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Histoire - Page 119

  • Crimes et souffrances des soldats belges sous Napoléon

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    Du blog "Le Passé Belge" :

    Crimes et souffrances des soldats belges sous Napoléon

    napoléon,consulat,premier empire,liège

       Des hommes contraints de guerroyer loin de chez eux, nombreux à tenter de se soustraire à cet impôt du sang, par ailleurs mal fagotés, mal nourris, sales, épuisés, misérablement soignés en cas de blessure ou de maladie…: l'un d'eux, Dominique Rutten, natif d'Aubel, confie en 1809 que s'il revenait au pays avec son habit militaire, tout le monde le prendrait pour un mendiant. La...

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  • Giorgio La Pira : un maître à penser dans la culture catholique européenne

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    Giorgio La Pira

    Un mystique en politique (1904-1977) (Desclée de Brouwer)

    AGNÈS BROT

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    Date de parution : 01.02.2017; nombre de pages : 228

    Présentation :

    Qui, en France, se souvient de Giorgio La Pira ? Et pourtant, cet acteur important de la vie politique italienne du siècle dernier reste un maître à penser dans la culture catholique européenne.

    Très investi auprès des pauvres, maire de Florence pendant de nombreuses années, l'admirateur de Dante et de Savonarole demeure un exemple de chrétien entré en politique, cohérent avec sa foi. Sa vie publique, témoignage de probité, de générosité et d'oubli de soi, a été celle d'un frère universel cherchant, envers et contre tout, le bien commun.

    Homme d'une foi profonde, nourri par une vie spirituelle intense, voire contemplative, le « saint maire » aura été un infatigable artisan de paix, réfléchissant et oeuvrant dans les débats de la politique internationale, du Moyen-Orient à l'Europe, des processus de décolonisation au conflit vietnamien. Contre vents et marées, sa vie fut une vivante illustration de sa devise : « Espérer contre toute espérance ». Son procès en béatification a été ouvert le 9 janvier 1986.

    Agnès Brot dresse un portrait original de ce témoin pour notre temps, mettant la pensée et l'action du tertiaire dominicain en résonance avec l'enseignement et le témoignage du pape François. Une autre façon d'affirmer, à la suite de Giorgio La Pira, qu'entrer en politique peut aussi être un chemin de sainteté.

    Diplômée de l'Institut d'études politiques de Toulouse, Agnès Brot a dirigé le Centre d'études Edmond Michelet. Elle est l'auteur, avec Guillemette de La Borie, de Héroïnes de Dieu. L'épopée des missionnaires au XIXe siècle(Artège Poche, 2016) et de À la recherche d'Edmond Michelet (Le Passeur, 2014).

  • Film « Silence » de Scorcese : questions et ambiguïtés

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    "Silence", la dernière œuvre cinématographique de Martin Scorsese, réalisateur du film blasphématoire "La dernière tentation du Christ", a été projeté en avant-première au Vatican au début du mois de décembre 2016, en présence de quelques 300 jésuites du monde entier et de quelques autres invités du pape. Le pape François, qui a eu une entrevue très cordiale avec le réalisateur et sa famille, et le supérieur des Jésuites, retenus l’un et l’autre par d’autres obligations, n’ont toutefois  pas assisté à la projection. Dans le n° 289 - février du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy analyse le film qui sort en France le 8 février prochain :

    silence.png

    "Avec Silence, le cinéaste américain Martin Scorsese nous offre un film à la fois grandiose et terriblement ambigu sur le martyre et l’apostasie.

    Point de vue 

    Le film que Martin Scorsese a tiré du roman de Shûsaku Endô, Silence (1), paru en 1966, est à la fois grandiose, exceptionnel et en même temps oppressant et éprouvant avec un message plus qu’ambigu ! Il faut reconnaître au metteur en scène d’avoir été très fidèle au roman et d’avoir admirablement rendu l’atmosphère accablante dans laquelle vivaient les catholiques japonais persécutés au XVIIe siècle. La caméra est superbe et le jeu des acteurs parfait. L’histoire, inspirée de faits réels, est celle des deux derniers jésuites portugais à être envoyés au Japon après les grandes et féroces persécutions perpétrées dès la fin du XVIe siècle et qui prirent une ampleur encore plus cruelle lorsque le catholicisme fut officiellement interdit en 1614. Deux jeunes jésuites portugais, le Père Sebastiao Rodrigues (inspiré de la figure historique de Giuseppe Chiara et joué par l’excellent Andrew Garfield qui crevait déjà l’écran dans Tu ne tueras point de Mel Gibson) et le Père Francisco Garupe (Adam Driver) sont envoyés au Japon où tous les prêtres ont été massacrés. Leur but, outre de conforter les chrétiens japonais laissés sans pasteur, est d’enquêter pour connaître la vérité sur l’apostasie du supérieur jésuite sur place, le Père Cristovao Ferreira (Liam Neeson), qui était leur mentor et dont on dit qu’il vit désormais, sous le nom de Sawano Chuan, avec une épouse et qu’il écrirait même contre la foi catholique.

