Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Enseignement - Education - Page 99

  • « Avec un cours de religion, c’est mieux … ! »; une déclaration des responsables belges des cultes

    IMPRIMER

    Déclaration des Responsables des Cultes: « Avec un cours de religion, c’est mieux … ! »

    (source)

    Les Responsables des Communautés catholiques, orthodoxes, protestantes, évangéliques, anglicanes, israélites et musulmanes se sont réunis en urgence ce 6 septembre 2016 à Bruxelles. Face aux dérives de certaines écoles, ils encouragent les parents à tenir bon dans leurs convictions.

    A l’issue de leur rencontre portant sur les cours de religion dans l’enseignement primaire de l’enseignement officiel, les responsables des cultes souhaitent redire aux parents combien le cours de religion est important à leurs yeux. Ils partagent l’inquiétude des parents qui apprennent que, dans certaines écoles, le cours de religion n’est pas donné, ou que les professeurs de religion sont empêchés de rencontrer leurs élèves confinés dans des salles d’études. Ils sont persuadés de l’importance des cours de religion dans l’éducation des enfants et des jeunes. En effet, les valeurs de foi, de justice, de dialogue et de paix, que l’on retrouve dans toutes les convictions, permettent non seulement d’approfondir les racines de leur culture religieuse, mais sont aussi des leviers puissants pour construire le vivre ensemble.

    Les réformes en cours dans l’enseignement officiel provoquent de grands bouleversements. A côté du cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, les Responsables des Communautés religieuses insistent pour que le cours de religion soit effectivement maintenu, en conformité avec la Constitution et les Décrets. Dans notre société, la liberté religieuse et la liberté d’expression sont des libertés fondamentales. Un cours de religion permet aux élèves de mieux connaitre le contenu de la foi et d’interroger ce contenu. Il donne des critères et des grilles de lecture pour exprimer leurs convictions dans une société multiculturelle et multiconvictionnelle.

    A cet égard, les Responsables des Communautés religieuses regrettent la pression faite par la Fapeo sur les parents par un tract qui leur est distribué. Dans ce tract, nous lisons qu’il vaut mieux demander la dispense des cours de religion et de morale, afin de suivre deux heures d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté. Les parents catholiques, musulmans, juifs, orthodoxes, protestants, évangéliques ont-ils été consultés pour rédiger ce tract ? Comme tels, ils n’ont pas été respectés et nous souhaitons le dénoncer.

    Mgr. J. De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles

    Le Métropolite Athenagoras, Eglise Orthodoxe en Belgique

    Ph. Markiewicz, Président du Consistoire Central Israélite de Belgique

    Pasteur S. Fuite, Président de l’Eglise protestante Unie de Belgique

    Dr. Geert Lorein, Président du Synode Fédéral des Eglises Protestantes et Evangéliques,

    Salah Echallaoui, Président de l’Exécutif Musulman de Belgique

    Chanoine Jack McDonald, Président du Comité Central de l’Eglise anglicane de Belgique

    Lire : il-faut-garder-les-cours-de-religion

  • Le numéro de rentrée du mensuel « La Nef » vient de paraître :

    IMPRIMER

     

    La Nef.jpg

    SOMMAIRE DU N°284 DE SEPTEMBRE 2016

    ÉDITORIAUX

    Islamisme : et toujours le déni !, par Christophe Geffroy
    Guerre de quelles religions ?, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Amoris Laetitia : réponses à quelques questions, par le Père Basile, osb
    Le cardinal Sarah : réorienter la liturgie, par Christophe Geffroy
    JMJ : « Sortir de notre canapé », par Élisabeth Geffroy
    Bioéthique : une rupture juridique, par Pierre Louis
    Géopolitique d’abord : Les rêves grandioses d’Erdogan, par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Du bienfait des limites, entretien avec Alain de Benoist

    DOSSIER L’école en danger
    Histoire d’une impasse, par Jacques de Guillebon
    Les hussards sont fatigués, par Marie Dominique
    Écoles libres : les enjeux, par Anne Coffinier
    « Parents pour l’école », entretien avec Jérôme Malcouronne
    Une faillite tragique, par Jean-François Chemain
    Espérance en banlieues, entretien avec Éric Mestrallet
    La parentalité positive, par Diane de Laubrière

