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Enseignement - Education - Page 142

  • Chrétiens d’Irak : le Vatican hausse enfin le ton

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    Lu sur I.media , ce dimanche 10 août 2014 août :

    "Alors que les djihadistes progressent en Irak et que les Etats-Unis ont lancé leurs premières frappes pour tenter de les arrêter, le pape François a demandé une “solution politique efficace“ pour “rétablir le droit“ dans le pays, à l’occasion de l’Angélus du 10 août 2014. Il a alors annoncé que son envoyé spécial, le cardinal Fernando Filoni, s’envolerait dès le lendemain pour ce pays, afin d’exprimer sa solidarité aux populations locales. Devant les milliers de fidèles réunis sous ses fenêtres, place Saint-Pierre, le pontife a également prié pour la paix entre Israéliens et Palestiniens, suite à la reprise des combats, de même que pour les victimes du virus ‘Ebola’, en Afrique. “Les nouvelles en provenance de l’Irak nous laissent incrédules et consternés“, a ainsi lancé le pape, évoquant les “milliers de personnes, dont de nombreux chrétiens, chassés de leurs maisons de manière brutale, les enfants morts de soif et de faim en prenant la fuite, les femmes enlevées, les personnes massacrées, les violences de tous types, les destructions de patrimoines religieux, historiques et culturels“. “Tout cela offense Dieu et l’humanité“, a ajouté le pontife. “On ne porte par la haine au nom de Dieu, on ne fait pas la guerre au nom de Dieu !“, a-t-il martelé."

    images (21).jpgEt pout être tout à fait clair, "Alors que le Vatican se caractérise d’ordinaire pour un refus de tout recours à la force armée dans la résolution de conflits, Mgr Silvano Tomasi (photo), observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies, a estimé le 9 août 2014 qu’une intervention militaire pouvait être “nécessaire“ pour arrêter l’avancée des djihadistes en Irak. Alors que les miliciens de l’Etat islamique ont conquis plusieurs villes du pays, forçant des centaines de milliers de personnes à l’exil, dont de très nombreux chrétiens, le diplomate vatican a dénoncé “l’indifférence occidentale“".

    Réf. IRAK : LE PAPE DEMANDE UNE “SOLUTION POLITIQUE EFFICACE“ POUR ARRÊTER VIOLENCES ET DESTRUCTIONS

    LE VATICAN ESTIME QU’UNE INTERVENTION MILITAIRE EN IRAK EST “NÉCESSAIRE“.

    Mieux vaut tard que jamais, à condition d'accorder clairement le violon du pape et celui de Mgr Tomasi.  JPSC

  • La famille selon le pape François

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    La-famille-selon-le-pape-François-e1407344019789.jpgLu sur le site « Réinformation.Tv » ce « post » daté du 6 août :

    « L’archidiocèse de Panama a publié mardi le message du pape François au Congrès latino-américain de pastorale de la famille qui se déroule actuellement dans la capitale panaméenne. En voici la traduction.
     
    « Qu’est-ce que la famille ? Au-delà des problèmes qui la pressent et de ses besoins immédiats, la famille est un “centre d’amour” où règne la loi du respect et de la communion, capable de résister aux assauts de la manipulation et de la domination des “centres de pouvoir” du monde. Dans le foyer familial, la personne s’intègre naturellement, de manière harmonieuse, dans un groupe humain, en dépassant la fausse opposition entre l’individu et la société. Au sein de la famille, nul n’est mis à l’écart : le vieillard aussi bien que l’enfant y sont accueillis. La culture de la rencontre et du dialogue, l’ouverture à la solidarité et à la transcendance y trouvent leur berceau.
     

    Le pape François rappelle que Dieu est une famille


    C’est pourquoi la famille constitue une grande “richesse sociale” (Caritas in veritate n° 44). En ce sens, je voudrais souligner ses deux apports primordiaux : la stabilité et la fécondité.

    Les relations basées sur l’amour fidèle, jusqu’à la mort, comme le mariage, la paternité, la filiation ou la relation fraternelle, s’apprennent et se vivent dans le noyau familial. Lorsque ces relations forment le tissu fondamental d’une société humaine, elles lui donnent cohésion et consistance. Car il n’est pas possible de faire partie d’un peuple, se sentir proche, prendre en compte ceux qui sont plus marginalisés et défavorisés, si dans le cœur de l’homme ces relations fondamentales sont brisées, elles qui lui offrent la sécurité dans son ouverture aux autres.

    En outre, l’amour familial est fécond, et pas seulement parce qu’il engendre de nouvelles vies, mais parce qu’il élargit l’horizon de l’existence, parce qu’il engendre un monde nouveau ; il nous fait croire, contre toute désespérance et contre tout défaitisme, que vive ensemble dans le respect et la confiance est possible. Face à une vision matérialiste du monde, la famille ne réduit pas l’homme à un utilitarisme stérile, elle donne une assise à ses désirs les plus profonds.