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  • Actrices ou spectatrices, les femmes oubliées de 1830

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    Actrices ou spectatrices, les femmes oubliées de 1830

       "Pourquoi pas ?" Ce fut notre première réaction quand Soraya Belghazi nous fit part de l'essai qu'elle a consacré aux femmes dans la Révolution de 1830. En même temps, nous ne pouvions ...
     
  • 1917-2017 : se mettre à l'école de Fatima avec l'Homme Nouveau

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Père Ange-Marie) :

    Notre-Dame de Fatima : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! »

    Notre-Dame de Fatima : « Si l’on fait <br/>ce que je vais vous dire, on aura la paix ! »

    Nous fêtons cette année le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima au Portugal. Les différents faits de l’histoire de cette apparition, sans doute la plus grande de ces derniers temps, nous font présumer de l’importance de ce 100e anniversaire. Ce qui s’est passé au Portugal en 1917 est le gage et le signe prophétique de ce que le Cœur immaculé de Marie prépare pour le monde. Personne ne peut plus nier que le fait de Fatima est en connexion avec les grands évènements mondiaux de ces cent dernières années. Faut-il rappeler que la première apparition eut lieu quelques semaines après l’explosion du bolchevisme en Russie, et juste huit jours après que le pape Benoît XV, ajoutant aux litanies mariales l’invocation : « Reine de la Paix, priez pour nous », eût demandé la prière des enfants pour la paix ! Fatima est donc un évènement historique de la plus haute importance pour les destins du monde.

    Histoire et dogme : pas de phénoménologie

    Nous retracerons, dans cette rubrique qui vous accompagnera tout au long du centenaire, l’histoire des apparitions de Fatima. Nous tirerons les leçons de ces évènements historiques et du message de paix dont ils sont porteurs. Et plus encore, nous essaierons de nous encourager à répondre aux demandes du Cœur immaculé de la Sainte Vierge.

    Nous éviterons donc une histoire purement évènementielle. Il sera encore moins question ici de faire de la phénoménologie. Cette fausse science qui prétend tout expliquer sans Dieu. Non ! Fatima au contraire nous rappelle que Dieu est le Maître de l’Histoire. L’homme n’en est que l’acteur principal. Il serait fou pour lui de composer son avenir en oubliant qui en est la Providence, de marcher vers sa destinée sans tenir compte que Dieu en est le Maître.

    L’histoire de Fatima rappelle, avec force, la suprématie du spirituel sur le temporel, et sa très grande influence dans l’ordre temporel. Le rappel de cette vérité est nécessaire à la guérison de nos esprits blessés par ce vent de laïcisme qui a fini par glacer notre bon sens et le sens de la foi. Fatima nous rappelle que nos pays doivent être régis dans l’unité du temporel et du spirituel. Pas de division, pas de séparation mais bien distinction et sujétion du temporel au spirituel, car Dieu est aussi le Maître des nations ! Notre Dame dit tout cela en ces quelques mots : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! ». La Reine de la Paix vient rappeler aux hommes ce qu’ils doivent faire dans le domaine spirituel – c’est son rôle – pour obtenir en conséquence une paix temporelle. Cela, notre siècle est-il encore en mesure de le comprendre et de l’admettre ? Il faudra bien qu’il le comprenne un jour puisque la Sainte Vierge annonce qu’à la fin, son Cœur immaculé triomphera.

    Le catéchisme de l’histoire

    Nous parcourrons aussi, grâce à l’histoire de Fatima, tout l’exposé des vérités dogmatiques que nous avons trop tendance à oublier. Car Fatima, c’est aussi un rappel de ces vérités de foi qui ont fait la chrétienté et qui la referont. Ce sont des vérités éternelles !

    Nous étudierons donc l’histoire de Fatima avec ce regard qui perce jusqu’aux profondeurs de l’au-delà, regard de foi qui unit parfaitement notre vie présente et notre éternité. Regard qui ne se scandalise pas que Notre Dame demande de réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre, l’offrande de sacrifices pour épargner l’enfer aux pécheurs, la consécration de la Russie à son Cœur immaculé pour y régner et assurer ainsi une paix mondiale ! Fatima nous réapprend à prier, à adorer, à nous mettre à genoux devant Dieu, car c’est Lui qui est la Paix des âmes et la Paix du monde. La paix est un don de Dieu que nous ne pourrons recevoir que lorsque notre orgueil aura courbé le front devant Lui, quand nous nous serons mis à genoux au pied du Cœur immaculé de Marie, duquel dépend cette grâce de la Paix.

