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International - Page 87

  • Mort et désolation à Maboya (RDC)

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    De Vatican News (Stanislas Kambashi,SJ) :

    RD Congo: mort et désolation à Maboya

    Sept morts, des maisons saccagées, le centre de santé de la paroisse catholique incendié: c’est le bilan de l’incursion des présumés ADF-Nalu dans la localité de Maboya, dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans la nuit du 19 au 20 octobre, les assaillants ont mis à feu et à sang ce village, selon le témoignage de l’abbé Roger Malengera, curé de la Paroisse Regina Pacis de Maboya.

    Les habitants de Maboya ont passé la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 octobre dans la brousse et sous le crépitement des balles. Dans cette localité de l’est de la République démocratique du Congo, située sur la route entre Beni et Butembo, dans la province du Nord-Kivu, des hommes armés ont pris d’assaut la population et ont semé la mort et la désolation.

    Selon l’abbé Roger Malengera Mulamu, curé de la Paroisse Regina Pacis de cette contrée, les assaillants ne sont autres que des éléments des Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu), un groupe armé d’origine ougandaise.

    Jour de «grande désolation»

    Pour l’abbé Malengera, «c’est un grand jour de désolation». Les balles ont commencé à crépiter peu après 1h30’ du matin. Peu avant, la communauté des petites sœurs de la présentation de Marie avait alerté le curé sur la présence des hommes en uniforme à l’entrée du centre de santé du lieu. Dans la conversation téléphonique, une religieuse médecin, qui était de garde, faisait savoir au prêtre que les assaillants forçaient la porte de la pharmacie et celle de la salle où elle se trouvait. Quelques minutes après, la conversation s’est interrompue et l’abbé a compris qu’il fallait d’urgence trouver un refuge pour se mettre à l’abri. La population s’est alors précipitée dans la brousse. «Il faisait froid, nous y étions avec des nourrissons et des femmes enceinte», témoigne le prêtre.

    Après un temps d’accalmie, à 6h30’ du matin, les habitants sont revenus au village. Ils n’ont alors constaté que les dégâts: une bonne partie du centre de santé était incendié, le corps de la «sœur docteur» était calciné dans la chambre de garde. Un malade a également péri dans l’incendie. Au village, cinq autres corps ont été retrouvés sans vie.

    Selon l’abbé Malengera, les présumés ADF-Nalu portaient sur eux des Motorolas et étaient chaussés des souliers en caoutchouc qu’ils ont abandonnés. Ils se sont ensuite enfuis, prenant la direction de «l’est de la paroisse, c’est-à-dire vers le Graben». Venue de 80 kilomètres, plus tard dans la journée, la police n’a fait que constater à son tour les dégâts matériels et humains. Les corps ont été rendus aux familles des victimes.

    «Saboter pour tuer à petit feu»

    Pour le curé de la Paroisse Regina Pacis, la seule motivation des assaillants est de saboter pour tuer la population à «petit feu». «C’est le énième sabotage, le terrorisme», a déclaré le prêtre, ajoutant que la situation d’insécurité est la même dans d’autres localités de l’est de la RD Congo comme Beni, Irumu et bien d’autres.

    L’abbé Malengera prie pour la paix et le réconfort dans ces zones. Il lance un appel au gouvernement congolais et aux forces de l’ordre, afin qu’ils assurent la sécurité des personnes et de leurs biens.

    «L’horreur a plus que dépassé le seuil»

  • Le Vatican aurait renouvelé pour la deuxième fois son accord secret avec la Chine communiste

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    De LifeSiteNews :

    Le Vatican aurait renouvelé pour la deuxième fois son accord secret avec la Chine communiste.

    Le pacte a été largement critiqué comme étant néfaste pour les fidèles catholiques du pays, provoquant encore plus de persécutions.
     
    19 oct. 2022

    ROME (LifeSiteNews) - Le Vatican a renouvelé son accord secret avec le Parti communiste chinois (PCC) qui donne à ce dernier le droit de sélectionner les évêques catholiques du pays, selon un média italien.

    L'accord sino-Vatican a été conclu à l'origine en 2018 sous la forte influence de l'ancien cardinal Ted McCarrick, aujourd'hui disgracié, et a été renouvelé en octobre 2022. L'accord a été prolongé de deux années supplémentaires et sera reconsidéré en 2024. Le pacte a été largement critiqué comme étant néfaste pour les catholiques fidèles du pays. En particulier, en plus de permettre au PCC de déterminer la sélection des évêques, il accorde également la reconnaissance du Vatican à l'église établie et approuvée par l'État, l'Association patriotique catholique chinoise.

    La délégation du Vatican a rencontré des représentants du PCC fin août et début septembre à Tianjin, dans le nord de la Chine.

    LIRE : L'accord du pape François avec la Chine communiste a conduit à une plus grande persécution des catholiques.

    Le Corriere Della Sera a rapporté que le texte de l'accord - encore confidentiel - "exige que la nomination papale d'un évêque soit communiquée à la partie chinoise pour avis conforme."

    Depuis la conclusion de l'accord, le Vatican a nommé six évêques avec l'assentiment du parti communiste, et une poignée d'évêques de l'Église chinoise clandestine ont rejoint l'"Église" approuvée par les communistes.

    Malgré les critiques massives de l'accord Sino-Vatican, les partisans de la manœuvre politique du Vatican, sévèrement critiquée, ont pris la défense des partisans de l'accord et fustigent les opposants.