    VIE CHRETIENNE
    La miséricorde chez Luc (8/9), par l’abbé Christian Gouyaud
    Question de foi : Récoltes, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Jacques Fesch, le bon larron, par François Foucart
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, internet, sortir, livres jeunes
    Au fil des livres : Redécouvrir le PSF…, par Philippe Maxence 
    Un livre, un auteur, entretien avec Jean-Frédéric Poisson
    Portrait : Émile Duport, par Marine Tertrais

    DÉBATS/Points de vue
    Protéger la conscience des collégiens, par Pierre-Olivier Arduin
    Vers une guerre en Europe ?, par Marc Fromager

    BRÈVES
    Annonces en ligne

    Les articles indiqués en bleu sont en ligne: cliquez sur les titres pour les lire

    JPSC

  • Science et foi : une émission de KTO pour le cinquantenaire de la mort de Georges Lemaître

    IMPRIMER

    " La Foi prise au mot " propose de parler de science, et même d'histoire des sciences, en évoquant Georges Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang, disparu il y a tout juste cinquante ans. En effet, son explication des observations de Hubble et sa théorie de l'" atome primitif " influèrent de manière décisive sur les théories scientifiques sur l'origine de l'univers. Qui fut donc Georges Lemaître ? Qui se rappelle encore que ce scientifique belge né en 1894 était aussi un prêtre? Comment parvint-il à sa théorie de l'atome primitif et quelle influence exerça-t-elle sur l'élaboration des théories scientifiques du début de l'univers ? Et surtout, comment parvint-il à concilier son oeuvre de scientifique avec son état de prêtre ? Pour répondre à ces questions Régis Burnet s'entoure de deux spécialistes de Georges Lemaître, et comme lui, membres de l'académie pontificale des sciences : Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences, et Dominique Lambert, philosophe des sciences, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique.

     

    JPSC

  • Internet : « faire du buzz pour Jésus ? »

    IMPRIMER

    Lui-même présent sur les réseaux sociaux, le pape François a reçu le 29 août dernier au Vatican, Mark Zuckerberg, président-fondateur de Facebook. À cette occasion, Famille chrétienne interrogé le père Pierre Amar, l’un des rédacteurs du Padreblog, auteur d’Internet : le nouveau presbytère1, à paraître prochainement.

    Est-il possible de rassembler des brebis avec des souris ? Si oui, comment 

    Bien sûr ! Et tous les compteurs placés en bas de nos écrans en sont la preuve. Pas une seule vidéo ou article qui ne signale le nombre de « like », de « RT », de « followers » ou de « fans » obtenus. Certains chiffres donnent même le vertige : Internet brasse des multitudes ! En outre, une information peut être communiquée en un instant à toute la planète. Cette dimension mondiale ne peut que faire le bonheur de l’Église ainsi invitée à être toujours plus catholique, c’est-à-dire universelle.

    Ce rassemblement se fait surtout au moyen du plus vieux média du monde : le bouche-à-oreille, la rumeur. En anglais : le buzz. Il est l’ingrédient principal d’Internet. La vraie question est donc la suivante : peut-il exister, et à quelles conditions, un « buzz catho » ? Une étude sérieuse des évangiles peut donner une première réponse à cette question : en effet, Jésus aussi a fait du buzz. Lorsqu’il demande par exemple à ses apôtres : « au dire des foules, qui suis-je? » (Luc 9, 18) il se positionne par rapport à la rumeur, une rumeur relancée par les miracles et les prodiges qu’il opère, les paraboles qu’il invente, les enseignements qu’il proclame. Bref, le défi est clair : il faut faire du buzz pour Jésus ! Le pape François dit « faire du bruit ». C’est exactement pareil. Et s’il a reçu dernièrement en audience privée le fondateur de Facebook, dont le moteur est le buzz, c’est certainement parce qu’il est convaincu de tout cela.

    Evangélise-t-on de la même façon sur Internet que dans la « vraie » vie ?

