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Enseignement - Education - Page 101

  • Messe face à Dieu ou face au peuple

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    Le mot de la fin ? C’est sur le site « diakonos.be » :

    «  La question a été définitivement tranchée le 10 avril 2000 par la Congrégation pour le Culte divin (Protocole No. 564/00/L) en ce qui concerne l'actuel missel romain: "Ce Dicastère souhaite affirmer que la Sainte Messe peut être célébrée versus populum ou versus apsidem. Les deux positions sont en accord avec la norme liturgique; les deux sont considérées correctes. Il faut garder à l'esprit que les prescriptions liturgiques n'expriment aucune préférence pour l'une ou l'autre position. Comme les deux positions sont autorisées, la législation ne peut pas être invoquée pour affirmer que l'une ou l'autre position serait plus en adéquation de l'esprit de l'Eglise".

     Il faut préciser que cette réponse concerne bien la messe actuelle, telle qu'elle est voulue par Vatican II et non pas l'ancienne forme.

     Ci-dessous le Pape François célébrant la messe ad orientem. ...

    messe François.jpg

     

    Ref. Messe face à Dieu ou face au peuple

    JPSC

  • Messe d’ouverture de la session du Renouveau charismatique au Palais des Congrès de Liège, le 12 juillet 2016 : l’homélie de Mgr Delville

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    Chers Frères et Sœurs,

    deleville3.jpg« Je ferai de la vallée d’Akkor (ou Vallée du Malheur) la porte de l’espérance », nous dit le prophète Osée (Os 2,17). On pourrait actualiser en disant : « Je ferai de la Vallée de la Meuse la porte de l’espérance ». En effet, nous voici dans ce Palais des Congrès au fond de la vallée de la Meuse à Liège ; grâce à notre session, cette vallée devient « Porte de l’espérance ». Dans cette vallée, les gens se pressent du matin au soir et sont absorbés par leurs affaires, absorbés par leurs baals, absorbés par leurs maîtres, absorbés par leur quotidien tyrannique ; mais grâce à la session du Renouveau, cette vallée agitée devient une porte d’espérance pour toute la ville. En cette année de la miséricorde, nous sommes invités à passer par une porte sainte, une porte de la miséricorde. Vous trouverez une telle porte de miséricorde à la cathédrale de Liège. Mais aujourd’hui, c’est toute la vallée qui devient Porte de miséricorde, porte de l’espérance. Car par votre session, votre expérience personnelle et votre engagement, vous aurez l’occasion de parler à des gens de cette vallée, de témoigner de votre foi et de communiquer votre espérance.

    Un tel dialogue a été autrefois proposé par Dieu au peuple d’Israël (Osée 2, 16-22). « Je lui parlerai cœur à cœur », dit Dieu au sujet de son peuple (Os 2,16). Dieu voit dans son peuple une jeune femme, dont il est amoureux. Il veut parler au cœur de cette femme. Il veut la convaincre de faire alliance avec lui. Il lui promet fidélité et tendresse (Os 2,21). Il lui promet la justice et la paix : « l’arc, l’épée et la guerre, je les briserai et les bannirai du pays », dit-il (Os 2,20). C’est tout cela aussi que le Seigneur nous promet et veut réaliser pour nous durant cette session. Il veut parler cœur à cœur avec chacun d’entre nous, au cœur de cette assemblée. Il nous promet fidélité et tendresse, justice et paix. Il nous le promet d’abord à nous tous, comme à un peuple nouveau.

    Frères et Sœurs, laissez le Seigneur toucher votre cœur. Laissez-vous entraîner ensemble par la voix du Seigneur dans son alliance. Chassez la guerre hors de votre cœur. Laissez-vous aimer par celui qui vous promet fidélité et tendresse. Au début de cette session, soyez simplement des personnes réceptives, disponibles, attentives. Le Seigneur ne nous demande pas d’abord d’agir, mais d’accueillir son amour, sa grâce. Il veut être notre époux, pas notre maître, pas notre « baal ». Laissons-nous aimer par le Seigneur. Sa grâce nous précède toujours.

