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Enseignement - Education - Page 125

  • L’étrange « prophétie » du Cardinal George

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    Le cardinal américain Francis George, qui vient de mourir, mettait en garde l'Occident, sur un ton prophétique, contre un monde sans Dieu qui se place du mauvais côté de l'Histoire. Lu sur le site « aleteia » :

    Le cardinal Francis George, ancien archevêque de Chicago, décédé le 17 avril dernier, avait publié en novembre 2012, sur le site de l'archevêché de Chicago, un article dont voici quelques extraits :  

    « L’éternité entre dans l'histoire humaine de manière souvent incompréhensible. Dieu fait des promesses, mais ne donne pas de délais. En visite dans le sanctuaire de Fatima, les pèlerins entrent dans une immense place, avec le lieu des apparitions marqué par une petite chapelle d'un côté, une grande église à une extrémité, une chapelle d'adoration tout aussi grande à l'autre extrémité, et un centre pour les visiteurs et pour les confessions.  Juste en dehors de l'espace principal, une section du mur de Berlin a été reconstruite, témoin tangible de ce que Marie avait prédit il y a un siècle. Le communisme en Russie et dans ses pays satellites s'est effondré, bien que beaucoup de ses effets pécheurs sont toujours avec nous.
     
    Le communisme a imposé un mode de vie global fondé sur la croyance que Dieu n'existe pas. Le laïcisme est son compagnon et compère le plus présentable. Par une petite ironie de l'histoire, il y a quelques semaines à l'ONU, la Russie a rejoint la majorité des autres nations pour s'opposer aux États-Unis et à l'Europe occidentale qui voulaient déclarer que tuer l'enfant à naître est un droit universel de l'homme. Qui est du mauvais côté de l'Histoire, aujourd'hui ?

    La campagne politique actuelle a fait remonter à la surface le sentiment antireligieux, en grande partie explicitement anticatholique, qui grandit dans ce pays depuis plusieurs décennies. La laïcisation de notre culture est un problème qui dépasse de loin les enjeux politiques ou les résultats de la campagne électorale, si importants soient-ils.

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  • Plain-chant sur Liège le samedi 30 mai 2015

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  • Contrairement aux Scouts, les guides catholiques de Belgique n’ont pas de souci avec leur identité chrétienne

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    De Bruno d’Otreppe dans « La Libre » :

    « Il faut parfois revoir ses brelages. À l’entame de l’année de leur centenaire, et afin de faire le point, c’était bien le programme qui a rythmé les États généraux des Guides catholiques de Belgique ce dimanche.

    Les Guides ont donc interrogé des propositions pratiques, pédagogiques ou liées à leur identité, qui seront soumises au vote le 31 mai prochain.

    "Les Guides sont sans arrêt sur le terrain, il est important qu’ils puissent parfois nous y ramener pour éviter que l’on tombe dans des discours purement théoriques", explique Sophie Stevens, la présidente fédérale.

    À cent ans, la Fédération compte bien ne pas vieillir, d’autant que son succès ne se dément pas avec ses 23 000 membres et ses 170 unités à travers le pays. "Ce succès montre bien à quel point nous nous retrouvons autour de notre identité", se réjouit encore Sophie Stevens.

    Le souci de la pluralité

    Cette identité était justement au cœur des discussions. Si le "C" de catholique ("un C ouvert et accueillant") ne fait pas débat, les liens avec Les Scouts, la Fédération voisine, ont été envisagés. "Non pas vers une fusion, mais pour voir comment il est possible de travailler pratiquement ensemble."

    Un mouvement d’abord féminin

    "La pluralité de l’offre en Belgique peut paraître étonnante , continue la présidente, mais nous nous en réjouissons. Nous nous retrouvons bien entendu autour des grandes valeurs héritées de Baden Powell, mais les mentalités, les gestions et les pédagogies sont différentes. Nous sommes un mouvement d’abord féminin, et c’est normal que notre pédagogie s’en ressente aussi."

