emblématique de la condition des chrétiens au Pakistan. Les autorités doivent garantir les droits fondamentaux des minorités chrétiennes » a commenté pour Fides Maître Sardar Mushtaq Gill, avocat appartenant à l’ONG LEAD, organisation engagée dans la défense et la promotion des minorités religieuses dans le pays. (PA) (Agence Fides 20/02/2013)

  • A huit jours de son retrait, Benoît XVI tend encore la main à la FSSPX

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    sur son blog, Jean-Marie Guénois consacre une longue note à cette dernière main tendue  :

    Il est minuit moins le quart Mgr Fellay...
    « Il est minuit moins le quart Mgr Fellay ». Cette parodie du titre du film consacré au Docteur Schweitzer, un grand protestant, est très mal choisie pour évoquer la très catholique question Lefebvriste, mais il se trouve que ce dossier qui semblait perdu pourrait marquer les tous derniers jours du pontificat de Benoît XVI. Des discussions, ultimes, sont en cours entre Rome et Ecône... Jusqu'au bout le Pape tente de trouver un accord.
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    Mais déjà un commentaire paru ICI met un sérieux "bémol"...
  • Charleroi, 24 février : concert-lecture avec Michael Lonsdale

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    Sans titre.pngCe dimanche 24 février à 16h, la Basilique Saint-Christophe de Charleroi accueille un concert spirituel « Les 14 stations du Chemin de croix » de Paul Claudel. 

    Sur scène, l’ensemble « AquaViva », composé de Michael Lonsdale, comédien-récitant et metteur en scène, Odile Samoël, comédienne-récitante, Bernard Masson, baryton, Eric Sanarens, percussions, et du Père Vincent-Marie, grandes orgues. 

    http://www.diocese-tournai.be

  • Que faire face aux libertaires ?

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    (...) Que faut-il faire face aux libertaires ? Devenir identitaire ? La droite a passé son temps à être ce que la gauche n'était pas, universaliste quand la gauche était antisémite (sous Marx par exemple) et antisémite quand la gauche se voulait universaliste. Nationaliste quand la gauche était internationaliste et européenne (vive le concert des dynasties) quand la gauche était nationaliste ("la patrie ou la mort").
     
    Il me semble que nous avons mieux à faire qu'à jouer à ce mauvais jeu de bascule. Ne pourrait-on pas dire qu'être chrétien c'est se dépasser soi-même, dépasser son identité en se surpassant, c'est-à-dire en s'appuyant sur elle pour devenir autre chose, en réalisant que nous sommes des animaux plus ou moins raisonnables qui cherchons à devenir des fils et des filles de Dieu.
     
    "On ne naît pas femme, on le devient" écrivait l'ineffable Simone de Beauvoir. Ah ! Le deuxième sexe et ses dissertations si... théologiques parfois ! Le bas bleu n'a fait que recopier Tertullien sans le dire, elle a pillé ce grand anarchiste chrétien (voilà un qualificatif qui fera plaisir à Jacques Ellul et à son homonyme de Guillebon).
     
    Tertullien dit en effet :"On ne naît pas chrétien, on le devient". Le chrétien, en quelque sorte choisit son identité devant Dieu. Il EST ce qu'il fait : "Heureux les morts qui sont morts dans le Seigneur car leurs oeuvres les suivent", ange par la grâce de Dieu ou bête par son obstination. Encore faut-il qu'il ne contredise pas sa nature ! Il ne peut pas se nier, seulement se surpasser... ou se renier. Comme dit Benoît XVI dans son fameux discours au Bundestag ; "L'homme est esprit et volonté, mais il est aussi nature et sa volonté est juste quand il respecte la nature". ...

  • Le pénultième angelus pontifical de Benoît XVI

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    Sur Radio Vatican :

    A onze jours de la fin de son pontificat, Benoît XVI a présidé son avant-dernier Angélus dimanche à midi. La place Saint-Pierre était noire de monde. Sur les banderoles on pouvait lire « Merci », « Nous t’avons beaucoup aimé », « Tu nous as tant donné », « Tu nous manqueras ». Les romains étaient particulièrement nombreux. Le maire de la capitale italienne, accompagné des membres de l’Administration, était venu saluer Benoît XVI. Interrompu à plusieurs reprises par les applaudissements, Benoît XVI a remercié la foule immense venue lui exprimer son affection et tous ceux qui lui ont manifesté leur proximité spirituelle ou qui l’accompagnent de leurs prières en ces jours si particuliers pour lui-même et pour l’Eglise tout entière.

