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International - Page 234

  • Au cœur de la Chine trône le parti, au cœur duquel trône Xi Jinping

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    D'Emmanuel Dubois de Prisque sur le site causeur.fr :

    La Chine est grande et Xi Jinping est son prophète

    Tous en marche vers la sino-mondialisation 

    « La Chine est la religion des Chinois ». Cette affirmation que l’on relève notamment sous la plume de Simon Leys trouve une illustration grandiose dans la cérémonie qui s’est tenue à Pékin du 18 au 25 octobre. Le parti communiste chinois, sous l’égide du président Xi, a célébré lors de son XIXème congrès son triomphe historique et l’avènement d’une nouvelle ère mondiale au centre de laquelle trône la Chine. Au cœur de la Chine trône le parti, au cœur duquel trône Xi Jinping. Voici restaurés dans l’imaginaire de ses dirigeants les cercles concentriques qui organisaient la vision qu’avait la Chine de ses rapports avec le monde extérieur, au temps du régime impérial et des royaumes tributaires.

    Xi est plus qu’un empereur

    Mais d’un certain point de vue, Xi Jinping est plus qu’un empereur : l’empereur était le cœur sacré du monde, mais il s’agissait d’un monde plus vieux que lui, et qu’il maintenait grâce à des rituels s’imposant à sa personne. Xi Jinping au contraire est à la tête d’un parti qui a créé ex nihilo, dans la fureur de la guerre civile, le monde dont il a la charge : la « Nouvelle Chine », en 1949. Les seules règles qui s’imposent à lui sont les règles dont il est lui-même la source : le parti est cause de soi, comme le dieu impossible de Spinoza. Fidèle au démiurgisme du stalinisme, le PCC dispose de la Chine, et demain du monde, comme d’un matériau modelable à souhait. Il commande aux êtres et aux choses, au Ciel et à la terre. Durant le congrès, les usines ont été stoppées pour soulager Pékin de la pollution endémique qu’il subit : il fallait que le climat soit propice et les augures favorables.

    Sur le toit du monde

    Xi Jinping répète à longueur de discours faire « renaître » l’antique nation chinoise que les impérialistes occidentaux et japonais avaient mise à mort durant « le siècle des humiliations ». Il prouve aujourd’hui que la lutte des systèmes que l’Occident prétendait avoir gagné en 1989 n’est pas terminée. Appuyé sur les 5000 ans d’histoire que l’historiographie officielle chinoise fantasme, il prétend avoir reçu « mission » de la part d’une puissance indéterminée pour mener la Chine à la « grandeur » retrouvée et à sa place naturelle de « leader global ». On ne peut qu’être frappé par la mystique théologico-politique qui informe les discours du dirigeant chinois qui, face à l’Occident, veut faire bénéficier le monde entier de la « sagesse chinoise pour résoudre les problèmes de l’humanité ». Bien souvent cependant, cette sagesse chinoise consiste d’abord à faire avaler aux pays occidentaux une nouvelle couche de politiquement correct. Dans les universités australiennes par exemple, il arrive que des professeurs soient contraints à de piteuses excuses publiques, tels des Bruno Le Maire des antipodes, pour avoir refusé d’avaliser les mensonges de l’historiographie chinoise que leurs foules d’étudiants chinois leur imposent bruyamment.

    Des Chinois patriotes s’expatrient

    Il n’est cependant pas certain que Xi Jinping soit en mesure de réussir à imposer son modèle au monde : en Chine même, la religion politique chinoise doit faire face à un risque d’apostasie de masse. Les universités anglo-saxonnes et les paradis fiscaux sont pris d’assaut par les gagnants du système chinois. Beaucoup de Chinois, quand ils en ont les moyens, placent en effet ce qui leur est le plus cher, leurs enfants et leur argent, à l’étranger, tout en réaffirmant souvent à grands cris leur attachement à la Chine contemporaine.

    Cependant, le contraste est patent entre la vigueur de la religion politique chinoise et la déliquescence de cette même religion en Occident où le pouvoir exécutif qui l’incarne y est délégitimé par le spectre du populisme. Et lorsque cela ne suffit pas, on y entrave consciencieusement à coup de « construction européenne » et de « contre-pouvoirs » sacralisés ce qui reste d’une volonté populaire morcelée. Philippe Muray prétendait que face aux djihadistes, nous allions gagner, car nous sommes les plus morts. Face à la Chine de Xi Jinping, rien n’est moins sûr.

  • « Kabila, bima »: grand makelele dans les paroisses de Kinshasa : l’Eglise se prépare, mais encore ?

