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Jeunes - Page 29

  • "Vladimir Ghika", vagabond apostolique : une BD des éditions du Triomphe

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    Du site des Editions du Triomphe :

    Couverture

    MONSEIGNEUR VLADIMIR GHIKA

    Collection : Le Vent de l'Histoire

    Un bienheureux, prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme. Né dans l'orthodoxie, Vladimir Ghika est éduqué, avec ses frères et soeurs, dans les bonnes écoles françaises de l‘époque : voilà de jeunes orthodoxes dans un pays catholique qui suivent leur gouvernante au culte protestant ! Le tournant décisif de la vie du jeune aristocrate se produit à Rome. En 1902, après un long cheminement spirituel, il fait son entrée officielle dans l'église catholique. Pour lui, il insiste, il ne s'agit pas d'une conversion. Car il était déjà « catholique d'esprit et de coeur ». Sa vocation sacerdotale naissante est cependant contrariée par sa mère qui s'en inquiète… et s'en ouvre au pape Pie X ! Vladimir obéit mais suit les mêmes études qu'un prêtre, chose extraordinaire pour un laïc à l'époque ! À Paris, il se lie avec les élites catholiques françaises de l'époque dont les Maritain. Tout prince qu'il est, sa préférence va aux pauvres et aux malades. Il se dévoue sans compter aux côtés des Filles de la Charité à tel point qu'on le surnomme « soeur Vladimir ». Enfin, à l'âge de 50 ans, il franchit le pas et est ordonné prêtre devant toutes les têtes couronnées et découronnées d'Europe. Son ministère est hors-norme : il célèbre pour les deux rites latin et byzantin, côtoie le pape et l'empereur du japon tout en vivant un temps dans une baraque misérable de Villejuif. Quand il ne confesse pas dans son église de la rue de Sèvres, il voyage à travers le monde, il enseigne et il prie. Inlassablement, il implore. À tel point qu'il obtient des guérisons miraculeuses de son vivant ! Il projetait d'ouvrir une léproserie en Roumanie lorsque la 2nd Guerre mondiale éclate. Beaucoup fuient le régime communiste. Lui choisit de rester parmi ses compatriotes. À Bucarest, il devient le « catalyseur » de l'église gréco-catholique en proie à la pire des persécutions. C'est un Mgr Ghika âgé de 80 ans qui est finalement arrêté en novembre 1952 et torturé sans aucun égard pour son grand âge. Mais, tel saint Paul sous les verrous, il professe encore avec douceur que « Rien n'est plus honorable que d'être détenu pour la cause de Jésus-Christ. » Il meurt d'épuisement le 16 mai 1954. Reconnu martyr de la Foi, Monseigneur Vladimir Ghika a été béatifié le 31 août 2013 par le pape François. Un hommage à la figure d'un missionnaire laïc devenu prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme.
     
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  • La résolution de l'ONU sur la soi-disant "éducation sexuelle complète" des enfants a été bloquée

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    De kath.net/news :

    La résolution de l'ONU sur la soi-disant "éducation sexuelle complète" des enfants a été bloquée

    14/05/2023

    22 pays d'Afrique, d'Asie, du monde arabe et d'Europe de l'Est ont exposé avec succès leurs objections à un projet poussé par le gouvernement américain et l'UE, selon lequel les enfants devraient être initiés, entre autres, à l'idéologie transgenre.

    New York (kath.net/mk) 22 Etats d'Afrique, d'Asie, du monde arabe et d'Europe de l'Est ont empêché la Commission de la population et du développement de l'ONU d'adopter une résolution demandant une "éducation sexuelle complète" pour les enfants, comme le rapporte LifeSiteNews. Ce concept comprend l'encouragement des enfants à la masturbation ainsi qu'au choix autonome de leur propre sexe. En outre, les enfants devraient avoir accès à l'avortement et aux moyens de contraception sans le consentement des parents. La résolution a été poussée par le gouvernement américain et l'Union européenne et a finalement été présentée à la Commission par l'ambassadeur moldave. Après des heures de débat initié par les 22 Etats, il a dû retirer le projet.

    La déléguée pakistanaise a condamné les pays occidentaux pour avoir lié l'aide au développement à l'adoption de tels concepts idéologiques. Alors que l'ONU fait de l'éducation sexuelle un thème majeur, 263 millions d'enfants n'ont pas accès à l'éducation de base et aux soins de santé. L'émissaire égyptien a souligné le refus de l'Occident de reconnaître le droit prioritaire des parents à éduquer leurs enfants. En d'autres occasions, la ministre hongroise de la Justice Judit Varga a récemment déclaré que la Hongrie ne ferait aucun compromis sur ses lois favorables à la famille et qu'elle resterait ferme sur la législation de protection de l'enfance la plus stricte d'Europe. La présidente hongroise Katalin Novák s'est également exprimée dans ce sens.

