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Enseignement - Education - Page 123

  • Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

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    kagaima.jpgMgr Kaigama, Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, appelle médecins et infirmiers africains à ne pas se laisser phagocyter par les « valeurs » laïcistes occidentales. Lu sur le site « aleteia », sous la signature d’Isabelle Cousturié :

    « On ne saurait se laisser phagocyter par les pressions despotiques  de certains gouvernements ou organisations non gouvernementales qui veulent dicter les tendances morales mondiales en les fondant sur leurs « valeurs » laïcistes », a déclaré  Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, aux médecins et infirmiers  catholiques du pays, lors de l’ouverture de leur séminaire au Centre pastoral de Jos.

    S’inspirant du thème de la conférence, « La pratique de l’assistance sanitaire et les enseignements sociaux de l’Eglise catholique », l’archevêque de Jos, est parti des critiques souvent faites à l’Eglise pour ses positions concernant la défense de la vie et la morale sexuelle qui dérivent selon lui de  « positions préjudicielles »,  fruit d’une « connaissance insuffisante des enseignements catholiques », rapporte l’agence Fides. .

    « L’Eglise catholique est fréquemment jugée par des personnes qui ne se soucient pas de savoir ce en quoi elle croit réellement. Ces préjugés, transmis de génération en génération, ont rendu aveugles les critiques de l’Eglise catholique et ainsi, aujourd’hui, beaucoup ne sont pas en mesure d’être objectifs sur ce qui relève de la tradition et des croyances catholiques », déplore l’archevêque de Jos.
     
    En Afrique, lorsqu’il s’agit de contrôle de la population, d’usage du préservatif, d’homosexualité ou autre, « les positions occidentales sont parfois imposées par la force au travers de subsides financiers », faisant croire aux africains que tout ce qui provient de l’Occident est juste, regrette Mgr Kaigama.

    L’archevêque de Jos a conclu son discours en appelant les médecins et infirmiers catholiques à ne pas perdre ce «  discernement culturel ou intellectuel » qui les protège du risque de « perdre » les valeurs auxquelles ils ont toujours tenu, et du risque de «  ne devenir ni africains ni occidentaux ».

     « Ne soyez pas des imitateurs », a-t-il insisté, « restez fidèles à votre héritage religieux même si une partie de ceux qui nous ont introduits au Christianisme sont devenus des critiques véhéments et que certains nourrissent une haine pathologique vis-à-vis des directives ou des analyses morales de l’Eglise ».

    Ref. Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

    JPSC

    Légende photo: Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos (Nigéria)

  • Séminaires belges : la palme pour Monseigneur Léonard

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    Lu ce jour sur infoCatho.be

    L’Eglise de Belgique a publié le nombre de séminaristes pour cette année en Belgique. Ils sont 106 dont 20 nouveaux, répartis dans les différents diocèses du pays.

    C’est dans le diocèse de Malines-Bruxelles qu’on trouve le plus de séminaristes et le plus de nouveaux également : 53 séminaristes dont 10 nouveaux. En termes de proportion, la partie francophone est largement plus représentée avec 83 séminaristes dont 15 nouveaux. En Flandre, ils sont 23 dont 15 nouveaux.

    Découvrez ci-dessous le détail de ce recensement pour l’année 2014-2015, diocèse par diocèse :

    Anvers : 4 séminaristes dont 1 nouveau : 3 à Leuven et 1 à Bovendonk.

    Bruges : 10 séminaristes dont 3 nouveaux : 9 à Bruges et 1 en stage.

    Gand : 2 séminaristes : 1 à Leuven et 1 en stage.

    Hasselt : 3 séminaristes dont 1 nouveau : à Leuven.

    Liège : 4 séminaristes : 3 à Namur et 1 en stage.

    Namur :

    • Séminaire Notre-Dame : 8 séminaristes dont 1 nouveau.
    • Séminaire « Redemptoris Mater » : 13 séminaristes dont 2 nouveaux : 11 à Namur et 2 en stage.

    Total pour Namur : 21 séminaristes.