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    Lu sur le blog de Colette Braeckman (hébergé par « Le Soir ») ce 26 octobre 2017:

    « Kinshasa

    A Brazzaville, les chefs d’Etat de la région ont discuté de l’avenir du Congo [RDC ndb], l’émissaire américaine Nikki Haley, ambassadrice aux Nations unies, est venue prendre la température du pays et a multiplié les entretiens dans la capitale [ de la RDC ndb]…Dans la paroisse Saint Dominique à Limete, un fief de l’opposition, depuis longtemps acquis à la famille Tshisekedi, les fidèles, en ce dimanche matin, ne s’encombrent guère des dernières tractations diplomatiques. Ici, c’est en famille que l’on assiste à la messe et les enfants aux joues luisantes de propreté jouent avec les rubans et les missels pendant que les parents chantent à pleine voix. Le sermon du curé, qui paraphrase l’Evangile, colle à la politique et tout le monde comprend le message. Dans les intentions de prière, il est question des morts de Beni, au Nord Kivu, des victimes du Kasaï, -plus de 4000 à l’heure actuelle-, et l’abbé Marcel, au nom de la conférence des évêques, martèle « priez, mes frères, pour que cette nation soit libérée » et il ajouter « j’ai vu la misère de mon peuple, dit le Seigneur, j’ai entendu les cris de détresse… »
    La foule, en chœur, reprend comme une antienne » combien de temps » ? Et puis vient ce seul mot, lancé par les officiants, répété par les croyants : «Telema » levez-vous… » »
    L’heure est-elle bientôt arrivée ? » se demande un homme sur ma rangée. Face aux fidèles, alors que le soleil se glisse entre les vitraux, le prêtre se fait plus explicite : «On arrive à la fin, nous allons bientôt vous donner le programme d’action….» Crispin Nlandu, laïc et intellectuel chrétien, précise : « chacun devra prendre ses responsabilités, nous allons bientôt nous lever pour libérer le pays.. »
    Autrement dit, ce qui se dessine au-delà des promesses et des prières, c’est que la patience de la population, et plus particulièrement de l’Eglise catholique, arrive au bout : les évêques du Congo, qui avaient négocié l’accord de la dernière chance, conclu le 31 décembre dernier, estiment qu’ils ont été dupés par les manœuvres dilatoires du pouvoir. Quant à la population, elle considère comme un défi, voire une insulte, le délai de 504 jours avancé par la Commission électorale, qui estime que, pour des raisons pratiques, les élections ne pourraient avoir lieu avant fin 2019.
    Lorsque la messe se termine, les paroissiens discutent du sermon et tiennent des propos très politiques : tous estiment qu’après le 31 décembre 2017, le « bonus » d’un an qui avait été accordé au président Kabila aura été « consommé » et que le pouvoir sera, irrévocablement, frappé d’illégitimité. Curieusement, les Kinois ne sont ni vindicatifs, ni apeurés mais animés d’une étrange confiance : « il doit partir, il partira » nous assure un étudiant… Tout le monde est devenu constitutionnaliste : alors que le pouvoir invoque la loi fondamentale pour assurer que le chef de l’Etat peut rester en place jusqu’à l’installation de son successeur, la population pour sa part, brandit l’ « article 64 » qui autorise tout citoyen à s’opposer aux violations de la Constitution et elle se prépare, selon l’expression des évêques, à « se prendre en charge ».
    A Lemba, dans l’école Notre Dame d’ Afrique, des étudiants participent massivement à un « Tribunal d’expression populaire » monté par ECCHA, le mouvement citoyen des jeunes, soutenu par des ONG internationales, les Américains de Osisa et du NED (national endowment for democracy) et, pour la Belgique, le CNCD 11 11 11. Ici, l’atmosphère est plus chaude que dans l’église et des représentants de la CENI, dont le directeur de communication Jean-Baptiste Lipipo, ne manquent pas de courage pour ainsi descendre dans la « fosse aux lions ». Avec des précisions de techniciens, ils tentent de faire comprendre les raisons des retards accumulés : les problèmes de financement, la mise à jour des listes et l’inscription des Congolais de l’étranger, les troubles dans certaines provinces, dont le Kasaï, qui retardent l’enrôlement.
    Balayant ces arguments, les jeunes, eux, livrent le fond de leur pensée : « nous souffrons… Nous étudions et ne trouvons pas de travail. On nous appelle des « Salomon », car, à 25 ans et plus, nous sommes encore obligés de vivre chez nos parents… »
    C’est ici que se confirme le véritable sens de la révolte qui monte de jour en jour. Si les Congolais et en particulier les jeunes exigent des élections, veulent le changement et apostrophent Kabila « Bima », (dégage) et « Yebela » ( ton temps est passé, prépare toi à partir), ce n’est pas seulement par souci de légalisme. C’est parce que la situation sociale est insoutenable, que l’avenir paraît bloqué à cause du manque d’emploi, du favoritisme dont bénéficient les enfants des « pontes » du régime, des inégalités de plus en plus criantes… »Vous préparez la guerre de demain » hurle un futur chômeur.
    Face au tumulte, les distingués spécialistes de la CENI et de la société civile dont Jérôme Bonso de la Ligue des électeurs, n’arrivent pas à faire passer leurs arguments techniques et lorsque la salle se vide, c’est à mi-voix que l’on discute de projets beaucoup plus concrets que les prières et les meetings. Il est question, d’ici la fin de l’année, de faire descendre un million de manifestants dans les rues de Kinshasa, de bloquer les principales artères de la ville ainsi que l’aéroport. Chacun sait que la répression sera au rendez- vous mais un jeune homme aux cheveux en bataille, membre du mouvement « Cocorico » crie, en trépignant déjà : «de toutes façons, nous sommes les plus nombreux »…

    Ref. “Telema”: l’Eglise se prépare…

    JPSC

     

  • Ordre de Malte : le pape a-t-il toujours raison ?

