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Jeunes - Page 29

  • Les maigres effectifs du séminaire de Namur

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    De cathobel.be (14 septembre) :

    Où en est-on dans la formation des futurs prêtres en Belgique francophone ? Quels sont les enjeux et les défis du moment ? L’abbé Joël Spronck, recteur du séminaire, donne quelques chiffres : 16 (peut-être 17) séminaristes diocésains, issus des quatre diocèses francophones de Belgique sont actuellement en formation. Parmi eux, un (peut-être deux) entre(nt) en propédeutique (année de réflexion et de discernement avant la formation proprement dite), tandis que sept sont en dernière année et en stage pastoral.

    Plusieurs séminaristes seront d’ailleurs très prochainement ordonnés diacres en vue du ministère presbytéral. (...)

    En outre, on compte 11 séminaristes diocésains du Chemin Néo-catéchuménal – dont 7 sont en mission pastorale itinérante (mais ces chiffres peuvent encore fluctuer…).

    À côté des séminaristes, on compte aussi une quinzaine de religieux de diverses communautés (Maredsous/Gihindamuyaga, Maredret, Salésiennes de Don Bosco, Franciscains, famille Myriam de Jambes, Assomptionnistes de Bruxelles, Prêtres du Sacré-Cœur de Bxls, d’autres encore…) qui suivent la formation philosophique ou théologique, en tout ou en partie, avec des programmes variés et personnalisés.

    Il reste à souhaiter qu'il n'y ait pas trop de défections dans ces rangs déjà très clairsemés...

  • Un séminaire nigérian forme des prêtres pour un ministère dans le monde entier

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    Du FR. JUSTINE JOHN DYIKUK sur The Pillar :

    La "solidarité de la simplicité" - Le recteur d'un séminaire nigérian forme des prêtres pour un ministère mondial

    Comment un recteur de séminaire dans une région violente du Nigeria vise à former des hommes pour le ministère sacerdotal missionnaire.

    12 septembre 2022

    Des séminaristes priant dans la chapelle lors de la célébration du jubilé d'or du grand séminaire de Saint Augustin Jos Nigeria le 4 mai 2017. Crédit : AED/ACN

    Le père Mark Nzukwein est le recteur du grand séminaire St Augustine de Jos, au Nigéria, dans la région nord du pays, proche de l'épicentre de Boko Haram et d'autres activités militantes islamistes.

    Augustine est le plus ancien grand séminaire de la région nord du Nigeria. Il accueille 356 séminaristes, 19 formateurs résidents, 2 formateurs non résidents à temps plein, 21 membres du personnel académique à temps partiel et 48 membres du personnel administratif et non académique.

    Les séminaristes viennent de diocèses et d'instituts religieux de tout le Nigeria.

    Dans une interview exclusive, le père Nzukwein s'est entretenu avec The Pillar de la formation au séminaire axée sur la mission et des efforts déployés par le séminaire pour survivre dans un environnement hostile - et parfois violent.

    Cette interview a été modifiée pour des raisons de longueur et de clarté.

    Père, comment évaluez-vous la situation générale des vocations au sacerdoce au Nigeria et en Afrique, que le pape Benoît XVI a décrite comme "un immense poumon spirituel" dans l'Eglise ?

    Tout d'abord, je tiens à vous exprimer ma sincère gratitude, à vous et à votre équipe de journalistes, pour la rare opportunité qui m'est offerte de participer à cette interview.

    C'est en fait une bonne nouvelle que de souligner le fait que le 21ème siècle est très prometteur pour la croissance de la foi chrétienne en Afrique en général et au Nigéria en particulier, malgré les myriades de défis auxquels le continent est confronté. Ceci est évident en termes de vocation croissante au sacerdoce et à la vie religieuse - ou ce que nous considérons populairement comme un "boom des vocations" dans notre contexte.

    Il est vrai que la moisson de vocations est importante dans les diocèses et les instituts religieux du Nigeria. Mais il est plutôt triste de constater que, bien que le nombre de demandes ne cesse d'augmenter chaque année alors que le feu de la vocation continue de brûler dans le cœur de nombreux jeunes, les diocèses et les instituts religieux traditionnels ne sont pas en mesure de les accueillir tous par manque d'espace et aussi à cause des ressources limitées dont ils disposent pour pouvoir les former.

    Le fait qu'une population foisonnante de jeunes gens soit désireuse de servir le Seigneur à travers le sacerdoce et la vie religieuse est porteur d'un grand espoir pour l'avenir de l'Église, non seulement en Afrique et au Nigeria, mais aussi dans le monde entier. Il convient de noter que la perspective de la foi est généralement construite autour des sacrements et du ministère pastoral de l'Église. Mais cela ne peut être possible sans des prêtres qui sont formés et préparés à mener ce processus.