    Pour finir je voudrais vous dire que, à travers l’expérience fondatrice de l’amour familial, l’homme grandit aussi dans son ouverture à Dieu en tant que Père. C’est pourquoi le Document d’Aparecida indiquait que la famille ne doit pas seulement être considérée comme objet d’évangélisation, mais aussi comme agent évangélisateur. En elle se reflète l’image de Dieu qui au plus profond de son mystère est une famille : de cette manière, elle permet de voir l’amour humain comme signe et présence de l’amour divin (cf. Lumen Fidei). Au sein de la famille, la foi se mélange avec le lait maternel. Par exemple, ce geste simple et spontané de demander la bénédiction, qui a été conservé parmi beaucoup de nos peuples, résume parfaitement la conviction biblique selon laquelle la bénédiction de Dieu se transmet des parents aux enfants.

    Conscients de ce que l’amour familial anoblit tout ce qui fait l’homme, en lui donnant une valeur ajoutée, il est important que vous encouragiez les familles à cultiver de saines relations entre leurs membres, qu’ils sachent se dire les uns aux autres « pardon », « merci », « s’il vous plaît », et qu’ils s’adressent à Dieu avec le beau nom de Père.

    Que Notre Dame de Guadalupe obtienne de Dieu d’abondantes bénédictions pour les foyers d’Amérique et fasse d’eux des semeurs de vie, d’harmonie et d’une foi robuste, alimentée par l’Evangile et les bonnes œuvres. Je vous demande la faveur de prier pour moi, puisque j’en ai besoin.

    Fraternellement
     
    Francisco »

    Ref. : La famille selon le pape François

    Cela change des sempiternelles controverses sur la distribution de la communion aux divorcés remariés. Espérons que le prochain synode travaillera dans l'esprit de ce message pontifical. Tant pis pour les journaleux et tant mieux pour les fidèles, si c'est le cas.

    JPSC

  • La Chine veut créer sa propre «théologie chrétienne»

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    L'État chinois a décidé de construire sa propre «théologie chrétienne», sur fond de tensions entre les autorités et les communautés chrétiennes. Lu sur le site du « Figaro » :

    « La Chine entend établir une «théologie chrétienne» compatible avec la «culture chinoise» et le «socialisme». Le dirigeant de l'Administration d'État pour les affaires religieuses, Wang Zuo'an, a en effet déclaré dans le journal China Daily que sera construite une «théologie chrétienne chinoise […] adaptée aux conditions nationales», devant «intégrer la culture chinoise» et «être compatible avec le chemin du socialisme» défini par le Parti communiste.

    Cette annonce survient dans un contexte de tensions croissantes entre les communautés chrétiennes de Chine - protestantes et catholiques - et les autorités du pays. Actuellement, les autorités chinoises enquêtent notamment sur un couple de militants chrétiens canadiens engagé auprès des réfugiés nord-coréens et soupçonné d'espionnage.

    L'établissement d'un dogme chrétien officiel pourrait être l'occasion pour les dirigeants chinois d'intensifier leur encadrement - déjà très strict - des organisations religieuses, perçues comme des contre-pouvoirs potentiels.

    La religion chrétienne strictement encadrée

    En Chine, les pratiques cultuelles sont étroitement surveillées: seuls les lieux religieux reconnus officiellement par l'État chinois sont autorisés, et les forces de l'ordre dissolvent régulièrement des églises chrétiennes «souterraines». Ce contrôle rigoureux n'empêche pas le Parti communiste chinois de s'inquiéter du développement du christianisme dans le pays: en avril, une église monumentale pourtant reconnue par les autorités a été détruite dans la ville de Wenzhou, où résident un million de chrétiens, sur ordre du gouverneur local.

    Cette crispation des dirigeants chinois sur la question religieuse s'accompagne d'un essor bien réel de la population chrétienne. Actuellement, la Chine compte entre 23 et 40 millions de protestants et 12 millions de catholiques, appartenant à l'Église catholique reconnue par l'État ou à celle, souterraine, fidèle à Rome.

    Ces chiffres restent relativement faibles au regard de la population totale du pays, supérieure à 1,4 milliard d'individus. Toutefois, selon une étude de l'université de Purdue (Indiana) relayée par le Telegraph en avril, le nombre de fidèles du Christ en Chine pourrait dépasser 247 millions en 2030 - soit plus qu'au Mexique, au Brésil ou aux États-Unis.

    Des mesures anti-islam dans le Xinjiang

    La religion chrétienne n'est pas la seule à préoccuper Pékin. L'islam fait également l'objet d'un contrôle particulier de la part des représentants de l'État, allant parfois jusqu'à l'interdiction de coutumes et d'usages vestimentaires liés à cette religion.