  • François et Giorgia Meloni : même combat contre la dénatalité

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    De Jean-marie Guénois sur le site du Figaro :

    À Rome, la natalité rapproche le pape et Giorgia Meloni

  • "C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

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    De Franca Giansoldati sur Il Messaggero :

    La théorie du genre se répand en Europe et l'Église du pape François s'alarme : "C'est la biologie qui détermine le sexe, pas la culture"

    L'idéologie du genre qui se répand rapidement et qui est véhiculée avec une certaine emphase depuis Bruxelles - comme l'a également dénoncé le pape François lors de son dernier voyage en Hongrie - est pour l'Église quelque chose d'alarmant, d'erroné et qui doit être corrigé. Le cardinal suédois Anders Arborelius a repris le fil de ce discours délicat, point de référence au niveau européen pour une Église déterminée à prendre position. Il y a peu, Mgr Arborelius a également promu un important document signé par les conférences épiscopales scandinaves. Le cardinal souligne à présent que c'est la nature, la biologie qui détermine le sexe des individus, et non pas tant la culture. Fondamentalement, l'être humain reste toujours un être humain, qu'il soit homme ou femme. C'est ainsi que Dieu nous a voulus", a-t-il déclaré dans une interview accordée à l'hebdomadaire catholique Die Tagespost. Même si l'homme et la femme choisissent un autre sexe, ils restent ce qu'ils sont", ajoutant qu'"il y a des idéologies avec lesquelles - pour l'Église - il est très difficile d'entrer en dialogue". (...)

    Le cardinal d'Utrecht, Wilhelm Jacobus Eijk, est depuis quelque temps à l'avant-garde de cet engagement, insistant sur le fait que l'Église catholique doit être consciente que la théorie du genre est "non seulement un problème social, une subversion des rôles biologiques des hommes et des femmes", mais aussi une menace pour l'évangélisation, car elle remet en question les concepts mêmes de paternité et de procréation qui sont à la base de "l'annonce de Dieu en trois personnes, Dieu le Père, le Christ en tant que fils de Dieu le Père, fait homme, et Marie en tant qu'épouse de l'Esprit Saint".

    Le cardinal Gerhard Müller, théologien et ancien préfet de la Congrégation de la foi, analyse également de manière négative la théorie du genre, selon laquelle le sexe n'est pas déterminé biologiquement, mais un fait culturel (au point d'imaginer l'administration de médicaments aux enfants pré-pubères pour ralentir leur croissance jusqu'à ce qu'ils aient décidé de leur sexe). "Cette idéologie est aussi dangereuse que le stalinisme et l'hitlérisme et va totalement à l'encontre de la nature humaine. "Toute l'humanité existe à partir de la relation entre un homme et une femme, dans la famille, dans le mariage, et il y a un grand potentiel dans la relation entre l'homme et la femme", a poursuivi le cardinal. En tant que chrétiens, nous sommes totalement convaincus que Dieu a créé l'homme et la femme, et c'est pourquoi nous devons inviter les jeunes à trouver chacun leur propre identité, un garçon doit devenir un homme adulte, une fille doit s'identifier à son propre genre, créé et voulu par Dieu, en tant que femme et en tant que mère possible".

  • USA : les futurs prêtres sont jeunes, actifs et issus de familles catholiques pratiquantes

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    De kath.net/news :

    USA : Les futurs prêtres sont jeunes, actifs et issus de familles catholiques pratiquantes

    5 mai 2023

    Une enquête sur la conférence des évêques américains montre que : La majorité des jeunes hommes assistaient régulièrement à l'adoration eucharistique (75 %) et priaient fréquemment le Saint Rosaire (66 %) avant d'entrer au séminaire.

    Washington DC (kath.net/pl) Des résultats intéressants sont obtenus à partir d'une enquête auprès des étudiants en théologie aux États-Unis qui seront bientôt ordonnés prêtres. La Conférence épiscopale des États-Unis (USCCB) a commandé l'enquête au Center for Applied de l'Université de Georgetown, et 334 des 458 hommes qui devaient être ordonnés d'ici la fin de cette année ont pris la peine de répondre. Les résultats ont été publiés par l'USCCB. Cela a été rapporté par le portail d'information catholique "Aleteia".