    Il y a des insinuations selon lesquelles les jeunes hommes au Nigeria inondent les séminaires à cause de la pauvreté et du chômage.
    Partagez-vous ce point de vue ? Le boom des vocations au Nigéria s'atténuerait-il si la situation économique du pays s'améliorait ?

    Il est trop simpliste de commencer à attribuer la perspective du boom des vocations que nous connaissons dans l'Afrique d'aujourd'hui à la pauvreté et au chômage uniquement, sans considérer objectivement d'autres facteurs de motivation.

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  • 40% des moins de 35 ans croient en la sorcellerie

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    Lu ICI :

    Derrière l’affaire Pogba, la recrudescence de la croyance dans la sorcellerie : 40% des moins de 35 ans croient en la sorcellerie, contre 25% des plus de 35 ans

    Le footballeur Paul Pogba ferait l’objet d’un chantage rocambolesque, qui a justifié l’ouverture d’une enquête judiciaire. En cause notamment, des messages dans lesquels le joueur demanderait à un marabout de jeter « des sorts » à Kylian Mbappé. L’affaire prêterait à sourire si 40 % des jeunes de moins de 35 ans ne croyaient pas sérieusement en la sorcellerie.

    Un marabout, de la sorcellerie, des « sorts » jetés à Kylian Mbappé. Ce n’est pas un Kamoulox, mais bien les éléments d’une extravagante procédure judiciaire, ouverte au début du mois d’août. Selon les informations de franceinfo, le footballeur Paul Pogba a confié aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre le crime organisé qu’il était menacé par des amis d’enfance, originaires comme lui de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne).

    Ces « amis » lui réclameraient 13 millions d’euros. Selon le témoignage du footballeur français, ces hommes l’ont plusieurs fois intimidé, accompagnés de son propre frère, Mathias. En mars dernier, Paul Pogba aurait même été entraîné dans un appartement parisien, et menacé par deux hommes armés de fusils d’assaut.

    « Grandes révélations »

    Aux enquêteurs, Paul Pogba a aussi expliqué que cette bande menacerait de divulguer le contenu d’une clé USB. Des messages y seraient stockés dans lesquels Pogba demanderait à un marabout de jeter « un sort » à ses adversaires et à certains de ses coéquipiers, dont Kylian Mbappé, son partenaire en équipe de France. Une demande que le joueur dément, tout en reconnaissant avoir déjà payé un marabout de son entourage pour se protéger des blessures.

    L’objet de ce chantage présumé pourrait prêter à sourire s’il n’était pas pris très au sérieux par les protagonistes. Dans une vidéo publiée ce samedi 27 août, Mathias Pogba menace son frère Paul de « grandes révélations ». Dans des posts sur Twitter, Mathias Pogba fait explicitement référence à cette histoire de « sorcellerie » qui, dans son esprit, pourrait ternir l’image de son frère et l’empêcher d’être sélectionné pour la prochaine Coupe du Monde.

    40 % des jeunes croient en la sorcellerie

    Un signe, sans doute que dans la société française, la sorcellerie n’est plus considérée comme une lubie farfelue. Une fraction croissante de la population accorde du crédit à cette pseudoscience, définie par le Larousse comme une « pratique magique en vue d’exercer une action, généralement néfaste, sur un être humain (sort, envoûtement, possession), sur des animaux ou des plantes ».

    Une enquête de l’Ifop pour la Fondation Jean Jaurès en décembre 2020 observait une recrudescence de cette superstition. « Alors que cela touchait à peine un Français sur six il y a quarante ans (18 % en 1981), la croyance dans les envoûtements et la sorcellerie séduit maintenant près de trois Français sur dix : 28 %, soit une hausse de 7 points depuis 2000, mais surtout de 10 points depuis 1981 », révélait l’enquête.

    Ces croyances sont particulièrement répandues chez les plus jeunes. « Aujourd’hui, 40 % des moins de 35 ans croient en la sorcellerie contre 25 % des plus de 35 ans », poursuivait l’enquête de la Fondation Jean Jaurès qui expliquait notamment cette recrudescence par le fait que « les générations nées à partir des années 1980 sont beaucoup moins marquées par une défiance vis-à-vis des croyances religieuses et le matérialisme dominant jusque-là depuis l’après-guerre ».