    La ville de Karamay, dans le Xinjiang (nord-ouest de la Chine), a par exemple décidé de prohiber le temps d'une compétition sportive locale le port du voile islamique - le niqab, couvrant tout le visage hormis les yeux, mais également le hijab, couvrant les cheveux et le cou. Cette année, au début du ramadan en juillet, les autorités dans cette région ont également fortement limité la possibilité pour les musulmans d'observer certains rites: les fonctionnaires, enseignants et étudiants se sont vu interdire de pratiquer le jeûne durant la journée en se forçant à se rendre à la cantine, et l'accès aux mosquées a été restreint.

    Ces mesures anti-islam sont justifiées par les autorités chinoises par la lutte contre les revendications indépendantistes d'une partie des Ouïghours - une ethnie musulmane turcophone qui compte entre neuf et dix millions d'individus dans la région. Pékin accuse les militants ouïghours d'être responsables des attentats sanglants commis ces derniers mois dans le Xinjiang. Dernièrement, lundi 28 juillet, des affrontements ont causé la mort de 59 «terroristes» et 37 civils.

    Thomas Eustache »

     Ref. La Chine veut créer sa propre «théologie chrétienne»

    Sale temps pour les chrétiens sur la planète. Il leur manque aujourd’hui une grande voix prophétique pour les confirmer dans la foi reçue du Seigneur. Demeure la petite fille Espérance, dont a si bien parlé le poète Péguy mort au front, voici juste un siècle,  à l’aube d'une guerre qui fit des millions de morts...

     JPSC

  • Scouts d’Europe : venite et videte !

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    L’ Eurojam, c’est le plus gros rassemblement scout de l’été 2014 en France. Il a lieu une fois tous les 30 ans en France, c’est l’Eurojam des Guides et Scouts d’Europe, du 3 au 10 août 2014 à Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois, en Normandie.

    Découvre dans ces interviews l’enjeu du rassemblement, le système de sélections mis en œuvre et les défis incroyables relevés pour construire une ville de 12 000 habitants au milieu des bois, là où aujourd’hui, il n’y a rien.

    A noter : La 1ère Liège "Saint-Jean Baptiste" participe à cet évènement exceptionnel rassemblant plus de 12.000 scouts et guides d'Europe en Normandie. Le chef scout liégeois est Romain Bolly (Mangouste) - 0499/15.45.34. Et,comme titre le quotidien de l’Eurojam, « Venite et videte » !

     Le mouvement de jeunesse chrétien qui monte :  

    Un ancien scout d’Europe nommé évêque d’Amiens cette année

    Ce rappel, lu sur le site d’Aleteia :

    Olivier-Leborgne1.JPGUn ancien scout vient d'être nommé évêque ! Le père Olivier Leborgne, jusqu’à présent vicaire général du diocèse de Versailles, a été nommé évêque d’Amiens par le pape François jeudi 20 février 2014. Son ordination épiscopale sera célébrée le dimanche 6 avril à 15h30 en la cathédrale d’Amiens.
     
    Olivier Leborgne a été scout à la 1ère Aubergenville, puis routier et chef d’équipe pilote au clan Saint Germain, rapporte le site des Scouts d’Europe, qui se réjouit de sa nomination et l’assure de ses prières. Il s’est engagé comme chef de troupe de la première Aubergenville en 1984. Ordonné prêtre le 29 juin 1991 à Versailles, pour le diocèse de Versailles, il a accepté la charge de conseiller religieux pour le district Yvelines Ouest en 1995.
     
    L’association des Guides et Scouts d’Europe (A.G.S.E.) est le 2e mouvement de scoutisme en France avec plus de 30000 adhérents, et le premier appliquant la pédagogie originelle telle que conçue par Baden Powell et adaptée par le Père Sevin. Elle fait partie de la Fédération du Scoutisme Européen (F.S.E.), lancée en 1956 par quelques dizaines de jeunes chrétiens allemands qui voulaient participer à la reconstruction d’une Europe chrétienne et unie. 

     sources: Scouts d'Europe

    Ref Un ancien scout d’Europe nommé évêque d’Amiens

     Mgr Leborgne fut scout, routier puis conseiller religieux des scouts d'Europe

    JPSC 

  • Le Pape invite les scouts d'Europe à « se mettre en route »

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    Les « Scouts d’Europe » ont quarante ans et la loi du nombre a joué: le temps n’est plus, heureusement, où il fallait se cacher du clergé soixante-huitard pour lancer une unité de ce mouvement qui ose affirmer sa foi, contrairement à bien d’autres dont la dérive postconciliaire s’est conclue par une apostasie.  