    Les candidats à l'ordination ont en moyenne 33 ans. En règle générale, ils sont nés dans des familles catholiques et ont grandi dans des foyers catholiques. La majorité d'entre eux participaient régulièrement à l'adoration eucharistique (75%) et priaient fréquemment le Saint Rosaire (66%) avant d'entrer au séminaire. 81 % des candidats à l'ordination veulent devenir prêtres diocésains. Ces séminaristes avaient tendance à être plus susceptibles d'étudier dans un séminaire du sud ou du Midwest des États-Unis, avec seulement environ 30% sur la côte nord-est ou ouest. Bon nombre d'entre eux ont fréquenté des établissements d'enseignement catholiques durant leur scolarité (43 % une école primaire catholique et/ou 34 % une école secondaire catholique et 35 % un collège catholique). Plus de 10% d'entre eux avaient été scolarisés à la maison,

    « 64 % des candidats à l'ordination sont blancs, 16 % latinos, 10 % asiatiques et 6 % noirs », précise Aleteia, bien qu'un quart d'entre eux soient nés à l'étranger, les pays d'origine les plus courants étant le Mexique, le Nigeria, le Vietnam. et la Colombie.

    Environ un tiers des candidats à l'ordination ont indiqué avoir un prêtre dans leur famille. Mais l'influence des parents est encore plus importante : la grande majorité (84 %) déclare avoir deux parents catholiques. Près des deux tiers ont déclaré avoir reçu du soutien pour leur appel de la part des membres de leur famille, des pasteurs et de la communauté. Cependant, près de la moitié ont également affirmé avoir été découragés dans leur recours par ces quartiers précisément.

  • La lettre pastorale de l'archevêque d'Oklahoma City sur la dysphorie de genre et le mouvement transgenre

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    Texte intégral de la lettre pastorale de l'archevêque Paul Coakley sur la dysphorie de genre et le mouvement transgenre
     
    Coakley 1
    L'archevêque Paul S. Coakley

    Oklahoma City, 1er mai 2023

    (traduction automatique)

    Note de la rédaction : Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de la lettre pastorale de l'archevêque d'Oklahoma City, Mgr Paul S. Coakley, intitulée "Sur l'unité du corps et de l'âme : accompagner ceux qui souffrent de dysphorie de genre", publiée le dimanche du Bon Pasteur, le 30 avril 2023. Une section de ressources sur la dysphorie de genre, les professionnels de la santé mentale et l'idéologie transgenre a également été incluse à la fin de la lettre originale.

    "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu.

    C'est par lui que tout est venu à l'existence, et rien n'est venu à l'existence sans lui.

    Ce qui a été créé par lui, c'est la vie, et cette vie a été la lumière du genre humain ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas vaincue.

    Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire du Fils unique du Père, pleine de grâce et de vérité" (Jean 1:1-5, 14).

    Allez faire des disciples : Accompagnement et communauté

    Dans mes lettres pastorales précédentes, "Allez faire des disciples : Une vision pour l'archidiocèse d'Oklahoma City" (2013) et "Faites des disciples ! Construire une culture de la conversion et du discipulat" (2019), j'ai présenté ma vision pour l'archidiocèse d'Oklahoma City en termes généraux en appelant chacun d'entre nous à "témoigner joyeusement de notre foi catholique". Témoigner implique d'"accompagner" ceux que nous rencontrons afin qu'ils voient dans nos vies, nos actions et nos paroles que Dieu est Amour, et qu'Il a envoyé son Fils unique pour nous faire entrer dans une communion d'Amour. L'accompagnement nous demande "d'aimer et d'accepter toutes les personnes d'une manière qui invite chacun à une relation plus profonde avec le Christ et à un plus grand alignement de sa vie sur ses enseignements".

    Vatican II a souligné que "l'Église a toujours eu le devoir de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l'Évangile. C'est ainsi qu'elle peut répondre, dans un langage compréhensible pour chaque génération, aux questions éternelles que les hommes se posent sur la vie présente et sur la vie future, ainsi que sur les rapports de l'une à l'autre". Cette lettre pastorale reprend les grands thèmes de mes lettres précédentes pour aborder deux phénomènes liés mais distincts qui prévalent à notre époque, à savoir les personnes qui, en nombre croissant, s'identifient comme transsexuelles 6 et le mouvement transsexuel politique, culturel et idéologique.

    Bien que cette lettre aborde l'anthropologie sous-jacente au mouvement transgenre, son objectif est de fournir des conseils pastoraux sur la façon dont l'Église, ses ministres et les fidèles laïcs peuvent accompagner - marcher avec - ceux qui luttent avec leur identité de genre, en particulier ceux qui s'identifient comme transgenres. À la suite du pape François, je fais la distinction "entre ce qu'est la pastorale pour les personnes [qui s'identifient comme transgenres] et ce qu'est l'idéologie du [trans]genre". Les personnes qui s'identifient comme transgenres sont créées par Dieu, sont aimées par Dieu, et nous, en tant que chrétiens fidèles, sommes appelés à aimer chacune d'entre elles comme notre prochain (cf. Marc 12:31). Aimer les autres signifie au fond vouloir et désirer leur bien.