    (…)

    Marabouts

    En Afrique de l’ouest (Sénégal, Mali, Guinée), les marabouts sont des « lettrés musulmans, [qui] assument différents rôles, celui d’enseignant du Coran, de régulateurs de conflits, ils président aux cérémonies religieuses des baptêmes, des mariages, des funérailles », relevait l’anthropologue Liliane Kuczynski dans un article scientifique paru en 2010.

    (…) Marianne

  • Le "coming out" d'un jeune prêtre sorti du placard

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    De Bas Kulture (Lettre du Pays Basque) :

    J'ai fait mon coming-out : cette année, je suis sorti du placard ! 

    Un message posté sur les réseaux sociaux par un jeune prêtre :

    « Comme vous l'avez entendu, cette année j'ai décidé de faire mon coming-out. Après avoir vu tant de gens qui vantent leurs « diversités » et les applaudissent et leur disent « quel courage », etc. Je me suis posé la question et pourquoi pas moi ? Alors j'ai pris ma décision, cette année le Père Alvaro sortirait du placard !

    Je me suis décidé et j'ai sorti ma soutane du placard : à partir de janvier j'ai commencé à l'utiliser tous les jours du matin jusqu'à avant de dormir. Juste comme ça à la brava, pas d'annonces solennelles, pas d'explications préalables. Sans chercher des louanges pour cela et sans craindre les moqueries et les insultes ou les regards d'étrangeté.

    Quelle était ma surprise ? Beaucoup de choses.

    - Premièrement, je n'aurais jamais pensé que porter une soutane quotidienne pourrait me rendre aussi heureux en tant que prêtre. Cela m'a facilité dans la rue de faire autant de bien que je ne l'aurais jamais imaginé. J'ai béni, conseillé, aidé, confessé tant de gens avec qui la confiance a été donnée en me voyant en soutane.

    - Deuxièmement, à ma grande surprise, même en marchant dans des endroits très divers comme le centre commercial, le cinéma, les restaurants, les pachangas, les piñatas, les tianguis, la zone de tolérance du centre-ville, la foire du livre, etc. Et étant tombé sur toutes les tribus urbaines existantes et pour n’avoir, en cinq mois, reçu aucune insulte ou manque de respect de la part de qui que ce soit ; même des gens ouvertement anticatholiques. 
    Ce qui est triste dans tout ça, la seule moquerie sérieuse que j'ai reçue pour l'utiliser était de la part d'un prêtre.

    - Troisièmement, c'est malheureusement si inhabituel que le prêtre diocésain porte une soutane noire que j'ai généralement été confondu avec un religieux. Ces mois-ci, j'ai été confondu avec : un Franciscain, un Augustin, un moine, un missionnaire, un séminariste, et même un Karatéka... Cela me fait penser à quel degré nous avons été laïcisés pour que le prêtre diocésain ne soit plus associé à la soutane dans la vie quotidienne. 

    - Quatrièmement, pour une société « antireligieuse », le nombre de personnes qui me demandent ma bénédiction est remarquable, mais souvent, quand une personne me la demande, d’autres se trouvant dans l’environnement immédiat me la demandent aussi, spontanément.

    En conclusion, je suis très heureux d'avoir pris cette décision ; j'avais d’abord pensé le faire pendant un an, mais maintenant je peux affirmer que c'est quelque chose que je pratiquerai de manière habituelle. Cela m'aide, me rend heureux, aide les gens à trouver plus facilement un prêtre et la grâce. Cela rappelle encore aux éloignés que Dieu continue de rôder dans le monde; il me rappelle constamment que là où je marche, je représente Jésus et son épouse l'Église.

    Cela me rappelle que la méchanceté se déguise en « ange de lumière », c'est-à-dire que la haine ou le mépris, je l’ai surtout vu dans les yeux des Témoins de Jéhovah et de certains Chrétiens quand ils voient un prêtre. 
    Au contraire, beaucoup d'entre ceux (qui sont éloignés de l’Église, ndlr) j’ai pu mener des dialogues intéressants. Même les voyous du centre-ville sont venus avec respect pour me demander ma bénédiction. C'est drôle de voir d'où vient la haine. Celui qui a des oreilles comprend.

    De plus, ça me rappelle que je veux un jour devenir saint : imaginez-vous saint Jean Bosco, saint Ignace de Loyola, François-Xavier, saint Philippe de Neri, saint Thomas d'Aquin, saint François d'Assise, sans leur soutane ? Non ; je veux être un saint ? Oui, donc c'est bien de porter la soutane.

    L'utiliser m'a confirmé une vérité oubliée, la soutane est un sacramental, c'est-à-dire qu’elle suscite la grâce et prépare les gens à la recevoir. Le clergyman ne l'est pas.