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    Lu sur le site « Salon Beige »

    Dans L'Homme Nouveau, Daniel Hamiche rapporte :

    "[...] Pour avoir demandé et obtenu la révocation d’Albrecht von Boeselager, Grand Chancelier de l’Ordre, convaincu d’avoir fait distribuer des préservatifs dans le cadre des interventions de Malteser International dont il était le dirigeant, c’est le Grand Maître Matthew Festing qui fut contraint à la démission. [...] Albrecht von Boeslager, quant à lui, était réintégré dans l’Ordre et dans ses hautes fonctions à la demande du Pape et du secrétaire d’État.

    La réintégration triomphale de Boeslager n’a pas éteint en lui l’esprit de vengeance contre la presse catholique jugée par lui coupable d’avoir rapporté les actions peu flatteuses de Malteser International. [...] En mars dernier, Kath.net reçut une mise en demeure de l’avocat allemand de Boeslager, en sa qualité de Grand Chancelier de Malte, pour avoir notamment signalé aussi, en décembre 2016, une donation de 30 millions de francs suisses, acceptée par Boeslager. La lettre de mise en demeure exigeait une rétractation de ­Kath.net, à défaut de laquelle l’agence catholique serait traînée devant les tribunaux. [...] Kath.net proposa une tribune libre à l’avocat pour expliquer la position et les remarques de Malte. Ce fut refusé et l’avocat déposa au nom de son client une plainte au tribunal du Land de Hambourg.

    Ce dernier a rendu son jugement le 6 juin et les attendus ont été communiqués à ­Kath.net qui les a reçus le 12 septembre dernier. Ils sont accablants pour Boeslager. Dans un article du 20 septembre titré : « Malteser : Boeslager perd un point décisif au tribunal », Kath.net commente :

    « La cour a ainsi reconnu le fait que Malteser International a continué son programme d’aide pendant plusieurs mois même après qu’il ait été rendu public que les produits de secours ainsi que des préservatifs dans un programme au Myanmar [avaient été distribués], et que cela s’est passé aussi à la connaissance et avec la volonté de M. von Boeslager. Avec cette décision, l’injonction provisoire – que Boeslager a fait signifier après la publication d’un rapport sur ­Kath.net – a été annulée sur ce point décisif. (…)

    Dans les attendus du jugement du tribunal de Hambourg (…) il est statué, relativement à l’article de Kath.net de décembre 2016, contre lequel Boesleger s’est pourvu en justice : “Dans son ensemble, le troisième paragraphe de l’article traite de manière critique de différents aspects du travail du plaignant (Boeslager) en tant qu’Hospitalier, de manière à démontrer la thèse qui était placée à son début, à savoir qu’un petit cercle du groupe germanophone (de Malte) veut préserver les avantages du caractère exclusif et souverain (de Malte) tout en desserrant les liens avec l’enseignement catholique et le pape, qui sont à ses yeux (du petit cercle) trop étroits. Pour le lecteur, les conclusions irréfutables sont, selon la conviction de la chambre [cour], que le plaignant est lui-même responsable des accusations ci-dessus mentionnées, ce qui implique aussi nécessairement qu’il était au fait de toutes les circonstances pertinentes” (…) ».

    Kath.net s’interroge : « Le ­Pape a-t-il été mal informé ? Festing était-il dans son droit et a-t-il été injustement contraint à la démission ? Est-ce que la position de Boeslager comme Grand Chancelier d’un ordre catholique, est tenable ? ». On partage ces interrogations…"

    Ref. Rebondissement à l'Ordre de Malte : Boeslager est vraiment coupable

    JPSC

  • Asia Bibi bientôt libérée ?

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    Lu sur christianophobie.fr :

    Asia Bibi bientôt libre ?

    Selon un article de Radio Vatican (service en langue allemande), Asia Bibi pourrait être libérée prochainement. Le service radiophonique du Saint-Siège a repris, le 5 octobre dernier, des informations parues dans le Kirche bunt, l’organe du diocèse catholique de St. Pölten en Autriche, qui, dans sa dernière livraison (n° 43), publie un entretien que lui a accordé Khalil Tahir Sandhu, le ministre catholique des Droits de l’homme et des Affaires des minorités du gouvernement de la province du Pendjab. Le ministre et avocat y déclare : « Je suis convaincu que d’ici deux à trois mois [Asia Bibi] sera libre ». Khalil Tahir Sandhu représente, avec d’autres avocats, Asia Bibi auprès de la Cour suprême du Pakistan. Il a en outre estimé dans cet entretien, que les pressions internationales, les déclarations de solidarité, les reportages dans les médias et les initiatives diplomatiques sont « très utiles » dans ce combat visant à la faire libérer.

    On ne peut accueillir qu’avec espoir l’affirmation du ministre. Toutefois, à la fin du mois d’août 2016, Khalil Tahir Sandhu se disait déjà convaincu qu’Asia Bibi serait acquittée par les juges de la Cour suprême où devant se tenir, en octobre suivant, l’audience tant attendue. On sait que cette dernière fut annulée et repoussée sine die et il n’y a pas, à l’heure où j’écris cet article de date officiellement annoncée pour une audience.