    Entre réaffirmation de son identité, et approfondissement de sa pédagogie, les Guides entament leur centenaire avec "enthousiasme", assurent ses dirigeantes ».

    Ref. Centenaires, les Guides veillent sur leur identité

    JPSC

  • Belgique : Pour un enseignement raisonné de la religion

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    Certains voudraient profiter d’un récent arrêt de la Cour constitutionnelle de Belgique pour éliminer les cours de religion de l’enseignement officiel francophone. D’autres y prétendent au motif que les religions engendreraient la violence. Dans une page de débat du journal Le Soir, Etienne Michel,  secrétaire général due l’enseignement catholique donne son avis sur la question. Le site Didoc.be nous rappelle cette excellente interview :

    — Même si ça ne concerne pas l’école libre : que pensez-vous de ceux qui suggèrent de totalement évacuer le cours de religion/morale dans l’enseignement officiel ?

    Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur ce qui se passe dans l’officiel, vous savez…

    — Oui mais, quand même, vous êtes aussi un citoyen, un observateur…

    Ah !... Alors, comme observateur, je peux vous dire ceci… Il y a la stratégie 1 : on actualise le pacte scolaire. Et la stratégie 2 : on le dépasse.

    — Actualiser : dans quel sens ?

    On confirme l’enseignement des religions, comme il est organisé aujourd’hui. Mais l’autorité publique fixerait des conditions. Elle pourrait exiger que ces cours soient enseignés en français ; que les enseignants de religion soient formés — aujourd’hui, ce n’est pas organisé ou imposé pour toutes les religions. L’autorité pourrait fixer des éléments à mettre dans les programmes, prévoir qu’il faut son agrément pour ces programmes et, enfin, contrôler les cours et les enseignants par une inspection appropriée.

    — Et la stratégie 2, c’est quoi ?

    J’observe la volonté du monde laïque et de ses organisations de repousser la religion en dehors du champ de l’école, le plus loin possible. Et comme la Constitution ne le permet pas totalement, l’option retenue est la réduction des 2 heures de religion à 1 heure par semaine, combiné à un système de dispense et l’introduction d’un cours de citoyenneté. On dépasse le pacte scolaire. C’est l’intuition du courant laïque traditionnel, qui vise à repousser le religieux dans la sphère privée.

    — Et c’est une bonne idée, ça ?

    Le fanatisme religieux, ce n’est pas la religion mais la pathologie de la religion. Et le problème, c’est que le fanatisme religieux ne se laisse pas enfermer dans la sphère privée. Au contraire. Avec les attentats, il fait violemment irruption dans la sphère publique.

    — Que faire ?

    Faut-il laisser l’enseignement de la religion s’opérer de façon informelle ? Ne prendrait-on pas le risque de laisser les prédicateurs agir dans les arrière-salles de café ? De laisser les idées simplistes prendre le pas sur un enseignement plus raisonné de la religion et sur un rapport plus raisonné au religieux ?

    Sur un plan philosophique : dans un entretien qu’ils ont eu en 2004, le sociologue allemand Jürgen Habermas et le futur pape Joseph Ratzinger ont convenu de la nécessité d’un dialogue entre la raison et les religions. La religion livrée à elle-même peut produire des pathologies, comme le djihadisme. Mais la raison peut aussi manquer de sagesse — les armes de destruction massive sont un produit de la raison. Et il est bon pour l’équilibre de notre société que la possession de ces armes ne soit pas dissociée du commandement religieux « tu ne tueras point ». C’est cet équilibre qui fait que nous avons des armes atomiques et que nous nous interdisons de les utiliser.

    Pour le sociologue Alain Touraine, nous devrions réarticuler ce que notre époque tend à dissocier. Il faut essayer de réarticuler raison et religion. C’est ce que nous faisons à l’école catholique où le cours de religion a intégré le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et la citoyenneté. Vous voyez : on articule religion et citoyenneté au lieu de dissocier. C’est notre option.