    Les paroles du Pape ne sont pas passées inaperçues quand il a affirmé que dans les moments décisifs de la vie, nous devons décider si nous voulons suivre notre moi ou bien Dieu. Nos intérêts personnels ou le vrai bien. Benoît XVI a mis en garde contre la tentation d’instrumentaliser Dieu pour servir ses propres intérêts, contre le risque d’attacher trop d’importance au succès, au pouvoir ou aux biens matériels qui offrent une fausse image du bien. Il a appelé les membres de l’Eglise catholique à se renouveler dans l’esprit et à se réorienter fermement vers Dieu. 

    Sa catéchèse, il avait choisi de la consacrer au Carême qui a commencé le mercredi des Cendres. Le Pape a résumé son allocution en plusieurs langues, dont le français :

    Texte de l'allocution du Pape en français

    Chers pèlerins francophones, le Carême qui vient de commencer est une invitation à donner davantage de temps à Dieu, dans la prière, la lecture de sa Parole et les sacrements. Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. Méditons la manière dont Jésus a surmonté les tentations et demandons-lui la force de lutter contre le mal. Que ce Carême soit pour chacun le chemin d’une authentique conversion à Dieu et un temps de partage intense de notre foi en Jésus Christ ! Je vous remercie de votre prière et je vous demande de m’accompagner spirituellement durant les Exercices spirituels qui commenceront ce soir. Je vous bénis tous de grand cœur.

    Ecoutez le pape sur le site de Radio Vatican

    Et après l’Angélus, un nouveau tweet du Pape a été publié : « Le Carême est un temps favorable pour redécouvrir la foi en Dieu comme base de notre vie et de la vie de l’Église ! »

    L'intégralité du message sur zenit.org

  • L'Eglise en péril : le songe de Don Bosco

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    Un enseignement délivré à des jeunes et qui prend toute sa signification à l'heure que nous vivons.

  • Plutôt passer douze ans en prison...

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    Lu sur le bulletin de l'Aide à l'Eglise en détresse :

    "Le père Werenfried raconta un jour l'histoire d'un prêtre tchèque qu'il avait invité à l'Ouest pendant deux mois, après le "printemps de Prague", pour qu'il apprenne à connaître l'Église du monde libre. À son départ, le prêtre a prononcé ces paroles inquiétantes: "J'ai passé douze ans en prison pour avoir voulu rester fidèle à l'Église romaine. J'ai été torturé pour avoir refusé de renier le Pape. J'ai perdu la  santé pour ma Foi. Mais cette Foi me donnait une paix et une sécurité qui ont fait de mes années de cachot les plus heureuses de ma vie. Vous avez perdu la paix en Dieu, vous avez tellement sapé la Foi qu'elle ne procure plus aucune sécurité. Dans votre liberté, vous jetez par la fenêtre ce pour quoi nous avons été opprimés. L'Ouest m'a déçu. J'aimerais mieux vivre encore douze ans dans une prison communiste, plutôt que de rester plus longtemps parmi vous".

  • La papauté affaiblie ?

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    Le fidéisme est une attitude relevant d'une foi aveugle qui répudierait l'usage de la raison. Ces jours-ci, face à la renonciation du pape, on a comme l'impression que nombreux sont ceux qui succombent à cette tentation et se lancent dans des dythirambes plein d'exaltation pour célébrer une décision courageuse, prophétique, christique, suscitant l'admiration et excluant toute critique, voire toute réticence. Avouons que, dès que cette nouvelle a été connue, nous avons manifesté sur ce blog une certaine retenue contrastant avec le chorus entendu partout ailleurs, ou presque. N'importe-t-il pas de savoir raison garder? Faisons d'ailleurs remarquer que les mêmes qui célèbrent partout cette décision auraient été aussi ceux qui auraient défendu le pape avec bec et ongles s'il était resté sur le trône pontifical jusqu'au bout, malgré tout, comme l'avait fait Jean-Paul II. C'est pourquoi les propos du Professeur de Mattei reproduits ci-dessous nous paraissent marqués  au coin du bon sens.