    Malines-Bruxelles :

    • Johannes XXIII – Seminarie : 4 séminaristes : 3 à Leuven (dont 1 de la Fraternité des Saints Apôtres) et 1 à Bovendonk.
    • Séminaire Notre-Dame d’Espérance : 11 séminaristes dont 1 nouveau : 8 à Namur et 3 en stage (dont 1 de la Communauté du « Verbe de Vie »).
    • Séminaire « Redemptoris Mater » : 22 séminaristes dont 2 nouveaux : 19 à Limelette et 3 en stage.
    • Fraternité des Saints Apôtres : 16 séminaristes dont 7 nouveaux : 14 à Marche-les-Dames (résidence) et à Namur (études) ; 2 en stage.

    Total pour Malines-Bruxelles : 53 séminaristes (dont 6 néerlandophones).

    Tournai : 9 séminaristes dont 2 nouveaux : 8 à Namur (dont 1 en stage) et 1 à Lille en stage.

    Total pour la partie francophone du pays : 83 séminaristes (N.B. : parmi eux 2 néerlandophones de Malines-Bruxelles) dont 15 nouveaux.

    Total pour la partie néerlandophone : 23 séminaristes dont 5 nouveaux ; (N.B. : en plus des 23 : 2 néerlandophones de Malines-Bruxelles formés à Namur).

    Total pour le pays : 106 séminaristes dont 20 nouveaux.

    Réf. Les séminaires belges accueillent 20 « nouvelles vocations » cette année

    Malines –Bruxelles et Namur récoltent les fruits du travail de Mgr Léonard.

    Pour mémoire, si vous voulez marquer votre soutien à notre archevêque , un click ici

    http://www.lalibre.be  puis dérouler  vers le bas le menu principal qui apparaît.

    JPSC 

  • Histoire belge : neutralité et pluralisme dans l’enseignement organisé par les pouvoirs publics

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    Le premier principe énoncé par la constitution belge en matière d’enseignement est que celui-ci est libre. A ce titre, plus de la moitié des écoles belges relèvent de l’enseignement confessionnel catholique.  Si des pouvoirs publics organisent leurs propres réseaux, ceux-ci sont censés être neutres. A ce titre  le Constituant leur impose  d’offrir en option –jusqu’ici obligatoire-   entre un cours de religion  relevant de l’un des six cultes reconnus ou un cours de morale non confessionnelle.  Ce faisant, la loi conjugue le double concept de pluralisme et de neutralité.

    Des parents ont contesté que ce choix soit obligatoire pour l’élève, au motif que le cours de morale non confessionnelle n’était pas neutre mais dédié à la morale laïque, philosophiquement engagée. La cour constitutionnelle leur a donné raison et, au titre de la neutralité de l’enseignement des pouvoirs publics, leur a reconnu le droit de ne pas choisir.

    Alors que vont faire les élèves durant ces heures de cours ? Eh bien, dans l’enseignement officiel francophone, les petits protégés de la cour constitutionnelle suivront une option obligatoire de plus, baptisée « citoyenne » : un thème si joli qu’on en saupoudrera même les autres cours existant dans la panoplie.

    Lu dans ce communiqué de l’agence Belga publié par « La Libre «  :

    « L'an prochain, les élèves de l'officiel devront choisir entre la religion, la morale ou "autre chose". La ministre de l'Education Joëlle Milquet promet que cet "autre chose" proposera de la matière et sera évalué, comme les autres, peut-on lire jeudi dans Le Soir. La ministre a préparé une note d'orientation prévoyant de mettre au travail les élèves qui choisissent d'être dispensés des cours philosophiques, par des lectures, des travaux écrits, des contributions orales et des activités en lien avec le thème de la citoyenneté. Il y aura évaluation de l'élève - et des points. Tout cela reste à détailler, bien sûr, mais telle est l'idée.

    La note d'orientation sera déposée sous peu au gouvernement et soumise à la concertation. En ce qui concerne l'encadrement, les élèves en dispense seraient encadrés par les profs de religion/morale. ».

     Ref. Religion à l'école: qu'y aura-t-il dans le "cours de rien"?