    Oui. Mais pour être honnête, je ne crois pas que l’on puisse se convertir sur Internet. Nous sommes chrétiens, c’est-à-dire disciples d’une rencontre incarnée, celle de Dieu avec les hommes. Lorsque Dieu a voulu sauver le monde, il a envoyé son fils, et pas une lettre, un message ou... un mail ! De la même façon, il n’y pas de baptême sans eau qui mouille, d’onction des malades sans huile qui coule, de communion sacramentelle sans hostie consacrée et d’ordination sans imposition des mains. Lorsqu’on regarde la messe à la télévision, même en direct, ce n’est pas la réalité : c’est une image de la réalité. Il semble pour autant délicat de conclure hâtivement qu’il ne se passe rien. Internet, considéré comme un lieu et un instrument, pourrait être un intermédiaire au service d’une certaine communion spirituelle. D’ailleurs, le Net n’est-il pas d’abord, littéralement, un « filet », une « toile » pour attraper du monde ?

    Peut-on envisager que des cyber-missionnaires se consacrent uniquement à l’évangélisation sur Internet ?

    S’ils croient qu’ils vont convertir des foules, ils risquent d’attendre longtemps. Mais s’ils pensent que, par Internet, Jésus peut être connu, alors oui, je crois que le jeu en vaut la chandelle ! Entre nous, faire connaître le Christ n’est qu’une pure démarche informationnelle, de l’ordre du renseignement, le plus exact, le plus fidèle et le plus riche possible. Le web et sa capacité à rassembler des connaissances peut donc être mobilisé dans un seul but : connaître et faire connaître Jésus. Mais ce n’est que le début : car après la connaissance, vient ensuite la Rencontre et… l’amour ! Même Voltaire le reconnaît : « on ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas » (Zaïre, acte 1, scène 1). On pourrait du coup conseiller deux étapes aux cyber-missionnaires que vous évoquez : quand, dans un premier temps, ils s’attachent à dire avec précision « oui, Jésus-Christ existe » puis, dans un deuxième temps, qu’ils se passionnent pour dire avec entrain, dynamisme et vigueur : « il peut exister pour toi », « toi qui lit cet article ou qui visite ce site ». 

    Vous parlez d’une « Pentecôte numérique » pour l’Église ? Qu’est-ce donc ? 

    Je pense qu’Internet bouleverse et continue de bouleverser la communication de l’Église, comme la Pentecôte a bouleversé les apôtres. Par exemple, de simples prêtres de terrain, curés de paroisses, animent aujourd’hui des communautés numériques importantes et donnent même le ton lors de polémiques d’envergure nationale. De simples laïcs qui ne cachent aucunement leur foi chrétienne bénéficient du même succès. Bien sûr, on se reconnaît ou pas, on aime ou on n’aime pas la tonalité des messages de ces figures numériques. Mais force est de constater que leurs réactions sont relayées, commentées, attaquées... renforçant significativement leur place dans le continent numérique. L’autre bouleversement, c’est que la notoriété numérique acquise par ces personnes – simples prêtres ou simples laïcs – s’est doublée en notoriété médiatique. Les médias scrutent leurs messages et leurs réactions, les insèrent parfois dans la rédaction d’un article de presse ou les invitent sur des plateaux télé et radio.

    Il me semble qu’une nouvelle forme d’apostolat est en train d’éclore pour l’Église qui est en France. Dans mon ouvrageje dresse un état des lieux, je relève quelques défis et j’appelle humblement à quelques conversions pour vivre au mieux cette Pentecôte. Comme il y a deux mille ans, elle a le même objectif : que chacun, dans sa langue, puisse entendre les merveilles du Salut offert par Jésus-Christ ! 

    Benjamin Coste

    1. Internet, le nouveau presbytère, Editions Artège, à paraître le 15 septembre 2016, 14,90€

    Ref. « Il faut faire du buzz pour Jésus ! »

    JPSC

  • Les évêques flamands souhaitent que les élèves du secondaire connaissent mieux les fondements du catholicisme

    IMPRIMER

    Lu sur le site du Vif :

    Retour aux sources pour les cours de religion catholique en Flandre

    À en croire une lettre de l'évêque anversois Johan Bonny consultée par le quotidien De Morgen, les cours de religion catholique en Flandre sont sur le point d'être réformés.