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  • Le discours du pape aux jeunes Hongrois (29 avril)

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    VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETE FRANCOIS en HONGRIE
    (28 - 30 avril 2023)

    RENCONTRE AVEC LES JEUNES

    DISCOURS DU SAINT-PÈRE

    "Papp László Budapest Sportaréna" (Budapest)
    Samedi, 29 Avril 2023

    traduction automatique

    Dicsértessék to Jézus Krisztus ! (Loué soit Jésus-Christ !)

    Chers frères et sœurs, je voudrais vous dire köszönöm ! [Merci de danser, merci de chanter, pour vos témoignages courageux, et merci à chacun d'entre vous d'être ici : je suis heureux d'être avec vous ! Je suis heureux d'être avec vous !

    L'évêque Ferenc nous a dit que la jeunesse est un temps de grandes questions et de grandes réponses. C'est vrai, et il est important qu'il y ait quelqu'un pour provoquer et écouter vos questions, et non pas pour vous donner des réponses faciles, des réponses toutes faites, mais pour vous aider à défier sans crainte l'aventure de la vie à la recherche de grandes réponses. Les réponses toutes faites n'aident pas, elles ne rendent pas heureux. C'est d'ailleurs ce qu'a fait Jésus. Bertalan, tu as dit que Jésus n'est pas un personnage de livre d'histoires ou le super-héros d'une bande dessinée, et c'est vrai : le Christ est Dieu dans la chair, il est le Dieu vivant qui se fait proche de nous ; il est l'Ami, le meilleur des amis, il est le Frère, le meilleur des frères, et il est très doué pour poser des questions. Dans l'Évangile, en effet, Lui, qui est le Maître, pose des questions avant de donner des réponses. Je pense au moment où il se trouve face à cette femme adultère que tout le monde montrait du doigt. Jésus intervient, ceux qui l'accusaient s'en vont et il reste seul avec elle. Il lui demande alors avec douceur : "Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ?" (Jn 8,10). Elle répond : "Personne, Seigneur !" (v. 11). Ainsi, en disant cela, elle comprend que Dieu ne veut pas condamner, mais pardonner. Mettez cela dans votre tête : Dieu ne veut pas condamner, mais pardonner. Dieu pardonne toujours. Comment dit-on en hongrois "Dieu pardonne toujours" ? [le traducteur le dit en hongrois et le pape le fait répéter aux jeunes] N'oubliez pas ! Il est prêt à nous relever à chaque chute ! Avec Lui, nous ne devons donc jamais avoir peur de marcher et d'avancer dans la vie. Pensons aussi à Marie Madeleine qui, au matin de Pâques, a été la première à voir Jésus ressuscité - et elle avait une histoire, cette femme ! Elle pleurait à côté du tombeau vide et Jésus lui a demandé : "Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?" (Jn 20,15). Alors, touchée au plus profond d'elle-même, Marie de Magdala lui ouvre son cœur, lui dit son angoisse, lui révèle ses désirs et son amour : "Où est le Seigneur ?

    Regardons la première rencontre de Jésus avec ceux qui deviendront ses disciples. Deux d'entre eux, interpellés par Jean le Baptiste, le suivent. Le Seigneur se retourne et pose une seule question : "Que cherchez-vous ?" (Jn 1,38). Moi aussi, je pose une question, et chacun répond dans son cœur, en silence. Ma question est la suivante : "Que cherchez-vous ? Que cherches-tu dans la vie ? Que cherchez-vous dans votre cœur ?" En silence, chacun répond en son for intérieur. Qu'est-ce que je cherche ? Jésus ne prêche pas tellement, non, il fait le chemin, il fait le chemin avec chacun d'entre nous ; Jésus marche près de chacun d'entre nous. Il ne veut pas que ses disciples soient des écoliers qui répètent une leçon, mais qu'ils soient des jeunes libres qui marchent, compagnons d'un Dieu qui les écoute, qui écoute leurs besoins et qui est attentif à leurs rêves. Puis, après un long moment, deux jeunes disciples dérapent mal - les disciples de Jésus dérapaient beaucoup ! - et font une mauvaise demande à Jésus, celle d'être à sa droite et à sa gauche lorsqu'il deviendra roi - ils voulaient grimper ! Mais il est intéressant de voir que Jésus ne leur reproche pas leur audace, il ne leur dit pas : " Comment osez-vous, arrêtez de rêver de telles choses ! " Non, Jésus n'écrase pas leurs rêves, mais il les corrige sur la manière de les réaliser ; il accepte leur désir d'arriver au sommet - c'est bien - mais il insiste sur une chose, à bien retenir : on ne devient pas grand en dépassant les autres, mais en s'abaissant vers les autres ; non pas aux dépens des autres, mais en les servant (cf. Mc 10, 35-45). [demande au traducteur de répéter la dernière phrase en hongrois] Comprenez-vous ? Vous voyez, mes amis, Jésus est heureux que nous atteignions de grands objectifs, il ne nous veut pas paresseux et fainéants, il ne nous veut pas silencieux et timides, il nous veut vivants, actifs, protagonistes de l'histoire. Et il ne dévalorise jamais nos attentes mais, au contraire, il élève la barre de nos désirs. Jésus serait d'accord avec un de vos proverbes, que j'espère bien prononcer : Aki mer az nyer [Celui qui ose gagne].