    Le Professeur Roberto de Mattei redoute un affaiblissement de la papauté (source) :

    (source : www.formiche.net) "Je n'exclus pas qu'il puisse y avoir d'autres raisons, outre celle de la santé, qui ont poussé le pape à démissionner. Je suis surpris par le fidéisme du monde catholique qui devant un geste historique a réagi en se limitant à en souligner les aspects positifs, sans tenir compte d’éventuelles répercussions négatives". Ainsi s’exprime Roberto de Mattei, Président de la Fondation Lepanto et professeur d'histoire du christianisme à l'Université européenne de Rome. Grand respect pour le geste du pape, mais on ne comprend pas comment un tel homme n’ait pas évalué les répercussions négatives qu’un tel choix entraîne déjà sur la papauté.

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  • Cachez ces différences…

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    La « Libre » ex Belgique, postchrétienne et pluraliste, nous a habitués à la juxtaposition des thèses contradictoires et le temps n’est plus où le monde catholique donnait une image cohérente des principes moraux défendus par le magistère de l’Eglise. A ce propos,  M. Mutien-Omer Houziaux, ancien maître de conférence à l’Université de Liège, nous livre ici la réflexion qu’il a fait parvenir à la rédaction de « La Libre » :   

    « V’là qu’ils s’arrêtent entre eux maintenant, ça doit pas marcher ben fort ! On aura reconnu une des boutades qui foisonnent dans le scénario de La grande vadrouille. Rappelons, si besoin est en cette période où l’on célèbre le talent de Louis de Funès, les circonstances dans lesquelles ces paroles sont prononcées. Les fugitifs Stanislas et Augustin déguisés en militaires allemands, se font coffrer par des soldats du Führer. Un pêcheur observe l’arrestation, d’où son constat goguenard : V’là qu’ils… Au vu de certaines passes d’armes qu’accueille un même quotidien à propos du « mariage » homosexuel, on devine le profil politico-philosophique de ceux qui, dans nos démocraties avancées, joueraient le rôle du pêcheur. Que le sénateur Mahoux aille porter au Parlement français la bonne nouvelle des vertus de l’homoparentalité, qui s’en étonnera ? Il est dans la ligne du parti et du laïcisme militant. Mais on peut se demander si l’Université catholique de Louvain ne serait pas atteinte de schizophrénie quand œuvrent  en son sein deux philosophes défendant, sur un sujet sociétal majeur, des thèses diamétralement opposées (M. Ghins, « Quel bilan pour le mariage homosexuel en Belgique ? », LLB, 13-01-2013 et J. Leclercq, « Cachez cet homosexuel… et son T-shirt », LLB 07-02-2013).

    N’en déplaise à M. Jean Leclercq, qu’on croirait préposé à la distribution de T-shirts d’un certain modèle, les arguments avancés par son docte confrère, philosophe et physicien, sont tout autre chose que des « pétitions de principes » ou des « arguments d’autorité » (comme il l’a écrit dans plus d’un article de LLB). Sans vouloir me livrer ici à une exégèse des thèses avancées par les uns et les autres, je voudrais, en deux mots, souligner une incohérence dans l’argumentaire des (p)artisans d’un changement radical de paradigme sociologique : la conception même de la famille. On sait que, selon l’air de ce temps, il est bon d’affirmer que « la vérité est plurielle ». Il est cependant  des domaines éthiques où l’on ne devrait pas transiger. Ainsi en va-t-il du droit naturel de l’enfant, qui ne peut, dans une société civilisée, être mis en balance avec un droit « légalisé » à l’enfant, ce qui, à la limite, réifie celui-ci, le faisant passer du statut de sujet à celui d’objet. On transgresse gravement la Convention relative aux droits de l’enfant (ONU, 1989) quand on donne aux mots famille et parent des acceptions manifestement étrangères au cadre sémantique général et donc à l’esprit de ladite Convention. Il est d’ailleurs patent que des falsifications lexicales actuellement à l’œuvre conduisent à transgresser l’article 7.1  du texte onusien. Cet article dispose que  dès la naissance, l’enfant a « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux ». Et l’article suivant indique clairement que les relations familiales définissent l’identité de l’enfant.