    Le Ciel, encore une fois, vient au secours de la terre. L’empereur Constantin reçut du Ciel le signe du salut : « Par ce signe tu vaincras. » Aujourd’hui, c’est la Vierge de Fatima qui vient nous dire par quel signe nous vaincrons le mal, mal spirituel et mal temporel, car, encore une fois, dans le cours de l’Histoire, ces deux réalités sont plus liées qu’on ne veut bien le croire. Le Ciel vient donc à notre secours, mais serons-nous assez attentifs à son appel ? Saurons-nous même simplement comprendre ce qu’il attend de nous personnellement et socialement ? En tout cas le remède est donné et il est souverainement efficace, comme nous le verrons.

    Marie protectrice des nations

    Notre Dame est bien notre espoir. C’est comme signe d’espérance qu’elle apparaît dans l’Apocalypse, c’est aussi comme signe d’espérance que Notre Dame de Fatima nous révèle son Cœur immaculé, gage et signe de paix. Le « miracle » de cette paix mondiale dépend donc de notre obéissance aux désirs de Marie.

    « À la fin, mon Cœur immaculé triomphe­ra. » Il ne dépend que de nous que cette fin commence aujourd’hui ! ­Mettons-nous à l’œuvre. Nous devons être les petits artisans de cette paix. Il le faut car, quand nous connaîtrons le message de Fatima, nous comprendrons que la paix du monde dépend de chacun de nous.

    La promesse de paix est conditionnel­le et cette condition s’adresse à tous : hommes, femmes, enfants, gouvernants, hiérarchie ecclésiastique… Le sort du monde est entre nos mains aussi bien qu’entre les mains de Dieu. C’est la ferveur des chrétiens attentifs au message de Fatima qui hâtera le retour des âmes à Dieu et par suite le salut du monde. Cela, nous devons en être certains, en vertu de la promesse de Notre Dame : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, on aura la paix ! ».

  • Une histoire secrète de la Révolution russe

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    Lu sur aleteia.org (Philippe Oswald) :

    FIC125057HAB40.jpgDans la terrifiante intimité des bolcheviks

    C’est dans une plongée au cœur des ténèbres que nous entraîne cette enquête historique et quasi policière, à l’occasion du centenaire de la révolution russe.

    Qui a joué le rôle décisif dans la Révolution bolchevique de 1917 ? Incontestablement Léon Trotski, répond, documents à l’appui, Victor Loupan, spécialiste reconnu de l’histoire russe et du communisme. Son enquête, nourrie notamment par de nouvelles sources russes et anglo-saxonnes, rend la primauté  au fondateur et premier chef de l’Armée rouge dans la réalisation du coup d’État du 25 octobre. Elle met aussi en lumière l’aide financière, venue principalement d’Outre-Atlantique, dont Trotski profita pour la cause de la Révolution, sans oublier de se servir lui-même généreusement.

    Lénine avait bénéficié de la complicité des Allemands qui avaient cru faire un bon calcul en permettant à cet agitateur de traverser en pleine guerre le territoire du Reich pour se rendre de Suisse jusqu’en Russie (c’est le fameux épisode du « wagon plombé »). Trotski, lui, avait compte ouvert chez des banquiers de Wall Street, acharnés à faire tomber le tsarisme accusé d’être responsable de pogroms récurrents en Russie (Soljenitsyne a rendu justice au pouvoir impérial à ce sujet dans son essai historique : Deux siècles ensemble (Fayard) dans lequel il montre au contraire le rôle émancipateur des derniers tsars à l’égard des juifs, qui n’est pas sans évoquer celui de Louis XVI avant la Révolution française ).

    Pour autant, Trotski n’a nullement « renvoyé l’ascenseur » à ses financiers, jugeant lui aussi que  « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons », selon la célèbre citation attribuée à Lénine. Seule la Révolution mobilisait son énergie, et pour y parvenir, tous les moyens étaient bons ! Son absence totale de scrupule et d’empathie le met, si l’on peut dire, au-dessus de Lénine quant à la cruauté et à l’acharnement à éliminer tout adversaire réel ou supposé. S’il fait aujourd’hui figure de victime en raison de son exil puis de son assassinat au Mexique en 1940 sur ordre de Staline, Trotski ne fut pas moins impitoyable que le « petit père des peuples ». Mais face à « l’homme de fer » Staline, sa morgue et sa mégalomanie lui ôtèrent toute prudence et causèrent sa perte.