    Et je vois bien que l’école officielle, pour des raisons que je respecte, prend un autre chemin : dissocier religion et citoyenneté. Avec des problèmes de cohérence. Par exemple, il se pourrait que ce qui sera exposé au cours de citoyenneté ne s’articule pas spontanément et de manière cohérente avec ce qui se dit au cours de religion islamique.

    — Il y a trois ans, le Segec [Secrétariat général de l’enseignement catholique] s’était demandé s’il ne serait pas opportun de permettre au réseau catholique d’organiser le cours de religion islamique. Qu’en est-il ?

    C’était une question. A l’époque, elle a suscité des réactions très vives dans le monde laïque qui a estimé que nous voulions augmenter nos parts d’achats. Ce n’est pas ça. Mais on a bien vu que cette question n’a pas beaucoup d’espace dans le champ politique. Mais elle reste : comment conduire une population à développer un rapport raisonné à sa propre religion ?

    — Et ça, seule l’école peut le faire ?

    C’est à l’école de faire ce genre de travail, oui.

    Etienne Michel dirige le Secrétariat général de l’enseignement catholique. Source : Le Soir, 25-3-15, p. 24.

    Ref. Pour un enseignement raisonné de la religion

    JPSC

  • Dimanche chantant à Liège le 26 avril 2015 à 17 heures, en l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy:

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  • Rome : formation de nouveaux exorcistes

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    Lu sur « réinformation.tv » :

    « L’accent mis par le pape François sur l’existence et la réalité personnelle du diable a été à la racine de la mise en place d’une session de formation de futurs exorcistes à Rome, du 13 au 18 avril, à l’université pontificale Regina Apostolorum, sous l’égide de la Congrégation pour le clergé. C’est donc très officiellement que quelque 170 prêtres et soignants du monde entier ont fait de cet événement régulier le plus fréquenté de son histoire, attirant l’attention des médias et mettant l’accent sur l’emprise croissante du démon dans le monde moderne. Il a été beaucoup question des qualités requises chez l’exorciste pour chasser les mauvais esprits avec efficacité : dans une intervention par vidéo, filmée par la télévision vaticane et rendue publique par aleteia.org, l’un des plus célèbres exorcistes du monde, le P. Gabriele Amorth, a apporté sa réponse. Elle est simple : l’exorciste doit avoir la foi, une charité ardente, il doit prier et se confesser pour être toujours le plus « propre » possible, il doit jeûner.

    La pratique des exorcismes, délaissée au cours des décennies récentes, apparaît ainsi comme une vocation très spéciale parmi les appels au sacerdoce : un appel dont la responsabilité concrète revient à l’évêque qui est chargé d’assurer ce « service »  […] »

    Ref. Rome : formation de nouveaux exorcistes sous le signe de la foi, de la prière et du jeûne   

    JPSC

  • 12-24 juillet : grand camp des Amis de Dominique Savio

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    Grand camp des Amis de Dominique Savio (A.D.S.)

    Mouvement de jeunesse pour garçons à partir de 6 ans

     

    Quand : du 12 au 24 juillet 2015

    Où : Logement sous tente dans les Ardennes belges

    Participants : Garçons à partir de 6 ans (groupes selon l’âge)

    Frais : 215 Euros

    Programme : Grands jeux, découverte-nature, Olympiades, constructions, activités spéciales pour les grands (à partir de 12 ans), veillées, feux de camp…

    Renseignements : Abbé Pierre Kokot / 24, place du Doyenné / 4460 Horion-Hozémont

    ( (00 32) (0)4 / 250.10.64

    abbepierrekokot@hotmail.com

    Site Internet : www.lads.be

  • Mgr Léonard aimerait aller vivre à Marche-les-Dames auprès de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    De catho.be (P.G.) :

    Mgr Léonard voudrait rejoindre sa Fraternité des Saints Apôtres

    Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, aimerait s’installer pour sa retraite dans la Fraternité des Saints Apôtres. C’est ce qu’il annonce aujourd’hui dans une interview à l’hebdomadaire ‘Tertio’.