    JPSC

  • L’étrange « prophétie » du Cardinal George

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    Le cardinal américain Francis George, qui vient de mourir, mettait en garde l'Occident, sur un ton prophétique, contre un monde sans Dieu qui se place du mauvais côté de l'Histoire. Lu sur le site « aleteia » :

    Le cardinal Francis George, ancien archevêque de Chicago, décédé le 17 avril dernier, avait publié en novembre 2012, sur le site de l'archevêché de Chicago, un article dont voici quelques extraits :  

    « L’éternité entre dans l'histoire humaine de manière souvent incompréhensible. Dieu fait des promesses, mais ne donne pas de délais. En visite dans le sanctuaire de Fatima, les pèlerins entrent dans une immense place, avec le lieu des apparitions marqué par une petite chapelle d'un côté, une grande église à une extrémité, une chapelle d'adoration tout aussi grande à l'autre extrémité, et un centre pour les visiteurs et pour les confessions.  Juste en dehors de l'espace principal, une section du mur de Berlin a été reconstruite, témoin tangible de ce que Marie avait prédit il y a un siècle. Le communisme en Russie et dans ses pays satellites s'est effondré, bien que beaucoup de ses effets pécheurs sont toujours avec nous.
     
    Le communisme a imposé un mode de vie global fondé sur la croyance que Dieu n'existe pas. Le laïcisme est son compagnon et compère le plus présentable. Par une petite ironie de l'histoire, il y a quelques semaines à l'ONU, la Russie a rejoint la majorité des autres nations pour s'opposer aux États-Unis et à l'Europe occidentale qui voulaient déclarer que tuer l'enfant à naître est un droit universel de l'homme. Qui est du mauvais côté de l'Histoire, aujourd'hui ?

    La campagne politique actuelle a fait remonter à la surface le sentiment antireligieux, en grande partie explicitement anticatholique, qui grandit dans ce pays depuis plusieurs décennies. La laïcisation de notre culture est un problème qui dépasse de loin les enjeux politiques ou les résultats de la campagne électorale, si importants soient-ils.

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  • Plain-chant sur Liège le samedi 30 mai 2015

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  • Contrairement aux Scouts, les guides catholiques de Belgique n’ont pas de souci avec leur identité chrétienne

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    De Bruno d’Otreppe dans « La Libre » :

    « Il faut parfois revoir ses brelages. À l’entame de l’année de leur centenaire, et afin de faire le point, c’était bien le programme qui a rythmé les États généraux des Guides catholiques de Belgique ce dimanche.

    Les Guides ont donc interrogé des propositions pratiques, pédagogiques ou liées à leur identité, qui seront soumises au vote le 31 mai prochain.

    "Les Guides sont sans arrêt sur le terrain, il est important qu’ils puissent parfois nous y ramener pour éviter que l’on tombe dans des discours purement théoriques", explique Sophie Stevens, la présidente fédérale.

    À cent ans, la Fédération compte bien ne pas vieillir, d’autant que son succès ne se dément pas avec ses 23 000 membres et ses 170 unités à travers le pays. "Ce succès montre bien à quel point nous nous retrouvons autour de notre identité", se réjouit encore Sophie Stevens.

    Le souci de la pluralité

    Cette identité était justement au cœur des discussions. Si le "C" de catholique ("un C ouvert et accueillant") ne fait pas débat, les liens avec Les Scouts, la Fédération voisine, ont été envisagés. "Non pas vers une fusion, mais pour voir comment il est possible de travailler pratiquement ensemble."

    Un mouvement d’abord féminin

    "La pluralité de l’offre en Belgique peut paraître étonnante , continue la présidente, mais nous nous en réjouissons. Nous nous retrouvons bien entendu autour des grandes valeurs héritées de Baden Powell, mais les mentalités, les gestions et les pédagogies sont différentes. Nous sommes un mouvement d’abord féminin, et c’est normal que notre pédagogie s’en ressente aussi."

    Entre réaffirmation de son identité, et approfondissement de sa pédagogie, les Guides entament leur centenaire avec "enthousiasme", assurent ses dirigeantes ».

    Ref. Centenaires, les Guides veillent sur leur identité

    JPSC

  • Belgique : Pour un enseignement raisonné de la religion

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    Certains voudraient profiter d’un récent arrêt de la Cour constitutionnelle de Belgique pour éliminer les cours de religion de l’enseignement officiel francophone. D’autres y prétendent au motif que les religions engendreraient la violence. Dans une page de débat du journal Le Soir, Etienne Michel,  secrétaire général due l’enseignement catholique donne son avis sur la question. Le site Didoc.be nous rappelle cette excellente interview :

    — Même si ça ne concerne pas l’école libre : que pensez-vous de ceux qui suggèrent de totalement évacuer le cours de religion/morale dans l’enseignement officiel ?

    Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur ce qui se passe dans l’officiel, vous savez…

    — Oui mais, quand même, vous êtes aussi un citoyen, un observateur…

    Ah !... Alors, comme observateur, je peux vous dire ceci… Il y a la stratégie 1 : on actualise le pacte scolaire. Et la stratégie 2 : on le dépasse.

    — Actualiser : dans quel sens ?

    On confirme l’enseignement des religions, comme il est organisé aujourd’hui. Mais l’autorité publique fixerait des conditions. Elle pourrait exiger que ces cours soient enseignés en français ; que les enseignants de religion soient formés — aujourd’hui, ce n’est pas organisé ou imposé pour toutes les religions. L’autorité pourrait fixer des éléments à mettre dans les programmes, prévoir qu’il faut son agrément pour ces programmes et, enfin, contrôler les cours et les enseignants par une inspection appropriée.

    — Et la stratégie 2, c’est quoi ?

    J’observe la volonté du monde laïque et de ses organisations de repousser la religion en dehors du champ de l’école, le plus loin possible. Et comme la Constitution ne le permet pas totalement, l’option retenue est la réduction des 2 heures de religion à 1 heure par semaine, combiné à un système de dispense et l’introduction d’un cours de citoyenneté. On dépasse le pacte scolaire. C’est l’intuition du courant laïque traditionnel, qui vise à repousser le religieux dans la sphère privée.

    — Et c’est une bonne idée, ça ?

    Le fanatisme religieux, ce n’est pas la religion mais la pathologie de la religion. Et le problème, c’est que le fanatisme religieux ne se laisse pas enfermer dans la sphère privée. Au contraire. Avec les attentats, il fait violemment irruption dans la sphère publique.

    — Que faire ?

    Faut-il laisser l’enseignement de la religion s’opérer de façon informelle ? Ne prendrait-on pas le risque de laisser les prédicateurs agir dans les arrière-salles de café ? De laisser les idées simplistes prendre le pas sur un enseignement plus raisonné de la religion et sur un rapport plus raisonné au religieux ?

    Sur un plan philosophique : dans un entretien qu’ils ont eu en 2004, le sociologue allemand Jürgen Habermas et le futur pape Joseph Ratzinger ont convenu de la nécessité d’un dialogue entre la raison et les religions. La religion livrée à elle-même peut produire des pathologies, comme le djihadisme. Mais la raison peut aussi manquer de sagesse — les armes de destruction massive sont un produit de la raison. Et il est bon pour l’équilibre de notre société que la possession de ces armes ne soit pas dissociée du commandement religieux « tu ne tueras point ». C’est cet équilibre qui fait que nous avons des armes atomiques et que nous nous interdisons de les utiliser.

    Pour le sociologue Alain Touraine, nous devrions réarticuler ce que notre époque tend à dissocier. Il faut essayer de réarticuler raison et religion. C’est ce que nous faisons à l’école catholique où le cours de religion a intégré le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et la citoyenneté. Vous voyez : on articule religion et citoyenneté au lieu de dissocier. C’est notre option.

    Et je vois bien que l’école officielle, pour des raisons que je respecte, prend un autre chemin : dissocier religion et citoyenneté. Avec des problèmes de cohérence. Par exemple, il se pourrait que ce qui sera exposé au cours de citoyenneté ne s’articule pas spontanément et de manière cohérente avec ce qui se dit au cours de religion islamique.

    — Il y a trois ans, le Segec [Secrétariat général de l’enseignement catholique] s’était demandé s’il ne serait pas opportun de permettre au réseau catholique d’organiser le cours de religion islamique. Qu’en est-il ?

    C’était une question. A l’époque, elle a suscité des réactions très vives dans le monde laïque qui a estimé que nous voulions augmenter nos parts d’achats. Ce n’est pas ça. Mais on a bien vu que cette question n’a pas beaucoup d’espace dans le champ politique. Mais elle reste : comment conduire une population à développer un rapport raisonné à sa propre religion ?

    — Et ça, seule l’école peut le faire ?

    C’est à l’école de faire ce genre de travail, oui.