    Lire la suite sur le site d'aleteia.org

     

  • « La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur le mariage et la famille »

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    De Diane Montagna sur le site « Aleteia », le 20 janvier 2017 : il y a des années, Sœur Lucia écrivait une lettre au cardinal Carlo Caffarra : « Toutefois, Notre Dame lui a déjà écrasé la tête »…

    caffarra.jpg « La bataille finale entre Dieu et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille » confiait il y a plusieurs années Sœur Lucia dos Santos, une des trois voyantes de Fatima, au cardinal Carlo Carrara, alors qu’il travaillait à la fondation de l’Institut pontifical Jean Paul II d’études sur le mariage et la famille à Rome.

    Le 16 février 2008, le cardinal Caffarra, alors archevêque de Bologne, se déplace à San Giovanni Rotondo pour célébrer une messe sur la tombe de saint Padre Pio. Après la messe, le cardinal a accordé une interview au média italien Teleradio Padre Pio, publiée sous le titre de « La voix de Padre Pio » dans l’édition de mars du magazine.

    Dans l’interview, le cardinal parle également de sa dévotion pour Padre Pio, ainsi que de la profonde signification qu’ont ce dernier ainsi que d’autres mystiques dans le monde d’aujourd’hui.

    Le cardinal Caffarra est le président fondateur de l’Institut pontifical Jean Paul II d’études sur le mariage et la famille. Il a également servi en tant que membre du Tribunal suprême de la signature apostolique, membre du Conseil pontifical pour la famille et membre de l’Académie pontificale pour la vie.

    Il fut fait cardinal par le pape Benoît XVI en mars 2016. Il fut également l’un des 45 délégués choisis avec soin par le pape François pour assister au Synode ordinaire sur la famille de 2015.

    Voici la traduction française de cette interview accordée par le cardinal Caffarra à Teleradio Padre Pio.

    Monseigneur, vous avez récemment déclaré au Corriere della Sera avoir toujours eu une grande dévotion pour Padre Pio. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?


    Cardinal Caffarra : 
    L’origine de ma dévotion pour lui remonte à mes débuts en tant que prêtre, à cause d’une expérience personnelle unique. Cela faisait des mois que j’étais prêtre et un frère prêtre est venu me voir. Il était bien plus âgé que moi et traversait une profonde crise de la foi. Il m’est difficile de décrire ce qu’une crise de la foi représente pour un prêtre… C’est tout simplement terrible ! Je lui ai dit : « Mon frère, je suis trop faible ; je ne me sens pas de porter un tel fardeau. Va plutôt voir Padre Pio ». Il y est allé et pendant qu’il parlait avec Padre Pio, il a eu une grande expérience mystique. Il a vécu de façon très intense la miséricorde de Dieu. Il est à présent un des meilleurs prêtres que je connaisse. Voilà, tout y est. C’est ainsi que tout a commencé.

    Avez-vous vous-même déjà rencontré Padre Pio ?
    Non, parce que je n’ai jamais eu le courage d’aller le voir, je craignais lui faire perdre son temps ! […] Je pense que Padre Pio s’inscrit dans la lignée des grands mystiques qui partagent cette caractéristique : tous portent avec intensité la Croix du Christ. En effet, leurs épaules supportent la plus grande tragédie humaine d’aujourd’hui : l’athéisme. Padre Pio, sainte Gemma Galgani, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, Mère Teresa et le Curé d’Ars ont tous fait la profonde expérience de manger avec des pécheurs, de partager leur vie, de porter le poids de l’Agonie de Gethsémani, chacun à sa façon, témoignant ainsi de l’amour du Christ qui prend pour lui les souffrances de celui qui a quitté la maison de son Père et qui ne veut pas y retourner, même s’il sait dans son cœur qu’il y sera bien mieux qu’à garder des cochons… L’humanité s’imagine aujourd’hui pouvoir continuer à vivre comme si Dieu n’existait pas.

    Il existe une prophétie de Sœur Lucia dos Santos, la voyante de Fatima dont le processus de béatification a commencé le 13 février [2008]. Elle concerne « la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan. » Et son champ de bataille, c’est la famille. La vie et la famille. Tous ne savent pas que Jean Paul II vous a demandé de mettre au point et de fonder l’Institut pontifical d’études sur le mariage et la famille.


    C’est exact. Quand j’ai commencé cette œuvre que m’a confiée le Serviteur de Dieu [maintenant saint] Jean Paul II, j’ai écrit à Sœur Lucia de Fatima par l’intermédiaire de son évêque (on ne peut pas l’approcher de façon directe). Je ne m’attendais pas à obtenir une réponse de sa part puisque je ne lui demandais que des prières. Cependant, en l’espace de quelques jours, j’ai reçu une très longue lettre de sa main. Elle est maintenant dans les archives de l’Institut. On peut trouver écrit dedans : « La bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille ». Elle ajoute également : « N’ayez pas peur : tous ceux qui travaillent à la sainteté du mariage et de la famille seront toujours combattus et l’on s’opposera à eux de toutes les façons possibles, parce que ce sont des points décisifs ». Enfin, elle conclut : « Toutefois, Notre Dame lui a déjà écrasé la tête ».