    Continuons donc à prier aux intentions d’Asia Bibi !

  • Une nation a le droit de faire la distinction entre un réfugié authentique et un migrant

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    Une information du Catholic Herald (traduite ICI) :

    Le cardinal Sarah : « Une nation a le droit de faire la distinction entre un réfugié authentique et un migrant »

    « Chaque nation a le droit de faire la distinction entre les réfugiés authentiques et les migrants économiques qui ne partagent pas la culture de cette nation », a déclaré le cardinal Robert Sarah.

    S’exprimant lors de la conférence Europa Christi en Pologne dimanche, le cardinal africain a noté que le pays refuse d’accepter la « logique » de la redistribution des migrants que « certaines personnes veulent imposer ».

    Dans des commentaires rapportés par le magazine polonais Gosc, le cardinal Sarah a ajouté que si chaque migrant est un être humain qui doit être respecté, la situation devient plus complexe s’ils sont d’une autre culture ou d’une autre religion et mettent en péril le bien commun de la nation.

    Les dirigeants mondiaux ne peuvent pas remettre en question le «droit de chaque nation à distinguer entre un réfugié politique» qui est forcé de fuir son propre pays et «le migrant économique qui veut changer de lieu de résidence» sans s’adapter à la nouvelle culture dans laquelle il habite.

    « L’idéologie de l’individualisme libéral favorise un mélange conçu pour éroder les frontières naturelles des patries et des cultures, et conduit à un monde post-national et unidimensionnel où les seules choses importantes sont la consommation et la production », a déclaré le cardinal Sarah.

    Catholic Herald

  • L’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus est contraire à la Convention relative aux droits des personnes handicapées

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    ONU: non à l’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus (source)

    Contraire à la Convention sur les droits des personnes handicapées

    « L’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus est contraire à la Convention relative aux droits des personnes handicapées », déclare le Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies qui prend position contre l’avortement et l’euthanasie des personnes handicapées, dans cette déclaration, indique l’ECLJ.

    Comité des droits des personnes handicapées  – Genève

    Le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies a officiellement affirmé que l’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus est contraire à la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

    Alors qu’une pression importante s’exerce pour imposer la légalisation de l’avortement eugénique, le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies vient de déclarer dans un document officiel (http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/CCPR/GCArticle6/CRPD.docx) que « Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées (Art. 4,5 et 8). »

    Ce Comité poursuit en expliquant que ce type d’avortement est souvent basé sur des diagnostics erronés, et que « Même s’ils ne sont pas faux, cette affirmation perpétue le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse. »

    Par cette déclaration, le Comité des droits des personnes handicapées s’oppose frontalement au Comité des droits de l’homme qui a entrepris de réinterpréter le « droit à la vie » comme comprenant un droit à l’avortement « tout particulièrement lorsque (…) le fœtus présente des malformations mortelles ». Le Comité des droits des personnes handicapées demande le retrait de cette affirmation.

    La déclaration du Comité des droits des personnes handicapées est d’une grande importance. Elle rappelle, une nouvelle fois, la nécessité de s’opposer fermement à la tentation eugéniste qui repose sur le mépris de la faiblesse. Déjà, en 1947, les rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme durent s’opposer à la tentative visant à permettre la « prévention de la naissance d’enfants handicapés mentalement » et d’enfants « nés de parents souffrant de maladie mentale ». La similitude de ces propositions avec l’idéologie nazie fut alors dénoncée.

    L’ECLJ se réjouit de cette déclaration qui va dans le sens de ses nombreuses interventions (https://eclj.org/eugenics/hrc/-leclj-dnonce-leugnisme-comme-un-racisme-scientifique?lng=fr) devant le Conseil des droits de l’homme. L’ECLJ continuera à dénoncer l’eugénisme prénatal ainsi que les avortements tardifs et à rappeler que les droits à la vie et aux soins doivent être garantis à toute personne.

    Le Comité des droits des personnes handicapées a également pris position contre un prétendu « droit à l’euthanasie » car, selon lui « cela perpétue les idées reçues selon lesquelles les personnes gravement handicapées souffrent et seraient plus heureuses mortes. » Comme les enfants à naître handicapés…

    L’ECLJ a également adressé un mémoire (https://eclj.org/abortion/un/remise-du-mmoire-?lng=fr) au Comité des droits de l’homme au soutien du droit à la vie, soutenu par plus de 130 000 personnes.

    L’ECLJ participera aux prochaines réunions du Comité des droits de l’homme à Genève les 27 octobre, 1er et 2 novembre.

    Nous vous invitons à signer cette pétition et à partager cette information autour de vous.

    Merci pour votre soutien !

    Mme Theresia Degener

    Présidente du Comité des droits des personnes handicapées.

    Pour signer la pétition:

    https://eclj.org/abortion/un/pour-la-protection-de-toute-vie-humaine?lng=fr

    ==========================

    L’ECLJ est une organisation internationale non gouvernementale fondée en 1998 et dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde.