    Le Corriere Della Sera a qualifié le cardinal Joseph Zen, l'évêque émérite de Hong Kong, d'"adversaire le plus tenace du dialogue". Zen a critiqué l'accord entre le Vatican et le PCC. Il soutient qu'il a nui à l'Église clandestine, vieille de plusieurs décennies, qui ne voulait pas faire de compromis avec le gouvernement communiste, même sous la menace d'un grave préjudice.

    Zen est actuellement engagé dans une bataille juridique avec le PCC sur ce qui est considéré comme des accusations forgées de toutes pièces, et le pape a refusé de le rencontrer ces dernières années.

    Steven Mosher, un expert de la Chine, s'est entretenu avec LifeSiteNews lors de la Catholic Identity Conference et a déclaré que l'accord entre la Chine et le Vatican est préjudiciable aux catholiques chinois car : "La religion de la Chine, aux yeux du Parti communiste chinois, est le communisme... cette religion a déjà un pape et son pape est le chef du Parti communiste chinois."

  • Les promesses d'un président sénile

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    De kath.net/news :

    "JE SUIS DÉSOLÉ!" Le président américain sénile Joe Biden fait de tuer l'enfant à naître sa première priorité !

    19 octobre 2022

    Le président américain "catholique" ignore les priorités de vote des citoyens américains, veut se battre pour les couples mariés dans leurs chambres et dit ensuite "Merci, je suis désolé" à la fin d'un discours fou en faveur de l'avortement

    Washington DC (kath.net)

    Trois semaines avant les importantes élections au Congrès aux États-Unis, le président américain officiellement catholique, Joe Biden, a fait du meurtre d'enfants à naître un enjeu central de sa campagne et a déclaré que son parti réintroduirait le droit de tuer dans tout le pays si les démocrates obtiennent une majorité dans l'élection. "Si nous le faisons, alors c'est ma promesse à vous et au peuple américain : la première loi que j'enverrai au Congrès sera Roe v. Wade." Depuis l'annulation de la décision historique nationale "Roe v. Wade" par la Cour suprême des États-Unis, de nombreux États américains ont imposé des restrictions sur le meurtre jusqu'à la naissance, ce que les démocrates américains. Le discours d'hier a de nouveau montré que Biden ne sait manifestement plus exactement ce qu'il dit. Alors il a d'abord dit qu'il se battra dur pour les couples mariés dans leurs chambres. À la fin de son discours sur l'avortement, il a dit "Merci, je suis désolé".

    Cependant, la plupart des sondages américains montrent clairement que les électeurs américains ont actuellement des préoccupations différentes de Biden et que les problèmes économiques et les problèmes de sécurité intérieure sont nettement plus importants pour la plupart des électeurs et que les démocrates sont très susceptibles de perdre la Chambre des représentants américaine. C'est plus serré au Sénat, puisque seulement 1/3 des sièges y sont élus et cette fois les démocrates ont théoriquement une bonne position de départ en raison de la constellation de sièges au Sénat en lice. Mais là aussi, la plateforme américaine "Realclearpolitics" prédit que les Républicains pourraient gagner 2 sièges et ainsi remporter la majorité. Avec une perte des deux chambres, Biden serait de facto l'histoire à partir de janvier et ne pourrait pas faire passer un seul projet.

  • Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

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    Lu sur le site web "

    Mukwege SONGBI2QVZFDVF7AQMVN7VVEEE-690x450.jpgLa Libre Afrique" ce 18 octobre 2022 :

    « Vous avez des outils diplomatiques, économiques et militaires qui peuvent arrêter cette souffrance ». Le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, a plaidé mercredi devant la commission des Relations extérieures de la Chambre pour que la Belgique fasse des propositions au niveau international, tant au sein de l’UE que de l’ONU, afin de faire cesser la guerre qui endeuille l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) depuis 25 ans. Il a appelé la Belgique à soutenir la mise en place d’un tribunal pénal international. Le Prix Nobel de la Paix a ainsi appelé à lutter contre « la culture de l’impunité », encourageant la Belgique à mettre en place une conférence internationale en faveur de la mise en place d’une « justice transitionnelle », évoquant le « droit des Congolais à la justice, la vérité et la garantie de non-répétition des atrocités commises ces 25 dernières années et qui se poursuivent aujourd’hui. » À ce titre, le Dr Mukwege a dit encourager la résolution déposée par Ecolo-Groen visant à demander un tribunal pénal spécial pour poursuivre les crimes contre l’humanité.

    « J’invite aussi les députés à soutenir l’initiative des députés de la RDC visant à identifier et sécuriser les sites des massacres afin que des équipes d’enquêteurs internationaux soient déployés pour exhumer nombreuses fosses communes et prélever les éléments de preuves de crime de guerre, de crime contre l’humanité, voire de crime de génocide », a-t-il ajouté.

    Prenant au mot le discours prononcé en septembre par le Premier ministre Alexander De Croo devant l’assemblée générale des Nations unies, le gynécologue et militant des droits humains a aussi appelé à « repenser la mission des Nations Unies » (Monusco) sur place. À ses yeux, celle-ci devrait se concentrer à aider la RDC à réformer son armée afin qu’elle puisse assurer la sécurité des biens et des personnes.

    Le Dr Mukwege a également appelé à « appuyer notre gouvernement en vue d’une une bonne gouvernance du secteur minier. « Le pourrissement de la situation s’explique par le fait que l’on ne s’est jamais attaqué aux causes structurelles : l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles. » « Les directives sur le devoir de diligence, la traçabilité, la certification des diamants sont des initiatives vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes. Ces textes ne sont pas contraignants à tous les maillons de la chaîne », a-t-il relevé, citant le cas de la Chine.