    Si nous sommes appelés ensemble, en peuple, nous sommes aussi appelés personnellement, comme le furent les premiers disciples de Jésus. C’est ce que nous raconte l’évangéliste Luc (Lc 5,1-13). La voix de Jésus nous rejoint, comme elle rejoignait les gens qui l’écoutaient sur le rivage du lac de Génésareth (Lc 5,1). Elle nous rejoint comme elle rejoignait les premiers disciples, qui prêtèrent à Jésus leur barque, afin qu’il ait une tribune improvisée. Elle nous rejoint comme elle rejoignait Simon-Pierre à qui Jésus disait personnellement : « avance au large » (Lc 5,3). La voix de Jésus nous rejoint quand nous disons comme Simon : « Nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » (Lc 5,4). La voix de Jésus nous rejoint au cœur de nos détresses et de nos déceptions. La voix de Jésus nous fait avancer au large ; alors elle nous fait prendre du poisson en abondance. La voix de Jésus nous donne des forces nouvelles et des résultats nouveaux. La voix de Jésus nous renouvelle, elle provoque un renouvellement, un renouveau de grâces, un renouveau charismatique ! Ici sur les bords de la Meuse, soyons comme les pêcheurs du bord du lac de Génésareth. Soyons à l’écoute de la voix du Christ, qui nous renouvelle et nous transforme intérieurement.  Cette voix nous guérit, comme elle a guéri l’homme couvert de lèpre : « je le veux, sois purifié », dit Jésus au lépreux. À chacun de nous il dit aussi : « je le veux, sois purifié » (Lc 5,13).

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  • Face aux musulmans, ne pas rougir de l’Evangile

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    Lu sur le site  web « Riposte catholique » :


    couverture.jpg« Le diocèse de Versailles a publié aux Editions MAME (112 pages 9,90 €) un ouvrage d’accompagnement pour favoriser le dialogue de foi entre chrétiens et musulmans.

    « Les questions ou les objections qui nous sont faites, mais aussi la pratique et les convictions religieuses des non-chrétiens ont toujours représenté et représentent aujourd’hui encore pour nous une véritable provocation, au sens le plus positif du terme. » Mgr Aumonier, évêque de Versailles (Extrait de la préface Je ne rougis pas de l’Evangile, Mame – Avril 2016)

    En octobre 2011, Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, concluait le synode diocésain en publiant notamment 16 décrets de mise en œuvre des décisions de l’assemblée synodale. Le synode invitait à  favoriser le dialogue interreligieux, en particulier pour les jeunes en âge scolaire grâce à la production d’outils concrets destinés en priorité à accompagner les jeunes qui vivent quotidiennement au contact de personnes d’autres religions. L’expansion de la religion musulmane dans les Yvelines a incité la publication d’un guide permettant aux grands jeunes catholiques de pouvoir vivre clairement et sereinement  un dialogue quotidien avec leurs amis musulmans.

    Conçu avant tout pour les accompagnateurs de jeunes (parents, éducateurs, enseignants…), ce manuel se veut pratique, simple et clair. Il part du contenu de la foi chrétienne et de ce qu’en disent les musulmans sous la forme de 9 interpellations :

    Qui est Dieu ?

    La personne de Jésus

    La mort de Jésus

    Bible et Coran : valeur et validité des Ecritures

    Jeûne, prière et aumône

    Interdits

    Conversion et apostasie

    Enfer et paradis

    Existe-t-il un lien entre Jésus et Mahomet ?

    L’ouvrage a été dirigé par le Père Xavier Chavane, curé des Mureaux et délégué épiscopal du diocèse de Versailles pour la pastorale des cités, les milieux populaires et la cité ouvrière, et le Père Louis-Pasteur Faye, curé de Sainte-Bernadette à Versailles et délégué diocésain pour les relations avec les musulmans. 

    C’est un ouvrage facile d’accès autour des interpellations les plus récurrentes des musulmans à l’égard des chrétiens. Les auteurs apportent des éléments de réponse.

    Extrait, issu du premier chapitre « Qui est Dieu ? » : 

    « Si beaucoup des attributs donnés à Dieu par le Coran sont honorables, élogieux et dignes de Dieu, d’autres posent problème, au moins pour le chrétien, par exemple, Ad-Dârr, « celui qui peut nuire » ou « le Pernicieux », Al-Moumît, « celui qui fait mourir », Al-Mountaqim, « le Vengeur », ou Al-Jabbar, « le Téméraire » (pouvant être violent et cruel).