    Les évêques flamands souhaitent que les élèves du secondaire connaissent mieux les fondements de la chrétienté. D'après De Morgen, les évêques, théologiens et enseignants constatent en effet que de plus en plus d'élèves de l'enseignement catholique s'interrogent sur leur identité.

    "Le temps ne s'est pas arrêté", écrit Bonny. "Il y a beaucoup de choses qui changent et qui demandent une prise en considération sincère: le transfert de notions fondamentales de la tradition chrétienne et catholique, l'érudition des jeunes générations en matière de traditions religieuses et culturelles".

    "Ce n'est pas en contradiction avec le dialogue"

    Les évêques ont fondé un groupe de travail qui compte vingt membres - cinq inspecteurs d'enseignement, cinq enseignants de religion, cinq théologiens et cinq chargés de cours de la formation des professeurs catholique - qui doivent établir un rapport final d'ici Pâques l'année prochaine. À partir de l'année scolaire 2017-2018, l'enseignement catholique flamand se basera sur les conclusions de ce rapport pour inculquer des notions telles que les différents sacrements et la différence entre une béatification et une canonisation.

    Pour Lieven Boeve, le directeur général de l'enseignement catholique flamand, ce retour aux fondamentaux n'est pas en contradiction avec "l'école du dialogue" à laquelle il aspire. "Il s'agit d'une base dont il faut avoir entendu parler, qu'on soit catholique ou non. Dans le passé, nous nous sommes focalisés sur la rencontre de l'autre. Du coup, nous voyons que beaucoup d'élèves se demandent qui ils sont ", déclare-t-il au Morgen.

  • L'Eglise luthérienne de Suède et l'ONU unis contre la famille et la vie

    IMPRIMER

    Du site "Benoît-et-moi" :

    ONU ET ÉGLISE LUTHÉRIENNE ALLIÉS CONTRE LA VIE

    ...pour se faire une idée de la situation qui attend le Pape dans le pays qui héberge "la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde", voici le résumé, paru sur la Bussola, d'un article paru sur le site anglophone pro-vie C-Fam.

    ÉGLISE LUTHÉRIENNE ET ONU ENSEMBLE CONTRE LA FAMILLE ET LA VIE

    Ermes Dovico (20/08/2016) www.lanuovabq.it; traduction sur le site "Benoît-et-moi"

    Une alliance singulière pour faire pression sur les chefs religieux et les convaincre qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre la foi et les nouveaux "droits de l'homme" propagés aujourd'hui, la contraception, l'avortement, l'éducation sexuelle dès l'enfance et la reconnaissance juridique des unions homosexuelles.

    Comme le rapporte Rebecca Oas, de C-Fam, une ONG engagée dans la défense de la vie à naître et de la famille naturelle, les alliés en question sont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), dont le contrôle des naissances est l'un des objectifs (caché derrière l'expression plus large et plus vague "droits sexuels et de santé reproductive"), et l'Eglise de Suède, qui, avec ses sept millions de membres - selon les chiffres annoncés sur son site Web - est la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde (ndt: article de C-fam ICI).

    Lire la suite sur le site "Benoît-et-moi"

  • A Bruxelles : passer une année académique de césure avec le Christ

    IMPRIMER

    Une année académique de césure avec le Christ

    Les inscriptions sont ouvertes !
    Une année de césure pour fonder sa vie en Christ en se laissant travailler par Sa Parole : voilà ce qui est offert à des jeunes entre 18 et 25 ans durant une année à Bruxelles.

    Se poser les bonnes questions sur le sens de la vie :
    * 1 année de formation de niveau universitaire (philosophie, anthropologie, bioéthique, écriture sainte)
    * 1 occasion unique de réfléchir comment déployer un projet de vie en vérité et ancré dans le Christ
    * 1 expérience en résidence étudiante avec d’autres jeunes catholiques
    Rentrée académique 23 septembre 2016
    Candidature et info (Bruxelles) : + 32 477 042 367
    institutsophia@yahoo.fr http://www.institutsophia.org
  • L’école (catholique ou même publique) doit-elle contribuer à islamiser les enfants musulmans ?

