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Jeunes - Page 70

  • Quand les fillettes musulmanes se voilent : l'expression d'un libre choix ?!

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    De Nesrine Briki sur le site Causeur.fr :

    Islam: le « libre choix » des fillettes de se voiler

    Décryptage d'une inquiétante vidéo de propagande


    Une vidéo, partagée par le groupe féministe Les Algériennes, révèle parfaitement bien les mécanismes et les ressorts invisibles qui sous-tendent le voilement des femmes musulmanes, tout en exposant la problématique du « libre choix ».


    J’ignore qui est cette enfant, je ne connais ni son identité ni le contexte exact de la diffusion de cette vidéo. D’après les quelques informations que j’ai pu glaner, c’est le père qui a diffusé la vidéo.

    Confiance en soi troublante

    La petite fille doit avoir entre huit et onze ans. Elle parle de manière assurée et semble totalement à l’aise face à la caméra. Son visage respire la détermination, son regard déborde d’un mélange d’aplomb et d’effronterie infantile.Encore plus que la confiance en soi ou l’assurance, cette frêle et mignonne enfant s’exprime avec autorité: elle emploie le ton docte et supérieur de celui qui pense détenir la vérité. Elle sait poser sa voix, et jouer avec les inflexions, je la trouve bien plus éloquente que nombre d’adultes.

    Dans cette vidéo, elle s’adresse aux internautes, elle affirme vouloir comprendre les critiques dirigées contre la pudeur (Sotra), elle se demande pourquoi les vidéos qui propagent l’indécence (Tabarouj) ne font pas réagir, tandis que celles qui traitent de pudeur sont décriées. Je pense qu’elle doit faire référence au voilement des petites filles ou au Niqab.« Cela ne vous paraît pas honteux de voir une moutabarija (femme indécente) s’afficher, au contraire, cela vous attire ! » déplore-t-elle à 0,17 minute. J’ai maintes fois entendu prononcé le mot moutabarija, souvent par des islamistes, rarement par des enfants.L’opposition sémantique pudeur (sotra) et l’indécence (tabarouj) est un axe fondamental dans la dialectique des islamistes. Selon leur vision binaire, les femmes se divisent en deux catégories: les vertueuses (voilées) et les indécentes (toutes les autres). J’ai beau savoir que certaines idéologies n’hésitent pas à utiliser les enfants, il me paraît toujours choquant d’entendre proférer ce genre de notion par une bouche innocente.

    La première fois que j’avais entendu ce mot moutabarija, c’était en Algérie dans les années 90. Au départ, le terme désignait les femmes jugées habillées de manière provocante (jupe courte ou décolleté). Ensuite, la signification a évolué pour s’étendre à toutes les femmes qui ne se couvrent pas la tête, voire celles qui portent un voile estimé non conforme à la charia. Dans la vidéo, la petite fille s’adresse ensuite aux femmes non voilées : « Toi, la moutabarijaa, lorsque tu me vois, ne ressens-tu pas de la jalousie (dans le sens premier de vergogne, honte de soi) en me voyant, moi enfant, porter un voile? Ne te dis-tu pas, elle est mieux que moi, elle est plus jeune que moi et porte le jilbab (le voile réglementaire des extrémistes) ? »

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  • Une lettre d'Arnaud Dumouch adressée à Madame Myriam Gesché promue déléguée épiscopale du cours de religion

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    Bonjour Madame Gesché,

    J'ai reçu aujourd'hui cette petite video de 7 mn d'un théologien français, le père Verlinde et dont le titre est : "Les miracles de Jésus sont-ils historiques ?"

    C'est une coïncidence de date.
     
    Aussi je me suis souvenu de l'entretien que nous avions eu lors de l'unique fois où nous nous sommes rencontrés. Vous étiez alors inspectrice en religion et vous étiez venue par surprise. Vous aviez assisté à une leçon donnée par deux élèves sur l'analyse des critères de reconnaissance des miracles de Lourdes. J'étais au fond de la classe et j'assistais avec vous à leur exposé.

    Après ce cours où je n'étais pratiquement pas intervenu, vous m'aviez reçu et je me souviens de votre phrase au mot près  : "Vous enseignez que les miracles du Christ sont authentiques !!? Tout le monde sait que c'est symbolique ! Montrez-moi un seul miracle de Jésus authentique".

    Je vous avais répondu : "La résurrection de Jésus".
     
    J'ai encore le souvenir de votre silence et de vos yeux comme effrayés par ma réponse, sans doute devant le constat de mon immense naïveté et de ma méconnaissance des apports géniaux des années 70 et de Bultmann. A la suite de cela, vous aviez rendu un rapport d'inspection si négatif (et centré exclusivement sur ma pédagogie que vous n'aviez pu voir, étant exclusivement face à des exposés d'élèves) que j'avais perdu mon Visa d'enseignement après 24 ans de carrière. Plusieurs milliers d'élèves ou étudiants, scandalisés et appréciant ma pédagogie, avaient ensuite pétitionné auprès de votre évêque Mgr Harpigny pour qu'il intervienne, qu'il répare cette profonde indignité et me fasse m'inspecter de nouveau par le le vicaire épiscopal de Namur, l'Abbé Henri Ganty. 