    Enfin, je ne vais pas me donner des airs de grandeur en portant une soutane quotidienne. Cela ne me rend pas automatiquement ni plus grand ni plus saint que les autres prêtres. Mais ça m'aide énormément, j'invite les autres prêtres à être courageux, à sortir leur soutane du placard, à l'utiliser plus souvent et vous verrez le bien qu'ils se font à eux-mêmes et aux âmes. Vous ne le regretterez pas. 

  • 200 jeunes (entre 15 et 42 ans) cosignent une « Lettre aux chrétiens de Belgique »

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    Lettre ouverte aux chrétiens de Belgique cosignée par 200 jeunes

    La sortie, ce mercredi 6 juillet, de la Synthèse Synodale interdiocésaine nous a encouragés à écrire pour permettre à chacun d’avoir une vision plus globale de la pluralité des manières de vivre sa foi en Belgique. En effet, nous avons constaté un décalage entre certaines revendications présentes dans la synthèse et la réalité que nous vivons.

    Nous avons décidé de publier cette lettre, relue et approuvée par plus de 200 jeunes, issus ou proches de différentes paroisses et communautés de notre pays.

    Sans supposer, bien entendu, l’accord de l’ensemble des autres membres de ces communautés avec notre initiative, nous voulions faire part de notre manière de vivre et de quelques-unes de nos opinions en tant que jeunes dans l’Eglise.

    Tout d’abord, nous sommes ravis de voir que des chrétiens se soient mobilisés pour le Synode, nous pensons qu’il ne faut jamais avoir peur de la concertation et parfois même de la confrontation, tant qu’elles sont guidées par la Charité et concourent à la Vérité, toutes deux infiniment nécessaires.

    Nous avons lu avec enthousiasme que de très bonnes constatations sont sorties de cette concertation synodale: nous y avons, par exemple, trouvé une soif de s’occuper de son prochain, un besoin de se former sur sa foi et une volonté d’aller vers l’autre, d’évangéliser. Nous partageons avec joie ces points positifs.

    Nous avons l’impression d’y avoir aussi lu énormément de souffrances, de situations de gens qui se sentent seuls et désemparés face à l’évolution de notre société, et une colère de fond envers l’ Eglise et son enseignement.

    Soyons honnêtes, si nous ne ressentons pas la même souffrance ou solitude, et ne vivons pas la même colère, c’est parce que nous pouvons, pour beaucoup, vivre dans des paroisses et des communautés pleines de jeunes, dynamiques, qui ne craignent pas de s’affirmer, d’aimer et d’annoncer Jésus. Nous essayons néanmoins de comprendre cette souffrance et nous y compatissons.

    Nous ne posons pas ici un jugement et nous sommes bien conscients que nous ne pouvons qu’essayer de comprendre sans appréhender parfaitement le ressenti de ceux qui vivent ces difficultés, qui affrontent la réalité du monde seuls, isolés de leurs frères chrétiens, loin des lieux de ressourcement.

    Nous avons la chance, nous jeunes, de vivre une autre réalité ecclésiale, une foi vivante et stimulante dans notre quotidien. La synodalité se vit déjà dans nos communautés: nous y côtoyons la complémentarité des vocations et le partage des responsabilités. On trouve en Belgique une communauté aimante et missionnaire de centaines de jeunes fiers de leur foi et prêts à relever le défi que représente le fait d’être un chrétien dans le monde mais pas du monde.

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  • Bioethics for Youth 2022-2023 : les inscriptions sont ouvertes

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  • Transition de genre : ce que révèle la fermeture de Tavistock

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    De Ludovic Lavaucelle sur La Sélection du Jour :

    Ce que la fermeture de Tavistock révèle sur les dangers de la « transition de genre »

    Le couperet est tombé : la clinique britannique de soins pédiatriques Tavistock fermera l’année prochaine. C’est l’établissement spécialisé dans la « transition de genre » le plus important au monde. La décision des autorités de santé était inévitable. Et pourtant… Il a fallu 17 ans pour que la voix des lanceurs d’alerte soit enfin entendue malgré la pression des activistes et la lâcheté des gouvernants épouvantés à l’idée d’être traités de « transphobes ». Le scandale devenait trop grand… C’est donc une excellente nouvelle malgré les dommages terribles qu’ont subis des enfants et des adolescents vulnérables pendant tant d’années. Mais les détails de l’enquête qui a provoqué cette décision doivent alerter les parents et les autorités des autres pays, relève Bernard Lane pour Quillette (voir son article en lien).