    En parlant à Jean Paul II, on comprenait aussi que la sainteté du mariage était vraiment le point crucial puisqu’il a rapport au pilier de la création lui-même, à l’authenticité de la relation entre un homme et une femme, sur plusieurs générations. Quand on touche à un pilier fondateur, c’est toute la construction qui s’effondre. C’est ce à quoi nous assistons actuellement. Nous avons en effet atteint ce moment crucial, et nous le savons. Et je suis ému quand je lis les meilleures biographies de Padre Pio, de l’attention que portait cet homme à la sainteté du mariage et des époux, parfois même à l’occasion avec une rigueur justifiable.

    Ref. « La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur le mariage et la famille »

     Mgr Caffarra est l’un des quatre cardinaux signataires des « dubia » adressés au pape François sur certains aspects de son exhortation post-synodale sur la famille: « Amoris laetitia ».

    JPSC

  • Ce que le catholicisme a apporté à la civilisation mondiale

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    De Bevil Bramwell, OMI, sur The Catholic Thing traduit sur le site de France Catholique :

    Ce que la civilisation doit au catholicisme

    Au lieu d’accepter l’image dévalorisée du catholicisme si répandue, prenons des mesures vigoureuses pour apprendre, voire savourer les importantes contributions que le catholicisme a apportées à la civilisation mondiale pendant des millénaires. Nous pourrions même partager cette expérience avec nos enfants.

    Imaginez-vous en train de parcourir un musée exposant quelques-unes des grandes réalisations du catholicisme dans l’histoire mondiale. Ce serait beaucoup plus honnête que de céder aux efforts de propagande massive déployés par les héritiers des Lumières pour supprimer cette remarquable histoire.

    L’ouvrage de Thomas E. Woods How the Catholic Church Built Western Civilization offre un tableau impressionnant de quelques-unes des milliers d’apports révolutionnaires que les catholiques ont faits au fil des siècles.

    Commençons par l’astronomie. Selon Woods : « L’Eglise catholique a accordé à l’étude de l’astronomie pendant six siècles (de l’époque de la redécouverte des sciences anciennes vers la fin du Moyen Âge jusqu’à l’époque des Lumières) une aide financière et un appui social plus importants que toutes les autres institutions ». Cette affirmation s’appuie sur les conclusions d’un chercheur de l’Université de Californie à Berkeley.

    En ce qui concerne l’édification de la culture européenne, il qualifie saint Benoît de « père de l’Europe » à cause de toute la gamme d’institutions et d’établissements charitables créés par les monastères bénédictins au cours des âges. Institutions qui comprennent aussi bien des centres d’élevage et d’agriculture que des écoles et des bibliothèques. Sans oublier les lieux de culte.

    Bien sûr, il y a eu aussi d’innombrables contributions dans le domaine culturel. Un prêtre dominicain, Francisco de Vitoria (né en 1483), est souvent appelé le père du droit international à cause ses arguments sur le statut juridique des peuples du Nouveau Monde. Il a soutenu que le droit naturel « existait non seulement chez les chrétiens, mais aussi chez tous les peuples ».

    Woods traite l’un des apports les plus considérables et les moins appréciés du catholicisme dans le vaste chapitre intitulé « Comment la charité catholique a changé le monde ». Woods commence par l’histoire d’un soldat romain païen, Pachomius, au IVe siècle. Lors d’une épidémie de peste dans l’armée de l’empereur Constantin, Pachomius fut étonné de voir certains de ses camarades soldats apporter de la nourriture et de l’aide aux gens atteints par la maladie. A sa question ils répondirent qu’ils étaient chrétiens.

    Woods retrace l’histoire des établissements charitables au fil des siècles, en mentionnant notamment le grand hôpital de Jérusalem qui était au départ un poste de secours pour les pèlerins, mais était devenu au XIIe siècle un hôpital moderne dispensant des soins aux malades – y compris les patients musulmans et juifs - et effectuant des opérations simples. Selon un prêtre de passage à l’époque : « nous n’avions aucun moyen d’évaluer le nombre de personnes alitées, mais nous avons vu un bon millier de lits ». Les très importantes institutions charitables catholiques actuelles ont des précurseurs vraiment héroïques.

    Passons aux universités : « C’est au Moyen Âge que nous devons l’une des plus grandes et uniques contributions intellectuelles du catholicisme à la société : le système universitaire ». Pure vérité, mais ce patrimoine aussi est menacé, même dans les institutions catholiques d’enseignement supérieur. Le pape Jean-Paul II s’est senti obligé de publier Ex Corde Ecclesiae (1990) pour soustraire les universités catholiques à leur désir obstiné de calquer leur mode de pensée sur la philosophie des Lumières. Les partisans de cette philosophie pensaient et pensent encore que les universités ont commencé avec eux et qu’ils sont les seuls à comprendre le fondement de la raison.