    IMPRIMER

    Du Père Edouard-Marie Gallez sur le site EEChO :

    Islamiser les enfants à l’école (publique ou pas) ?

    Si la religion islamique est impliquée dans cette courte étude en rapport avec l’école et plus particulièrement en rapport avec les écoles catholiques, ce qui y est dit est de portée beaucoup plus large. La même question pourrait se poser théoriquement à propos de la religion des Mormons ou celle des Témoins de Jéhovah : l’école (catholique ou même publique) devrait-elle contribuer à transmettre leurs doctrines à leurs enfants respectifs ?

    Ce que nous montrons ici, c’est que la société civile a le droit et le devoir de décourager – a fortiori de ne pas encourager – ce qui contrevient au bien commun ou qui est en opposition formelle avec la raison. La religion islamique y contrevient de multiples manières, notamment, en Occident, par un esprit de provocation suscitant clairement la violence parmi les jeunes.

    Se vouloir en opposition à ce que vit la société peut s’avérer légitime (et on aimerait que ce soit l’attitude de la majorité de ceux qui se disent chrétiens), mais la provocation, le chantage et la coercition (ou pire encore) ne sont jamais des moyens légitimes.

    islam a l'ecole

    En ce sens, la religion islamique avec ses pratiques ne peut pas revendiquer la place du christianisme dans l’espace public : elle ne peut bénéficier que des droits privés liés à la vie privée de ses adeptes, non des droits publics.

    Par ailleurs, les buts mêmes que poursuit la religion islamique sont-ils légitimes ? Cette question sort évidemment de la compétence de la société civile. Elle est de nature idéologico-eschatologique. Elle est du ressort des chrétiens. Si l’islam n’est qu’un sous-produit dérivé du christianisme, les chrétiens doivent aider les musulmans à le mettre en question (ce que beaucoup font déjà dans les pays musulmans, mais pas en Europe) : autrement, l’amour qu’ils diraient avoir pour eux ne serait qu’un vaste mensonge. Mais ceci est une autre question.

    Lire la suite

  • A propos de la Liturgie : s’agenouiller a-t-il encore un sens ?

    IMPRIMER

    procession Benoit XVI.jpgDans les liturgies réformées, ce geste a pratiquement disparu. A la consécration,  même le fait de se lever se raréfie, et ceux qui prennent au moins la peine de s’incliner à la communion, reçue debout, ne sont sûrement pas les plus nombreux. Mais pourquoi? Prostration, agenouillement, inclination : ces trois attitudes liturgiques apparentées ont cependant des racines profondes dans toute l’histoire de nos rites religieux. Lu sur le site de la revue « Item » :

    Benoît XVI , dans son livre  « l’esprit de la liturgie »,  parue aux éditions « ad solem »,  parle dans le chapitre 2 du livre 4 de la « gestuelle » liturgique. Il parle de la « participation active » ; du « signe de la croix » ; de « l’agenouillement et de l’inclination » ; puis de la station debout et assise » ; puis il revient sur « l’inclination » dans son § 5 consacré à certains « gestes » liturgiques ; enfin il parle des paroles et du silence liturgique. Son exposé théologique et liturgique est fort intéressant. J’extrais, pour votre lecture de vacances, ce qu’il écrit sur « l’agenouillement et l’inclination ». Je crois que l’on peut difficilement faire une meilleure présentation de ces gestes liturgiques :