    Etienne Michel dirige le Secrétariat général de l’enseignement catholique. Source : Le Soir, 25-3-15, p. 24.

    Ref. Pour un enseignement raisonné de la religion

    JPSC

  • Dimanche chantant à Liège le 26 avril 2015 à 17 heures, en l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy:

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  • Rome : formation de nouveaux exorcistes

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    Lu sur « réinformation.tv » :

    « L’accent mis par le pape François sur l’existence et la réalité personnelle du diable a été à la racine de la mise en place d’une session de formation de futurs exorcistes à Rome, du 13 au 18 avril, à l’université pontificale Regina Apostolorum, sous l’égide de la Congrégation pour le clergé. C’est donc très officiellement que quelque 170 prêtres et soignants du monde entier ont fait de cet événement régulier le plus fréquenté de son histoire, attirant l’attention des médias et mettant l’accent sur l’emprise croissante du démon dans le monde moderne. Il a été beaucoup question des qualités requises chez l’exorciste pour chasser les mauvais esprits avec efficacité : dans une intervention par vidéo, filmée par la télévision vaticane et rendue publique par aleteia.org, l’un des plus célèbres exorcistes du monde, le P. Gabriele Amorth, a apporté sa réponse. Elle est simple : l’exorciste doit avoir la foi, une charité ardente, il doit prier et se confesser pour être toujours le plus « propre » possible, il doit jeûner.

    La pratique des exorcismes, délaissée au cours des décennies récentes, apparaît ainsi comme une vocation très spéciale parmi les appels au sacerdoce : un appel dont la responsabilité concrète revient à l’évêque qui est chargé d’assurer ce « service »  […] »

    Ref. Rome : formation de nouveaux exorcistes sous le signe de la foi, de la prière et du jeûne   

    JPSC

  • 12-24 juillet : grand camp des Amis de Dominique Savio

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    Grand camp des Amis de Dominique Savio (A.D.S.)

    Mouvement de jeunesse pour garçons à partir de 6 ans

     

    Quand : du 12 au 24 juillet 2015

    Où : Logement sous tente dans les Ardennes belges

    Participants : Garçons à partir de 6 ans (groupes selon l’âge)

    Frais : 215 Euros

    Programme : Grands jeux, découverte-nature, Olympiades, constructions, activités spéciales pour les grands (à partir de 12 ans), veillées, feux de camp…

    Renseignements : Abbé Pierre Kokot / 24, place du Doyenné / 4460 Horion-Hozémont

    ( (00 32) (0)4 / 250.10.64

    abbepierrekokot@hotmail.com

    Site Internet : www.lads.be

  • Mgr Léonard aimerait aller vivre à Marche-les-Dames auprès de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    De catho.be (P.G.) :

    Mgr Léonard voudrait rejoindre sa Fraternité des Saints Apôtres

    Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, aimerait s’installer pour sa retraite dans la Fraternité des Saints Apôtres. C’est ce qu’il annonce aujourd’hui dans une interview à l’hebdomadaire ‘Tertio’.

    Mgr André-Joseph Léonard aura 75 ans le 6 mai prochain. Comme le veut l’usage, et comme il l’avait déjà fait savoir, l’archevêque de Malines-Bruxelles remettra à cette occasion sa charge épiscopale à disposition du pape. Ce dernier pourra alors décider de prolonger sa mission ou de nommer un successeur.

    Sans préjuger de la décision du pape, Mgr Léonard a d’ores et déjà confié qu’il prendra sa retraite dans un lieu de pèlerinage en Belgique ou en France. « Je peux entendre les confessions, faire de la prédication et donner des conférences, lire et écrire. » Mais dans le magazine ‘Tertio’, il avoue en même temps de nourrir une idée différente. « Avec la permission de mon successeur, j’aimerais vivre pendant un certain temps dans l’ancienne abbaye de Marche-les-Dames pour habiter dans ma Fraternité des Saints Apôtres. Je veux pour cette fraternité des gens compétents qui sont capables de prendre la responsabilité pour ce séminaire après moi « .