    Mgr André-Joseph Léonard aura 75 ans le 6 mai prochain. Comme le veut l’usage, et comme il l’avait déjà fait savoir, l’archevêque de Malines-Bruxelles remettra à cette occasion sa charge épiscopale à disposition du pape. Ce dernier pourra alors décider de prolonger sa mission ou de nommer un successeur.

    Sans préjuger de la décision du pape, Mgr Léonard a d’ores et déjà confié qu’il prendra sa retraite dans un lieu de pèlerinage en Belgique ou en France. « Je peux entendre les confessions, faire de la prédication et donner des conférences, lire et écrire. » Mais dans le magazine ‘Tertio’, il avoue en même temps de nourrir une idée différente. « Avec la permission de mon successeur, j’aimerais vivre pendant un certain temps dans l’ancienne abbaye de Marche-les-Dames pour habiter dans ma Fraternité des Saints Apôtres. Je veux pour cette fraternité des gens compétents qui sont capables de prendre la responsabilité pour ce séminaire après moi « .

    Former des prêtres

    La Fraternité Sacerdotale est inspirée par le père Zanotti-Sorkine, prêtre à Marseille. En Belgique, elle a été reconnue le 7 avril 2013 par Mgr Léonard. Cette communauté dispose de quinze séminaristes, deux diacres et quatre prêtres. « A Namur, comme à Malines-Bruxelles, ma plus grande joie comme évêque était de consacrer chaque année des prêtres, cinq par an en moyenne. Après toutes ces années, c’est donc plus d’une centaine de prêtres qui ont été ordonnés dans ces diocèses« ,  a rappelé Mgr Léonard.

    Dans ‘Tertio’, le primat de Belgique est également revenu sur le scandale des abus sexuels dans l’Eglise. « Mon temps comme archevêque a été éclipsé par les affaires de pédophilie dans l’Eglise de Belgique. Je n’avais pas été nommé depuis longtemps au moment de la démission de Roger Vangheluwe. Elle nous a frappés comme un coup de tonnerre. Qu’un collègue estimé ait ça sur la conscience a donné à notre Eglise un énorme moment de honte et de chagrin. Je pense que nous avons trouvé une approche sensible avec  l’arbitrage et les points de contact. Nous avons beaucoup appris de ce processus, et les choses sont certainement  différentes aujourd’hui qu’il y a des décennies. Malheureusement, beaucoup de mal a été fait« .

    A noter que les Médias Catholiques vous proposent de leur côté deux rendez-vous avec Mgr Léonard. Tout d’abord en radio, ce dimanche 26 avril à 19h sur La Première, avec une émission spéciale de 50 minutes au cours de laquelle Mgr Léonard a accepté de se prêter au jeu des questions/réponses, d’évoquer son parcours et de partager sa vision de l’Eglise et de la société contemporaine sur quelques thèmes. Vous pourrez également retrouver l’archevêque de Malines-Bruxelles en télé, le dimanche 17 mai à 9h20 sur la Une, qui sera reçu à cette occasion par Philippe Cochinaux.

    P.G. (avec Tertio)

  • Frère de Jésus ?

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    Du dominicain Renaud Silly (couvent Saint-Thomas d’Aquin de Toulouse) sur "Figarovox ":

     La Vie de Jude frère de Jésus : Françoise Chandernagor met sa plume alerte et sa probité historique au service de la première Église de Jérusalem, gouvernée par la famille de Jésus. Cette grande oubliée de l'histoire, rejetée par les deux camps, en voulant être juive et chrétienne ne fut ni l'une ni l'autre, aux dires de ses détracteurs. On doit se féliciter de tout ce qui contribue à faire connaître la source juive jamais tarie qui irrigue le christianisme, car c'est la fidélité aux origines qui protège contre l'idéologie et la violence religieuse.