    Depuis 2009, 20 000 enfants sont passés par cette clinique. En 2021/2022, le chiffre de patients a dépassé les 5000 alors qu’il n’était que de 250 dix ans auparavant… Pendant des années, les démissions à la clinique se sont succédées et des rapports ont été envoyés aux autorités. Le verdict est sans appel : le corps médical de la clinique a administré des traitements expérimentaux sur de jeunes patients en laissant de côté tout ce que la psychothérapie pouvait apporter pour comprendre leurs troubles et les soigner. C’est l’idéologie qui a primé : un enfant nait « transsexuel » et il s’agit juste de l’aider en hâtant la transition physique. Tout le travail de diagnostic, pour déceler d’éventuels troubles psychiatriques, des traumatismes, a été volontairement abandonné comme une perte de temps. Cette approche est appelée le « protocole néerlandais », d’après une clinique pionnière à Amsterdam qui avait, dès les années 90, commencé à administrer des médicaments bloquant la puberté. L’argument de « vente » reste le même aujourd’hui : on soulage l’enfant de sa torture psychologique tout en lui permettant éventuellement d’annuler le processus avant de passer à l’étape suivante qui consiste à administrer des hormones du « genre » désiré. Ce serait donc réversible sans dommages d’après les promoteurs de ce protocole.

    On sait aujourd’hui que c’est faux. Dès que la première étape est engagée, les enfants sont condamnés à prendre des médicaments toute leur vie. Le scandale éthique est évident : comment prétendre qu’à 9 ans pour les filles, à peine plus âgé pour les garçons, on ait la maturité suffisante pour prendre une telle décision ? L’étude des expérimentations à Tavistock fait apparaitre des risques médicaux majeurs. Les drogues permettant de bloquer la puberté auraient comme effet secondaire de causer un déficit de densité osseuse. Les hormones sexuelles jouent un rôle déterminant pour le développement du squelette : par exemple les œstrogènes féminins permettant de fixer le calcium sur les os. Un rapport suédois mentionne un cas d’ostéopénie (qui affecte normalement des personnes âgées) chez un patient de 15 ans après 4 ans et demi de prise de bloqueurs hormonaux. Ce même rapport parle aussi d’un risque de déficience neurologique. La puberté est une période critique pour le développement du cerveau pour affiner sa capacité d’abstraction, de raisonnement logique… Les défenseurs du protocole affirment que les bloqueurs de puberté sont utilisés depuis des années. Ils oublient de préciser qu’ils ont été réservés à des problèmes rares de puberté précoce comme correctifs à court terme, pour ensuite laisser la nature reprendre ses droits. Aucun principe de précaution n’a été respecté. Les lanceurs d’alerte ont aussi souligné leur inquiétude après avoir interrogé plusieurs jeunes patients. Le discours entendu ressemblait à une leçon apprise par cœur, avec des mots d’adulte : des jeunes sous influence donc…

    Que la fermeture d’un centre d’expérimentations sur des patients vulnérables – puisque mineurs – ait pris tant d’années est un scandale. Cela démontre la puissance d’organisations ultra-minoritaires qui font régner une forme de terrorisme intellectuel. La lâcheté des gouvernants, droite et gauche confondues, a permis une infiltration idéologique dans les plus hautes sphères du pouvoir. Les écoles publiques sont aussi pointées du doigt comme étant devenues de véritables « pourvoyeuses » de patients en faisant la promotion de la théorie du genre et en encourageant les élèves à « s’interroger sur leur identité sexuelle » dès les petites classes. Il a fallu le courage et la détermination d’anciens employés de cette clinique pour faire éclater la vérité. Ils ont aussi bénéficié du soutien de personnalités publiques comme J.K. Rowling, l’auteur à succès de Harry Potter. Notons qu’elle a subi une véritable cabale dans le milieu artistique et qu’elle a même reçu des menaces de mort… Tavistock est un symbole et sa fermeture doit permettre aux autres pays occidentaux d’ouvrir les yeux sur les dérives idéologiques qui blessent, amputent des enfants, et les condamnent à une vie sous l’emprise de traitements lourds d’effets secondaires…

    Pour aller plus loin :

    Closing the Tavistock is an important step

    >>> Lire l'article sur : Quillette

  • Cœur du renouveau monastique en Europe : l'abbaye de Heiligenkreuz en Autriche

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    Besuchen Sie das Stift - Stift Heiligenkreuz

    Le plus ancien monastère cistercien du monde occupé de façon continue est resté à l'écart de la crise des vocations en Occident, s'appuyant sur une alliance entre ses traditions religieuses ancestrales et une ouverture au monde et aux défis d'aujourd'hui.