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  • A quand un catéchisme qui enseigne le contenu de la foi ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Un catéchisme qui enseigne le contenu de la foi !

    Une vraie réforme de l’Église passera nécessairement par un effort considérable pour rétablir un enseignement du catéchisme catholique, non seulement aux enfants et aux nouveaux baptisés, ou encore aux « recommençants » qui renouent avec l’Église, mais aussi à l’ensemble des fidèles, dont l’ignorance des rudiments de la doctrine chrétienne est souvent abyssale.

    Dans des pays comme la France le catéchisme a longtemps concerné la presque totalité de la population même non pratiquante, 80% des enfants suivaient les cours : la conclusion des années de catéchisme était la cérémonie de communion solennelle (profession de foi) à l’âge de 11-12 ans que pratiquement toutes les familles se faisaient un devoir de fêter, quel que soit leur degré de catholicisme. Ainsi, le catéchisme était « l’œuvre par excellence » selon Mgr Dupanloup, une œuvre missionnaire en continu. Même si les enfants de parents non pratiquants cessaient eux-mêmes de pratiquer après cette cérémonie, ils avaient tous reçu une instruction qui rendait à chacun la religion familière.

    Le trou noir de l’après-Concile

    En France, la grande rupture dans la pratique dominicale en 1965, à en croire Guillaume Cuchet dans Comment notre monde a cessé d’être chrétien que nous avons plusieurs fois sollicité[1], s’est manifestée par le fait, enregistré par le chanoine Boulard, qu’une bonne partie des jeunes de 15-24 ans, enfants de catholiques pratiquants, ont quant à eux cessé de pratiquer. Mais la rupture dans le nombre des enfants catéchisés a mis un peu plus de temps à être ressentie. Elle a tenu au fait que les parents non pratiquants ont cessé d’envoyer leurs enfants au catéchisme, en partie découragés par les prêtres eux-mêmes qui dénonçaient l’« hypocrisie » des communions solennelles immédiatement suivies de l’abandon de la pratique. Ensuite, au fur et à mesure que s’est resserré le nombre des pratiquants, pour arriver aujourd’hui à moins de 2% de la population, le nombre des catéchisés s’est réduit en conséquence et même encore plus vite, dans la mesure où la majorité de ceux qui continuent à pratiquer sont désormais des grands-parents.

    En 1982, 54% des enfants de 11 à 12 ans étaient encore inscrits au catéchisme. Aujourd’hui d’ailleurs, une bonne part des parents qui demandent encore une instruction catéchétique pour leurs enfants les en retirent généralement après la première communion (8-10 ans). Si en 1982, 60% des enfants catholiques de 8 à 11 ans étaient encore inscrits au catéchisme, en 2016-17, ils n’étaient que 16%. Tous les témoignages urbains et ruraux, concordent : jamais le nombre des catéchisés n’a été aussi bas. Qui plus est, la fréquentation des cours par les enfants inscrits est épisodique et s’accompagne souvent d’une assistance à la messe dominicale plus épisodique encore. Elle ne produit qu’un bagage de connaissances si faible que, dans bien des cas, les enfants « catéchisés » ne connaissent même pas les prières élémentaires.

    Mais en outre, la grande faillite catéchétique a été celle du contenu. Elle a commencé à l’époque de l’emblématique Catéchisme hollandais de 1966. L’encadrement du « renouveau », à la fin des années 70, a aggravé la crise par la rédaction de parcours (le plus fameux d’entre eux étant Pierres vivantes de 1981[2]). Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le résultat fut analogiquement semblable à celui du nouvel enseignement de l’histoire et des matières littéraires dans les lycées et collèges : l’instillation d’idées fausses peut-être, mais surtout du néant culturel. Or, il s’agissait ici du contenu du Credo...