    Longtemps, et à juste raison, les homosexuels ont revendiqué le « droit à la différence ». L’exercice de ce droit n’entraînerait-il pas des conséquences naturelles ? Ne se trouve-t-on pas ici dans une confusion (volontaire) entre identité et égalité ?  L’homme et la femme sont égaux en droit et en dignité, mais toutes les contorsions sémantiques ne parviendront jamais à les déclarer identiques en matière de parentalité, quoi que fassent les idéologues du « gender ». Le slogan « le mariage pour tous !» est littéralement incompréhensible… sauf si l’on donne au mot mariage un sens qu’il n’a jamais eu et qui supposerait une indifférenciation des sexes. Bientôt, on réclamera « un utérus pour tous » et, partant, « des gynécologues pour tous«, ou encore « des attributs masculins pour tous » et, partant, « des andrologues pour tous ». Et pourquoi pas « l’hermaphrodisme pour tous » ? En l’espèce, cette dernière utopie annulerait la distinction entre identité et égalité.

    Dans son Exégèse des lieux communs, Léon Bloy observe : « Plus on est semblable à tout le monde, plus on est comme il faut. C’est le sacre de la multitude. » Il est des sacres qu’il faut avoir le courage de refuser : la pensée libre est à ce prix. »

    Mutien-Omer Houziaux, Auteur de À contretemps, Regards politiquement incorrects. Essai. Mols-DDB, 2010.

    Références :

    Quel bilan pour le mariage homosexuel en Belgique ?

    Cachez cet homosexuel...

  • Quand le ciel nous tombe sur la tête...

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    Un météorite vient de passer très près de la Terre, un autre a éclaté et a blessé de nombreuses personnes dans la région de l'Oural. Voici la réaction d'un métropolite orthodoxe (source : orthodoxie.com):

    Message du métropolite Théophane de Tcheliabinsk au sujet de la chute du météorite dans l’Oural

    Au sujet de la chute du météorite dans l’Oural, le métropolite de Tcheliabinsk Théophane a adressé le message suivant à ses fidèles :

    « Chers frères et sœurs ! Ce qui s’est produit nous rappelle que tout ce qui existe dans le monde est loin de se trouver au pouvoir de l’homme. Quelles que soient les observations que l’on mène sur les corps célestes, personne n’est en mesure de prévoir avec une précision absolue – quant au temps et au lieu – ce qui s’est passé. Nous savons par la sainte Écriture que le Seigneur, à l’aide des éléments, donne souvent aux hommes des signes et des avertissements. Je pense que non seulement pour les habitants de l’Oural, mais aussi pour toute l’humanité, la pluie de météorites est un rappel du fait que nous vivons dans un monde fragile et imprévisible. Mais un phénomène naturel n’est pas une occasion de panique et de découragement. En effet, aucune catastrophe naturelle, aucune maladie, voire même la mort, ne peuvent nous séparer de Dieu. Le seul mal véritable dans le monde est le péché. Et le danger qui est passé près de nous nous interpelle tous en quelque sorte : « Portez une attention particulière à votre monde intérieur, reconsidérez votre vie ! Rappelez-vous combien de fois vous priez, quand vous étiez la dernière fois à l’église, à quoi ressemble votre vie à la lumière des commandements de Dieu ! » Le grand Carême n’a pas encore commencé, mais il faut s’y préparer intérieurement dès aujourd’hui. Je vous demande dans les heures qui suivent à manifester de la sobriété spirituelle, l’unité dans la prière, et à vous accorder  mutuellement de l’aide psychologique. Il est encourageant que le Seigneur nous ait préservés de conséquences encore plus graves et nous devons Lui être reconnaissants pour cette miséricorde.
    Que le Seigneur garde notre troupeau de l’Oural du sud et nous tous des maux et malheurs, et qu’Il renforce en nous la foi, l’amour et la piété ».

    Source : Blagovest-info, traduit du russe pour Orthodoxie.com

  • Comment revenir au Seigneur ?

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    Evangile du jour : Luc 5, 27-32

    Jésus remarqua un publicain (collecteur d'impôts) du nom de Lévi assis à son bureau de publicain. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l'homme se leva et se mit à le suivre. Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ; il y avait une grande foule de publicains et d'autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde - Homélies.fr - (Archive 2007)

    Mercredi nous nous sommes mis en route en réponse à l’appel du Seigneur : « Revenez à moi de tout votre cœur » (Jl 2, 12). Mais comment faire pour nous arracher à notre inertie ? Et même si nous le pouvions, où nous diriger ? Comment, pauvres aveugles que nous sommes, pourrions-nous retrouver le chemin qui conduit à Dieu ? Comme Lévi, le douanier, nous sommes assis non pas entre deux pays, mais entre deux appartenances.

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