    Chaque année, lors de la solennité de l'Assomption, une douzaine de moines prononcent leurs vœux perpétuels ou simples à l'abbaye de Heiligenkreuz (« Sainte-Croix »). (

    La vitalité sans faille de l'Abbaye de Heiligenkreuz, le plus grand monastère cistercien d'Europe, fascine autant qu'elle suscite des interrogations. Dans un contexte occidental de déchristianisation avancée, comment cette communauté, forte d'une centaine de membres à un moment donné, parvient-elle à surmonter les défis de l'époque comme très peu d'autres dans le monde occidental pour s'imposer comme un véritable hub ? du renouveau monastique ? 

    C'est une question que se posent les observateurs catholiques , alors que les vocations déclinent massivement et que les monastères ferment les portes les uns après les autres à travers l'Europe. En fait, ce modèle cistercien, qui porte des fruits comparables dans certaines autres régions d'Europe, semble convaincre un nombre toujours croissant de jeunes, qui viennent chaque année grossir les rangs de la communauté Heiligenkreuz et de sa désormais célèbre faculté de études théologiques.  

    Chaque année, lors de la solennité de l'Assomption, une dizaine de moines prononcent leurs vœux perpétuels ou simples à l'abbaye, qui compte également 21 paroisses dirigées par des prêtres de la même communauté en Autriche et en Allemagne. 

    L'abbaye d'Heiligenkreuz ("Sainte-Croix"), fondée en 1133 par saint Léopold III , doit son nom à la présence d'une relique de la Vraie Croix, donnée par Léopold V, duc d'Autriche, en 1188. Sa situation géographique, en au cœur des bois viennois, à une demi-heure de Vienne, ainsi que la préservation exceptionnelle de son architecture médiévale, à laquelle se sont ajoutées ultérieurement des composantes romanes, gothiques et baroques, en font un lieu privilégié pour les visiteurs. 

    Mais c'est un héritage d'un autre genre — spirituel — qui s'empare de l'âme de tous les visiteurs venant à l'abbaye, le plus ancien monastère cistercien occupé en permanence au monde, d'une manière que son prieur qualifie de surnaturelle. 

    "Les gens disent qu'il y a quelque chose d'assez inhabituel dans cet endroit", a déclaré le père Johannes Paul Chavanne au Register. « Beaucoup de gens viennent ici et font l'expérience de la guérison, retrouvent le chemin de la foi et des sacrements ou découvrent leur vocation. C'est le fait de l'Esprit Saint, dont la présence est particulièrement enracinée dans un lieu de 900 ans de vie monastique ininterrompue.

    Le chant grégorien et la priorité de Dieu 

    Trois heures et demie par jour sont consacrées à la prière communautaire, en latin et en vernaculaire, commençant par la veillée à 5h15, et se terminant par les Complies à 19h50, que les moines concluent toujours par un Salve Regina chanté en sombre, autour de l'autel de la collégiale.

    "C'est ça la vie monastique : chercher Dieu à notre époque, au sein d'une communauté", a déclaré le Père Chavanne, ajoutant qu'en ce sens, la liturgie, comme l'un des plus grands moyens de chercher Dieu, a toujours été un élément central. élément de sa communauté. « Nous apprenons ce qu'est la vérité et l'amour dans la liturgie, qui célèbre les mystères de la foi ; et en direction de Dieu, pour refléter son amour et montrer la priorité de Dieu au reste du monde, la liturgie doit être belle. 

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  • Ce qu'est devenue la référence au catholicisme dans l'enseignement libre

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    Dans un article de Monique Baus publié sur le site de La Libre ce 19 août, on apprend que le réseau libre a redéfini sa référence à la religion catholique. A la question : "Que signifie encore "enseignement catholique" dans un siècle sécularisé?", il est répondu que "La référence au christianisme est clairement assumée et inscrite dans l'évolution d'un monde en crise."

    Ainsi a-t-il fallu choisir entre quatre scénarios :

    D'abord, celui de la sécularisation. "Les écoles catholiques cesseraient alors de se référer exclusivement au christianisme et à l'Évangile et de se dire chrétiennes dans la définition de leur projet, explique Etienne Michel, le directeur général. Nous n'avons pas retenu cette idée. Dans l'acte d'éduquer se joue quelque chose de la transmission d'une culture, dont la religion est une composante."

    Ensuite le scénario de la reconfessionnalisation. Les écoles catholiques se recentreraient alors sur leur identité confessionnelle sans considération pour le pluralisme des publics qui s'y est développé. "Cette option n'est pas compatible avec un enseignement catholique de masse qui est doté d'un statut de service public fonctionnel. Dans la réalité, le risque serait grand que la sélection selon le caractère confessionnel se confonde avec une sélection selon l'origine sociale." Et d'ajouter qu'elle ne correspondrait pas non plus au mode d'organisation de l'enseignement à partir d'associations issues de la société civile devenue largement pluraliste.