    Former des prêtres

    La Fraternité Sacerdotale est inspirée par le père Zanotti-Sorkine, prêtre à Marseille. En Belgique, elle a été reconnue le 7 avril 2013 par Mgr Léonard. Cette communauté dispose de quinze séminaristes, deux diacres et quatre prêtres. « A Namur, comme à Malines-Bruxelles, ma plus grande joie comme évêque était de consacrer chaque année des prêtres, cinq par an en moyenne. Après toutes ces années, c’est donc plus d’une centaine de prêtres qui ont été ordonnés dans ces diocèses« ,  a rappelé Mgr Léonard.

    Dans ‘Tertio’, le primat de Belgique est également revenu sur le scandale des abus sexuels dans l’Eglise. « Mon temps comme archevêque a été éclipsé par les affaires de pédophilie dans l’Eglise de Belgique. Je n’avais pas été nommé depuis longtemps au moment de la démission de Roger Vangheluwe. Elle nous a frappés comme un coup de tonnerre. Qu’un collègue estimé ait ça sur la conscience a donné à notre Eglise un énorme moment de honte et de chagrin. Je pense que nous avons trouvé une approche sensible avec  l’arbitrage et les points de contact. Nous avons beaucoup appris de ce processus, et les choses sont certainement  différentes aujourd’hui qu’il y a des décennies. Malheureusement, beaucoup de mal a été fait« .

    A noter que les Médias Catholiques vous proposent de leur côté deux rendez-vous avec Mgr Léonard. Tout d’abord en radio, ce dimanche 26 avril à 19h sur La Première, avec une émission spéciale de 50 minutes au cours de laquelle Mgr Léonard a accepté de se prêter au jeu des questions/réponses, d’évoquer son parcours et de partager sa vision de l’Eglise et de la société contemporaine sur quelques thèmes. Vous pourrez également retrouver l’archevêque de Malines-Bruxelles en télé, le dimanche 17 mai à 9h20 sur la Une, qui sera reçu à cette occasion par Philippe Cochinaux.

    P.G. (avec Tertio)

  • Frère de Jésus ?

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    Du dominicain Renaud Silly (couvent Saint-Thomas d’Aquin de Toulouse) sur "Figarovox ":

     La Vie de Jude frère de Jésus : Françoise Chandernagor met sa plume alerte et sa probité historique au service de la première Église de Jérusalem, gouvernée par la famille de Jésus. Cette grande oubliée de l'histoire, rejetée par les deux camps, en voulant être juive et chrétienne ne fut ni l'une ni l'autre, aux dires de ses détracteurs. On doit se féliciter de tout ce qui contribue à faire connaître la source juive jamais tarie qui irrigue le christianisme, car c'est la fidélité aux origines qui protège contre l'idéologie et la violence religieuse.

    Dommage cependant que Chandernagor fasse dépendre son récit d'une thèse historiquement contestable sur la fratrie d'au moins sept rejetons de son époux Joseph qu'aurait enfantée Marie de Nazareth. Pour en démontrer l'existence, elle se prévaut d'une écrasante galerie d'autorités, pères de l'Église, exégètes, et porte l'estocade en tirant à elle le témoignage de Benoît XVI. Pourtant, elle ne cite pas un fait important qui ruine sa démonstration.

    Les villageois de Nazareth nous disent que les frères de Jésus se nomment «Jacques et Joset, Jude et Simon» (Évangile selon Marc 6,3). Joset étant une forme hellénisée de Joseph, l'usage juif de la papponymie (on donne à l'enfant un des prénoms de son grand-père et non de son père) exclut l'existence d'un fils de saint Joseph prénommé comme lui. Mais surtout, on lit dans le même Évangile que se tenait près de la croix de Jésus «Marie, mère de Jacques et Joset» (Marc 15,40). Si cette femme était la mère de Jésus, on la présenterait comme telle, non pas comme mère de Jacques et Joset. Selon Matthieu (27,56), elle fait partie de l'entourage féminin qui accompagne Jésus depuis la Galilée. Il est donc impossible qu'il s'agisse de sa mère. Encore vivante lors de la Passion, comme la mère du Christ, cette seconde Marie ne peut avoir été l'épouse de Joseph qui, comme juif pieux, n'était pas polygame. Nommés deux fois ensemble et dans le même ordre, «Jacques et Joset» forment un duo aisément identifiable, le premier n'étant autre que le chef de l'Église de Jérusalem, tenu pour un saint par ses fidèles comme par les Pharisiens, mort en glorieux martyr en 62 ou 67.

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