    Dommage cependant que Chandernagor fasse dépendre son récit d'une thèse historiquement contestable sur la fratrie d'au moins sept rejetons de son époux Joseph qu'aurait enfantée Marie de Nazareth. Pour en démontrer l'existence, elle se prévaut d'une écrasante galerie d'autorités, pères de l'Église, exégètes, et porte l'estocade en tirant à elle le témoignage de Benoît XVI. Pourtant, elle ne cite pas un fait important qui ruine sa démonstration.

    Les villageois de Nazareth nous disent que les frères de Jésus se nomment «Jacques et Joset, Jude et Simon» (Évangile selon Marc 6,3). Joset étant une forme hellénisée de Joseph, l'usage juif de la papponymie (on donne à l'enfant un des prénoms de son grand-père et non de son père) exclut l'existence d'un fils de saint Joseph prénommé comme lui. Mais surtout, on lit dans le même Évangile que se tenait près de la croix de Jésus «Marie, mère de Jacques et Joset» (Marc 15,40). Si cette femme était la mère de Jésus, on la présenterait comme telle, non pas comme mère de Jacques et Joset. Selon Matthieu (27,56), elle fait partie de l'entourage féminin qui accompagne Jésus depuis la Galilée. Il est donc impossible qu'il s'agisse de sa mère. Encore vivante lors de la Passion, comme la mère du Christ, cette seconde Marie ne peut avoir été l'épouse de Joseph qui, comme juif pieux, n'était pas polygame. Nommés deux fois ensemble et dans le même ordre, «Jacques et Joset» forment un duo aisément identifiable, le premier n'étant autre que le chef de l'Église de Jérusalem, tenu pour un saint par ses fidèles comme par les Pharisiens, mort en glorieux martyr en 62 ou 67.

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  • Les autres missionnaires de la miséricorde

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    Rien à voir avec le projet ici du pape François d’envoyer de par le monde des « missionnaires » ambulants de la miséricorde pontificale, chargés d’absoudre les péchés les plus graves (pédophilie cléricale, ordinations épiscopales illicites, viol du secret de la confession, sacrilège eucharistique, etc.) dont la remise est réservée au Saint-Siège.

    Il s’agit ici des missionnaires de la miséricorde divine fondés par l’abbé Fabrice Loiseau : nouant un dialogue fécond avec les musulmans, menant des évangélisations de plage, ces Missionnaires portent la Bonne nouvelle du Christ depuis dix ans déjà dans le diocèse de Fréjus-Toulon. L’abbé Loiseau en est persuadé : « On nous propose une société insultante vis-à-vis de tout ce qui est religieux. Il faut montrer que c'est la foi chrétienne qui nous permettra de vivre une véritable paix. ».Vu sur le site web de « Famille chrétienne » :

    JPSC

  • "Divorcés-remariés" : la voie de l’ordo paenitentium

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    Lu sur le « Salon beige » :

    6a00d83451619c69e201bb081b1451970d-320wi.jpg« Le frère Thomas Michelet est dominicain, licencié en théologie. Il était à la Sainte-Baume, le sanctuaire de sainte Marie-Madeleine, et il est à Fribourg depuis septembre pour une thèse de doctorat en théologie. Dans la revue Nova et vetera, il publie un long et très intéressant article sur la question fort débattue des fidèles divorcés, remariés civilement. L'intégralité de cet article est à lire, car il répond aux objections, questions, propositions que certains posent. En voici un court extrait :

    "[...] La vraie difficulté n’est pas la communion eucharistique mais l’absolution, qui suppose le renoncement à son péché. C’est ce qui explique l’impossibilité d’admettre à l’eucharistie pas seulement les divorcés remariés mais « ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste » (CIC, can. 915), appelés autrefois « pécheurs publics ». On gagnerait à le rappeler, sans doute en des termes moins abrupts, afin que les divorcés remariés ne se croient plus les seuls concernés par ce qui n’est d’ailleurs pas une mesure disciplinaire de l’Église, mais une impossibilité qui s’impose d’abord à elle. Et donc, notre réponse pastorale ne devrait pas non plus se focaliser sur leur seul cas — avec le risque de les enfermer dans une catégorie de péché, sans voir qu’ils sont avant tout des baptisés en quête de Dieu —, mais elle devrait être pensée plus largement pour tous ceux qui se trouvent dans la même situation, et que l’on pourrait appeler faute de mieux des « impénitents » ou des « non-sacramentalisables ».