    Faut-il, à cet égard,  rappeler l’exemple emblématique de l’ancienne (et puissante) Fédération des Scouts  Catholiques de Belgique, rebaptisée (si l’on ose dire) voici peu (2012) « Fédération des Scouts Baden-Powell» , après avoir exclu toute référence à Dieu dans leur loi scoute ?

     Lu sur le site de Radio-Vatican :

    1541968_Articolo.JPG « Les scouts ont débarqué en Normandie : une invasion pacifique du 3 au 10 août pour le 4ème Eurojam, le rassemblement de l’Union internationale des Guides et Scouts d’Europe. Les quelque 12 000 participants, âgés de 11 à 16 ans, sont originaires de 18 pays d’Europe et d’Amérique du Nord et de Russie.

    A cette occasion, le Pape leur a fait parvenir un court message pour les saluer. Il leur explique que « pour connaître Jésus, il est nécessaire de se mettre en route », car chemin faisant, Dieu se fait rencontrer de diverses manières : « dans la beauté de sa création, lorsqu'il intervient avec amour dans notre histoire, dans les relations de fraternité et de service que nous entretenons avec le prochain ».

    Pour illustrer son propos, François reprend alors une formule qu’il a déjà utilisé devant d’autres jeunes, à Rio de Janeiro, lors des JMJ l’été dernier. Il rappelle trois étapes importantes pour répondre à l'appel de Jésus : « Allez ; sans avoir peur ; pour servir ». « Si nous acceptons l'invitation du Seigneur à aller vers lui et à faire l'expérience de son amour qui remplit nos cœurs de joie, explique le Souverain pontife, alors il enlèvera toute peur : peur de Dieu, peur de l'autre, peur d'affronter les défis de la vie. Et il nous enverra annoncer son amour jusqu'aux extrémités de la terre, servir notre prochain dans les périphéries les plus reculées ».

    « Mais tout cela n’est possible que si nous cultivons l'amitié avec Jésus, en cherchant à le rencontrer davantage, surtout dans sa Parole et dans les Sacrements », ajoute François.

    Grande guerre et Seconde Guerre mondiale

    Cent ans après le début de la première guerre mondiale, et 70 ans après le débarquement des alliés en Normandie, les jeunes scouts veulent témoigner que l’on peut vivre ensemble, et faire vivre de manière concrète la fraternité européenne.

    Le Pape François, dans son message, a d’ailleurs souligné la coïncidence de leur rassemblement avec le centenaire du début de la première guerre mondiale. Il a donc invité les « acteurs de ce monde » à « prier pour qu’en Europe et dans le monde adviennent l’unité et la paix », il les a encouragé« à ne pas avoir peur d’affronter les défis afin de sauvegarder les valeurs chrétiennes, en particulier la défense de la vie, le développement, la dignité de la personne, la lutte contre la pauvreté, et tant d’autres combats que nous avons à livrer chaque jour ».

    L'Eurojam est d’ailleurs né en Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour promouvoir parmi les jeunes un esprit de fraternité et de paix. Fidèle à la tradition du scoutisme catholique, la rencontre suscite un enthousiasme grandissant surtout dans les pays de l’Est. Elle éduque à l’unité dans le respect des diversités et propose la construction d’une Europe des peuples à partir des racines chrétiennes qui ont forgé le Vieux Continent. Elle accueille des orthodoxes en Roumanie et des évangéliques en Allemagne et au Canada, une manière aussi de promouvoir l’Unité des chrétiens.

    Plus de 200 hectares de campement

    Sous la devise « Venez et voyez », les scouts d’Europe ont choisi de planter leur tente dans le village de Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois, en Normandie. Le campement s’étendra sur plus de 200 hectares. Un pèlerinage au sanctuaire de Lisieux est prévu, à une cinquante de kilomètres de là. La petite Thérèse est en effet la « patronne » de l’Eurojam. 

    Le 3 août, la messe internationale d’ouverture a été présidée par Mgr Cyrill Vasil, secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales, qui a été pendant quatre ans aumônier de la fédération. Mgr Vasil invite à bannir toutes les attitudes et les prises de paroles susceptibles de troubler nos relations avec les autres. Dans son homélie, il a incité les jeunes à accueillir« l’invitation de Jésus à Le chercher comme la Voie, la Vérité et la Vie, à le rencontrer chez lui, dans l’intimité d’une rencontre personnelle qui crée des liens profonds d’amitié », expliquant que leur rassemblement « est un exemple de la recherche personnelle du sens de la vie, de la recherche de Dieu. »

    Après la Première, la Seconde guerre mondiale, le mur de Berlin, le continent s’est dirigé vers une Europe unie, explique Mgr Vasil : « Grâce à la réalisation des grands idéaux des Pères d’une Europe nouvelle et unie, ces penseurs et homme de foi valorisaient sa tradition profondément chrétienne, ouvrant ainsi le projet d’une Europe toujours plus unie. »

    Grâce aussi « à la contribution représentée par une figure charismatique des dernières années du XXème siècle, comme l’a été le Saint Pape Jean-Paul II, voilà 25 ans – à partir de la Pologne – le Rideau de Fer a commencé à s’effriter, initiant une nouvelle étape de l’intégration européenne dans l’échange des dons spirituels et dans la solidarité sociale entre les diverses composantes de l’Europe ».