    Jean-Paul II fut obligé de publier Fides et ratio quelques années plus tard pour rappeler ce que l’Eglise avait toujours su à propos du bon usage de la raison, qu’il décrit comme ayant « une portée authentiquement métaphysique ».

    Quand on s’émancipe du programme de désinformation de la philosophie des Lumières et de ses nombreux adhérents modernes, la véritable image de l’Eglise catholique se détache dans toute sa gloire. Ce qui ne devrait pas l’amener à adopter une attitude arrogante reflétant celle des Lumières, mais au contraire à cesser de quasiment s’excuser de sa présence dans l’espace public en Amérique.

    Le manque d’articles substantiels dans les bulletins diocésains, la quasi-invisibilité de nos évêques qui devraient « enseigner la nation », notre clergé pratiquement muet et l’ignorance de la plupart des laïcs ont pour conséquence une inertie massive dans le domaine de l’éducation. Un aspect particulièrement négligé est la médiocre formation théologique au niveau universitaire d’un grand nombre de religieuses. Ce qui est étrange, vu l’importance des fonds consacrés à la préparation du clergé.

    Un bon moyen d’évaluer la situation serait de demander pourquoi tant de catholiques en savent si peu sur la prestigieuse institution dont ils sont membres. Les catholiques doivent s’efforcer consciemment et quotidiennement de participer à la culture catholique qui est partie intégrante de la vie des fidèles. Cette démarche est à double sens. Par exemple, la foi s’enrichit quand on écoute régulièrement de la belle musique liturgique. Et l’écoute de cette musique sacrée fait barrage à l’intrusion de la musique profane dans l’espace public. Les beaux-arts sont un autre exemple. La simple étude des vitraux de Moira Forsyth (1905-1991), l’ancienne présidente anglaise de la Société des artistes catholiques pourrait être très enrichissante à cet égard.

    L’insertion dans la culture catholique est un processus complexe. Qui comprend les sacrements et l’appartenance à une communauté, les activités charitables, aussi bien que ce que nous entendons en général par culture (romans, pièces de théâtre, musique, architecture, beaux-arts et sciences).

    Ces domaines ne demandent qu’à se laisser découvrir. Et plus vous les comprenez et vous les appropriez, plus vous pouvez les faire connaître au monde.

    C’est ce que le Christ nous a apporté et ce que nous devons apporter aux autres.

    Dimanche 8 janvier 2017


    Source : https://www.thecatholicthing.org/20...

    Bevil Bramwell , OMI, docteur ès lettres, est l’ancien Doyen des étudiants du premier cycle de la Catholic Distance University. Ses ouvrages sont les suivants : Laity : Beautiful, Good and True ; The World of the Sacraments et, plus récemment, Catholics Read the Scriptures : Commentary on Benedict XVI’s Verbum Domini.

  • A l’Ulg, l’Union des Etudiants Catholiques de Liège et le Groupe « Ethique sociale » organisent un nouveau cycle de lunchs débats inauguré par Mgr Delville le mardi 17 janvier 2017 : les inscriptions sont ouvertes

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     aimable rappel: les inscriptions sont reçues jusqu'au 12 janvier inclusivement (téléphone, email ou réservation en ligne, comme indiqué ci-dessous)  

    « Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe », par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) : un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

      

    CYCLE DE CONFÉRENCES 2017

    L’EUROPE, SES FONDEMENTS, AUJOURD’HUI ET DEMAIN 

    Le cycle complet comportera quatre rencontres :

    Mardi 17 janvier 2017

    1. Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe

    par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège

    L’Europe a-t-elle des racines spirituelles, et plus précisément des racines chrétiennes ? Les invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain ont bouleversé l’Europe. Le christianisme, et plus spécifiquement l’Église latine, s’est alors affirmé comme fondement de valeurs créatrices d’une culture commune, enracinée dans une histoire des peuples où la mémoire biblique et l’héritage chrétien jouent un rôle majeur.

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  • A propos de l’identité de l’Europe et de la France

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    Pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne », Antoine Pasquier interroge le P. Benoît-Dominique de la Soujeole, professeur à la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg :

    restauration-statue-charlemagne-5.jpg" Deux ouvrages à paraître le 12 janvier1 s'interrogent sur le rôle des catholiques, et de l'Eglise en général, dans l'affirmation et la défense de l'identité chrétienne de la France et de l'Europe. Cette identité chrétienne existe-t-elle ? Doit-on choisir entre le Christ et la patrie ? Le discours du pape François sur les migrants menace-t-il l'identité de l'Europe ? Eléments de réponse avec le père Benoît-Dominique de la Soujeole2, professeur de théologie dogmatique à la Faculté de théologie de l'Université de Fribourg (Suisse).