    Enfin, le gynécologue a appelé la communauté internationale à soutenir « un processus électoral digne d’une démocratie » en RDC. Il a aussi plaidé pour l’isolement diplomatique du Rwanda. Selon lui, il existe une « similarité entre l’agression russe en Ukraine et l’agression rwandaise en RDC. »

    Denis Mukwege a dénoncé le manque d’intérêt « politique, humanitaire et médiatique » à propos de ce conflit. Il faut « mettre fin à l’indignation sélective et à la politique du double standard qui mine la crédibilité et la force du droit international. »

    Réf. Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

  • 18 octobre 2022 : 1 million d'enfants prient le chapelet pour l'union et la paix

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED France) :

    AED
    18 octobre 2022 :
    1 million d'enfants prient le chapelet pour l'union et la paix

    Photo : ces enfants ukrainiens prient le chapelet dans un abri d'Ivano-Frankivsk

    Photo : ces enfants ukrainiens prient le chapelet dans un abri d'Ivano-Frankivsk

    Le mardi 18 octobre 2022, l’AED vous invite comme chaque année à prier le chapelet pour la paix avec les enfants du monde entier. Cette campagne de prière mondiale s’appuie sur la demande de Notre Dame de Fatima aux petits bergers, certaine que la prière enfantine et confiante du chapelet peut véritablement changer le monde, vaincre le mal et apporter la paix.

    L’idée du chapelet des enfants est née en 2005 à Caracas au Venezuela. Alors que plusieurs enfants priaient le chapelet dans un oratoire dédié à la Vierge Marie, quelques unes des femmes sur place ont fortement ressenti la présence de la Sainte Vierge. Le Dès lors, la campagne s’est rapidement répandue dans le monde. L’AED soutient le projet depuis 2008 et a repris l’organisation de l’événement au niveau mondial. Chaque année, des centaines de milliers d’enfants répondent à l’appel.

    Pour cette année 2022, « nous voudrions confier tout particulièrement les pays où règnent la guerre, la violence et la grande détresse, comme l’Ukraine, le Proche-Orient, le Nigeria, la zone sahélienne de l’Afrique et partout où les peuples ne peuvent pas vivre en liberté » précise le cardinal Piacenza, président international de l’AED. Il insiste : « Marie veut que notre terre devienne pour tous un foyer où règne l’amour de Dieu et où plus personne n’ait à souffrir de la peur et de la détresse. »
     
    Concrètement : certains groupes prieront un chapelet entier, d'autres une dizaine, il est aussi possible d'y joindre une catéchèse sur le chapelet. 
     
    Participons nombreux à cette belle action de prière !
     
    L’AED vous fournit un livret contenant des méditations adaptées aux enfants sur les mystères du chapelet et une consécration à Marie. Vous avez aussi la possibilité de vous inscrire sur une carte mondiale interactive qui permet de visualiser en direct le nombre de participants à cette campagne de prière.

    Participer à la campagne de prière

    « Si un million d’enfants prient le chapelet, le monde changera. » Padre Pio
    Ayons confiance dans la force de la prière des enfants !

     

  • Ursula von der Leyen considère-t-elle que le gaz de Bakou justifie de se taire face à l’horreur?

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    De Simon Abkarian sur le site du Figaro via artofuss :

    Simon Abkarian: «Madame Ursula von der Leyen, le gaz de Bakou justifie-t-il de se taire face à l’horreur?»

    13/10/2022

    TRIBUNE – Le cinéaste, comédien et metteur en scène, Français d’origine arménienne, dénonce les actes de barbarie perpétrés par des soldats azéris sur des soldats arméniens faits prisonniers, atrocités filmées par leurs auteurs avec leurs téléphones portables et diffusées sur internet. L’artiste proteste contre l’attitude des dirigeants européens qui détournent les yeux et ménagent l’Azerbaïdjan d’Aliyev en raison de la crise de l’énergie.

    Chère Madame, les artistes ne peuvent rester sourds aux fracas du monde. Comme vous, qui occupez le poste prestigieux de présidente de la Commission européenne, nous sommes tenus, à notre manière, de dire si possible l’origine de ses convulsions afin de le soulager autant que nous le pouvons. Un cinéaste ou une cinéaste qui filme des scènes de violence s’interroge forcément sur la forme et le fond. Il lui faut en saisir la source, pour ensuite la transposer à l’écran. Se posent alors les questions de l’écriture, du filmage, de la lumière, du son, de la valeur du cadre de la justesse des actrices et des acteurs. Comment transposer l’horreur? Lorsque les soldats de l’armée régulière azerbaïdjanaise violent, mutilent et démembrent Gayané Abgaryan, la soldate arménienne, ils ne se posent pas la question de la valeur du plan, ni de la lumière, ni du cadre, ni de l’impact de leurs «images». Ils ne se posent aucune question d’ailleurs.

    Un soldat filme. Il a le soleil dans le dos. Son ombre se projette sur le cadavre couché et mutilé de Gayané. Les bras de la soldate sont entravés dans sa vareuse au-dessus de sa tête. On ne voit pas ses mains. Torse nu, on dirait une prêtresse qui se cambre en brandissant un calice invisible vers d’antiques dieux. Des écritures au feutre noir souillent sa peau blanche. Un caillou est enfoncé dans l’orbite de son œil gauche, sûrement parce qu’il osait les prendre pour cible. L’ombre du «caméraman» s’éloigne, élargit le plan, se promène sur d’autres cadavres. Cette fois ce sont des hommes, des militaires arméniens. Ils sont méconnaissables. C’est un Golgotha. Puis l’homme qui filme revient sur le cadavre de Gayané qu’il semble affectionner. Elle est la «pièce maîtresse» de cette œuvre macabre. Sa peau de marbre irradie ce triste spectacle.