    Un troisième scénario consistant à réduire la référence chrétienne à ce que tout le monde peut en accepter en termes de valeurs (respect du prochain, etc.) est écarté aussi "car il conduirait à la banalisation de la référence chrétienne".

    Reste la voie choisie de la recontextualisation ou de la réinterprétation d'une tradition éducative. "La référence à la tradition chrétienne est mobilisée pour contribuer à la formation de l'identité des élèves dans un contexte de pluralité des convictions, pose Étienne Michel. La référence au christianisme n'est pas banalisée, mais assumée explicitement comme une valeur éducative. On n'attend pas de nous que nous encouragions l'utilitarisme, l'individualisme."

    L'école catholique se réfère à ses sources, mais dans un dialogue avec la société contemporaine. Importante précision : "Il s'agit toutefois de s'interdire tout prosélytisme en encourageant la liberté de penser et la capacité à se forger ses propres opinions."

    Autant dire que, dans les écoles du Libre, la référence au catholicisme a déjà bel et bien disparu de la pratique quotidienne et n'est pas près d'y revenir. Ce langage alambiqué dissimule mal la réalité d'un enseignement pluraliste aligné sur les valeurs de la culture ambiante. Si le sel perd de sa saveur... YW

  • Quatre enfants de moins de cinq ans et un seul revenu : un choix pour la liberté

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    De didoc.be :

    Quatre enfants et un seul revenu : un choix pour la liberté ?

    Thomas et Linde Wouters-Declercq

    .

    Linde et Thomas, deux jeunes trentenaires du think tank Logia, ont choisi de vivre dans une petite maison au confort financier limité afin que Linde puisse se consacrer pleinement à leur famille. Car, selon eux, le bonheur ne dépend pas tant de ce que vous possédez, mais de la qualité de vos relations. Après trois ans, ils évaluent leur choix. Sur son blog Ons Thuis, Linde parle de sa vie de mère au foyer et de mère de jeunes enfants. (...)

    Notre famille est un peu atypique : quatre enfants de moins de cinq ans, et un seul revenu. Lorsque nous étions encore étudiants, nous aurions probablement pensé que cette situation devait être une bonne blague. Nous avons essayé d'obtenir les meilleurs diplômes possibles et avons étudié dans notre pays et à l'étranger en vue de valider au maximum nos talents dans le monde professionnel.

    Jusqu'à ce que les enfants arrivent.

    Nous nous sommes rendu compte que personne à l'université ne nous avait appris ce que signifiait être parent. Dès que nous sommes devenus pères et mères, nos enfants ont été la chose la plus importante de notre vie, la priorité numéro un, non résiliable comme n'importe quel emploi ; nous l'avons vite compris.

    Laisser le bébé entre les mains d'inconnus pendant une journée entière dans une crèche n’était pas évident, et Linde a été attirée par l'authenticité de certaines « mères vétéranes » qui s'étaient occupées elles-mêmes de leurs enfants. En anglais, on appelle cela « homemaking », un beau terme pour indiquer qu'une maison est un lieu qui n'est pas seulement là, mais qui doit être créé. Comment cela se fait-il ? Par la présence et l'attention complète d'une personne pour les choses de la maison et des enfants. La présence est si importante pour créer une atmosphère de confort à la maison, l'attention aux personnes réelles, la chaleur. Quelle est la meilleure chose que nous puissions donner à nos enfants, avons-nous pensé ? Notre temps. Beaucoup de temps, un temps désintéressé passé ensemble avec eux. Il ne s'agit pas de dire que l'un est « autorisé à travailler » et que l'autre « doit rester à la maison » ; pour les deux, la famille est l'objectif.

    Ainsi, Linde a mis sa carrière sur le côté, même un beau projet de doctorat à l'Université de Gand a dû céder la place pour se dédier totalement à la famille. Avec les mêmes motivations, nous avons choisi de donner cours nous-mêmes à nos enfants. Bien sûr, il existe des solutions intermédiaires : travailler à temps partiel, prendre un congé parental, etc. Mais le choix radical de rester à la maison semblait plus simple, plus facile et plus naturel.

    Il est clair que la mère au foyer n'est plus l'option par défaut. On nous adresse régulièrement des questions sur ce choix, ainsi que sur sa faisabilité financière. Est-ce vraiment possible ? Après trois ans, nous répondons à cette question par l'affirmative. Nous avons renoncé à un morceau de liberté pour recevoir à sa place un autre type de liberté.