    Je vous remets les lien vers leurs avis. Vous y trouverez en tête l'avis du Président de la Conférence épiscopale de l'époque, Monseigneur Léonard

    http://visitationpourlavie.free.fr/PetitionCommentairesMai2016.pdf

    Vous commencez aujourd'hui votre charge de déléguée épiscopale chargée de l'enseignement de la religion dans le diocèse de Tournai et j'espère que, dans ce nouveau rôle, nous nous reverrons plusieurs fois, à Charleroi par exemple.
     
    Arnaud Dumouch
  • Les évêques portugais mobilisés contre les théories de genre

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    De la Rédaction d'Aleteia

    Au Portugal les évêques se mobilisent contre les théories de genre

    Après la publication courant août d’un décret ministériel introduisant l’enseignement des théories de genre dans les écoles au Portugal, les évêques se sont exprimés en publiant un document pastoral intitulé « La vision chrétienne de la sexualité. À propos de l’idéologie du genre ».

    Mobilisation. Au Portugal, le Conseil des ministres a approuvé le 16 août dernier un décret des ministères de l’Éducation et de l’Égalité autorisant l’enseignement des théories de genre à l’école. Si cette disposition avait été adoptée dès 2018, elle n’avait jusqu’à présent pas été mise en place.

    En réaction, une pétition a été lancée (qui recueille actuellement plus de 30.000 signatures ndlr.) tandis que la conférence épiscopale portugaise a publié un document pastoral qu’elle avait rédigé à ce sujet en 2013. Intitulé « La Vision chrétienne de la sexualité. À propos de l’idéologie du genre », ce texte souligne que l’enseignement des théories de genre à l’école n’est autre qu’un instrument d’endoctrinement et une tentative de faire passer les thèses de cette idéologie comme un « fait scientifique admis et indiscutable », rapporte Vatican News. Les évêques y voient une idéologie voulant déterminer une « révolution anthropologique », en reléguant au second plan l’identité sexuelle comme « condition naturelle et biologique ».

    « Au lieu de parler de sexe (fondamental pour identifier une personne) on parle de genre (construction culturelle et psychologique d’une identité) », indique encore le document. « Au lieu d’une égalité entre hommes et femmes, on parle d’égalité de genre, tandis que la famille est remplacée par les familles ».

    En mars 2019 l’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies, Mgr Bernadito Auza, s’était également fermement exprimé sur le sujetrappelant que le sexe d’une personne est une « donnée objective » et non un « choix ». Remplacer le sexe biologique par l’identité ou l’expression de genre a « des ramifications gigantesques » car cela influence tous les niveaux de la vie, jusqu’à « l’anthropologie de base », détaillait-il. Une telle idéologie « réduit » la personne à un simple esprit, quasiment à une « abstraction », tant qu’elle n’a pas choisi son sexe. Une conception qui « entrave » la relation entre les hommes et les femmes.

  • Abus sexuels : Benoît XVI répond à ses détracteurs

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    De Michel Janva, sur le site web « Salon beige »

    Benoît XVI calendrier-benoit4-610x630.jpg« Le Pape émérite a répondu dans la revue théologique Herder Korrispondenz aux critiques de ses notes sur la crise des abus sexuels dans l’Eglise. Benoît-et-moi a traduit 2 articles sur ce sujet :

    Le 11 avril 2019, Benoît XVI publiait ses Notes sur « L’Église et le scandale des abus sexuels » [cf. dossier sur Benoit-et-moi]. Il le faisait peu après la rencontre de tous les Présidents des Conférences épiscopales du monde convoquée par le Pape François. Les réflexions de Benoît XVI se situait sur un plan très différent de celles qui avaient émergé de la rencontre du Vatican. Il remontait dans le temps, au moment où, dans les années soixante, l’Église catholique assista à l’ »effondrement » de sa propre théologie morale. C’était un effondrement interne à l’Église, et non provoqué par des acteurs extérieurs, et c’était un effondrement théologique, dû à une nouvelle façon de faire la théologie que lui jugeait désastreuse.

    Le 27 août, Benoît XVI est revenu sur l’argument. Il l’a fait par le biais d’une courte note publiée dans la revue allemande Herder Korrespondenz, qui avait accueilli plusieurs contributions commentant ses Notes sur l’Église et les abus sexuels. Benoît XVI en a demandé la publication pour dire que dans un grand nombre d’écrits commentant son intervention, et en particulier dans ceux publiés dans la revue allemande, il n’est jamais fait mention de Dieu et donc le point central de ses observations de l’époque, qui voulait en fait mettre l’oubli de Dieu au centre de la crise, n’a pas été saisi.