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  • 29 avril - 2 mai : les Franciscains du couvent Saint Antoine de Bruxelles organisent un camp de jeunes : Welcome Holy Spirit 2023

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  • Les sociétés missionnaires africaines comptent 1.300 missionnaires et plus d'un millier de séminaristes

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/COTE D'IVOIRE - Des vocations en plein essor, 1300 missionnaires et plus d'un millier de séminaristes d'origine africaine : Rencontre continentale des Sociétés Missionnaires de Vie Apostolique

    19 avril 2023

    Abidjan (Agence Fides) - "La mission à partir de l'Afrique" est le thème des échanges et des réflexions au cœur de la rencontre continentale des Sociétés Missionnaires de Vie Apostolique (MISAL) qui s'achèvera le vendredi 21 avril au Centre Paul Pellet d'Abidjan.

    Les supérieurs et vicaires généraux de huit instituts missionnaires basés en Europe et en Afrique discutent pendant les quatre jours d'étude des opportunités et des défis de la grande floraison de vocations missionnaires en provenance d'Afrique, qui, au cours des dernières décennies, a fourni une énergie et une expertise précieuses à l'Église et, en particulier, aux différents instituts. "Il y a environ 1 300 missionnaires d'origine africaine et plus d'un millier de séminaristes appartenant à six de ces sociétés missionnaires. Ils sont originaires d'environ 25 pays, dont le Nigeria, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Cameroun, le Burkina et bien d'autres encore. La plupart d'entre eux travaillent dans les territoires africains en dehors de leur pays d'origine", a déclaré à l'Agence Fides le Père Antonio Porcellato, Supérieur général de la Société des Missions africaines. Environ un quart d'entre eux travaillent dans leur pays d'origine, tandis qu'un autre quart travaille dans des pays situés en dehors du continent africain".

    La réunion se tient tous les deux ans et, cette année, elle a été organisée conjointement par la Société des Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs) et la Société des Missions Africaines (SMA). Les responsables de l'Institut Pontifical des Missions Etrangères (PIME), des Missions Etrangères de Paris (MEP), de la Société des Prêtres de Saint Jacques (SPJ), des Missionnaires de Mill Hill (MHM), des Missionnaires de Saint Patrick (SPS) et des Missionnaires de Saint Paul du Nigéria (MSP) ont répondu à l'invitation.

    Le centre 'Paul Pellet' est situé sur le campus de l'Institut Catholique Missionnaire d'Abidjan (ICMA), un institut universitaire affilié à l'Université Catholique d'Afrique de l'Ouest, qui vise à donner aux futurs missionnaires et aux laïcs engagés une formation qui les rendra acteurs d'un monde nouveau.

    (AP/AP) (Agence Fides 19/4/2023)

  • Genre et avortement pour les mineurs : l'UE et les Etats-Unis échouent dans leur campagne éclair

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    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Genre et avortement pour les mineurs : l'UE et les Etats-Unis échouent dans leur campagne éclair

    19-04-2023

    Lors de la dernière conférence sur la population, l'éducation et le développement durable, les délégations des Etats-Unis et de l'Union européenne tentent d'inclure dans le document final la promotion de la controversée "éducation sexuelle inclusive". Mais 22 pays ont déjoué la menace.

    Lors des réunions périodiques des organes de l'ONU, il ne se passe pas un jour sans que les délégués des pays les plus progressistes n'essaient d'imposer leur programme révolutionnaire au reste du monde. La dernière tentative en date a eu lieu la semaine dernière, lors de la conférence sur la population, l'éducation et le développement durable, qui s'est tenue à New York du 10 au 14 avril.

    Une fois de plus, des représentants de l'administration Biden, de l'Union européenne et d'autres pays occidentaux ont pris la tête de cette tentative, comme le rapporte le Center for Family (C-Fam), un institut de recherche qui suit de près les activités de l'ONU sur les questions relatives à la vie et à la famille. Une fois de plus, ces acteurs ont tenté de faire passer l'agenda du lobby de l'avortement et des LGBT en violant les règles du jeu, par des subterfuges qui ne font pas honneur à un contexte - comme celui de l'ONU - qui, en théorie, devrait favoriser la coexistence pacifique entre les nations.

    Ainsi, les délégations de l'UE et des États-Unis ont fait pression sur la présidence en exercice, en charge de la Moldavie, pour qu'elle déclare, par le biais de courriels distincts, qu'elle n'approuverait pas le document final s'il n'incluait pas la promotion de ce que l'on appelle "l'éducation sexuelle inclusive". En fait, on devrait parler de déséducation, étant donné le contenu véhiculé par cette expression, selon laquelle la sexualité à promouvoir n'est certainement pas celle qui correspond au dessein du Créateur, mais plutôt l'éventail complet (il faut le dire ici) des troubles de Soixante-Huit et de ses dérivés. Il suffit de regarder, à titre d'exemple, comment un schéma de la Fondation mondiale pour la population (une fondation radicale qui fait du lobbying au niveau international) définit la sexualité dans le cadre d'un programme global d'éducation sexuelle approuvé par l'Unesco : il inclut (comme si c'était normal) le sexe oral, le sexe anal, la masturbation, et ainsi de suite. Et ce sont ces programmes que le "progrès" occidental cherche à exporter et qui sont déjà enseignés dans plusieurs pays d'Afrique et d'Asie.