    Ref. Face aux musulmans, ne pas rougir de l’Evangile

    JPSC

  • "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": le n° 99 (été 2016) du magazine vient de paraître

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    Magazine « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle » : n° 99, été 2016

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l'été. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés ci-dessous en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège: pour lire un article, cliquez sur le titre de celui-ci).

    mag_99_juin2016l-page-001 (1).jpg

    Au sommaire de ce numéro n° 99 (été 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg 

    Brève histoire du sacrement de pénitence (I)

    La lettre des pauvres de Poitiers

    Solennité de la Fête-Dieu 2016 à Liège 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    « Amoris laetitia » : une exhortation post-synodale discutée

    Les racines de l’Europe

    Du sexe des anges à celui des diacres

    Belgique:

    La capitale belge, miroir d’une Europe cosmopolite ?

    Bruxelles : ne fermez pas nos églises !

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles congédie la Fraternité des Saints Apôtres

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Cette revue ne vit que des dons de ses lecteurs. Ils sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

  • Football, religion, religiosité et superstition

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    neymar.jpg

    On n’aura jamais autant vu de tatouages religieux en Equipe de France. Chez Rémy Cabella, l’inscription « Dio vi salvi Regina » au bras gauche. Chez Antoine Griezmann, le Christ Rédempteur du Corcovado, un chapelet et la Vierge Marie. Chez Mathieu Debuchy, un chapelet, le Christ Rédempteur, des mains en prières enlaçant une croix. Sur le bras d’Olivier Giroud est inscrit en latin « Dominus Regit Me Et Nihil Mihi Deerit », extrait du psaume 23 : « le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». Pour Yohan Cabaye, le plus pieux, le nom « Jésus » en grandes lettres gothiques recouvre le bras, entrelacé d’un chapelet. Même le capricieux Florian Thauvin porte une croix autour du cou. Mais encore…

    Lu sur le site de « Nouvelles de France :

    « L’islam et le reste

    « L’islam est la première religion de Ligue 1 », dit Daniel Riolo en 2013 pour la sortie de son livre « Racaille Football Club ». Le journaliste y décrit comment un islam revendicatif se développe dans les équipes, avec des joueurs imposant nourriture halal, prières dans les vestiaires ou douches en caleçon. Réalité traduite en Equipe de France, comme l’épisode Knysna en 2010 l’avait montré : imposition du buffet halal et des rites musulmans, clans religieux. Fabien Barthez déclarait lui-même : « quand on rentre dans le vestiaire de l’Equipe de France, on se croirait dans une mosquée ». A l’affirmation identitaire se rajoute le prosélytisme, et parmi les musulmans les plus actifs se trouvent des convertis, blancs ou noirs, souvent à la suite d’un mariage ou sous l’influence de coéquipiers. Cette islamisation de la Ligue 1 rejoint un phénomène général en foot français de montée de l’islam radical, dénoncé en 2015 dans une note des renseignements intitulée « Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité ». 

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  • JMJ : aller aux périphéries ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Alors que 35 000 Français se préparent à partir pour les JMJ, une étude réalisée avec l’équipe nationale des JMJ Cracovie 2016 (Conférence des évêques de France), dresse leur portrait. 2574 jeunes ont rempli intégralement le questionnaire, du 25 au 27 mai 2016. Les questions portaient sur leurs motivations, mais aussi sur leur profil socio-démographique, leur appartenance  religieuse, leurs activités associatives ou militantes, leur perception de l’Église, etc.

    Dans l’ensemble les jeunes participants aux JMJ se disent proches ou relativement proches des positions de l’Eglise.

    C’est en matière de défense de la vie (contre l’avortement, l’euthanasie, la gestation pour autrui) que l’adhésion inconditionnelle (« très proche ») est la plus forte : plus de la moitié (52 %), auxquels s’ajoutent ceux qui sont « assez proches », dont l’accord est plus mesuré et sans doute conditionnel sur certains points ou sur certaines formulations mais globalement acquis. Soit au total 72 %. Ceux qui se sentent explicitement loin de ces positions représentent quand même un jeune sur quatre (24 %).