    Dans ses Notes sur les abus, Benoît XVI avait écrit que la nouvelle théologie, contrairement à ce qui a été écrit dans Veritatis splendor de Jean-Paul II, affirmait que la morale se joue uniquement sur la balance des biens et qu’il n’existe pas de biens intouchables, de valeurs qu’il n’est jamais permis de sacrifier et qui dépassent la vie physique, comme les martyrs en ont témoigné. Et il conclut : « Dieu est plus grand que la survie physique. Une vie qui a été achetée au prix du déni de Dieu, une vie basée sur un mensonge final, est une non-vie« .
    Dans la pratique, la nouvelle théologie morale proche de l’ »effondrement », qui désormais nie l’existence d’actions devant toujours et en toutes circonstances être considérées comme mauvaises (comme l’avortement ou l’adultère), renie Dieu, c’est une morale a-théologique, au point d’arriver à la thèse selon laquelle l’Église n’a et ne peut avoir une morale propre. Dieu a disparu de l’horizon de la moralité, et la moralité aussi.

    « Un monde sans Dieu est un monde dénué de sens » où « il n’y aurait plus de critères du bien et du mal ». « Une société dans laquelle Dieu est absent – une société qui ne le reconnaît plus et le traite comme s’il n’existait pas – est une société qui perd son critère », « La société occidentale est une société dans laquelle Dieu est absent dans la sphère publique et pour laquelle il n’a plus rien à dire ». Et c’est pourquoi c’est une société dans laquelle le critère et la mesure de l’humain se sont perdus ». « Nous préférons ne pas parler de Dieu » et « Dieu est devenu le fait privé d’une minorité ».

    Des phrases telles que celles que nous venons de rappeler ne pouvaient laisser aucun doute sur le sens de cette intervention de Benoît XVI et sur la façon dont elle allait à contre-courant de la sécularisation de la théologie qui prévaut actuellement. D’où son regret, qui est aussi la confirmation d’un diagnostic négatif: les théologiens ne parlent plus de Dieu, ils professent une a-théologie. La mort de Dieu est évidente sur la scène publique, un fait qui doit être considéré comme dramatique mais au fond pas si nouveau. Que la mort de Dieu soit dans la théologie catholique suscite encore plus de douleur.

    Dans l’Instrumentum laboris du Synode sur l’Amazonie, il est très peu question de Dieu. La récente et fameuse interview du pape François à La Stampa parle de mille problèmes politiques mais ne fait jamais référence à Jésus-Christ. Dans la lettre des présidents des conférences épiscopales continentales pour le sommet de l’ONU à Katowice en octobre dernier, il était fait référence à la « Mère Terre » mais pas à Dieu. La doctrine sociale de l’Église, qui sert justement à parler de Dieu en public, est mise de côté et la pastorale sociale est un instrument pour résoudre de manière partagée les problèmes sociaux assumés uniquement sur le plan horizontal.

    Le point fondamental est théologique. Dans sa note sur Herder KorrespondenzBenedict dit que « le fait que la contribution d’Aschmann néglige le passage central de mon argument tout comme la plupart des réactions dont j’ai pris conscience me montrent la gravité d’une situation dans laquelle le mot Dieu semble souvent marginalisé dans la théologie ».

    C’est le fruit mûr et amer d’une longue saison théologique qui a choisi de ne plus parler de Dieu mais seulement de l’homme, pensant que Dieu aussi ne nous parle que dans l’homme. Qu’il parle indirectement à l’humanité et pas directement à son Église. Pour la théologie moderniste d’aujourd’hui, le premier à pratiquer une a-théologie serait Dieu lui-même. Il s’ensuit, par la force des choses, que l’Église aussi ne doit plus parler de Dieu, mais de biodiversité ou d’une société multi-religieuse, c’est-à-dire de l’homme et de ses problèmes.

    […]

    Dans sa réponse à Aschmann, Benoît définit sa critique comme « typique du déficit général dans la réception de mon texte ».

    « Je remarque que sur les quatre pages de l’article de Mme Aschmann, écrit Benoît XVI, le mot Dieu – dont j’ai fait l’aspect central de la question – n’apparaît pas une seule fois.