    Et c'est précisément de bon nombre de ces pays, ainsi que de certains pays d'Europe de l'Est (22 États au total), qu'est venue la principale résistance au blitz idéologique mené par les États-Unis et l'Union européenne. Des protestations se sont élevées contre le fait que les travaux de la conférence ont fini par éclipser et sacrifier des questions telles que l'accès à l'éducation et la disponibilité des équipements éducatifs, au profit d'agendas extrêmement controversés tels que l'éducation sexuelle universelle, sur laquelle il n'existe aucun accord entre les nations de l'ONU. Chacune d'entre elles a sa propre souveraineté en la matière, même si cela déplaît au mondialisme.

    Il est tout aussi pertinent que lorsqu'il s'est agi de réaffirmer, dans la résolution, le principe du "droit de priorité" des parents "dans le choix du genre d'éducation à donner à leurs enfants", comme le stipule l'article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, les partisans de la révolution morale s'y sont opposés. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant : parmi leurs objectifs figure l'autonomie sexuelle des enfants, dont la sexualisation précoce en vogue dans nos sociétés est le fondement et la pédophilie normalisée l'aboutissement logique.

    Mais revenons au subterfuge. Le projet final de la résolution n'a été présenté par la présidence moldave qu'à 22h30 le jeudi soir, "moins de 24 heures avant l'adoption du vendredi matin, comme l'exige le règlement de l'ONU", comme l'explique Friday Fax, une publication de C-Fam : "Le projet proposé contenait le même langage sur l'éducation sexuelle auquel les 22 pays s'étaient opposés plus tôt dans la semaine, et un paragraphe surprise supplémentaire sur le droit des adolescents à accéder à l'avortement, à la contraception et à d'autres services de santé reproductive sans le consentement de leurs parents. Un paragraphe qui n'avait pas été discuté lors des négociations et qui s'inscrit parfaitement dans le sillon de l'autonomie sexuelle évoquée plus haut.

    Seule la réaction rapide des 22 pays susmentionnés (Algérie, Arabie Saoudite, Belarus, Brunei, Cameroun, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Irak, Iran, Libye, Mali, Mauritanie, Nigeria, République démocratique du Congo, Russie, Sénégal, Syrie, Ouganda, Yémen et Zimbabwe) a empêché la poursuite de la sexualisation des enfants et des adolescents de se concrétiser. Bien que ce type de document ne soit généralement pas contraignant, il convient de rappeler qu'il sert de moyen de pression sur les États individuels, afin de les inciter à épouser certaines causes sociopolitiques, parfois délétères, telles que celle décrite. Cette fois-ci, la tentative des lobbies d'avilissement de la nature humaine a échoué, mais ils recommenceront.

  • Le pape François sur Disney Plus : les aspects critiques d'un choix médiatique

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    Du site "Silere non possum" :

    LE PAPE FRANCOIS SUR DISNEY PLUS. LES ASPECTS CRITIQUES DE CE CHOIX MÉDIATIQUE

    Le Pape a participé à une rencontre avec des jeunes qui a été enregistrée et qui est maintenant disponible sur Disney+.

    "Aujourd'hui, en pleine urgence éducative, le munus docendi de l'Église, exercé concrètement à travers le ministère de chaque prêtre, est particulièrement important. Nous vivons dans une grande confusion quant aux choix fondamentaux de notre vie et aux questions sur ce qu'est le monde, d'où il vient, où nous allons, ce que nous devons faire pour faire le bien, comment nous devons vivre, quelles sont les valeurs vraiment pertinentes. Par rapport à tout cela, il y a tant de philosophies contradictoires, qui naissent et disparaissent, créant la confusion sur les décisions fondamentales, sur la façon de vivre, parce que nous ne savons plus, communément, de quoi et pour quoi nous sommes faits et où nous allons", a déclaré Benoît XVI aux fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre le 14 avril 2010.

    Cette audience générale nous est revenue à l'esprit lorsque nous avons regardé le documentaire que le pape François a enregistré avec des jeunes et qui est maintenant disponible sur Disney+.

    Dans la vidéo, le réalisateur Felipe Perfetti analyse le documentaire. Tinder, l'avortement, la pornographie et plus encore. Il parle également de l'affaire du Dalaï Lama et des récents problèmes liés à l'affaire Emanuela Orlandi.

    La désorientation

    Si l'on fait abstraction des "choix éditoriaux" à l'origine de ces moments, il faut comprendre que, malheureusement, les interventions du pape sont de plus en plus fréquentes et que ses propos risquent de créer une grande confusion.