    En matière de questions sociales (la priorité aux plus pauvres et aux « périphéries ») la proximité aux positions de l’Église est encore plus importante qu’en matière de défense de la vie (85 %). Mais elle se répartit différemment : l’adhésion forte fait jeu égal (43 %) avec l’adhésion mesurée (42 %). Il y a manifestement matière à débat. En revanche on ne relève que très peu d’opposition explicite (6 %).

    Il est intéressant de rapprocher ces réponses sur le social en général de celles qui concernent la question des réfugiés et des migrants en particulier, sur laquelle le pape a pris des positions très claires, de manière spectaculaire. Tout le monde ne le suit pas sur ce terrain, ou pas aussi loin : le total des adhésions reste certes majoritaire (62 %), mais c’est le plus faible de tous les points abordés dans l’enquête. Et l’accord mesuré (« assez proche » : 37 %) est plus important que l’accord sans réserve (« très proche » : 25 %). Enfin, leur divergence est revendiquée par 23 % des jeunes, un sur quatre, tandis que 15% se réfugient dans la non-réponse.

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  • Les pauvres ont une relation directe à Dieu

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    Lu sur le site « diakonos.be » :

    « Je vais devoir quitter ma loge. Je ne sais pas où aller. » Sur un trottoir du 4e arrondissement de Paris, Ana, 65 ans, se confie à une amie, paroissienne comme elle de l’église des Blancs-Manteaux. Elle est gardienne d’immeuble depuis quarante ans, et le souci de sa mise à la retraite s’ajoute à de nombreux problèmes de santé.

    Les personnes en précarité ont un rapport particulièrement intense à Dieu et à la Bible. Dans un livre récent (1), le P. Dominique Fontaine, aumônier national du Secours catholique, a rassemblé des réflexions qu’elles ont échangées dans plus de 20 groupes de partage de la parole de Dieu. Dans un texte d’Évangile bien connu, Jésus demande à ses disciples de chercher le Royaume de Dieu sans s’inquiéter : « Ne cherchez pas ce que vous allez manger et boire ; ne soyez pas anxieux. Tout cela, les nations du monde le recherchent, mais votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît. Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume » (Lc 12, 29-32
    ...

    (1) L’Évangile entre toutes les mains, 2016, L’Atelier, 154 p., 10 €. 

    Ref. L’intense combat spirituel des personnes en précarité

    On objectera à ce genre de discours qu'il faut éradiquer la pauvreté, qu'elle est un mal. La misère oui: non pas la pauvreté; la misère et la richesse, oui. Leur couple hideux est fomenté par le diable. La pauvreté, elle, est notre identité devant Dieu. Il ne faut pas l'éradiquer mais l'étendre. A nous-mêmes. Nous devons l'incarner dans notre train de vie, en découvrir la dignité. Le problème à résoudre dans notre monde n'est pas celui de la pauvreté, mais celui de la richesse. La pauvreté n'est pas un problème, c'est une solution. A condition de la vivre franchement soi-même et d'y conformer petit à petit les structures de la société ( extrait de J.B Thibaux, la Lettre aux pauvres de Poitiers, in Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 99-été 2016, édition Sursum Corda, Liège. Magazine disponible sur simple demande: sursumcorda@skynet.be)

    JPSC

  • Liturgie : le cardinal Sarah réitère son appel à célébrer « vers le Seigneur »

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    Le préfet de la Congrégation pour le culte divin estime qu’il est « de première importance » que « prêtres et fidèles » soient « tournés dans une même direction » « dans les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ». De Jean-Marie Dumont sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Un mois après son entretien à Famille chrétienne, le cardinal Sarah réitère son appel à des changements importants dans la célébration de la messe. S’exprimant à Londres dans le cadre d’un congrès Sacra Liturgia, le 5 juillet, l’adjoint du pape au Vatican pour les questions de liturgie a une nouvelle fois demandé aux prêtres de célébrer « vers le Seigneur qui vient » « les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ». « Je veux lancer un appel à tous les prêtres. Peut-être avez-vous lu mon article dans L’Osservatore Romano il y a un an, ou mon entretien donné au journal Famille chrétienne au mois de mai de cette année. A chaque fois, j’ai dit qu’il est de première importance de retourner aussi vite que possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles, tournés ensemble dans la même direction – vers l’est ou du moins vers l’abside – vers le Seigneur qui vient, dans toutes les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur. »