    À lire aussi : Arménie: un peuple en danger de mort

    Un léger coup de botte fait bouger ses seins dénudés. Dans sa bouche dépasse un doigt qui se termine par un ongle manucuré, rose pâle. Le sien, celui de Gayané. Où sont les autres? Sous la vareuse? Ce doigt manucuré enfoncé dans sa bouche, était-ce celui qui appuyait sur la gâchette de son fusil de précision? Est-ce pour cela qu’ils l’ont coupé? Pour la punir?Gayané était tireuse d’élite. J’éteins la vidéo. Puis je me dis: «Pourquoi ses jambes sont-elles enterrées jusqu’à son vagin?». Je visionne de nouveau la vidéo, et je vois ce que je n’ai pas voulu voir la première fois. Ses jambes ne sont pas enterrées, mais ont été découpées à la hauteur de son bassin. Elles ne sont plus là, ses jambes. Une Vénus de Milo à l’envers, une «œuvre» contre nature. Pourquoi lui couper les jambes? J’essaie de comprendre. Est-ce parce qu’elle repoussait de ses pieds ses agresseurs, qui tentaient de la violer? Je m’imagine la taille de la lame qui mène à l’horrible scène puis je tombe sur le regard éperdu de Gayané et je renonce.

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  • Il y a 60 ans : Jean XXIII a-t-il été pour quelque chose dans la résolution de la crise de Cuba ?

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    De Settimo Cielo (Sandro Magister) :

    Crise à Cuba. Et ce fut la paix, mais pas grâce au message du pape Jean.

    Kennedy

    Le pape François a également associé le 60e anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II à la crise des missiles soviétiques à Cuba. "En parlant du début du Concile il y a 60 ans, nous ne pouvons pas oublier le danger de la guerre nucléaire qui menaçait le monde à cette époque même", a-t-il déclaré à l'Angélus le 9 octobre.

    Au moins, cependant, le pape n'a pas répété le mantra selon lequel c'est la médiation de Jean XXIII qui a favorisé la résolution pacifique de la crise à l'époque. Un mantra auquel la plupart des médias, tant laïcs que catholiques, y compris le Vatican, ont souscrit avec insistance.

    En fait, le Concile vient de commencer, le 11 octobre 1962, lorsque trois jours plus tard, un avion espion américain photographie l'installation à Cuba de missiles soviétiques pointés vers les États-Unis.

    S'ensuivent des jours fébriles où, dans le plus grand secret, l'administration américaine étudie comment réagir. Le secret était tel que, ces mêmes jours, le président John F. Kennedy a rencontré le ministre soviétique des Affaires étrangères Andrej Gromyko sans que ce dernier ait le moindre soupçon que son interlocuteur était au courant de l'installation des missiles.

    C'est Kennedy qui, dans un discours à la nation le lundi 22 octobre, a annoncé la nouvelle au monde entier, ainsi que la réaction des États-Unis par un blocus naval autour de Cuba et des représailles nucléaires à toute attaque.

    Des jours de tension dramatique ont suivi. Et c'est le mercredi 24 octobre que les ambassadeurs américains et soviétiques en Italie ont reçu l'appel à la paix du pape Jean XXIII, rendu public le lendemain et rapporté également le 26 dans la "Pravda".

    L'Américain Norman Cousins, éditeur et directeur de la "Saturday Review", ami d'un religieux, proche du sous-secrétaire d'État du Vatican de l'époque, Angelo Dell'Acqua, et du chef du protocole de l'époque, Igino Cardinale, le dominicain belge Félix Morlion, fondateur à Rome de l'université "Pro Deo", et lié depuis les années 40 aux services secrets américains, aurait suggéré aux autorités du Vatican l'envoi de ce message.

    Mais selon le récit américain le plus informé et le plus digne de foi de la crise de Cuba - les cinquante pages denses signées par l'assistant spécial de Kennedy en matière de politique internationale, Arthur M. Schlesinger Jr. dans son ouvrage de 1963 intitulé "A Thousand Days". John F. Kennedy à la Maison Blanche", dans lequel le nom de Jean XXIII n'apparaît jamais -, les tout premiers signes de la volonté du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev de trouver une solution pacifique n'incluaient aucune mention du message du pape, mais étaient plutôt identifiés par la Maison Blanche - textuellement - dans sa "prétendue volonté de répondre à l'appel du philosophe Bertrand Russell" ; dans son "appel téléphonique amical au chanteur américain Jerome Hines en tournée à Moscou" ; dans sa "conversation polie avec un homme d'affaires américain, William Knox de Westinghouse International" ; et surtout dans les "indications que les navires soviétiques les plus proches de Cuba ralentissaient et changeaient de cap".

    La première lettre dans laquelle Khrouchtchev écrit qu'il souhaite régler le conflit est datée du 26 octobre. Une autre a suivi, puis une troisième, le dimanche 28 octobre, dans laquelle il a annoncé le retrait des missiles de Cuba. Le monde a poussé un soupir de soulagement.

    Inefficace dans la crise de Cuba, même selon les récits russes, le message de Jean XXIII a eu un écho au Vatican.