    L'identité d'une nation peut-elle être définie comme chrétienne ?

    L'identité d'une nation comprend plusieurs éléments dont le principal est la culture, c'est-à-dire une sensibilité et une mentalité communes façonnées par l'histoire. La culture française, en son état actuel, possède des éléments venus du droit romain (le mariage par échange des consentements par exemple), d'autres – les plus nombreux et les plus profonds – venus du christianisme, d'autres encore plus récents, les Lumières notamment. La culture française continue aujourd'hui de recevoir d'autres éléments qui s'intègrent plus ou moins harmonieusement au patrimoine déjà possédé. Il résulte de ce donné d'abord historique que l'élément chrétien ne suffit pas à définir la culture française : un juif, par exemple, est tout aussi français qu'un catholique.

    L'identité d'une nation est-elle immuable, figée ou évolue-t-elle au fil du temps ?

    La culture est une réalité humaine fondée dans l'exercice commun de l'intelligence et de la volonté des membres de la communauté nationale. Comme toute réalité humaine, elle est évolutive. Il faut noter la différence entre évolution et révolution. L'évolution, sur le modèle du vivant qui grandit harmonieusement (de la graine à l'arbre par exemple), est l'idéal souhaitable, car elle dit un enrichissement. Malheureusement, l'histoire connaît aussi des révolutions, c'est-à-dire des discontinuités plus ou moins radicales. Cependant, la culture peut, avec le temps, intégrer après discernement ce qui s'est présenté comme une révolution pour en faire, en définitive, une évolution. Pour la culture française, la révolution française mérite bien son nom, et nous voyons depuis deux siècles comment notre culture tâche de discerner dans cet apport ce qui permet une évolution. Ce processus n'est pas achevé !

    La défense de l'identité chrétienne d'une nation peut-elle aller jusqu'à refuser certains préceptes évangéliques, comme l'accueil de l'étranger ?

    Une culture nationale qui doit tant au christianisme, comme l'est la culture française, ne saurait affirmer à un moment de son histoire qu'une valeur évangélique aussi profonde que l'accueil de l'étranger (c'est un des « critères » du jugement dernier en Mt 25,35) pourrait être mis de côté. Ce serait, non seulement bafouer l'Évangile, mais être infidèle à notre culture.

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  • Bienvenue au "Passé Belge", un blog consacré à notre histoire

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    header-blog3.jpgNous saluons l'apparition d'un nouveau blog sur la toile; il est consacré à l'histoire de notre pays et s'intitule "Le Passé Belge; l'actualité de la recherche historique". Son initiateur, Paul Vaute, qui est aussi rédacteur en chef des pages liégeoises de la Libre ("La Gazette de Liège") le présente en ces termes :

    Faire connaître de multiples facettes, souvent ignorées, de notre passé, refléter la richesse des travaux les plus novateurs de nos historiens de niveau professionnel, rendre accessibles au plus grand nombre les résultats des recherches scientifiques: telles sont les ambitions de ce blog dont l'auteur, journaliste de profession, est aussi historien de formation.

    Toutes les études dont il est ici question enrichissent notre savoir relatif au passé belge. Passé belge ?... Il faut simplement entendre par là les faits humains de portée sociale, culturelle, politique, économique, technique... qui se sont déroulés, de la préhistoire à nos jours, sur le territoire actuel de la Belgique. Ainsi procède-t-on dans tous les pays, même si la plupart ont revêtu leur forme étatique actuelle bien plus récemment que le nôtre. Ce faisant, on n'ignore certes pas les espaces et les cadres politiques différents dans lesquels vécurent nos ancêtres: Gaule, empire romain, royaume franc, empire carolingien, morcellement féodal, Pays-Bas bourguignons puis habsbourgeois, principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy, régimes français puis hollandais, royaume de Belgique...

    Si ce recueil se veut des plus diversifiés, attentif aux apports venus des deux côtés de la frontière linguistique - et aussi des pays et régions limitrophes qui ont, un temps, partagé nos destinées -, il n'est pas possible d'être exhaustif, tant la masse est considérable. Nous faisons donc des choix dans les revues, colloques, communications, thèses et TFE, ouvrages collectifs, éditions de sources, rapports de fouilles archéologiques... les plus récents, sans nous interdire de temps à autre une incursion dans des textes plus anciens mais qui ont conservé toute leur valeur. Nous espérons ainsi jouer notre rôle de passeur entre le monde des chercheurs et le grand public.