    ΩΩ

    On voudrait aujourd’hui nous détourner de l’agenouillement. Ce geste ne serait plus adapté, paraît-il, à notre culture, il ne conviendrait plus au chrétien adulte qui doit faire face à Dieu, debout ; ou encore il ne s’accorderait pas avec le statut de l’homme sauvé, car l’homme libéré par le Christ n’aurait plus à s’agenouiller. Les historiens nous rapportent que les Grecs et Romains considéraient l’agenouillement comme indigne de l’homme libre. Envers les dieux partiaux et querelleurs que nous décrivent les mythes, cette attitude se justifiait sans doute : à l’évidence ces dieux n’était pas « Dieu » même si l’on dépendait de leur pouvoir capricieux et qu’il importait de s’assurer leur faveur. Pour Plutarque et Théophraste l’agenouillement était le fait du superstitieux ; quant à Aristote, il qualifiait les prosternements de pratiques barbares (Rhétorique 1361, a, 36). Dans une certaine mesure, saint Augustin leur donne raison : ces faux dieux n’étaient que les masques des démons enfermant l’homme dans l’amour de l’argent, la servilité intéressée, l’égoïsme et la superstition. Seule l’humilité du Christ, nous dit-il, son amour jusqu’à la Croix, ont pu nous libérer de ces puissances. C’est précisément devant cette humilité que nous nous agenouillons. En effet l’agenouillement des chrétiens n’est pas une forme d’assimilations des mœurs ambiantes, c’est au contraire l’expression de la culture chrétienne qui à son tour transforme la culture existante à partir d’une connaissance et d’une expérience de Dieu nouvelles et plus profondes.

    Lire la suite

  • Toulon, samedi 8 - dimanche 9 octobre 2016: la Bonne Nouvelle annoncée aux musulmans

    IMPRIMER
       

    JÉSUS LE MESSIE  

    La Bonne Nouvelle du Christ annoncée aux musulmans

     
     

    PROCHAIN FORUM à TOULON samedi 8 et dimanche 9 octobre 2016

    Annoncer l'Évangile aux musulmans

    Dans l'unité avec nos frères protestants

    8ème édition - Espace saint Jean Paul II - Domaine de la Castille - 83260 La Crau

    Intervenants :
    Monseigneur Dominique REY (évêque de Fréjus Toulon),
    Saïd OUJIBOU (pasteur évangélique),
    Mohamed Christophe BILEK (fondateur de ND de Kabylie et de ND de l'Accueil),
    Mustapha KRIM (ancien président de l'Église protestante d'Algérie)
    Abbé Fabrice LOISEAU (fondateur des missionnaires de la miséricorde divine)
    Père Pierre AGUILA (fondateur de la fraternité Jean Paul II)
    Père Paul-Elie CHEKNOUN (fraternité Jean Paul II)

    Je m'inscris au forum...

    Conférences, Tables Rondes,
    Ateliers, Témoignages,
    nombreux Stands d'associations, groupes de prière...

    Entrée gratuite - Inscription obligatoire

    Informations et vidéos sur notre site : Le forum, Les stands, Les interventions , Le programme 

     

    JPSC

  • Le dieu argent est le premier terroriste: une formule papale à expliciter

    IMPRIMER

    Remi-Brague_1_730_600.jpgRentrant le 1er août des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, marquées par l’assassinat du prêtre français Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne –du-Rouvray, le Pape François avait, entre autres choses, déclaré dans l’avion : "Au centre de l'économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l'homme et la femme, voilà le premier terrorisme". Cette déclaration lapidaire méritait quelques éclaircissements. Caroline Brizard les a demandés à Rémi Brague (photo), philosophe et chrétien, spécialiste de  la pensée médiévale arabe et juive. Cette interview a été publiée par le Nouvel Observateur dans son édition datée du 15 août 2016 : 

    La dénonciation de l’argent par l’Eglise est-elle une constante de l’histoire du Christianisme, depuis l’épisode des marchands du Temple chassés par le Christ, en passant par les figures de la pauvreté comme saint François d’Assise ? 

    - Oui et non. Les faits auxquels vous faites référence ont une signification religieuse ; leur sens économique et/ou politique est moins clair. Le geste de Jésus est avant tout prophétique. Sur le plan matériel, il se contente probablement de renverser une table ou deux. S’il en avait renversé davantage, la garnison romaine serait intervenue !

    Il faut se remettre dans la Palestine du 1er siècle. Le Temple est un lieu où l’on sacrifie constamment des animaux, du bœuf à la colombe, une sorte de gigantesque abattoir où des Juifs apportent la monnaie dont ils se servent dans leur pays d’origine pour payer leurs achats. Il est à la fois une vaste animalerie et un bureau de change. Les "marchands" chassés du Temple par Jésus ne le sont pas parce qu’ils pratiquent le change, ou parce qu’ils procurent les bêtes à sacrifier, mais à cause du lieu où ils exercent leur métier, qui devrait avoir d’autres fonctions.