    […] Dans les réponses à sa lettre d’avril 2019, de nombreux théologiens allemands ont été particulièrement indignés que le pape Benoît XVI ait critiqué la révolution sexuelle des années 1960, qu’ils tiennent en haute estime. C’est donc aussi le cas du professeur Aschmann, qui rejette la critique du pape Benoît XVI de la révolution de 1968 et affirme que c’est plutôt l’encyclique papale Humanae Vitae qui est en cause. En refusant la contraception artificielle, Humanae Vitae a porté atteinte à la liberté de conscience de l’homme. Pour elle, la « vraie souffrance catholique » a commencé avec Humanae Vitae, car les gens n’aimaient pas que l’Église « s’immisce dans les pratiques sexuelles des époux ». Aschmann regrette l’attitude doctrinale « restrictive » qui est « éloignée de…la vie réelle ». Par conséquent, affirme-t-elle, l’Église a été incapable de répondre de manière juste aux « besoins sexuels » de certains de ses prêtres.

    Selon le professeur Aschmann, la crise des abus sexuels est donc « home made » par l’Eglise à cause de son enseignement restrictif sur la sexualité. D’après elle, beaucoup de couples ont pris leurs « distances » avec l’Église après Humanae Vitae. Dans son point de vue, c’est l’ « impossibilité de parler » de la sexualité, et la frustration conséquente qui ont poussé les prêtres à « chercher des contacts sexuels avec d’autres hommes et femmes, et aussi avec des enfants ».

    Aschmann est membre du Comité central des catholiques allemands, une importante organisation laïque qui réclame des femmes-prêtres, des prêtres mariés et un changement dans l’enseignement de l’Église sur la sexualité.

    Le Pape Benoît XVI, dans sa réponse à la critique d’Aschmann, lui rappelle qu’elle ne mentionne pas une seule fois Dieu, alors qu’il écrit qu’ »un monde sans Dieu ne peut être qu’un monde privé de sens ». Il cite aussi ses propres mots de la lettre d’avril, selon lesquels la société occidentale oublie Dieu et de cette façon, perd sa « mesure pour l’humanité ».

     » Pour autant que je puisse voir, dans la plupart des réactions à ma contribution, Dieu n’apparaît pas du tout, et donc ce que je voulais précisément souligner comme le point clé de la question n’est pas abordé ».

    Ce fait, poursuit le Pape retraité, « me montre la gravité d’une situation dans laquelle le mot Dieu, même en théologie, semble souvent marginal ».

    Ref. Abus sexuels : Benoît XVI répond à ses détracteurs

    Il est vrai que, dans sa  « Lettre au peuple de Dieu » du 20 août 2018, le pape François attribue les abus sexuels ecclésiastiques au « cléricalisme », qualifiant ainsi, sans autre précision, un abus de pouvoir dont, étrangement, il ne souffle mot de la cause première dénoncée par Benoît XVI : le  relativisme moral actuel de nos sociétés depuis les années 1960. 

     JPSC

  • KTO : le Sens de la vie, enseigner la religion en Belgique

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    L´enseignement de la religion occupe une place toute particulière dans les écoles belges, qu´elles soient publiques (réseau officiel) ou privées (réseau libre). Malgré les attaques dont il a été l´objet au fil de l´histoire, le cours de religion a gardé toute sa place dans le réseau libre et l´enseignement catholique n´a cessé de se développer partout sur le territoire belge. Il totalise à ce jour plus d´un millier d´écoles et une cinquantaine d´internats- Fait exceptionnel en Europe, L´enseignement catholique en Belgique représente environ 50% des écoles et scolarise la moitié des élèves belges appartenant à des profils sociaux, culturels et religieux différents. Comment l´enseignement de la religion catholique se vit-il au sein des écoles, en Belgique francophone ? Quels en sont les enjeux dans un monde en plein bouleversement, une société en quête de valeur et de sens ? Telle sont les questions auxquelles le documentaire se propose de répondre en allant, sur le terrain, à la rencontre d´enseignants et d´élèves de tous âges. UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTION 2017 - Réalisé par Christine Stromboni

    JPSC

  • La dérive de l'enseignement libre vers un pluralisme de plus en plus affirmé se confirme

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    ... notamment avec l'éventualité d'une nouvelle évolution du cours de religion en 5e-6e pour y intégrer une introduction à la philosophie et aux religions dont on peut penser qu'elle finirait par éclipser définitivement l'enseignement de la religion catholique (pour ce qu'il en reste !) :

    sur la Libre de ce jour, p. 5 :

    Question de Monique Baus (journaliste de la Libre) : Puisqu’on parle de débat politique, vous nous aviez annoncé, avant les élections, l’organisation d’un groupe de travail avec des représentants de tous les partis sur la question du cours de philosophie et citoyenneté. Cette table ronde a-t-elle eu lieu, et sur quoi a-t-elle débouché ?