    Les lettres de créance obtenues en activant la médiation de paix proclamée permettent à l'entreprenant Cousins de contribuer quelques semaines plus tard, avec le soutien constant (par l'intermédiaire de Morlion) de Dell'Acqua, à la réalisation d'un rêve cher au Pape Roncalli : celui de la libération du métropolite de l'Église gréco-catholique ukrainienne Joseph Slipyj, détenu depuis 1945 dans une prison secrète en Union soviétique. Le 13 décembre, Cousins rencontre Khrouchtchev, le 19, il rapporte personnellement au pape la volonté du leader soviétique et le 9 février 1963, Slipyj, libéré, arrive à Rome.

    Mais encore plus bruyante - et dans certains cas scandaleuse - fut l'audience que Jean XXIII accorda le 7 mars 1963 au directeur des "Izvestija" Alexej Adzubej avec sa femme Rada, la fille de Khrouchtchev.

    Les actualités du Vatican ont ignoré l'audience et la Secrétairerie d'État a fait la sourde oreille à la demande du pape de rendre le compte rendu public. Jean XXIII a noté avec tristesse dans son journal : "Je déplore et je plains tous ceux qui se prêtent en ces jours à des jeux inavouables. Ignosco et dimitto'".

    Mais à Washington, Kennedy s'est inspiré de l'audience du pape avec Adzubej pour porter un toast en plaisantant avec son personnel, transcrit intégralement par Schlesinger dans son volume :

    "Je dois annoncer quelque chose de très sérieux. L'Union soviétique s'est une fois de plus lancée dans une entreprise téméraire et provocatrice pour tenter de modifier le "statu quo" dans une région que je considère, comme elle le sait, comme liée à nous par des liens historiques particuliers. Je fais référence à l'envoi soudain et délibéré de M. Adzubej au Vatican.

    "D'après ce que l'on m'a dit, ce projet a été conçu par un groupe de conseillers de Khrouchtchev qui ont tous été excommuniés par l'Église, connu sous le nom d'"EX-COM".

    "Selon des informations fiables qui nous ont été fournies par des réfugiés, des centaines de bibles marxistes ont été déchargées et cachées dans les sous-sols du Vatican.

    "Nous nous en tiendrons donc dorénavant au plan d'urgence pour la protection de la Cité du Vatican, élaboré par le Conseil national de sécurité et connu sous le nom de plan 'VAT 69'."

    Vat69

    Dans les plus de mille pages détaillées du volume de Schlesinger sur les trois années de la présidence de Kennedy, celle qui est maintenant citée est le seul passage qui fait référence au Vatican.

  • Le Synode pataugeant au milieu de la synodalité : le pape prolonge le processus de réforme d'un an au milieu de l'apathie et des critiques

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    Par NICOLE WINFIELD aujourd'hui via  « il Sismographo » :

    1000.jpeg« ROME (AP) – Le pape François a décidé de prolonger d'un an une longue consultation mondiale des catholiques ordinaires sur l'avenir de l'Église catholique, au milieu d'une participation limitée des laïcs et d'une résistance apparente à ses réformes de la part de la hiérarchie.

    François a annoncé dimanche que le rassemblement des évêques prévu en 2023 se déroulerait désormais en deux étapes - une session en octobre 2023 et une seconde en octobre 2024 - pour laisser plus de temps pour trouver une voie à suivre.

    En 2021, François a officiellement ouvert un processus de consultation de deux ans sur le thème de la « synodalité », ou une structure plus décentralisée de l'Église avec les laïcs ayant un rôle plus important. Le processus fait partie de l'objectif à long terme de François de rendre l'Église plus inclusive, participative et réactive aux problèmes du monde réel auxquels sont confrontés les catholiques ordinaires.

    Dans le cadre du processus, le Vatican a demandé aux diocèses, aux ordres religieux et à d'autres groupes catholiques de se lancer dans des séances d'écoute locales afin que les catholiques ordinaires puissent parler de leurs besoins et de leurs espoirs pour l'Église. Les conférences épiscopales du mois d'août ont rendu compte des résultats, et un comité d'organisation s'est récemment réuni près de Rome et a achevé un document de synthèse.

    Mais plusieurs diocèses et conférences épiscopales ont signalé une participation minimale. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis, par exemple, a signalé que 700 000 personnes avaient participé à la consultation, dans un pays de 66,8 millions de catholiques. De nombreux pays européens ont également signalé des taux de participation inférieurs à 10 %. »

    2022_10_17_08_18_54_Greenshot.png

  • Arménie : « une nouvelle guerre de conquête s’annonce aux portes de l'Europe, si la communauté internationale ne réagit pas avec la fermeté nécessaire »

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    Lu sur Le Courrier d'Erevan :

    Arménie : « une nouvelle guerre de conquête s’annonce aux portes de l'Europe, si la communauté internationale ne réagit pas avec la fermeté nécessaire »

    11.10.2022

    Dans une tribune au quotidien français  « Le Monde », daté du 10 octobre, des intellectuels et des politiques parmi lesquels Clémentine Autain, François-Xavier Bellamy, Valérie Boyer, Annette Becker et Olivier Faure s’alarment de la passivité de l’Europe face à l’offensive de l’Azerbaïdjan sur la République d’Arménie. Ils appellent à ne pas sacrifier cette dernière sur l’autel du gaz azerbaïdjanais.