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  • Rejoindre la Coalition internationale des jeunes pour la Vie

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    D'Austin Ruse, président du Center for Family and Human Rights :

    Les jeunes sont notre avenir. Nous avons besoin de leur passion pour faire avancer la cause pro-vie.

    C'est pourquoi, il y a 12 ans, C-Fam a lancé la Coalition internationale de la jeunesse (IYc), pour aider à attirer les jeunes dans la lutte pro-vie au niveau international. Et plus de 70 000 d'entre eux ont rejoint notre coalition !

    Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, C-Fam a besoin de votre aide pour toucher encore plus de jeunes.

    Connaissez-vous des jeunes (18-30 ans) passionnés par leur foi et la protection de la vie et de la famille ?

    Alors, faites suivre ce courrier et demandez-leur de signer notre déclaration de la jeunesse.

    Signez la déclaration des jeunes de l'AIC

    En signant la Déclaration de la jeunesse, ils rejoindront les rangs de milliers d'autres personnes qui ont la même foi et les mêmes convictions profondes. Ils s'engageront pour avoir une chance de mener la bataille culturelle la plus importante du moment.

    Depuis douze ans, l'AIC a aidé une nouvelle génération de leaders pro-vie à s'engager aux Nations Unies et dans d'autres organisations internationales. Nous avons amené des jeunes aux réunions et événements de l'ONU. Ils ont fait de puissantes déclarations. Et ils ont témoigné au monde entier que la vérité est plus belle que les mensonges de la gauche sexuelle.

    En outre, le blog de l'AIC a fourni un forum aux jeunes pour discuter des affaires nationales et internationales. Nous avons eu de merveilleux contributeurs d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie du Sud-Est et d'Amérique du Nord.

    C-Fam a deux jeunes gens talentueux qui dirigent notre programme jeunesse. Daniela Garcia de Colombie et Craig-Austin Rose. N'hésitez pas à les contacter (iyc@c-fam.org).

  • Chine : les élèves surveillés par des stylos connectés

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    De Louis Madelaine sur le site du Figaro :

    En Chine, les élèves sont surveillés par des stylos connectés

    Les dessins sur un coin du cahier, c'est terminé. Des établissements du primaire et du secondaire en Chine distribuent à leurs élèves des stylos intelligents. À l'aide d'une mini-caméra, ils sont en mesure de filmer la prise de notes des enfants et de les envoyer en temps réel aux professeurs.

    Leur distribution sera gratuite et généralisée pour la prochaine rentrée scolaire, fin août. Avec cela, les enseignants s'assurent que leurs élèves en classe sont attentifs, travaillent et ne se laissent pas aller aux gribouillages ou autres rêveries. Hors classe, c'est aussi le moyen de télécharger les devoirs pour les corriger. Ils sont stockés dans un cloud, permettant de garder une trace des écrits.

     
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    Selon le journal du Sichuan (sud-ouest) Chengdu Shangabo, dès la fin de juillet, une enseignante de l'île de Haïnan au sud de la Chine, aurait distribué des stylos connectés aux élèves pour qu'ils réalisent leurs devoirs d'été. Lorsqu'un enfant écrit, une notification est envoyée au professeur pour l'informer qu'il est en train de travailler. Cela doit permettre de connaître le temps de travail et celui mis pour répondre à une question. Les enseignants pourront établir des statistiques pour savoir sur quels aspects ils doivent concentrer leurs explications.

    Selon l'avis du ministère de l'Éducation chinois, ce dispositif aide au «renforcement de la gestion des devoirs dans les écoles. Les enseignants doivent corriger entièrement tous les devoirs (...) et encourager l'utilisation scientifique d'outils informatiques pour l'analyse et le diagnostic des devoirs».

    Le journal a toutefois précisé que la pratique était déjà répandue dans certaines zones de Shanghaï et des provinces de Yunnan. Sur internet, une élève a confié dans un post «je suis surveillée (...) j'ai perdu la joie des vacances d'été». Largement relayé, ce post a provoqué quelques réactions. Certains chinois souhaitent acheter ces stylos à leur petit frère ou petite sœur, d'autres estiment que l'école créée une entrave à la liberté des élèves.

    D'autres médias se méfient de l'utilisation des objets intelligents comme outil de surveillance. Ils s'inquiètent également de la charge de travail des professeurs, qui devraient corriger tous les devoirs pendant les vacances. Cela affine une frontière déjà ténue dans le pays, entre travail et repos. Entre le temps passé à travailler en classe et chez soi, pendant et hors des périodes scolaires.