    Étienne Michel (Directeur général du SEGEC) : « Tous les partis politiques ont répondu présent, comme ils l’avaient annoncé, sauf le PS. Et ces échanges ont abouti à des propositions, au cas où la future majorité voudrait avancer dans ce dossier. Une de celles-ci serait de systématiser, au dernier degré de l’enseignement secondaire, une introduction disciplinaire à la philosophie et un enseignement des grands courants religieux et philosophiques ainsi qu’une pratique du dialogue inter-religieux. » … « Cela veut dire considérer la philosophie, non seulement comme une manière de réfléchir et une sorte de questionnement nécessaire (ça, c’est l’approche actuelle) mais comme une discipline scolaire dans le cursus scolaire. Certains estiment, et nous leur donnons raison, qu’il y a un intérêt à développer une approche disciplinaire de la philosophie. C’est l’idée d’une approche systématique de l’enseignement des grands courants religieux et des grands systèmes de pensée qui ne se retrouve pas du tout dans le débat actuel sur l’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Ne s’y retrouve pas non plus, d’ailleurs, le développement de la pratique du dialogue inter-convictionnel à l’intérieur des écoles. 

    L’éducation à la philosophie et à la citoyenneté existe dans le réseau officiel et libre non confessionnel mais, dans l’enseignement libre, elle est aujourd’hui dispersée à travers différents cours, y compris les cours de religion. Où prendrait place cette nouvelle introduction dans la grille horaire ?

    Dans notre réseau, une telle évolution serait à penser dans le cadre d’un enseignement intégré et critique des principales références religieuses, philosophiques et citoyennes. Actuellement d’ailleurs, le cours de religion dans l’enseignement secondaire vise déjà à cette éducation (comme le cours de religion catholique dans l’enseignement officiel d’ailleurs). Il est donc possible d’approfondir cette intuition-là pour mieux servir la nouvelle orientation. Faire évoluer encore le programme (NdlR : des deux heures de religion du dernier degré) est tout à fait envisageable.

  • Carlo Acutis : l’une des plus troublantes figures de sainteté de notre début de siècle

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    D'Anne Bernet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Carlo Acutis, un signe pour notre temps

    Carlo Acutis, un signe pour notre temps

    Carlo Acutis : pour l’instant, ce nom demeure peu connu. Il y a pourtant fort à parier que, d’ici quelques années, il sera célèbre. En lui consacrant une très brève biographie, Carlo Acutis, la passion du Ciel (Le Livre ouvert. 62 p ; 6 €), Jean-Luc Moens révèle l’une des plus troublantes figures de sainteté de notre siècle commençant, par tant de côtés si peu édifiant.

    C’est toujours un défi d’écrire la biographie de ceux qui, selon les critères du monde, meurent beaucoup trop jeunes, avant d’avoir « commencé à vivre » ni rien connu, ou presque, d’une existence au seuil de laquelle ils restèrent. En apparence, il y a peu à en dire, sinon le scandale des morts prématurées et des destins brisés, la douleur des proches, et tout, finalement, ce qui fait dire aux incrédules que Dieu, s’Il existait, ne permettrait pas cela. 

    Scandale, en effet, et si grand que, sur les trois résurrections opérées par Jésus dans l’évangile, deux concernent, justement, ces « immatures » fauchés au matin de la vie : la fille de Jaïre est encore une enfant, le fils de la veuve de Naïm un adolescent. Quelle vie ont-ils vécu ensuite, eux dont on ignore les prénoms ? Les évangélistes ne l’ont pas dit. 

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  • Éducation sexuelle: des évêques contre « la dépravation dans les écoles »

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    20 août

    Éducation sexuelle: les évêques polonais contre « la dépravation dans les écoles »

    Les évêques catholiques polonais conseillent aux parents de retirer leurs enfants des cours d’éducation sexuelle si leurs contenus « contredisent le système de valeurs ». Dans un « Appel du Comité d’éducation catholique (KEP) aux parents concernant la dépravation dans les écoles », Mgr Marek Mendyk met en cause la « soi-disant éducation contre la discrimination ».

    « Un enfant ne peut pas participer à de telles activités sans le consentement exprès de ses parents ou de ses tuteurs légaux », écrit l’évêque auxiliaire de Legnica, en Basse-Silésie (Ouest du pays). Présidant le KEP, une commission de la Conférence épiscopale polonaise, il vise les cours d’éducation sexuelle prévus par plusieurs municipalités qui s’écarteraient du programme scolaire national.

    « Non-discrimination » des homosexuels

    Sont visées les vues du maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, engagé pour la non-discrimination des gays et lesbiennes. L’homme politique de gauche a signé une charte des droits des homosexuels, bisexuels et transsexuels (LGBT), et demande que les élèves en soient informés. Il a immédiatement été vilipendé par les milieux ultraconservateurs et homophobes.

    Jarosław Kaczyński, président du parti au pouvoir Droit et justice (PiS), dont l’hostilité aux homosexuels est de notoriété publique, a affirmé que la récente déclaration sur les droits des LGBT du maire de Varsovie était « une attaque contre les familles et les enfants polonais ». Il a qualifié la déclaration de Rafal Trzaskowski de tentative de « sexualisation précoce des enfants ». Des critiques ont également été formulées par les milieux catholiques de Pologne.