    Seules certaines parties de la messe sont concernées

    Que signifie en pratique cette demande ? Dans un article publié dans l’Osservatore romano le 12 juin 2015, le cardinal proposait que « tous, prêtre et fidèles, se tournent ensemble vers l’Orient » pendant « le rite pénitentiel, le chant du gloria, les oraisons et la prière eucharistique ». Il ne s’agit donc pas dans son esprit que l’ensemble de la messe soit célébrée « vers l’Orient », mais seulement certaines parties, au cours desquelles la prière de la liturgie s’adresse directement à Dieu. Le reste de la messe resterait inchangé.

    Cette pratique est-elle autorisée par l’Eglise ? Oui, répond le cardinal Sarah. « Cette pratique est permise par les règles liturgiques actuelles. Cela est parfaitement légitime. » « Contrairement à ce que l’on a parfois prétendu, écrivait-il encore dans l’Osservatore romano, il est tout à fait conforme à la Constitution [du concile Vatican II sur la liturgie] que, pendant le rite pénitentiel, le chant du Gloria, les Oraisons, et la Prière eucharistique, tous, prêtre et fidèles, se tournent ensemble vers l’Orient ». « En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, soulignait-il plus récemment à Famille chrétienne, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple. Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. »

    ► À lire aussi : Cardinal Sarah : comment remettre Dieu au cœur de la liturgie 

    Mgr Rey : « je le ferai le dernier dimanche de l’Avent ! » 

    Comment faire concrètement ? Dans son intervention à Londres, le cardinal Sarah demande à ses « chers frères dans le sacerdoce » de « mettre en œuvre cette pratique partout où cela sera possible, avec la prudence et la pédagogie nécessaire, mais aussi avec la confiance, en tant que prêtres, que c’est une bonne chose pour l’Eglise et pour les fidèles. » Dans cette perspective, il appelle tout particulièrement les évêques à « donner l’exemple ». « Conduisez vos prêtres et vos fidèles vers le Seigneur de cette façon, particulièrement lors des grandes célébrations de votre diocèse et dans votre cathédrale. Encouragez cette simple, mais profonde réforme dans votre diocèse, votre cathédrale, vos paroisses et vos séminaires. »  « Une telle manière de faire, déclarait-il dans le même sens dans L’Osservatore romano, pourrait opportunément être mise en œuvre dans les cathédrales où la vie liturgique devrait être exemplaire. » 

    Présent dans la salle, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a déclaré qu’en « réponse à son appel », il célébrerait cette année la messe du dernier dimanche de l’Avent (18 décembre) « ad orientem, vers le Seigneur qui vient » dans sa cathédrale. Et qu’il le ferait « en d’autres occasions appropriées ». « D’ici la période de l’Avent, a-t-il ajouté, j’écrirai une lettre aux prêtres et aux fidèles du diocèse de Fréjus-Toulon sur cette question pour expliquer ce geste. Et je les encouragerai à suivre mon exemple. »

    Ref. Liturgie : le cardinal Sarah réitère son appel à célébrer « vers le Seigneur »

    Restituer au peuple chrétien l’esprit authentique de la Liturgie est une œuvre pédagogique qui dépasse l’appel à la bonne volonté, quels qu’en soient les mérites.

    JPSC 

  • Journées du Patrimoine 2016 à Liège, les 11 et 12 septembre: l'académie de chant grégorien propose un week-end choral avec Marcel Pérès

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    mag_99_juin2016l-page-024.jpg

    Renseignements et inscriptions: 

    Tel. 04.344.10.89 (depuis l'étranger: +32.4.344.10.89)

    Email : academiedechantgregorienliege@proximus.be

    JPSC

     

  • 31e session du Renouveau charismatique francophone de Belgique, du 12 juillet au 16 juillet 2016 à Liège

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    " Je parlerai à ton cœur"

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    31ème  session du Renouveau charismatique au cœur de la cité ardente.

    Lancé depuis quelques années, le mouvement d'itinérance de ce grand rassemblement d'été se poursuit donc. La session d'été du Renouveau charismatique se déroulera cette année à Liège du 12 au 16 juillet 2016. Elle aura lieu au Palais des Congrès. La session débutera le mardi 12 juillet à 16h par une Eucharistie présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège.