    Ref. Le Pape invite les scouts d'Europe à « se mettre en route »

     JPSC 

  • Abbé Grosjean : «Les chrétiens doivent investir la cité »

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    Le grand entretien sur « Figaro-Vox » :

    PHO9c6d70f6-197b-11e4-8bee-3fa0b97b13ef-805x453 (1).jpgFigaro Vox: Que vous inspire la situation des Chrétiens d'Orient? Trouvez-vous que les politiques français se mobilisent assez sur le sujet?

    Pierre-Hervé Grosjean: La persécution des chrétiens d'Orient, et particulièrement ceux d'Irak, est une tragédie qu'on ne peut ignorer. Le Cardinal Barbarin a posé un geste prophétique et fortement symbolique en se rendant lui-même sur place, à leurs côtés. Le Primat des Gaules rappelle ainsi non seulement la communion spirituelle, mais aussi le lien historique qui existe entre la France et les chrétiens d'Orient. Je me réjouis de voir se mobiliser peu à peu des politiques de tout bord. Mais comme le disait l'un d'eux, les paroles ne suffisent plus, il faut des actes pour sauver ces chrétiens et leur permettre de rester dans leur pays. C'est maintenant au Président de la République de s'engager. Nous savons défendre nos intérêts économiques et stratégiques partout dans le monde, et c'est bien. Mais saurons-nous protéger nos frères persécutés? Leurs regards sont tournés vers la France, protectrice des minorités.

     L'Opinion a titré le 28 Juillet «le lobby catho sur tous les fronts» pour décrire la mobilisation intense des catholiques français au sujet des chrétiens d'Irak. Reconnaissez-vous l'existence de ce lobby catho? Les catholiques français ont-ils aussi tendance à se «communautariser»?

    Ce mot lobby n'est pas tout à fait juste, car les catholiques ne défendent pas des intérêts particuliers, mais le bien commun. Ils ont conscience que leur foi les engage à servir la dignité de la personne humaine, à protéger les plus fragiles, du migrant à l'enfant à naître, en passant par le malade en fin de vie, le chômeur ou l'enfant au cœur des débats sur la famille. Les catholiques, loin de tout communautarisme qui les ferait se replier sur eux-mêmes, ont au contraire moins de complexes à assumer ce qu'ils sont et le message qu'ils portent. Ils prennent leur place dans la vie de la cité et dans les débats qui peuvent l'animer. C'est leur droit, et même leur devoir.

    Vous animez l'association «Acteurs d'avenir», qui a pour ambition de former des jeunes chrétiens des grandes écoles à une conscience politique, en les faisant notamment rencontrer des «décideurs publics». Quel est l'objectif à long terme? Former des chrétiens politisés qui puissent envahir la cité et se réapproprier le débat public?

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  • Liturgie de la messe : le « signe de la paix » échangé entre fidèles est maintenu avant la communion, mais il peut être omis

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    donnez-vous-paix-4.jpg« Dans une lettre approuvée par le pape François, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements indique aux évêques du monde entier que le signe de la paix doit être maintenu juste avant la communion et donne plusieurs indications pour éviter la “confusion“ à ce moment de la messe. Cette missive, datée de juin 2014 mais diffusée brièvement par le site du diocèse espagnol de Lérida le 31 juillet avant d’être retirée, apporte ainsi une réponse au débat qui avait été ouvert lors du Synode des évêques sur l’eucharistie, en 2005.

    Dans son exhortation apostolique post-synodale Sacramentum caritatis, publiée en 2007, Benoît XVI (2005-2013) avait ainsi invité les congrégations compétentes à se pencher sur la question du rite de la paix. Dans la lettre du préfet de la congrégation en charge de la liturgie, le cardinal Antonio Cañizares Llovera, à laquelle I.MEDIA a pu avoir accès, il est précisé que le dicastère s’est ainsi adressé aux conférences épiscopales pour étudier cette problématique. Il s’agissait d’avoir leur avis sur le maintien ou non du signe de la paix avant la communion, “afin d’améliorer la compréhension et le déroulement de ce geste“. “Après une profonde réflexion, il est apparu convenable de maintenir le rite de la paix à sa place traditionnelle et de ne pas introduire de changements structurels dans le missel romain“, lit-on dans cette circulaire.