    A celles et ceux que l'une ou l'autre de nos présentations a mis en appétit, nous ne manquons pas de fournir les références des documents complets: articles, livres, sites, pdf...

    L'ensemble fait en outre l'objet d'un classement par thèmes et d'un classement par époques, les deux pouvant être croisés.

    Les sujets qui ont déjà été abordés sur ce blog sont d'un intérêt évident; jugez-en :

    De Godefroid Kurth (1847-1916), on connaît surtout l'œuvre historique et l'action politique, de l'importation des méthodes de travail allemandes dans nos universités à la promotion du catholicisme social dans notre vie politique. Mais bien peu savent que l'auteur de Clovis, le fondateur, de La cité de Liège au Moyen Age ou de La nationalité belge prit aussi à cœur la cause de Sitting Bull et des Amérindiens en général. ...

    Le 18 juin 1316, après des années d'affrontements, le prince-évêque de Liège Adolphe de la Marck et les représentants des corps constitués (chanoines, grands chevaliers, villes importantes appelées "bonnes villes") s'entendaient pour mettre fin aux hostilités dans le village de Fexhe-le-Voué, aujourd'hui Fexhe-le-Haut-Clocher. S'il faut mettre bien des nuances à une certaine vision romantique prompte à exagérer la portée de ce compromis établissant un équilibre entre les pouvoirs, il n'en a pas moins fourni une sorte de base "constitutionnelle" à...

    Ce n'est pas sans raison qu'une statue équestre de Charlemagne se dresse à Liège, au boulevard d'Avroy, comme à Paris, sur le parvis de Notre-Dame, pour ne citer que ces lieux emblématiques. A des titres divers, le roi franc devenu empereur s'est vu ou se voit encore octroyer un rôle de pionnier, voire de père, de la Belgique ou de la France mais aussi de l'Allemagne, de l'Europe, de l'Occident chrétien… "

    La maison L. Hoeberechts fils a duré presque un siècle, jusqu'en 1910. Pas de chauvinisme: c'est à des Allemands que nous devons l'implantation d'une industrie du piano, comme ce fut aussi le cas en France et en Angleterre. Et à en juger par l'étude que Pascale Vandervellen consacre à cette naissance, les anciens Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège ont démarré plutôt petitement. Alors que les concepteurs du mariage du clavier et des cordes...

    "Pardonnez-moi, Prince, si je / Suis foutrement moyenâgeux", chantait Brassens. Il aurait pu le dire aussi de ces écrits pour lesquels notre signature est fréquemment sollicitée et par lesquels une plainte ou une demande est adressée à telle ou telle autorité. Rien de plus ordinaire de nos jours que le recours à la pétition comme mode d'action politique. La Constitution belge (article 28) comme la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (article 44) en font un droit qu'organisent notamment les...

  • Les conclusions des expertises de l’Église concernant les restes présumés de la famille impériale russe bientôt publiées

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    D'Orthodoxie.com :

    L’Église orthodoxe russe révélera les conclusions de l’expertise des restes présumés de la famille impériale durant le second trimestre 2017

    Le supérieur du monastère Sretensky de Moscou, l’évêque de Iegorievsk Tikhon (Chevnoukov) a donné des indications sur le moment auquel seront publiées les conclusions des expertises de l’Église concernant les restes présumés de la famille impériale russe retrouvés à Ekaterinbourg. « Nous espérons, compte tenu de l’ampleur du travail et de la longueur du rapport, que nous pourrons, vers la fin du second trimestre de cette année, présenter les conclusions : celles des enquêteurs seront soumises au comité d’investigation, et les nôtres, à la future Assemblée des évêques de L’Église orthodoxe russe » a déclaré à l’Agence Interfax l’évêque Tikhon, qui fait partie de la Commission ecclésiale pour l’étude des résultats des investigations sur « les restes d’Ekaterinbourg ». En ce qui concerne leur reconnaissance ou non en tant que saintes reliques, « les conclusions définitives seront tirées uniquement par l’Assemblée des évêques de l’Église orthodoxe russe », a précisé l’évêque Tikhon. « Un travail intensif est en cours. Il s’agit d’expertises génétiques, qui sont effectuées dans les meilleurs laboratoires du monde. Une expertise de grande dimension et très intéressante s’achève, avec des données nouvelles, dont je ne peux actuellement parler », a ajouté Mgr Tikhon. « C’est une expertise historique, à laquelle participent nos grands historiens spécialistes des archives, ainsi que des experts criminologiques ». L’évêque Tikhon a qualifié la nouvelle équipe de chercheurs de « très professionnelle ». « Ils ont déjà découvert beaucoup de choses intéressantes, d’une importance certaine. Mais, puisque le dossier n’est pas encore clos, nous n’avons pas le droit de diffuser les détails de l’enquête » a-t-il ajouté.