    Le Monde du lundi 10 octobre 2022, Tribune collective

    « Le 13 septembre, l’Azerbaïdjan a lancé une offensive multidirectionnelle sur le territoire de la République d’Arménie. Cet événement est passé quasiment inaperçu du grand public en France, ce sur quoi comptait précisément le pouvoir en place en Azerbaïdjan.

    Pourtant, c’est bien une nouvelle guerre de conquête annoncée aux portes de l’Europe, si la communauté internationale ne réagit pas avec toute la fermeté nécessaire immédiatement.

    Alors que l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont divisés sur la question du statut de la région du Haut-Karabakh depuis la fin de l’Union soviétique – territoire dont la majorité arménienne vit sous menace permanente de nettoyage ethnique –, ce qui se passe aujourd’hui n’est ni plus ni moins que l’agression militaire d’un despote surarmé contre une petite et fragile démocratie, afin de lui extorquer une soumission totale aux ambitions géostratégiques de son pays.

    Fort de son partenariat stratégique avec la Russie – qui est d’un niveau proche de celui, plus connu, liant l’Arménie à celle-ci – comme de son alliance étroite avec la Turquie d’Erdogan, et galvanisé par sa volonté d’asservir l’Arménie, Ilham Aliev piétine les trop fragiles perspectives de paix et de justice dans le Caucase du Sud. En quarante-huit heures, sa récente opération a fait près de trois cents morts de part et d’autre, et des milliers de civils arméniens déplacés.

    Crimes de guerre

    Elle amène déjà son premier lot de crimes de guerre fièrement exhibés sur la Toile par des militaires azerbaïdjanais se filmant dans leurs œuvres de viol, de torture et de démembrement. L’ultra-violence encouragée par le régime laisse craindre le pire, d’après le très sérieux Institut Lemkin pour la prévention des génocides, qui lance une troisième alerte en moins d’un an.

    Voilà qui rend d’autant plus grotesque et odieux le prétexte des « provocations arméniennes » invoqué par Aliev pour justifier les opérations militaires et mobiliser une société azerbaïdjanaise nourrie d’« arménophobie » depuis des décennies, et où la dissidence est brutalement réprimée.

    Les objectifs de l’agression contre l’Arménie sont de deux ordres.

    Premièrement, obtenir de force un « corridor » extraterritorial qui relierait l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan située de l’autre côté de la frontière, jouxtant la Turquie et l’Iran – « corridor » dont la Russie serait la maîtresse. Le point de discorde entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ne porte pas sur l’ouverture de voies de transport, qui seraient en principe bénéfiques à l’ensemble de la région, mais bien sûr l’exigence que l’Arménie soit exclue de tout droit de regard sur ce « corridor » et, de ce fait, amputée de sa frontière vitale avec l’Iran.

    Car des frontières ouvertes, l’Arménie, pays territorialement enclavé et pas plus grand que la Belgique, n’en a que deux : une au nord avec la Géorgie, qui peut se retrouver contrainte de la fermer en cas d’embrasement régional, comme ce fut le cas pendant la guerre de 2020 ; une au sud avec l’Iran, de quelque 30 kilomètres.

    Rhétorique irrédentiste

    Les deux autres – avec l’Azerbaïdjan à l’est et au sud-ouest, et avec la Turquie à l’ouest – sont hermétiquement closes depuis 1991. Les intérêts de l’Azerbaïdjan, de la Turquie et de la Russie convergent donc pour prendre l’Arménie en étau et la contraindre à abdiquer une souveraineté déjà fortement limitée.

    Le second objectif est consubstantiel au premier : grignoter le voisin affaibli par sa défaite massive de 2020 en misant sur la politique du fait accompli pour la future délimitation des frontières entre les deux Etats. Pour ce faire, avancer militairement en territoire arménien, afin de créer au minimum une zone tampon de plusieurs kilomètres de profondeur sur l’actuelle ligne de contact entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Les jalons en ont été posés en mai et novembre 2021 avec les premières avancées au nord, à l’est et au sud de l’Arménie, et s’approfondissent avec les opérations des 13 et 14 septembre 2022.

    Les troupes azerbaïdjanaises ont réussi à prendre des positions stratégiques avantageuses qui leur donnent la possibilité de conquérir le sud de l’Arménie en quelques heures ; Erevan, la capitale arménienne, en quelques jours.

    Cette possibilité a été soigneusement préparée par la réactivation, depuis la fin de la guerre de 2020, d’une rhétorique irrédentiste de la part d’Aliev qui lorgne sans vergogne autant de territoires du voisin qu’il pourra en avaler. Une rhétorique ancrée de longue date dans l’idéologie raciste du régime, puisque dès 2012, Aliev stigmatisait la République souveraine d’Arménie comme « une colonie, un avant-poste dirigé de l’extérieur » par un « lobby », et comme « un territoire artificiellement créé sur d’anciennes terres d’Azerbaïdjan ».

    Tartufferie de l’Europe

    Pourquoi l’Europe, qui refuse toute compromission – à raison – avec l’agresseur de l’Ukraine, regarde-t-elle si passivement l’agression brutale d’une autre démocratie en formation ?

    Fin juillet, Aliev a fort opportunément obtenu un blanc-seing de la Commission européenne, sous la forme d’un accord gazier prévoyant le doublement des livraisons de gaz à l’Europe – un « partenaire fiable et sur lequel on peut compter », pour reprendre les propos d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission.