    Plusieurs autres “dispositions pratiques“ sont également mentionnées, afin de “mieux exprimer“ ce signe et “de modérer les excès qui suscitent de la confusion dans l’assemblée liturgique juste avant la communion“. La lettre souligne ainsi que ce geste n’est pas obligatoire, qu’il peut être “omis“, et qu’il doit même l’être dans certains cas. La paix doit se donner par des “gestes appropriés“ et il convient au besoin de changer les nouvelles éditions du missel dans les pays où des gestes “profanes“ auraient été adoptés pour le signe de la paix. D’autres “abus“ devront être évités : la missive demande ainsi de ne pas introduire de chant de paix, que les fidèles ne se déplacent pas au moment de ce geste ou encore que le prêtre ne quitte pas l’autel pour aller donner la paix à quelques fidèles.

    “Cette lettre est pour tout le monde“, a précisé à I.MEDIA un membre de la congrégation, “elle fait partie de la messe“. Mais certains devraient pouvoir continuer à échanger le signe de la paix avant l’offertoire, comme les fidèles du diocèse de Milan (Italie), qui célèbre en rite ambrosien, ou encore les membres du Chemin néocatéchuménal, qui ont reçu l’autorisation de procéder ainsi dans les différentes lettres qui leur ont été adressées par le Saint-Siège.

    Réf. Le pape décide de laisser le signe de la paix avant la communion et donne des indications pour éviter la "confusion"

    A la lecture du document, on a plutôt l’impression qu’un joyeux désordre va continuer : c’est ainsi depuis 1970 (et, peut-être, même avant). Au fait, que dit exactement l’ « Institutio Generalis de la Messe » (selon la forme ordinaire, car dans la forme extraordinaire tout est clair:ce geste est ritualisé et réservé aux prêtre, diacre et sous-diacre) ?  JPSC.

  • Encore l'accès des divorcés-remariés à la communion : de quel côté est le pape François ?

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    De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

    Dans un livre-interview publié ces jours-ci simultanément en Italie, en Espagne et aux États-Unis, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, reprend et développe ce qu’il avait déjà affirmé, l'automne dernier, dans un article paru dans "L'Osservatore Romano" qui avait fait sensation :

    Dans cet article, Müller s’était penché principalement sur la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, en rappelant les raisons qui conduisent à le leur refuser.

    Déjà à ce moment-là, en effet, des voix s’élevaient, y compris aux plus hauts niveaux de la hiérarchie, pour affirmer qu’il était nécessaire que l’Église mette un terme à cette interdiction.

    Et, lors du consistoire qui a eu lieu au mois de février de cette année, c’est justement celui que le pape François avait chargé d’introduire la discussion, le cardinal Walter Kasper, qui s’est fait le promoteur de ce changement :

    Au cours des mois qui ont suivi, les cardinaux Carlo Caffarra, Velasio De Paolis, Walter Brandmüller et Thomas Collins ont réagi publiquement et avec une force particulière contre les thèses de Kasper.

    Mais, maintenant, c’est de nouveau le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi qui intervient avec vigueur pour prendre la défense de la doctrine traditionnelle.

    L'interview a été réalisée au mois de juin par Carlos Granados, directeur, à Madrid, de la Biblioteca de Autores Cristianos. Elle a été revue par le cardinal et elle a été conçue dans la perspective du synode des évêques qui aura bientôt lieu et qui sera consacré au thème de la famille.

    Dans la préface de l’ouvrage, un autre cardinal, l’Espagnol Fernando Sebastián Aguilar, archevêque émérite de Pampelune, écrit : "Le principal problème qui se pose actuellement dans l’Église à propos de la famille n’est pas le petit nombre de divorcés remariés qui souhaitent recevoir la communion eucharistique. Notre problème le plus grave, c’est le grand nombre de baptisés qui se marient civilement et de gens qui, étant mariés sacramentellement, ne vivent ni leur mariage ni leur vie conjugale en harmonie avec la vie chrétienne et avec les enseignements de l’Église, qui voudrait qu’ils soient comme des icônes vivantes de l’amour du Christ pour son Église présente et agissante dans le monde".

    Le cardinal Sebastián a reçu la pourpre du pape François, qui le tient en haute estime. Mais il ne peut certainement pas être rangé parmi les partisans des thèses de Kasper.

    Dans l’interview, le cardinal Müller critique également ceux qui tirent argument de quelques affirmations du pape François qu’ils manipulent en faveur d’un changement de la "pastorale" du mariage.

    Il dit par exemple : "L'image de l’hôpital de campagne est très belle. Cependant nous ne pouvons pas manipuler les propos du pape en réduisant toute la réalité de l’Église à cette image. L’Église en elle-même n’est pas un sanatorium : l’Église est aussi la maison du Père".