  • Chine et Vatican : le cardinal Parolin, un nouveau Casaroli?

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    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    Polémiques autour d’un éventuel accord entre la Chine et le Vatican

    Le Vatican et la Chine travailleraient en ce moment à la « normalisation » de leurs relations et un « accord » serait en négociation. Alors que son prédécesseur vient de sévèrement critiquer cette initiative, Mgr Michael Yeung, nouvel évêque de Hong Kong, défend, lui, les efforts de rapprochement du Saint-Siège avec Pékin.

    Le Vatican a longtemps eu une attitude de méfiance à l’égard du régime communiste chinois. Avec le pape François, la diplomatie vaticane semble avoir toutefois amorcé un virage : le Vatican désormais tente de signer un accord avec la Chine qui permettrait, entre autres, une reconnaissance réciproque entre les évêques de l’Association patriotique, choisis par Pékin, et ceux de l’Église clandestine. Or, ce virage n’est pas sans provoquer des crispations.

    La semaine dernière, le cardinal Joseph Zen, l’ancien évêque de Hong Kong (2002-2009) qui fut sous Jean-Paul II et Benoît XVI, l’interlocuteur privilégié sur ce dossier et un opposant virulent à Pékin, a sévèrement critiqué le numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. « J’ai dit au pape qu’il (le cardinal Parolin) a un esprit empoisonné. Il est très gentil, mais je n’ai pas confiance en cette personne. Il croit en la diplomatie, pas dans notre foi », a déclaré l’évêque émérite sur le site d’information catholique américain Crux.

    A LIRE : Pékin veut une Église catholique « indépendante » de Rome

    En juillet déjà, dans un entretien au magazine polonais Polonia Christiana, le cardinal Zen avait accusé le secrétaire d’État du Vatican d’être « dangereusement optimiste » et de chercher un accord avec le régime chinois « à tout prix ». Un accord qui serait « néfaste », selon lui, puisqu’il « permettrait à ce gouvernement communiste et athée de choisir les évêques ».

    Son propre successeur à la tête du diocèse de Hong Kong a pris la défense de la politique du pape et du secrétaire d’État dans leurs relations avec Pékin. « Je crois que le Saint-Père a de bonnes raisons de penser tous les jours à la manière de répandre l’Évangile en Chine, mais pas pour des fins politiques », a commenté Mgr Michael Yeung Ming-Chung, dimanche 22 octobre sur le même site Crux.

    Ne pas se lever contre un empire

    « Je ne crois pas que le Saint-Père veuille se rapprocher de la Chine par recherche de pouvoir politique », a également affirmé Mgr Yeung, en expliquant – à propos du combat du cardinal Zen contre Pékin – que « Jésus-Christ n’a jamais demandé à ses disciples de se lever contre l’Empire romain ».

    Selon Mgr Yeung, le pape fait « très bien de vouloir aplanir le chemin pour l’évangélisation de la Chine, puisque, ce pays ayant une population de 1,4 milliard d’habitants, si seulement 1 % de ceux-ci devenait catholique, leur nombre serait plus élevé qu’en Europe ». Or dans ce pays, rappelle-t-il, « il y a beaucoup de gens qui n’ont pas encore eu l’opportunité de recevoir l’Évangile ».

    L’évêque de Hong Kong estime, toujours dans cet entretien sur le site de Crux, qu’une bonne évangélisation « passe plus par le développement et la solidarité sociale que par la prédication de la doctrine et les avis des évêques. Nous sommes chargés par Dieu d’utiliser au mieux notre environnement pour s’entraider les uns les autres. Ne pas agir ainsi serait contraire à ce que le pape François a écrit dans Laudato Si. »

  • L’Europe face aux convulsions du monde

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    Le texte suivant a inspiré M. Pierre DEFRAIGNE lors de sa conférence donnée le 10 octobre dernier dans le cadre des lunchs débats 2017 organisés à l’Université de Liège par le groupe Ethique sociale et l’Union des Etudiants Catholiques de Liège.IMG_8232.JPG

    Il présente ce texte comme une tentative de synthèse  européenne qui peut s’avérer utile pour chacun de nous. Il accueille avec gratitude toute réaction critique, y compris « musclée » à son adresse : pdefraigne@madariaga.org

    L’Europe face aux convulsions du monde :

    du marché à une communauté de destin

    par Pierre Defraigne[1]

    L’UE est paralysée par ses dissensions internes sur les réfugiés, sur la gouvernance de l’euro, sur la politique extérieure, voire sur la démocratie elle-même en Pologne et en Hongrie, alors même que les transformations du monde en appellent avec urgence à l’unité politique. Le monde change en effet d’échelle avec l’émergence des firmes globales qui se jouent des Etats et les mettent en concurrence, et avec la montée en puissance d’économies continentales face auxquelles nos Etats européens isolés ne comptent plus. En particulier la renaissance de la Chine bouleverse en profondeur l’équilibre géoéconomique et géopolitique du monde. Seule une Europe unie pourra s’imposer dans ce monde ‘multipolaire’. Mais le marché qui a jusqu’ici servi de principe fédérateur à l’Europe, fournit un ciment d’unité très friable. Il devient espace de rivalité entre Etats-membres et les forces centrifuges l’emportent sur les forces centripètes. L’unité de l’Europe est menacée par ses dérives internes.