    Ces propos sont d’un cynisme éhonté, quand on sait quel type de régime incarne Aliev, lequel règne d’une main de fer à Bakou depuis près de vingt ans. Les scores de ce pays en matière d’oppression de la société civile et des minorités, de répression des libertés individuelles et de corruption, tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur et jusqu’en Europe, n’ont rien à envier à ceux de son homologue du Kremlin.

    On apprécie d’autant mieux la tartufferie de cette posture morale que ce surplus de gaz vendu par l’Azerbaïdjan proviendra d’une exploitation en partie détenue par la société russe Lukoïl. Accompagner efficacement les discussions entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui ont continué à Prague le 6 octobre, nécessite un engagement courageux et la mise en place de mécanismes tangibles de la part de la France et de l’Europe.

    Ambitions génocidaires

    Issus d’horizons divers mais tous conscients du poids de l’histoire et alarmés par les conséquences prévisibles du cynisme européen, nous, intellectuels et politiques de tous bords, demandons au gouvernement français et au président de la République d’approfondir les efforts de la France et qu’elle fasse entendre unanimement sa voix pour exiger :

    – le retrait des forces armées azerbaïdjanaises du territoire internationalement reconnu de l’Arménie et le retour aux positions d’avant mai 2021 ;

    – l’envoi d’une mission de surveillance et d’observation afin de garantir le cessez-le-feu informel du 15 septembre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et de sanctionner tout manquement. La mise en place de mécanismes de respect du cessez-le-feu, d’identification des infractions et des sanctions échelonnées ;

    – le gel immédiat des avoirs du clan Aliev, dont les immenses revenus issus de l’accaparement personnel de la manne pétrolière autorisent des dépenses militaires faramineuses et la corruption des élites européennes, fait largement documenté ;

    – la dénonciation des accords de livraison de gaz à l’Europe par l’Azerbaïdjan qui obèrent la volonté des pays européens de faire obstacle aux ambitions territoriales, sinon génocidaires, des dirigeants azerbaïdjanais ;

    – La considération sérieuse d’un soutien militaire à l’Arménie, y compris en armant les combattants arméniens engagés dans un combat si inégal pour la survie de leur pays. »

     

    Signataires : Clémentine Autain, députée, La France insoumise (LFI) ; Annette Becker, historienne, université Paris-Nanterre ; François-Xavier Bellamy, député européen, Les Républicains (LR) ; Valérie Boyer, sénatrice, LR ; Laurence Burgorgue-Larsen, professeure de droit public, université Panthéon-Sorbonne ; Jean-Marc Dreyfus, historien, université de Manchester ; Olivier Faure, député, Parti socialiste ; Arnaud Le Gall, député, LFI ; Nicolas Offenstadt, historien, université Panthéon-Sorbonne ; Pierre Ouzoulias, sénateur, Parti communiste français (PCF) ; Taline Papazian, politologue, Sciences Po Aix ; Claudine Tiercelin, philosophe, Collège de France...

  • "Les jurés du prix Nobel de littérature ont préféré l’idolâtrie du sexe à la lucidité"

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    Une tribune de Henri Quantin parue sur le site Aleteia.org :

    Nobel de littérature : Annie Ernaux versus Michel Houellebecq

    Avec leurs perpétuelles polémiques sur la surreprésentation des mâles dans les palmarès, la seule chose qu’ont réussi les féministes est de faire soupçonner un choix idéologique chaque fois qu’une femme est récompensée par un prix autre que celui de Miss seins nus. En 1928, quand Sigrid Undset obtint le prix Nobel de littérature, personne ne pensa que le jury s’était cru obligé de choisir une femme, encore moins que cela couronnait la conversion de la romancière norvégienne au catholicisme en 1924. Le jury récompensait une grande œuvre, voilà tout.

    Avec le prix Nobel d’Annie Ernaux, le doute est permis, tant ses livres, sans exception, sont un hommage à ce que l’idéologie ambiante vante à flots continus, à commencer par les bienfaits supposés de la « libération des femmes ». « Après Simone Veil au Panthéon, remarque une jeune lectrice peu convaincue par le roman L’Événement, ça devait arriver… L’avortement est un bon pourvoyeur d’héroïnes nationales. » Les supporters déçus de l’échec de Houellebecq ont eu beau jeu de dire que le sexe de leur poulain était un handicap insurmontable.

  • Neuf mille personnes ont assisté au Congrès mondial des familles 2022

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    D'IFamNews.com :

    Le Congrès mondial des familles bat un record de participation

    Près de neuf mille personnes ont assisté au Congrès mondial des familles 2022, ce qui est considérablement remarquable, battant un record des éditions précédentes.

    9 octobre 2022  

    Cardinal Gerhard Ludwig Müller & Princesse Gloria von Thurn und Taxis - WCF XIV Mexico

    Près de neuf mille personnes ont assisté au Congrès mondial des familles 2022, ce qui est considérablement remarquable, battant le record des précédents congrès, qui en rassemblaient quatre mille, a célébré Allan Carlson, président émérite du Howard Center for the Family.

    Mr Carlson a déploré que dans l’opinion publique et dans les médias, la famille soit souvent considérée comme démodée dans un monde nouveau.

    Selon les archives officielles du comité d’organisation, plus de 5 500 participants se sont réunis pour écouter, être éclairés et apprendre des présentations de spécialistes et d’experts dans le domaine de l’institution de la famille.

    Le 14e Congrès mondial des familles est un événement interculturel et interreligieux qui s’est déroulé du 30 septembre au 2 octobre à l’Expo Santa Fe à Mexico. Il s’agit des Jeux olympiques, qui se déroulent de temps à autre, entre les institutions et les organisations qui défendent et promeuvent l’institution de la famille à travers diverses activités, telles que décrites par les organisateurs.