    Contrôle parental sur les activités parascolaires

    Les évêques veulent un contrôle parental sur les activités parascolaires dans les écoles, appelant les parents à la vigilance et à la prudence. « Il vaut la peine de s’intéresser à ce qui se passe dans les écoles, au type d’activités organisées, aux personnes qui les organisent et aux contenus proposés ».

    La Conférence épiscopale polonaise propose sur son site internet un modèle de déclaration écrite aux écoles. Elle dit : « Je ne suis pas d’accord pour que mon enfant participe […] à toute forme d’enseignement ou à tout autre événement lié à l’éducation sexuelle qui dépasse le cadre du programme scolaire de l’année ».

    En outre, le modèle de déclaration oblige l’école à informer préalablement les parents de toute initiative prise dans le cadre de l’éducation sexuelle. Si la volonté des parents n’est pas respectée, l’institution publique compétente sera appelée à intervenir et l’on s’efforcera de défendre systématiquement les droits personnels de l’enfant dans les procédures civiles. La rentrée scolaire en Pologne débutera le 1er septembre.

  • Prêtres – Quelle formation ?

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    Les séminaires  pour la formation du clergé séculier de l’Eglise Romaine n’ont pas toujours existé. Institués à l’époque du Concile de Trente, au temps de la contre-réforme catholique, leur création est- elle devenue obsolète ? Un article de Bevil Bramwell, omi, traduit et publié par « France Catholique » (19 août 2019) :

    JP II 1565230-49094.jpg« Les prêtres ont fait ces derniers temps l’objet de nombreux récits — y-compris d’histoires qu’on aurait aimé n’être pas survenues. On pourrait sans doute retrouver un peu de bon sens en reconnaissant la petite proportion d’affaires de mœurs concernant des prêtres — et en mesurant mieux le parcours de la grande majorité des prêtres jusqu’à leur ordination.

    Il y eut au cours du temps nombre de programmes de formation des prêtres Américains. L’actuel Programme de Formation des Prêtres ("PPF," 5ème édition) organise la formation de tous les prêtres, diocésains et religieux, aux États-Unis. Il a été lancé en 2006, peu après la première vague de révélations d’abus sexuels commis par des prêtres. Un nouveau "PPF", vraisemblablement destiné à combler les lacunes de la version précédente, est en cours d’élaboration.

    Le Programme actuel est bien rédigé, faisant appel à ce qu’on a appris de la prêtrise Catholique au cours des siècles, tant dans les domaines historique que théologique. L’axe théologique se trouve dans Pastores dabo vobis (1992) de Jean-Paul II. Le titre est inspiré de Jérémie « Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur... » (Jr, 3-15).

    Deux publications, moindres, de Jean-Paul II, contribuent par ailleurs au programme : Tertio millennio adveniente (sa lettre apostolique pour le nouveau millénaire) et Ecclesia in America son exhortation de 1999 publiée deux ans après le Synode sur "L’Église en Amérique".

    Le Programme implique, même avant l’entrée au Séminaire, que le candidat "soit voué au dialogue de prière avec Dieu et l’Église pour la mise au clair de sa vocation". L’admission comporte l’intervention de personnes le connaissant et la conclusion d’entretiens et d’évaluations psychologiques.

    Bien sûr, il n’y a encore aucun moyen d’identifier un agresseur potentiel d’enfants ou d’adultes fragiles. La formation en séminaire ne peut pas non plus être totalement organisée pour prévenir ce genre d’agression. Bien d’autres questions doivent être traitées, c’est évident, dans le cadre de la formation. Cependant, les candidats sont issus d’une culture comportant nombre de cas d’abus au sein de familles ou autres milieux.C’est donc, depuis quelques décennies devenu une question , un souci urgents. Et nous savons bien, hélas, que ce genre de souci n’a guère été traité au cours des dernières années.

    Après approbation du comité de sélection, le candidat entre dans la vie du séminaire. Selon Jean-Paul II, cette vie est « dans le droit fil de l’Église de communauté apostolique rassemblée autour de Jésus, à l’écoute de Sa parole, en marche vers la Pâque, attendant la venue de l’Esprit pour l’accomplissement de la mission. »

    Le programme du séminaire est établ pour aider les séminaristes à suivre le Christ, Tête et Pasteur de l’Église, et à s’unir à Lui dans Sa mission de par le monde. Manquer cette vérité fondamentale de recherche de sainteté risque d’entraîner des abus et nombre de problèmes sérieux.