    5 jours de louange, d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations.

    Sur le thème "Je parlerai à ton cœur", les participants vivront 5 jours ponctués  d'enseignements, de témoignages, de temps de prière, de célébrations et de démarches liées à l’année de la miséricorde.

    La plupart des intervenants ont un lien particulier avec l'Adoration eucharistique: le Père Nicolas Buttet fondateur et modérateur de la Fraternité Eucharistein en Suisse, le Père Florian Racine, fondateur des missionnaires de la très Sainte Eucharistie, l'abbé Pierre Renard, doyen de Ciney et le Père Marc Leroy responsable de la pastorale à la Basilique du Sacré-Cœur à Bruxelles, ces deux lieux ayant l'adoration permanente.

    Jacques Galloy de la Communauté de l'Emmanuel, auteur d'une BD sur Ste Julienne de Cornillon accueillera des groupes lors d’un pèlerinage au Carmel de Cornillon qui leur sera proposé. Alberto Maalouf et son association Notre-Dame Mère de la Lumière  seront présents à nouveau cette année. De même Danny-Pierre Hillewaert, ancien berger de la session participera à la journée évangélisation. Danielle Simonis, Véronique Hargot et Anne Leens animeront chacune un atelier. Autour de l’abbé Philippe Daloze, le berger de la session, divers prêtres liégeois interviendront aussi  : l’abbé Thierry Dobbelstein, le Chanoine Éric de Beukelaer. L'Eucharistie de clôture sera présidée par le nouvel archevêque Mgr Josef De Kesel, le samedi 16 juillet à 14h.

    Durant l’après-midi du jeudi 14 juillet, tous les participants à la session quitteront le Palais des Congrès et se retrouveront à la Cathédrale Saint-Paul et dans d’autres églises de Liège, pour un temps de prière et  d’évangélisation au cœur de la ville.  Cette journée se terminera par une veillée à la Cathédrale et dans une autre église de Liège.

    Une session ouverte à tous

    Enfants, jeunes, jeunes adultes et moins jeunes de tous les horizons sont les bienvenus à cette session qui dépasse largement le cadre du Renouveau. Jeunes adultes, jeunes adolescents et enfants vivront leurs propres sessions.

    S'inscrire à la session

    L’inscription pour la session se fait en ligne jusqu'au 4 juillet sur le site www.sessionrenouveau.be.

    Ceux qui n’ont pas accès à Internet peuvent s’inscrire au Secrétariat de la session : Nachtegaallaan 17/5 à 1731 Zellik, en complétant le formulaire papier qu’ils peuvent demander par téléphone et en joignant une enveloppe timbrée et adressée. Pour toute demande d’information : 0489/ 495 830 - 0489/495 831.

    Pour tout renseignement complémentaire ou demande d’interviews, s’adresser à  Mme Dominique Zeegers  02/268.46.22  ou 0476/428 678.

     JPSC

  • Un évêque diocésain insatisfait de la position des autels qu’on met entre le prêtre et le peuple

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    Il s'agit de Mgr Pascal N’Koué, évêque de Parakou au Bénin , dans son bulletin diocésain de juillet 2016.  Lu sur le blog « salon beige » :

    mgr-pascal-nkoue-200.jpg"Je tiens à vous rappeler que la célébration "versus orientem" est autorisée par les rubriques du Missel (de Paul VI), qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple. Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur" Card. Robert SARAH. Et voilà le vieux débat relancé. Le prêtre à l’autel doit-il faire face au peuple, ou se tourner avec les fidèles vers l’Orient, le Soleil levant ? L’auteur du grand livre "Dieu ou rien" tranche sur le vif : "Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple".