    Il faut donc doubler l’Europe-marché d’une Europe-projet pour réaliser une véritable communauté de destin. Un pour tous, tous pour un ! La survie de la démocratie en Europe est en jeu.

    Une construction d’origine américaine, mais une ambition politique européenne

    L’Europe s’est construite, après la Libération, en vue de la reconstruction et en réponse à la menace soviétique, d’abord sous l’impulsion des Etats-Unis. Ces derniers ont fait d’un progrès vers la coopération entre Etats européens, une condition stricte de l’accès des Etats européens aux fonds indispensables du Plan Marshall (1947). La perspective de Jean Monnet et des autres pères fondateurs a été, dès 1950[2] celle d’une Europe politique, constituée d’une Communauté européenne de défense (la CED) et d’un embryon de Communauté politique européenne (CPE). Mais ce projet originel et ambitieux d’Europe politique échoua, malgré la signature du traité CED par les Six, en raison de sa non-ratification par l’Assemblée nationale   française. On se rabattit sur la CEE, une construction économique, avec l’espoir de parvenir à l’unité politique par le biais d’une union douanière et d’un marché commun.

    On ne dira jamais assez combien ce vote des gaullistes et des communistes contre la CED a pesé lourd dans le destin de l’Europe : fort logiquement elle a condamné l’Europe à la dépendance stratégique vis-à-vis des Etats-Unis, c qui n’était sans doute pas la préférence des adversaires de la CED. Plus grave cette dépendance a entretenu en Europe une immaturité stratégique, une psychologie de rente sécuritaire qui s’est étendue à tous les domaines : technologie, culture, pensée économique. Depuis cet échec, un profond tropisme atlantiste marque les élites politiques et économiques en Europe. Que ce soit hier la politique d’élargissement à l’Est et les relations avec la Russie, aujourd’hui l’accord de traité de commerce transatlantique (TTIP) –provisoirement sur l’étagère- ou demain la tentative à nouveau d’une défense commune politique, à chaque fois la même inhibition prévaut dans les chancelleries : qu’en dira Washington ? L’élection de Donald Trump suffira-t-elle à éveiller la responsabilité stratégique de l’Europe ? Federica Mogherini, la Haute Représentante pour la politique étrangère de l’UE a ici un rôle clé à jouer pour susciter la conscience d’une communauté stratégique de destin parmi les 27, après le départ des Britanniques et le distanciement des Américains.

    Sous cette contrainte de la dépendance stratégique vis-à-vis de Washington qui n’a cessé de peser sur l’unité politique de l’Europe, les débuts de la CEE qui coïncidèrent avec les ‘Trente glorieuses’ (1945 -1973) s’avérèrent prometteurs. Malgré les chocs pétroliers (1973-79) et la stagflation qui s’ensuivit, l’intégration se poursuivit avec le Système Monétaire Européen (1978), la reconnaissance mutuelle par la Cour de Justice (1979), le marché unique sans frontières (1992) et, avancée ultime, une monnaie unique, l’euro (1999).

    L’Europe a fait d’immenses progrès en soixante ans: le marché sans frontières, la libre-circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes, l’espace Schengen, l’euro, la politique d’environnement, REACH, Erasmus, l’ouverture des marchés et l’aide au développement. L’action diplomatique et -dans certains cas – militaire de l’UE contribue à la paix et à la sécurité mondiales. L’Europe des Six a étendu le bénéfice de son action à une vingtaine d’autres pays voisins. L’Europe a réussi son pari initial. Et pourtant, rien n’est encore acquis et tout peut être remis en question. L’Europe aborde encore en ordre trop dispersé les transformations du monde. Son marché unique n’est pas achevé et l’euro est une monnaie orpheline et bancale. Par sa carence sur l’harmonisation fiscale et sociale, et par son défaut de politique industrielle effective, elle met aujourd’hui son modèle social en danger. Elle y joue non seulement son unité, mais, fait infiniment plus grave, la capacité de préserver la démocratie en Europe face à la mondialisation.

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  • Le calvaire des réfugiés chrétiens d'Erythrée

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Erythrée-Soudan : le calvaire des réfugiés chrétiens

    Le petit nombre de chrétiens du Soudan s’agrandit avec les réfugiés venant d’Érythrée. 

    Catholiques erythréens dans la paroisse de Khartoum au Soudan.