    Si l’on ne peut pas leur donner le sacrement de la pénitence, cela tient autant à l’obstacle qui se trouve en eux qu’aux conditions actuelles du sacrement, lequel suppose pour y entrer que la personne soit prête à recevoir l’absolution et à poser les trois actes du pénitent : le repentir (contrition), l’aveu de son péché (confession) et sa réparation (satisfaction), avec le ferme propos de s’en détacher si ce n’est déjà fait, de ne plus recommencer et de faire pénitence. Ces éléments sont intangibles en eux-mêmes, faisant l’objet de définitions conciliaires, mais l’ordre dans lequel ils interviennent ne l’est pas, puisque ce n’est qu’autour de l’an 1000 que la pénitence a suivi habituellement l’absolution comme un effet du sacrement en vue de la réparation, alors qu’elle en était la condition préalable dans la pénitence antique, certes au titre de peine réparatrice mais aussi en tant que disposition à la contrition. De même la forme ordinaire du sacrement est devenue si l’on peut dire « instantanée », rassemblant tous ces éléments dans un acte rituel unique et bref, tandis que la pénitence antique s’étalait sur de nombreuses années et en plusieurs étapes liturgiques, depuis l’entrée dans l’ordre des pénitents jusqu’à la réconciliation finale. Or c’est exactement le cas de figure des divorcés remariés, et plus généralement de tous ceux qui peinent à se détacher complètement de leur péché, qui ont besoin pour cela d’un cheminement sur le temps long. Dans sa forme actuelle, le sacrement de la pénitence ne peut plus intégrer cette dimension temporelle et progressive, alors que c’était le propre de la pénitence antique, qui se pratiquait d’ailleurs encore au Moyen Âge et qui n’a jamais été supprimée. Sur ces deux points, le régime de la pénitence serait donc susceptible de s’enrichir de nouveau, et il serait bon qu’il le fasse car c’est là un vrai manque, en intégrant à côté des trois formes sacramentelles déjà prévues dans le rituel en vigueur, une autre forme « extraordinaire », à la fois nouvelle et profondément traditionnelle. L’histoire encore récente montre que pour engager une telle réforme, un simple motu proprio paraît suffire ; mais il serait sans doute opportun d’y consacrer d’abord une assemblée du synode des évêques, de même que le synode de 1980 sur la famille avait été suivi par celui de 1983 sur la pénitence. [...]"

    L'intégralité de l’article est accessible en ligne, ce qui est une faveur exceptionnelle de l’éditeur. »

    JPSC

  • Le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 94 – avril 2015

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison de printemps. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne: cliquez sur le titre). Au sommaire de ce numéro d’avril 2015 :

    SOMMAIRE n° 94 (1er trimestre 2015)  

    verite et esperance 94307.jpg 

    Famille : d’un synode à l’autre, la boîte de Pandore reste ouverte

    L’Islam et l’Occident

    Le « nunc dimittis » de Mgr Léonard

    Grand-Duché de Luxembourg : l’Eglise et l’Etat se séparent

    Islamisme : pourquoi Verviers ?

    Décès de Gilberte Degeimbre, dernière voyante des apparitions de Beauraing

    L’abbé Ringlet cautionne la transgression de l’interdit de tuer

    Quand le CDH organise un faux débat sur l’euthanasie

    Plain-Chant en Belgique : à votre agenda 

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