    Ou encore : "Une simple 'adaptation' de la réalité du mariage aux attentes du monde ne donne aucun fruit, au contraire elle est contre-productive : l’Église ne peut pas répondre aux défis du monde actuel par une adaptation pragmatique. Nous sommes appelés, en nous opposant à une facile adaptation pragmatique, à choisir l’audace prophétique du martyre. Grâce à elle, nous pourrons prendre l’Évangile à témoin de la sainteté du mariage. Un prophète tiède, à travers une mise en conformité avec l’esprit de l’époque, chercherait son propre salut, pas le salut que seul Dieu peut donner".

    On peut lire ci-dessous un extrait de l'interview, les passages consacrés à la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, où Müller réfute également un autre des mantras associés au pape François, celui de la "miséricorde" :

    Lire ici le propos du Cardinal Müller : « La véritable dimension de la miséricorde de Dieu »

    JPSC 

  • A Caserte aujourd’hui, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

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    Commentaire de Radio Vatican :

    "Le Pape François est de nouveau à Caserte. Après sa visite pastorale samedi dernier en Campanie, une région située au sud de l’Italie, le pape effectue une visite privée ce lundi, à la rencontre du pasteur évangélique Giovanni Traettino, un de ses amis du temps de Buenos Aires, un homme engagé comme lui dans le dialogue œcuménique. 

    Trois cents personnes, essentiellement des pentecôtistes venus d’Argentine des Etats-Unis et d’Italie, participent à la rencontre qui se déroule en ce moment dans l’Eglise pentecôtiste de la Réconciliation, un édifice en construction.

    Le pasteur Traettino a participé le premier juin dernier à la rencontre entre le Pape François et le mouvement du Renouveau de l’Esprit, au stade Olympico de Rome. Il travaille depuis des années au dialogue entre les mouvements charismatiques, catholiques et protestants

    L'œcuménique est « une voie incontournable de l’évangélisation »

    Dans son exhortation apostolique Evangeli Gaudium, le pape rappelle que « l’évangélisation implique aussi un chemin de dialogue » qui pousse l’Eglise à collaborer avec toutes les réalités politiques, sociales, religieuses et culturelles.

    L'œcuménisme est « une voie incontournable de l’évangélisation ». On peut en outre s’enrichir les uns les autres et « combien de choses, on peut apprendre des autres !». Le pape rappelle en particulier la nécessité pour l’Eglise d’évangélisateurs qui « s’ouvrent sans peur à l’action du Saint Esprit » qui répandent la force d’annonce la nouveauté de l’Evangile avec audace, à voix haute en tout temps et lieu, et même à contre-courant » conclut la radio du pape.

    Ref. A Caserte, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

    Avec « audace » et même à « contre-courant », pour « apprendre des autres ».…au point que François avait programmé cette visite aux évangélistes en congrès à Caserte précisément le jour de la fête de sainte Anne, qui est la patronne de la ville ! Se sentant traités en quantités négligeables, les fidèles ont menacé de se soulever. Une bonne semaine a été nécessaire pour convaincre le pape de modifier son programme et de décomposer son voyage en deux étapes : la première  le 26 juillet, de manière publique pour les fidèles de Caserte, et la seconde le lundi 28, de manière privée, pour l'ami évangélique.

    D’accord pour dialoguer avec les périphéries mais sans marginaliser le centre : devant le célèbre palais des Rois de Naples, la messe catholique de samedi,  très priante,  a rassemblé  deux cents mille fidèles de  tous âges et conditions ; le caucus protestant de ce lundi, pas plus de trois cents, pape François compris. On gagne toujours à (re)mettre les choses en perspective… et l’église au milieu du village.  JPSC.

  • Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

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    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « Dans un entretien au supplément hebdomadaire du quotidien argentin « Clarin », le pape François a évoqué, outre la paix, l’émigration et l’impact de la télévision dans les foyers :

    Répondant aux questions du journaliste argentin Pablo Calvo, le 7 juillet au Vatican, le pape François a réagi aux rumeurs faisant de lui un éventuel Prix Nobel de la Paix : « À dire vrai, cela ne fait pas partie de mon agenda. Sans pour autant les mépriser, je n’ai jamais voulu recevoir de tels prix ou distinctions. Plus largement, à propos du Prix Nobel, je crois qu’il revient à tous de s’engager pour la paix. Car la paix est le langage qu’il faut parler. »

    Au cours de cet entretien, le pape s’est inquiété de l’attitude de l’Europe face aux migrations : « L’Europe a peur », a-t-il déclaré, faisant l’éloge de la Suède qui, pour une population de neuf millions et demi d’habitants, a accueilli ces dernières années 800 000 immigrants.