    Le premier panel de communications, intitulé “Familles fortes, sociétés durables”, a réuni des personnalités telles que Jim Daly, Elder Wilford W. Andersen, Valerie Huber, la princesse Gloria Von Thurn und Taxis et le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    “Cette énergie fait partie de l’expérience que nous voulions simplement que les gens vivent, d’autant plus après plus de deux ans d’enfermement, de vivre un événement de cette ampleur dans lequel nous ne gardons plus de distance sociale, de pouvoir vraiment nous embrasser, nous sommes vraiment très excités”, a déclaré Fernando Milanés.

    “Bien sûr, il est important de défendre les animaux – j’aime beaucoup les animaux – bien sûr, il est important de défendre la planète, les forêts, bien sûr, bien sûr, mais pour défendre la famille humaine, il est difficile de trouver une cause plus importante et plus grande et en même temps plus proche et plus simple”, a ajouté Juan Manuel Cotelo, réalisateur et cinéaste espagnol.

    Princesse Gloria von Thurn und Taxis

    En outre, il considère que la sous-évaluation des familles est due au discrédit de deux mots : service et sacrifice. “Il semble que servir soit, non, nous ne voulons pas servir, nous voulons être servis. Si vous dynamitez le mot service, vous dynamitez n’importe quelle famille… D’autre part, un autre mot qui a été discrédité est sacrifice, si cela vous coûte beaucoup d’efforts, cela ne vaut pas la peine pour moi”.

    La première journée du Congrès mondial des familles 2022 se terminera par un concert musical des chanteurs Emmanuel et Mijares, qui s’expriment ouvertement en faveur de la promotion des valeurs de la famille et de la société.

  • Plus d'un million de Mexicains ont défilé pour la Vie

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    De kath.net/news :

    Mexique : Plus d'un million de participants aux marches de la vie

    11 octobre 2022

    Marche pour la vie : Une large alliance avec la participation de l'Eglise avait appelé à des manifestations nationales "pour les femmes, la protection de la vie et la paix" - plus de 200 000 participants rien qu'à Mexico

    Mexico (kath.net/KAP) Au cours du week-end, plus d'un million de personnes ont participé à des marches de démonstration dans tout le Mexique "pour les femmes, pour la protection de la vie humaine et pour la paix au Mexique" (photo). L'alliance civile « Mujer y vida » (« La femme et la vie »), qui est soutenue par l'Église catholique et plus d'un millier d'autres organisations, avait appelé à la deuxième action nationale de ce type, a rapporté le portail ACI Prensa (dimanche). La revendication commune était de répondre aux besoins des femmes enceintes et de respecter la vie de tous dans toutes les phases.

    Selon les rapports, plus de 200 000 personnes sont venues à la marche de protestation centrale dans la capitale, Mexico. Les revendications lues devant le monument « Ange de l'Indépendance » allaient de la création de lois protectrices pour les femmes en situation précaire à la « protection de tout être humain avant et après la naissance sans aucune discrimination fondée sur le niveau de développement, l'état de santé ou pour d'autres raisons" à la Promotion des familles et des mesures pour "rétablir la confiance dans le pays et contribuer ainsi à la paix sociale".

    De grandes manifestations pro-vie ont également eu lieu dans 57 autres villes de 29 États mexicains, dont Guadalajara avec 50 000 participants, selon le portail informador.mx. La fin de la marche a été la "Glorieta de los Desaparecidos" ("Roundabout of the Disappeared"), où les autorités ont été rappelées à plus de sécurité pour les citoyens mexicains. Dans un manifeste, les participants se sont engagés à renforcer l'aide aux femmes enceintes, la liberté de conscience pour les professionnels de la santé, les mesures contre la violence domestique et la lutte contre la pédopornographie et la traite des enfants.

    Un certain nombre d'évêques avaient appelé à participer à des sermons et à des entretiens au préalable, tout comme le portail "Desde la Fe", qui est le porte-parole officieux de l'église. Avant tout, les manifestations visaient à faire prendre conscience de la nécessité d'une "protection holistique des femmes", a-t-il déclaré : "Contre la vague de violence du crime organisé, l'échec des relations qui laissent souvent les femmes seules avec leurs enfants, l'idéologie dirigée contre la féminité et contre cette mentalité de jetable qui pousse une femme enceinte à se débarrasser de son enfant avant la naissance si elle ne trouve pas le moyen de le mener à terme ».

    Les marches, dont les participants sont apparus vêtus de blanc avec des foulards bleu clair, ont également fait référence à la vague de violence en cours au Mexique. "C'est effrayant de voir à quel point nous nous sommes habitués à entendre parler chaque jour d'actes de violence quelque part dans notre pays bien-aimé. Nous devons nous demander quelle est leur origine", a déclaré Desde la Fe, qui a également figuré au début des rondes de discussion en paroisses à ce sujet a fait l'objet d'un appel. Au cours des derniers mois, les évêques du Mexique ont appelé à plusieurs reprises au dialogue et à des initiatives de paix.

    Sous le gouvernement du président Andres Manuel Lopez Obrador, qui a débuté en 2018, les dispositions pénales relatives à l'avortement ont été abrogées dans onze des 32 États. Dans la capitale, Mexico, l'avortement est autorisé depuis 2007, et dans les autres régions, l'avortement a jusqu'à présent été interdit à quelques exceptions près.