    Le Soudan n’est pas un pays chrétien. Plus de 90% de sa population est musulmane. Ces dernières années, cependant, le petit nombre de chrétiens de ce pays d’Afrique de l’est a reçu des renforts – même s’ils ont été involontaires. Des dizaines de milliers d’érythréens – dont de nombreux chrétiens et catholiques – cherchent refuge dans le pays voisin, fuyant leur pays d’origine : « Le gouvernement érythréen force les gens pendant des années, parfois des décennies, à faire un service militaire obligatoire. Pendant cette période, on ne touche pas d’argent et on est totalement à la merci du gouvernement. De moins en moins de gens acceptent de participer à cela », estime un bénévole qui s’occupe des réfugiés érythréens à Khartoum. On l’appellera Joseph. Le Soudan voisin est en général le premier arrêt d’un voyage qui se terminera idéalement en Europe – et rapporte des milliers d’euros aux passeurs. Le trajet du Soudan vers la Libye coûte environ 1.500 euros. De là à l’Italie, il en coûte encore autant. Mais beaucoup n’ont pas l’argent pour ce voyage, et sont donc coincés au Soudan. Ils y restent souvent des années avant de pouvoir passer. « Un retour en Érythrée serait impensable. Les réfugiés y sont menacés de prison ou pire », affirme Joseph.

    « Les choses sont très difficiles au Soudan pour les réfugiés érythréens. Quittant un pays au régime totalitaire, ils tombent sur un régime islamiste ! explique Christine du Coudray-Wiehe, responsable de projet à l’AED pour le Soudan. « Nous voulons être à leurs côtés et les soutenir en les aidant à élever leurs enfants dans la foi catholique ». L’AED soutient ainsi une école à Khartoum accueillant 1200 élèves, aide à payer les livres et les professeurs, mais aussi la nourriture pour les enfants. Les parents n’ont que des moyens limités pour le financement de la scolarité, car ils ne peuvent pas avoir, en tant que réfugiés, de travail officiel. Ils économisent chaque centime pour financer un voyage en Europe ou dans d’autres pays occidentaux. Personne ne veut rester au Soudan. « ils ont très peur de la police », témoigne Joseph. « Nous, chrétiens, sommes à leur merci ». En effet, beaucoup de réfugiés sont sans cesse victimes du chantage des policiers. « Parfois, la police arrête nos compatriotes et ne les libère qu’après le paiement d’une rançon ». Souvent ils témoignent que c’est leur foi chrétienne qui les fait tenir.

    En 2016, L’AED a soutenu des projets au Soudan (hors Soudan du Sud) pour un total de 433.616 euros.

  • Où en est la persécution des chrétiens dans le monde d'aujourd'hui

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    Du Père Jacques Tremblay (Canada) (Via le Salon Beige) :

    La persécution des chrétiens dans le monde d’aujourd’hui

    Les persécutions religieuses sont des mauvais traitements infligés à des personnes, ou à des groupes, en raison de leurs croyances. Saviez-vous qu’il existe, encore aujourd’hui, des chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi ?

    Chaque année, l’association d’origine protestante Portes Ouvertes publie un rapport détaillé concernant la persécution des chrétiens dans le monde. Chiffres à l’appui, on estime à 215 millions le nombre de chrétiens gravement persécutés dans 50 pays. Ces données montrent que le christianisme est la religion dont les membres souffrent le plus de persécutions à travers le monde.

    Ces faits correspondent aux données publiées par l’association catholique Aide à l’Église en détresse qui démontre, dans le rapport intitulé « Persécutés et oubliés ? », comment la persécution des chrétiens est un phénomène qui est en train de s’aggraver: des églises sont incendiées, des chrétiens sont pressés de se convertir, des violences collectives sont exercées contre les foyers chrétiens, des enlèvements et viols de jeunes filles chrétiennes sont commis, etc.

    Ces persécutions ne cessent de croître partout dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud-Est. D’autres rapports abondent dans le même sens: ceux du département d’État américain qui, chaque année, recense les atteintes à la liberté de religion, ceux d’Amnesty International, et ceux du Conseil œcuménique des Églises (à majorité protestantes); tous concluent à la dégradation de la situation des chrétiens (catholiques, protestants, orthodoxes) dans le monde.

    Des données à considérer

    En 2016, au moins 1 173 chrétiens ont été tués dans le monde en raison de leur foi. C’est peut-être six fois moins qu’en 2015 (où il y a eu 7 100 chrétiens assassinés), mais c’est encore beaucoup trop !

    Le pays où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes est la Corée du Nord. Là-bas, le christianisme est vécu de manière souterraine. Le simple fait de posséder une Bible y est considéré comme un crime contre l’État. S’ils sont découverts, les chrétiens et leur famille risquent les travaux forcés à vie, ou la mort. On estime à 300 000 le nombre de chrétiens obligés de se cacher dans ce pays.

    En 2016, le pays où a été tué le plus grand nombre de chrétiens est le Nigéria, avec 695 assassinats, et le pays où a été ciblée le plus grand nombre d’églises est le Pakistan, avec 600 attaques perpétrées. Les pays d’Afrique où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes sont la Somalie et le Soudan. Il faut également mentionner l’Érythrée; là-bas, pentecôtistes et chrétiens orthodoxes sont dans le viseur des autorités.

    Il convient de mentionner quelques autres pays où les chrétiens sont gravement persécutés: le Mali, l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Yémen, la Libye et l’Arabie Saoudite. On observe également une hausse de la violence en Inde (attaques, tabassages, femmes violées). Notons également qu’en Chine, où les chrétiens ont déjà subi une persécution sévère, seules les activités religieuses sous le contrôle de l’État sont autorisées; ainsi, les catholiques qui désirent rester fidèles au Vatican doivent vivre dans la clandestinité.