    La première fois où j’ai eu le privilège de concélébrer avec le Pape Jean-Paul II, dans sa chapelle privée au Vatican, l’autel était collé au mur. Nous tous (les célébrants et le peuple) étions tous tournés vers la même direction, vers l’autel pour la célébration du Saint Sacrifice. Quel recueillement ! J’en ai été marqué pour la vie. Depuis ce jour, j’ai toujours été insatisfait de la position des autels qu’on met entre le prêtre et le peuple, où on se fait face à face. On m’avait toujours dit que c’était le Concile Vatican II qui l’avait décrété. Un autre argument qu’on donne souvent c’est que, ce n’est pas poli de célébrer la messe "dos au peuple". Mais là, en 1989, j’étais dans la chapelle du Pape Jean-Paul II, qui lui aussi a participé au Concile. Et le Pape, ce "roc inébranlable", ne pouvait pas cultiver ce qui est indécent et manquer de courtoisie au Peuple de Dieu. Alors que penser ?

    J’en étais là quand un jour, j’ai découvert un livre d’une grande valeur. Voici ce que j’y ai lu : ‘‘Après le Concile (qui lui-même ne mentionne pas de se tourner vers le peuple), on disposa partout de nouveaux autels tant et si bien que l’orientation de la célébration ‘‘versus populum’’ (face au peuple) paraît aujourd’hui la conséquence du renouveau liturgique voulu par le Concile Vatican II’’’. Ceci est un extrait de L’esprit de la liturgie, du Cardinal Joseph Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI. Plus loin, il écrit ceci : ‘‘En revanche, l’orientation commune vers l’est pendant le Canon (ou Prière Eucharistique) demeure essentielle. Il ne s’agit pas d’un élément accidentel de la liturgie. L’important n’est pas de regarder le prêtre mais de tourner un regard commun vers le Seigneur. Il n’est plus question ici de dialogue mais d’une commune adoration’’. Et l’ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi conclut son plaidoyer par cette nuance : "il n’est justement pas question de fuir dans un passé romantique et lointain, mais de redécouvrir l’essence de la liturgie chrétienne".

    Effectivement le Concile Vatican II ne donne aucune directive sur la position du prêtre à l’autel. C’est donc sur la base d’une erreur d’interprétation de la position de la basilique saint Pierre, que des liturgistes, après le Concile, ont exhorté abondamment à l’habitude de célébrer face au peuple : « Pour des motifs purement topographiques, dont nous ne donnerons pas les détails, il se trouve que l’abside de la basilique Saint-Pierre de Rome fait face à l’Ouest. Si le prêtre célébrant en conformité avec la tradition de prière chrétienne voulait faire face à l’est, il devait logiquement se tourner vers le peuple. Sous cette influence, certains architectes reprirent cette disposition dans plusieurs églises, ce qui donna valeur de référence à cet usage. Au XXe siècle, le renouveau liturgique s’empara de ce modèle hypothétique pour élaborer un nouveau concept : la célébration de l’Eucharistie "versus populum" (vers le peuple) ; de ce fait l’autel, selon la "norme" de saint Pierre, devait être exposé de telle sorte que prêtre et peuple se regardent l’un l’autre pour former ensemble le cercle des célébrants. Cela seul, pensa-t-on alors, pouvait correspondre à l’esprit de la liturgie chrétienne et à la consigne de la participation active, et rendre ainsi la célébration liturgique moderne fidèle au prototype de la sainte Cène » (L’esprit de la liturgie p.65). Or, la prière liturgique vers l’Orient tient compte non seulement de la tradition depuis l’origine du christianisme mais aussi du cosmos. Cette position tient compte du passé et nous dispose à marcher vers le règne du monde à venir. [...]

    Un dernier témoignage, et non des moindres, puisqu’il vient de celui à qui le Pape François a confié la liturgie dans l’Eglise, j’ai nommé le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements. Il appelle à une conversion intérieure pour remettre Dieu au centre de la liturgie : « Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion. Le meilleur moyen est certainement de célébrer - prêtres et fidèles - tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient. Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité. Par cette manière de célébrer, nous expérimentons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. » Et le Cardinal de proposer concrètement cette orientation commune « au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique » (Entretien donné à l’hebdomadaire Famille Chrétienne n° 2002, du 28 mai 2016). J’ajouterais aussi pendant la prière universelle.

    Nous avons droit à la vérité. Car très souvent l’ignorance, les idéologies de courte vue, et le manque d’information objective créent et entretiennent un climat de suspicion et même de mépris envers les gestes et les symboles à promouvoir. Et cela est préjudiciable au silence sacré, à la vie intérieure et à l’unité des cœurs. [...]"