    Enfin, le pape s’est agacé de l’omniprésence de la télévision dans les foyers, en particulier durant les repas  : « Parfois, le consumérisme en vient à phagocyter le temps, et non à le partager. Il est bon de regarder la télévision, pour s’informer. Mais se tenir à table devant la télévision allumée ne permet pas de communiquer. »

    Frédéric Mounier »

     Ref: Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

    JPSC 

  • Memento

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    C’était il y a vingt ans. D’avril à juillet 1994, près d’un million de personnes ont été exterminées au Rwanda, pays « catholique ».  Selon le journal « La Croix », ce génocide des Tutsis, dernier du XXe siècle, a été soigneusement organisé par l’administration rwandaise. Toutes les institutions ont été mobilisées ainsi qu’une partie de la population hutu.

     « La disparition programmée des Tutsi du Rwanda correspond à une logique génocidaire. En trois mois, un million de personnes sont mortes. L’équivalent des trois quarts de la population tutsi.

    Le Front patriotique rwandais (FPR), fondé par des descendants d’exilés tutsi, lance le 1er octobre 1990, depuis l’Ouganda une opération militaire contre le Rwanda. Cette attaque est rapidement jugulée par les forces armées rwandaises (Far), soutenues par la France, la Belgique et le Zaïre. Le président Habyarimana, militaire hutu président rwandais depuis 1973, s’appuie sur cette guerre civile pour justifier une forte répression contre les Tutsi au Rwanda. Des massacres présentés comme des « troubles interethniques ». Les civils tutsi sont ainsi soupçonnés de complicité avec le FPR et deviennent des hommes à abattre pour les extrémistes hutus.

    Tutsi et Hutu vivent ensemble depuis des siècles partageant la même langue et la même religion. Pourtant, à ce moment de l’histoire, pouvoir et médias vont tenter d’exclure les Tutsi de l’histoire nationale rwandaise. À l’image de la Radio-télévision libre des mille collines (RTLM), fondée en juillet 1993 par des proches de Habyarimana, qui véhicule des discours de haine et de mobilisation contre les Tutsi. 

     ENTRETIEN : Jean Hatzfeld, le Rwanda « un génocide de proximité »

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  • CEDH : l’Eglise peut exiger des professeurs de religion une loyauté particulière dans leur enseignement.

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    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) vient de donner raison sur ce point à l’Eglise espagnole dans un procès que lui avait intenté un prêtre réduit à l’état laïc. Un excellent résumé d’Anne Latron sur le site de « La Vie » :

    « José Antonio Fernandez Martinez, un ancien prêtre espagnol, est définitivement débouté par la Cour européenne des droits de l'homme. L'affaire, vieille de quinze ans, a gravi, d'appel en appel, tous les échelons de la justice espagnole, jusqu'à la décision en fin de semaine dernière de la CEDH. Celle-ci a rendu son verdict le 12 juin et confirme l'autonomie dont dispose l'Eglise en Espagne en matière de choix des professeurs de religion.

    Avant de se marier et d'avoir cinq enfants, José Antonio Fernandez Martinez, a été prêtre dans la région de Murcie pendant plus de vingt ans. En 1991, il entame une carrière de professeur de religion et de morale catholiques, sur la base d’un contrat de travail annuel renouvelable. En 1996, il accorde au journal La Verdad une interview dans laquelle il exprime, avec d'autres membres du Mouvement pour le célibat optionnel des prêtres, son désaccord fondamental avec la doctrine de l'Eglise concernant l'avortement, le contrôle des naissances, le divorce et la sexualité en général.

    Une prise de position qui vaut à son contrat de ne pas être renouvelé par l'Eglise pour la rentrée scolaire de 1997. L'évêché de Carthagène rappelle à cette occasion que l'ancien prêtre est tenu par contrat de donner ses cours sans “risque de scandale”, et que ses propos dans la presse en constituent précisément un. José Antonio Fernandez Martinez attaque donc l'Eglise pour discrimination, d'abord au niveau national, puis européen.

    Par son verdict du 12 juin, la CEDH déboute définitivement le plaignant et confirme l'autonomie dont dispose l'Eglise en Espagne en matière de choix des professeurs de religion. Ainsi, aux yeux de la Cour européenne, “il n'est pas déraisonnable que l'Église exige des professeurs de religion une loyauté particulière, dans la mesure où ils peuvent être considérés comme ses représentants”.

    Le non-renouvellement, à son poste d'enseignant dans un lycée public de Antonio Fernandez Martinez, est “légitime et proportionné”, estime l'instance suprême de la CEDH, la Grande Chambre, par neuf voix contre huit. “L'existence d'une divergence entre les idées qui doivent être enseignées et les convictions personnelles d'un professeur peut poser un problème de crédibilité lorsque cet enseignant milite activement contre ces idées”, ajoute la Grande Chambre. Un verdict qui confirme celui de mai 2012, dont nous nous étions alors faits l'écho. »

    Réf. La CEDH donne raison à l'Eglise espagnole

    Voilà une décision dont  l’enseignement catholique (belge ou autre) pourrait , le cas échéant, faire un bon usage jurisprudentiel.  JPSC