    Jean-Paul II poursuit : « De plus, entraînés par la grâce, les séminaristes s’ouvrent à l’œuvre divine de leur évolution. Et la préparation en nous d’un espace consacré au Seigneur est la base d’une formation. » Pour mener à sa fin cette transformation complexe, le programme traite du développement du séminariste dans les quatre domaines de l’existence — humain, spirituel, intellectuel et pastoral. Chacun de ces domaines est soigneusement découpé en étapes pour guider le séminariste dans leur franchissement, année après année.

    Un exemple dans le domaine du développement humain : le candidat devrait avoir "un solide caractère moral et une conscience morale fort développée, être ouvert à la conversion".

    Un tel candidat devrait être apte à la vie en communauté et être pour tous un exemple car on attend des Catholiques laïcs qu’ils suivent le même chemin vers la sainteté.

    Au sujet de la sexualité, la riche interprétation catholique précise « Les divers aspects du comportement humain — physique, psychologique et spirituel — se réunissent en maturité affective, y-compris dans le domaine sexuel.

    Voici un aspect de la sexualité humaine : « La sexualité englobe tous les aspects de la personne humaine dans l’union de l’âme et du corps. Elle concerne particulièrement l’affectivité, la faculté d’aimer et de procréer, et, plus généralement, le comportement nécessaire à la formation de liens avec autrui. » En fait, malgré le côté ironique de la situation présente avec les affaires sexuelles au sein du clergé, les laïcs peuvent beaucoup apprendre en ce domaine auprès des prêtres.

    Dans le domaine du développement spirituel, les règles pour la prière comportent : la participation du séminariste à l’Eucharistie lors de l’Office Divin ; le Sacrement de Pénitence ; la prière en privé ; et bien sûr une profonde dévotion pour l’Eucharistie et envers notre bienheureuse Mère.

    Sur le plan intellectuel, la formation fait un appel fondamental à l’intelligence de l’homme, avec la participation de la lumière divine, et tente d’acquérir la sagesse qui en retour ouvre l’esprit à la volonté de Dieu. Ceci implique l’attente du développement par le candidat de sa connaissance de Jésus Christ et des mystères de la foi.

    Être prêtre implique lors des offices le partage avec le Christ, prêtre, prophète et roi. Chaque office comporte une leçon d’amour des Écritures, d’écoute du Magistère, et de profonde pénétration dans la tradition.
    Peu de gens mesurent le besoin pour l’Église de former les prêtres dans de nombreux domaines nécessitant divers talents individuels. Le Programme comporte une forte part de prévision et de gestion — deux domaines souvent moqués car jugés trop importants dans la vie de l’Église. Mais que deviendraient une paroisse ou un diocèse sans prêtres capables de les administrer — par une bonne gestion ?

    Une lueur spirituelle éclaire ces questions car « Le séminaire est le premier et plus important établissement d’enseignement pour les disciples de Jésus. En même temps, le séminaire est une communauté de charité et d’amitié. En définitive, le séminaire est une communauté d’adoration et de prière dont la source trouve son sommet dans la célébration de l’Eucharistie.

    Malgré les nombreux problèmes dont nous ne sommes que trop conscients, le séminaire est un composant de l’Église du lieu et mérite l’amour, la prière et le soutien des fidèles.

    Photo : Karol Wojtyla (au centre) avec des frères séminaristes, (1944).

    Source : https://www.thecatholicthing.org/2019/06/16/priests-where-do-they-come-from/

    Ref. Prêtres – Quelle formation ?

    JPSC

  • Quelle est la véritable identité des écoles catholiques ?

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    Une étude réalisée en France met en évidence le caractère de plus en plus incertain de l'identité catholique des écoles sous contrat. Il serait intéressant qu'une étude semblable analyse la dérive de l'enseignement catholique en Belgique qui bien souvent n'a plus de catholique que le nom...

    De Dominique Greiner sur le blog "La Doctrine sociale sur le fil" (site du journal La Croix) :

    École catholique, quelle identité ?

    Les mutations de l’enseignement catholique français au XXe siècle. Les effets de la loi Debré et du concile Vatican II, 
    de Ferdinand Bellengier, 
    L’Harmattan, 2019, 226 p., 23,50 €

    Le Compendium de la doctrine sociale de l’Église rappelle le droit « des familles et des personnes à une école libre et ouverte » (n° 257). Mais pour que ce droit soit effectif, les autorités publiques ne peuvent se contenter de tolérer les écoles privées. Il doit aussi les soutenir économiquement, car elles rendent un service public (cf. n° 241). En France, c’est la loi Debré qui a permis l’association des établissements scolaires privés par contrats et l’obtention d’un service public. Mais quelles ont été les conséquences de cette association ? A-t-elle permis aux écoles catholiques de rester fidèles à leur mission ? Ces questions sont au centre de ce livre de Ferdinand Bellengier, qui a notamment exercé des fonctions de chef d’établissement dans l’enseignement catholique.