    Ref. Un évêque diocésain insatisfait de la position des autels qu’on met entre le prêtre et le peuple

    En soi, absolument rien ne s’oppose à ce qu’un curé ré-oriente la célébration de sa  messe mais c’est la pastorale liturgique dans son ensemble qui devrait être réformée pour que cela porte du fruit. Ceci supposerait un véritable mouvement à entreprendre dans toute l’Eglise latine pour rendre une certaine sacralité à son actuelle liturgie de saveur protestante. On est loin du compte. Malgré des gestes comme celui de Mgr N’Koué ou la bonne volonté de Mgr Sarah, un mur infranchissable entre célébrations « ordinaires » (qui sont encore aujourd’hui l’immense majorité) et célébrations «extraordinaires» (qui demeurent des exceptions, peu accessibles aux fidèles sans culture liturgique adéquate) semble figer une coexistence (pacifique?) excluant toute influence réciproque capable d’induire une réunification du rite romain sur base d’une "réforme de la réforme". Cette division regrettable ne se limite d’ailleurs pas à la liturgie.

    JPSC

  • Le Pape François a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

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    J'ai vu tellement de fidélité dans ces cohabitations, tant de fidélité. Je suis sûr que ce sont de vrais mariages..." (pape François , discours au congrès ecclésial du diocèse de Rome, Basilique Saint-Jean de Latran, jeudi 16 juin 2016). Sur le site « aleteia », le philosophe Thibaud Collin tente de clarifier la pensée du pape François :

    "L’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité

    Ainsi lorsque le pape François parle de certains concubinages comme étant de « vrais mariages », il désigne probablement par là des cas particuliers où un véritable consentement aurait eu lieu, un réel don de soi réciproque serait vécu dans la fidélité sans que les conjoints se fussent engagés publiquement de manière explicite. Il retrouverait ainsi le principe ancien de la « canonisation » par laquelle l’Église a toujours favorisé la preuve du mariage plus que sa nullité, « couvrant de son manteau les unions qui pouvaient sembler juridiquement boiteuses aux puissances publiques ». Cette vieille tradition du droit canonique a notamment engendré le concept de « mariage présumé », défini comme « un mariage contracté, non par échange explicite du consentement mutuel, mais par échange présumé de ce même consentement ; la présomption de droit est basée sur des probabilités qui excluent toute preuve du contraire ». Reste que le rattachement des propos du pape sur le concubinage à de tels présupposés canoniques semble entrer en tension avec sa propre réforme des procédures de reconnaissance de nullité. Cette réforme a été, en effet, gouvernée par le souhait qu’en raison du conditionnement social et mental actuel (hédonisme, relativisme) la présomption ne profite plus spontanément au mariage ; souhait en cohérence avec l’autre partie des propos de saint Jean de Latran, celle sur la nullité de la grande majorité des mariages.

    La difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative

    On peut conclure que ces deux énoncés ne sont pas contradictoires à la condition de saisir leur enracinement dans des circonstances sociales et historiques singulières. Cependant leur juxtaposition dans un discours pontifical (de teneur potentiellement universelle) n’apparaît pas comme immédiatement cohérente. Le trouble qu’ils ont suscité chez certains tient à la difficulté de traduire de tels propos dans une perspective éducative. Qu’est-ce qu’un jeune chrétien peut-il penser lorsqu’il lit que le pape considère que le concubinage peut être « un vrai mariage » et que beaucoup de mariages n’en sont pas ? Quelles sont les médiations nécessaires pour qu’un parent restitue la subtilité des propos pontificaux de sorte que son enfant ne les perçoive pas comme un encouragement à cohabiter avant le mariage, en se disant en toute bonne conscience qu’ainsi son mariage sera plus solide ? Il serait dommage que par une mauvaise réception des propos du pape ceux-ci contribuassent à obscurcir la conscience des jeunes et renforçassent ainsi le conditionnement mental et social influençant une possible cause de nullité. Et comme il n’est pas en notre pouvoir de demander au pape d’être plus clair dans ses discours, travaillons avec ardeur, pasteurs, parents et éducateurs, pour que la lumière qui s’y trouve rayonne sur tous ceux qui nous sont confiés."

    Ref. Le Pape a-t-il fait l’éloge du concubinage ?

    JPSC