    Quelques faits publiés dans les médias

    Le problème de la persécution des chrétiens n’intéresse pas encore suffisamment les médias. Cependant, ces derniers ont tout de même relaté quelques faits qui méritent notre attention.

    En 2010, une chrétienne pakistanaise – Asia Bibi – a été condamnée à mort en raison d’une fausse accusation de blasphème envers l’Islam. Elle est actuellement en prison, et son sort demeure incertain.

    En 2014, des djihadistes ont crucifié, en Syrie, des chrétiens qui refusaient de prononcer la profession de foi musulmane. Témoin de ces atrocités, Sœur Raghida a donné une entrevue sur les ondes de Radio Vatican dans laquelle elle explique comment les chrétiens de Syrie subissent le martyre d’une façon extrêmement inhumaine.

    En 2015, des djihadistes de l’organisation ‘’État islamique’’ égorgent 21 chrétiens coptes égyptiens en Libye.

    En 2016, le père Jacques Hamel, un prêtre catholique français, est assassiné par deux terroristes islamistes alors qu’il célébrait la messe. Il est le seul prêtre catholique assassiné en Europe en 2016, sur un total de 28 assassinés cette année-là dans le monde.

    Bref, le phénomène de la persécution des chrétiens doit être davantage connu si nous voulons défendre, d’une manière crédible, les droits humains.

    jacques.tremblay4@forces.gc.ca

  • Le nombre des catholiques dans le monde a augmenté de 12,5 millions en 2017, mais en Europe...

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Dossier pour la Journée missionnaire mondiale démontrant l’augmentation du nombre des catholiques dans le monde

    Agenzia Fides

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Le nombre des catholiques augmente de par le monde. Ils sont près de 1,3 milliards soit 17,7% de la population mondiale. Selon les données extraites de l’Annuaire statistique de l’Eglise catholique relatives à l’année 2015 et élaborées par l’Agence Fides, le nombre des baptisés est supérieur de 12,5 millions à celui de l’année précédente (2014). Tel est l’un des contenu du Dossier statistique diffusé par l’Agence Fides à l’occasion de la 91ème Journée missionnaire mondiale, qui sera célébrée Dimanche 22 octobre, lequel offre un panorama de l’Eglise dans le monde.

    Selon le Dossier, en Afrique vivent 1,1 milliards de personnes dont 19,42% de catholiques (222 millions), avec une augmentation de 0,12%. En Amérique, sur un total de 982,2 millions d’habitants, 63,6% sont catholiques (625 millions) avec une diminution de 0,08%.

    En Asie, sur 4,3 milliards d’habitants, les catholiques représentent 3,24% de la population (141 millions), ce qui constitue une donnée stable.

    En Europe, si la population s’accroît (716 millions), le nombre des catholiques diminue cependant pour la deuxième année consécutive. Il représente en effet 39,87% de la population continentale (285 millions de personnes) soit -0,21% par rapport à l’année précédente.

    En Océanie, vivent 38,7 millions de personnes dont 26,36% de catholiques (10,2 millions) en augmentation de 0,24% par rapport à l’année précédente.

    Les Circonscriptions ecclésiastiques catholiques – Diocèses, Vicariats, Préfectures apostoliques etc. – sont au nombre de 3.006 de par le monde – huit de plus qu’en 2014 – à raison de 538 en Afrique, 1.091 en Amérique, 538 en Asie, 758 en Europe et 81 en Océanie.

    Le nombre des Evêques augmente de 67 unités au total (5.304) alors que le nombre des prêtres diminue de 136 unités (415.656).

    Le Dossier de Fides indique en outre que, de par le monde, oeuvrent 351.797 missionnaires laïcs et 3.122.653 catéchistes.

    L’Eglise catholique gère 216.548 instituts scolaires de par le monde, fréquentés par plus de 60 millions d’élèves. De plus, 5,5 millions de jeunes sont suivis par des instituts catholiques au cours de leurs études dans des écoles supérieures et à l’Université. Enfin, quelques 118.000 instituts sociaux et caritatifs catholiques – hôpitaux, léproseries, orphelinats, maisons de retraite – sont présents de par le monde.

    Le Dossier de Fides présente également un cadre de l’activité de la coopération missionnaire des Œuvres pontificales missionnaires – Propagation de la Foi, Saint Pierre Apôtre, Enfance missionnaire et Union missionnaire – qui, au travers du soutien aux Eglises locales – en vue de la construction de chapelles et de séminaires, de l’instruction et des activités pastorales et de formation – ont octroyé en 2016 des subsides pour un total de quelques 134 millions d’USD.

    Pour illustrer le Dossier, est également disponible sur le canal Youtube de l’Agence Fides une animation graphique – en italien et en anglais – qu’il est possible de télécharger librement et de reproduire sur d’autres sites de la Toile. (Agence Fides 20/10/2017)

    Pièces jointes à la dépêche

  • Trois chrétiens dont un enfant détenus par des fonctionnaires chinois; signons la pétition

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    De Citizen GO :

    Trois chrétiens dont un enfant détenus par des fonctionnaires chinois