    « Lorsque nous avons débuté notre recherche, notre hypothèse de travail était que l’école catholique n’avait pas pu rester fidèle à la doctrine de l’Église sur l’éducation chrétienne en acceptant des contrats avec l’État, écrit l’auteur dans son introduction. (…) Mais au fil de nos lectures, nous avons découvert une réalité complexe, ce qui nous a conduit à des réponses plus nuancées, en raison du fait qu’en un siècle, la pensée de l’Église sur l’éducation a changé, les écoles catholiques se sont profondément transformées sous l’influence des évolutions sociétales et la loi Debré elle-même a connu plusieurs remaniements après 1959 » (p. 9).

    Lire la suite

  • 11-15 septembre : 5ème session LEAD "Se former pour servir"

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    Du site de l'Eglise catholique en Brabant Wallon :

    5ÈME SESSION LEAD

    La Session LEAD est une université d’été qui réunit 140 jeunes de 21 à 30 ans autour de personnalités inspirantes et engagées dans tous les secteurs de la société. Les témoignages francs et ouverts des intervenants sont une source de beaux échanges entre les acteurs chrétiens de demain et les dirigeants d’aujourd’hui. Un des inspirateurs de la Session LEAD est le Père Emmanuel de Ruyver de Wavre.

    La 5ème édition de la Session LEAD aura lieu au Prieuré de Corsendonck du mercredi 11 au dimanche 15 septembre 2019.

    Parmi les intervenants de cette année se trouvent entre autres :

    - Vincent Montagne : PDG de Média Participations 
    - Carl et Veronika Elsener : CEO et CMO de Victorinox 
    - Brigitte Van Wymeersch : Professeur en Musicologie 
    - Olivier De Schutter : Professeur à l’UCL, ancien rapporteur spécial à l’ONU 
    - Rik Torfs : Ancien recteur de la KU Leuven 
    - Guy Dembour : Médecin, cardiopédiatre 
    - Bruno Colmant : économiste, professeur et auteur 
    - Nicolas Buttet : Fondateur de la fraternité Eucharistein 
    - Nicolas Michel : ancien secrétaire général adjoint de l’ONU

    Vous pouvez retrouver ici toutes les données de la Session LEAD 2019

  • Mexique : les évêques s'inquiètent de la progression de l'avortement

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    De Vatican News :

    Les évêques du Mexique s'inquiètent de la progression de l'avortement

    Une récente décision de la Cour Suprême maintenant une norme concernant l'IVG fait craindre sa banalisation dans la société mexicaine, s'inquiètent les évêques.

    Les évêques du Mexique font part de leur inquiétude quand à la banalisation de l'avortement dans le pays. Dans un communiqué publié le 12 août dernier, intitulé «en faveur des filles et femmes victimes de viols et des enfants non-nés», la conférence épiscopale précise ses préoccupations.

    La Cour Suprême du pays a en effet refusé les plaintes de deux États mexicains, la Basse-Californie et l'Aguacalientes, qui contestaient la norme officielle "Nom-046". Lancée par le ministère de la Santé en avril 2009, Nom-046 a été créée dans le but de réglementer les critères de prévention et de traitement de la violence sexuelle, tant dans la famille que dans la sphère publique. Il a été plusieurs fois amendé, la dernière fois en 2016. 

    Protéger les femmes et les enfants

    Dans la dernière version de la Nom-046, le gouvernement fédéral admet la possibilité d'un avortement en cas de viol contre la mère. Selon l'épiscopat mexicain, cette loi a été amendée avec le «but présumé» de la mettre en conformité avec la loi générale sur les victimes, promulguée en 2013.

    Certains points essentiels ont ainsi été modifiés. La notion d'avortement est ainsi remplacée par celle d'«interruption volontaire de grossesse» sans limite de temps de gestation; les droits des parents des victimes sont annulés, car à partir de 12 ans, les filles enceintes pour viol peuvent demander un avortement sans le consentement du père ou de la mère, ou de leur représentant légal.

    Un taux alarmant de violences

    Le personnel de santé participant à une IVG n'est, selon la norme aménagée, plus tenu de vérifier les allégations de la requérante, précisent les évêques. Ceux-ci appellent ainsi à des «solutions intégrales» pour protéger les filles et les femmes de la violence, et réitèrent que la légalisation de l'accès à l'avortement «a ouvert une voie aux conséquences graves, car elle favorise l'impunité de l'agresseur et ne protège pas la victime».

    Les prélats mexicains rappellent aussi non sans inquiétude que les aménagements de la Nom-046 permettent aux auteurs de viols de forcer les victimes à avorter, et ce faisant, d'éviter les conséquences prévues par le code pénal actuel. Dans leur communiqué, ils publient aussi des chiffres alarmants selon lesquels 41,3% des femmes mexicaines de plus de 15 ans ont été victimes d'au moins un viol au cours de leur vie, et plus de 88% d'entre elles ne le signalent pas.