    "C'est la fonction in persona Christi du prêtre, disait Benoît XVI, de rendre présente, dans la confusion et la désorientation de notre temps, la lumière de la parole de Dieu, la lumière qui est le Christ lui-même dans ce monde qui est le nôtre. Le prêtre n'enseigne donc pas ses propres idées, une philosophie qu'il a lui-même inventée, qu'il a trouvée ou qui lui plaît ; le prêtre ne parle pas pour lui-même, pour créer peut-être ses propres admirateurs ou son propre parti ; il ne dit pas ses propres choses, ses propres inventions, mais, dans la confusion de toutes les philosophies, le prêtre enseigne au nom du Christ présent, il propose la vérité qui est le Christ lui-même, sa parole, sa façon de vivre et d'aller de l'avant. Ce que le Christ a dit de lui-même s'applique au prêtre : "Ma doctrine n'est pas la mienne" (Jn 7,16) ; c'est-à-dire que le Christ ne se propose pas lui-même, mais, en tant que Fils, il est la voix, la parole du Père. Le prêtre, lui aussi, doit toujours dire et agir ainsi : "Ma doctrine n'est pas la mienne, je ne propage pas mes idées ou ce qui me plaît, mais je suis la bouche et le cœur du Christ et je présente cette unique et commune doctrine, qui a créé l'Église universelle et qui crée la vie éternelle"".

    Pourtant, ces dernières années, le peuple saint de Dieu, comme François aime à l'appeler, manifeste une véritable soif de cette fonction du Pontife lui-même. Les discours du Pape sont de plus en plus politiquement corrects, orientés vers le fait de ne déranger personne mais de ne pas apporter de réponses.

    Si l'on regarde ce documentaire, on s'en aperçoit tout de suite. Sur l'avortement, François est bien sûr ferme sur ses propres positions, mais il prononce les quatre phrases habituelles qui lui ont été remises par un membre du "cercle magique". Il parle de l'assassin et insiste sur le fait que l'enfant est déjà une vie dès sa conception. D'accord, mais dès qu'une jeune fille dit : "Oui, mais j'ai le droit d'avorter parce que le corps m'appartient", le pape ne répond pas. Il n'y a pas de capacité à tenir un discours complexe qui explique à cette jeune fille qu'il faut évaluer quel droit l'emporte sur l'autre en cas de conflit. 

    Il est loin le temps où Benoît XVI, lors des JMJ diocésaines de 2006, répondait clairement aux jeunes qui l'interrogeaient sur les sujets qui lui tenaient à cœur.

    L'amour du cliché

    Les moments où le pape a injustement jeté de la boue sur l'Église et le Vatican n'ont pas manqué. François a même déclaré : "Ils volent tous ici", en parlant de l'État de la Cité du Vatican. Ces déclarations sont graves car elles conduisent à l'acclamation du peuple au détriment de l'Église elle-même. Bien sûr, il y a eu des épisodes et des événements où quelqu'un a profité et volé, mais cela arrive partout. On intervient, on punit, mais on continue à travailler. Généraliser de la sorte est néfaste, nous en avons vu les résultats au cours des dix dernières années. 

    Quand Alessandro Diddi a donné à la presse de fausses informations sur le Palais de Londres, le Saint-Siège a subi un énorme préjudice. Le promoteur de justice a affirmé que la Secrétairerie d'État avait utilisé l'argent de l'obole de Saint-Pierre pour des intérêts personnels. Cela a provoqué un énorme scandale et les personnes de bonne volonté ont cessé de faire des dons. 

    Pourtant, l'objectif de François semble être de créer la confusion, la division et le scandale. Ce qu'il recherche semble être de plus en plus l'acclamation du peuple. Beaucoup de questions, mais peu de réponses, voilà le problème de ce pontificat. 

    Et si quelqu'un, en ces heures, a même appelé ce documentaire une démonstration de ce qu'est le Synode, il est tout à fait clair que ce qu'est le Synode n'est pas clair. Si les gens viennent dans nos églises pour poser des questions, ils le font parce qu'ils veulent des réponses. 

    Dans le documentaire, la discussion sur un sujet se termine toujours parce que quelqu'un est "fatigué" de poursuivre sa thèse. La jeune femme rentrera chez elle convaincue qu'elle est maîtresse de son corps, le pape rentrera chez lui convaincu que le médecin qui pratique l'avortement est un tueur à gages.

    Le pape a cependant une autre tâche, qui est précisément celle à laquelle Benoît XVI a fait référence lors de l'audience générale : "Le Seigneur, mû par la compassion, a interprété la parole de Dieu, il est lui-même la parole de Dieu, et il a ainsi donné une orientation". 

    F.P.

    Silere non possum