    Le Christ n’accuse pas l’usage de l’argent, mais le culte qui est rendu, qui est de nature idolâtrique. Il dénonce le fait d’acheter ainsi la grâce de Dieu, et se replace dans la tradition des prophètes qui dénonçaient les sacrifices, parce qu’il ne remplaçaient pas la conversion des cœurs.

    La réaction des gens du cru (les "Juifs", c’est-à-dire les habitants de la Judée) est significative : ils ne protestent pas, ils ne sont pas choqués, mais ils demandent un "signe" - quelque chose qui légitime Jésus à agir ainsi-  qui montre qu’il est bien lui aussi un prophète (Jean, 2, 18).

    Quant à la pauvreté de Saint François, elle est avant tout un essai d’imiter la vie des douze apôtres qui menaient une vie errante, arpentant la Palestine de haut en bas, en ayant laissé leur métier qui de pêcheur, qui de fonctionnaire du fisc. Ils vivaient une existence précaire, suivant le Christ qui prêchait et dépendant de l’aide apportée par les populations qu'ils rencontraient. De la même façon, la pauvreté des ordres monastiques n’a pas valeur d’exemple. Elle ne représente pas un modèle économique. 

    On a pourtant l’impression que pour la religion catholique, l’argent incarne le mal…

    L’argent représente plutôt un aspect tangible de ce qui est vraiment mal, à savoir ce que le Nouveau Testament appelle la "richesse". Celle-ci n’est pas seulement matérielle, même si la richesse matérielle est plus visible.

    C’est aussi la naissance, les relations, la situation sociale, l’influence, le savoir réel ou imaginaire, la possession d’une vision du monde "bétonnée", au sens où l’on pense : "J’ai compris, je n’ai plus besoin d’apprendre".

    Lire la suite

  • "Affaire Dumouch" : le dossier s'enlise...

    IMPRIMER

    Notre ami Arnaud Dumouch, victime d'une décision injuste le privant de sa charge de professeur de religion, nous tient informé des derniers développements de son "affaire" :

    Chers amis,

    Voilà où en est mon affaire de la perte de mon Visa canonique d'enseignement pour raisons PEDAGOGIQUES, par les frères des Ecoles chrétiennes :

    Rappel de l'affaire :

    http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2016/01/21/un-lynchage-post-leonardien-pas-tres-catholique-au-royaume-d-5747923.html

    https://www.change.org/p/comit%C3%A9-de-soutien-%C3%A0-arnaud-dumouch-non-au-retrait-de-visa-eccl%C3%A9siastique-et-au-licenciement-du-professeur-a-dumouch/c

    J'ai reçu une lettre du Vatican (Congrégation de l'Enseignement Catholique) qui s'intéresse à la FORME canonique de cette perte de Visa. Ce sont principalement les questions de DÉLAIS que regarde cette lettre au caractère très juridique. La congrégation me confirme qu'aucun reproche THÉOLOGIQUE ne m'est fait, ni aucun reproche DISCIPLINAIRE (aucune faute professionnelle).

    Je viens de répondre par recommandé à la Congrégation de l'Enseignement Catholique que ces formes juridiques n'avaient pas été respectées, les délais canoniques ayant été dépassés. En effet, mes adversaires ont voulu attendre le départ en retraite de Monseigneur Léonard, puisqu'il avait demandé une contre-inspection par l'Abbé Henri Ganty. Ils n'ont donc entrepris de se réunir que le 14 décembre 2015, soit deux jours après son départ et trois mois après la fin des délais canoniques.

    J'ai aussi demandé au Vatican que le FOND DES CHOSES soit tout de même regardé et qu'une enquête canonique soit diligentée. Ce serait un minimum, bien que gagner sur une question de formes juridiques soit possible... Bref, je découvre que le droit de l'Eglise est ... du droit, et qu'on peut gagner ou perdre sur des questions de procédures...

    Donc, c'est reparti pour plusieurs mois d'attente !

    Merci à tous pour votre prière et tous ces mots de soutien, très chaleureux, que j'ai reçus, presque chaque jours, depuis 6 mois.